(jq.4. b , I.S.K.A. G.E.K.D.A.‘~ I ...
(jq.4.
b
,
I.S.K.A.
G.E.K.D.A.‘~
I
v---m--
LABORAT,OIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
INSTITUT D'ELEVAGE ET DE MEDECINE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
VETERINAIRES DES PAYS TROPICAUX
B.P. 2057
10, rue Pierre-Curie
DAKAR-HANN
94704 - MAISONS-ALFORT - CEDEX
(France)
INTERACTIONS DIGESTIVES ENTRE LES FOURRAGES
ET LES ALIMENTS CONCERNES
-
CONSEQUENCES POUR LA PREVISION DE LA VALEUR
ALIMENTAIRE DES RATIONS DESTINEES AUX RUMINANTS
MEMOIRE DE DEA D'ENDOCRINOLOGIE ET DE NUTRITION -
RESUME OCTOBRE
1980
Par Hubert GUERIN
avec la collaboration technique de M. BOLJSQUET,
Madeleine DUDILIEN, Marie JAILLER, Jacqueline
JAMOT et L. L'HOTELIER
I.N.R.A.
-----
LABORATOIRE DES ALIMENTS
CRZV DE THEIX
63110 - BEAUMONT
-----
UNIVERSITE DE CLERMONT II
REF. N" ZO/ALIM/NUT.
UER DE SCIENCES EXAXTES
ET NATURELLES
JANVIER 1985
LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE
INTERACTIONS
DIGESTIVES ENTRE LES FOURRAGES
ET LES ALIMENTS CONCENTRES
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
CONSEQUENCES
POUR LA PREVISION
DE LA VALEUR
ALIKNTAIRE DES RATIONS DESTINEES AUX RUMINANTS
INTRODUCTION :
La
compl6mcntation des fourrages
par las aliments concentrés antragne habituelle-
ment une diminution de leur valeur
alimentaire par rapport à celle mssurhe lorsqu'ils
sont consommés seuls~ Il se produit, en effet,
des ph6nomènes associatifs entre les
deux types d'aliments qui
influencent les phases mécaniquef microbienne et
enzymatique
de la digestion des rations mixtes, en particulier, de leurs
constituants pariétaux
et
de l’azote.
Les
conséquences pratiques
sont une baisse
de l’ingestibilité
du fourrage et
donc
une diminution de la valeur
de la ration par rapport B celle prévue (additivement)
par le calcul.
Ces interactions, qui
affectent principalement l'activité cellulolytique de la
flore
microbienne du rumsn,
sont caractérisée par le
taux de
substitution et l'àffet
associatif sur la diqeatibilité
définie ci-dessous :
- taux de substitution (S) du fourrage par le
concentre :
diminution de la quastit6 de matière
sèche de fourrage
s t
volontairement
ingérée
augmentation de la quantita de matière
sèche d’aliment
concentré distribuée et ingérée.
- effet associatif sur la digestibilitd
de la
ration
: A d R ( 1 )
b d R$digestibilité
mesur6en de la ration- "digeetibilitb calculéen de la ration oa
la
“digestibilith calculésn est obtenue par calcul
additif en prdnant pour la
digestibilith du fourrage, celle
mesur lorsqu'il est consommé seul, et pour la
digestibilité du concentré celle extraite
des tables de valeur
alimentaire.
. . . / . . .
--------------------____________________----------------------------------------------
(1) on peut également estimez Ad F,
effet associatif sur la digestibilitg du
fourrage,
en supposant que seule celle-ci est affect60 par las
interactions, la
digestibilitt5 du concentr6 ne variant
pas (7)
&i R caractkrise donc la surestimation
de la digestibilitk des rations
mixtes liée
B l’absence de prise en compte de l’interaction entre le fourrage
et l’aliment
concentré.
Les rations mixtes peuvent Eltre caractérisées
par t
- les pourcentages de fourrage et
de concentré dans la ration
- la nature du fourrage f
espèce végetale, stade
de récolte, mode de
conservation,
composition chimique......
- la nature
du concentré : simple ou de mélange, céréale, tourteau,
pulpe
de betterave,
son, mélease, protéines
animales, azote non protéique....
- le
mode de distribution
des aliments t B
volonté ou rationnts, en
Mlangee
ou
st!?parés, bruts
ou conditionnés.
La diversité
des m6canismes et les variations de l'intensit6 des interactions
sont
en rapport
avec le nombre de combinaisons possibles de ces caractérisfiques.
Afin d'éviter une trop grande dispersion,
seules les ration8 &
base de fourrage8
conserv6s par voie sèche distribuées
b des moutons ont ét6 envisagées.
