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VERS UNE INTENSIFICATION IXS PRCZWTIONS
ANIMALES ET UNE MEILLfZIM INTEGRATIrjN
AGRICULTURE-ELEVAGE EN LitNE COTCMNIERE
DE IA HAUTE CASAMANCB
P a r
A. Faye*,
A. Fall*
et Ce S _ Sèye**
Mwri : L’iatrodnction de la stabalation et & la enppléwstatlon etrat@isne aaprés des agropastenrs de la
Baute Càaaraace par la SOMIITKX, fait aaorcer au svstére d’élevage bovin un proceaens d’inteaaification et
d’intégration pins corpléte avec Isa prodnctiona vé$Salen.
De ti ëtablea ea IY&‘l#48fJ on paeee à 440 en
1989/1!?90 dans le seul départent de loîda. be preniers nsaltata obtenus font état d me production awsliorée
de fnnier dana dea établea, d’une anélioration des cawcites dr? iabonr Dar les boeufs de trait et d’un
prokoument de fa traite en saison sèche avec des niveanx de orodnction tris incitatifa.
les priucipaux facteur6 hitaat l’application correcte dr cette innovation par len aeroPa8tenrs. sa tnrte
diffnaion et aa viabilité sont ideatifidet et la recbercbe de wlntione approprieea Cavtire wioritaire.
Ilo- : stabnlation, enppléwatation 8tratéCiuue. Haute Casarance.
ey+%e d’dleraee, inteaaification, intecnt.!oa.
Mtatract : The introduction of irproved kou8iag aitb atalis aad straterie mppheatal feedial: in tke af!ro-
pastoral eyta of the Upper Caaasence tri#emd an intensification procesa ot tbe eattle production matem and
ita better integration to tbe trop rector. The naber ot stath jacreaaed froa 8 in lY&7/1W to 440 in lYBY/
1990 in ttte district of Kolda. Ike firat reMa indicate iwoved aanure prohction ia tbe stalle. iwroved
ploagia# capacity of draugkt aniaala ti tbe les@beninc ot the rilk extraction dnration dnrine the dn neaRon
witk aignificant lovela of rilk output.
Major liniting factora for tbe adeqoat application ot the innw:ion b-v acropantoraliate, itn Iarre dwirina-
tien and ita viabilif are identified. IaveeWtion on apororwte solntioaa mat br civea priorltv.
m : ata& hoasing, atrateeic anpplenental taedrne. Upper Ca8anancet
liveetock prodnction e~ata~ jdentificatlon, Mecration.
1 . - INTRoDuc”rIQN
L'élevage en Afrique sub-aaharienrl? est encore Laygement base
sur des systhmes extensifs où la motif I i.t,e des animaux est ewloj -
tée ,!i fond pour awwrer leur a1 iment 3 t ~9I'l et. Leur abrel.lvemen~,.
T o u t e n presentant 1’ a.vantaw :P m i n i m i s e r 1~ cont,s tic
p r o d u c t i o n sontenus p a r l e s e I.evw~:-
(taibles8e des investis-
sements et des intrants 1 les pratiqls++s 4 é levaee qui se sont, ain23i
t
: chercheurs au Centre de Rechercheti
Zootechniques.
B.P. 53 - Kolda SKQEGAL.
=: VétBrinaire zootechnicien SO.D%.PL.‘l’EX. Tambacounda SENEGAL

confirmees dans le temps soulèvent de plus
--rl p l u s d'ob,jectior
quant à leur cauacité de satisfaire des besl~no sans cesse
croissants en
produits
divers et d f-l re conformes à II;.~;
orientation générale de
sauvegarde de J +.Stvironnement
dont,
i :3
dégradation est souvent lise â tort ou :a rajson a ces. syst6mrF:
d'élevage extensifs.
La recherche d une alternative viable :S R cessé d"W,re -il:
centre des préoccupations dans certains :'!<:H du Sahel depuis 1.3
mise à nu de la fragilité des svstcmw *raditionnels par IF+
sécheresse des années ‘70 f CIT,SS--1WA i _
Au Sénégal..
1 'option
.
i.nt,ansi tl.r:at i i”f I
de I.'élevage
bovin a
revëtu plusieurs formes basëes
sur %es
swcificités des'
zone,7
ct'elevage et leur compl&mentarité.
fi) le ranching dont l’ob3ectif r>ri w:ipal est de aoulaeer
l'espace pa.storal. et d'augmenter la uroducti :ii te pondérale par
Ie
retrait de Jeunes m3les des troupeaux tr:,:)ltionnela
du Fer-10 et
leur reélevage dans des conditions plus f;r\\~c~. +,.abl.es Cranch) à 1eur
croissance pondérale :
(ii) l'embouche pavsanne bas& sw IA valorisation dw
résidus pailleux des cultures wr des animalu de réforare provenant
de la zone sylvo-pastorale voisine achetks VI enaaissés pendant.
la saison sèche par des arrrorasteurs ~II ikntre Nord cfu bassin
arachidier ;
(iii) l'embouche industriel dans des ~1 wctures proches des
sources
d'aliments concentres (sous-woduit :- de l'acre-industrie i
uermettant de transformer des animaux rnaicw’ issus
d e s 6levagw
extensifs en bons suie-k de hr-)rxheriF: ;
(iv) plus rkemment fa production ISSI i 16tro Uri-urbaine
I-XIV
des structures utilisant des races à rotent j.-'l laitier plus elevr.
On wut r e m a r q u e r que cette Fttrat,+- ,ir
d'inteneificat70~1
s'apuuie
sur la stratification des svstemr~ *t. la compl&entaritc-
aonale.
Elle
t&d â. privil.ëf?ier 1s sD&!i a i : -3.t icJn de
la prodw-
tien.
A part 1 ‘ombc~uche pwmnne.
c e s w.st.~n:~~~ f-4 él.evacte chnanrfent
d'importants moyens d'investissement et fan?
recours
à be&~lco~~r~
d'intrants dont les niveaux de prix chtermi ré--& la rentabilité deE
otirations et I.a viabjlite des structures.
:
A cause de ces caractéristiques. Le tf~suositif 4::
ifi-
cation ainsi présenté,
est bien loin de prendre en c
'"“2. les opportunités des systèmr~ d élevag
(zone aaropastorales, 1. ‘axtenti 91 et la
ions de l'élevage cr6ent des r--éditions
cation progressive des prodl):-.7inns an:
port avec ceTJe des productions végetales.
Y?i $IF$: ,q
.&
Le role de l'elevage dans de tels ~VR~+W.Y de pr&
se renforcer en se diversifiant et en s'int~~~rrant
à 13 i:.
a c t i v i t é s agrico3e0,
.I.

