REPUBLfQUE DU SrnKWL -**-----P-uu lTiXtSTERE DE...
REPUBLfQUE DU SrnKWL
-**-----P-uu
lTiXtSTERE DE LA RE(XEX!m
SCIEh?XFIQUE ET TEC!HNIOUE
---.-"s,.m.P..~,-.,*,.
.Jlc3mursENEGALAI
SDERECHJXXES
AGRTCOLES (I.S.R.A.)
I
m.--Lnl,.3-.----
' LABORATOIRE MTIOW DE L'ELEVAGE
~DEKECHERCHES VETERIXAIRES
EPIZOOTIE D'ANAPLASMOSE CHEZ
DES ZEBUS INDIGENES AU SENEGAL
Par A. GUEYE et Y, LEFORBAN
REF. No 61/PARAS~O.
Septembre. 1983
LPAnaplasmse bovine est une Rickettsiose pantmpicale susceptible d'être cau-
sée par deux espèces de Rickettsies du genre AnapZasm (Theiler, 1910) : Ana-
p lasm tnaracrZn.ale (Theiler , 1910) agent de la forme grave de 19Anaplasmse et
Anaplmma centrale, agent de 1'Anaplasmse bénigne.
Dans la zone sahélienne, notariment au Sénégal, les anaplasws sont quelquefcis
observés SUT des ftmttis réalisés lors d'enquêtes épizootiologiques portant
sur les hémoy-wasitoses, ou lors de splénectomie de bovins. Mal& la fréquence
élevée de lsinfection, la morbidité et la mortalité engendr6es par l'Anapl&mse
n"ont pas 6té signalées. Des cas aigus de cette mladie ont été r&ermmt dé-
celés au Sénégal dans la région de L&a, située en zone sahélo-soudanienne,
avec une pluviomé-trrie annuelle de 400 - 500 mn. CPest ce que nous apportons
dans la pr&ente note.
La mladie fit son apparition ,i la fin de la saison des pluies, au mis d'octo-
bre, mmnt 06 s'amorce la saison froide. Les ti?xrages encore disponibles sur
de vastes étendues sont peu enta&s ~ZW un cheptel jouissant dvun état g&&K!.
satisfaisant. C'est dans un tel contexte épidémiologique que sont survenues des
mrtalit& parmi des z6bus 030s ZncZZcus) en élevage extensif dans les localités
de Gwcmlal, Candé, Affii et Ndiagne. La mladie n'affecte que les animux adüL.-
tes et souvent en bon état dpentretien : tous les troupeaux ne sont pas cepen-
dant atteints. La morbiditti et la rmrtalit~ sont étalées dans le temps. Les
traitements entrepris sur les individus malades en utilisant la Terranycine
longue action (PJ à la dose habituelle de 1 ml/10 kp PV ou la Termmycine indo-
lore 'R) 'a la dose de 5 mg/kg PV, ont été chaque fois couronnés de succ&.. Les
petits Ruminants qui accomagnent ces bovins ne sont pas affectés. L9épizoctie
a continué $, s&G.r juscw'au mis de mars, A l'examen.des animaux, on constate
une forte infestation par des Tiques de l!esp&e HyaZomma impeltatwn Schulze
et Schlottke, 1930.
ETUDES CLINIQUES ET ANATOMOPATHQLOGIQUES
';
La mladie revêt essentiellemnt deux formes cliniques : une forme suraigue avec
mort brutale et une forme aigue pouvant évoluer soit vers la gu&ison, soit vers
lamort. La fomaigue semnifesteparunehyperthemiepouvmtattei~
“.
2
.I.
Mo4 C etpxe les qressiox cliniques hAbituelles d'une ~an&nie prOnon :
@leur des muqueuses, pclypn6e.accompagrk de r&l,
i p efforts dvinspixwtion avec
plissement des naseaux .; le rythme carc%aque rapide: associPY à des battements
sourds et un yxxls ju,gulaire &trograde 5 am$&ss~,mrnt, d&xwche chance3.antej
L'évolution clinique peut Etre favmable.
