------ MINISTERE I?I‘ I)Fi’t~l.OFI)ES!F:~T ...
------
MINISTERE
I?I‘ I)Fi’t~l.OFI)ES!F:~T Rl:li II
HF:STAtJRATION
C-: JACHKRES E T
DE PARCWJRS
DANS LA VALLEE DU FLEIJVE SENIXAL
c
Ambroise DIATTA
t
REF. ff O$!C. F, /FLEUVE
FEVRI EN 1990

I TABLE DES MATIRRES I
. .
1, AVANT-PROPOS
!
II. INTRODUCTION
2
III. CONDITIONS DE : ;REALISATION
4
III.1 Conditions dIu milieu
4
111.1.1 Choix des 4i t e s
4
ïII.1.2 ,Pluviosité
6
III.2 ItWraire t zhnique
6
111.2.1 Aménageaen
3
6
11X.2.1,1 Site 1 : 1iaoudoum “plat”
6
111.2.1.2 Site 4 : Champ d’Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
6
111.2.1.3 Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
9
IIf.2.2 #odes d’im lantat ion

9
111.2.2.1 Prétrait nents des semences
9
11X.2.2.2 Semis en pépinière
16
IIIi2.2.3 Site 1 : 3iaoudoum “plat”
16
111.2.2.4 Site 2 : kmpsar Khant
19
111.2.2.5 Site 3 : 1iéri à la station ISRA Ndiol
19
1X1.2.2.6 Site 4 : Champ d’Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
19
111.2.2.7 Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
2 0
111.2.2.8 Site 6 : Piémont de dunes à Ndiol Peulh
2 0
IV. RESULTATS ET C @!ENTAI RES
2 0
IV.1 Pluviosité
2 0
IV.2 Site 1 : Disc ioum “plat”
2 1
IV.3 jite 2 : Lamé: ar Khant
2 1
IV.4 Site 3 : Diér
à la station ISRA de Ndiol
21
IV.5 Site 4 : Chan
d’Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
2 4
IV.6 Site 5 : Bore re de drain au village de Ndiol Peulh
2 4
IV.7 Site 6 : Pién nt de dunes a Ndiol Peulh
2 4
V. CONCLUSION ET E RSPECTI VES
2 7
VI. BIBLIOGRAPHIE
2 8
;j
VI 1. PHOTOGRAPHIES
2 9

1
1 . AVANT-PBQPOS
En 1988, des essais orientatifs de restauration de jachères et de parcours
sahéliens ont été réalisés dans le delta du fleuve Sénégal (3 ; 1) en préliminaire
au projet de recherche intitulé “SEMI-INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION FOURRAGERE
PAR RESTAURATION DE! JACHERES ET DE PARCOURS EN VALLEE DU FLEUVE SENEGAL”, qui était
en bonne voie d’être conclu entre la CEE d’une part, 1’ISRA (Sénégal), l’IEMVT-
CIRAD (France) et.l’Université de Tuscia de Viterbe (Italie) d’autre part. Ce
projet de recherchb comprend les volets :
- Restauratipn de jachères et de parcours ;
- Culture de, plantes fourragères ;
- PhysiologiL de la résistance à la sécheresse et à la salinité de plantes
fourragères
;.
1
- Pr&ulgari’ation des résultats ;
B
- Formation pbst-universitaire du chercheur sénégalais participant au projet,
’ Avec l’aboutissement du projet et sa signature au début de l’année 1989 (en
février,1989 par la CEE), les travaux de recherche sur le terrain ont démarré dès
l”hf4etiage 1989. r
Les travaux ide restauration de jachères et de parcours effectués et les
résultats obtenus taont l’objet de ce rapport.
I

2
Dans la vallée du fleuve Sénégal et le delta en particulier, le développeront
des cultbres irrqguées et la baisse de la pluviosité de ces dernières années ont
entraîné une réduction notable des ressources fourragères naturelles :
- diminution des pâturages de décrue exploités en saison sèche ;
- baisse de la productivité des pâturages de diéri exploités en hivernage.
Pour maintenir une activité pastorale dans la zone devant cette nouvelle
situation, un conbensus général s’est dégagé quant à la composante alimentation :
la valorisation Par l’élevage des sous-produits agricoles et agro-industriels
générés par les cultures irriguées et le developpement des fourrages.
Le développement des fourrageas’entend la culture de plantes fourragères en
irrigué et la mi$e ou remise en valeur à des fins pastorales des terrains non
concernés par les cultures irriguées et qui pour l’heure demeurent improductifs
pour le bétai 1. i
1-a restauration de parcours et de jachères englobe ce second volet du
développemc:nt des’ fourrages et concerne différents types de terrains :
1
- terrains non exploités en cultures irriguées du fait par exemple de la
topographie, de la salinité, de l’éloignement par rapport à la source d’eau ;
- diéri dégradé ;
- jachères 1
- bordures des canaux d’irrigation et de drains ;
- zones de drainage.
La restauration des jachères et de parcours à des fins pastorales commmence
par le diagnostic Qes causes qui sont à l’origine de l’absence ou de l’insuffisance
d’un couvert végétal pâturable. Lamultiplicité des causes qui par ailleurs peuvent
varier d’un terrain à un autre explique
la diversité des techniques de
r e s t a u r a t i o n .
Dans le cas ‘de la vallée du fleuve Sénégal, les recherches envisagées ont
pour objectifs la’ conception de techniques de restauration de jachères et de
parcours associant les principes de mise hors pâture, de collecte des eaux de
ruissellement et d!amélioration de leur infiltration dans le sol, de lutte contre
les adventices, d’enrichissement floristique en graminées et en légumineuses ainsi
qu’en ligneux fourpagers.
Les différenbs essais effectués en 1989 l’ont été sur des sites identifiés
pour la plupart depuis 1987 et dont certains ont abrité les essais orientatifs de
restauration de jachères et parcours de 1988. A différents niveaux d’exécution de
ceux de 1989, des modifications ont été apportées pour tenir compte des résultats
des essais de 1984. Cependant la grande innovation demeure l’introduction d’un
appareil de sursemjs australien, le Came1 Pitter dans les travaux d’implantation
de certaines espéc$s.
Dans ce rapport, seront présentés :
- les conditions de réalisation ;

3
- les résultats et commentaires ;
- IIIIC concllpsion et des perspectives ;
4
- UIIC’ 1 iste. bibliographique ;
- quelques illustrations photographiques.