I,'objectif ainsi vis.6 serait non seulement de valoriser le
potentiel de viande et de r>roduita laitiers. mais BUHSI de contri-
buer
au developpement de La uroduction aPriw1e I fr~rce de
traction, fumure j.
c-les transwrtii.
d e 1 ‘exhaure d e 1 ew3. de L a
transformation de certains uroduits
ae*ro-alimentaires et de la
production de biomx pour les unites au5 en font la demande.
En realisant cet ob.ieri.if. 3 'eleva~e uarticiwrs en meme
temps à la mise en oeuvre de mécanisme de gestion rationnelle des
ressources et de l'environnement menac6 par une pression croia-
sante tant humaine au'animale.
La zone cotonnière de
la Haute Caaamance (et du Sénkgal-
Oriental) semble offrir des conditions propices au developpement
d'un
modèle
d'intensification prenant en charge I'ob,iectif
vrécité -
Les circonstances devant inciter à la mise en oewre du
processus d'intensification dans la zone peuvent se resnmer comme
suit :
(il la croissance dkmo~raphisue interne et par' *tfIux de
migrants entraîne
une aue'mentation de la demande mtentielle de
produits alimentaires dPorieine vM5tal.e et ani.maIe destines à
l'autoconsommation et à la rrenération
de revenus monpi.aires :
fii) dans les terroir*% vil laeeois de cette zone OI) I Espace
agricole n'est pas encore confine.
la tendance des .ieunes amo-
pasteurs et. le8 nouvea~lx immiwants est à la co1onisal.ion de nou-
velles terres viewes et on assiste k un mouvement ri~extensitica-
tien et de deCradation fie< sr)l~ cultiv&s a delfaut de t,ecthniQues
efficaces de restit\\ltion :
(iii) bien que la pfilvicImelt.rie et la superficje drz titurages
de la zone permettent une forte production de biomasse fourragère
sa diaponibilite
en saison &che est très aleatoire et eenerale-
ment insuffisante t&nt en auantit6 qu'en qualité.
ce qui nerturbe
intensément les processufi uhvsiolwioues qui sous-tendent La
productivitk du cherltel dans ses multiples fonctions :
f ivf devant cet.te situation.
1 intervention civnamisue de
la
Société de Dévelowement
des Fibres Textiles iSC~.OE.FI.'l'EX~
en
matière d'encadrement techniaue et rie formation cies
,3eropasteurs
constitue un facteur decisit dans Je processus d~apt3w~r.i
ati.on par
ceux-ci
def; techniques et des movens de l'intensification et de
l'intégration recherchées.
@,~lgarisation de modeles d.etables dites "-fluni&re"~lJ
a
ape porteuse dans la démarche vers l'intensification et
ernent des relations entre productions animales et
%
végétalea.
--.- - -- -
ificatif traduit la oremiére préoccupation qui était a
l a b&@'* cette action c est a dire la lutte contre I asrwuvris-
af3ment+& sols cultives.

sTrest
I,
pourquoi. ce8 deux fonctions de production ont, eté
cibJ&es dans l'evaluation de8 performances tiee3 & la fltabulation
et !3 supplkmentation stratégique.
Les ob,iecti&
suivants ont ete
retemw au COUE3
de la
deur-ième année des suivis d-étables :
%.2.1_ Evolution pondërale et performances de travail des bovins
de trait mi8 en stak&ation :
L.L.:!- Effet de la stabulation sur le prolongement de la traite
en aaison sèche et lea auantitcits extraites de lait ;
2.2.2. Analyse des facteur8 atructwels et fonctionnels de la
production laitike dans les troupeaux extensifa.
les points de suivi retenus corrwwndent a ries vil1ôPe.u thl
dep+rtement de Kolda dont le choix a été effectue en accord avec
l a ::~).DE.FI.TEX.
et selon des critèww tendant, à tavori.ser une
bonw concentration d'etables et d'animaw.
le4 trois vil laces choiaia aoit 5 x
des vilJ.ages pratiulïant
la L t.abulation dans Je dëpartement 86 ~resentent comme suit :
- C+uir& Yoro Bocar : dans l.e suri dl.1 sectelw SO.ûE.PJ.'I'EX.
de
Kol~;a. est un des plus gros villages du dkwtement avec une forte
con.entration humaine et une occunation inten,se de son terroir
limjle mr ceux des villages voisins.
L entretien de La fertilite
v wend une iimnortance capitale.
/
- Médina Koundié :
situë dans ie zecteur & Dabo. il pos~&k
pLn:- de rossibilites d'extension &FI terres de culture que IF?
prei calent. les paturaces de k-fond v sont abondanta. Le probleme
d e !ertilitk semble s'v poser avec moins d acuiti! uu'à Guiré Yoro.
- Paraba : un hameau dans les abord8 immediatfi de la ville de
Kol~{a. dont 1.“avantarre principal est d'être un site strateeique
PCJII i
la commercialisation de lait très demande en aaison seche
notarnment par la ponulation urbaine vo&ine.
Une enquëte a Rti9 I+@& w de 15 exploitants wationant,
la atabulation et :37 aut- saw #tables. Les donnders collectése
por!wtt sur la démowaphie, le fon&îerT Le chePtn1 vif.
l'doui~-
menl
et les pratial3es de gestion de la ferti3~t.e comme le 32arcaPe
traciitionnel. 3.a ,iachère et La fertilisation chi.mi.aue.

(i) Bmiasion de fécès
Six males porteurs de oacs a fécès (modèle M. Dickn
fitx ')
ont été choisis
parmi les animaux mis en atabul;it.~:,:l wmr
recueillir les quantités de fécès émises par 5our.
1 ,a'? 5-i
C'i(CH
étaient vide3 à ti heures du matin pour avoir les d&ier,t.i.c8r!: r-i.-2 1 a
nuit et à 18 heurrs au retour du @turage pour les dé,ieot J+W de
la lournée.
Deux iteries d'ob;sarvationR d"une aemaine r:hwnw : nt,
et6 aimi realisees ô di.rtance d'un moifi.
(ii) production de fumier
Quatre étables de 4 animaux chacune
ont 6t6 Choisi~:.
r:our
mesurer
la prodwtion de fumier If&%s + litière).
LMI f!.~sç-s de
ces 6tableR ont btr vidées à ].a fin de
la fltabulatiol!
t,t
: i.~lTi3
contenus pewos aw-c-' un dvnamomètre-
Pour tous
; P.9
animaux
mi3 en
stabi~lation airis I ,.II~ le3
témoins le prot.F,~ole prevoit une pe~ee au demarraw dt- la
atabulatjon et II~ autre à l.a fin de oel.le-ci.
Lias ani IIIH~ ix zcmt,
i.dentifi& au moven rie bouc les et pe~ks à .ieün
avec 111-w
?F
~iIJ.f?
electronique mode:e= wwtralien.
Au C~II~H ci&
la denxi.ème année.
cinq pairefi de ht GY r’, : +nt,
bénéficiés de la xtabulation ont bté comparéR à un nOf&JTe ei:3i
d e
tf+moin' qui n'ont
uas mis en stabulation.
Leura pert orntsr zl.;r'-l-' de
travail. ont éte G~;;r)~ées en termes de duree de trayil.
7 ; 5 :
rie
repos,
et viteww d'avancement calcul& à. partir des clt-w r’ ‘r+! iL>nH
Buivantes :
- heure de rtcr *rt, pcnir 1 a parce1 1 e
- heure d'arj.~ VIW a J.=I pwcel 1.e
- heure de rtfJt.tlt. du travai 3
- heure dur& et causes d"arrtit~i
- heure de t :ti I+I travail
- mei=wre À iIltervai1e
de 30 minutes de la vitenae
d'avancemerrt
hq.uantite de lait extraite wr chaque v&& a ete
rrte::l~rt%e
avec une éprouvette graduée d'une capacité DDE 1 1~tb.e La
fr$qw&e de controle a été de 15 .iours au cou&"~'de 19
rter:~i @3-e4
annea et ramenée a une semaine au deuxiéme annee.
rd3 productjc~ns laitière5 .iournalières en saioon sf%.t!.-, i en
Baiaon des pluies rie I.a deuxième année ont eté analysées wr
/ 3

méthode des moindres carr6s (Harvev,
1975) en uti j 1sa:;t le modèle
linéaire fixe suivant :
Yijkh :
pri)cluction laitière ,iournal.ière
en saison :-.&*~:e ou en
sa I c-on des pI.nies POIIP la III&~~ vache
u
: constante commune à toutes les observatior~:
C;i
: eftet fixe du ib* mode de .sestion de 1s i wi.e
C~I‘-: i.dB&e
1 = 1 : vache en stabulation
i=z : vache non mise en Ht3 t I -4 .)n
T3
effe? fixe du jeme troupeau
j=l : trouPeau ‘I’hi ern.0 Mba3 1 c
.j =2: t.rouPea11 IkmtxJ
Mbal If
Mk
: ef:rt de la kb* saison de vëlase
k = 1 saison 1 = Mars-Avril -Mal “hi<
k = 2 saison 2 = ,lui J Jet-dont-.-:.. I !
c,llt)re-rjc't,c,i)~'F!
k = 3 saison 3 = Nov.-D&z,- -1~~1
1 "Y.
En v!f ii mieux comprendre les c3rconstancee F ;)T. f:c)~1~ec111c311
leE3
c:ontrqirtt.es de la production lai.tière vilJ..f Y .:+e en Hal]te
cas~arlc:r .
ut+ enqui3t.e a i?tfS me&e dans les Cornrmni~~~!~f=
rura 1 es de
DioulacoJwr. de Dabo et de Salikeenk.
Le 0uest.i r-t* t i 1 e oui A et,&
.yIministre i=fw 53 exploitations cr>mzx?rt,e les, ~771tw
IF
suivante::
Iii
!x wJct.nre d e s trouwoux
- lee !..u.?tiques de trajte
._ 10 s1wnl6mentation des vache? 33itières
- 13 r' ~ffffnerr:ialisation
du lait
- les ~.<&raintes de la production
- ff3 i*rsnectives de dévelopwment. de la 727”~. ‘1 .‘ln
1. ai t : id ve _
.
4.1. m de sta’ m2s
aarowsteura
4 _ I_l_ Caract6rirstiques des étables

