Képublique du Sénégal Ministère de l’Agriculture...
Képublique du Sénégal
Ministère de l’Agriculture

ISRA SUD BASSIN ARACHIDI 4 R - HP.IYY 4 Wl).J1.29.16 - KAOLACK (Sh~g;~l)
Etude des perfor ances techniques et
économiques de l’embouche bovine et de
l’effet de la %&abulation
,,Y
sur la gestion de la
L_-
f&#tilité des sols.
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Késultats obtenus clans le cadre d!u
et de Recherches sur la Gestion des Ressources
es ISRA INRBAR

I: Par
Fa imata Dia
Ami ata Badiane
ollaboration de
Rapport final
-
jukflet1998
1
-- -
__.-
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-------

1 INTRODUCTION
Le système d’élevage dans la zone d’étud (centre est du Bassin Arachidier) évolue dans uns
situation où l’occupation spatiale par les ultures est très avancée, marquée notamment par
une saturation de l’espace agro-pastoral sY rtout dans les anciens terroirs de Sine.
de l’étude est une forte dégradation des sols du
de la fertilité
tions ont entraîné une marginalisation de l’élevage
non négligeable et contribuait à
Face à cette situation, les agropasteurs on
de nouvelles stratégies tendant à
diversifier leurs sources de revenus et de
aintenir la fertilité de certaines parcelles de culture
par l’utilisation de fumier. Ces stratégies
place importante à l’embouche
bovine.
Cependant, les pratiques mises en oeuvre engendrent de nombreuses pertes au nivezu des
aliments utilisés et au niveau des perform nces de productions. Les durées d’embouche sont
longues et les modes de distribution des liments entraînent des gaspillages. La qualité des
déjections est aussi fortement amoindrie iar le processus d’évaporation de l’azote.
Cette étude s’inscrit dans une approche
rdisciplinaire comportant entre autres un important
volet agronomique qui s’intéressent aux p
de fertilité. Les résultats présentés dans cette
étude ont cependant mis l’accent surtout s
zootechniques liés au suivi des animaux
et à la production de matière organique.
s Justification
l
Le travail de recherche envisagé se
de tester et d’évaluer une forme de complémentarité
agricultureklevage à travers les étables
de bovins mis à l’engrais et d’en analyser les
performances techniques et économiques insi que les principales contraintes.
La proposition d’étable lumière dans le c ntexte du Sine Saloum n’est pas une donnée nouvelle
(SODEVA, 1970; Hamon, 1972)
pertinence de ce thème relève aujourd’hui de
l’approche moins thématique de
et des besoins des paysans relevant du
développement de la pratique de la stab lation en saison sèche et dle la cherté de l’engrais
inorganique. .
Les motivations qui ont suscité cette étudeisont de plusieurs :
*
la présence d’un cheptel intégré stabul en saison sèche pour la production de viande;
0
le parcage constitue un moyen encore réquemment utilisé pour la gestion de la fertilité dans
ces zones; seulement, en fin de saiso
sèche la plupart des déjections sont termitées et ne
restituent pas au sol la totalité des pri cipes nutritifs exportés par les cultures.
a
les modèles d’étables «stabulation libr type irrigable» proposés par Hamon en 1972 ne sont
pas adaptés à la stabulation telle que p atiquée ici en saison sèche;
i
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E> Les objectifs globaux de l’étude
~
L-objectif de cette recherche est d’introdui -e de telles innovations et de vérifier leur pertinence
dans le contexte particulier de la zone. Un autre étape pourrait consister à mettre al-1 point des
i
alternatives plus adaptées. Les objectifs spé ifques consistent à :
0
améliorer le niveau technique de la p
de l’embouche par la mise en place d’étables
lilmières en vue d’améliorer
et l’habitat pour la fab:rication d’un fumier de
qualité:
.
évaluer la qualité du fumier des établ s et le comparer à celui produit dans les structures
actuelles d’embouche ;
?
analyser la faisabilité et la rentabilité écb nomique de ces techniques en milieu paysan
II Matériel et Méthodes
l
Le choix des sites a été effectué sur la
des informations fournies par nos partenaires
ARAF/PAPEL et de leur volonté de colla
Les rapports de Dugue (199 1) ont permis de
mieux poser la problématique.
