. . REPUBLIQUE DU SENEGAL . . - - - - - - - - -...
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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
----------
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
----------
DE ARTEMENT DE RECHERCHE SUR LES
Pt7! DUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
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LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
BP 2057
DAKAR-HANN
LES SYSTEMES D'ELEVAGE DANS LA REGION
t
I
DES NIAYES DU SENEGAL
II. L'ELEVAGE LAITIER INTENSIF
Par
Maty BA DIA0
REF. N"006/ZOOT.
JANVIER 1991.

R E S U M E
B A - D I A 0 (M.) : Les systèmes d’élevage dans la région des Niayes
au Sénégal.
II - LIElevage laitier intensif.
Les performances techniques et économiques des exploitations
ainsi que les principales contraintes du développement de la production
laitière intensive sont exposées.
Les données de reproduction, de production laitière,
de pathologie et les revenus d’exploitation sont analysés sur un
cheptel composé des races Montbéliarde et Pakistanaise (Red Sindhi
et Sahi’tial) .
MOTS CLES
Système - lait - intensif - Sénégal - Niayes.

INTRODUCTION
L'élevage en Afrique sub-saharienne traverse depuis une vingtaine d'annees une
grave crise imputable à l'inadéquation des politiques pratiquées dans la région.
Les importations commerciales de produits animaux augmentent régulièrement
depuis 1960 (Von Masson V-H., 1990). Dans le cas des produits laitiers, les
valeurs d'importation ajustées d'après l'indice du prix à la consommation
des pays industrialisés (1980 = 100) correspondaient si l'on en croit les
données publiées dans"Annuaire FAO du commerce'(diverses années), à 136 mil-
lions de dollars E.U. en 1960, à 258 millions en 1970 et 643 millions en 1981.
Pour réduire ces importations, plusieurs
stratégies peuvent être développées :
l'importation d'animaux à forte productivité, amélioration par croisemënt 0~
sélection des races locales.
Pour(le cas du)Sénégal,
la faiblesse des performances laitières des races
locales a induit àl'introduction de femelles exotiques hautes productrices.
D'abord un troupeau pakistanais (Red Sindhi et Sahiwal) a été élevé à Dahra
en zone sahélienne (1963 - 1976), puis à Sangalkam (région de Dakar). Ensuite
un troupeau de femelles de race Montbéliarde a été installé d'emblée à
Sangalkam (en décembre 1976).
L'idée qui présidait à cette opération , en particulier pour les Montbéliards,
était d'examiner les possibilités d'adaptation des femelles importées fortes
laitières afin de les utiliser dans des exploitations intensives situées à
proximité des centres de consommation.
Les résultats intéressants obtenus par les vaches montbéliardes (3 000 à 3 500
kg par lactation et 70 % de vêlages) et par les Pakistanaises (1 200 kg en
220 jours et 85 % de vêlages) ont permis d'envisager leur diffusion en milieu
réel à partir de 1982. Les éleveurs ont par la suite procédé à d'autres impor-
tations de MTB en 1983 - 1984 - 1985 soit un total de 248 têtes. Les exploi-
tants de Montbéliardes et de Pakistanaises sont réunis au sein d'un groupement
d'intérêt économique dénommé COPLAIT.
l .
/
. ..,

- 2
En 1988, a été créée par des privés, une société laitière qui exploite des
jersiaises
: 300 génisses pleines ont été importées de Danemark en juillet
1988.
Le but de ce document est de décrire l'élevage laitier intensif au Sénégal :
la structure des exploitations, les motivations majeures des acteurs, les
résultats du suivi sanitaire, de production laitière et de reproduction
femelle enregistrés
de 1983 à 1989, ainsi que les principales contraintes
à son développement.

- 3
1. MATERIEL ET METHODES
1.1 - Animaux et exploitations
Les éleveurs appartiennent à plusieurs catégories socio-professionnelles :
- des hommes d'affaires, commerçants ou fonctionnaires disposant de moyens
matériels et financiers importants. Ils confient la gestion quotidienne de
leurs animaux montbéliards aux vachers (ou bergers). Ils possèdent des "jar-
dins" dans lesquels ils s'adonnent à d'autres activités agricoles (marai-
chage, arboriculture fruitière, aviculture),
- des paysans de la zone ayant déjà un troupeau de bovins locaux qu'ils ex-
ploitent de manière traditionnelle. Leurs revenus sont modestes et tirés
du maraîchage, des ventes de produits laitiers et éventuellement des tra-
vaux temporaires ou non à la ferme de Sangalkam ou dans d'autres fermes
privées. Leur cheptel était au départ composé de vaches pakistanaises. Ils
ont par la suite bénéficié d'une subvention française qui leur a permis
d'acquérir deux (2) femelles montbéliardes chacun en décembre 1985 ;
- des maraîchers - arboriculteurs à titre principal qui ne sont pas des éle-
veurs par tradition. Ils exploitent des montbéliards et disposent également
de moyens financiers conséquents. La différence avec le premier groupe est
que leur présence dans leurs exploitations est permanente ; ce qui aura
forcément des conséquences sur la conduite générale de l'unité laitière
ainsi que sur les résultats obtenus.
Ces éleveurs (citadins et paysans) sont regroupés au sein d'une structure
dénommée COPLAIT ou Groupement d'intérêt Economique des Productions de lait
et Productions Annexes du Sénégal
qui assure la commercialisation du lait
non transformé de ses membres ainsi que l'approvisionnement en semences
et médicaments ;
- une société créée par des hommes d'affaires sur capitaux nationaux et étran-
gers. C'est un élevage de type industriel qui exploite la Jersey. La trans-
formation du lait s'effectue sur place : lait pasteurisé, lait caillé, crème
fraîche. La production de jus de fruit est également assurée.
. . ./ . . .