--
L
--
- une fosse de 4Ocm de profondeur correspondant à l'aire
Z
rkwvée aux animaux. large de 2.5 m et de lonf32eur
variant en fonction rf~l nombre de ttitea mai.8 fixee &
1 mètre linéaire Dar animal : cette fosse eut Èttre
=
cimentée ou pas ;
- un plateau à l'avant de la fosse supportant la. man-
geoire et l'abreuvoir ;
- un toit de paille recouvrant l'ensemble.
Les déjections animales s'accumulent pendant toute la tiriode
de stabulation dans la fosse sous les animaux. Un willage oppor-
tun doit permettre de séparer 1~ animaux des féc& et d'absorber
les urines avec accroissement de la production de matière owani-
que bien d&omposée.
4.1-L. Conduite de la stabulation
*
Le modèle proposé prkvoit. le dëmarrage de la atabulation dès
le mois de Fkvrier avant we le widr des animaux ne commence à
diminuer.
La fin de l'opération eRt prévue pour la fin de la
saison s&che marquée par
les rzremière8
pluies et la poussee de
l'herbe.
Dans la pratique.
].a maiorite de, etahies suivie ont. d&bllté
dans la deuxième moiti4 de fr;vrier lors de la première année et
Quelques deux semainew ~11.1s tot. WI C:ourH de la. deuxième a.nnM de
suivi.
Quelques exploitation8 ont. rti2 interrompre 1.'opkration î2 cause
de ruptures de stocka fourragers.
La duree de stabulation a ainsi
varié de 65 à. 151 jours avec ~KW movenne de 100 ;iours.
ils s+aCit
=
d'une stabulation noctq*ne : les animaux sont lib&+s le matin et
ne reviennent que l.e soir à 1 etahle où il.8 aont su~~lementes avec
la graine de coton R raison ck 1 kr/Wte. Ih3 -kourrarre ctrozwier
.-
comme la fane d-arachide.
I;i t+il Je de ma.23 011 le f.0i.n de brousse
=
leur est souvent distribue en pt~w.
-
Les animaux en stabulati on subisflent un dkparasitage
interne
=
ciblant des parasites gastro-intestinaux et des parasites sanrmins
très actifs dans la zone.
133 henf+Ticient aussi d'une vaccination
contre le charbon symptomatiaue et la w&t,eureIir~se.
,=.--
=-,
4-2.1 Caractéristiquea des exploitations Cibl&es
La comparaison des disponibilités en ressources de base a\\1
c?
niveau des exploitations pratiouant la stabulation et de celles
qui ne la pratiquent pas encore met en évidence une diftfkence non
négligeable (tableau 1).
II atwaraït w.le les expfnitations qui se
Z=
sont lancées en première ligne dan.r le test de cette technologie

sont de taille pI.us grandr et disposent de pius de c:heptPJ vit.
Elles ont aussi un taux c~AealC.pement
en rnat~riel apirwle r~I.us
élevé tout en conservant I>n bon niveau de satisfaction de Ir11r8
besoins en terre.
Par C(‘)rltr'e '/FI % de ces
grandes exr~I0jt;rt i0n.t
s"inquiètent. de la ferti l.ite de leurs terres alors que ce chittre
est un peu moins &levS (68 X\\
uour les exploitations de ~-I\\~IR
petite taille qui sont wur IF: moment le8 moins repr&+ent,ees twrmi
celles pratiquant la stahuI;r t,ion.
4.2.2 Stratégies actuelles de maintien de la fertiIit45
L"enquëte a par ai3. lew~ confjrmfr qile les pratique4 trarli-
tionnelles les plus efficace3 de fertiljsation organique b~see sur*
-
la .iachGre Patul-ée et/ou wrauée sont de moins en moins courantes
mëme dans cette zone où en wntiral il reste encore des t.erres C-WI-
tivables.
La durée de 1;1 .i;l~~h&e est descendue R 2 - Y ans c.fans
les villages enqu6tés.
En effet, avec la mtkanjaation du labour notamment, Les pav-
sans évitent de voir des parc*elles défrichées a&ce à un imwrtant
investissement humain.
Ht=!
recouvrir d'arbustea après3 une I.nnmr
tiriode de repos culturel .
.-
Les exportations l.iees + 1Ine telle sbdentarisation ex~lianent.
la perte de fertilité,
notamment de matière organique.
chservée
sur ces champs (Siband, lY74 : Diatta. IY84)-
-
On comprend al.ors
rit'~w\\x mwcwoi les exploitation3 * twtr
main d'oeuvre et relativement mieux &aui.ties sont celles qui s in-
-
quitiitent plus de la baisse & fsrt ilitk de leurf3 terrm.
Is tzwrca8e tradi.tionnel reste mal.fTe ses Lacunes. 3173 Aw
6léments dominants des svst,eme.r de fertilisation or8anico--minersle
qui
résultent de la cpmhinalnon de ulljsi.eurs technicwes SA~ÎU) I.F?P,
movens acces,+.bles Itablea~ '4 1.
IRR explojtations de w:inde t,ïil IIe aiii sont aussi leo r>i1-r3
engagées dans la Fctabulatior~
tont recoww ii de nombreuses cnrrh-
naisons de techniques de twt i lisation.
Leurfi besoin8 en ~~ILL?I’;!IH rrrpaniww n en sont paf4 w3.w wlt3nt.
inf&j.eurs à ceux des expl.rlllations
P~LUS wttites ceci à
cauFle
de
la dur6e de 3.a jachère.
II s'agit en outre d ime stabulation nocturne : les animaux
partent le matin en divagation et reviennent le soir à l"6table oti
ils reçoivent en supplément de la graine de coton (1 kFi/tëte)
et
du fourrage grossier (fane d arachide. wi13.e de ckéales. toi.n de
brousse).
Sur le plan sanitaire.
la mise en stabulation est wW%&3e
d’un déparasitage interne ruarasites du tube digestif et du sanRI
et d/une vaccination contre le charbon svmptoaatique et ~a m~tm-
rellose.

