LES PR.ATIQUES D p E L E V A G E D E S ...
LES
PR.ATIQUES
D p E L E V A G E
D E S
P E T I T S R U M I : N A N T S
D A N S
L
A
CQMMUNAUTE RUR.ALE
D
E
NDXAGNE -
1989
c * i-i . MOULIN
EJQf. / P.;Al f
Programme Pathologie et Productivité des
février 1990
Petits Ruminants en Milieu Traditionnel
(ISRA ,' IEMVT-CIRAD)

,.
I>
“2.
.,
-.-
.
-_-
_
AVANT-PkOPOS
A l'issue d'une année de travail
sur les pratiques
d'élevage,
il est temps de faire le bilan des informations ‘et
résultats
obtenus.
Cette
présentation
figure
donc
l'état
d'avancement d'une recherche qui doit se poursuivre afin de
valoriser pleinement les 'données recueillies sur le terrain : le
travaii d'identification des pratiques, présenté ici pour la zone
de NDIAGNE, n'est que la première etape indispensable d'une étude
qui vise à comprendre les effets des pratiques d'élevage sur les
performances des petits ruminants.
L'"identification des pratiques d'élevage" constitue l'un
des
modules du
système
d'investigation
plurididsciplinaire
développé par le programme P.P.R. (E:. LANDAIS, O.FAUGERE, 1989).
Le système de recueil de l'information sur le terrain a
été mis en place durant l'année 1989 pour ce module. Ce système
couple à présent des enquêtes et des suivis selon les pratiques
étudiés (PPR, 1990).
Les
informations
recueillies
sont
stockées
dans un
fichier manuel ~~ELEVEURw qui regroupe des cartes individuelles
figurant chacune un troupeau de concession d'une espèce de petits
ruminants. Ces cartes rassemblent les données sur :
- le système de production : cultures, matériel de culture,
animaux de culture attelée, main d'oeuvre, autres activités
que l'agriculture . . .
- les pratiques d'&I.evage mises en oeuvre par l'éleveur ;
- les actions réalisées par le programme chez cet éleveur
(essais de prophylaxies et de complémentations).
Les
informations
contenues dans ce fichier "ELEVEURtl
peuvent être utilisees pour divers types d'approche.
Une approche zootechnique : on cherchera à analyser dans
quelle mesure la diversité des pratiques mises en oeuvre explique
la variabilité des performances des troupeaux.
Une approche écopathologique :
elle vise à mettre en
évidence les liaisons entre conditions d'élevage, signes cliniques
(jetage)
et mortalité par pneumopathies et pneumoentérites (P.
MERLIN, M. NDIAYE, 0. FAUGERE, 1990:1.
Une approche "expérimentation"
: les informations sur les
pratiques
permettent de
raisonner la
constitution
des
lots
d'essai,
de prophylaxie
ou de complémentation, au niveau des
troupeaux
afin de réduire les effets B1villagest' et les effets
t'concessionsll (PPR, 1990).

INTRODUCTION
La communauté rurale de Ndiagne est sitCcc dans la région
de LOUGA en zone sahélienne. Depuis 1983, dey : :tveurs de quinze
villages de cette communauté rurale
participent à des suivis
zootechnique et sanitaire de leur cheptel de petits ruminants (0.
FAUGERE, B. FAUGERE et al, 1989).
Les pratiques d'élevage qu'ils mettent en oeuvre ont été
identifiées à partir d'enquêtes exhaustives pour la saison sèche
1988-1989 et la saison des pluies 1989.
Deux modes d'élevage des petits ruminants peuvent être
différencier chez les éleveurs de la zone de Ndiagne :
- l'klevage
de case qui concerne des béliers mis à
l'attache dans les concessions afin d'être embouchés ;
- l'élevage pastoral qui concerne les animaux conduits
sur les parcours Penda:nt la journée (0. FAUGERE, A.C.
DOCKES et al, 1989).
Seules les pratiques d'élevage pastoral sont décrites, en
distingant les pratiques appliquées aux ovins et aux caprins. Les
combinaisons de pratiques mises en oeuvre par les éleveurs peuvent
alors être identifiées.
l- DEFINITIONS ET PIEX'HODOLOGIE
i
Quelques préliminaires sont nécessaires pour être clair
sur les termes employés. Les définitions de l'pratiquett et des
différents types de "pratiques d'tSlevageV1
doivent être rappelées.
La méthode utilisée pour caractériser une pratique sera présentée,
avant
d'aborder
les
moyens
mis en
oeuvre
pour
recueillir
l'information chez les éleveurs et pour la traiter.
1.1 - QU'EST-CE QU'UNE PRATIQUE ?
"La pratique est la façon dont l'opérateur met en oeuvre
une opération technique. Alors que les techniques peuvent être
décrites indépendamment de l'agriculteur ou de l'éleveur qui les
met en oeuvre, il n'en est pas de même pour des pratiques." (J.H.
TEISSIER, 1979).

J
.”
l- CL 0 3 01 W ct 3
4 3 , d
r-l
3
.


Les
pratiques
d'élevage
peuvent
e t :' f
;jistingués en
plusieurs type selon les élementr du proces~!.!:' ,ic production
animale sur lesquels elles agissent : pratique5 .: ' .iqregation , de
conduite, d'exploitation, de valorisation (voir fiq.'rc 1)
Les pratiques d'agrégation sont
"responsables de la
formation des groupes d'animaux qui seront conduits ensemble." (E.
LANDAIS, 1987).
Les pratigues de conduite sont les "opérations effectuées
par l'homme sur les animaux en vue d'assurer leur entretien et de
les mettre en condition de réaliser les performances qu'il en
attend." (E. LANDAIS, 1987).
Les pratiques
d'exploitation sont les '*opération par
lesquelles l'homme exerce un prélèvement sur les animaux qu'il
entretient à cette fin." (E. LANDAIS, 1987).
Les pratiques de valorisation concernent les produits
animaux
qui peuvent être
valorisés directement,
par
vente ou
autoconsommation, ou transformés (E. LANDAIS, 1987).
1.2 - COMMENT DECRIRE UNE PRATIQUE D'ELEVAGE ?
Les pratiques d'élevage sont identifiées à partir de la
description d"un certain nombre de caractérisques concernant :
z..
- les façons de faire, les gestes effectués
- les personnes mettan't en oeuvre la pratique
- les animaux concernés
- le temps de la pratique : période où elle s'effectue
dans le cycle annuel (situation dans le temps "rondrl,
E. LANDAIS, 1987),
cycles pendant lesquels elle a été
utilisée (situation dans le temps l*longlt, E. LANDAIS,
1987), rythme d'éxecution . . .
- nature et niveau des facteurs de production utilisés
et des conditions de production déterminkes par cette
pratiques (pour les pratique de conduite)(l)
- niveau
des
flux
prélevés
(pour les pratiques
d'exploitation)
(1) - Les facteurs de production :;Ont les '<éléments susceptibles
de modifier un phénomène et qui entrent dans la composition de ses
effets", alors que les conditions de production sont les "élements
susceptibles de modifier l'influence des facteurs" (HENIN, 1960).