4
III. COBDITIOB8 DB RBALI8ATION
111.1 Conditions bu milieu
111.1.1. Choix des sites
Tous les SI, es sont situés dans le delta entre St-Louis et Ndiol, de part
*t
et d’autre de l’axe routier St-Louis-Ross-Béthio (Figure 1).
\\_
j
‘Y
Site 1 :
8itué s u r ia r i v e
droite du Ngalam, défluent du Lampsar, ce site est
constitué par une Pénéplaine salée , à microcuvettes dénudées et nombreuses buttes
de piégeage aux pfeds de Salsola baruosma. Dans les microcuvettes a sol compacte
et colmaté en surqace, les eaux de pluie stagnent ou ruissellent en cas de pente.
Situé sur 14 Khant, diverticule du Ngalam, ce site relativement salé, est
parsemé de plages de végétation herbacée à Dialachne fusca et Cmerus et de plages
dénudées. En hivernage, le sol argileux se transforme en boue avant l’inondstion
du Khant.
I
I
site 3 : Die/ri B la station ISBA de Ndiol
Ce site sablbnneux est localisé dans la partie extension de la station ISRA
de Ndiol et est jentièreanet clôturé. La végétation herbacée est dense avec
Dactylocteniumaeatitium, Cenchrus biflorus , quelques Aristida longiflora, Latipes
se~ertslensis. On jy observe également par endroits des zones dépressionnaires
colonisées par des’touffes d’Andropoaon Rasanus. Le couvert ligneux est représenté
par Sclerocerya bi!rrea, Acacia sener(a1 et surtout Euphorbia basalnifera.
Site 4 : Chabps d’Abdou Biressy S$)W du village de Ndiol Peulh
i
C’est un champ d’environ un hectare, entouré d’une haie vive à Euuhorbia
basalmifera non entretenue. Il est localisé en Piémont de diéri, à sable fin dont
fe centre dépressilonnaire est colonisé par des touffes d’ And oao~&~~ ~s,nus et
1 ‘ensemble de la
arcelle par un couvert herbacé lâche à Afistida nutabiilis,
Schoenefeldiagrac
is et parsemé de plages nues. Le couvert ligneux est représenté
par un Parkia biklobosa, un &mbretum 8lutionosum et quelques rares Acacia
.
Site 5 : Bo&re de drain au villaae de Ndiol Peulh
Ce site est situé sur
inondable, quadrillé de diguettes artisanales
waloJ
(terroir familial d’Abdou Biressy SOW). La partie basse inondable de plus de 25 cm
est une typhaie deise à Tvpha australis exploité pour la confection de nattes, La
partie voisine quij peut être recouverte par une hauteur d’eau de 5 à 15 cm est
colonisée par un cquvert herbacé dense à Cyperus alopecuroides, CvQerus rotundus,
Pvcreus macrostachwos et Scirpus earitiaus. La partie amont exondée est une
ancienne parcelle jmaraîchère envahie par Sperracoce verticillata ou Borreria
verticillata et ID<itmaea asarifolia.
/
Site
.
6
Pié/ont de dunes B Ndiol Peulh
l
/
Ce site sur pieri est situe juste derrière le village de Ndiol Peulh en
Piémont de 2 dunes Idont la premiére abrite à son sommet le village de Ndiol Peulh
et la seconde un pe&lement, d’Euphorbia bskalrifera. La végétation herbacée du site
vst repr6sttntke pair Dactvloctenium aemptiuy alors que le couvert ligneux est
représenté par Acacia raddians.
l

5
j DQlt;a dh Pleuve Sbnég;a.l : cnrte de eituation
:
1
.:
/
./ .'
!
P.Louve SionBgd
Rom0 R. ‘i’oll. 4
-f/R.- Mthio
I Lac I
Ztjkm
I
:Légettde
-
#nfig<rtaj
Pleuve s nd?guL
)5
1, 2, 3, 4, 5, 6 bjtes

6
111.1.2. Pluviositq
L’hivernage 1989 dans le delta du fleuve Sénégal se caractérise par une
pluviosité faible, 239,5 et 220,l mm respectivement à l’ASECNA/St-Louis et a la
station ISRA de Ndjol et surtout par une mauvaise répartition des pluies dans le
temps (Tableau 1). .Cette faiblesse de la pluviosité est d’autant plus nette si on
la compare à celleslenregistrées au cours des deux dernières années où une certaine
reprise avait été observée (Tableau 2 et Figure 2). A Ndiol, sur les huit dernidres
années, seules les années 1983, 1984 et 1985 ont été moins pluvieuses que 1989 et
à l’ASECNA/St-Louis par contre ce sont les années 1982, 1983, 1984 et 1986 qui
l’ont été ; les années 1983 et 1894 ayant été particulièrement sèches,
r
111.2. Itinéraire technique
/
111.2.1. Aménageae~ts
Deux sites ont fait l’objet d’aménagements motorisés (sites 1 et 4), un de
t,r;li t.cments herbicides suivis de brûlage et faucardage (site 5) et les trois autres
(sittas 2 , 3 et 6) $‘aucune intervention préalable, en vue de leur restauration.
III.2.1.1. Site 1 \\ Diaoudoum “Dlax
il% 1,:11~les en courbe de niveau dont 7 continues et 3 discontinues ont été
S~:IC- -,~~li:t~~ I,cr.l~c,~di(:ulairement
à une pente générale faible ; chaque bande
t :!
~ilill~~I'~'llilII

rai (*ri’ (16. solls-solage.
Le tout est ent,oure par une bande continue de
2 ritic’s dffi wus--sofuge.
Le siLe ainsi aménagé représente un carré d’environ 150 m
rire c:OtG ( F i g u r e 3)? L’amérragernent a ét6 r é a l i s é l e 17/05/89,
Lc suus-solagc a (:Lé possible grace à la location d’un tracteur ‘de 100 CV à
1~ SOCAS et. 1 ‘util i,sat,ion d’une sous-soleuse de marque GARD achetée sur crédits FAC
en 1988 à l’occasion des essais orientatifs de restauration.
111.2.1.2. Site 4 : Cham d’Abdou Biressy SOU du village de Ndiol Peulh
Ce site a été aménagé les 01/07/88 (billonnage) et 02/07/88 (sous-solage).
Sept bandes en courbe de niveau ont été travaillées perpendiculairement à une pente
générale légère. Chaque bande se compose de complexes sillons-billons discontinus
et disposés en quiaconce et de deux raies de sous-solage continues (Figure 4).
La location d’une charrue morrosoc et d’un tracteur de 100 CV à la SOCAS et
l’utilisation de la sous-soleuse GARD ont également permis d’effecteur ces travaux
motorisés.

