SYSTEMESD'ALIMENTATIONPOURLA ...
SYSTEMESD'ALIMENTATIONPOURLA
PRODUCTIONINTENSIVEDEVIANDEAU
SENEGAL
ESSAIS DE PREVI~t,GARtSATt<~N DE: RATIONS t>‘t:IClROt:<‘ttk~
CONVEN’I’ION ISKA - (‘KI)I 31’ 90 0200
PRU’MIICRlX PHASlC ‘I’KOISIk:~1~: RAPPOK’I’
Pil t
Safiétou Tour&Fall*, Etha$j*I’raoré*, MaïF;Aynii C’issk*. Antoine Korki**. Haye
Mohammed Sèye
, Abdou Fall
, Abdou Khaty Diop****
* I!$RA l,NERV BP 2057 Dakar SbnigiII
** ISRA Sti~tion tic Silngillc;lm Sbnkgitl

*** DlREI, fjrn,iw DEp;IrtcmcntiIl
tl~ I’kIC\\iICC tic B;IIIII)C! SkIICEiII
**** DIREI, Srrviw REgion;tl tir I’klC\\‘iIgc tk Saint-louis %nc$ll
Réf No 30 Res. Alim.
Déçem ht-e. t 99-t

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
LABORATOIRE NATIONAL D’ELEVAGE ET DE
RECHERCHES VETERINAIRES BP 2057 DAKAR HANN
SYSTEMES D’ALIMENTATION POUR LA
PRODUCTION INTENSIVE DE VIANDE AU
SENEGAL
ESSAIS DE PREVULGARISATION DE RATIONS D’EMBOUCHE
CONVENTION ISRA - <:RD1 3P 90 0200
PREMIERE PHASE TROISIEME RAPPORT
Par
Safiétou Touré-Fall*, ElhacjjTraoréxt Maï*Tmyna Cissé*, Antoine Koréa**, Baye
Mohammed Sèye
, Abdou Fall
, Abdou Khaly Diop* * **
;)SRA LNERV BP 2057 Dakar Sénégal
ISRA Station de Sangalcam Sénégal
*** DIREL Service Départemental de l’élevage de Bamhej Sénégal
**** DIREL Service Régional de l’élevage de Saint-louis Sénégal

Réf No30 Res. Alim.
Février, 1995

1
Le projet “Systèmes d’alimentation pour la production intensive de viande au
Sénégal” a démarré ses travaux en juin 199 1 et avait pour sites d’intervention le nord du bassin
arachidier, la vallée du Fleuve Sénégal et la zone des Niayes. Pour contribuer à résorber le
déficit en viande au Sénégal ou réduire les importations, les objectifs visés étaient
* la réactualisation des informauons concernant la filière production intensive de viande
par la réalisation d’enquêtes exploratoires,
* le test en station de rations applicables dans les zones d’emprise du projet,
* la diffusion des rations testées en milieu réel et la mise en oeuvre d’un programme de
formation et d’information en direction des éleveurs des zones cibles. .
Les principaux résultats obtenus lors des enquêtes exploratoires et des tests en station
ont été décrits dans le deuxième rapport (FALL et al., 1993).
Le présent rapport rend compte des essais menés en milieu réel et du programme de
for-mation et d’information conduit dans les zones cibles en 1993 et 1994 11 fait eyalement le
point sur l’état de préparation du séminaire sur « la production intensive de viande en Afrique
Sub-Saharienne D qui se tiendra à Saly du 13 au 17 Mars 1995.
1. PRODUCTION INTENSIVE DE VIANDE: ESSAIS EN
MILIEU REEL
Conformément au protocole initialement retenu, les trois rations alimentaires
testées en station (tableau 1; FALL et al., 1993)) ont été introduites en milieu réel dans la
zone des Niayes, le Nord du bassin arachidier et la vallée du Fleuve Séné;al
En 1994, le rationnement des bovins a subi une modification face au renchérissement
des touts des intrants sur les marchés Ainsi, à la demande des éleveurs, l’utilisation du mais et
de la graine de coton a été supprimée dans la zone des Niayes de même que la mélasse,
considérée comme inaccessible dans la zone de Bambey Pour tenir compte de ces
modifications, quatre nouvelles rations ont été introduites chez les éleveurs

2
Tableau 1: Composition et valeur nutritive théorique des
rations.
__--_---------------------------------------------------------
COMPOSITION
RATIONS
%
-------------------------------
Ration 1
Ration 2
Ration 3
Paille de riz
56
Son de riz
18
Tourteau d'arachide
13
5
Coque d'arachide
18
Graine de coton
25
Tige de mil hachée
58
Mélasse
20
11.5
Son de Mil
17.5
Maïs Ijroyé
9.5
Sénal
20
CMV**
2.5
VALEUR THEORIQUE
UF / KgMS
0.64
0.8
0.60
M A D
g/WMS
72
90
67
Calcium
II
5
5
4.5
Phosphore
II
3
3
3
i*Sénal:
son fin de blé mélassé à 10%
CMV: Complément Minéral Vitaminé

3
Logement des animaux d’embouche : Utilisation des matériaux locaux
Abris dans l’arrière-cour des maisons à Bambey
Construction de feed-lots avec le bois de Leucaena leucocephala.
Zone des Niayes : Sébikotane