f,‘ame . I i ora.tion de 1 ha) 13 t.at. COIILI I ke à une sl.lppJ enrrntxk,l.on
stratégique a eu de.9 cc!nwf?qllences positjves sur le5 niveaux de
production des animaux qni w7 ont, htinf?ficié.
4.3.1. La production de fumier
Un des buts premiers de la ~tahulation était de Droduire P~U?
et mieux de fumier destin6 21 soutenir la fertilité.
L,e suivi. a permis de qt>ant,ifjer la production de fécèti purs
et de fumier entendu comme et,;int le m&lange en décomwsition
avan-
cée de fécès et de dc?brl,u ve&taux incorpotis comme I itière ou
fourrage attiré pa.r les anirnalw sous leurs pieds.
4.3.1.1. La production de f6cka
On constate que Iii w5-~riiw:t,ic-in <ndividuel.le cfe t&Ss a peu
varié entre mar8 et mai et au nn bovin fournit entre 2.5 et 3 % de
son poids vif en dé.!ectionz hiimides Dar .iour.
A partjr des me.yures.
1 i z;IwC)IK:.~.; on nocturne de ?t"ws rewf+
sente en movenne 60 % de fa r.:f~~id~l~:t ii7Jn totale en
24 hmwes s o i t
environ
3!+4 ,g de féc& L,F?C'
r‘ir* l.(')ci ke de P.V. /.iour WI at a.bnlation
nocturne.
Ces chiffres montrent !:OC: ies de.iect.ione rkcupWa.k)l~8 Hur LeiL,
animaux sont loin de pouvoir 6 elle8 seules fournir les
quantités
substantielles de matihre.r r~rc;rniquw recherchees par lez a.pro-
pa&eurs.
l
i
Le Daillage de la fosw r*i-lit df~nc permettre d ac~roitre con-
sidérablement la production rj+ fumjer rfécès + tisidu WJ~ Ileux).
11 a été observe au WFIIW rf~l sliivi que la litière était sou-
vent insuffisante sinon a bsent.F:.
4.3-1.2. La production de fumier et ses facteurs de variation
Le tableau 5 awort.r IA prohction mesur& i-11:1 niveau de
quatre étables suivies dont, le contenu des fonaes a @té vidë et
pesé en fin de atabulation.
Le tempn de présence de? ;inimaux à l/tiitable y est exprimé par
diff&ent8 para&tres comme le nombre de $XI~~J de stabulation,
l e
mmbre de nuita-animai et. IF! nombre de .iournéea-anima.1
ecwivalant
respectivement
au total de nllits et. de journée3 rciel.lement
~~RSP;FI
danfi l'étable par les animallx. tin effet il est arrive que des ani.-
maux ne reviennent pas D;I~H~T* 19 nnit ou a.u contraire ne Partent
pas au pZ&ura.ge pendant. la l~~~rnee-
10

Par ailleurs, le taux d'humidite de 28 X indicwe qu'il s'agit
d'un fumier très 8ec- Ce de.rsechement traduit I'jnauffisance d'eau
due à l'absence d*apport hvdrique d'une part et de L'evaporation
rapide de.s urines d-autre part.
la durée de la Rtabulation est encore assez courte et 1'irre-
gularité du retour des animaux à l.'etabl,e le soir ne tait Que ren-
forcer les pertes qui en deco~11ent-
L'interet accorde au fumier par lea aeropanteurs. permet
d'esp6rer que defl mesure.9
aptes & combler cey lacunes pourront
etre facilement acceptées et mi8es en oeuvre.
Cet espoir s-appuie en outre sur l'impact de
1.a &,abulatj o n
sur le8 performances de production des anjmaux en termes d'État
oorp~rel defi adultes. production laitiere et carñ7.c:it.é d aliaite-
ment des feme 1 les. crohsance et, ~‘r~crtci te: der-, .ie~~nw _
4.3-Z. Evolution pondérale et parformances de travail
des animaux de trait
4.3-2-l. Effet de la Rtabulation sur le comportement mnd&al
L'effet. de traction qlii
pf?lIi.
ckve iopDE?I‘
1-m
ii.33 7 ma 1. e s t
étroitement lie 'a son poids dont il repreaente entre 1iIfJ et 2/'7
pour left bovins. ,
I
Les paysans ont bien DFfrv-2~ ce7;te 1 i aj son et. F! interesaent
pour autant aux modes de conduite qui leur permettent de maintenir
les animaux de trait daw un etat corporel convenable. Le3 animaux
qui
ont Rubi des pertes notabIeF'
de poids en saison seche sont
ainsi ménaeefc pendant les i~bwr~ par lx-te r&h~ct,i.on dw
temps d e
travaux.
Au cours de La première artnec+ de Huivl on ;j e~wet?ietre des
pertes de poids sur tous les animaux ftableau 61. On constate que
lea pertes subies par les témoins Ront au moins 3 foi13 plus
élev6es que celles des animaux en ,stabulation.
:-:c I L'iwuffisancs des stocks al.imentaire, et 1eR ruptures c@ en
é explic(uf3nt
les Pertes accuwees
par les
*
(25s facteurs expliquent ww ailleurs l'awët
,,.
lation pour pius de la moitie des animaux RU
‘C
1.%wufbiaance
de donncjes à partir de mai.
,; :
[R tableau '7 montre au'à
la deuxiéme annee du suivi des
pertes de poids fie retrouvent pur les animaux de Guire Yoro i3ocar
maia pltz~ I&%res. Par contre. à Medina Koundi~e. l'effet dSune
11

Ces observations,
bien aue 1imjtke.q par le8 e-ffect.lfs suivis
et leurs h&éro&néités
confirment 3 'effet régulatew du couple
stabu lation-supplémentation de saison sèche sur les v;:riatic-!ns
du
pojrl3 vif.
L,es Pertes de poids qui wrsistent chez certains an7maux mis
en stabulation traduisant l'insuffisance du niveau de 3uwl.@men-
tati on.
Idi tendance des a.wowst,eurs A
mettre plus d w22manx en
StakJUlati0X-I
sera sans doute difficile k concilier avec une ~w!'me??-
tati on de ce niveau de suppl+?mentation dont J.a graine de wl?on est.
l'élément prj.nc7pal.
Médina kounditf? otfre cependant. J rxemrie de?
wssibj l.jté,q
des
aPropa&f?urfi de re3;ilifJer une H1.1~Z>Jqrne!:~,;jt,jf)l;
correcte basëe wtr la crajne c-f~ coton majs
&?al.emwtt.
&?
~Y+i.dlW
paj J.1 eux de cu1t.nres comme I;r fine d'arachide.
4.Y.%.%. Performances au travail
c. est, au
colora de fa rje0xième ann63e wt i i a et i-' f.enI f-
d'bvaluer l'j.m~.ct de La Fctabulation silr les cawciks rie 2 rwail
des bovins de trait.
Vo\\ir comparer lefi performances des animaux de trw2.t s01ur1i.s 3
la 3tabu lation 6 dea t6mojna ne jouissant pas de ce traitement. la
durëe du trava.i 1 .
les temps de repos et la vitesse cj w;incement.
des attela@ew ont étë mesuras.
Le tableau H prssente les r6sn1tats ajnsi obtenus.
11 appparaït QU’ à i'w.~e~ti.on
&J t,emps de t.r*avA~ i
If$=s
critères retenus ne présentent, pas de différence à premi&-5; vue.
En effet,
la dlwée de travail cfw anjmanx traités est. sj~njfi.c+-
tive ?i P Ci,05 a11 t,eRt de Student,.
Les attela.peR AVW: des bovins en stabulation ont twv.~ i i if+ 1%
min~ke~ de plus eue les tkmoins par .iow.
IR t,emps de repos rapportk à 1 heure de travail esi'. ::ST' r:czotw
sanfi
différence.
Le8 iltiiisatelws
semblent donc r!~tw wur Irs
rarrowcissement de 1-a durée .icownAére du
travail
rllle
Will??
d e s
pause8 de repo.q. Cette strat&!ie a txwlancè à éviter de trwsj Iler
I)endant lez heures chandes comme Le CO
l'examen de< heures
auxouelles 188 attelwes se mettent au tr
AinsI. Y aT.t.elages
Bur 12 cmncent entre T/ h :30 et 8.
3: hein-e la p1.u~
tardive étant 8 h 130.
ISn effet fea wwes qui ont étti observtie
té rarement. duea 3
une volonté de faire remuer les anim
R A d'autre? cause2
comme les réglages. 24 p.l.00 des cas
ydes
cirlwes wopres
aux conducteurs de l'attelaae Dc>ur 'IX ~,I&~des cas. te> arrëts
pour le repos strict des animww ne rep&sèntent
a-rnsi
u11e 4
P-300-
1 %