7
TabJftmu.. 1 : Pluviokités 1989 (em) à l’ASECNA/St-Louis et à la station ISRA/Ndiol
*
~--~
YOIST- <Suin
Juillet
Août
Septembre
T Octobre
I
I
STAT 1 ONS
SECkA [ SRA 4 S E C N A
ISRA
\\SECNA
ISRA
ASECNA
ISRA {SECNA [SRA
/
IATES
1
2,3
4,3
2
175
196
3
45

18,6
16,O
6
3,O
385
7
190
89
199
10
099
097
!
l-10
c
190
3,O
2,4
496
22,9
17,9
3,5
11
191
890
65,7
34,0
12
097
13,0
13
390
25,5
290
095
14
2,7
10,o
1,6
15
296
16
490
495
12,0
696
590
990
17
5,O
10,8
199
292
18
093
19
10
11-20
15,3
18,7
55,3
76,3
53,0
396
095
21
195
190
22
795
0,7
23
38,3
35‘0
24
5,5
290
397
110
25
890
697
~$7
26
193
27
18,
11,8
os1
28
0,
598
1,5
;o
31
21-30-31
18,
11,8
890
65,4
44,2
397
1,o
TOTAL
37,l
27,7
58,3
144,l
101,8
30,2
19,4
395
Cumul
65,2
95,4
109,3
197,2
239,5
?16,6
239,5
Z20,l

Tableau 2
duin
T Juillet T Août T Septembre T Octobre
STATIONS rSEChA
[SRP
BECNA
ISRA
4SECNA
ISRA
ASECNA
ISRA MECNA 1 SRA
DECADES
LNNEES
1
100,6
79,5
40,l
56,9
2
1,l
53,9
32,0
l,l
1981
3
15,a
j,5
49‘2
iSl,l
68,l
33,5
Total
15 ,]3
5,5
49,2
131,l
168,7
114,l
94,0
88,9
1,1
cumu 1
15,;3
5,5
64,5
136,6
233,2
250,7
327,2
339,6 328,3
339,6
1
092
4,2
2,5
10,o
27,6
2
27,l
60,l
22,5
27,9
3,4
195
2,7
Of3
1982
3
54,8
79,0
74,3
014
Total
82,l
139,l
26,7
104,7
398
1,5
12,7
27,9
Cumul
82,l
139,l
108,8
243,8
112,6
245,3 125,3
273,2
1
799
42,6
092
2
20,5
14,7
099
2,o
733
10,o
1983
3
51,2
31,7
7,2
0,8
Total
20,5
14,7
60,O
76,3
14,5
l l , o
Cuaul
20,5
14,7
80,5
91,0
95,0
102,o
95,0
IO2,O
-
1
019
11,6
18,3
0,5
26,2
27,0
2
012
51,3
24,5
1984
3
590
10,5
13,2
Total
111
590
10,5
11,6
18,3
65,0
24,5
26,2
27,0
Cumul
h1
691
14,0
17,7
32,3
82,7
56,8 108,9
$398
1
17,0
12,0
46,3
25,5
2
19,0
29,5
86,l
67,0
35,6
43,0
1985
3
4i2
11,2
798
34,0
26,5
585
5,O
Total
4b2
30,2
37,3 137,l
105‘5
87,4
73,5
Cumul
4,2
34,4
37,3 171,5
142,8
258,9
216,3 258,9
216,3
1
28,3
25,0
46,5
130,3
4,2
16,8
095
192
2
5,2
415
32,6
49,7
0,4
1986
3
095
2,7
38,4
14,9
Of5
Total
28,3
30,o
51,7
137,5
75,2
81,4
1,o
1,6
Cumul
28,3
30,o
80,O
167,5
155,2
248,9 156,2
2,50,5
1
16,l
21,6
162,5
45,8
898
2
O;,a
393
20,9
38,9
990
4,O
014
1987
3
$7
391
18,4
2,5
15,5
22,l
98,8
120,8
Total
Ii, 5
3,4
39,3
41,4
31,6
43,7
270,3
170,6
9,2
Cumu 1
1, > 5
3,4
40,8
41,8
72,4
05,5
342,7
256,l 342,7
265,3
1
19,5
27,5
72,8
44,l
2
7,6
195
81,2
127,6
17,0
21,7
1980
3
12,(
191
38,5
35,9
45,9
32,5
‘Tu ta1
12,(
897
195 139,2
191,0
135,7
98,3
rumu 1
12,(
24,l
13,5 163,3
204,5
299,0
302,8 299,0
302,8

9
1
1,0
3,0
‘2,4
4,6
22,9
17,9
395
2
19,’
25,3
18,7
!Xi,3
76,3
53,O
3,6
0,5
1989
3
18, a
11,8
8,0
65,4
44,2
3,7
1,0
37,l
27,7
58,3 144,l
101,8
30,2
19,4
3,5
37,l
65,2
95,4 209,3
197,Z
239,5
216,6
239,5 220,l
III 2.1.3 Site 5 :‘Bordure de drain au village de Ndiol Peuh
1
Sur .ce site! la partie médiane d’environ 1650 m2, à végétation herbacée
dom née par les Ch+erus, a fait l’objet de deux traitements herbicides (Figure 5):
- le 23/05/89 : traitement herbicide au Roundup à la dose moyenne de 3 kg/ha;
- l e 31/05.8p : retraitement herbicide au Roundup (1,8 kg) et au Gramoxone
(0,3 kg) pour les a650 mz.
Une semaine après le premier traitement herbicide au Roundup, les Cyuerus
n’ont montré que d& signes insignifiants de dépérissement du fait de l’herbicide;
ainsi il a été décidé de recommencer le traitement au Roundup mais en augmentant
considérablement la dose. Chaque O,3 kg de Roudup ou de Gramoxone a été mélange à
15 litres d’eau. Ce retraitement herbicide a été efficace et a permis un brûlage
de la végétation herbacée desséchee avant l’inondation de cette partie médiane du
site.
Les 05 et 06/rO9/89, les jeunes repousses de Cywrus ont faucardées sous eau,
à l a f a u c i l l e .
111.2.2 Modes d’imblautation
‘I’outrs les i:mplantations ont été réalisées soit manuellement (semis, bou-
turage, repiquage,‘plantation),
soit mécaniquement (sursemis au Came1 Pitter). Les
implantations sur ‘les différents sites ont cependant été précédées par des semis
en pepinières de (iertaines semences et de prétraitements de certaines semences
Ggalrment avant leur. semis en pépinière ou leur sursemis sur les si tes au Came1
Pi tt.i:br.
111.2.2.1. prétraikements des semences
II?! ! ~~311t.s pj‘&trai temcrtts ont été appliqués à des semences en vue d’accélérer
Ifsi .:I r~niir~;~Lioris
‘(2).
Les semences prétrai tées, les prétrai tements et leur
ticf i II i t, ion sont, ré/sumés dans le tableau 3.