Q Zone d’étude et échantillonnage
Située dans le centre est du Bassin Arach lier, la zone d’étude est caractérisée par un climat de
type semi-aride avec une seule saison des 3luies de juillet à octobre, des amplitudes thermiques
élevées et des variations saisonnières d lumidité relative très forte (Huguenin, 1989). Elle
présente une prédominance de sols Iéssiw ; à texture sableuse en surface et pauvres en matières
organiques (Charreau et ~011, 1971). L’irrt ;ularité des pluies qui oscillent entre 550 et 650 mm,
l’expansion progressive des surfaces mise: en culture et la.faible fertilité des sols sont à l’origine
de la baisse des rendements des cultures. La surcharge des pâturages due à un espace résiduel
très mince favorise par ailleurs une long le transhumance du bétail et des pertes énormes de
matières organiques (Lericollais, 1972 ; F: re et ~011, 1988).
La zone ciblée pour cette étude se situe da s le département de Gossas, clans l’arrondissement de
Ouadiour et dans la communauté rurale le Ouadiour. Quatre villages ont été choisis et cinq
exploitations ont été retenues pour abrite1 le dispositif expérimental. Le choix des villages tient
compte de la diversité des systèmes en p Ice et des réalités de la zone. Il s’agit d’un choix
raisonné sur la base de l’existence de p: {sans embaucheurs. Au préalable, des informations
préliminaires ont été recueillies (enquêtes : )rmelles) concernant les systèmes de production dans
la zone. Celles ci sont relatives à la démoi :aphie et aux actifs, aux systèmes de culture (type de
spéculation, superficies), au cheptel d’élek lge et bétail intégré (trait, embouche) et au mode de
gestion de la fertilité. Ces informations p rrnettront d’effectuer une caractérisation descriptive
de toutes les exploitations et d’avoir une b; se de données qui pourra enrichir le SIG.
--
-..
---.
---II-

1,a population ciblée par rapport aux essa’s menés concerne des agropasteurs pratiquant déjà
l’embouche selon les pratiques locales.
e nombre de paysans par village a été établi en
fi>nction de leur effectif total dans le villa& i
. Le choix est lait selon les critères de :
?
régularité des opérations d’embouche;
?
volonté de participer au programme en respectant le protocole sans ‘contrepartie ; cet aspect
est important à prendre en compte si les activités de recherche sont menées en étroite
collaboration avec eux.
??Z* matériel et méthode
l
Dans chaque exploitation choisie, un dispo$itif a été mis en place comprenant :
3 une étable simple destinée à
les performances pondérales des animaux
(supplémentation à base de
des fourrages pauvres pour améliorer la
qualité nutritive des
forme de paillage (litière), les énormes
quantités de pailles piétinées au champ u détruits par le termitage.
-3 une fosses fumière hors sol aux conta s cimentés pour pallier à la d:iffïculté de creusage des
fosses;
Le suivi de la stabulation a permis de relevdr les paramètres suivants :
?
les caractéristiques des animaux stabul
: origine, catégorie, âge, sexe;
?
l’alimentation des animaux;
?
l’évolution des notes d’état corporels
0
les performances techniques et
Le suivi a concerné un lot témoin de 20 b vins (stratégies et pratiques paysannes) et un lot test
de 2.5 animaux concernés par les recomm dations (alimentaires, apport de litière).
Pour les animaux test, la recommandation alimentaire était basée sur la distribution d’une
bassine de fane d’arachide (1 bassine==5kg>, d’un kg de son de mil trempé et salé, du foin de
brousse ad libitum et une supplémentation au tourteau d’arachide artisanal (1,5kg) : 15
animaux concernés.
Dans d’autres exploitations où le traiteme t des foins à l’urée est testée , la distribution se
faisait ad libitum avec un apport en son (1 1,5 kg) : 10 observations.
Les intrants proposés tiennent compte des besoins alimentaires des animaux pour l’engraisse-
ment (en moyenne 180 MADAJF et 7 à 10 UF/j pour un gain de poids aillant de 500 à 6OOg/j).