Alors chez ces animxux en voie de gukison, la temp&ature redescend prcgressi-
vement et les rares traces dc l'infection ne sont r&&ées que par l'examen du
sang. Cette évolution peut &gal~nt avoir une issue fatale r, les lésions S*ui-
vantes sont aloès observ6es :
- une suffusion san,#.ne au tiveau du rrwxle pfW&r au Ru?ment du dépeçage?
ce qui traduit une fkgiX.té capillaire ;
-. un abondant liquide @eicardique, couleur ambrée (500 ml à 1.000 ml> s
- des pétéchies en pic@res dk puces au niveau du sillon coronaire ;
- une&jbe spl6mméFTjtie ;
- une psse v6sicule bi&&e ;
Fa un tibictère.
Diagnostic
<
Le diagnostic de 1'Anaplasmose fùt établi 2 la suite de l'observation SIIT des
frottis de sang et des &pr&ntes d'organes (rate, foie, cerveau), color& au
Giemsa, d'une infection pure des erythrwytes par A~lasmn ~ar&nZe, kx.ne
autre espèce d'h6xyxxwite n'est associée à ceOc ~+Smes que lpon retrouve
dans 20 à 30 % des &ytmcytes dans les formes aigues (phzko 1). tirs de lf6-
volution vers la gu&ison, ce tati des érythrccytes infect& baisse ccnsid&m-
blement, n6anmoins les stigmates h&xttologiques de lvinfection demeurent et se
ptisentent
sous forme d'une ar616.e r$&&?ative avec : anisccytose, p&sence
de nombreux normoblastes et de normzcytes 2 ~nctuations basophiles (photo 2).
1
:
-
..n
/ . . .
CONCLUSIONS
LsAnaplasmose était consid&& jusquYà pr&ent dans nos pays comw une irioc--
tion presque banale, tant ses exrressions cliniques semblaient inexistantes
..,..
et menaient rarem&t à son diagnostic. Cependant, on estime qu'en Afrique,
toutes les grendes zones d'élevage sont infect&s (Curasson, 1943)', L~introduc-
tion d'animaux a et& quelquefois 'l'occasion de la manifestation de cette af--
'fection qui prend alors une allure grave lorsqu'elle est aSsociée ?I la 'ciibesi;i-
se (Ajayi et al,? 19821, Chez les a.n&wx autochtones, des cas d'Anapl~~se
pure n'étaient presque jamais signal&, et Rousselo 1 -3)
t/@e d-ire "il n'existe pas
en Afrique occidentale un seul bovin qui n'h&erge AnnpZasti m~~@,ele 2 13&tat
latent. Il y a dcun autre c&t~, une disproportion évidente entre le nombre des
animaux infectés et la rareté de la constatation des cas aigus d9infec-tien
pure*' rn Cependant, lYépizootie qui a sévi du mois dsoctobre jusqu'en ~ES dans
la région de Louga sur des ~&US indigènes, conf&e à cette maladie une impur-
tance qui, r>ense=-t-on, e-bai-t jusqu9à p&sent m&onnue, faute d'emploi de metho-
des de diagnostic de laboratoire lors de certaines mortalitf-.s.
L'Gpid&iologie de cette Pickettsiose reste ci élucider, car les Tiques infes-
tant ces bovins sont des HyaZoma impe'ltcit~~~, esp&e pholeo-exophile ditrope
dont les adultes seuls se retrouvent sur les Mammifères domestiques. Le tile
de cette es$ce connue vecteur biologique est assez douteux, eu @ard 3 sa
biologie, mais le tile des m%les en tant que vecteurs mécaniques ne serait pas
à exclure lorsquvils passent d'un animal infecté 2 un animal sain. Le rGlc even-
tue1 d'insectes hem&ophages, agents de transmission mécanique m&ite rilelques
investigations. Des &udes expérimentales et des observations syst&tiques
sur le terrain dans les &gions éthiopienne et néarctique ont prouvé le tile
des Tabanides comme imlxrtantsvecteurs mécaniques (Wiesenhütter 1975, ?tCrinsky
1976). La pullulation de ces insectes etant suivie quelques semaines plus tard
par l'apparition de cas d'Anaplasmose,
Stomo~s cutcitrrms et plusieurs especes de mwstiques sont $galement en mesure
de réaliser la transmission exp&imentale (in : Krinsky, 1976). Lx3rs de cette
pésente épizootie? les premiers foyers se sont déclar& à la fin de l'hiverna-
ger donc après une période d'abondance des arthro@es hématophages qui inter-
viendraient pr&ablewnt dans le cycle épidémiologique. Ces premiers cas ne
furent ps diqnmtiqg6s comctmnt, ainsi.des vaccinations hâtives furent
I
contre la PasteLulellose et le FWul.ism qui
effectuées sur certai.ns,-bxwpa~, -
.