4
1 1. DEROULEMENT DES ESSAIS:
La procédure de mise en place des ateliers d’embouche fait l’objet d’un contrat
de partenariat entre I’ISRA et les éleveurs selon les termes décrits en annexe 1
De manière générale, les essais se sont déroulés normalement (tableaux 3 à 7)
12. METHODES
Le logement des animaux:
Les essais ont été menés dans les exploitations des éleveurs des zones cibles
Ces exploitations sont de type traditionnel logées dans les cours des maisons, à
l’ombre des arbres. Dans les zones rurales, les enclos sont construits avec des matériaux locaux
à base de bois de village ou lianes tissées ou en dur, particulièrement en zone périurbaine.
Les animaux et leur alimentation:
Les taurillons mâles entiers de race Gobra âges en moyenne de 2 ans ont été
achetés au marché de Dahra. Dans la zone des Niayes, un éleveur a demandé l’introduction de
taureaux âgés de 5 ans dans le troupeau destiné à l’engraissement. Les animaux sont maintenus
en stabulation entravée. La taille des lots variait de 9 à 18 têtes par exploitation
Les animaux ont subi des traitements préliminaires avant le démarrage des
essais. Il s’agissait de vaccinations contre la peste bovine, la péripneumonie contagieuse bovine
et la pasteurellose bovine; le déparasitage interne et externe a été fait par injection
d’ivermectine (IVOMEC MSD).
Dans la vallée du Fleuve Sénégal, les animaux étaient alimentés avec des rations
à base de paille de riz mélassée, de son de riz et de tourteau d’arachide Dans la zone de
Bambey, le régime des bovins comportait des tiges de mil hachées. de la mélasse, du son de mil
et du tourteau d’arachide. Dans la zone des Niayes, l’aliment composé était à base de coque
d’arachide, de mélasse, de tourteau d’arachide, de graine de coton et de mais. Des rations à
base de Ixltcaena Iwcocephulu ont été appliquées dans les exploitations ou ce ligneux était
présent sous forme de haie vive ou de brise vent Pour chaque essai, la composition des
régimes est décrite aux tableaux 3 à 7.
L’eau d’abreuvement et les rations alimentaires étaient offertes en deux repas, le
matin et en début d’après midi. Une distribution à volonte des aliments était recommandée
Cette recommandation n’était par suivie par tous les éleveurs surtout pour les rations
composées, consommatrices de concentrés à coûts très éleles, pour lesquelles les quantités
offertes étaient rationnées.


c
6
Tableau 2: Composition chimique des aliments
Composition chimique
Aliment
N
MM MAT
IC
Ca
P
_---_-me
g/kW
---_--w-----w
Paille de riz
I
7
234.8
44.4
119
9.71
1.23
Paille de riz mélassée 1
204.0
40.0
105
7.75
1.07
Tige de mil
2
142.5
83.0
77
8.31
1.30
Tige de mil mélassée
2
120.5
44.5
54
6.08
1.25
Concentré 1 (St louis)
2
124.0 255.0
49
6.85 11.21
Concentré 2 (Bambey)l
2
106.0 324.0
38
6.82
4.01
Aliment composé (Niayes)l
129.0 120.0
63
5.43
3.84
Son de mil
2
80.5 156.0
46.5
1.19
5.45
Son de riz
2
117.3 126.6
43.0
1.04 14.71
Sénal
3
60.5 520.0
8.5
5.75
1.38
Tourteau d'arachide
4
63.0 516.0
11.3
6.01
1.33
MM: Matière minérale
MAT: Matière azotée totale
IC: Insoluble Chlorhydrique
Ca: Calcium
P: Phosphore

Stockage de tiges de mil bâchées dans les ateliers d’embouche bovine.
Zone de Bambey : Keur SECK

8
Les mesures:
Les consommations quotidiennes des animaux étaient mesurées une fois par semaine
par pesée du distribué et des refus le lendemain.
L’évolution pondérale des lots était suivie par une triple pesée de démarrage, une
double pesée au milieu de l’essai et une triple pesée finale.
Des mesures barymétriques ont été efIectuées dans les troupeaux de la zone de Bambey
en 1994 par mesure du périmètre thoracique lors des pesées.
La durée moyenne des essais était de f 00 jours dont 15 jours d’adaptation
Les exploitations étaient visitées une fois par semaine. La périodicité était plus courte
en cas de besoin, en présence de problèmes pathologiques notamment.
Les analyses chimiques:
Un échantillon moyen des aliments était prélevé pour analyse en laboratoire. Les
dosages ont porté sur les matières minérales, les matières azotées totales (MAT). l’insoluble
chlorhydrique, le calcium et le phosphore (AOAC, 1985).
Pour cerner les variations phénologiques de la composition chimique des feuilles de
I,rucuer~a /~ztcocephu/~r,
les MAT, les composants pariétaux (GOERING et VAN SOEST,
1979) la mimosine et les tanins condensés (SCALBERT et al., 1987) seront été dosés sur des
échantillons récoltés tous les quinze jours pendant toute l’année.
La digestibilité in vivo des nouvelles rations a été étudiées par la méthode appliquée au
LNERV (ABT, 1990)
1 3. RESULTATS ET DISCUSSIONS:
Les résultats disponibles concernent la composition chimique des aliments, l’ingestion
des rations, les performances technico-économiques des ateliers d’embouche en milieu réel et la
production de fumier
a) Composition chimique des aliments:
La composition chimique des intrants alimentaires et des concentrés est décrite au
tableau 2 Comparé aux stocks des années précédentes, des variations ont été observées.
Les tiges de mil ont été caractérisées par des teneurs en MAT (8% en moyenne)
supérieures aux valeurs courantes (<5%). Ce surplus d’azote est imputable à une récolte assez
précoce et à une bonne conservation des feuilles qui contribuent à augmenter la teneur en azote
de la paille de mil La paille de riz par contre, a eu une composition chimique assez stable et