Les consommations ont été suivies à trave s des mesures des quantités distribuées et des refus
tous les 15 jours.
:
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.

Tableau 1 : Composition de la ration seldn les lot
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:,ot
Aliments apport&
Qunntitéslsujetljour effectif
ot test
type 1
fane d’arachide
5 kg
foin de brousse
5 kdj
1 5
son de mil
15OOg/j
tourteau d’arachide
1500
type 3
foin de brousse traitée à l’urée
9kglj
son de mil
15OOg/j
1 0
tourteau d’arachide
15OOg/j
ot témoin
Fane
824 kg
(pratique paysanne) tourteau
508g/j
20
son de mil
1223gij
foin de brousse
5.33kgfj
11 faut préciser que la distribution de ces iments en terme de quantité a été évolutive et n’a
atteint ces niveaux surtout pour les concentr” ‘s que vers la 3éme semaine.
Au démarrage des opérations d’embouche, les animaux ont reçu des antiparasitaires (Exhelm
?50mg) à la dose de 3cp/animal.
L’app éciation des performances pondérales à défaut de
matériel de pesée s’est faite par des notes d’état corporel. La périodicité de la notation était de
15 jours. La rentabilité des opérations a p être appréciée à partir des données économiques
i
recueillies (prix d’achat des animaux, prix d vente, coût des intrants) tout au long du suivi.
La quantifïcation du fumier produit dans
s étables ainsi que des litières épandues se faisait
régulièrement toutes les semaines. A la
des opérations, le fumier produit dans les fosses
préconisées a été évalué qualitativement et
43 Analyse des données
La saisie et l’analyse des données ont été réalisées avec les logiciels SPSS et SAS
PROGRAMME de l’Université de TIJSKE
EE. Il s’agit surtout de statistiques descriptives et
des analyses de variante, de corrélation et d régression. Sur la base des opérations d’embouche
suivies, les variables économiques nous ont Jermis de calculer les taux de rentabilité interne.
5
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III RESULTATS
Xl. Caractéristiques généraus des exploil ations suivies
La caractérisation a permis de recueillir de informations dans le village concernant le sectw
agricole et les pratiques effectuées allant daI s le sens d’une intégration agriculture/élevage. 13le
montre l’importance des superficies d’arac lide et de mil emblavées pour l’année 1995 et par
conséquent les besoins en produits fertilisan s, organiques ou inorganiques.
,4 part les villages de Darou Guèye et Lambock qui comptent respectivement 20 et 65
exploitations, les autres villages comptent I exploitations. Les superficies d’arachide cultivées
.rrarient entre 5 et 35 hectares avec une part mportante cultivée par les chefs d’exploitation, puis
es sourga et enfin les femmes. Quant au: céréales. les superficies mises en cultures dans les
,:xploitations choisies ont varié entre 8 et
ha et ont concerné essentiellement le mil souna. La
saractérisation physico - chimique des
parcelles de ces exploitations montre en ce
qui concerne les sols :
?
Un pH acide variant de 5,2 à 6,ll ;
?
Un sol très sableux et renfermant plus e 90% de sables, pauvre en matière organique d’où
les faibles teneurs en carbone
(1,6 p 1000 - 3 ~1000) ;
?
Une carence notoire en phosphore (ten
assimilable inférieur à 15 ppm dans
les conditions des sols tropicaux (seuil
?
Un complexe absorbant très désaturé.
Ces différentes caractéristiques reflètent la pauvreté et le faible niveau de fertilité des sols dans
le site de l’étude.
Toutes les exploitations suivies
des bovins et petits ruminants d’une importance
variée selon les villages.
Les deux exploitations suivies à
les effectifs les pllus élevés (en moyenne
56,5 bovins et 47 petits
de la zone sylvo pastorale (CR de
Colobane) facilite la
A part le village de Niangue qui dispose d’un
pâturage assez
diminué, les animaux des autres
villages transhument vers le Djoloff et Mb
L’embouche bovine comme activité de sai on sèche est présente dans tous les villages. Dans le
village de Ngadada, la moitié des exploitat ons pratiquent l’embouche. Dans les autres villages,
les exploitations pratiquant l’embouche v;,Ient entre 10 et 15% ce qui n’fest pas négligeable.