INTERPRETATION DES RESULTATS DE LA BIBLIOGRAPHIE t
Une étude bibliographique
quantitative (1) a permis
do préciser
comment variaient
les interactions wfoin8/concentr68w
an
fonction des caractkietiques
du r6gime.
Trois types de ration8
ont été distingués :
a)
le5 rations B base
de foins traditionnels
(séch6e au sol en brins longs) de
qualité
moyenne ou bonne (teneur
en matibrea azot6as totale8 supérieure à
6 p 100
de la mati8re sèche) complémentbs avec moins
de 70 p 100 d’aliments
concentrée. Elles sont Les
ptie repr68snf668 dans-les
seaafs et,ont fourni
les donn$ea nkeasaisres au classement dos
facteurs de variation
des inter-
ections dkrits dans la bibliographie, et & 1'Btablisssment d'équatione de
pr,&ision de S et
Ad R t
- le taux de substitution - S - (moyenne 0,4S ; kart
type 0,2)
augmente avec,
par ordre d*importance,
le pourcentage
de concentré ($ C qui explique 15 à 20 $
de la variation do S) (21, la valeur
alimentaire du fourrage caract6risrZs
(1) B partir de 40 articles ou résultats d'expérience,ragroupant
un total de 349
régimes
(2) ces pourcentages correspondent eux valeurs extri3mes de la part
de variation de
S expliqu& par
chacune des variebles des modèles
de régression
donnant S ou
Ad
R en fonction des caract&istiques
ds la ration.
-3-
par sa composition chimique
(10 A
30 p IOO),
son ingestibilité
(10 A
20 p 100) ou
sa digestibilit6 (10 A
15 p 100) et diminue avec la teneur 8n matiares azotées de
l’aliment concentré ou de la ration (4 A
7 p 100). par exemple :
SE
1,03 % C + 3,49 MAF - 1,66 CBF - 2,59 MAR + 0,64
R = 0,665 et sxy CI 0,16
S
P 0,72 46 C - 2,OS CBF + 9,75 MSVIFS + 0,32
R = 0,725 et Sxy I O,lt4,-
S
e. 0,65 % C + 1~6 dM0 (F) + 7,15 MSVIFS - 0,91
R - 0,673 et Sxy P 0,2
où les variables ont la signification suivante t
%C
= pourcentage de concentré dans la ration - compris
entre 0,l et 0,7
CBF P teneur
en cellulose brute
du fourrage -
en kg/kg MS
MAF = teneur en matières azotées
(Nx6,25) du fourrage en
kg/kg MS
MAR P ”
n
n
de la ration
en kg/kg MS
MSVIFS P ingestibilité
du fourrage consommé seul en kg MS/kg pour 0,75
dM0 (F)I digestibilité de la matière organique
du fourrage comprise entre
0,55 et 0,75.
- les
effets associatifs sur la dilgestibilit6
(Ad R) sont génhalement
négatifs
(moyenne 2 - 2,s points de digestibilité, kart
type : 2 points de digestibilité)
et la différents entre las
digestibilitgs mesurés et calcult3e
augmente avec l(1
rcenta
e de ç ncentrb
30 A 40 p
100 de la variation
de A dR) et diminus avec la
“?8neur In mat&es
k
atot es de l'aliment concentrh
(3 A
7 p 100) ; par exemple 2
AdHO ( R ) L: 24,El $ C - 37,4 46 C2 - 6,3
r P 0,63 Sxy = 1,l
,"jdMO
(R) -7,3 % C2 + 6,s MAC - 3,0
r 0 0,564 Sxy t 1,l
oùbdMO(R) est l’effet associatif sur la digestibilité
de la matière organique ds
la ration, et
MAC est la teneur
en matières azot6es
de l'aliment
concemtré.
L’effet de la valeur alimentaire des foins sur
les phénom&nes de digestibilité
associative n’a pas été nettement mis en évidence, cependant pour
un foin
d’origine
donnée (esp&ce, prairie naturelle)
18s effets associatifs tendant A
augmenter avec
l'âge
de la plante ou se teneur
en cellulose brute,
comme 1’ indique 1’ équation de
Demarquilly e t a1.r
. . /
. . . .
! - 1,527 (F. verts)
!
- 1,054 (orge)
!
: + 0 , 2 3 6 (F. deshry)
1
dMO(R)
L- 6,29 + 1 + 0,143 (foins) +
1
- 16,s CBF - Y,8 % C
!
I
+ 0 , 1 4 8 (ensilages)
+ 1,054 (orge + tourCeau1
!