10
Yigwc 2 : Pluv~osilh 1 9 8 1 - 989 - ASIICNA/St-hlj.:; c 1. S ta t.i.ork ISRA/Ndio 1 .
140 119%1
120
lu0
8 0 .
60 -
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.l
J
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1
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1982
ISRA/Ndiol
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1
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s
0
P(m)
ll-
140
120
la,
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40
40
20
J
J
\\
s
0
J
J
A’
S
0

11
2Fi gur*c
: Pluv:imitCs 1~81 - 1089 - ASECNA/St-Louis et. Station ISHA/Ndiol (:;u.i.tc)
P(r)’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ * ’ * ’ ’ ’ ’ ’
140-
194
lSRA/Wdiol
120.
83 ma
J
s
A
S
0
wlm)
140
1986
120
1% m
100
80
60
40
2 0
rl
C’ ‘b,
J
J
‘R
S
J
s
-
A’
S
0

12
Figure 2 : Pluviosii s 1981 - 1989 - ASECNA/St-Louis et Station ISHA/Ndiol (rsuitc)
.,..*a( 4 . 1 , I
u I
As1c1IA/st-Lou:
342 m
IWBA/Mdiol
1987
1
A%CNA/St-Louis
20
ptn
P(r)t


’ .





8
-


-
140
.
14ow
1989
ISHA/Ndiol
120
120.
220 mil
100
100’
80
80
t
60
‘10

13
12iguz-e 3:Schéma d’~aménagcment du Site 1 : Iliaoudoum “plat”
C” c C’1
1
*
+
X
I
c
- R n i c de SOUS Gaulage
0
x
9
/
b
- Bande ROUG-sol&
IX
8=
4
- Impluvirlnl
VI:II
./ -*
-.
/
VJ 1.
B
VI
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- 8’
V
IV
3
I
III
:
II
:
1
1
-
1
j
t
,
T
l
7
I
laPet d8 80+-solage
I
r

-
T
-
-
-
r
-
l
Ruiscalleaen t :
-
-
-*-
.-

- -
-
-
e
-
*
CI.
c -
- . -- .
yupe d e l’&na~ent “bmde travaillée”

14
Figure 4
: Schéma cif'ambnagerncnt du site 4 : ChruRp d'Abdou Bkreasy SOU
du villbge de Ndiol Peulh.
- Complexe
Sillon-billorr
,-Raie de
Sous solage
-1mpluviutn
- Bande
>
tx%vai11(tc
IRuissellement
A
B
c
D
I-.
ç
lf
I
Raies desourr-aoloqo
l
-- -
- - L
-
Cou@ de l'an@nagonent "bande travaillée"

15
Figure 5 : Schéma du site 5 : Bordure dc drain au village de Ndiol Peulh.
--
Pwtio erw a

16
j’ableau 3 : Prétrajitements des semences
E s p è c e s
Prétraitements
Définitions
Acacia raddiana I( Ar)
Scarification
Rupture du tégument externe de la
graine à différents points par
frottage sur du papier sable
Leucaena leucocebhala
(Ll)
1 mmersion dans
Les graines sont immergées dans
l’eau bouillan-
l’eau qui reste en ébullition
te pendant 2 mn
pendant 2 mn ; on laisse tremper
ensuite les graines jusqu’à re-
froidissement
Atriplex semi-ba(ccata
( A s b )
Extraction des
Les graines sont extraites des
graines des
valves fructifiées au moyen de
valves fructi-
lames de rasoir
fères
/
Prosopis jul i f lo/ra
(Pj)
Ebouillantage
De l’eau portée à ébullition est
Stylosanthes hamata
(Sh)
1,
versée sur les graines qui reste-
Sty losanthes sca/bra
(SS)
11
ront immergées jusqu’à refroidis-
f+~t-r.a t, 1 il l)haseolio ides
,I
4 f’i, i
semen t
___ .- --_.--
Cenchrus ciliari’s
bi loela (Ccb)
Décorticage
Broyage des soies des diaspores et
Cenchrus ciliariis local
IV
(Ccl 1
extraction des graines à la décor-
tiqueuse villageoise à riz
111.2.2.2 Semis ed mkinikre
Cinq espèceg ont été semées en pépinière au Centre de St-Louis à partir de
la 3e décade de juin : Ar, Ll, Asb et Pj dans des sachets plastiques remplis de
terreau ” a Proson/is juliflora” (terreau récupéré sous les Prosouis .iuliflora) et
Chloris gays,na (Cg) directement sur une planche de terre aménagée a Cet effet.
/
Le 24/07/89, des jeunes de Ar, déaariés dans certains sachets, de Ll et de
Pj arrachés des alentours du Centre de St-Louis , ont été plantés dans les sachets
où il n’y a pas eu de levée en vue de compléter les effectifs.
I
111.2.2.3 Site 1 3 Diaoudoum “plat”
I
Sur les sites 1 et 4, des chiffres et des lettres ont été uti.lisés pour
l’identification
es raies de sous-solage, des bandes et. portions de bandes
travaillées, des Pspluviums, des côtés de site.