t
- 4
1.2 - Mode de conduite
L'annexe no1 donne les caractéristiques comparées des unités de production
laitière.
1.2.1 - Alimentation
L'exiguité des surfaces pastorales, le coût prohibitif du kg de fourrage irri-
gué lié au prix de revient de l'eau (DENIS et al., 1983) ainsi que la dispo-
nibilité en grande variété des sous-produits agricoles et agro-industriels
(DIOP, 1985) ont amené l'ISRA* par son service d'Alimentation-Nutrition
à
mettre au point des rations pour les vaches laitières à base de sous-produits
(Annexe n"2).
Le Raval** - 0,7UFL et 75 g MAD/kgMS estdistribué à raison de 15 - 20 kg par
animal (MTB). Il permet une production de 10 litres de lait au delà desquels
un concentré de production (MCP) est apporté à raison de 1 kg par 3 litres
de lait supplémentaires.
La société laitière dispose par contre d'une superficie qui leur permet d'ali-
menter en fourrages : foin de pâturage naturel , sorgho et maïs cultivés sous-
pluie. Ensuite y est ajouté un mélange composé de drèches de brasserie, de
tourteau de palmiste, graine de coton, mélasse, complément minéral et vitaminé.
1.2.2 - Reproduction
Chez les éleveurs de COPLAIT, les fécondations sont faitespar insémination
artificielle avec de la semence importée et conservée à l'azote liquide. La
taille réduite des exploitations ne justifient pas l'entretien d'un taureau.
Cependant, dans le cas de non fécondation persistante, des saillies naturelles
sont prévues. La reproduction n'est pas planifiée, la date d'insémination
étant liée uniquement aux chaleurs détectées par observation des signes.
. . ./ . . .
* ISRA = Institut sénégalais de Recherches agricoles
** RAVAL = Ration de base des vaches laitières.

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Concernant la société laitière, l'insémination artificielle et la saillie
naturelle sont toute de rigueur. Les vaches à inséminer sont choisies selon
leur petit gabarit et/ou leur niveau de production laitière élevé. La repro-
duction y est planifiée, les vêlages réparties dans l'année pour éviter les
grandes variations mensuelles de production laitière.
Dans les deux cas, on effectue un diagnostic de gestation par fouille rectale
deux mois après la saillie, ce qui interdit toute précocité.
1.2.3 - La traite
Elle est bi-quotidienne. Manuelle chez les éleveurs de COPLAIT, elle est
effectuée par les bergers. Le lait est ensuite vendu sous forme de lait
frais cru ou de lait caillé. Aucune transformation n'est faite.
A la société laitière, la traite est mécanique. L'installation est très
moderne avec une capacité de 40 vaches traites simultanément. Le lait est
vendu sous forme de lait pasteurisé frais ou caillé et de crème fraîche.
1.2.4 - L'habitat
Il n'est pas demandé aux éleveurs de placer les animaux dans des étables
luxueuses. Des normes de surfaces, de longueur, de mangeoires et d'abreuvoirs,
etc... ont été diffusées sous forme de plans indicatifs (Annexe n"3). Les
constructions ont abouti à une grande variété de formes, de matériaux, et...
d'aspect. L'essentiel est que les installations soient solides et durables,
compatibles avec une bonne hygiène de la traite et surtout bien aérées pour
éviter le stress thermique de la saison des pluies.
1.2.5 - Pathologie
Des vaccinations contre les principales maladies virales et bactériennes,
une tuberculination ainsi qu'une recherche sérologique de brucellose sont
:,: ,
effectuées. Pour lutter contre les tiques, des badigeonnages
ou des
aspersions individuelles de produits insecticides sont appliquées.
. . ./ . . .