-. . _
_
.J
Les caractéristiques intéressantes pour différencier les
pratiques doivent présenter une diversité de modalites. Le tableau
montre, en
prenant la
complémentation
pour
exemple,
-les
Caractéristiques
qui
sont
identiques
chez
tous
les
éleveurs
!caractère normal) et celles qui sont retenues pour décrire la
pratique (caractère gras, entre guillemet).
PRATIQUES
COMPLE3'IENTATION
t
dans le logement
animaux attachés
LES FACONS DE FAIRE
distribution à l'auge
(bassine, pneu...)
individuelle ou pour
un groupe d'animaux
LES PERSONNES METTANT
les femmes
EN OEUVRE LA PRATIQUE
iANIMAUX CONCERNES
"types d'animaux
complémentésR
i
Nr&ularit&N
RYTHMES ET PERIODES
"pEtriode de la
complémentationn
NATURE ET NIVEAU DES
FACTEURS ET CONDITIONS
"types d'alimentR
DE PRODUCTION
Tableau 1 : les caractéristiques retenues pour décrire
les pratiques de complbmentation.
Une pratique A de complémentation est donc décrite par la
liste des modalités des caracteristiques présentant une diversité.
Le tableau 2 donne l'exemple de deux pratiques de complémentation.
PRATIQUE A
PRATIQUE B
I "types d'animaux
tous les animaux
femelles allaitantes
l compli5mentk3n
et jeunes mâles
,"période de
I toute l'année
en fin de saison sèche
~compl&mentation~
L
-p--.-..J
iNr&gularit3Zw
tous les jours
tous les jours
1
,r-
Vqpes d'alinentsn
fanes, rakal
rakal
Tableau 2 : deux pratiques de complémentation.

1.2
-
RECUEIL DE L'INFORMATION
Une étude sur les pratiques des éleveurs de la zone de
NDIAGNE a été menée en 1988. Par des entretiens semi-directifs au
cours de réunions rassemblant les chefs de concessions de chaque
viilages suivis et d'enquêtes réalisées sur un échantillon de 25
éleveurs,
les
principales
caractéristiques
des
pratiques de
conduite et d'exploitation des petits ruminants ont été décrites
(Cl. FAUGERE, A.C. DOCKES et al, 1989).
Ce premier travail, lié à une nouvelle série d'entretiens
informels et d'observations directes chez les éleveurs suivi, a
permis de choisir quatre pratiques dont l'étude a eté conduite de
façon exhaustive. Les critères de choix sont les suivants :
- les pratiques retenues doivent présenter des modalités
diverses dans le groupes des éleveurs suivis ;
- elles
doivent,
Par
hypothèse,
avoir
une
influence
sensible sur les performances animales.
Trois pratiques de conduite ont été retenues :
- pratique de conduite sur parcours
- pratique de logement
- pratique de compllémentation
Une pratique
d'exploitation a également été choisie,
étant donnés ses effets sûrement importants sur les performances
inàividuelles des animaux :
- pratique de traite
Pour la saison sèche 198,8-1989 et l'hivernage 1989, les
informations sur les pratiques d'élevage ont été recueillies par
des observations directes ou des enquêtes de différents types
auprès des éleveurs.
- Des enquêtes exhaustive i5 questionnaires fermés, remplis
par les agents de terrain ichez tous les éleveurs suivis au
cours d'une quinzaine (le rythme de passage des agents chez
un même éleveur étant de 15 jours).
- Des enquêtes informelles, couplées à des observations
directes réalisées par des chercheurs.
La finalité de ce dernier type d'enquête est double :
- établir les questionnaires fermés, à faire passer chez
tous les éleveurs, à partir de l'étude d'un échantillon de
troupeaux ;
- recouper et valider l'information recueillie par les
agents au cours
des
enquêtes
exhaustives.
L'étude des
pratiques de logement montrera l'intérêt de ce type de
_.- . .
validation.

-.
Des recoupements sont également réCi isc:. !"
:-épetant des
questions, sous des formes différentes, dan:; de:;:. :\\:nstionnaires
fermés.
Par exemple, le mode de conduite sur parc*ok'bc, demandé au
mois de juillet, est validé au cours de l'enquéte Y:!:.; d'oeuvre où
on demande qui, au sein de la concession, conduit 1c:q animaux sur
les parcours.
Le tableau 3 dresse la liste des enquétes exhaustives en
indiquant leur objet et leur date de réalisation.
-
c
OBJET
DATE
-
-
-
* pratique de traite
avril 1989
- - -
* système de production
* conduite en saison sèche 19884989
du 31 07 89
- conduite sur parcours
au 13 08 89
- logement
- complémentation
* main d'oeuvre
du 20 11 89
au 03 12 89
* conduite en saison des pluies 1989
du 04 12 89
- complémentation
au 17 12 89
- abreuvement
a..
Tableau 3 :
enquêtes
réalisées par les agents de
terrain chez tous les (éleveurs
Un exemplaire de chaque questionnaire figure en annexe 1.
Toutes les données n'ont pas pu être recueillies chez
l'ensemble des éleveurs suivis. L'information est complète pour
125 éleveurs d'ovins et 29 éleveurs de caprins répartis en :
100 éleveurs possédant des ovins
25 éleveurs possédant des ovins et des caprins
4 éleveurs possédant des caprins
c
c

0
: .Y
- TRAITEMENTS EFFECTUES
*
Les quatre pratiques ont tout d'abord été étudikes
::eparément.
Leurs différentes modalités ont été décrites à partir
d'un
ensemble de
caractéristique's
choisies
pour
les
raisons
.
suivantes :
- elles présentent une diversité (voir 1.2) :
- l'information obtenue sur ces caractéristiques par
enquétes est suffisament fiable.
C’est ainsi que certaines questions posées au cours des
enquétes n'ont pas été retenues finalement ; comme, par exemple,
la durée de la traite : les réponses des éleveurs ont été jugées
trop l'flouesl' sur cette donnée quantifiée.
Les
tableaux 4 et 5 présentent
les caractéristiques
retenues pour
chaque pratique
(même présentation que pour le
tableau 2 : caractéristiques
retenues en caractères gras entre
guillemet, caractéristiques sans diversité en caractère normal).
PRATIQUES
IONDUITE SUR PARCOURSI
UXEHENT
i
animaux attachés
LES FACONS DE FAIRE
"mode de pâturage"
"types de logement"
--
.~~~
LES PERSONNES METTANT
"types de berger"
les femmes
EN"OEUVRE LA PRATIQUE
ANIMAUX CONCERNES
"mode de
tous les animaux
rassemblement"
"p8riode des diffé-
RYTHMES ET PERIODES
-rents mode de con-
même logement
-duite sur parcours*
toute l'année
NATURE ET NIVEAU DES
FACTEURS & CONDITIONS "changement de
"protection au
DE PRODUCTION
terroirs villageoisn
Tableau 4 : les caract&istigues retenues pour décrire
les pratiques de conduite sur parcours et de logement

-- __
‘1
_-^..-.._ ..--
._
..--
.-.
PRATIQUES
COMPI,EHf’N’l’4’1’ 1 ON
TRAITE
II
l_l_ll-_
^ ._.. ..I_-
- -
dans le -icb,,\\l,ent,
traite incomplète
animaux -3: LAC~@~,
en dehors de la
LES FACONS DE FAIRE
distribution ti l'auge
présence du jeune
(bassine, pneu...)
après massage
individuelle ou pour rapide de la mamelle
un groupe d'animaux
-_-.------
LES PERSONNES METTANT
les femmes
les femmes
I
EN OEUVRE LA PRATIQUE
ANIMAUX CONCERNES
"types d'animaux
"types de femelles I
complément~s"
traites"
i
nrégulariitén
"rythme de traite"
RYTHMES ET PERIODES
"@riode de la
935gularitén
complémentationn
"période de traite"
"dtsbut de la traite
après la mise bas"
NATURE ET NIVEAU DES
FACTEURS & CONDITIONS
"types d'aliment"
DE PRODUCTION
Tableau 5 : les caractéristiques retenues pour décrire
.
les pratiques de complhentation et de traite
Un deuxième type de traitement consiste à prendre en
compte
les
quatre
pratiques
étudiées
afin
d'identifier
les
combinaisons de pratiques.
Pour ce
traitement,
l'ensemble des
modalités définies pour chaque pratiques n'ont pas été retenues :
des regroupement ont été faits sur certaines caractéristiques.
Cette étude descriptive des combinaisons de pratiques, procédant
par traitement manuel et regroupe:ments a priori, vise à montrer la
diversité
des
modes d'élevage des petits
ruminants
dans la
communauté rurale de Ndiagne. Les traitements ultérieurs, reliant
pratiques et
performances,
pourront
privilégier
d'autres
caractéristiques et
conduire à la
définition de
nouvelles
combinaisons de pratiques.