La vitesse moyenne d'avancement exprimëe en mètres/seconde
est presque identique pour les deux lots et se situe dans les
fourchettes
indiquées par ~hwieura
a u t e u r s
( (;B&MA1'.
lYf58-
Munzinser, 19821.
Mais en ramenant la comparaison 8 la minute comme unite de temps
de référence.
o
n

c
o
n
s
t
a
t
e

que les animaux
ml s e?l st.abll i aticJn
prorrreswent
avec me avance de 5 mètres sur les temojns.
sibit un
écart de 300 mètres par heure de travail..
F:n t a i s a n t
1 ' hvrM,hear
de 2% cm de largeur de t,ravail. cela w~~~~pond A (iii .-.rnQ de
FIU~'~A.C~ o.ioutée par heure en fweur des animaux avant t-t&wti~~-~~ de
la stabulation. Par ai Ileurs on constate au' R rwrt,ir .fe 13
deuxi.ème
heure de
travai 1
la vitesse d'Avancement
chute
brutalemfwt et, c o n t i n u e l l e m e n t Lx)ur l e s anirwiiw sans st;tbi3.tion
Chi
semb1.e expl.iquer wwrql~oj leur dnrée de travai 1. est ~:m.wte
tfirr. 7 b.
A ce stade de la. comwrai8on les anima>lx de tra7.t. H~.wI~= a 1~
stabu3ation développent une meilleure activite sur
l.es r:harrb,i.era
de travai1..
Cependant de nombreux fact&zrs non corrtroles an court!
de ce suivi. muvent avoir concouru differemmertt ;i c:es r-e~~~it~t,s
( terrai.r1 . entrainement de3 animaux. conductsws. et,?.. _ i.
4-3.3. Evaluation des performances de production iaitiere.
A la première annee du suivi.
le contrtile laitier n + wdk
que sur 13 vache3 allaitantes concentrees dans Ilne seul et.;+ille a
Paraba un hameau de la vi.Ile de Kolda.
Pour la deuxième annee les données quj seront ~~eseni.+~s ici
portent sur 43 vaches suivies pendant la sajson sèche et 1% en
hivernarre.
Mais avant de presenter les resultats de ces deux annws. i.1
convient de caractériser la production laitiere dans Ie
c-Y:!lteXt,e
de l"itl.evage bovin traditionnel.
4.3-13.1. Les bases structurelles et les pratiques de la
traite en klevace traditionnel
4.3-3.l.l. La composition des troupeaux et leur potentiel
4
de production
La
commsitinn
dl1
t r o u p e a u
rjes
5:1
sxr.)J 1, I t ~il:ir,rr9
enquëtées est indiquée dans le tableau Y.
Il s'avère que 14 % des animaux des troupeaux de 1 w~uete
.-
appartiennent à. des propriétaires hors exploitation.
Les femelles en S.ge de reproduction constituent 47 % du troupeau
et seulement 6 % n'appartiennent pas aux exploitations oui en
assurent ].a seation-
‘Sur l'effectif de de lB48 que comptent ces
femelles, 912 ont mis bas dans I-année conaideree, ce qui c:orres-
pond à un taux de velarre de 4c3 %.
Les jntervalles de velaw sont
estimés à quelques 24 mois.
Parmi les reproductrices avant vël6, 29 24 n'ont pas suhi la i-.rait.~~
pour diverses raisons :
1 3

- _---
_-. _
N
% du total de4 vaches
_ Heticence de la vache
ou faiblesse de sa oroduction 1'1
%
. Autres raisons
5 7
ti
TOTAJ,
CO4
%H
-______-___
-..-__
.-
_.... - . ..-
----- .__. . .
Ainsi la traite n"a port6 que wr 35 % de l'ensemble du ttwl-
peau soit h peine le tiers.
Ut3 x0int de vue de %a nroductitrn
laitièrem cet effectif consti.tue une base faible et. traduit. ta
liason entre cette production d'ilne uart. la reproduct. ion &Q tr--
melles et la viabilitk des veaux d'nutre part.
4.3.3-1.2. Pratique de la traite
La traite des vaches ayant mis bas cormwnce 5 à 'f .iourB aw+H
le vêlage.
La wésence du veau est nkefisaire pour dkclencher Iii
descente du lait.
Les veaux sont attoch& la nuit et lit-krés ie
matin un 5 un W-KW avoir acctis a la mamelle pendant anelwes SF-
conde afin de stimuler la akrettic~n lactëe.
L e veit11 est, ensn1td?
li6 avec une corde au membre ant&riellre de l.a vache A?I COII~H rk 13
traite.
La discontinuite de la tras te au cours de 1 ;1rtntF-: est. la
règle générale RI % des exploitants arrëtent l'extraction du
lait,
au cours de la saison sèche à part.ir de f6vrîer. Cette attji.r&
est ew3entî.e Ilement dictée par le .scwci des agropastwws d'at.t;e-
nue+ le stres,q de la vache devant fcwrnir du lait au veau dans ! lu
env$ronnement
;I I.jmentaire d6fovorahi~.
En effet ,l.e diz=wonihle *f-i-
mentaire
e n saison
sèche
constituk par du fourraFe CFORH~W rlr
mauvaise aualitf? ne wrmet mëme uas ri'assurer les besnins d’entre-
tien des animalxx.
Durant cette tir-10de aussi..
1' a 1 i.ment.;it,ion
err
eau des animaw: est insatî~fajsank
c:ontribuant ainsi a la taj-
blesse de la woduction laitiare.
Durant I.a wkiode favorable c'+R~ 5 di.re en ~a.jw!n de: ~>III:~?
et en saison skhe froide, la trajtf, a lieu une fois Je jour et je
matin.
4.3.3.1.3. La supplémentation
r,
11 existe deux fo& de sup~3.ijlmentatîon
traditionnelle des
animé.. en Haute Cas
le "MondB" et le "Yauh" _ Le"Mondé"
prat&ué en hiverna
breuvage corrs~i~ de sel de cuisine
et de'différente~
cines. ëcoroei!s~~~f&iîll.e~ i de X>I~-
fGs3um eswnces végétalea
i.nistre aux ankmmzx Y à 4 fois rhrant
la eaiaon des uluies. Ce @euva.ge alwajt des vertus antiparasi-
tairea, effetfi b&&!iques,$ur La f&:ondi.t6 des ZemelI.eR et <:onst.i-
tuerait une forme de compXSmentat.ion minkra3.e.

Le "Yamkw" .
destine aux vaches lactante> WO.W améliorer leur
production liitière,
est abreuvé aux vachw uarturiantes durant
une Hem;rine aw+s le vëlage.
Il. est constitw i.1 1112 m&lan,ge
d'eau
e t de
Sel
auquel on a.d,ioint des feu3. I !F-S
cfe ‘1’hiarakid.i i@
(plurie I ) WI des écorces de Bothiothiadëz vi i++:-: COI du son de
cërita I e _
B’ aprèf+ les expl oitantw enquët&.
r‘:i r.t.e w;ït,i.cille se faj t
de pli19 en ~31~ rare.
IJne autre forme de rilwr tem~ntation réaLis&e
par les wrow&eurs durant la. saison &che c!‘n~ AIIX S~~~IS--
prodlJ i t. s de récolte. 1-a fane d'arachide ~RFSK 1!e 1 Ienwit nrivilfk5G.e
toutks les ~:at&zories
d' animaux affecte5 ! mit' IF ut-c-ws du $3 13
rest.r7 I-t.i on a iimentaire en vue de r&duire 1~ P 7
IF'* 3 I 1t.e.
1: est. wec l*introdnction dew étables ~IW~PI'F~ et la mise en
stabulat,ion des vaches laitières par la XI.~# il.1 .'l'EX. (sue 1.a wup-
pl&ment,ôtir)n stratégique des vahcea laitjkes 9 i-rrwre rlro~eirsi-
vement, iian8 les pratiques d.&levage.
l.,"acc:P5, i I
a va ma de coton
rendu r-tins twile par la MI.IN. PI.TRX. et 1* 0 1
-ir.h-'n~ tri I it,fk en fane
d'arwhide .4ont dea facteurs avant favorise I
t.-lit.%i 1 Ve d e cor-
rectI;'~r~ du rk+kquilibre alimentaire des vaf:lriw
13 1 l,-lPrf?s
4,:3.:i.:.:. Effets de la stabulation sur les pet?? ormoncef?
1 aitièrea dea vaches allaitantes
I,OY'SOIIF: te r6pime ali.ment;rire
est dti
tante urise sur ses tiserves corporel~.e~
pouvant. etre dssastreuses et dont on ctte
- 1 affaiblissement de la femelk
- le ralentisf%IeIWnt
de la CrOissAllf't
al W!>ilf i rJn F>iW! \\
- la haiHBe voire i'annulation des I ,~+FII 1t.e~ extraites
wuw 1.a consomma t i.on humaine _
-- . .._....-. _- -.-
1. Nwn wl3h de Holarrhena
2. Nnrn TXIII~ d"Ery-thrina seneflalmis.