- 6
Les interventions curatives sont assurées par les agents de 1'Etat réunis
au sein d'une cellule d'encadrement chez les éleveurs de COPLAIT. Elle se
fait à la demande en cas de maladie soupçonnée.
A la sociëté laitière, un agent vétérinaire payé par celle-ci se charge du
suivi sanitaire.
1.3 - Traitement des données
L'analyse des donnëes concerne seulement les exploitations de MTB et de PAK..
L'introduction récente des Jersey nous interdit toute interprétation.
L'analyse des données techniques pwte sur 668 lactations produites par 225 vaches
MTB et 62 PAK élevées dans 45 exploitations. Les MTB sont, soit nées au Sénëgal
(20 %), soit importées de France (80 X). Les PAK sont toutes nées au Sénégal.
Les lactations sont caractérisées par la durée, la production laitière totale,
la production laitière en 305 jours. Les performances de reproduction concer-
nent le nombre de saillies ou inséminations par fécondation, ainsi que les
intervalles entre la mise-bas et la première saillie, la saillie fëcondante
ou la mise-bas suivante.
Sur le plan économique, l'analyse porte sur les produits de l'exploitation,
le coût moyen du lait et ses principales composantes, le prix moyen de vente
du lait, les revenus d'exploitation, le revenu-lait (abstraction faite des
variations des stocks des animaux et des sous-produits tels que le fumier).

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II. RESULTATS ET DISCUSSIONS
2 . 1 - Problèmes pathologiques
2.1.1 - Mortalité
à
Le taux de mortalité est/un niveau très élevé : entre 11 et 25 p.100 des ani-
maux âgés de plus d'un an selon les années. les principales causes restent
les maladies transmises par les tiques (50 à 55 p.100) et la pathologie diges-
tive (20 à 25 p.100).
Chaque année, 15 à 20 p.100 des veaux nés meurent, la moitié avant le sevrage.
Les diarrhées et affections ombilicales en sont les principales causes.
Ces affections sont dues essentiellement à un manque d'hygiène au vêlage et
lors de la préparation des repas avec le lait en poudre.
C'est l'une des raisons pour lesquelles le lait reconstitué a été abandonné ;
le veau reçoit celui de sa mère jusqu'au sevrage.
2.1.2 - Pathologie dominante
La prédominance des maladies parasita ires sanguines et de la pathologie diges-
tive constitue le fait saillant de la pathologie des animaux importés en
milieu réel.
Depuis 1982, les maladies à tiques constituent 30 à 35 p.100 de la pathologie
et provoquent 50 à 65 p.100 des mortalités et 30 - 35 p.100 des avortements.
La prophylaxie antiparasitaire n'est pas toujours rigoureusement appliquée :
sous-dosage des produits insecticides, irrégularité des applications, etc...
Tout manquement surtout pendant l'hivernage, se traduit par une atteinte
rickettsienne aiguë , soudaine et violente.
Rare en station, la pathologie digestive est devenue fréquente sur le terrain :
20 - 35 p. 1 00 des cas selon les années. Elle est la cause de 20 à 25 p.100
des mortal i tés. La variation de la composition de l'aliment liée aux ruptures
fréquentes des stocks des intrants constitue la cause principale de cette
pathologie
Les changements fréquents de régimes alimentaires sont préjudicia-
bles à la santé (diarrhée, indigestion... ). La présence de débris dans l'ali-
ment - clous, fil de fer, chiffon, provoque des cas d'occlusion souvent
fatales pour les animaux.
. . ./ . . .

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Tableau 1 : Valeurs moyennes et variabilité des performances laitières et de reproduction des
Montbéliardes (1982-1989)
Coefficient de En France
Variables
Effectifs
Moyenne
Ecart-type
variation
(moyenne)
(1989)
Durée de lactation
524
421
145
Production laitière totale (kg)
524
3 623
1454
Production laitière de référence
524
2 955
1 027
(kg)
Durée de tarissement (jours)
378
105
100
0,95
Intervalle vêlage
- lère saillie (jours)
492
113
76
0,67
- saillie fécondante (jours)
439
261
180
0,69
- vêlage (jours)
383
538
191
0,35
Nombre de saillies par
fécondation
444
298
179
0,68
Tableau 2 : Valeurs moyennes des performances laitières et de reproduction des Pakistanaises (1982-1989)
Durée de lactation (jours)
127
278
98
Production laitière (kg)
127
1 236
625
Intervalle vêlage
- lère saillie (jours)
83
125
71
- saillie fécondante (jours)
100
150
92
- vêlage (jours)
100
450
108
Nombre de saillies par
fécondation
52
176
097