17
Sur ce site 1, différents modes d’implantation ont été utilisés : sursemis
au Came1 Pitter, semis, repiquage et plantation manuels.
Sursemis au ;C=e1 Pitter
Comme pour la sous-soleuse, le Came1 Pitter a été acheté en 1988 sur crédits
FAC. Il se compose principalement :
- d’un chasqis ;
II ? roueq ;
i(1, ‘). . slisques à poquets avec évidement et dents d’acier ;
- d'une barre de contrôle de la profondeur de travail ;
- de 2 trémies avec système de distribution.
Sur les sites de restauration, il peut être tracté par un tracteur ou un
vehicule tout terflain.
Le sursemis ~II Came1 Pitter de Ccl, de Cenchrus setitierus (Cs) et de Cg a été
réalisé le 01/08/819 sur les côtés C et D et sur les raies de sous-solage C”(ccl),
C”(Cs) et D” et D”‘(Cg). Ce fut la première utilisation du Came1 Pitter et aucune
semence utilisée n’avait été prétraitée.
Plantation
Elle a Conce!rné les plants élevés en pépinière dans des sachets plastiques:
Pj , Ar, Ll et Asb.1
Le Pj a été ‘planté en haie vive sur les raies de sous-solage A”, B”, C” et
D” à intervalles d’un mètre ; 579 plants ont ainsi été plantés.
Les Ll, ‘Ar et Asb ont été plantés alternativement sur les raies de sous-
solage a et c de Ch/aque bande travaillée et sur Ieurs prolongements non sous-solés;
l’écartement entre 2 plants consécutifs est de 10 m. Entre les raies a et c, les
plantations sont én quinconce (Figure 6). Pour chaque espèce, on a planté le
25/08,‘89 :
i
-Ar: 93 ;
pqants sur raies et 17 hors raies ;
- Ll : 84 pqants sur raies et 10 hors raies ;.
- Asb : 91 plants sur raies et’ 11 hors raies.
Ce sont S&obolus robustua (Sr) et Cg qui ont été repiqués sous forme
d ’ é c l a t s d e souclhes. Le Sr provient d’un peuplement naturel situé entre
l’université de StLLouis et le pont de Diaoudoum et Cg de la pépinière de St-Louis.
L e repiquag/e a é t é r é a l i s é s u r l e s r a i e s d e s o u s - s o l a g e e t l e u r s
prolongements non sous-solés plantés en ligneux. Entre 2 plants consécutifs
distants de 10 m, on repique 2 éclats de souches de Sr et Cg distants entre eux de
2 III et chacun du ligneux le plus proche de 4 m (Figure 6). Pour chaque espèce, on
a repiqué le 26/08/89 :
- Sr : 276 &lats de souches sur raies et 40 hors raies ;
- cg : 276 &lats de souches sur raies et 43 hors raies ;

I;igure 6 : &spo itif d' in~~)l;~nt,;lt-ion des différentes es@!cs(sauf P,j) dans le
si.te
: Dj n»udoum "plat".
z
*
Raie de mous-solag
/
continu&
0
bande sous-sol.&~
coritinup
t
'1: Raie de sous-solage
/
-
-
- Bande sous-salées
l
.
Y
dJ scafltinut?
2
,
l Ligneux plant&3
yur mies de sous-solage et hors raies : 48, Ar, Asb.
'. i*
* i’ifWbaCk58 repiqui!
sur mies de sous-solage, hors raies et;':'8ur iupluviums : ST-, Cg.
<

.
1 9
A la même date, 188 éclats de souches de Sr et 109 de Cg ont été repiqués
alternativement tous les 5 q au milieu des impluviums.
Avant le repiquage, l’appareil végétatif de chaque éclat de souche est réduit
(en coupant) afin /de limiter l’évapotranspiration.
anue ’
Il a concerbé Ccl et Cg et a été réalisé sur la raie médiane et ses
prolongements non’ sous-solés de chaque bande. Ccl et Cg ont ainsi été semés
alternativement tous les 5 m le 26/08/89, pour un total de 272 poquets. Tous les
poquets ensemencés ont été refermés avec du sable diéri.
I
III 2.2.4. Site 2.j lanrmar Khant
Sur ce site, il était prévu le repiquage au stade boueux d’éclats de souches
de Sr et de Pamalb Vahmtnm (PV) ; en effet PV et Sr se développent relativement
bien respectivement sous inondation et les pieds dans l’eau après reprise.
Pv provientégalement d’un peuplement naturel situé sur la rive gauche du
Ngalam à hauteur db pont de Diaoudoum ; quant au Sr , il a la même origine que celui
util’isé à Diaoudoqm “plat” (site 1).
Sr et Pv ont+ été repiqués tous les 1 ti entre les lignes et sur les lignes
respectivement dan;s les pai.?elles de 33 m x 20 m et 29 m x 22 m ; 660 et 638 éclats
de Sr et Pv ont aiki été repiqués le 04/09/89 au stade “patte collante” précédant
le stade boueux iditialement prévu.
111.2.5. S’te 3 :
&waeuis au iCame1 Pitter
Deux séries de sursemis ont été effectuées :
- l e 03/08/g9 en un aller-retour sur une longueur de 100 m environ avec
Macrontilium Lathbrou ( M L ) , MacroDtiliun atropuruureum
(Ma) et Cenchrus
ciliaris biloela (ICcb) p r é t r a i t é ;
- le 07/09/89, en 7 allers-retours sur une longueur de 300m environ avec
Stylosanthes hama& (Sh), Stylosanthes scabra (SS), Pueraria Dhaseoiloides (Pp),
Ccl et Cch pretraijtés et Ml et Ma.
Bouturage
IL-s f :tqtif.tt t.f/s de c a c t u s , provenant les unes de l’ISRA/CDH du km15
! I;‘i,l,! I
il(, REFISQC$ ) et les autres de l’ISRA/Sangalkam, ont été bouturées debout
1, 1,., /,\\t: tq,> darts ‘,l,,e parcelle travaillée à l’offset en 1988 et nettoyée tout
.. ;ii
'!J 198!id. ,411 moment du bouturage, les raquettes de l’ISRA/CDH étaient
l
/I
$ ; 1, ‘>, ‘5, (“A
qui rl’4tait par le cas de celles de l’ISRA/Sanglkam qui
,’ i ~;U~+~~S seulement le 01/09/89.
!
:.(,ui~~ra$~i des 17 raquettes de l’ISRA/CDH et des 115 de l’ISRA/Sangalkam
~1 #Lt& 1.6;il isk suivhnt. un écartement de 1 m entre les lignes et sur les lignes a,Iwès
'!r, amPub1 issement localisé des emplacements.
!
III 2.2.6. Site 4 : Champ d’Abdou Biressy Sow du village de Ndio 1 Peulh
Sur (:P c:t~am~f ambnagb en 1988, 2 séries de sursemis ont été effectuées