Au
Pour chacune de:: r'?' : 1 ,rucu t?tu;riees, les caractéristiques
retenues
sont
définies
.'-
.,!.
q :1 e
"j e li - s
differ6lntes
. .
modalités
possibles. La répartition oor.- ciieveury sejon les pratiques mises
.
en oeuvre est donnée en distinyant
1 c:s
elex2eurs d'ovins et les
eleveurs de caprins.
Les animâux quittent les CCiYi::CSSi;On5.
la matin entre huit
et neuf heures pour aller p&turer, sous la garde d'un berger dans
16 grande majorité des cas. Ils reviennent vers dix huit heures.
Les jeunes non sevrés ne quittent pas lâ concession dans la
journée ainsi que les femelles sur le point de mettre bas,
Différents modes de conduite sur parcours sont utilisés
dans la
zone
(le
mode de
conduite
fait
la
synthèse
des
caractéristiques
"mode de pâturage",
"mode de rassemblement"‘ et
"type de berger").
- Animaux de différentes concessions rassemblés en troupeau
villageois
conduit par un berger salarié.
Ce mode de
conduite est pratiqué par les wolof. Ovins et caprins sont
réunis en seul troupeau lorsque des éleveurs possédent les
deux espèces dans un village.
- Animaux d'une concession rassembles en un troupeau de
concession qui peut être sous Sa garde de divers types de
berger:
*
un ou
plusieurs
membres de la
famille,
généralement de jeunes garcons (éleveurs peul)
* des talibés (marabout peul)
* un berger salarié
Ces deux modes de conduite sont les plus répandus dans la
zone.
D'autres existent cependant, qui ne font pas appel à des
bergers.
- mise au piquet pendant la saison des pluies ( 2 éleveurs
wolof)
- divagation en saison sèche ii' oleveurs peul)
l
- animaux ne quittant pas les alentours immédiats de la
concession (2 éleveurs wolof)
Peu d'investigations ont éte réalisées sur les parcours
et
leur
utilisation
par
les
petits
ruminants.
Les
quelques
renseignements suivants sont issus n'enquêtes informelles auprès
de trois bergers salariés conduisant des troupeaux villageois
wolof.

Trois types de parcours sont utilisés.
- Les champs après rkoltes.
C'est le berger lui-méme qui
prend la décision d'entrer dans les champs, au fur et à
mesure
que
les
récoltes
sont
enlevées, à
partir
de
décembre-janvier. D'après I.eurs déclarations! les bergers
peuvent alimenter les animaux durant 1 à 3 mois sur ce type
de parcours.
- Les jachères
- Les parcours naturels
Les bergers exploitent un territoire autour du viiiage,
dans un rayon de 2 à 5-7 km.
Les disponibilités en surfaces
pastorales ne semblent pas être un facteur limitant : un berger
conduit ses animaux sur un territoire de 2 km de rayon, non parce
qu'il bute sur la limite d'un terroir d'un autre viilage,
mâis
parce qu'il juge cet espace suffisant pour nourrir correctement le
troupeau dont il a la charge.
Il faut signaler également que des troupeaux peuvent
exploiter différents terroirs villageois au cours de l'année.
Dans certains villages les paysans wolof préférent se
décharger de leur petits ruminants pendant la saison de culture
(de juin à décembre)
: les uns confient leurs animaux dans des
villages
voisins '
les autres laissent leurs animaux sous !a
conduite de leur berger salarié qui habite alors un campement
peul,
fait pâturer les animaux sur le terroir de ce campement et
garde les animaux chez lui la nuit,.
'.
Des éleveurs
peuls ne sont pas encore complétement
fixés :
certains transhument hors de la communauté rurale en
saison
sèche,
dfautres
effectuent des déplacements de faibles
amplitudes, dans la communauté rurale ou ses abords immédiats.
La
figure IT
retrace
les
mouvements de
troupeaux
effectués au cours de l'année 1989.
Finalement deux caractéristiques ont été retenues pour
décrire les pratiques de conduite sur parcours.
Tmde de conduite".
ffchangenent
de terroirs" entre la saison sèche et la
saison des pluies.
Le tableau 6 présente la répartition des él.eveurs selon
les pratiques de conduite sur parcours.

i;
Th
d
-1 hiembar

r
---,
OVINS
CAPRINS
Nbre
%
Nbre % -..
troupeau villageois conduit toute l'année sur un même terroir
par un berger salarié
82
65,O
10
34,5
~-
troupeau villageois conduit par berger salarié en saison sèche,
animaux confiés en saison des pluies
20
16,0
0
o,o
troupeau villageois conduit par berger salarié en saison sèche,
animaux mis au piquet en saison des pluies
2
1‘6
0
OfO
--- _.---- -11-.
II- --___ -__-..XL-.-.--
_ .---.-_
- --_. .."--
--- ..- .- .
animaux restant aux alentours de la concession pendant
toute la journée
2
1,6
0
--.-
o,o
_~
troupeau de concession conduit toute l'année sur un même terroir
par un berger membre de la famille
11
8,8
12
41,4
- -
- - .
troupeau de concession toute l'année conduit sur des terroirs
---l--
différents par un berger membre de la famille
1 1 0,8
2
5,9
t
-i
----.+--
-
- _ _-._ __ .._._
troupeau de concession conduit toute l'année sur le même terroir
I
par un berger qui n'est pas de la famille
6' 4,8
3
lb, 3
--
- -
_I~-
..--
--.--_-_^^
divagation en saison sèche, troupeau de concession conduit par
---l
berger de la famille en saison des pluies
2
0,9
-.-
1
!
0,8 ---.-- .- - --. - _
l-----l-T--
---- .
l
, I 1 ’ /
/125 ilo oi 34 iloo,(Ii
--L..---.-
T a b l e a u 6
: répartition des Eleveurs selon leur pratique de conduite sur parcours
t