F lvexkmion de
sont deux mladies end&miq~ues ~ZIIS la tigion, afin de jugule-
.
l'affection. N3J.g+. cetic vCac5naticms, cette affection c1 cmtinu6 mn Cvolutlon
dans toute la rC$ion. 1,~ r6le de la seringue au cm..~?s de ces opbations d'im-
.
rmmkation devrait &tre tenue en considkwtion dans la tylastsmission kCaIU$-@~
déjà certains auteurs ont no@ lors d .-_.
v&xizooties dPk?ap3asmse, l'effet,a@i-
ficateur de l'usage de la serin,gle mn stérile dans la pmyq?ation. de la mU--
die (Fiiesenhtitt~r 1975) e Ainsi. li~~izmtiologie
devrait-elle inclure à primi,
tous ces facteurs potentiels pouvant assurer la -lmmsmîssion.
. .
BIBLIOGRAPHIE
-5
1. AJAYI (S.A.), FAEZYI (J.P.) et UNO CI.).- Amplasmse et Eabkiose cliniques chez
les bovins Frisons -Foyers au iYig&ia et msures de lutte. Revue rrmdiale de Y&-,
-.-.
ted-mie, 1982, no 43, p. {il.
*
t
2. CURASSO~~ tG,).- Anaplasrmse bovine. in : Tmité de Pmtozoologie vétérimire et
compm6e. Ton~ III S~rozoaixes,
Paris, Vi@t Frères, 1943, 493 p.
3. KRINSW (W.L.).- Animl disease agents tmmnitted by home flics a.& deer flics
(Diptem : Tabanidae) Jourmal of N#x.l Entomlopy, 1976, vol 13, no 3, pp* :
225 - 275.
4, ROUZEUYI (R.).- Anaplasrru mginale Theiler, 1908, In : Notes de Pamsitologie
tropicale. Parasites du sang des animux. Tom 1. Paris, Vigot Fkères, 1953, 152~.
5. WIESENHVITER
(E.).- Reseamh into the relative hrtance of Talxmidae (Diptera)
in m&anical disease transmission, III The epidemiology of Anaplasmsis in a M.,
es-Skî.aamdairyfatm,
Tmp. Anim Hlth F'md. 1975, Vol 7, pp. : 15 - 22.
-**-----P-uu
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SCIEh?XFIQUE ET TEC!HNIOUE
---.-"s,.m.P..~,-.,*,.
.Jlc3mursENEGALAI
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AGRTCOLES (I.S.R.A.)
I
m.--Lnl,.3-.----
' LABORATOIRE MTIOW DE L'ELEVAGE
~DEKECHERCHES VETERIXAIRES
EPIZOOTIE D'ANAPLASMOSE CHEZ
DES ZEBUS INDIGENES AU SENEGAL
Par A. GUEYE et Y, LEFORBAN
REF. No 61/PARAS~O.
Septembre. 1983
LPAnaplasmse bovine est une Rickettsiose pantmpicale susceptible d'être cau-
sée par deux espèces de Rickettsies du genre AnapZasm (Theiler, 1910) : Ana-
p lasm tnaracrZn.ale (Theiler , 1910) agent de la forme grave de 19Anaplasmse et
Anaplmma centrale, agent de 1'Anaplasmse bénigne.
Dans la zone sahélienne, notariment au Sénégal, les anaplasws sont quelquefcis
observés SUT des ftmttis réalisés lors d'enquêtes épizootiologiques portant
sur les hémoy-wasitoses, ou lors de splénectomie de bovins. Mal& la fréquence
élevée de lsinfection, la morbidité et la mortalité engendr6es par l'Anapl&mse
n"ont pas 6té signalées. Des cas aigus de cette mladie ont été r&ermmt dé-
celés au Sénégal dans la région de L&a, située en zone sahélo-soudanienne,
avec une pluviomé-trrie annuelle de 400 - 500 mn. CPest ce que nous apportons
dans la pr&ente note.