3.2. Performances techniques des ateliers d’embouche
3.2.1 Les performances pondérales
(
Le suivi montre que les animaux
és sont tous achetés, la valorisation des animaux du
troupeau pour l’embouche n’a pas été noté dans les exploitations suivies.
Les quantités d’énergie et d’azote
les animaux témoins s’écartent des besoins
théoriques estimés selon l’âge et l’état CO orel des animaux . Si en moyenne les besoins des
animaux en azote sont relativement couve
les apports énergétiques sont souvent réduits ce
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qui est ?I l’origine de la prolongation dans ertains cas de la durée d’embouche. Les bilans
linsi établis dans ce lot permettent de cons ater que :
les apports en azote ont été soit en dess us des besoins, soit excédentaire dans certains cas
?
(27% des cas). Ces résultats confirment les mauvaises utilisations des ressources
alimentaires évoquées plus haut;
B en ce qui concerne l’énergie nécessaire pour l’engraissement, 30% des animaux n’ont pas
reçu les besoins nécessaires à leur engr :issement.
Les stratégies d’utilisation des ressources
varient en fonction des exploitants et des
satégories d’animaux. Les exploitants
ffïchent des stratégies logiques avec des plans
J’alimentation qui optimisent la valorisati n des aliments. Ils cherchent à garantir un apport
,sroissant en énergie (son) et à maintenir
élevé de matières protéiques
:tourte;;iu). Seulement, les quantités appo ées sont faibles et irrégulièrement distribuées (voir
figures en annexe).
Dans le lot test, la consommation de fourra e est passée de 2,5kg/j chez les animaux nourris
wec du foin simple à 5,65kg/j/UBT avec 1 foin traité. Ainsi le niveau d’ingestion de la paille
:raitée exprimée en MS est de 55,7%.
Les gains de notes d’état ont varié selon les animaux entre 1 point et 1,5 point ce qui correspond
.1 une augmentation du poids en kg compri e entre 49,8 kg et 74,7 kg (Cisse et ~011, 1995). Les
3erformances techniques obtenus et les résu tats économiques sont consignés dans le tableau 2.
La supplémentation au tourteau d’arachi e aux quantités préconisées a donné des résultats
.Ippréciables car le GMQ est passé en mo enne de 387g/j dans le lot témoin à 788g/j chez les
animaux test ce qui fait une efficacité zo technique de 51% (amélioration due à la ration).
L’analyse de variante effectuée dans ce 1 t montre que la marge nette varie en fonction de
l’alimentation et le foin traité avec 1”urée est significativement corrélée à p<O.OOl avec cette
variable.
i
Le comportement pondéra1 des animaux m ntre que les jeunes animaux sont plus exigeants pour
.réaliser des gains pondéraux satisfaisants c mpte tenu des besoins liés en plus à leur croissance.
Les éleveurs leur consacrent une alimentati n conçue à cet effet. Les plus fortes rentabilités ont
$té observées chez les animaux dont les p x à l’achat sont élevés c’est à dire des animaux qui
:?résentent un bon embonpoint au départ. éammoins, les plus faibles rentabilités se retouvent
d;hez les animaux dont la durée d’embouch est longue (120j) et dont l’alimentation de base est
..e foin de brousse (3 11.25gij).
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L’appréciation des performances économiques s’est faite avec le calcul du taux de rentabilité
interne Ii en p.100. Pour la comparaison c.irecte entre cycles de durée variable, les taux ont été
conventionnellement calculés à partir de 1 OOj selon la formule suivante (Faye et Landais 1986 ;
Agyemang et al, 1988;).
R= [(l-t MN /INV)‘oo’D -11 x100
il- dur& en jours des cycles d’ernhouckc emegistrés
INV= tous les frais liés à l’embouche :
MN= bénéfices nets
L,es résultats techniques et économiques des différentes opérations sont consignés dans le
tableau 2.
Les durées relativement longues dans le lot témoin pourrait expliquer les taux de rentabilité
interne obtenu de 28,7 % . ce taux étant ce 43 % chez les animaux test. La durée d’embouche
aussi qui détermine les frais alimentaires donc les marges nettes est importante à considérer dans
la rentabilité des opérations.