9
comparable aux données de la littérature (FALL et al., 1989). Toutes les pailles de céréales ont
été fortement contaminées par le sable; les teneurs en insoluble chlorhydrique ont atteint une
moyenne de 11%.
Le tourteau a eu une composition chimique stable.
Les sons ont été de meilleure qualité en 1993 comparés aux stocks de 1992. En effet,
les MAT étaient de 5.1 et 13.9% en 1992 contre 12.7 et 15.6 en 1993 respectivement pour le
son de riz et le son de mil. De même, la teneur en insoluble chlorhydrique témoin de la
contamination des concentrés par la poussière a été plus faible en 1992: 4.5% contre 11.4% en
moyenne en 1993. Ces résultats explique la meilleure qualité des concentrés en 1993.
b) Consommation des rations: tableaux 3 à 7
Les quantités consommées étaient en moyenne de 108, 110, 116 et 90 g/kg P0.75 chez
les bovins respectivement pour les rations à base de paille de riz, tige de mil, coque d’arachide
mélassée et feuilles de Leucaena leucocephala. Pour les rations à base de pailles de céréales
ces valeurs ont été comparables à celles mesurées en station (108 à 110 contre 94 à 101 g/kg
PO.75) alors qu’elles sont inférieures en ce qui concerne les rations composées à base de coque
d’arachide mélassée (116 contre 148 g/kg P”.75). Cela s’explique par la pratique d’une
alimentation rationnée à Bambylor par exemple quand les coûts des intrants devenaient trop
élevés. A Sébikotane, Niacourab et Niaga les consommations ont été proches de celles
enregistrées à Sangalcam en milieu contrôlé.
Ces résultats confirment la forte ingestibilité des rations composées à base de coque
d’arachide mélassée comparativement à celles à base de pailles de céréales.
Chez les ovins, la consommation de rations à base de L. leucocephala a atteint une
moyenne de 89.5 g MS/kg P”.75.
La consommation de rations à base de Leucaena a connu des variations au cours du
cycle. Au début de l’essai ce ligneux n’était pas bien consommé. Cette faible consommation
était à l’origine des pertes de poids et des mortalités observées dès le début de l’essai.
L’ingestibilité des rations s’est améliorée au cours de l’essai.
L’ingestion volontaire des rations à base de Leucaena est comparable à celle des rations
à base de pailles de céréales. Une influence négative du taux de Leucaena sur l’ingestion des
rations a été observée (figure 1 et 2).
c) Problèmes pathologiques:
Le stress de la marche a été une cause majeure de mortalité et de retard de croissance
au démarrage des essais. En 1994, deux taurillons sont morts sur la route Dahra-Bambey et
Dahra - Ross-Béthio.

10
Tableau 3: Vallée du Fleuve Sénégal. Rations à base de paille
de riz mélassée. Consommation des rations et
évolution pondérale des lots
ESSAI 1
__________----_-----------------------------------------------
LOT
1
II
SITE
Saint-Louis
Saint-Louis
ESPECE
bovine
bovine
DUREE ESSAI (jours)
130
110
RATION %MB*:
Paille de riz
58.3
58.3
Mélasse
11.6
11.6
Son de riz
17.5
17.5
Tourteau
11.6
11.6
C M V
0.5
0.5
Sel
0.5
0.5
CONSOMMATION:
kg MS*/lOOk
P V
3.2
3.6
g MS/Kg P'*"
101.3
113.9
GMQ g PV"" /jour
694
825
TAUX DE BENEFICE %
44.1
60.8
___----___----------------------------------------------------
* MB: matière brute; MS: matière sèche
** PV: Poids vif
ESSAI II
___--_____----------------------------------------------------
LOT
1
II
SITE
Polo1
Polo2
ESPECES
Bovine
Bovine
DUREE ESSAI
RATION
Paille de riz
58.3
58.3
Mélasse
11.6
11.6
Son de riz
17.5
17.5
Tourteau
11.6
11.6
CMV
0.5
0.5
Sel
0.5
0.5
CONSOMMATION
N D
N D
GMQ g PV / jour
632
645
TAUX DE BENEFICE
43.0
49.9
____-----_----____--------------------------------------------

11
Tableau 4: Zone de Bambey. Rations à base de tiges de mil
mélassées.Consommation et évolution pondérale des
lots
ESSAI 1
_ _ _ ________----_-----------------------------------------
LOT
1
II
SITE
Keur Seck
NDerep NDiogone
ESPECE
Bovine
Bovine
DUREE ESSAI (jours)
90
92
RATION ~100
Tige de mil hachée
58
58
Mélasse
11.5
11.5
Son de mil
17.5
17.5
Tourteau d'arachide
11.5
11.5
BML*
LS""
LS
CONSOMMATION
2.8
2.9
87.8
90.9
GMQ g PV / jour
681
672
TAUX DE BENEFICE
39.6
28.9
______--------------------------------------------------------
*BML: Bloc minéral à lécher;
""LS:
Libre service
ESSAI II
___________________-------------------------------------------
LOT
1
II
III
SITE
Keur Seck
Keur Ibra Diop
M'Baary G. Tan
ESPECE
Bovine
Bovine
Bovine
DUREE D'ESSAI
90
90
90
RATION
Tige de mil
55.2
55.2
55.2
Son de mil
27.7
27.7
27.7
Tourteau
16.6
16.6
16.6
Sel
0.5
0.5
0.5
BML
LS
LS
LS
CONSOMMATION
kg MS/lOOk PV
3.6
3.9
4.2
g MS/kgP"*75
112.8
123.4
132.9
GMQ g PV / jour
1073
456
904
TAUX DE BENEFICE %
29.5
16.2
50.5
_-_--_--------------__________y_________----------------------

,
12
Tableau 5: Zone des Niayes. Rations à base de coque d'arachide
m é l a s s é e
_________________---____________________----------------------
LOT
1
II
III
I V
SITE
Bambylor
Sebikotane
Niacoulrab
Niaga
ESPECE
Bovine
Bovine
Bovine
Bovine
DUREE D'ESSAI
70
90
117
117
117
53
LOT***
Ll
L2
La Lb
Lc
RATION
Coque
1 8
18
20.5
30 30
30
25
Mélasse
20
20
20
25 25
25
28
G. coton
25
25
25
Tourteau
5
5
5
16 16
16
17
Maïs
9.5
9.5
9.5
Senal
20
20
20
27 27
27
30
C M V
2.5
2.5
2
2
2
3
BML
LS
LS
CONSOMMATION
kg MS/lOOkg PV 2.7
3.6
3.9
4.2 3.9 3.7
3.7
g MS/kg P"*75 85.4
112.8
123.4
132.9 123.4 117.0
117.0
GMQ g PV / jour
1254
1178
681
735
961
1106
TAUX DE
BENEFICE
27.3
55.6
86.2
22.9
N D
N D
59.1
____________---_----__________I_________---------------------
ND: non déterminé: animaux non commercialisés à la fin de
l'essai.
LOTS***: Exploitation de Bambylor: Ll = Jeunes taurillons âgés
de 18 mois.
~2 = Taureaux âgés de plus de 4 ans
Exploitation de Niacoulrab: La = taurillons Gobra. Lb =
taurillons métis.
Lc = Taurillons Montbéliard