4.3.3.2.1. Variation du poids vif
E:n ~&-&ral ia saison skhe 8. xxxxwa&!ne d”vne chute ~II rxoids
des vaches aussi bien stabulées et bérdiciant d”une supp.l.c?ment.a-
tion que non stabulëes comme indique dans le tableau 10. Cepen-
dant,
proportionnel lement à
leur mjds initial. 168 x>ertes de
poids des vaches non stabukes est deux fois sutirieures à celIes
des vaches stabulées.
Ces derni8res sont moins stressées Dar Ia
restriction alimentaire en s;risnn Mche. Les vaches stabultier? Or-
daient en movenne 2.4 kg de raids Crorporet
war tmis tendi,s q\\te
celles ne bknéficiant pas de -la su~pl~ment.ation voient leur wj&
chuter de 6 krr par mois durant la saison skhe.
Concernant l"&volution du mids des veaux. i 1. a r%t& mis en
évidence en 1989 que les produits des vaches en stabulation
avaient rkalisé des gains de wids deux
fois sutirieurs à cew
dont les mères ne bénéficiaient pas de suwlkmentation durant la
saison sèche.
4.3.3.2.2. La production laitière
Les productions laitières .iournalièrea en saison des pluie8
ont %é étudiées pour 43 et 36 vaches respectivement.
le tableau 11 en indique 3 ‘analvse de variante.
Le mode de gestion des vaches et la rtiftrefiwion de I.a tiriode
entre le vëlage et le premier contrfile ont rév6lti!
leur influence
significative sur la. wwhd.ion laitière ,imlrna.l ifke en saison se--
che f PLJSS).
Awxn
facteur incl.11 dans 1.e modè 1 e n A. en un effet.
Bignificatif sur Ja production laitiers durant la sajson des
pluies.
Le tab1.eal-r 12 indicwe la. movenne des moindre.r wîrres wJllr le8
productions lait!i&res par ionr en saison seiche et en Haison des
pluies.
En rtAn&al..
lea vaches Droduisent Dl"odnjsent 374 ml et 8W ml en
saison sèche et., en saison des oluies avec des coetticienta de va-
riation de 5l3.4 et 25.9 ‘A resWctivement.
la forte variation de l;t PLJSS d'une vache à nne autre reikve
essentiellement des diffkences liges 4 leur condui.te alimentaire.
Les vachea en st,abula.tion
&n&ticiant donc d'une s~p~J6mentation
rkilisent en moyenne !%Y/ m 1
de lait par jollr en sai.,son Mche.
Cette performance est deux friia suWri.eure A celles de8 vaclhes
é l e v é e s
SOU8
un mode extensif fournissant en moyenne 240 ml de
lait par jour en saison sèche.
La diffkence des wrformances
entre
vacheR stabulkes et non stabulées en saison sèche s-estompe
avec La reprise du couvert vé&tal en aaiRon des pLuies
assurant
une alimentation convenable des vaches laitièrefi-
la tiriode
a'étal.ant entre vtilage et le premier contrtile 13
aussi été une importante cause de variation de la production
laitière observée. Ce paramètre est un indicateur du stade de
lactation, En effet sa cortilation avec la production laitière
enreeistr&e au cours de cette tituda est de - 0.49. la r&reaaion
1 6

de l’écart entre le velage et 1.e dkhlt du contrtils sl?r I~I
prnrltlc:-
tiisn laiti&re est de - 23 ml/.iour.
La production laitière de,s vaches aumnente r&uli&rement 1x)ur
arr+ver 5 un maximum entre le 49ma et I.e tiem*
s e m a i n e de 1act+a-
t.i,on avant d’amorcer une rahase descendante pzwr fe re3t.e tfe i;r
1 wtati on _
Cet+te allure de la courbe de ‘lirctation ~XKII iaue Ifa
DT'~ kkictinn laitière ~>Ius élev&e des vat3heF-I au fur et. H tw,5ure C!I)~
1 t-zcart ent,re la date de viCIa@e et; le cJ&bl~t C!I~ cwnt.rclit" se rgdt~it..
Il est par cons&cruont important. dans 1 avenir d' &t.endre le i:on-
t,rf-1 le 5
koute la dur+e rfe %a lactnt,ion afin CI~F: rtes analvses
comparatives plus précises puissent ëtre effectukes-
L'effet hautement Inénèfiaue de la st,ahu.latic)n ac~omn~~-~$e de
1.~3 supplérnentation sur la x~roduction laitière a 6ttit ainsi mise en
&jdence bien aue le niveau de produr-t,jon
réalis& oaraisw faible.
Nemmoins si l'on considère que .1."abandnn de la traita en saison
skhe est la r&sle ek&rale en Haute C:aisemance.
la wochwt.i,crn de
SC)‘I ml er+ice & la supplémentation devient appreciable. P:n plus. fa
wise en cnmpte du faible uc)ids
des animaux f 186 kg en rnovenne f
prnduisant 52 litres de lait pendant les 6 mois les DA~R &favc)-
rahle de 1"année permet de mieux ar>pr&ier 1"importanc:e
de 12ette
prAuct.ion. Faudrait-il aussi rappeler aue .le prchction laitier-e
ne consti t.lle par le seul ohiectif de la mi.se en Plac:e rfe.s
ctabies
cn3i permet.
en outre d’ assurer une mei.t heure croissance rfw veaux
et une rewise plus précoce des activitks sexuelles _
CWS resultats sur la production iaitifkre.
hases Sl31" t3r-l r~t.it#
kchantillnn de vaches et sur une partie seulement de re Iwtatjon
polw plusit?urs vaches ne peuvent, ëtre CI~’ indicatifs.
lkw ana l vwf3
fines faisant ressortir Je3 effets des ctifi-i?rent.es s~wrfx:3 de
variation incluses dans le m~d&‘Ie Mi I i,sF! ici. et. fl’ wt.ws ta~~t,etwr;
imr3ortrrnt.r seront. effectu&es lorsaue cies rlonniYes ~3111s
i tncc~r~t;-ir~t.e5
seront disr;innihlea.
4 :1.3-;:.;<. L'utilisation du lait,
La -O~UF~ grande partie du I-ait,
extrait e3t. destiné à la
CTV-~somrnation
domestique.
61 % des exploitantfi ne vendent
pa 9%
rh
t(-‘lrt de lait,.
l.es 39 % rer-rt.ant ~:~mmerci.al isent. une 133-t ?P 3-k lellr
prvduct; i OI I. SOUS forme de 1 a i t. t ra i s - de 1 ait rd 1 lé et de be33rr.e _
Tons Le.9 expf oi tant8 ont. indioue 1.’ insuffisance de 1 a x)ro-
&lction domestique pour la colmerture des besoins de consomma-
tion de la famiile toute l'ann8e.
C'est durant la Raison séche
chaude que le déficit est très marque.
Ts lait et/ou les produits dkriv& du lait Bont 3,e pl.u~ sou-
vent vendus dans le même vil.lage ou les villages environnants. Les
marchés hebddaires et la ville de Kolda constituent d.impor-
tants débouchée de la production laitière.
80 X des exploitantfl trsn~mrtent
ie lait A Died ver.q les
lieux de vente et 20 % utilisent le vblr~.
1 7

4 _ 3- 3. 2.4
I~F~S cont,raint,eFi à t a woduction loit,iére
II.