!
b) les rations à base de foins pauvres (teneur en matières azotées inférieure
B 6 p 100 de 1 a matière
sèche) peuvent 8tre
l’objet d'interactions positives.
La
compl6mantation,
m8me par des céréales, entraPne
une élékation du
taux azoté des
rations
qui cesse ainsi
d’dtre limitant à leur utilisation digestive.
On observe
dans ce cas, pour des niveaux de complt5mentetion modér6s,
(moins de 30 p 100 d'aliment
concentré)
des substitutions négatives ( c augmentation des quantités ingérées de
fourrage)
et des effets associatifs positifs sur la digestibilité
(P digestibilité de
le ration supérieurs aux pr6vieions
calculées additivemant). Ces interactions
favo-
rables à l’utilisation digestive--,des
fourrages
sont d’autant plus intenses que le
fourrage est
pauvre, q ue l’aliment concentré est riche
en azote et cessent au-delà
d’un certain taux de concentré (entre
10 et 30 p 100) qui varie en sans inverse de
la qualité du fourrage.
c) les ràtions à base de foins conditionnés (broyés, agglomérés,
conden&s) pour
lesquelles les
interactions sont du marne type qu’avec les foins treditionnels
mais
plua accentuées.
En résumé, les principaux facteurs de variation
des interactions "fourrages
concentrés"
sont le niveau de complémentation, caractérisé par le
pourcentage de
concentré dans la ration, la valeur alimentaire
du fourrage (surtout pour le
taux de
substitution) et à
un degr6 moindre la teneur
en matières azotées totales
de l’aliment
concentr6.
La plupart des aliments utilis6s
dana les essais de la bibliographie
étant
B
base de tourteaux et de cér6ales
riches en amidon, il n’a pas été possible de montrer
l’effet de la nature
du concentr6
glucidique sur l'intensité
des effets associatifs j
ce fut donc l'objet
de l'expérimentation dkrite
ci-dessus.
. . . / . . .
Tableau-( : Descriptions des régimes
No Régime
Composition en pourcentage de la matière sèche
Régimes à bas niveaux d'azote : 120 à 130 g MAT/kg MS
-------------------------------------------------------------------------,
97 % foin ad libitum + '.3 % tourteau de soja "50"
11
+ 30 % maïs + 0,4 % urée
II
+ 30 % pulpe + 0,5 % "
II
-t- 30 % mélasse
Régimes à haut niveau d'azote : 160 à 170 g MAT/kg MS
I
I ------------------------------------------------------------------------~
90 % foin ad libitum + 10 % T. soja
+ 0,5 % urée
HO
Hl
70 % "
II
-t 20 % maïs + 10 % T,L soja + 0,4 % urée
HZ
70% "
If
+ 20 % pulpe + 10 % T. soja + 0,5 % urée
II
H3
+ 20 % mélasse + 10 % T. soja
I
-5-
ETUDE EXPERIMENTALE t COMPARAISON DES INTERACTIONS DIGESTIVES
ENTRE UN FOIN
ET
TROIS CONCENTRES GLUCIDIQUES : MAIS
(AMIDON), PULPE DE BETTERAVE (GLUCIDES PARIETAUX)
FELASSE DE BETTERAVE (GLUCIDES SOLUBLES) - EFFET DU TAUX AZOTE DE LA RATION.
R E G I M E S
Un seul fourrage
constituait l’élèment principal (70 21 95
p 100 de la matière
sèche - cf
tableau 1) de toutes les rations. Il s'agissait
d’un foin haché (3 B 5 cm)
récolté tardivement (15 juillet)
en demi
montagne (900-1000 m). Il provenait d’une
c
ancienne culture de fl6ole ayant &O~U& en prairie naturelle. Les quantiths offertes
à volont8, étaient ajustées d'après
la consommation de la veille pour obtenir
.
10
p 100 de refus
environ.
Les aliments concentrés
étaient composks de maïs-grain
broyé, de pulpe de
betterave deshydratée et broyée, ou de mélasse ; ces concentrés
glucidiques étaient
soit purs (régimes
à bas niveau d’azote) soit associés à du tourteau de soja (régime
B haut niveau d’azote). Csrtains ragimes comportaient
de l'urée
destinée B ajuster
leur5 niveawazatés.
Les
aliments concentr6s Haient
distribués en deux repas (à 8 h
et 21 16
h), les quantittss étaient
Calcul&es d'après la consommation de foins de la
veille afin d'obtenir le taux
de concentr6
choisi pour la ration
(cf tableau 1).