,
13
100 T
9 0 _
8 0 _
7 0 _
6 0 _
5 0 _
4 0
0
16
31
5 2
taux de Leucaena dans la ration ‘T; M S
+ Consommation + Gain de poids
/

14
Fig. 2
sur l’ingestion eP ICI croissance de ~~~VINS
8 0 0 _ “-_” .._..... ““<_<“.._ .«, _” <._._, “...“..” ._._..__.I.__
“__” ..__ :. ,_..”
.-.-...-.- .._._” ..-......-.^_..
..<.................................-..-.....-...~..~
-. ..-.._.__.....” .._..,......,. ., ,,,,,.,,
,,,,,,, ,,,
I
a 700 __,<........” ,.,,..<........................,.....,.,<. _..,,.,..<.....<.._..........,..<..............._.........<..................~.-..
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.._ _ ..,.., ._... I .._...I....<.........,,,,,,......,,,,.,
\\~ 6 0 0 _-~..........._.~,.,,.........,,,,......,.....,.......~..........................,.,~.,..,.........._..............................
- _...,
-.
..,..- _.
_.......... _ .._,.,.,.,...
...,
*fj
5 0 0 _,“.” ..<.” <,,.«<....._....._.. ^ <......._..................-......”
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“-”
.
.,
,.,
,...,.
,._..., ,, _. _
_ .-.. _
,.. ,.,.... ..,
B
E 40 0 _.,< _ ...<.. “.., .- ..I............................<.<...<................. ” .
.
_._ .._....................,..,,,,,,,,.,,..,
,,
o-
I
I
2 5 . 3
SI .9
taux de Leucaena dans la ration c’ MS
-Ic- Consommation + Gain de poids
I

1 5
La pathologie digestive a été dominante dans les ateliers d’embouche surtout avec les
rations à texture fine Des cas de météorisation ont été observés dans les Niayes Une mortalité
a été enregistrée. La nécessité d’élever le niveau énergétique de ces rations requiert
l’incorporation de grandes quantités de concentrés qui favorisent l’acidite du tumen Ces
troubles ont été corrigés par administration d’hydroxyquinoléine (METEORJQUINOL
R)
accompagnée d’une augmentation du lest dans la ration
Les rations à base de L,eucaentr leuccxephakr ont illustré le tableau clinique classique
lié à l’intoxication par la mimosine. A partir du taux de 30% de I,~~~L.wIz(I dans la ration, les
signes de dépilation, hypersalivation spumeuse et hyper-excitabilité nemeuse ont été observés.
La mortalité de 38% des moutons du lot 3 (60% de ZXZICLIL’IILI offert) a été enregistrée.
Toutefois une disparition de ces signes dès l’arrêt de la distribution de Leucaena a été
remarquée Une continuation de la distribution de la ration a également entraîné une disparition
de ces signes. Cette observation pourrait s’expliquer par une accoutumance ou une adaptation
des animaux à l’ingestion de fortes doses de Leucnei?a par amélioration de leur résistance à la
mimosine au cours de la croissance. L’évolution du taux de mimosine en fonction du stade
phénologique de I,cw.~rew~ mériterait également d’être considérée. l’etude des variations
phénologiques de sa teneur en mimosine est en cours par analyse d’échantillons de I.~rr~rwrr~r
récoltés tous les quinze jours.
d) Performances des animaux: tableaux 3 à 7
Les rations à base de paille de riz mélassée ont permis d’atteindre des gains de poids
variant de 632 à 825 avec une moyenne de 699 g/jour chez les bovins ces performances sont
supérieures à celles observées en station (448 g/jour)
Les rations à base de tiges de mil mélassées ont donné des croissances quotidiennes de
672 à 681 g/jour (moyenne = 677), supérieures aux performances des animaux entretenus en
station.
En ce qui concerne les rations composées à base de coque d’arachide mélassée. elles
ont été appliquées à Bambylor et ti Sébikotane
Les performances observees ont été
respectivement de 1254 et 1178 g/jour
Ces croissances ont eté supérieures à celles
enregistrées en station (10 12 g/jour) Pour Bambylor, les animaux étaient plus âges que ceux
utilisés en station alors que pour Sébikotane, les lots étaient comparables du point de vue âge
et poids.
Les rations introduites directement chez l’éleveur ont ete bien acceptées Les
croissances enregistrées ont varié de 456 à 1073 avec une moyenne de 8 1 1 g/jour Un effet
exploitation a été observé. La chute de croissance observée chez les animaux de Keur Ibra
Diop comparé a ceux de Keur Seck 011 ceux de M’Baary est dûe a une mau\\.aise conduite de
l’essai (retards dans I’abreuvement et dans la distribution des rations)

1 6
Tableau 6: Zone des Niayes. Rations à base de Leucaena
leucocephala distribuées aux bovins
_____---------------------------------------------------------
LOT
1
II
SITE
Sebikotane
Sebikotane
ESPECE
Bovine
Bovine
DUREE D'ESSAI (jours)
7 8
78
LOT***
Ll
L2
RATION ~100
L. leucocephala
25.3
51.9
Tourteau
9.3
0
Maïs grain
37.4
48.1
Paille de maïs hachée
28
0
BML
LS
LS
CONSOMMATION
kg MS/lOOkg PV
2.9
3.0
g MS/kg P"-75
91.7
94.9
GMQ g PV / jour
808
738
TAUX DE BENEFICE %
16.0
35.7
___________________------------------------------------------
Tableau 7: Zone des Niayes. Rations à base de Leucaena
leucocephala distribuées aux ovins
________________-__-------------------------------------------
LOT
1
I I
III
IV
SITE
Sébikotane
Sébikotane
Sébikotane Sébikotane
ESPECE
ovine
ovine
ovine
ovine
DUREE D'ESSAI
100
100
100
100
LOT***
Ll
L 2
L3
L4
RATION pi00
L. leucocephala
0
15.7
31.4
51.9
Tourteau
23.7
20.9
15.7
4.3
Maïs grain
37.9
41.9
52.3
43.3
Paille de maïs
37.9
20.9
0
0
CMV
0.5
0.5
0.5
0.5
CONSOMMATION
kg MS/lOOkg PV
3.1
3.0
2.6
2.5
g MS/kg Po-75
98.1
94.9
82.3
79.1
GMQ g PV / jour
86.4
76.2
43.6
42.5
TAUX DE
BENEFICE %
29.1
29.2
11.9
17.5
-_----------------------------------
------------------------