I r-oi.s grands groupes d'éleveurs peuvent ëtre distingués.
I. :,es éleveurs wolof mettant leurs animaux dans un troupeau
;L !lageois
confié
à la garde d'un berger salarié toute
':'année sur un le même terroir villageois (65,6 p.cent des
cleveurs ovins I ?,4,5 p.cent des éleveurs caprins)
- ;,ec éleveurs wolof mettant leur animaux dans un troupeau
,ii!aqeois
.
confié à la garde d'un berger salarié pendant la
saison
sèche
et
confiant
leurs
animaux
dans un autre
village en saison des pluies
(16 p.cent des éleveurs
ovins:.
Cette pratïque se rencontre dans trois villages :
'7-oui@ Atmane, Toure Fall et Thiar Wolof ( voir figure IIj.
I.se*dlrL 2 éleveurs, sur les 22 que regroupent ces trois
villages, ne confient pas
leurs
animaux en
saison
des
pluies : ne disposant plus alors de bergers, ils mettent
leurs ovins au piquet.
- Les éleveurs qui conduisent leurs animaux en troupeaux de
concession
(14,4 p.cent
des éleveurs ovins,
soient 18
éleveurs dont 17 d'ethnie peu1 ; 58,6 p.cent des éleveurs
caprins).
2.2 - LES PRATIQUES DE LOGEMENT
Une pratique de logement caractérise les conditions dans
lesquelles les
animaux
sont parques pour passer la nuit.
Le
logement est avant tout un lieu où les petits ruminants sont
rassemblés et qui peut n'être aménagé que de façon très sommaire.
De fait les constructions réalisées pour loger les animaux sont
peu nombreuses dans la zone : quelques zéribas chez les peuls, de
rares abris chez les wolof...
Pour la nuit les animaux sont toujours attachés, à des
piquets fichés en terre ou à de grosses branches laissées au sol,
méme lorsqu'ils sont dans un endroit ferme. Les éleveurs utilisent
le même logement en saison sèche et en saison des pluies pour
leurs animaux.
La variabilité des pratiques de logement réside
dans les types de lieux occupes et la protection au vent que
procure le logement.
"Type de logement"
* à l'extérieur de la concession
Les animaux sont attachés pour la nuit à proximité de la
concession dans un périmètre défini par les piquets et branches
servant de points d'attache.

:, j 1.i-i 58
l e s campemeErs peu:, l e s animaux sont parque:.: :'; i.ii>%
"i 1. ?'i4'7 '2 : .iç de mètre des cases, en plein vent.
Banc
!es .,rj /
, _ 2 (2 8
~d0i.W
: e _: animaux
l o g é s a
1 ’ e x t é r i e u r sent e n g é n é r a 1 [JtiK’qUt?,
i2OdXE
7 'e:iceinte de la <concession et peuvent ainsi
bénCficje;
c
d'Ur=I~
td-" iréection un
P@U
meilleure
contre
le vent,
se;.or:
disp:;y;.r‘ i OT~ des concessions dans le viilage.
* zériba
‘.i 'i2sL un logemenT typiquement peul.
La zériba esr ur,
E?i!f: I! ~;i
..~,j~j fait de branches d'épineux, dépassant rarement ôci c;n
:jF
. i,I ,...
.J. s t. l?ï- .
Elle
est
située
également à
1 'écart
des
case2
ij i fiaf-,;:.:. ;:. 017 . . Plusieurs espèces peuvent cohabiter mais
le pik2:
SOU'jt?fi;
;iic-. zeriba rassemble les animaux d'une seule espece : i
est C~~~~~~ent que chez un même eI.eveur les ovins soient dans un<
zérih~ $. :Je% caprins attachés a l'extérieur.
* à l'intérieur de l.a concession
CheZ l@S WOiOf ,
les animaux sont le plus souvent logés 5,
l'interieiar même de la concession, généralement à proximité de 15
cuisine .X de de la case de la femme qui s'en occupe : les animaux
de la 52ncession peuvent ainsi être séparés en plusieurs groupe;
pour passer la nuit dans des endroits tiifférents de la concession.
Les
cyses et
l'enceinte de la
concession
constituent
UP f:
protectjczn plus ou moins efficace contre le vent.
* parc
LE?S
wolof peuvent
faire des
parcs pour loger leurs;
animaux
(espaces
clos). Le
p l u s
souvent
ces
parcs
sont &
l'intérieur de la
concession et
utilisent
des
parois
dé-j,
existan-es (murs de case ou enceinte de l.a concession) pour un u;,
plusieut-s de ses cotes : dans ce cas ces parcs ont été assimilè$
au type r9à l'intérieur de la concessionl',
la distinction n'éta??.
pas tOL&jours évidente.
Cependant
trois
éleveurs
WOIOF
possédent
des
parcx
carrés,
taits de branchages ou de haies d'euphorbe, a l'extérieux
de la concession, adossé a l'enceinte de celle-ci. Ce sont ce,5
logements qui sont regroupés sous le type 'parc"
* abri
Egalement à
l'intérieur des concessions,
ce type ue
logement
est généralement réservé aux animaux de case, _-
n1c.q c
quelques fois les animaux d'élevage pastoral en pofite. Ces abris
peuvent être simple : quatre pieux supportant une légère toiture
de paille, couvrant une faible surface au sol t d'autres sont pl*;c
élaborés, ce sont de sorte de cases sano: parois latérales.

"prote~:t.i,)~; contre le vent"
..;<!:lf’;
i-b.
devaient attribuer une note de protection pour
cnaquc‘
_ 4 - y ‘. 7,;
après
avoir
demandé la
direction
des
vents
dominar-.:: :-.Y.: c( notes étaient possibles : protection nulle (NUL),
partiel ;.e .'.y.
r + i;
oc bonne (BON).
A.ü
ccurs
d'enquêtes
informelles,
les
plans
de 63
loyementc
ont
éte dressés (chez 38 éleveurs repartis dans 7
villages‘, en attribuant également une note de protection. Cette
notation
est
concordante
avec
celle
d'une
des
équipes
d'obser.-ateurs,
mais la deuxieme équipe se révèle plus sévère
(aucun
lojemer2t
n'avait la
note
BON
dans
cette
équipe,
par
exemple,.
Finalement quatre niveaux de protection ont été retenus.
* protection nulle
* protection partielle
* protection partielle à bonne
* protection bonne
Le tableau 7 présente la répartition des éleveurs selon
les
pratiques de
logement
iùentifiés en
combinant
ces
deux
caractéristiques.
2.3 - LES PRATIQUES DE COMPLEMENTATION
Tous les apports alimentaires réalisés dans le logement

les
animaux
passent la
nuit
sont
considérés
comme
une
complémentation. Différents groupes de produits distribués peuvent
être distingués.
* Les sous-produits de cuisine :
- restes de repas
- son de mil
- eau de rinçage des céréales
* les produits et sous-produits agro-industriels,
issues
des activités productrices de la concession ou achetés :
- fanes d'arachide et de niébé
- tourteau
d'arachide
traditionnel
(rakal)
ou
c
industriel
- graine de niébe
- aliment du bétail industriel
* les produits récoltés en brousse
- gousses d'accacia (A. albida ou A. raddianaj
- paille

7
OVINS
CAPRINS
Nbre %
Nbre %
-
animaux attachés a l'extérieur de la
concession
12
zériba
protection nulle
c o n t r e le v e n t
7
24,0
<_--.- .._- --.-.-. ~__
~_I^__ --_. __-_
- -.---.- --.-
animaux attachés à l'intérieur de la
concession
1
3,5
- - -
/
-~-
parc à l'extérieur de la concession
Cl
oro
--_-__-
--.__-_. - ___--_- ----_^ ._.__ -_-_-_.-. --.....
. .._
_-. -.
parc à l'extérieur de la concession
protection partielle
avec abri
contre le vent
$0
0,o:
--- ..- -----.-4
protection partielle
1
contre le vent
0
0,o;
-
-
1
animaux attachés à l'intérieur de la
protection partielle
concession
à bonne
Q :
?l,Oi
-.____.. -.. --_-.
_.- ._ _-A-___-_ ._ -.. . .
bonne protection
contre le vent
_-.- .._.. T----
0 / 0 , 0
-_.--
abri à l'intérieur de la concession
bonne protection
l
contre le vent
..2-L 2 9.
1
0
/
0,O’
L.
_...:
Tableau 7 : répartition des éleveurs selon leur pratique de logement
-,