- 9
2.2 - La production laitière
Les valeurs moyennes et la variabilité des performances de reproduction et
de production laitière figurent dans les tableaux 1 et 2.
HTB : Les niveaux de production laitière observés chez les Montbéliardes (3 623 kg
de lait en 421 jours) sont nettement inférieurs à ceux obtenus en France au
cours de la période d'étude (4 809 kg en 284 jours en 1983 ; 5 165 kg en
283 jours en 1989. Résultats du contrôle laitier). Cet écart s'observe égale-
ment dans d'autres régions tropicales et subtropicales exploitant de manière
intensive des races bovines laitières telles que la Frisonne (BOUJENANE et
BA Maty, 1986, BIDANEL et al., 1989, ALBERRO, 1980, MOHARAM, 1988).
Cet écart s'explique par une baisse quasi-systématique des performances en
zone tropicale liée à une diminution de l'efficacité de la transformation des
aliments et de l'appétit (BERBIGIER, 1988 ; PRESTON, 1988).
En effet, la quantité de chaleur produite est proportionnelle à celle des ali-
ments ingérés. Ce phénomène peut être avantageux en climat tempéré, mais plus
la température ambiante et proche de celle du corps, plus l'animal éprouve
des difficultés à éliminer la chaleur qu'il produit. Quand les mécanismes nor-
maux de régulation thermique ne suffisent plus, l'animal réagit en réduisant
sa consommation alimentaire.
Au Sénégal, les variations quantitatives et qualitatives de l'aliment distri-
bué liées à la disponibilité des sous-produits agricoles et agro-industriels
constituent l'une des principales causes des faibles performances observées.
PAK : Concernant les zébus pakistanais, les performances sont inférieures à celles
trouvées en Inde (MITTAL et PRASAD, 1989) qui sont de 7,3 - 9,5 litres par
jour et à celles trouvées chez la Sahiwal au Brésil (BERBIGIER, 1988) :
2 200 kg de lait par lactation. Outre les raisons alimentaires évoquées
ci-dessus, l'élevage en "vase clos", sans apport de sang neuf, depuis la
dernière importation en 1968, est l'une des causes de la faiblesse des per-
formances. C'est l'une des raisons pour lesquelles depuis 1985-1986, les
Pakistanaises sont saillies avec de la semence Montbéliarde.
. . . / . . .

- 10
2.3 - Les performances de reproduction
Les performances de reproduction des MTB sont également inférieures à celles
rencontrées en France (LHOMME, 1990) et même en station au Sénégal (Denis,
1982).

La Pakistanaise semble mieux se comporter avec des résultats meilleurs au
niveau de toutes les composantes de la fonction de reproduction.
L'intervalle moyen entre deux vêlages est très long et est expliqué par une
première saillie post-partum tardive et par des retours en chaleur répétés.
Plusieurs éléments influencent la fonction de reproduction :
- les maladies parasitaires sanguines par les avortements qu'elles provoquent,
ainsi que l'affaiblissement général de l'animal ;
- l'absence d'apport vitaminique et minéral dans la ration augmente
sensiblement
le nombre de chaleurs furtives et ne facilite donc pas la
détection des chaleurs. Ce complément fait souvent défaut dans des unités
qui fabriquent elles-mêmes leur aliment ;
- à la qualité des semences animales utilisées est liée
la réussite de
l'insémination. Les semences importées sont concervées à l'azote liquide
qui coûte cher (2 500 F CFA HTVA/litre). Il arrive que la groupement des
éleveurs ne puisse pas acheter de l'azote de manière régulière, faute de
trésorerie et que les semences soient ainsi détériorées ;
- la détection des chaleurs est un facteur important. Une vache repérée
tardivement par le berger risque d'être insémi née avec un taux de réussite
faible ;
- le diagnostic de gestation se réalise par foui Iles rectales successives
deux mois après l'insémination , ce qui interdit toute précocité.
Cet ensemble de problèmes a amené les éleveurs à utiliser de plus en plus
des taureaux pour assurer les fécondations.
. . ./ . . .

- 11
2.4 - Les performances économiques
Les résultats sont dans le tableau n"3.
2.4.1 - Produits de l'exploitation
Le lait, spéculation majeure, produit 80 p.100 des recettes. Son écoulement
est assuré en partie (30 - 40 p.100) par le groupement COPLAIT et l'autre
partie par les éleveurs eux-mêmes. Le prix aux producteurs est variable :
200 F/litre livré au groupement, 250 - 300 F/litre vendu au consommateur
selon les périodes de l'année. Le mois de ramadan est très favorable à l'écou-
lement du lait.
2.4.2. - Les charges d'exploitation
L'alimentation constitue la principale charge. Les aliments Raval et MCP
sont seuls pris en compte, car l'importance des autres types d'aliment
quelque fois distribués (fane d'arachide, son de blé, drèches de brasserie et
de tomate) est difficile à apprécier. Le coût moyen de l'aliment par vache
est de 342 100 F CFA.
Les frais vétérinaires dépendent de la situation pathologique de l'exploita-
tion donc du respect des règles d'hygiène (de la traite et du vêlage) et de
prophylaxie (déparasitage interne et externe et des vaccinations).
Le coût moyen des produits vétérinaires et des inséminations est de 16 900.
2.4.3 - Les revenus d'exploitation
Les révenus sont très variables suivant les années et les exploitations.
Le niveau du revenu-lait est conditionné par le coût de revient du litre de
lait plutôt que par son prix de vente qui reste assez stable.
Ce coût moyen du litre de lait de 276 F CFA est fonction de la moyenne écono-
mique d'étable et de la dépense alimentaire totale du troupeau par vache
adulte. Cependant, les exploitations ayant les meilleures moyennes économiques
n'ont pas forcément un bon revenu-lait du fait d'une charge énorme en aliment.
. . ./ . . .