20
- le 03/08/819, sur les raies sous-solées des bandes travaillées 2,4 et 6 en
Ma et Ccb prétrait@ ;
- Le 07/09/8[9, sur les raies sous-solées des bandes travaillées 1,3,5, et 7
en Sh, SS, Pp, CC~ prétraités et Ma.
111.2.2.7, Site 5 : Bordure de drain au village de Ndiol Peulh
Surseiis au Came1 Pitter
./
Sur la Part!e amont exondée, Ma et Ml ont été sursemés en un aller-retour
le
03/08/89.
:
Bouturaite
Sur la Parti!e médiane à CsDerus, deux espèces, Echinochloa stamiag (Es)
et Vossia cusDidatta (Vc) ont été bouturées le 06/09/89 sur la moitié avale plus
inondée alors que la 3e espèce Brachiaria autjca (Bm) était bouturée le 07/09/89
sur la moitié amonit moins inondée.
Es et Vc prbviennent du pont de Savoigne sur le Lampsar et le Bm de la
station ISRA de Fa/naye.
III 2.2.8 Site
.
6 *I Piémont de dunes 8 Ndiol Peulh
Ikux sciries ide sursemis au Came1 Pitter :
:+ !!3/08/8/9 en 3 passages sur une longueur d'environ 80 m en Ccl et Ccb
p r<- I ;- : i Js
,s!. Ma ejt. Ml ;
J,c~ 07/09/8!9 en 3 allers-retours en Sh, SS, Pp, Ccl, Ccb prétraités et Ml
et Ha.
IV. RESULTATS ET *ENTAMES
1,~ suivi des’essais à travers les différents sites a été mené parallèlement
S certains travaui d’implantation. Il se
résume en un suivi des différentes
espèces introduites de l’implantation au bilan (levée, reprise, comportement) en
relation avec la plPviositG et les sauteriaux particulièrement abondants durant cet
hivernage 1989. :
IV.l. PLUVIOSITE
La pluviosit;é 1989 se singularise par sa faiblesse, 239,5 et 220, 1 mm
respectivement à l’ASECNA/ST-Louis
et à l’ISRA/Ndiol mais surtout par sa mauvaise
répartition dans ‘le temps ; ainsi,
aussi
b i e n q u ’ à l’ASECNA/ST-Louis
q u ’ à
l’ISRA/Ndiol, seulpu 3 décades consécutives pluvieuses ont été observées, du 20
août au 20 septemtpre. A Ndiol, la 2e décade de juillet a été particulièrement
pluvieuse mais ell’c a été suivit’ par une 3e décade de .juillet et, une 1 ière décade
d’août sèches.
En utilisant’ la formule liant la pluviosité annuelle à la production des
parcours (4 kg de imatière sèche par millimètre de pluies au dessus d’un certain
seuil qui est aux /pnvirons de 60 mm), on peut estimer la production des parcours
de diéri en cette a/nnée à 600 et 400 kg de matière sèche par hectare respectivement
à l’ASECNA/ST-LOUI$ et à l’ISRA/Ndiol contre 1 t,onw de matière/ha pour les mêmes
parcours de diéri /2n 1988 (2).

21
Cette pluviosi l.4 1989 I)ar sa faiblesse tlt sa rnaul.:iise reparti tion dans 1~
temps a nettement, i:c,myromi s les rtsu1 tats ts<~omptés.
IV.2. Site 1 : Diakmdoua “plat”
Les quelques! levées des espGces sursemées au Came1 Pi tter ont 6th Observ&es
de manière nette q\\Je le 09/09/89. 1,~‘s 15/09 et 06/10/89 on it ohserv6 respectivement
1 et 4 plants de @cl en épiaison.
Le jour du bilan (1 O/l 1/89) , seul.~ dchs plant s
desséchés difficiljes à identifier sans épi, ont éta ol)servés.
Concernant Cjcl et Cg semes manuellement,, quelq~~es t.imides levées ont Gt,é
observées égalemeri t le 09/09/89.
Les malheureuses plnnt.ll Les otwibrvées n’ont, pu
survivre du fait <f/es conditions defavorables.
Les résultatij obtenus avec les différentes espèces plant,i;es et repiqrr@es sont,
consignés dans lesi tableaux 4 et 5. CkS tableaux indiquent 1 ‘évolution nurr&rir;uç*
des différentes esjpèces de l’implantation au bilan ; seules les espèces encore en
vie sont chaque frjis recensées.
IV.3. Site 2: Lamdsar Khant
/
’ Sur ce si te, les nombres d’éclats de souche recensGs efr vie dr
.t. i 011
au bilan sont repdis dans le tabl.eau 6
IV.4. Site 3 : Diiri à la station ISRA de Ndiol
Les levées Be Ma et ML du premier sursemis au Came1 Pitt,er avaient été
observées le 22/04/89 ; ;i cette date également, la plupart des pl.ants étaifbnt
attaqués et certains dévorés par des chenilles et des sauteri aux. Au moment. du
bilan, quelques rtires plants avaient été retrouvés ~1.1 vie> le plus so~uvent sans
feuille. Aucun pldnt ayant fleuri. n’a été observé.
Concernant l:es espèces du 2e sursemis au Came1 Pi t.t.er, aucuf~e levcic ~\\‘a t: t&
observée.
Chez les cactus, l e s &sultats ci-aprés o n t é t é n o t é s l e j o u r du tjilan
(09/11/89) :
I
-ISRA/CDH : I6 raquet,tes mères ont rejeté 10 jeunes raquettes ;
- 3 raqijettes mères mortes et 38 raquettes m+res en vi.e et, sans rc,jr:t;
-ISRA/Sangaikam
: -
18 raquettes mères ont rejeté 27 jeunes raquettes ;
- 7 raq&t,es mères mortes et 90 raquettes rncws en vie et sans rejet,

Implal
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2: I r I
-
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i
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1

2 4
IV.5 Sitc,~!.j : Champ d’Abdou Biressy SOW du village de Ndiol Peulh
*
‘~I!I’ lr ‘si te 3, l-es levées de Ml du ler sursemis et les attaques des
1
:!ic>r,,