Les sous-produits de cuisine
Tous les éleveurs de la zone distibuent les sous-produits
de cuisine aux petits ruminants tout au long de l'année. Le
tableau 8 montre fa répartition des éleveurs selon les types de
sous-produits distribués.
__---_---
pas de sous-produit cuisine
--~_I_____-
---
son
-
---
son / restes de repas
restes de repas
45 ! 36,0 14
48,jjj
I
125 \\lOO,O 29
I
Tableau 8 :
répartition
d e s
éleveurs
selon
les
utilisations des sous-produits de cuisine
Les
pratiques de
distribution des
restes de
re-as
présentent peu de diversité : 92 p.cent des éleveurs d'ovins et 70
p.cent des éleveurs de caprins en distribuent.
Sous-produits agro-industriels et produits récoltés en brousse
Les pratiques
de distribution de
ces
aliments
sont
beaucoup plus diversifiées. Les pratiques de complémentation des
éleveurs de la zone sont donc distinguées à partir des modalités
de distribution de çes aliments.
Pour chacune des caractéristiques retenues pour décrire
la
complémentation,
les
différentes
modalités
possibles
sont
présentées.
"période de complémentation"
*
toute l'année :
c e t t e
m o d a l i t é s e
rencontre
uniquement chez les éleveurs wolof.
*
toute
la saison sèche :
à partir des mois
d'octobre - décembre jusqu'en juin - juillet.
* pendant 1 a moiti6 de la saison sèche : a partir
des mois de janvier - février jusqu'en juin -
juillet.
* en fin de saison sèche : & partir de mars-avril
jusqu'en juin-juillet.

"types d'aninaux complénentésA
La grande majorite des éleveurs déc-lnrent CO;?:; .' . ..nter i-3
totalité
des
animaux de
leur
troupeau.
Certain5:
;:epenCant
préférent
concentrer
leurs
ressources
sur des types d'animaux
particuliers
: les jeunes mâles, les jeunes (mâles ou $cmelles:,
les femelles allaitantes, les animaux faibles ou malades. UIIF
seule ou plusieurs catégories d'animaux peuvent être complementf?z.
Les modalités possibles sont les suivantes :
- animaux faibles et malades,
- jeunes mâles ($ animaux faibles),
- jeunes, mâles ou femelles(k animaux faibles;,
- femelles allaitantes (i animaux faibles),
- jeunes mâles et femelles allaitantes
(2 animaux faibles),
-v jeunes, mâles ou femelles, pendant la saison
sèche et femelles allaitantes en fin de
saison sèche,
- jeunes, males et femelles, et femelles
allaitantes (2 animaux faibles),
regroupées sous la modalité :
* certains animaux ;
-. tous les animaux en saison sèche, jeunes
mâles uniquement en saison des pluies,
- tous les animaux en saison sèche, une partie
du troupeau en saison des pluies
regroupées sous la modalité :
* tous les animaux en sa.ison
sèche,
certains animaux en
saison des pluies ;
* tous les animaux.
"la régularitkN
La complémentation est dite régulière si
les animaux
reçoivent des aliments tous les jours, elle est irrégulière dans
le cas contraire. Selon les période de l'année un éleveur peut
réaliser
une
complémentation
régulière ou
irrégulière.
Les
c
modalités ce cette caractéristique sont donc :
* complémentation régulière durant toute la période
de complémentation ;
* complémentation irrkgulière durant au moins une
partie de la période de compl.émentation.

"1~s types d'aliments utilisés"
Les fanes (arachide et niébé) et :Le tourteau d'arachide
#
+-aditionnel
L_
jrakal)
sont
systématiquement
utilisés.
D'autres
;j 1 iments peuvent compléter la ration :
graines de niébé, tourteau
tifarachide
et aliment du bétail industriels, produits de brousse.
i
-A es modalités suivantes ont été retenues :
* rakal seul
* fanes et rakal
* fanes et rakal et autres aliments
* fanes et rakal 2 autres aliments en saison sèche,
rakal seul en saison des pluies.
Par cette caractéristique, seule la nature des aliments
utilisés est décrite : les quantitlés distribuées sont impossibles
à
évaluer en
interrogeant
les
éleveurs. Le
suivi de la
complémentation
mis
en place cette année
(PPR,
1990)
devrait
permettre de quantifier les apports des différents aliments.
Le tableau 9 présente la répartition des éleveurs selon
les pratiques de complémentation identifiées.
2.4 - LES PRATIQUES DE TRAITE
Description gtlnérale des pratiques de traite
.
Dans la zone de NDIAGNE, le lait est un produit important
de l'élevage de petits ruminants : ovins et caprins peuvent être
traits.
Les
femmes sont
chargées de la traite au sein des
concessions ;
elles gèrent
le produit de cette exploitation :
autoconsommation
Par
leurs
enfants
chez
les
Wolof,
autoconsommation et ventes chez les Peu1 (0. FAUGERE, A.C. DOCKES
et al.,
1989).
Chez
les Wolof qui
font gardés
leurs petits
ruminants par des bergers salariés, le lait est une part non
négligeable de la rémunération de ces derniers.
La traite, au niveau d',un animal,
ne présente pas de
diversité. La
femelle est
traite en
dehors de
la proximité
immédiate de son produit. Après un massage rapide rapide de la
mamelle, la traite est effectuée : dans la concession, les femmes
ne tirent q'une partie du lait, le reste étant laissé au jeune ;
le berger, quant à lui,
réalise une traite complète,
prélevant
tout le lait disponible au moment de la traite.
Lorsque la traite a lieu une fois par jour, celle-ci se
fait en général le matin. Les jeunes sont dans ce cas séparés de
leur mère la nuit. Vers 7 heures le matin, les femmes effectuent
la traite ; puis les jeunes têtent, consommant le lait laissé à
leur disposition, jusqu'au départ de leur mère pour le pâturage,
aux environs de 8 ou 9 heures. Au retour du troupeau, vers 18
heures,
les
produits
non
sevrés,
qui ne
quittent
pas la
concession, peuvent à nouveau têter leur mère. Ils sont ensuite
attaches à l‘écart de celles-ci pour la nuit.

OVINS
CAPRINS
~-
Nbre
%
Nbre
%
-
fane + rakal
0
6,4
0
OfO
tous le5 animaux
-. ~.-.
TOUTE L'ANNEE
ane f rakal en SS
s les anx en S
ertains en SP
1
I
37 I
29,6
9
31,O
TOUTE LA
tous les animaux
-_ .-__ _- I-.".-_ .__-.
-.I_
L,
--+-
!
I
I
0 , 8
SAISON SECHE
3 I
10,3
animaux
tous les animaux
FIN DE LA
2 j
1,6j 2
j
6,9
/
SAISON SECHE
l
-L
4
3,2
1 j 3,4
--
----- .- -- __-.. + _-.
;
1
1
04
y
i,e
---l--------i
Tableau 9 : Mpartition des Eleveurs selon leur pratique de complémentation