- 12
Tableau no3 : Performances économiques des exploitations de COPLAIT
Sources de recettes
. Lait
: 80,5 p.100
. Variation
stock annuel :
8,5 p.100
. Fumier
: 7,5 p.100
. Vente animaux : 3,5 p.100
Charges
. Alimentation
: 75 p.100
. Frais vétérinaires
et inséminations
: 3,5 p.100
. Salaires bergers
: 10 p.100
. Assurances
: 6,5 p.100
. Amortissements
: 2 p.100
. Divers
: 3 p.100
Coût moyen du lait (par litre)
. Minimum : 143 F CFA
. Maximum : 727 F CFA
. Moyenne : 276 F CFA
Prix moyen de vente du lait (par litre de lait cru)
. Minimum : 200 F CFA
. Maximum : 300 F CFA
. Moyenne : 229 F CFA
Revenus d'exploitation/an-
. Minimum : - 1 069 000
. Maximum : + 5 693 000
. Moyenne :
347 500
Revenu-lait (F CFA)
Total
/vache lactante
. Minimum
:
1 776 000
- 216 500
. Maximum
:
4 187 000
242 400
. Moyenne
:
196 000
123 000.
. . ./ . . .

- 13
Cet aliment peut en effet être utilisé en partie pour nourrir le reste du
troupeau (groupe de renouvellement et mâles) et donc n'être pas valorisé
en production laitière , mais en croissance des animaux ; ou pour nourrir le
troupeau de vaches locales de l'exploitation. Dans ce cas, les informati ons
n'ont pu transparaître lors de la collecte des données.
De même, une exploitation avec une moyenne économique relativement faibl e
couplée d'une charge minime en aliments peut dégager un excellent profit
grâce à la valorisation d'autres aliments non comptabilisés tels que le foin
de brousse, le son de blé, la fane d'arachide, la drèche, etc...
2.5 - Synthèse des résultats
Pour l'ensemble des résultats, il existe une très grande variabilité d'une
exploitation à l'autre. Nous distinguons trois grands groupes d'exploitations :
- Le premier groupe (38,6 p.100) englobe les meilleures exploitations du
point de vue production laitière. Les moyennes d'étables sont supérieures
à 3 000 litres de lait par lactation de référence. Ces éleveurs ont des
moyens financiers importants (à l'exception de l'un d'eux) leur permettant
d'acheter des aliments tels que la drèche de brasserie ou le tourteau afin
de juguler les ruptures fréquentes de fabrication du Raval. La conduite
générale y est irréprochable. Ils disposent également de
de relations
humaines qui leur permet d'écouler en totalité leur lait en cas de défail-
lance du groupement.
Ces exploitations présentent des bénéfices. Le quart d'entre-elles sont
largement au-dessus du lot, réalisant des revenus annueizite plus de deux
millions de francs. Les propriétaires de ces unités sont/des exploitants à
plein temps, soit disposant d'excellents chef d'exploitation.
Malgré les bons résultats de ce groupe, 25 p.100 des exploitations ont dis-
paru pour raison de transfert (fonctionnaire) ou de voyage (homme d'affaires)
du propriétaire.
. . ./ . . .

- 14
- Le second groupe (42 p.100) concerne les exploitations de moyenne technicité.
C'est le cas des unités de paysans autochtones et des petits fonctionnaires
ou commerçants à moyens limités. Les productions de référence se situent
entre 2 500 et 3 000 litres chez la MTB.
Les exploitants traditionnels obtiennent de bons résultats économiques se
situant entre 300 et 600 000 F CFA de revenus-lait annuels. C'est l'utilisa-
tion en large part d'aliments non comptabilisés tels que les foins de brousse,
les fanes d'arachides, les sous-produits de maraîchage bien valorisés par
leurs vaches PAK qui permet cette performance.
Les autres membres de ce groupe obtiennent des résultats variables d'une
année à l'autre puisque très dépendant de la fabrique d'aliment pour leur
approvisionnement et de Coplait pour la commercialisation de leur lait.
Dans ce groupe, 38 p.100 des unités ont fermé pour des raisons économiques
et de mortalité des animaux.
- Le dernier groupe(29,4 p.100) englobe des unités où l'alimentation est
improvisée et la surveillance par les propriétaires nulle. Ces exploitations
ont les plus mauvais résultats techniques et économiques. Les moyennes de
production sont inférieures à 2 500 litres par lactation et n'atteignent pas
souvent les 2 000 litres. Pourtant, les propriétaires de ces unités, tous
citadins, disposent de moyens financiers importants mais sont très peu sou-
cieux de la rentabilité des investissements effectués. Aussi, abondonnent-
ils 1 à 3 ans après leurs installations ; 75 p.100 d'entre-eux ont déjà dis-
paru. Les autres sont en voie .
. . ./ . . .