‘:iuter~iaux ont, été observées, le 22/08/89 ; ici par contre Ml n’a pu
~-r~~~:‘~‘~~ ir.6’ SI; ; t Y ,FIIIX’ attaques et lors du bilan, aucun plant en vie n’a été observé,
P(e)ur le 2e sifrsemis au Came1 Pitter aucune levée n’a été observée.
IV.6. Site 5 :
--i 2.
krdure de drain au village de Ndiol Peulh
Comme sur’ les: sites prGcédents ?II et Ma du sursemis au Came1 Pitter ont bien
1.~6 m a i s o n t étl egalemefit a t t a q u é s p a r les chenilles et les sauteriaux
(22/08/89). Ici que!iques plants ont survécu maigre les pressions des sauteriaux et
des animaux jusqu’au bilan. \\Jn seul plant de Ml a pu se développer normal.ement
jusqu’à boucler soti cycle ; des gousses éclatées ont été observées le 06/10/89.
Les espèces b/wturées, Vc, Es et Bm ont bien repris et ont été retrouvées le
jour du bilan (09/11/89). Cependant, de 1’ implantation au bilan, la présence des
animaux (bovins, chevaux) et cela malgré l’inondation de la parcelle, n’a pas
permis aux diffkrentes espèces de se développer normalement . Apr‘Gs broutage, chaque
espéce reprenait p+ la production de nouvelles feui 111.:~.
IV. 7. Site 6 : P&ont de dunes à Ndiol Peulh
I
Sur ce site S!itué derrière le village de Ndiol Peu]h, .les levees de Ma et Ml
du ler sursemis au kamel Pitter et leur broutage par les animaux ont été observks
pour la lière fois ‘le 22/08/89, Les attaques des chenilles et des sauteriauu sllr
ce site sont de mojndro importance par rapport a celles ohwrvées sur les sites
précédents, Du fait! en partie de la pression animale, aucun plant ayant, hoiiclG son
cycle n’a été obseivé. Cependant le jour du bilan (09/11/89), des plants en vie
avec ou sans feuill/es ont été observés.
1
Pour le 2e Qursemis seules quelques levées de Ml ont été observées le
15/09/89 ; cependant le jour du bilan (09/11/89),
aucun plant en vie n’a été
observé.
Les résultats obtenus à travers les différents sites ont d’une mani,,- ou
d’une autre été infsuencés par ter-tains problèmes rencontrés dans l’exécution des
essais et surtout p r 2 facteurs : .la pluviosité (importance et répartition) et les
+
insectes ravageurs (chenilles, sauteriaux). Ces facteurs et problèmes sont pris PI~
corgte dans l’inteiprétation des résultats.
Au niveau de ka pépinière réalisée au Centre de St-Louis, le problème ma,jeur
rencontré concerne !la pourriture des collets des plants d*Atriplex semi-baccata
(Aeb). Il a fallu tkaiter régulièrement au Furadan (fongicide) et recommencer les
semis,
Ainsi au moment de la plantation, les plants étaient de développement
in6ga1,
les moins “développés n’ont. pas survécu longtemps après la plantation
(Tableau 4, colonnj bilan, lignes la, lc, 2a et 2c pour la dite espèce).
1
Concernant Id Came1 Pitter, :Le problème majeur rencontré était le réglage de
la profondeur du trou du systeme de distribution des semences, Pour la pl.upart des
semences,
le trou meme réduit El son minimum, était toujours trop grand et
conduisait B un semis trop dense ; pour celles des Cenchrus (Ccl, Ccb) , le trou
même augmenté à SO maximum,
étai-t toujours trop peti.t, ce qui conduisait à son
;P
bourrage par les diaspores soyeuses et donc à un non semis. Cette difficulté a éte
finalement contourhée par le prétraitement des diaspores à la décortiqwuso
villageoise à riz après que le piiage des dispores dans un mortier ait donne un
résultat non satisfaisant,. Quant aux petites semences une: solution transitoire,
consistant à les mêlanger avec du son de riz a eté trouvée.

2 5
Les prétraite ents humides (immersion dans l’eau bouillante, ébouillantage)
de certaines semenc s ne facilitent pas non plus le sursemis au Came1 Pitt,er ; le
son de riz en absodbant l’humidité des graines prétraitées provoque un bourrage
partiel du trou du lsystème de distribution.
L e
des diaspores de Cenchrus à la décortiqueuse à riz
villageoise permet
se débarrasser des soies mais brise une bonne proportion (des
caryopses.
Les résultatd décevarlts du ler sursemis s’expliquertt pur UIIC! feihl.c*ssc. des
pluies et leur mauviaise répartition et surtout par les attaques des chenilles et
des sauteriaux. En ‘effet après une levée trop dense d’ailleurs dans les sites 3,
4, 5, et 6, ces in ectes ravageurs se sont attaqués aux plantules compromettant
toute t,entative de éveloppement (sites 3, 4 et 5). Ainsi n’ont été observés en vie
le jour du bilan q$e des fragments, de plantes le plus souvent sans feuilles. Sur
l’ensemble des sitei; où ce sursemi s a été réalisé, seuls 5 plants ayant bouclé leur
cycle ont étB obsedvés : 4 Ccl à Diaoudoum
“plat” et. 1 Ml en Bordure de drain à
RU01
Peulh.
L’échec du 2e’ sursemis s’explique par le manque de pluie. En effet après la
poche de sécheresse’observke du 29/08 au 04/09/89, il est tombé seulement 16,1) mm
le 06/09/89, cette ‘pluie a été vite évapotranspirée et le 07/09/89, jour du 2e
sursemis,
I’humidi@ du sol était insuffisante pour permettre une germination.
Ainsi l’échec a étéi total sauf sur le site 6, plus sableux où quelques levees de
El1 ont é t é observéds.
~j
La non obseivation
de levée de Ccb à la sui te du ler sursemis peut
s’expliquer par ube proportion de diaspores viables très faible (taux de
germination non Ca+lé, très faible obtenu lors de tests de germinnt,i.on réalisés
en juillet 89) ag ravée par la forte proportion de caryopses brisés lors du
prdtraiteaent,
ft
A Lanpsar Kh ‘nt (Site Z), les résultats escomptés n’ont pas également été
atteints à cause d
d
l’insuffisance de la pluviosité. En effet après une longue
attente du stade boLeux retenu pour le repiquage des PV et Sr, ce stade n’a jamais
été atteint ; ainsi! il a été décidt’r de les repiquer néanmoins au stade patteus (le
04/09/89) dans l’er/poir d’une suite du mois de septembre pluvieuse. 11 n’en fut
rien jusqu’a la fbn de l’hivernage et sans qu’on ne dépasse même le stade
d’implantation.
L’kspoir d’inondation du Khant escompté n'a donc jamais été
atteint. Néanmoins ;quelque. c; éclats ont survécu jusqu’au bilan dans ces conditions
de quasi-sécheres+ (Tableau 6),
En bordure di/ drain (Site 5 1, la pression constante des animaux (bovins,
chevaux) sur la parbelle bouturée en Vc, Es et Bm, n’a pas permis ?i ces espèces de
se développer normblement . Elles n’ont pu que se maintenir ,jIrsqu’nu bilan <‘II
tentant chaque foi4 de repartir après broutage.
Les parcours de d iGt*i dr 1 ‘hivernage 1989, peu prr)duc:ti fs, II ‘ont pir contc~ni r
longtemps les animaux
f:rJmnit?
c,'F,t.aït le cas en 1988 ; >Iirlsi
ces tlerri i ers C;! tl i ent
contraints R desct3nsir.r jusqu ‘9 certains endroits inondés t,rhl 1~2 sitcb 5 pour t.rottv~~t~
leur pitance.
i
/
1 DiaoucL,um
"plat" i sit.v 1) )
les chiffres des tableaux 4 et 5 rl6montrent
1 ' imp;rtarrcr ci:! t I!;ir,ail du sol qui
doit, freiner le ruissellement et surtout,
lm& ) j 3 t’t: 1’ 1’ infi lt,r!i‘t iol! dtbs eaux de pluies dans le sol ; ils confirment, ainsi
1 I-J? :‘tTSlif trit S Obt C:jiliS QR 1988 SUI’ !.e même si te lors des essais orientat.ifs de
t/
r.c.,qt :,, y:11 /‘!!’ ,]6 ;:1( ii:‘ (‘fi i
,-Ii
flc’ pAr~:»uIs
; sur raies de sous-sola,ge, hors raies tic
V,<J,,....’