1 7
La supériorité des lots entretenus chez l’éleveur comparés à ceux de la station est
surprenante Les explications pourraient être trouvées dans le logement des animaux (les
arrière-cours ombrageuses sont en général plus spacieuses et plus fraîches que les étables des
stations), la qualité des intrants ou la conduite des essais En effet, les éleveurs ont des
pratiques traditionnelles individuelles (incorporation de petites quantités de ligneux stimulants
de l’appétit dans la ration) qui selon eux, font la différence d’une exploitation à une autre. Des
intrants de meilleure qualité pourraient également expliquer la supériorité des performances en
milieu réel comparé aux résultats obtenus en station.
L’incorporation de Lelrcac~~a lcmmqdxh dans la ration des ruminants a provoqué une
chute de poids proportionnelle au taux de ce ligneux dans la ration chez les bovins et les ovins
(figures 1 et 2). Les raisons de cette contre-performance liée à l’utilisation de I~w,wr~a sont
actuellement recherchées dans le profil fermentaire du rumen (cellulolyse. protéolvse, pH
concentration du jus de rumen en ammoniaque et en AGV) de bovins recevant les mêmes
rations
e) Production de fumier:
La production totale de fumier a été mesurée dans deux exploitations. a Keur Seck et à
Sébikotane.
La quantité totale de fèces frais mesurée à Sébikotane au cours d’un cycle de cent jours
a été de 12.5 tonnes avec un effectif de 12 taurillons mis en stabulation La matière sèche des
fèces était de 32 pIO0 Ces déjections fécales destinées à amender les sols pour les cultures
céréalières (maïs), maraîchères (Gombo. patates. piment etc ) et fruitières (melons, pastèques,
bananes) étaient directement mises en fosse fumière à l’état frais, en attendant leur épandage
sur les surfaces emblavées
Le fumier a permis d’améliorer la fertilite des sols destinés aux cultures maraicheres et
légumières de L’exploitation
A Keur Seck, la quantité totale de fumier prélevée était de 6 5 tonnes Ce fumier stocké
à l’air libre au soleil en attendant la fin de la saison sèche pour son épandage dans les champs
de mil, a subi une déssication partielle II a permis l’amendement de 2ha destines à la culture de
mil Les rendements ont été de 1 1 à 1 ? tonnes contre 500 à 800 kg de tnil a l’hectare dans les
parcelles non amendées soit une amélioration de 75% des recoltes
f) Bilan économique des ateliers d’embouche:
* Les bénéfices:
Un total de 20 lots ont été engr-aissés dans les zones d’emprise du projet Tous les bilans
ont été positifs même si on ne prend pas en compte le fumier qui est le principal produit utilisé

Stockage du fumier dans les ateliers d’embouche bovine.
Bambey Keur SECK.

19
dans l’amendement des sols. Les taux de bénéfice ont varié de 12 à 86 pour cent Ces fortes
variations sont liées à l’année, la saison, la zone, l’exploitation et la forme de commercialisation
(abattage vs vente sur pied)
Pour les éleveurs, les opérations réalisées en 1994 ont été plus rémunératrices que
celles de 1993 En effet, la filière viande a subi de profondes mutations par suite du
changement de parité de la monnaie locale. Elle a contribué a augmenter les prix en général; les
prix au producteur en particulier
Le rôle de la saison sur la profitabilité des opérations d’embouche est bien connu En
effet, il n’est pas recommandé de réaliser une opération à partir du milieu de la saison des pluies
au risque d’être en concurrence avec les animaux de l’extensif engraissés à moindre coût sur les
pâturages de bonne qualité
L’importance de la localisation de l’exploitation permet de définir une spécialisation
des zones agro-écologiques du Sénégal en ce qui concerne l’activité d’embouche. Bien que les
coûts d’alimentation soient plus élevés dans la zone des Niayes (le prix du kilo de ration a varié
de 4 1 à 63 CFA), Dakar est un vaste marche capable d’absorber, à un prix incitateur, la viande
de bonne qualité issue des ateliers d’embouche; d’ailleurs, les bilans économiques y ont été les
plus intéressants Les zones ayro-pastorales périphériques (Bassin arachidier. vallée du Fleuve
Sénégal) recèlent de ressources alimentaires qui permettent de baisser les coûts d’alimentation
(le prix du kiIo de ration totale a été de 19 à 27 CFA) Ces zones sont cependant pénalisées par
des possibilités de commercialisation limitées Dans la zone de Ross-Béthio, le transfert des
animaux sur le marche de Dakar a permis de doubler les bénéfices L’exportation des animaux
sur Dakar est donc une strategie qui permet de profiter des potentialités qu’offrent les zones
agro-pastorales
L’exploitation a été un facteur de variation très important qui a permis de mesurer la
réceptivité, la technicité et la motivation des embaucheurs Dans la zone de Bambey, une
irrégularité dans le suivi des animaux (respect des heures de distribution de l’aliment.
abreuvement suffisant) semble avoir été la cause des contre-performances enregistrées dans un
des ateliers comparé aux autres qui ont été plus rigoureusement gérés
La forme de commercialisation revêt également une importance particulier-e
L’abattage permet d’a\\:oir une plus-value comparé à la vente sur- pied L’éleveur n’a cependant
pas accès à ce seyment qui profite aux intermédiaires
Le fumier constitue un gain qui. à lui seul, représente un profit de gande valeur pour
le système ago-pastoral. Pour un épandage. son effet benéfique sur les rendements se
prolonge pendant trois ans Dans les exploitations de 12 têtes. sa valeur a été évaluée à 25 000
CFA pour un cycle d’embouche. L’arrêt des subventions de l’état rend plus difficile l’accès des
producteurs aux engrais chimiques. C’est pourquoi le fumier représente un facteur
incontournable pour la régéneration des SOIS dans le bassin arachidier au Sénégal