Des expkiencefi de 3uppl.6mentaition
min6rale et protéïque
du bétail Ndama en Gambie IITC, 19391 ont. don& des tisul-
tata suivants :
- la suppl6mentation des vaches lactante avec du
Chlorure de Sodium et/ou de la poudre d"os améliore
la persistance de la lactation et aumoente la quantitA
de lait extraite par .iour :
- les veaux recevant de 3a graine de cwton et de la
poudre d'os en supplkmentation avaient sensiblement
une meilleure croissance que les animaux servant de
témoin8 et ceux ,-ecevant. de la 0oudre C~"OS uniquement
E:n vue d'amkliorer 3.a fkonditk des vache% et leur
ppckhction laitière. i 3 est, 3ndi4u6 rlani le wntexte
de la Haute Casamance. de r:ombler Jes carences minéra-
les en supplémentant, ‘les vaches st.ah$l&fl
et, m311e8 du
tmupeau extensif irvec d11 Chlorilre rfe Sodi.~w~ et. de Ia
poudre d'os de maniere rkg-rlli.k+e.
A ce titre il est jmwrt.ant.
ci"Éttudier ~FI taioahilitk de
la fabrication de la rx-)~~dre d-os dans ia rcl.don de Kolrfa
et/ou Tambacounda-
b) Les fortes mortalitka des veaux sont en rapwrt avec
leur infeatation par le.5 parasites eautro-intestinaux
et particuli&ement
par 1 wcaridiose. A cette cause,
il faudra ajouter RIIRH~ Je mal.nutrition des veaux
lice & la faibk prm-illCt,icK~ hIitih?! CieS meres lefi
sensibilisant ainsi XIX di tftirontes ae-resaions mra-
sitaires.

l'engagement de fonde pour cette sniiwlation. Le
lait frais est actuellement vendn S Ir~-~lda à 1W f le
litre et achetk à ‘75 f au niveau des villaees. Un
éleveur qui commerci a1 i seraj t. chxwe icwr J A produc-
tion de auatre vachea laitieres mises WI stabulation
durant les 6 mois de saison &rrhes. ferait, des recet-
tes brutes de 38 ROC) f CFA en movenne. I 1 aurait, dB--
pense durant cet,t,e &riode un montant, de 3 3 CNU f
pour acheter de la graine de coton.
f 1 tlalgré le role (Swlt.rfi 1 atl el Je ikwa ~rwer flans le prn-
ce88us d"intensifjcatinn des ~rnd?~cl-irms anima‘ies dans te
region, la filière "lait." est. a~ricwrd hiii lais&e TXWP
compte. Si des effort23 c:ertajnLS e sont fnwnis pour amél.i+
rer la production dans te cadre ~F?R ét.ab les. 1~s autrew
immrtants mai J ions de J a chaine rept.enl. ~nex~lotis et,
font l”&iet de txu rf’at,tent,inn. I .t ri existe pas d”6leveurr.
organi&s autour de La woduct.ion iaitiere. les techniatles
de transformation et de conservat,ion srwt, actuellement,
rudimentaires. La demawje rtkl le: C~R?IS les centres de i?ors-
sommation et la structure des r)ri~ wx~t. mal connuea.

--_.-.__ ____I____-
-.- ..--
- - - -
I
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I
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I
I
I
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! Villages da! Villages! Wlaee8 ! #arbre ! Rttedlts hovins!
Varta !

!départereat ! SODIVJTRX! %DRVITK~ !d étableR!
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-
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1988/89 966
325 134
44 r141 H!I
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124
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-
-
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1989190 966
445 1461
91 1161 163
353 Mi zn 2 l-a 56
1990/9fj 966
4% 1441
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R.T. q Bovins de trait !
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) pr0mrt.i on du tata 1. en Y%
H-E. = Ekwins d'embcwzhe!
v _ 1,. = Vaches laitieres
*
= Intensions recen&fw
line réponse à cette pwstion peut. venf.r de l*exmen des fmw:-
teurs favorables et &?Y contrai rites i.denti fi&s _
Cependant, alors uu ctl le »uvre de3 uerspective,q CW-IH~CJPW~I~~-I-
aux grandes exploitations detentrices d<un cheptel bovin wwitt1-t
faire l’objet cJ*une stab3iation.
f"innovation, telle qu'ei Le et.ait
concue au dé& prend WI.I en compt,e le% autres vojes wxestiib~~~
a u x mtits

bitants rwi ont. par leur nombre. un WI; fk
d'fitendre L"ameLioration de l'habitat.. IW
mesures de
laxie
et la supnlémentation strat&iaue ~IIU
espèces que ce8 petits exploitant@ rossedent Peut rrénerer des

solutions satisfaisantes de re~.iwn4e. Cela est d~antant plu3
envisageable que les w-Lits Y '+ 1 t~ant.~-
les iinrs et 1 eu c:hevat~-:
sont traditionnellement mis en ~-.+i~1118tion nocturne SIIP 1a
cl1ias i -
totalité de l'année. Sur cet;+
voje ou compte an.irmrd hui. une
centaine d'écuries amélior&e XC~::+ i% production de fumjer.
Revenant à la stabulatlon ri+i: l~wjns. on a observe q11e lrs
femelles I qui ne sont pas encore- exr‘loitees nour la traction dans
cette zone) sont peu reweôent&:.
IL existe donc 5 r:e niveau 1111
effort de sensibilisation à. fait-t.
Enfin.
on peut considhw~
une la disponibiiito ri. ani.mallx
n'est las en soi un facteur limircint à l"adoption de la, stabu].a-
tion comme outil de production dr- iumier de qualité- Mais, au WI.
de l'équipement en matériel. de tr.wwwrt. ke Problème de ï'evacua-
tien et de ~'epa.ndaEe de IA m;-lti&re organique ~roduitt? danti 1.e:;
étables ne tardera pas a se XO.SFJU. i,‘aksence de solwtinn arwrr;---
priée risque de limiter lCouvert i:'e wti semble ëtre reservee A
l'étable fumière et de cc~nfivrwr Iew avantages à ce sens C~I-r
parcage traditionnel et de~ns nne rail ~~w!re mesure dl> MPC ;~me.i.ior+
qui cependant n'a pas encore faf* les preuves.
- le uaillaee qui fewwise 'A retentian de 1 hlmidit.f% en
cette période chaude et SF .tw. awm?t 3.a mat?ere orcaniqlfr-
produite et protéee 3~s i1. inl:i~tx du contrat di WC+, r+ ify~r
excrementa :
- l'arrosage qui peut etw 5~ f i 0Lsttr et ëtre li.mI.t.e au mof0ent
de renouvellement de la !:I I~-'T'F: A l'humectation de l'an-
cienne avant son reco? mwr- +rif _
- l'allongement de la dur& ik statwl,ation et, la rem.~larite
de la présence des an%mitlj
Les travaux realisés & la sa r+!.ion de recherche a,wonomioue de
3=bY, au Sénégal ont montre an ' ~II t>ouvait avangeusement apporter
Tti;Ee 10 kg de nail 1-e d ~l~~~~ro~~~n~ipar
jour et. par animal
.
La production ani swl ie de
.ainsi ohtetme ent
on
1.:3 tonnes/300 kP de r-w)ic:is vi
6 5 1H heureu de
‘2, <
e de l'animal par iour.
plan qualitatif,
iFo fumi+r+ d'ijtab
" iïtière e t sa3-c
e n'est wm loin de la nc~::frette
d
f;Sciis 4. terre1 A
de
la chaleur seche ai13 j:'wwe r
1 .'hnmiditi$ de.'iA
ée d'animaux se nowws.o;r~~.
t1e
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Fig 1 Evolution comparée de la vitesse d'avancement entre
bovins traités et témoins pendant la période de travail
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EdfECTid5
12
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Suurce de
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variat3.on
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3.6