- 15
III. PRINCIPALES CONTRAINTES DE LA PRODUCTION
1. L’alimentation
Le mauvais approvisionnement en matières premières de l'aliment est préjudi-
ciable à l'économie des exploitations par ses contrecoups sur la santé des
animaux et sur leurs performances de reproduction et de production laitière.
Depuis le démarrage du projet, cette contrainte majeure n'a pu être levée.
Elle avait d'ailleurs pris unetournure
dramatique l'anné 1986 qui faisait
suite à l'importation de MTB la plus importante(l28 têtes). Durant cette
période, la fabrique d'aliment a accusé un déficit de l'ordre de '2 200 tonnes
en divers sous-produits agro-industriels par rapport aux besoins théoriques.
Plusieurs facteurs interviennent dans le problème de la disponibilité des
sous-produits et leur emploi à moindre coût dans l'alimentation des animaux
du projet :
- la contrainte principale se pose en terme de concurrence avec l'utilisation
locale de certains produits dans le secteur industriel tels que la bagasse
et la coque pour la production d'énergie et avec leur exportation : mélasse,
tourteau d'arachide, tourteau de coton ;
- le coût de ces produits varie avec l'intégration du transport rendu dans
la zone de Sangalkam, impliquant une régionalisation de leur utilisation ;
- le dernier élément intervenant dans l'élevation des prix est la rareté de la
matière première, fonction de l'avancée de la saison par rapport à la date
de récolte, mais également de l'efficacité de l'organisation de la collecte
et du circuit de vente.
Ces derniers éléments montrent l'ampleur du problème. Chaque matière première
est susceptible d'être en rupture d'approvisionnement entraînant aussitôt un
déséquilibre de la formule de raval et un changement du régime alimentaire
des animaux.
. . ./ . . .

- 16
Une seconde explication concernant les systèmes d'approvisionnement est liée
aux problèmes de trésorerie que connaissent les éleveurs à travers la mévente
du lait. En conséquence , certains d'entre eux ne règlent leur facture de Raval
qu'avec beaucoup de retard. Du fait de l'affaiblissement de son fonds de roule-
ment, la fabrique d'aliments n'est pas toujours capable de se réapprovisionner
dans les meilleures conditions.
Malgré les démarches des autorités en 1986 (Présidence de la République,
Ministère du Commerce), les demandes de quotas ont été accordées puis suppri-
mées pour le son de blé et sans suite pour les autres sous-produits.
L'intensification est une orientation qui nécessite des préalables. Une poli-
tique concernant les aliments de bétail doit être clairement définie par les
autorités. Elle doit mettre à la disposition du cheptel national à un prix
abordable, un quota de sous-produits agro-industriels et ne pas les laisser
soumis à la loi du libre échange.
3.2 - La comercialisation du lait
La commercialisation du lait est un goulot d'étranglement du projet. Depuis
son démarrage, le groupement des éleveurs ne ramasse que 30 à 40 p.100 de la
production totale. Le reste est commercialisé par les éleveurs individuelle-
ment avec les risques d'invendus et donc de pertes.
Cette commercialisation est soumis à plusieurs contraintes :
- la forte pression des faibles cours mondiaux du lait en poudre marginalisent
la production intensive locale en lui interdisant les secteurs classiques
de la transformation. En effet, le prix, tous taxes compris, de la quantité
de poudre importée nécessaire à la fabricatiqn d'un litre de lait ne dépasse
pas les120francs CFA. Par ailleurs, le prix au producteur est de 200 F par
litre vendu à COPLAIT ;
- une inadéquation du secteur de la distribution au produit du type lait
frais en vrac. COPLAIT dispose d'une laiterie de capacité de 2 500 litres/
jour toujours pas opérationnelle à cause de l'installation électrique
inadéquate ;
/
. . . . . .