2 0
* L’utilisation des bénéfices:
Dans le bassin arachidier, les bénéfices réalisés ont permis une subvention de
l’agriculture par fourniture de matières organiques utilisées pour l’amendement des sols
Les gains pécuniers réalisés au cours des opérations ont également permis l’achat de
semences d’arachide pour la campagne agricole 1994
f) Transfert et adoption des technologies:
Le transfert ou la capacité des éleveurs à appliquer les technologies a été assez bon si
on se réfère aux performances comparables voire supérieures à celles observées en station Les
rations appliquées ont été des technologies simples parfaitement assimilées par les éleveurs
Le problème d’adoption des technologies ou la poursuite de leur application ne se pose
pas chez les éleveurs de la zone des Niayes et du bassin arachidier qui menaient ces activités
avant le démarrage du projet Leur motivation a cependant été accentuée. En effet, de
nombreuses demandes de participation aux activités du prqjet ont été formulées. De même le
premier cycle d’embouche a pu promouvoir l’utilisation de la mélasse, deux éleveurs ont
construit leur fosse à mélasse
En revanche, dans la vallée du Fleuve Sénégai, l’embouche ne semble pas être une
activité économique bien implantée Les problèmes de commercialisation freinent la motivation
des éleveurs Les multiples potentialités pastorales dont recèle cette zone sont sous-exploitées.
14. CONCLUSIONS:
Ce programme d’essais en milieu réel aura confirme les potentialités des régions
centrales et septentrionales du Sénégal pour satisfaire la demande en produits carnés du
Sénégal
Les éleveurs ont montre une grande réceptivite dans l’assimilation des innovations
techniques
La possibilité de tirer un profit variant de 15 à 80% des investissements a été observée.
Cette rentabilité des opérations d’embouche est renforcée en zone agropastorale par l’utilisation
de l’engrais organique, qui avec la contribution de l’embouche à l’achat de semences, fait de
l’élevage une véritable source de crédits pour l’agriculture

21
II FORMATION ET INFORMATION DES ELEVEURS:
En 1994, les acquis du projet “systèmes d’alimentation” ont éte largement diffusés par
un programme de formation et d’information continuel
a) Cours de formation en direction des éleveurs:
Un cours de formation ciblant trois groupements d’intérêt économique (GIE) totalisant
950
-. éleveurs a été mené à Keur Se& dans le département de Bambey Les exposés portaient
sur les techniques modernes d’embouche bovine et ovine par restitution du bilan technicho-
economique des opérations passées Ces exposés étaient suivis de discussions très larges au
cours desquelles la parole était donnée aux éleveurs. Ces débats ont abouti à une
réactualisation des contraintes.
De l’avis des éleveurs, les principaux facteurs qui limitent le développement des ateliers
de production intensive de viande sont un accès limité au crédit et aux intrants de bonne
qualité ainsi qu’une technicité des producteurs qui demande à etre améliorée Dans certaines
zones comme la vallée du Fleuve Sénegal, les problèmes de commercialisation du produit sont
les plus importants, en effet, une fois le cycle d’embouche terminé le producteur a du mal à
écouler l’animal sur pied ou la viande après abattage Ces diffkultés imposent un allongement
des cycles d’embouche aux détriments d’un bilan économique optimal
Nous avons animé une journee du Sérninaire sur “la biodiversité animale et vegetale, les
techniques d’embouche et d’agro-foresterie appliquées à l’agriculture régénératrice” à Pout du
39 au 30 Novembre 1994. Ce séminaire organisé par « WINROCK INTERNATIONAL ))
concernait 50 éleveurs dont 12 femmes Notre exposé portait sur “l’utilisation des ressources
locales en alimentation animale”
b) Programme Audio-visuel:
Un large programme Audio\\-isuel faisant appel aux médias a été conduit en I9o.7 et
1994 Ce programme concernait la pr-eparation de trois émissions “Dissoo” 1’ la principale
production en langue nationale Ouolot‘f de 1’Offke de Radiodiffusion Télévision du Senégal en
direction des agriculteurs et éleveurs Ces émissions de grande écoute portaient sur une
diffusion des résultats du projet et sur une description des techniques modernes d’embouche
bovine. Des interviews d’éleveurs ayant participé aux ateliers ont également été diffusés
Dimoo = Concertation en ouoloff

2 2
Deux documentaires télév&é~ ont été diffùsés. Ils portaient sur (( la production
intensive de viande au Sénégal » et sur C( la complémentarité Agriculture-Elevage-Foresterie
pour une gestion optimale des ressources naturelles ».
Nous avons également participé a la commémoration de la io.urnée de la renaissance
scientifique pour l’Afrique par l’animation d’un stand en collaboration avec nos collègues
Agronomes et Forestiers du CNRA de Bambey, le 30 juin, 1994.