M E S U A E S
L’ingestibilitg, la digestibilité et le bilan azoté ont étt? mesur& pour
chacun
des rkgimes sur
huit moutons castrés
de race
Texel en fin de croissance
(11 a 13 rois
e n d é b u t d ’ e s s a i ; gain
quotidien moyen : 60 grammes par jour)
au cours de huit
périodes de trois
semaines suivant un plan expérimental
en carré
latin.
Chaque pt5riode comprenait
une phase d’adaptation au régime de
deux semaines, et
une semaine de mesures.
Pendant les mesures,
les moutons étaient maintenus dans des
cages à métabolisme permettant le contrble
des quantités de fourrages
distribues et
refuses,
ainsi que la collecte totale des
fécès et des urines.
Le comportement
alimen-
taire
de ces moutons a bté enregistré
suivant la méthode de RUCt&USCH (1963).
D e
plus, tous les régimes
ont été distribués
B deux moutons fistulés du rumen $
on a pu ainsi mesurer
les variations des caractéristiques
physicochimiques du jus de
rumen en
fonction de l’heure de prélèvement et du rtsgime
, a i n s i q u e l e cinktique de
digestion du foin dans le rumen par
la m6thode des sachets de nylon (CHENOST et al.)
. . . / . . .
Tableau 2 : Composition chimique des rations
.
en pourcentage de la matière sèche
No
N Sol
Matière
constituants pariétaux
iégime
glucides'cytoplas Mat
en %
organi-
l 'az* N total
que
CB
NDF
ADF
Lign.Cor. Gl.sol. Amidon
totales
Bel
93,4
31,9
63,l
35,7
530
8,8
-
12,5
31,6
Bl
94,9
23,8
48,7
26,7
338
f-536
1936
Il,9
35,3
B2
93,2
29,2
5998
3336
434
6,9
-
11,8
36,l
B3
92 ,o
23,4
46,2
25,9
356
21,0
-
12,9
50,5
Ho
93,4
30,5
60,4
33,4
438
9 , 0
-
16,0
38,5
HI
94,4
24,l
49,3
27,l
399
756
1336
16,0
37,l
H2
93,2
2798
56,l
3196
4,2
7,9
-
16,l
37,5
H3
92,4
23,9
46,6
26,l
397
17,l
-
17,l
41,2
A N A L Y S E S
Sur
des Echantillons représentatifs du foin et des aliments concentrk offerts,
du foin refusé et des fécès (l), les dosages suivants ont été faits :
- matibres minérales
- cellulose brute
par la méthode de WEENDE
- matiares azotées totales par
la méthode de KJELDAHL
. et pour
les aliments seulement :
- constituants pariétaux par le methode de GOERING et
VAN SOEST (1970)
et son adaptation aux aliments concentrés (ROBERTSON et VAN SOEST, 1977)
- sur l’extrait acqueux obtenu par
la méthode de JARRIGE (1961) t glucides
solubles et matières azotées solubles.
. enfin pour les aliments concentrds B base de mals :
- amidon.
Les urines ont été pesEes chaque jour et leur
teneur en azote a ensuite étB
déterminée sur
les échantillons individuels (m6lange,:ds plusieurs jours) collectés
1
a chaque période.
Le PH des jus de rumen a été déterminé immhdiatement aprbs le prél&vement.
Leurs
teneurs en NH3 et en acides gras volatils ont été mesuréas ult6rieurement sur
des échantillons conservés
au froid. Les sachets de nylon étaient congelbs a leur
sortie
du rumen puis lavés et soumis à une attaque par la pepsine en milieu
acide
Idanfiqpte B cslla de la méthode de digestibilité in vitro
de TILLEY et
TERRY (1963),
puis les sachets Btaient de nouveau lavés, séch6s et pes6s.
RESULTIXTS E T D I S C U S S I O N
Q, Comoosition
chimique des alimenta et
des rations
La composition chimique
du foin ingéré différe
légèrement de celle du foin
offert en raison de la plus grande proportion
de tiges dans
les refus :
I
1
1
En g/kg de matière sèche
!
I
1
!
! Matières azotées totale4
cellulose brute
1
I
!
1
!
! F o i n o f f e r t
!
103
!
333
I
!
1
; F o i n refus6 ( 1 0 $) ;
73
360
t
!
I
Foin insér6
!