- 17
- le problème de la propreté et de la qualité du lait a été soulevé.
L'absence de mesure destaux de matières protéiques et butyreuses, le mouil-
lage du lait toujours possible, le mélange des productions de toutes les
exploitations lors de la collecte sont en effet autant de facteurs pouvant
déprécier la valeur des quantités livrées. C'est ainsi que malgré l'installa-
tion de sept (7) kiosques dans les principales artères de Dakar, la commercia-
lisation reste un problème enti er.
La mise en marche de la laiterie devrait permettre de régulariser la collecte,
de varier les produits commeciali sés et d'accéder aux super-marchés et superettes.
3.3 - Situation du groupement
Lors de la mise en place des animaux MTB et PAK en milieu éleveur en 1982,
il n'y avait pas encore une organisation de base sur laquelle s'appuyer.
C'est donc l'encadrement qui gérait la fabrication d'aliments, la gestion des
médicaments et semences et la commercialisation du lait. Il fallait donc
créer une situation capable de prendre le relai d'où la naissance du groupe-
ment. Loin d'être le fruit d'une auto-organisation, elle fut totalement ini-
tiée par l'encadrement. Cette méthode de développement descendant est peu apte
à promouvoir les capacités d'innovation des éleveurs.
Le problème est d'autant plus important que le groupement rassemble des per-
sonnes d'origine et de motivation diverses. Un éleveur traditionnel ne sachant
pas lire et un directeur de société ou un haut fonctionnaire se trouvent-ils
sur un pied d'égalité, ont-ils les mêmes intérêts ou façons de raisonner ?
Le fait que les éleveurs n'effectuent pas le simple geste social du paiement
de leur cotisation - d'un montant symbolique - traduit le désintérêt qu'ils
portent à leur groupement.
Nombre d'éleveurs ne parviennent pas encore à assimiler que COPLAIT et eux-
mêmes sont d'une même identité. A leurs yeux, COPLAIT est une tierce personne
à qui on livre éventuellement du lait produit, qui est un fournisseur de médi-
caments et de paillettes. Se développe actuellement une attitude individualiste
où chacun diversifie ses sources d'approvisionnement en aliments, écoule sa
production selon des circuits propres, se séparant les uns des autres des
thèmes qui devraient les unir.
. . ./ . . .

- 18
L'incapacité du groupement à résoudre les problèmes les plus importants -
alimentation et commercialisation - remet en cause la crédibilité de ce type
d'élevage et entraîne une démobilisation des éleveurs les moins engagés.
3.4 - Le suivi sanitaire
L'évaluation des symptômes dépend toujours plus ou moins de l'observateur et
de son expérience. Celle-ci n'est acquise que par la présence contitue du
vétérinaire responsable du suivi. Malheureusement, depuis le début du projet,
ce poste a changé de titulaire presque tous les ans. Le manque de présence
continue fait que chaque nouveau venu,même s'il a des connaissances théoriques
requises, a besoin d'un temps d'apprentissage du fait de la nouveauté de la
race.
Cette situation a causé beaucoup de tort aux éleveurs en entraînant des avorte-
ments, des mortalités dues à des fautes techniques du personnel d'encadrement.
L'installation définitive d'un vétérinaire inséminateur privé soutenu par les
pouvoirs publics et qui répondrait de ses fautes permettrait de pallier ces
insuffisances.

- 19
CONCLUSION GENERALE
Le projet de développement de la production laitière est aujourd'hui vieux
de 8 ans. Si en année normale - bonne alimentation et semence de bonne qualité
sans rupture - on observe une moyenne de lactation supérieure à 3 000 litres
et un taux de vêlage de 60 p.100, les résultats restent très variables d'une
étable à l'autre et en fonction des années. Ceci est en relation avec la
maîtrise des facteurs externes et de l'intérêt que les éleveurs portent à
leurs exploitations.
Un nombre limité d'exploitations aurait favorisé la qualité du suivi technique
économique et la résolution des contraintes externes. Mais suite aux bons
résultats des '2 premières années, l'engouement dû à la nouveauté de la race,
la perspective de revenus nouveaux, les importations se sont succédées pendant
3 années, sans qu'aucune des contraintes n'ait pourtant trouvé de solution.
La continuité du libéralisme affiché par le Gouvernement sénégalais aura pour
conséquence la disparition de plusieurs exploitations surtout celles des éle-
veurs traditionnels et l'émergence d'un élite de producteurs ayant des faci-
lités d'approvisionnement et de commercialisation. Car, malgré les tentatives
d'intégration des éleveurs traditionnels dans la démarche, le projet ne peut
favoriser le développement du monde rural.
En effet, ce type d'élevage, par l'importance du capital à investir, ne
s'adresse qu'à des couches aisées de la population citadine, par ailleurs plus
aptes à intégrer les notions d'intensification.
Pour le monde rural, au vu des résultats obtenus, l'option devrait s'orienter
plutôt vers le croisement avec les races locales que vers l'utilisation de
races pures exotiques. Il reste à en définir les modalités d'application, les
races à utiliser,,ainsi que les pourcentages de sang "améliorateur". L'objectif
principal de la sélection génétique "in situ" devra rechercher un optimum
entre la production laitière et la sensibilité aux facteurs du milieu (au sens
large). En effet, lorsque l'apport du sang "exotique" devient trop important,
la sensibilité à l'environnement annule cette amélioration. Il existe donc
une proportion optimale des sangs des deux origines, qui permet la production
laitière maximale dans un environnement donné.
C'est donc une voie d'amélioration à tester par la recherche en rapport avec
les éleveurs et les autorités de l'élevage.