. 1- 5 \\.; ii tc
la traite a II e;i deux fOiS par jour, la façon de
r;:-C)c-:c:cr
matin est identique a celle décrite précédemment. Vers
16 l-ic?u:-. '
3-i
retour du pâturage,
les femelles sont à nouveau
traite: :3nt d'être mises en contact avec leurs produits afin
qu'ils consomment le lait laisse a leur disposition après une
traite incomplète. Plus tard ils sont attachés à l'écart de leur
mère ~012: la nuit.
Le
berger
salarie
effectue la
traite
une
fois
par
semaine,
en aénéral le vendredi, rarement deux fois.
Il dispose
d'une zériba ‘en brousse ou il rassemble les animaux en fin de
journée, vers 15 heures, pour traire les femelles avant de les
ramener 2 leurs propriétaires. Ceux-ci ne font pas alors toujours
la traite le samedi matin,
laissant ainsi les jeunes avec leur
mère dans la nuit du vendredi au samedi.
Les
caractéristiques
retenues
pour
décrire
les pratiques de
traite.
Les pratiques de traite nous intéressent en tant que
facteur de variation possible des performances de croissance des
jeunes.
Les caractéristiques retenues essayent donc de qualifier
la concurrence qui existent entre les hommes et les jeunes petits
ruminants pour le produit "lait".
"le rythme de traite sur le troupeau"
Il
est
défini
comme le
nombre
de traite par
jour
effectuée sur le troupeau.
Pour les éleveurs qui pratiquent la
traite, celle-ci a lieu tous les jours : une fois, le matin en:
général, ou deux fois.
"le type de femelles traites"
Toutes les femelles en lactation ne sont pas forcément
traites. D'après les enquêtes informelles réalisées, le nombre et
le sexe des produits sont déterminants.
Certains
éleveurs
ne traient que les mères ayant un
produit femelle. Ils laissent alors la totalité de la sécrétion
lactée aux jeunes mâles, favorisant certainement leur croissance
Par
rapport
aux
jeunes femelles.
Cette pratique,
rare, ne se
rencontrent que chez les éleveurs Wolof, et uniquement chez les
ovins.
La majorité des éleveurs ne traient que les femelles
ayant un seul produit, préférant préserver la totalité de la
sécrétion lactée des mères élevant une portée double.
Quelques
éleveurs
traient
toutes
les
femelles
er.
lactation : c'est le cas de la majorité des éleveurs trayant deux
fois par jour.

"la régularité de la traite"
La traite est dite régulière lorsque tous les types de
femelles devant être traits sont effectivement traits à chaque
traite. Par exemple, pour un éleveur ne trayant que les femelles
avec un produit femelle,
la traite sera régulière si toutes les
femelles avec un produit femelles sont traites systématiquement à
chaque traite.
"le début de la traite après la mise bas"
Cette caractéristique présente une diversite importante.
La traite d'une femelle peut commencer dans les trois jours qui
suivent sa mise bas, jusqu'à plus d'un mois après. Ce facteur peut
être un
élement
explicatif
important de
la variabilité
des
performances de
croissance des
jeunes.
Trois
modalités
sont
définies :
* dans les 10 jours qui suivent la mise bas ;
* entre 10 et 30 jours après la mise bas ;
* plus de 30 jours après la mise bas.
D'autres
caractéristiques
seraient
importantes
à
connaître, notamment la durée de la traite pour une femelle donnée
et l'intensité de la traite (définie comme ie rapport entre la
quantité de lait tirée et la production laitière totale). Ces deux
caractéristiques sont impossibles a cerner a partir d'enquetes. Le
suivi de la traite mis en place (PPR, 1990) devrait apporter des
données quantifiées intéressantes pour affiner la description des
pratiques de traite.
les pratiques de traites identifiées pour l'exercice 1988-1989
Le tableau 10 présente la répartition des éleveurs selon
les onze pratiques de traites identifiées. La première colonne du
tableau combine les caractéristique de "rythmen et de "régularité"
définis ci-dessus. Ces onze pratiques sont classées àans un ordre
supposé croissant d'intensité de la traite ; de la pratique 1 à
11,
la proportion de lait laissé! aux jeunes par rapport A la
production laitière totale du troupeau doit être de plus en plus
faible.
Chez les ovins on constate que plus d'un tiers des
éleveurs ne font pas la traite (38,8 p-cent). Seulement 8,8 p.cent
des éleveurs font la traite deux fois par jour, sur tout ou partie
du troupeau (la pratique
10 correspond à des
concessions
00
certaines femmes font la traite une fois par jour et d'autres deux
fois
par
jour).
43,2
p.cent
des
éleveurs
fonr la
traite
régulièrement une fois par jour sur l'ensemble du troupeau.
Chez les caprins moins d'un tiers des éleveurs ne font
pas la traite (31,O p.cent). La proportion d'éleveurs trayant deux
fois par jour, sur tout ou partie de leur troupeau, est plus forte
que pour les ovins (27,s p.cent contre 8,8 p.cent).

TYPES DE FEMELLES
DEBUT DE LA -7 i-- OVINS
C A P R I N S j
T R A I T E A P R E S L A '
TRAITES
MISE BAS
/
Nbre i
% 1 Nbrel % j
-
-Il
-2
I
--il--J
1
PAS DE TRAITE
46
36.8
9
31.0
-
-
TRAITE EN SAISON DES
t
2
PLUIES UNIQUEMENT
-l 1. \\ 0.8 0 0 . 00.0
I
TRAITE IRREGULIERE
Femelles avec un
a
3
produit femelle
1 j 0.8
0
0 . 0
0.0 ’
OU SUR UNE
-
-
+
-
-
Ll
Femelles avec
~
4
PARTIE DU TROUPEAU
un produit
!
0
0 . 0
0.0 r
plus de 30 js
I1
I1
I
>
>

5
après la MB
-
-
Femelle avec
TRAITE REGULIERE
entre 10 et 30 js
6
après la MB
un produit
_, _ --.-..-j-- -.....-.--
moins de 10 js
I
7
après la MB
UNE FOIS PAR JOUR
-
-
-I; _---.-- -.,_ _ _l_ . j-. - .- .__-. j
plus de 10 js
1
8
Femelle avec
après la MB
0 /
O.(!
~-.-
.$.
._
---Y--
un ou deux produik
moins de 10
js 3
1
9
après la MB
l
1 1 0.8
-
-
- - - - -4
____._ --.+Y-- -.-.---
TRAITE REGULIERE UNE
10
A DEUX FOIS PAR JOUR
-
-
--.---.- 1
TRAITE REGULIERE
11
DEUX FOIS PAR JOUR
Tableau 10 : repartition Bas eleveura salon leur pratique
de traite

DIA
w o
P E
Nbre
%
Nbre %
Nbre %
L
---
T
l
l
PAS DE TRAITE
2 0
i
77 I 20
-
i
TRAITE FAIBLE
2
8
12
iI
TRAITE REGULIERE
UNE FOIS PAR JOUR
3
11
4 0
c
TRAITE FORTE
i
/
I
11
41
9
Tableau 11 : rdpartition des Eleveurs selon leur pratique de traite
(village de Ndiagne : DIA ; autres 6leveurs wolof : WO ;
éleveurs peu1 : PE)