109
1
331
1
(1) La teneur en matikes arot6es des f6ch a 6té détsrmin6s
pour chaque enimal, B
chaque p6riode
afin de permettre le calcul
des bilans azotz§s. Pour
les autres
dosages, les échantillons
ont ét6 regroupés et on a procéd6 B
une enelyse par régim
Tableau 3 - Valeur alimentaire des rations et intensité des interactions "foin - aliment concentré" :
- quantité de matière sèche volontairement ingérée (MSVI) et taux de substitution (S)
- digestibilité de la matière organique (dM0) et effet associatif sur la digest. (A~MoR)
- quantité de matière organique digestible ingérée (MODI)
- bilan azoté,
T MSVI en g/kg P0,75
dM0 "mesurée"
Bilan
azoté
Effet
associa-
MODI
N excrété
No
Concen-
Ration
Foin
Foin
S
:
tif
g/kg PO,7
Régime
tré
totale
Ration
seul
N ingéré
N retenu
AdMO (R)
(1)
en g/an/j
/,é,ès
en p.100 de N ingéré
48,4
199
50,3 ? 5,3($)
64,6 + 1,9 a
63,6
0,o 3
30,4
18,6 zk 2,7 a
17,5 t 4,0 bc
34,5 47,9
Bo
Bl
40,4
17,3
57,7 * 4,0 aE
0,52
67,3 t: 0,7 b
57,0
- 4,5 f
36,9
20,l 2 l,o ab 18,5 5 2,1bCd
40,2 41,3
B2
41,3
17,7
59,0 * 7,4 at:
0,45
65,6 f 1,5 e
58,6
- 3,7 ef
36,0
20,7 -r 2,7 ab 17,2 2 3,5 bc
40,O 42,8
B3
39,5
16,8
56,3 -r 7,7 a
0,60
68,8 k 1,3 c
60,6
- 2,l cd
35,6
21,l tr 3,4 b
12,4 t 4,4 a
35,3 52,2
Ë(2)
40,4
17,3
57,6
0,52
67,2
58,7
- 3,4
36,2
20,6
52,l 2 6,4 '
Ho
47,0
531
0,44
64,9 f 1,4 a
62,2
- 1,3 la
31,6
24,3 4 2,9 '
14,3 k 5,l ab
28,l 57,5
HI
41,9
17,6
59,5 +- 5,4 b
0,41
68,5 k 1,3 bc
59,2
- 3,2 de
28,3 +- 3,7 d
38,5
22,8 dz 5,9 d
29,0 48,2
H2
42,7
18,O
60,7 2 4,7 b
0,36
67,2 t: 1,3 b
59,8
- 2,7Cde
38,0
29,0 + 2,5 d
21,2 t 5,l d
28,3 50,4
H3
41,7
17,3
59,0 5 6,7 b
0,43
69,3 11 1,3 '
61,2
- 1,7 bc
37,8
30,2 + 5,0 d
20,6 5 5,4Cd
26,3 53,2
H(2)
42,l
17,6
59,7
0,40
68,3
60,0
- 2,5
38,l
29,l
(1) La digestibilité de la matière organique du foin est calculée par différence à partir de la dM0
-
(ration) "mesurée"
et de la dM0 de l'aliment concentré extrait
des tables.
(2) Ë et K sont les valeurs moyennes pour les régimes B1, BP, B3 d'une part et HI, HP, H3 d'autre part.
(3) Dans une colonne, les valeurs suivies de la même lettre ne sont pas significativement différentes entre elles
(P <0,05).
Le composition chimique des régimes est calculbe (tableau
2) a partir de celles
du foin ingbré et des aliments concentrés. Chaque ration est caractérisée par son niveau
azot6 (haut
ou bas) et sa
composition en glucides.
On remarque que les r6gimes Bl, B2, B3
se distinguent des régimes
Hi, H2, H3 non seulement par leurs taux azoté, mais aussi par
les teneurs en glucides
les caractérisant ; il sera
donc difficile
dans l'interpr&ation
des résultats de distinguer les
effets respectifs de ces deux prarem8tres.
0 DIGESTIBILITE DES RATIONS
ET DIGESTIBN
DANS LE RUMEN
*
Les effet3 négatifs dea concentrks
glucidiques sur la digestibilits de la matiare
organique sont significatifs
pour tous les régimes
; ils peuvent &tre class8s
par ordre
t
dkroisaant de leur
intensité I maxa, pulpe,
m6lasse. Ces effet5 associatifs diminuent
significativement lorsque le
taux azot.6 de la ration
augmente (ou quand sa taneur en
glucides diminue.. . ) conformament aux rdsultata de la bibliographie.
L’effet associatif sur la digestibilits de la cellulose brute
est également signifi-
catif (48 6 points
de digestibilit6) mai;s l’absence de différences entre les sources de
glucides est surprenante :
on considére
en effet que l’essentiel des interactions s’expli-
que par
une diminution
de l'activité cellulolytique. Cela pourrait signifier
que les
différences entred
dMO(R)
estimf5es pour
les régime3 complément&4 sont liées
non pas à
des effet3 associatifs différents
mais B une estimation imprkcise
de la digestibilité des
aliment3 concentrés.