23
III. PREPARATION DU SEMINAIRE SUR LA
PRODUCTIONINTENSIVE DEVIANDE EN AFRIQUE
SUB-SAHARIENNE:
L’organisation d’un séminaire atelier sur “la production intensive de viande en Afrique
Sub-Saharienne” est prévue à Saly Portudal du 13 au 17 Mars 1995
La préparation de ce séminaire-atelier est prise en charge par des chercheurs du CRZ
de Kolda et du LNERV
Dès l’obtention de l’accord de financement complémentaire, l’information a été diffusée
pour la préparation de cette réunion. Des prospectus annonçant le seminaire-atelier ont été
diffusés en Février 1994 La deuxième annonce a été envoyée en Mai 1994
Au 10 Décembre 1994, 45 intentions de participation ont été reçues dont 25 venant de
chercheurs des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et 20 en provenance de structures de
recherche ou de développement du Sénégal.
Trente résumés de communication ont été reçus et 9 sont attendus (cf annexe 2) Un
projet de programme a été préparé (cf annexe 3).
Des négociations entre 1’ISRA et les structures spécialisées sont en cours pour obtenir
les meilleures conditions de déplacement et d’hébergement des participants
La préparation de cette réunion suit son cours normal

24
BIBLIOGRAPHIE:
ABT, 1990. Programme “Alimentation du bétail tropical” (ABT) Mesure in vivo de la
digestibilité et des quantités ingérées par des moutons. Document collectif ISRA-IEMVT. 8p
AOAC, 1985. Officia1 Methods of Analysis Association of officia1 Arricultural Chemist
Washington
FALL S.T., GUERIN H., SALL C. et MBAYE ND., 1989. Les pailles de céréales dans le
système d’alimentation des ruminants au Sénégal. ISRA Etudes et Documents 2 38p
FALL ST., CISSE M. RICHARD D., DJOUDEITINGAR D., 1993. Système
d’alimentation pour la production intensive de viande au Sénégal. Rapport technique ISRA
LNERV N”28 Res Al. 88~
GOERING H.K. and VAN SOEST P.J., 1970. Forage fiber anal-sis !)SD,4 Handbook N”
3.19
INRA, 1989. Tables de la valeur nutritive des aliments In Alimentation des Bovins, Ovins &
Caprins. R. Jarr&e éd. Institut National de la Recherche Agronomique Paris 352-443.
RICHARD D.,GUERIN H., FALL S.T., 1989. Feeds of the dry tropics In Ruminant
Nutrition Recommended allowances & feed tables INRA. R Jarrige ed Eurotext London
Paris 325-342
SCALBERT A., MONTIES B., JANIN G., 1987. Comparaison de methodes de dosage des
tanins: application à des bois de différentes espèces 2e colloque Sciences et Industries du bois.
Tome II, Thèmes 3, 4 et 5
\\“,AN SOEST P.J., 1982. Nutritionaf ecology of the ruminant Q-& B Books
--.
INC.
--L
Corvallis
Oreu,on. 2 nd printing. 374~

ANNEXE 1

ENTRE : ISRA / Laboratoire national de lIElevage et de Recherches vétérinaires
DANS LE CADRE DE L’EXECDTION DE LA PHASE PREVULGARISATION DES RESULTATS DU PROJET ISRA/CRDI SUR LES SYSTEWES
D’ALIMNTATION POUR L’ERI?OUCRE, LES PARTIES COR’l!RACTAN’l!ES CI-DESSUS NORMEES ONT CONVENU ET ARRETE CE QUI
SUIT :
Article premier : L’ISRA/LNERV et .~.<‘...........‘......‘..‘...<............<..I...........,...I........‘...
,*<.....,*..,......................................<......*...............L.<......................*......,,
conviennent d’exploiter en partenariat pour la phase prévulgarisation, les résultats du projet ISRA/CRDI sur
les Systèmes d’alimentation pour l’embouche, conformément aux dispositions du présent contrat.
Article 2.
: L’ISRA/LNERV s’engage à fournir douze taurillons destinés à être engraissés pour la
prévulgarisation.
Article 3. : L’ISRA/LNERV assure la couverture phytosanitaire des animaux, les contrôles hebdomadaires de
la consommation d’aliments et les contrôles mensuels des poids.
Article 4 s,..*,.,.....*.,.*,....,*.....*... . ..*...*.....*.......*...*...,,.... *..,..*.**.**.....*.,.,.....,*
*.*,.*...*..,.*..
a la charge de mettre à la disposition duprojet ..*.....,..,,.*,....,..............................
un enclos
conforme aux normes ,.....,.............‘......<..........,,........<.......‘....,
et un
stock
complet
d’aliments avant le démarrage de l’opération prévulgarisation.
Article 5. *.,.,,..,...*.....,.............I...........1‘,.......<,‘.,.....,......‘.....,.....*...,......,...
. . . . . . ..*.*..a..
assure le gardiennage et l’élevage des animaux. Il est responsable de
leur sécurité et a la charge de dédommager toute perte ou vol.
.a*‘...

Article 6.
: En cas de mortalité, le constat devra être fait par l’ISRA.‘LNERV, faute de quoi la
responsabilité de l’éleveur sera engagée conformément à l’article 5.
Article 1. : Les modalités de détermination des frais engagés par les parties sont :
- les factures dûment remplies et enregistrées au niveau de l’ISRA/LNERV,
- les tarifs homologués des aliments conformément au tableau en annexe.
- les médicaments.
Article 8. : A la fin de l’expérience, les animaux seront vendus par une commission composée de l’éleveur
et de la partie ISRA.
Article 9. : Après la vente des animaux et le remboursement des frais engagés par chaque partie sur la base
des dispositions fixées, le bénéfice net reviendra en totalité à l’éleveur.
Article 10. : La durée de la prévulgarisation est fixée au minimum à 3 mois 15 jours et au maximum à 4
mois.
Article 11. : Toutes contestations relatives à l’interprétation ou à l’exécution du présent contrat seront
du ressort du tribunal de Dakar.
Article 12. : L’ISRA/LNERV et l’éleveur sont chacun en ce qui le concerne chargés de l’enregistrement et de
la conservation du présent acte dans leurs livres.
Fait à Dakar, le . . . . . . . . . . ..<....................<.....‘..l...*....
. * .
LU ET APPROUVE
L’Eleveur
P. L’ISRA

PRIX DES INTRANTS ALIMENTAIRES
Intrants
FCFA /kg
- Paille de riz. .........................................................................
- Paille de mil..........................................................................
- Coque d’arachide.. .................................................................
- Graine de coton.....................................................................
- Mélasse.................................................................................
- Son de mil.............................................................................
- Son de riz.............................................................................
- Senal .....................................................................................
- Maïs.......................................................................................
- CMV bovin. .............................................................................
- Tourteau d’arachide..............................................................