Certaines Pratiqué sont- 'i::i' : :
.Y, , ';
_. ip:: ovins (pour
les caprins, vu ie faible nombre: ::'(-
II y *. :tliLicile de se
prononcer)
: traite seulement er. -a*:
. i.: i f? 5 et traite sur
les femelles ayant un protiuit feme:lc. ’
Le tableau
11 présenté 0 :. .\\': '.. ~CI
repartition des
éieveurs selon les pratiques de trait& . . .
i,. -<Ii_ / c ._.t i na <a n t cette fois
les éleveurs wolof du village rjc FJcit~~qr;;.: ?eF. aut!-es éleveurs
wolof et les eleveurs peul.
Le village de Ndiagne se CEr?iCtE! :Se p,dr iii tres forte
proportion d'éleveur ne faisant pas ia trait:? : Y', ri.cent des 26
éleveurs du village.
En comparant les autres éleveurs dolof et les éleveurs
peuï,
il est difficile de dire que les peùI ont des pratiques de
traite plus forte que les wolof :. pour les caprins, en 1989, se
serait même plutôt l'inverse.
Ceci ne veut pas dire que le lait est un produit de
l'élevage de petits ruminants aussi important chez les wolof que
chez
les
peul.
Etant
donné
les
tailles de
troupeau
très
différentes (10 petits ruminants en moyenne chez les wolof, contre
24 chez les peul, FAUGERE O., FAUGERE B. et al, 1989), les peuls
recueillent un volume de lait plus important ce qui leur permet
d'assurer une part de leurs besoins vivriers et de commercialiser
des surplus ; alors que les wolof ne tirent de leur troupeau que
le lait nécessaire aux enfants.
Si au niveau du troupeau les pratiques de traite sont
semblables
entre
peu1 e t
wolof, il
existe
peut-être
des
différences au niveau de l‘animal : la proportion de lait prélevée
Par
rapport à
la production laitière
(traite
plus ou moins
complète)
est peut-être différente selon les eleveurs ou les
ethnies.
Au cours des enquêtes, il a &gal.ement étE! demandé si la
traite
avait eu
lieu en
1 9 8 8 . L e
tableau 12
compare
les
pourcentage d'éleveurs faisant ou ne faisanL pas la traite en 1988
et 2989.
l
i--
1 pas de traite
l
traite
L
.J--.------A
Tableau 12 : rc5partiti.m
des éleveurs selon la pratique
de la traite en 1988 et 1989
Durant l'exercice 1987-198E la traite a ét& plus pratiquée,
surtout chez les caprins. Ces données ne reflètent pas totalement
l'ampleur des modifications de pratiques cie traite entre les deux
années : le tableau 13 en donne une meilleure idée-

Tableau 13 :répartition des éleveurs selon le
changement de pratique de traite entre 1988 et 1989
Pour les ovins,
17 p.cent des eleveurs ont changé de j
pratiques entre
1 9 8 8 et
1989 I
soient
il
éleveurs.
Pour
l e s
caprins, 7 eleveurs (24 p.cent) qui avaient trait en 1988, n'ont
pas fait la traite en 1985 : ce sont surtout des éleveurs d'un
village peu1 (THIEMBAR).
Cet exemple
montre l'intérêt de conduire le travail
d'identification
des
pratiques
sur
plusieurs
années : les
changements de pratiques, en interaction avec les modifications de
l'environnement,
peuvent
expliquer
la variabilité
interannuelle
des performances.
Ceci
implique que
les
analyses
cherchant à
relier pratiques et performances doivent se faire pour un exercice
donné.
3 - LA DIVERSITE DES COMBINAISONS DE PRATIQCJES
La
description
des
combinaisons
réalisées
entre
les
modalités des différentes pratiques permet de saisir la diversité
des modes d'élevage. Eleveurs d'ovins, et de caprins sont également
distingués.
3 . 1 - LES COMBINAISONS DE PRATIQUE' DES ELEVEURS D’OVINS
Les combinaisons de pratiques ont d'abord Été envisagées
en
considérant les pratiques de conduite sur parcours et de
logements qui sont relativement stables dans le temps. Le tableau
14 montre les combinaisons possibles sur ces deux pratiques.

__.~-___--- -rl_l_l_- -- .__ .-_..
conduite sur parcours
1 logement
_~ ___~
l
!
Troupeau villageois
Intérieur concession
berger salarié
Protection partieile/bonne
toute l'année, sur le
.---
!
méme terroir
Extérieur concession
1
Protection nulle
I
9
1
_--
-.l.___-p -_~-f--.-+
Intkrieur concession
l
j
berger salarié en SS,
Animaux confiés en SP
--.----_L_-_-__-_"~---..-
Extérieur concession
Protection nulle
--
-
-
Troupeau villageois
berger salarié en SS,
Mise au piquet en SP
-
-
Animaux restant autour
Intérieur concession
de la concession
1
- -
Troupeau concession
1 Extérieur ou Zériba
berger de la famille
1 Protection nulle
--
,
Troupeau concession
Extérieur ou Zériba
autre berger
Protection nulle
-
I .
Intérieur concession
Protection partielle
- -
Divagation en SS,
Troupeau concession
Zériba
berger de la famille en SP
Protection nulle
-._
--.-L-.-i
Tableau 14 :
répartition
dE?S
éleveurs
d’ovins
selon
les
combinaisons de pratiques de conduite sur parcours et de logement

Trois combinaisons sont fortement rep:-cti~nt~‘e:.
( :i,
L? * '. C~l :y y
des
e?eveurs
ovins\\
;
e! If?s
ccnstituC>nt

'i.: ( " ~ -
r .qm;c:. ,f'.'
:t
combinaisons de pratiques.
!l
*
Famille 1:
conduite
sur
parcours en
t v-17. v-.t,
L. - L, y L i -
villageois sous la garde d'un berger saiarie, io~~t~~-cr::
des
animaux
dans la
concession
!58,4
p.ccnt je:.
éleveurs 0vin:;i.
*
Famille
Ii :
conduite
s u 1
parcours
en
t J- 0 '(j 2 e ;'. L:
villageois sous la garde d'un berger- s-:ci I.;nrié en SC-:C:O.~:
sèche, confiage dans d'autres villages en saison zie~
pluies,
logement des animaux dans le c';:~cc.ss : on
* -
i I , F
p.cent des éleveurs ovins).
* Famille III :
conduite sur parcours er, troupec~
13 e
concession
sous la garde d'un membre de la famille,
logement des animaux dans une zéribo ou i;
1.
'extériexr
du campement (9,6 p.cent àes éleveurs ovins).
Dans ces trois familles les éleveurs mettent en oeuvre
des
pratiques de
complémentation
et
d e
traite
différentes,
recensées aux tableaux 16, 17 et 18.
Dans la famille 1, les éleveur5 compiémentent tous les
animaux, au moins pendant toute la saison sèche : les pratiques de
traite
sont par
contre très diversifiées.
Ces
combinaisons
àe
pratiques sont mises en oeuvre dans des villages wolof : Ndiagne,
où la majorité des éleveurs ne traient pas,
Ndiobéne Santhie,
Garki,
Keur Mousso Kébé, Ndème, Thialaga et Thialène.
Dans la famille II, lâ complémentation est également
importante :
pour tous les animaux en saison sèche,
pour les
animaux
qui
restent dans le village en
saison des pluies
(les
jeunes mâies en général).
Les pratiques de traite sont plus
homogènes, 60 p.cent des éleveurs de cette famille pratiquant une
traite
moyenne
[traite
une fois par jour,
régulière,
sur les
femelles avec un produit). Trois villages ,k~olof mettent en oeuvre
ces combinaisons de pratiques : Touré Atmane, Touré Fall et Thiar
Wolof.
Dans la famille III, la complémentation est beaucoup
moins
importante
(période de complémentation plus courtes, seuls
certains types d'animaux reçoivent de i"alimentj et les pratiques
plus diversifiées que dans les "f'amil:ies" I et TT. La traite est
moyenne
chez 66
p.cent
des
éleveurs
d e
1 Cl
'ffamillelr.
Ces
combinaisons de pratiques sont mises en oeuvre dans trois villages
peu1 : Dionabé, Thiembar et Thiar Peu].

b
i
‘-
‘!4)
,.
.L
.
.
:3
I.-
0
-\\.
!
/
-..
-_ - .--...A_-.
--..-.A.
_.
-.
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T --
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/
/
-‘--r”--- -P
l
j
/
/
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l
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i-
/
.l
i-