Cependant, l'étude
de la cinhtique de digestion et des condition3 physicochimiques
dans le rumen permet d'expliquer, en partie,
ces différences z
a) Comparaison de la
pulpe de betterave et
du maïs
- la vitesse de digestion dans le rumen, exprimse
en pourcenta$e de matière
sèche
disparue
des sachets apr&s 12, 24, 48 et 72 heures (figure
1) (1) a été comparée
pour
chaque rhgime
compl6menté B celle mesurée lorsque le
foin Btait distribué
seul;
les rt5sultats observés
avec le maïs et la pulpe sont bn accord svec les
effets associatifs
calculés pour la digestibilit6
“in virSn de la
matike organique
la diminution de la digestibilitd
du foin est
plus importante avec le
maïs, qu’avec
la pulpe en particulier B 48 heures t
(1) Les écarts a l'intérieur
des séries
de 3
sachets et entre les moutons d'une mdme
paire
étant importants, les r.&ultats
ont du être regroupés par concentré glucidique
pour mettre
en évidence les principales
tendances.
FiJUre:
Influence du régime ~LIT la cinitique
3~. digestion du foin dans le rumen
(B de la matière sèche du foin
disparue des sachets après 12, 24,
49,
72 heures de séjour dans le
r~.me ri ;
-?
,/
Temps de séjour dans le yuvep (ep heures)
Figure 1 : Influence du régime sur le pH
du jus de rumen.
: , ,
Lrf
c I’
‘. I
c,.
C,L
<
:
I
*
I
f
8
--._c
Temps éCOUl é
(en havres) depuis la distribution 4~ repas
\\
---
!
f Temps de s6jour en heures
l
12 ’ 24 * 48 ’ 72 ’t
t
t dMS (Bl,til) - dMS (Bo,Ho)
'0 1,6 '0 2,7 '- 6,R
;- 3,2 f
!
t dMS (B2,H2) - dMS (Bo,Ho)
L 0,a L 2,s
L 1,5 ;- 0,4 ;
t
- La diminution
du PH après la repas (figure
2) défavorable B l'activit.6 cellulolytiqu
est également plu8 rapide
et plu8 intense avec 18 mais qu’avec la pulpe. Ls PH
moysn au cours
de la journ6e est d'ailleurs plus BlevB avec la pulpe (regime B2 et
H2) qu’avec le foin seul ou compl6manté avec
du tourteau.
.
- La composition du mélange
d’qcides gras
volatil8 du jus de rumen
donne également
une indication sur l'orientation des fermentations at 8ur l'intensit6
de l'activité
cellulolytiqus t les regimes contenant
de la pulpe favorisent la production
d’acide
acétique (C2) et 8VeC
ceux COntIWIant
du m8i8,
la
concentration en AGV totaux et les
proportion8 d'acide
propionique (G3) et butyrique (cd)
sont plus élev&ea.
b) Cas de le mklasse
Avec la mBlasse, les résultets
sont plus diffiCik8 3 interpreter car,
mis B part le
PH quichutebrutalsment
aprèe le repas (tout en ayant une valeur
moyenne au cours de la
journée supkisure 8 celle calculf5e pour le mais), le8 réponses des
mouton8 à un m8ms
traitement
sont parfois contradictoires t soit la digestion
dans 1s rumen est plus rapide
qu’avec tous les
autres régimes
et la production d’ecides gras
volatils (caract irisée
par
une proportion importante d'acides propionique et butyrique) est plus '!lev8s soit
on
observe rigOUreUsement &‘inVOrSe~ Il
n’est pas impossible que ce8 deux types de
réponse correspondent
B des faci& microbiens diff'ksnts comme cela est parfois obaerv&
avec
des régimss riche8
en concentres ne permettant
pas uns grande stabilit6
de8
condition8 physicochimique8 du jus de rumsn (GRUBB et DEHORITY,
1975 ; BARRY et aJ.
1977).
c) Effet du niveau azoté
.a
Avec les rhgimss
& haut
niveau d'azote
le PH moyen est un peu plus faible (0,l unité)
et la concentration en acides gras volatils,
en acide propionique
sn particulier, est
un
.
peu 8up6rieurQà celle mesurée avec les
régimes 3’ bas niveau d'azote.
Conesrnant la vitesse de digestion dan8 le rumen, la
seule diff6rsncetist
.
un 'kart
de deux point8 de digestibilith, apr&e 72 heure8, entre les
niveaux azotés haut
st
bas avec le ma18 et avec la pulpe (Figure
1).