1,.
q.f
i‘ur 1 mpl u:. i ums i dri il :)btenu wspect i7rement des taux de survie de 78,

!
26
Sur ce site, 4 espèces semblent intéressantes sur raies de sous-solage comme
l’indiquent les ta LX de survie obtenus le jour du bilan ( 10/11/89) : Pj (53 X) , Ar
(3% XL Asb (57 Xl et Sr (78 X).
Parmi les pl tnts de Pj, Ar, Asb, Sr et Cg qui ont survécu sur raies, certains
ont connu un réél ( éveloppement ; chez Asb, la plupart des plants retrouvés en vie
lors du bilan porl aient des fruits ; de même chez Sr et Cg certains plants sont
parvenus B épier.
Parai les su :Vivants chez Sr hors raies et dans les impluviums (30 %), très
peu d’éclats de SI uches ont réellement repris avec émission de jeunes tiges et
feu illes ; ces écl sts sont donc restés en vie jusqu’au bilan.

v, CONCLUSION ET PEkGPECT.W_S
l
ii
I
G’hIl 1 t.at,:; ,illI’ i--s xutrt-‘S sites rlotamment démontrent 1’ importance du
. .
(./
.:)k,if(:
$r;l! S(Jrl ah~:~i:~!l(;t’ et sa répartition temporelle. Les variations
1 t.!
-T!, Llt.2 ‘;c
t’:rctt,~~t. iapljquent la nécessité de répéter de tels essais
j ,<
.e
.t 1 ‘ii 11, ii, 1nlt~r;: il ! ;rii!liY~s
afin d’arriver à des résultats concrets et
!t,,!. ,
/
/
$:Il \\JC;i dl.;:.<! Lit\\- d1’:li il,
ie milii;ltic11 des espèces bouturées malgré la pression
rt~11.5 t.ci11t.t Jtas rir~ini;tu;x , c:onfi rmt: egalement les bons résultats obtenus en 1988 sur

: ,- I&II:~’ si t ta mt;mt s; :Ic~s rne-;l!~~r;~s ~.~urtrrt i tatives de production de fourrage n’ont pas
i;t.f;
=ffectuées.
:
l
i’our 1.a pollK~~/ll1 t t’ Clç;i: ‘~.is?liS!
il apparalt nécessaire :
/
- d’apporter’ des amSI ic;ratiotls au niveau du système de distribution des
b.
semences du Came1 1, ~tter FIL ..‘i~s prGt,raitemeIlts de certaines semences ;
I
- d’erivisagek l a p~;~t,eclitirr d e s e s s a i s c o n t e l-es insectes ravageurs en
jjri\\ i légiant par kxt~rnyle
i.ert:151-1~. essais où un ou des traitements insecticides
seraient appliqués j,;
- d e s’atte
à vocation foùrrr
conservation,

28
VI. ~~BLIOGBAPBIE
1. BOUDET (G.), D 9TTA (A. ), MANDRET (G.)
Restauration de parcours sahe'liens au
S négal - Etude thématique - ISRA/IEMVT-CIRAD.
D cembre 1988. Maisons Alfort. 49 p.
2, BOUDET (G.), C RRIERE (M.), CHRIDTY (P.), GUERIN (H.), LE JAN (C.),
,
, _
WEDOUD OULD CHI [KH (A.), PROM TEP (S-1, REISS (D.). Paturages et élevage au Sud
d
la Mauritanie (Kaédi). Etude intégrée sur les pâturages, leur
C
nservation et leur restauration ; le cheptel et les éleveurs.
C ERV/IMRS-IEMVTJCIRAD ; 1987. 282 p.
3. DIATTA (A.) Es ais orientatifs de restauration de jachères et de parcours sahé-
1 ens dans le delta du fleuve Sénégal.
N IB-ISBA-DBPSA-CBA/St-Louis.
Rkf. N’ 22/C. F/Fleuve -Janvier 1989.
E ; p.

Photo 1 :! Eclats de souches de Paspalum vaginatum juste après repiquage
/à Lampsar Khant (4 Novembre 1989).
Photo 2 :! Sursemis au Came1 Pitter sur Diéri à la Station ISI?A (je Ndiol
1 (Site 3 ; 7 Novembre 1989).

Photo 3 : ISporobolus robustus sur raie de sous-solage à Diaoudoum
/"plat" (Site 1 ; 3 Octobre 1989).
Photo 4 : bporobolus robustus en%piaison sur raie de sous-solage
b Diaoudoum "plat" (Site 1 ; 10 Novembre 1989).

,
Photo 5
Chloris gayana en reprise sur raie de sous-solage après
broutage à Diaoudoum "plat" (Site 1 ; Octobre 1989).
Photo 6
Chloris gayana en épiaison sur raie de sous-solage à
jiaoudoum "plat" (Site 1 ; 10 Novembre 1989).

32
Photo 7 (: Atriplex semnbaccata sur raie de sous-solage à
Diaoudoum "plat" (Site 1 ; 10 Novembre 1989).
Photo 8
: Atriplex
semi-baccata
sur
raie de sous-solage à
Diaoudoum "plat" (Site 1, 10 Novembre 1989)).

Photo 9 : hosopis
J'uliflora sur raie de sous-solage
-
à Diaoudoum
j"plat" (Site 1 ; 7 Octobre 1989).
t
P
h
o
t
o
10 ‘: Prosopis
julifl ora sur raie de sous-solage ~3 Diaoudo
“plat” (Site 1 ;
10 Novembre 1989).

34