La mladie fit son apparition ,i la fin de la saison des pluies, au mis d'octo-
bre, mmnt 06 s'amorce la saison froide. Les ti?xrages encore disponibles sur
de vastes étendues sont peu enta&s ~ZW un cheptel jouissant dvun état g&&K!.
satisfaisant. C'est dans un tel contexte épidémiologique que sont survenues des
mrtalit& parmi des z6bus 030s ZncZZcus) en élevage extensif dans les localités
de Gwcmlal, Candé, Affii et Ndiagne. La mladie n'affecte que les animux adüL.-
tes et souvent en bon état dpentretien : tous les troupeaux ne sont pas cepen-
dant atteints. La morbiditti et la rmrtalit~ sont étalées dans le temps. Les
traitements entrepris sur les individus malades en utilisant la Terranycine
longue action (PJ à la dose habituelle de 1 ml/10 kp PV ou la Termmycine indo-
lore 'R) 'a la dose de 5 mg/kg PV, ont été chaque fois couronnés de succ&.. Les
petits Ruminants qui accomagnent ces bovins ne sont pas affectés. L9épizoctie
a continué $, s&G.r juscw'au mis de mars, A l'examen.des animaux, on constate
une forte infestation par des Tiques de l!esp&e HyaZomma impeltatwn Schulze
et Schlottke, 1930.
ETUDES CLINIQUES ET ANATOMOPATHQLOGIQUES
';
La mladie revêt essentiellemnt deux formes cliniques : une forme suraigue avec
mort brutale et une forme aigue pouvant évoluer soit vers la gu&ison, soit vers
lamort. La fomaigue semnifesteparunehyperthemiepouvmtattei~
“.
2
.I.
Mo4 C etpxe les qressiox cliniques hAbituelles d'une ~an&nie prOnon :
@leur des muqueuses, pclypn6e.accompagrk de r&l,
i p efforts dvinspixwtion avec
plissement des naseaux .; le rythme carc%aque rapide: associPY à des battements
sourds et un yxxls ju,gulaire &trograde 5 am$&ss~,mrnt, d&xwche chance3.antej
L'évolution clinique peut Etre favmable.
Alors chez ces animxux en voie de gukison, la temp&ature redescend prcgressi-
vement et les rares traces dc l'infection ne sont r&&ées que par l'examen du
sang. Cette évolution peut &gal~nt avoir une issue fatale r, les lésions S*ui-
vantes sont aloès observ6es :
- une suffusion san,#.ne au tiveau du rrwxle pfW&r au Ru?ment du dépeçage?
ce qui traduit une fkgiX.té capillaire ;
-. un abondant liquide @eicardique, couleur ambrée (500 ml à 1.000 ml> s
- des pétéchies en pic@res dk puces au niveau du sillon coronaire ;
- une&jbe spl6mméFTjtie ;
- une psse v6sicule bi&&e ;
Fa un tibictère.
Diagnostic
<
Le diagnostic de 1'Anaplasmose fùt établi 2 la suite de l'observation SIIT des
frottis de sang et des &pr&ntes d'organes (rate, foie, cerveau), color& au
Giemsa, d'une infection pure des erythrwytes par A~lasmn ~ar&nZe, kx.ne
autre espèce d'h6xyxxwite n'est associée à ceOc ~+Smes que lpon retrouve
dans 20 à 30 % des &ytmcytes dans les formes aigues (phzko 1). tirs de lf6-
volution vers la gu&ison, ce tati des érythrccytes infect& baisse ccnsid&m-
blement, n6anmoins les stigmates h&xttologiques de lvinfection demeurent et se
ptisentent
sous forme d'une ar616.e r$&&?ative avec : anisccytose, p&sence
de nombreux normoblastes et de normzcytes 2 ~nctuations basophiles (photo 2).