. . . / . . .
AGV T o t a u x en RI U/L
13c
120
110
x
100
90
80
80
60
60
0
1
2
3
4
6
8
Tmmps 6coulC ( en heures ) depuis la distribution du repas*
-
Llpur l 4-
Influoncm du r6giaa l
ur la compoeithn du q
llenge d'acide grer volatila
PlOO 'Acide acétiqum ( C 2 1
PlW Acide l
chtique ( C 2 )
70
*
60
,o k$ T é m o i n
' 0 Ho fhoin *QS
T.de’Sajrr
A
B, 30% fbti
/
A HI 2%
mars + 10% Soja
0 Il2 30% Pulpa
\\ -EJ+
œ H2 20% wlps + "
"
SC
1
I
1
I
0
1
2
3
4
6
8
3
PlOO hclds propi&&Ie
( c
3
1
PlOO A c i d e p r o p i o n i q u e f C 3
2
l!
d
1
8 2
I
4 I
I
I
,
I
I
r
I
3
6
B
0
1
2
3
4
6
8
PI00
kids b u t y r i q u e (C 4 )
P 100
Acide butyriqua ( C 4 )
If
.
0
123
A
6
8
0 12 34
6
B
F i g u r e 4 :
Lnf1ueric.c~ d u r-eq~ III(’ :;ur Ld concentratiott e n a z o t e
---.
arnrtton idcal
(N-Ni1 , PII tng/ 100 tnl) du -jus de rumen.
,
l
n i
Seule l~ammctniog&n&ae
(figure 4) est
l’objet de diff6rencaa importantes entra las
deux typea de régimes I les
concentrationa en NH3
très variables
au cours de la
journee,
minimales avant les repas de concentr6, maximales
une heure eprès, sont très supérieures
pour las régimes
a haut niveau d’azote. 11 n’est pas possible
de comparer les effets des
concentras glucidiquas sur la concentration an ammoniac
du jus
de rumen car certains
régimes
contiennent de lïurBe.
Tableau 4 : PARANETRE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET MERYCIQUE
Dur6e unitai-
Temps B~oul15
Ne
,
,Nombre Duras
(Minutea/jour)
ré de maati-
entre
le repas
rspaa -*
‘1 cation e n
de concentra et
‘agime
Ijour
IngeG
Ruai-
Masti-
mn/g de foin/ la
lbre phase
tkm.fe& natioFation
kg p ‘~7~
de rumination
B O
6,l
245
619
864
17,9
166
Bî
5.7
209
635
845
20,9
150
B 2
6.2
223
636
859
20,8
174
B3
Y.4
247
563
810
20,4
209
B
6,4
226
611
838
20,7
177
H O
61
265
616
881
18.7
173
Hl
4.9
217
658
876
20,9
158
H2
5 . 7
223
610
834
19.4
182
H3
6.1
231
592
823
19,7
208
H
St6
223
620
844
20,o
182
.
a
D’autres facteurs
que la digestion
dans le ruman agissent sur la digestibilité et
peuvent se compenser
entre eux, en particulier
ceux li6s au transit et B la digestion
dans
les intestins, que nous n’avons pas étudias, ou au comportement alimentaire et mérycique
(tableau
4) t par exemple, avec les r6gimea malassas les
repas sont
plus nombreux
et plus
a
longs, et la dur6e totale
de rumination est plus brave
qu’avec lea autres régimes ; inver-
aement le maïs semble plus stimuler le rumination, qui
commence 20 à 50 minutes
plus tbt
\\
(après le premier grand repas)
qu’avec les autres régimes,
ca qui pourrait compenser en
partie ses effets nhgatifs sur la digestion
microbienne comme l’ont déje remarqué
.
DULPHY et a1 (1979). Toutefois les duraes unitaires
de mastication (an minutee/gramma de
0,75
foin/kg p
/Saur) qui caractérisent plus nettement les alimenta sont tras proches pour
toua les ragimea.
. . . / . . .
Il liuwtitbde matière sèche volontairement ins6r6eq (tableau 3)
La complémentation du. foin avac 30 p 100 d
‘aliment concentr6 a entrafn6 une augmen-
tation moyenne des quantiMe ingér6es de
13 p
100.
Les quantiUs de matiare
sèche volontairement ingérées
ne sont pas significativement
difftkentea
entre las régimes,
sauf avec la ration comportant 30 p 100 de mélasse (El)
B laquelle les
moutons sa sont mal adaptés.