ANNEXE 2

SEMINAIRE "PRODUCTION INTENSIVE DE VIANDE BOVINE"
1 3 - 17 MARS 1996
------
R E P E R T O I R E
Pays
Auteur
Institution
Titre
Bénin
Christophe Monsia BONI
Productivité et rentabilité de différents régimes d’embou-
che bovine sur pâturage naturel à la ferme de Kpinnou
Bénin
Emile
TOIGBE
-Idem-
Burkina Faso
Aimé
PARE
D/PROD < ANIMALE Typologie des systèmes intensifs de production de viande
au Burkina Faso
Cameroun
Aboubakar
NJOYA
RZV YAOUNDE
Facteurs affectant le poids à la naissance, la croissance
et la viabilité des veaux en milieu paysan.
Cameroun
Emmanuel
TAMBI
IAVR BAMENDA
Market demand and household beef consumption behavior in
Cameroon : Adjustment for habit formation
Cameroun
Messine
O M B I O N Y C CRZV NGAOUNDERE
Systèmes d’élevage et production de viande au Cameroun :
Situation actuelle et perspectives
:ongo
Michel Foueno BICRI
CRVZ BRAZZA
(Résumé attendu)
Zongo
Gaston
N-D-NKITP i CRVZ BRAZZA
Les caractéristiques du marché des viandes au Congo.
Songo
Denis
NSOUARI
CRVZ BRAZZA
Impact des pathologies animales sur la qualité de la viande
:onqo
Christophe SAMBA
CRVZ BRAZZA
Production intensive et développement des capacités insti-
tutionnelles
:Ôte d’ivoire
SOH Jules
SR/Vétérinaire
Systèmes de production bovine en Côte d’ivoire
30te d’ivoire
Y0
TIEMOKO
IDESSA
(Résumé attendu)
France
Didier
RICHARD
IIRAD Montpellie
(Résumé attendu)
G:;inée (Rép. dc Moussa
BEAVCGUI
)RST Conakry
Contribution à l’étude de la production de bovins à viande
sur prairies d’herbes de Guinée avec azote ou légumineuse.
:,ambie
Mataar
WJAI
:Lc ABUKO
(Résumé attendu)
I.xdres
Abdou
FILL
CTVM - Scotland
L’alimentation des bovins pour le travail et la viande,
Performances techniques et profitabilité de l’embouche
paysanne en Haute-Casamance au Sén6qal.
ii,&
Mamadou
COULIBALY
.E.R.
(Résumé attendu) (V.CORAF)
:
!&li
Ré jane
DEMBELE
I.E.R.
Utilisation des fourrages ligneux
M&i
Ibrahima
KAQXAMBARA
I.E.R.
Utilisation du bloc mélasse-urée et la paille traitée à
l’urée dans l’alimentation des bocins à l’Office du Niger.
Mziuritanie
Abdoulaye
LO
CNERV Nouakchott L’alimentation et les performances animales en Mauritanie.

Niqer
Ibrahima
MAZOU

1[NRAN
Politiques d’Elevaqe au Niger
Séneqal
Jean-Claude BEGUINOT
(XANDS MOULINS
( Invité )
SénGqal
Mbaye T.
DIAGNE
4)ONACOS-SETUNA
(Résumé attendu)
SéiGqal
Abdoulaye DIALLO
,:AED
L’élevage dans le delta du fleuve Sénéqla : les aqropas-
teurs et l’organisation de la production
Séi-kqal
Jean-Charles FAYE
1D/ELEVAGE
Valorisation ses sous-produits agricoles et aqro -
industriels en élevage
Malick
FAYE
1PAPEL
Gestion des ressources pastorales du Ferlo
Abdourahmane KANE
1PNVA
(Résumé attendu)
Sénqal
Cheikh
LY
I
EISMV
(Résumé attendu)
Séniqal
Cheikh Mb. NDIONE
ISRA/DRPSA
L’embouche paysanne en milieu Serer du Baol
Sén@al
Alqor
THIAM
/ FAPEL
Le rôle du système d’élevage extensif amélioré dans la pro-
duction de viande au Sénégal : Contraintes et perspectives.
Etude du cas de la Société de Développement de lIElevage
dans la Zone Sylvopastorale (SODESP).
Sénkgal
Oumar Samba SOW
SAED
Caractéristiques des marchés et la solvabilité de la de-
mande.
SénGqal
El Hadji
TRAORE
i ISRA / DRPSA
Influence du taux de Leucaena leucocephala sur la consom-
mation et sur la croissance des ruminants : comparaison du
I
i
comportement des ovins et bovins.
Sén+qal
Fatimata
DIA
DRPSA/SCS-Kaolack
Place de l’embouche paysanne dans les systèmes d’élevage
traditionnel au centre-est du bassin arachidier du Sénégal.
Séniqal
Groupe organisateur
ISRA
(Résumé attendu)
TO-0
Defly
ATISSG
INZV AVETONOU
Essais d’embouche bovine des Ndama et Métis 75 sur trois
types de pâturages
TOGO
Kondo
MESA
INZV LOME
Croissance et performance à l’abattage des races bovines
Ndama et locale à l’Institut National Zootechnique et
Vétérinaire (INZV) .
(V. CORAP)
Kér imou
SoUGOULIHPI
ONAF
Qualité de la viande au Toqo
Kossi
ADOMEFA
Réseau CORAF
Exposé sur les objectifs et activités du Réseau Elevage de
la CORAF (V. CORAP)

.
1<
e
ANNEXE 3

S E M I N A I R E - A T E L I E R
S U R
L A P R O D U C T I O N D E
VIfiNDE E N
fiFRIQUE
SUESAHARIENNE
13 - 1 7 m a r s 1 9 9 5
PROGRAtltlE
PROVISOIRE
Dimanche 1 2 M a r s 1 9 9 5
.1. '7
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SESSION 1
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Algor THIAM
17 h
Mardi 14 Mars 1995
SESSION II ::
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S E S S I O N I I I :
---.,X,-----XI-XI--.
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. .
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V e n d r e d i 1 7 M a r s 1 9 9 5
SESSION IV :.
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