CONDUITE SUR PARCOURS : troupeau villlageois conduit par berger salarié
en saison sèche, akimaux confiés en saison des pluies
LOGEMENT
: intérieur concession, protection partielle / bonne
OVINS
Nbre
%
1
0,8
Pas de traite
Toute la saison sèche
tous les animaux
1
0,8
1
0,8
Traite faible
1
Or8
4
3,~
6
4,8
16
12,8
Tableau 17 : repartition des Eleveurs d'ovins selon leur combinaison
de pratiques (famille II)

CONDUITE SUR PARCOURS : troupeau de concession conduit par un membre de la famille.
LOGEMENT
: extérieur concessibn ou zériba, protection nulle
TRAITE
COMPLEMENTATION
r-
Toute la saison sèche, certains animaux
2
1,6
Pas de traite Fin de saison sèche, certains animaux
1
0,8
Toute la saison sèche, tous les animaux
1
or8
Traite moyenne Moitié ou fin de SS, tous les animaux
4
3,2
Fin de saison sèche, certains animaux
3
2,4
Traite forte
Toute la saison sèche, tous les animaux
1
o,f3
Tableau 18 : repartition des Eleveurs d'ovins selon leur combinaison
de pratiques (famille III)

-. COMBINAISONS DE PRATIQUES DES ELEVEURS DE CAPRINS
c
Le tableau 19 montre les combinaisons des pratiques de
i,*lte sur parcours et de logement.
_-.-I
1’ ‘-.
1 conduite sur parcours
logement
Nbre
L.
Troupeau villageois
Intérieur concession
berger salarié
Protection partielle/bonne
7
toute l'année, sur le
même terroir
Extérieur concession
Protection nulle
3
l
-
Troupeau concession
Extérieur ou Zériba
berger de la famille
Protection nulle
14
,Troupeau concession
Extérieur ou Zériba
autre berger
Protection nulle
2
Intérieur concession
Protiection partielle
1
4
r
Divagation en SS,
l
Troupeau concession
Zériba
2
berger de la famille en SP1 Protection nulle
/
l
Tableau 19 :
répartition
des éleveurs de caprins selon les
combinaisons de pratiques de conduite sur parcours et de logement
Seules les familles 1 et III, définies ci-dessus pour les
ovins,
existent. Les tableaux 19 et 20 montrent les combinaisons
de pratiques mises en oeuvre dans ces familles de pratiques.
La famille 1 est mise en oeuvre par 24,l p.cent des
éleveurs caprins, dans un village wolof (Ndème), Comme chez les
éleveurs
d'ovins de
cette
famille, la
complémentation
est
importante. En revanche la traite est plus intense : moyenne à
forte chez tous les Eleveurs.
La famille III est mise en oeuvre par 48,3 p.cent des
éleveurs de caprins, dans trois villages peu1 (Dionabé, Thiembar
et Thiar Peul). La complémentation est peu importante : période
courte et certains animaux seulement ; la traite est diversifiée
(6 éleveurs de Thiembar n'ayant pas pratique la traite cette
annBe).

CONDUITE SUR PARCOURS : troupeau villlaqeois conduit par berger salarie
LOGEMENT
: intérieur concessiôn, protection partielle / bonne--
c
---. -_---
_--_ -... -_. ---_-. -_.. I ,.._ ___
/
Toute l'année, tous les animaux
Traite moyenne Pas de complémentation
Toute l'année, tous les animaux
Traite forte
Toute la saison sèche, tous les animaux
Tableau 19 : répartition des Eleveurs de caprins selon leur combinaison
de pratiques (famille 1)

CONDUITE SUR PAFXOURS : troupeau de concps::lon
conduit par un membre de la famille.
LOGEMENT
*. extérieur concec:~;~ri ou zériba, protection nulle
b
.._. -._- _.....
TRAITE
COMPLEMENTATION
Toute la saison sèche, certains animaux
3
10,3
Pas de t r a i t e
Fin de saison sèche, certains animaux
1
3,4
Pas de complémentation
2
6,9
Toute la saison sèche, tous les animaux
1
3,4
+
Traite moyenne Moitié ou fin de SS, tous les animaux
I
4 1 I3,81
Pas de complémentation
Waite forte
Toute la saison sèche, tous les animaux
Tableau 20 : repartition des Eleveurs de caprins selon leur combinaison
de pratiques (famille III)

36
BIBLIOGRAPHIE
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Relations
entre pratiques et techniques.
Conséquence
pour la
formation et la recherche.
INRAP, na 38, 19 p.

33
I
ANNEXE
L - fiche d'enquête fltraitef*
2- fiche d'enquête lVconduite en saison sècheIl
3- fiche d'enquête "conduite en saison des pluies"
4- fiche d'enquête "main d'oeuvreIl

,
-
-
p--g+
r
1 Les femei l e s -;Ont-elle5 t r a i t e s cri 1 9 8 9 3
0 / N
O/N!
!
1
” -,7
!
L-2 feme leç ont-e1 l e 5 é t é t r a i t e s e n 1989 7
0 / N
0 / N 1
j Il-ii~~-,FIa~L,Gion5 c o n c e r n a n t la t r a i t e d e :
88 / 89 88 / 89
i
c
l
--_---
-
-l
1
La
+-raite a lieu :
l
I
Deux foi5 p a r j o u r :
1
1
/
U n e fris p a r j o u r :
2
2
Tous les Yeux jours :
3
T
.J
Tous
l e s t r o i s jours :
4
4
Moins régulièrement :
5
5
Les femeiles sont traites :
le matin
1
1
le 5oir
2
2
le matin et le soir
s
3
51 la traite a lieu matin et soir, la même
0 / N
0 / N
femelle est-elle traite le matin et le soir ?
Les jeunes sant séparés des méres la nuit :
0 / N
0 / N
ta traite est-elle réguliére 3
(toutes les femelles en lactation traites
O / N
0 / N
h chaque traite)
Est-ce que le5 femelles avec un produit mSle sont
Il / N
0 / N
traites?
Est-ce que les femelles avec un produit femelle
sont traites?
O
/
N
O/N
Est-ce que les femelles avec des produits doubles
5ont traite5 3
O / N
0 / N

1
OVINS
I
CAPHINS
f
Zambien de temps après la mise bac;
commence l a
trtite ?
(En jour5 ou en semaines i
S i l e produit est un m31e :
. . . . . . . . . ..I.
. . . . . . . . . . . .
Si le produit est une femelle :
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . I
-ES
brebis sont-elles traites
j usqu ’ au sevrage 3
0 / N
O / N
Combien de temps dure la traite 3
(en m o i s )
P r o d u i t m â l e :
au minimum
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
a u ma:; 1 mum
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
Produit femelle : au minimum
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
au max 3.mum
. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .
P o u r l e s W o l o f :
Est-ce que le berger qui garde les animaux
O/N
pendant la journée trait les femelles 3
Quel jour de la semaine ?
. . . . . . . . . . . . . . .
‘Est-ce qu’il y a vente des surplus de lait
/ de pe*+l ts ruminants 3
I Possèdent-ils des bovins 3
i
c

i NS
TCF
ArJC

5 6 7
+

TYPES
D’ArJi nRU%
-
OyitY S a?RiNS
FAA
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1 I ÇNi 1I mi
TA& TUR
SOC
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c -
1

Ii& DU CHEF DG CotitSTSianl
CC):.. ..:. . . . . . . . . . . :. . . . . ._. ..-... . . _ ._. . __ . . . . . . . .
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