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Tableau 1 .' DISTRlEhTIhN MENSUELLE DES NAISSANCES
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Muis.dd-
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Pourcentage
naissance
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Janvier
4 7
5.3
Février
Yt
3,Kl5
Mars
25
3,27
Avril
21
2,312
Mai
58
6.55
Juin
158
?-/. 83
Juillet
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95
II ,17
Septembre
91
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Décembre
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Tableau 2 '- ANALYSE DE VARIANCE DE L'INTERVALLE ENTRË IiiiAGÈS
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----
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Sources
de variation
d l
Carrés moyens
--~-------- .._-- .__.-
_.- ._ --
Villages
7
104026**
Troupeau dans village 1
4
19194
Troupeau dans village 3
1
15x14*
Troupeau dans village 4
1
43411
Troupeau dans village 6
1
527753***
Troupeau dans village 8
1
113
Mois du premier velage
11
82564*
Année du premier velage
3
404602***
Rang de naissance
5
98543*
Mortati&é.:du,veau
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1
38158
_
__
'_
Résiduelle
286
-
38261‘
. _
*
P 0,05
**
P 001
***
P 0.001

Tableau 3 - MOYENNE DES MOINDRES CARRES DE L’INTERVALLE ENTRE VELAGES
-
-
-
-
-
.
a
source
I n t e r v a l l e
E r r e u r
de variation
Nombre
entre velage
( j o u r s )
type
Moyenne Générale
-
322
600
23,3
V i l l a g e
Saré Bakary
77
562
30,3
Saré Bamba
5
734
89,9
Saré Hamidou
57
591
Santankoye
53
623
Mahon
34
497
Saré Samboudiang
25
517
64,4
,
Marakissah
43
663
38,l
NDangm . .-. _ _
-r 28
611
44,l
M o i s du l e r v e l a g é I
__
‘-
.
. . . .
- J a n v i e r
16
734
55,l
Février
10
562
67,l
Mars
8
620
77,5
A v r i l
8
714
74,5
Mai
22
634
49,2
Juin
63
568
33,6
J u i l l e t
59
567
32,8
Aout
33
554
39,0
Septembre
28
541
43,6
Octobre
22
491
47,4
Novembre
31
649
42,6
Décembre
22
565
50,5
.-
Année du ler velage
1986
48
631
39.3
1987
177
694
25.3
1988
74
633
29.6
1989
23
439
46 5
Rang du ler velage
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---_ _
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1
- .-
86
665
.
28 6
-..
2’
88
647
29.,1
3 I’
65
580
31.9
4
45
614
36.4
5
24
539
4 5 . 3 1
6’
14
553
57 7
i-1
Mortalité du veau
--.--.. -- -.---_ -.
Vivant
265
615
24 1
Mort
57
584
31.3
Troupeau dans village
-~---
--.
110
2s
549
42.9
120
8
560
73.3
130
6
581
86 6
140
24
604
43.5
150
14
513
57.7
310
48
517
32.7
320
9
664
68.6
510
27
652
42,9
520
26
593
43.6
710
22
746
48,3
720
/
3 ~-
.
289
116,5
111
11
6 1 3 “ “ ‘ .
64.8
--’
112
17
609
52.5

_-
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Tableau 4 - ANALYSE DE VARIANCE DE LA MORTALITE DES JEUNES(O-24 MOIS)
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--
-- _--- ------_ .__-- --_---__--_-_ _-._ -._.. ---- .-_-___._
Source de
dl
Carrés Moyens* 103
d l
Carrés Mqyens*li: *
--
--_- -_ --
variation
0-3j
3j-6m
O-6m
6-12m
12-24 mois"
Village
7
23,2
133,2*
247,8***
70,4*
7
7 . 4
z; .;.,s
Mois.d? naiss
11
.--. .-. 25,l
.._
67,l
63,5
_ 15.1
11
25,9
1
Année naiss
3
104, 5""" ..'- 363,2*** 391,6***
ï2Q+t
'- 2 ~ . .._
.
24,4
-. .,*.
Rang de naiss
6
10,9
44,2
30,9
138,9
6
48,6
'
Troupeau dans
village 1
4
11,7
315,8*** 270,3**
3 4
4
14,8
.'
Troupeau dans
village 3
1
80,5**
18,7
21,6
050
1
46.2
Troupeau dans
village 4
1
091
38,l
34,8
090
1
12.1
Troupeau dans
village 6
1
031
121,4
129,7
132
1
10,l
Troupeau dans
village 8
1
0,02
31,l
29,3
291
1
9 8
Résiduelle
850
15,97
si,9
68,4
33,s
678
30,l
-
- --
---

-
._
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.
1-
,
-.-

MOYENNES DES MOINDRES CARRES DE LA MORTALITE DES
DANS DIFFERENTES CLASSES D AGE
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Source de
v a r i a t i o n
Nbre
0 3j
3j-6m
0 6m
6 121~
----vi_- --<r,,.7--~.-~--‘-‘~-~.I--
---
-.-
z-v--
----.
-
Moÿe~qn$~G~-nérale
- - -
’ .886
3;1
- 571-.- : -B,p .
-
-%g---
V+&a&s
Saré Bakary
217
3 9
8 6
12.5
5.3
Saré Bamba
27
7,8
13,5
21,3
992
Saré Hamidou
130
4,7
7,3
12,0
4 Y-,
Santankoye
139
290
289
4,g
3,4
Mahon
66
195
.2,7
491
11,4
Saré Samboudiang
91
190
537
6,7
199
Marakissah
125
1.6
- 0.1
1,4
2,6
NDangane
91
290
093
2,3
199
Mois de Naissance
Janvier
47
2.5
992
11,7
3,7
Février
27
3,O
791
10,l
2,3
25
Mars '
29
3,4
091
3,g
5,9
29
Avril
21
499
596
10,5
995
17
M a i
58
6,1
- 0,l
6,O
398
49’
Juin
158
2.4
4,8
7,2
5,2
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J u i l l e t
185
G,4
396
490
4,5
145 :
Août
99
034
4,4
4,g
5 . 8
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Septembre
91
139
930
10,9
6,1
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Octobre- ------d_. .-- .,-
7 1
0,8
10,8
11,6
395
59
Novembre
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70
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65
D&cembre
30
7.1
4 , 0
11,l
7,0
2 ’ 5
Ann&e de mi ssance
1987
279
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3 > 9
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5 < 0
279
1988
177
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177
1989
257
4,x
9 , 0
.13,8
8,L
25j
1990
173
577
- 0,5
593
1,9
hang de Naissance
--.-
1 ”
213
1 ( 0
8 , 8
10,8
3-8
161
2”
215
3,1
6 , 2
9,6
231
‘164
3”
186
1 ,B
6 , 2
7,9
374
157
4'
134
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6 ( 3
8,8
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113
5’
72
4-7
5 , 0
937
13,8
61
6”
36
376
232
53%
7,8
30
7”
30
394
190
414
139
27
Troupeau
110
69
391
20,l
23,l
499
59
120
29
132
12,4
13,6
7,1
25
130
15
793
5,8
13,2
- 1,3
13
140
60
438
2,1
699
8,9
45
1 5 0 --------...-- ..~
44
3, 2
2, 7
--
5,g
6,9
40
3 1 0
105
7;9
5,8
i3 ‘7:’ - -4 ,&.-
8
8
320
25
135
899
10,4
4,3
24
5 1 0
75
199
496
6,5
3,4
61
64
291
1,2
3,3
3,4
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Tableau 6 - MOYENNES DES MORTALITES DE 0 A 12 MOIS
S2LON LE VILLAGE (%)
w.. - .-’ ___
Saré- Bakary
Saré Bamba
30,5%
Saré Hamidou
16.3%
Santankoye
8,3X
Mahon
15?5%
Saré Samboudiang
8.5%
Marakissah
4,0%
NDangane
4,2%
.
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