1
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-
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CONCLUSIONS
LsAnaplasmose était consid&& jusquYà pr&ent dans nos pays comw une irioc--
tion presque banale, tant ses exrressions cliniques semblaient inexistantes
..,..
et menaient rarem&t à son diagnostic. Cependant, on estime qu'en Afrique,
toutes les grendes zones d'élevage sont infect&s (Curasson, 1943)', L~introduc-
tion d'animaux a et& quelquefois 'l'occasion de la manifestation de cette af--
'fection qui prend alors une allure grave lorsqu'elle est aSsociée ?I la 'ciibesi;i-
se (Ajayi et al,? 19821, Chez les a.n&wx autochtones, des cas d'Anapl~~se
pure n'étaient presque jamais signal&, et Rousselo 1 -3)
t/@e d-ire "il n'existe pas
en Afrique occidentale un seul bovin qui n'h&erge AnnpZasti m~~@,ele 2 13&tat
latent. Il y a dcun autre c&t~, une disproportion évidente entre le nombre des
animaux infectés et la rareté de la constatation des cas aigus d9infec-tien
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la région de Louga sur des ~&US indigènes, conf&e à cette maladie une impur-
tance qui, r>ense=-t-on, e-bai-t jusqu9à p&sent m&onnue, faute d'emploi de metho-
des de diagnostic de laboratoire lors de certaines mortalitf-.s.
L'Gpid&iologie de cette Pickettsiose reste ci élucider, car les Tiques infes-
tant ces bovins sont des HyaZoma impe'ltcit~~~, esp&e pholeo-exophile ditrope
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à exclure lorsquvils passent d'un animal infecté 2 un animal sain. Le rGlc even-
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sur le terrain dans les &gions éthiopienne et néarctique ont prouvé le tile
des Tabanides comme imlxrtantsvecteurs mécaniques (Wiesenhütter 1975, ?tCrinsky
1976). La pullulation de ces insectes etant suivie quelques semaines plus tard
par l'apparition de cas d'Anaplasmose,
Stomo~s cutcitrrms et plusieurs especes de mwstiques sont $galement en mesure
de réaliser la transmission exp&imentale (in : Krinsky, 1976). Lx3rs de cette
pésente épizootie? les premiers foyers se sont déclar& à la fin de l'hiverna-
ger donc après une période d'abondance des arthro@es hématophages qui inter-
viendraient pr&ablewnt dans le cycle épidémiologique. Ces premiers cas ne
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I
contre la PasteLulellose et le FWul.ism qui
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F lvexkmion de
sont deux mladies end&miq~ues ~ZIIS la tigion, afin de jugule-
.
l'affection. N3J.g+. cetic vCac5naticms, cette affection c1 cmtinu6 mn Cvolutlon
dans toute la rC$ion. 1,~ r6le de la seringue au cm..~?s de ces opbations d'im-
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rmmkation devrait &tre tenue en considkwtion dans la tylastsmission kCaIU$-@~
déjà certains auteurs ont no@ lors d .-_.
v&xizooties dPk?ap3asmse, l'effet,a@i-
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devrait-elle inclure à primi,
tous ces facteurs potentiels pouvant assurer la -lmmsmîssion.
. .
BIBLIOGRAPHIE
-5
1. AJAYI (S.A.), FAEZYI (J.P.) et UNO CI.).- Amplasmse et Eabkiose cliniques chez
les bovins Frisons -Foyers au iYig&ia et msures de lutte. Revue rrmdiale de Y&-,
-.-.
ted-mie, 1982, no 43, p. {il.
*
t
2. CURASSO~~ tG,).- Anaplasrmse bovine. in : Tmité de Pmtozoologie vétérimire et
compm6e. Ton~ III S~rozoaixes,
Paris, Vi@t Frères, 1943, 493 p.
3. KRINSW (W.L.).- Animl disease agents tmmnitted by home flics a.& deer flics
(Diptem : Tabanidae) Jourmal of N#x.l Entomlopy, 1976, vol 13, no 3, pp* :
225 - 275.
4, ROUZEUYI (R.).- Anaplasrru mginale Theiler, 1908, In : Notes de Pamsitologie
tropicale. Parasites du sang des animux. Tom 1. Paris, Vigot Fkères, 1953, 152~.
5. WIESENHVITER
(E.).- Reseamh into the relative hrtance of Talxmidae (Diptera)
in m&anical disease transmission, III The epidemiology of Anaplasmsis in a M.,
es-Skî.aamdairyfatm,
Tmp. Anim Hlth F'md. 1975, Vol 7, pp. : 15 - 22.