Bien
que le
mode de calcul des taux de substitution ne permette pas de
las comparer
statistiquement, les régimes peuvent Btra classés draprèa ce critère.
Le taux de substitution Var-c, en fonction
de la source de glucides. La mélasse a
des
*
effets d'encombrement
plus importants
que le mais ; cette différence apparait également
dans les résultats de HADJIPANA YIOTOU (1975) qui a comparé de la mklassa à de l'orge,
maie ne peut Btre expliqués par les effets associatifs sur la digestibilit6 puisqu'ils
sont plus faibles avec la mélasse. La mélasse et les produits terminaux de sa digestion
agissent .sans douta différemment
du maïs sur les mécanismes physiologiques régulateurs
de
1 'appatit.
La pulpe semble avoir un effet d'encombrement
plus faible
que le maïs, ce qui peut
Btre expliqué par
une vitesse de digestion dans la rumen beaucoup plus rapide (5,3 points
de digestibilité après 48 heures ; 2.9 points aprbs
72 heures). Cependant dans un autre
essai otr la concentré (3/4 concentré glucidique - 1/4 tourteau de soja) représentait
40
p 100 de la ration, c'est l'inverse
qui a Bté observ6, en conformité avec les r6aultats
de le bibliographie concernant les comparaisons c&Salsa-pulpes
(CASTLE 1971 ; Mac CULLOUGI
1969 ; MULLER et al, 1979 ; FAURE, 1980).
Le taux de substitution diminue
quand la teneur en azote de la ration ou
du concentré
augmente. Ce résultat,
en accord avec les conclusions de l'étude bibliographique, est a
rapprocher de llallongement de la durée moyenne des repas (niveau azoté bas t 35 minutas ;
niveau azot6 haut t 43 minutes) qui est lié B l’état. de Réplétion du rumen donc aux
*
vitesses de digestion et de transit.
c
En conclusion, l’effet dlancombrement
de la mélasse est supérieurs à
ceux du maïs et dc
la pulpe ; habituellemegt la taux
de substitution est plus 6lev6 avac la pulpe qu'avec
x
le maïs, mais ca classement peut s'inverser lorsqu'on fait varier
le niveau de compl6men-
tation et
le taux arot des rations.
. . . / . . .
[i Matiike
orqenique diqsstible volontairement
inqtkée
Les effets associatifs sur la digestibilit6 et l'ingestibilité
des rations
peuvent
dtre examinés
globalement au niveau de la quantité
de matibre organique digestible
ingkcée (MODI). Les différences entre concentres
glucidiques se
compensent alors entra
elles (par ordre dkroissant
des interactions
négativea - sur les digestibilitEs x maïs,
pulpe, mélasse - sur
les quratit6e ingérées t mélasse,
maïs, pulpe ou mklasae, pulpe, maï:
et celles qui subsistent sont pour
une grande part li6es 3 la composition chimique des
aliments, vraiseemblablement B leur teneur
en matières mingrales en particulier pour la
mélasse. Dans la pratique
on peut donc admettre
que les r6gimee
associant le foin aux
trois
typea de concentrés glucidiques apportent sensiblement la m8ms quantit6 d’énergie
digestible.
D Utilisation de l’azote
bs effets associatifs eur la digestibilitd des matières azot6es
sont identiques B
ceux affectant la digestibilité de la melX8re
organique , par contre
l’étude des bilans
azotés conduit B des conclusions différentes :
- la compl6mentation Bnorgétique des régimes
è bas niveau d’azote (comparaieon des
régimes Bl,BZ,B3 au r6gime
témoin BO) n'entraîne
pas une amélioration de la réten-
tion de l'azote
comme cela est dkrit dans la bibliographie (Du PLESSIS et al, 1969
GRENET et al, 1977). Ce resultat
inhabituel peut Btre attribu6 a la
prasence de
tourteau de soja,
riche en azote protéique, dans le régime
témoin et B celle
d’azote non protéique (urée ou azote
soluble de la m6lasse)
dans les régimes
complémentés.
Par contre,
pour les régimes è haut niveau
d’azote, dont la complé-
mentation azotée est de tirne nature, la rétention de l'azote est
plus élev6e et
l'excrétion
urinaire plus faible
lorsque les animaux reçoivent
un concentré gluci-
dique.
- les
effets du maïs et de la pulpe
sont très proches aussi bien pour l'azote retenu
que celui excrété
dans les
fécès et les urines. Hais avec la mélasse, la rétention
de l'azote est plus faible malgré
une meilleure
digestibilit6 des matières azotées
en effet l’action diurétique de
cet aliment entrafne
une importante excrétion
d’azote urinaire.
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