ANNEXE 1
CARACTERISTIQUES COMPAREES DES UNITES
DE PRODUCTION LAITIERE
Eleveurs COPLAIT*
Caractéristiques
(moyenne/ exploitation)
Société laitière
Superficie exploitée
< 10 ha
> 100 ha
iace
Montbéliarde + Pakistanaise
Jersiaise (Jersey)
Effectif global
10
600 têtes
Sèche : sous-produits agricoles
Fourrages cultivés + foin de
ilimentation de base
et agro-industriels
pâturage naturel
Traite
Manuelle
Mécanique
Traitement lait
Non
Oui
1ommercialisation
"Quartiers populaires"
Grandes surfaces + hôtels
(marchés visés)
marchés
vlode de reproduction
I.A. + (taureau)
I.A. + taureau
Voductions annexes
Productions avicoles, maraîchères
Jus de fruits
fruitières (citadins)
"maraîchères + Elevage tradition-
nel (paysans autochtones)
* * COPLAIT : Groupement d'intérêt économique des Producteurs de lait et
Productions annexes du Sénégal

c
*
ANNEXE 2
FORMULES ALIMENTAIRES UTILISEES
Coque d'arachide
27
Ration de base
Graine de coton
35
Raval
Senal
16
Mélasse
20
CMV
2
1 kg MS + 0,7 UFL
75 g MAD
7 Ca
5 P
Cgncentré de production
MCP
Maïs
30
Sorgho
32
Tourteau
35
CMV
3
1 kg -> 1,OZ UFL
197 g MAD
8 g Ca
533 g p

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1 -1
3
-------3
I
---0

- 23
B I B L I O G R A P H I E
1 - ALBERRO (M.) (1980)
Comparative performance of Holstein-Friesian, Dutch-Friesian and Friesian-
Africander Herfers in thecoastal belt of Mosambique.
Anim. -Prod., 31 : 43-49.
2 - BA-DIA0 (M. ) (1987)
Un essai d'approche de l'encadrement en élevage intensif. Exemple du projet
de développement de la production laitière intensive et semi-intensive dans
la région des Niayes. Mémoire de confirmation. Réf. n"l5/Zoot., février 1987.
77 p.
3 - BERBIGIER (P.) (1988)
Bioclimatologie des ruminants domestiques en zone tropicale. INRA - Publica-
tions - Route de St Gyr, Versailles. 237 p.
4 - BIDANEL (J.P.), MATHERON (G.), XANDE (A.) (1989)
k ..
Production laitière et performance de reproduction d'un troupeau laitier en
Guadeloupe. INRA Prod. Anim., 2 (5) : 335-342.
5 - BOICHARD (D.) (1988)
Impact économique d'une mauvaise fertilité chez la vache laitjère.
INRA Prod. Anim. 1 (4) : 245-252.
6 - DENIS (J-P.), ROBERGE (G.), MBAYE (Nd.) (1983)
Le problème de l'alimentation d'animaux laitiers en élevage intensif autour
de l'agglomération dakaroise.
Réf. n"lil/Zoot.,
décembre 1983. 20 p.
7 - DIOP (B-A.) (1985)
Essai de géozootechnie du Sénégal. Thèse EISMV, Dakar. 118 p.
8 - FAO
Annuaire FAO du Commerce (plusieurs années). FAO-ROME.
. . ./ . . .

c
4
- 24
4
9
La Terre de Chez Nous
s
Hebdomadaire d'information et de promotion du monde rural. 25021 Besançon
Cédex No2284 du 28.04.1990. p. 11.
10
LHOMME (M.) (1990)
Territoire de Belfort : produire moins mais produire mieux.
La Terre de Chez Nous. no2271 du 27.01.1990. p.9.
11 - MITTAL (J.P.) et PRASAD (S.) (1989)
A comparaison of indigenous with exotic Cross-bred cattle in the dry zone
of India. New Techniques in cattle production edited by Phillips (C.J.C.)
p. 242-244. London UK : Butterworths.
12 - MOHARRAM (A.A.) (1988)
Performances de reproduction et de production laitière de la race Frisonne-
Holstein en Egypte.
Rev. Elev. Méd. Vét. Pays trop., 41 : 209-213.
13 - PERROT (C.) (1987)
Analyse des données climatiques recueillies à Sangalkam de 1975 à 1986.
1 - Tableaux et graphiques. LNERV. CF/Juin 1987. 12 p.
14 - PRESTON (T.R.) (1988)
Développement des systèmes de production laitière sous les tropiques. Centre
Technique de Coopération Agricole et Rural (C.T.A.), Wageningen. Pays-Bas. 71 p0
15 - VON MASSON (V.H.) (1990)
Les importations laitières en Afrique sub-saharienne : problèmes, politiques
et perspectives.
Rapport de recherche n"17. CIPEA. Addis-Abéba. 52 p.