Aussi bien dans le lot test que dans le 1
oin, on constate que les mâles valorisent mieux les
aliments avec des GMQ plus élevés d
et 744gJj respectivement, alors que ces valeurs
pour les femelles sont de 596 et 34Ogij.
alyse de variante du GMQ selon le sexe montre une
variation signikative a pcO.03. Les fem es plus âgées (tableau 3) ont généralement au départ
de l’embouche un état général peu appré
le (dentition en mauvais état, maigreur accentuée...)
qui ne favorise pas une récupération rapi
u poids et dans certains cas on a même assisté j une
perte pondérale notable.
Par contre ces bonnes performances pond ‘rales des mâles ne semblent pas développer des écarts
élevés en ce qui concerne la rentabilité es opérations et en plus les femelles dont les prix
d’achat sont moins élevés que pour les
âles dans le lot témoin favorisent même pour des
j.
durées d’embouche plus longues, une rent bilité plus satisfaisante.
L’analyse de corrélation de la rentabilité avec les différentes variables techniques et
économiques montre qu’elle est corrélée de façon significative (à p<.OOOl) qu’au prix de vente
des animaux.
L’analyse de variante effectuée sur le prix de vente montre qu’il y a une variation significative a
l’intérieur des types d’exploitations à p<O.004. Cette variation est notée entre le type 1 et les
types 2 et 3. Cette variation n’est significative ni pour le sexe, ni pour les différents groupes
d’âge. Pour ce dernier facteur d’ailleurs l’analyse de variante ne montre aucune variation
significative pour les variables durée d’embouche, marge nette et gain moyen quotidien
La part des frais alimentaires par
aux investissements est faible, en moyenne 12~. 100
pour les différents lots. C’est
d’achat des animaux qui constitue la charge
déterminante dans les dépenses des atelier
8

(7es analyses peuvent être confortés par
résultats économiques des opérations d’embouche
.nenés en 1995 dans le cadre des activités
projet d’appui à l’élevage (Dia. 1995). Cette étude
I montré que la valeur du gain de
élément de structure du prix de vente des
mimaux embouchés n’était pas
au taux de rentabilité et que ce dernier
de mêrne que les bénéfices
le différentiel de prix au kg vif. Ce
facteur étant un élément de
d’achat des animaux représentant la valorisation du
maigre (Marginal Value Product / MVP).
Du point de vue des revenus, l’embouche a généré dans le lot test 558f nets en moyenne/j et
282FcfYj dans le lot témoin.
Par rapport aux résultats présentés, on
nt que la rentabilité des opérations tient en plus des
aspects techniques (choix des animaux
alimentation, durée d’embouche), aux aspects
économiques liés en grande partie aux
d’achat et de vente des animaux (structure des
marchés, période de vente, acheteur..).
Les revenus monétaires provenant des
sont pour la plupart destinés à l’achat des
semences d’arachide ou de pastèque, à
rir les besoins vivriers de l’exploitation pendant cette
p&iode très difficile, à l’achat
le troupeau ou renouveler les opérations
d’embouche et aux remboursements des cr
9
+--- -
--
. .

Tableau 2: Performances techniques et économiques dans les deux lots .
Variables
lot témoin
t e
lot s t
*cfaxlooo
moyenne
minimum
maximum
moyenne
minimum
maximum
prix d’achat
9 0 . 0 0 0
50.000
160.000
154.000
80.000
285.000
prix de vente
127.000
75.000
200.000
200.000
105.000
375.000
marge brute
3 7 . 0 0 0
32.500
62.750
47.000
19.000
115.000
marge nette
19.000
11 .600
39.150
23.000
6.000
90.000
durée (jours)
9 1
70
120
6 5
5 5
77
investissements
127.000
99.125
176.000
182 .ooo
105.000
307.000
rentabilité
28.7 %
-31
33
4 3 %
9
5 5
282fcfa/j
558 fcfa/j
Tableau 3 : Performances moyennes selon le sexe des animaux.
10

3,2.2
-
. La production de matière organiqu . dans les exploitations suivies
La caractérisation a permis de recueillir des i f‘ormations concernant les pratiques paysannes de
gestion de la fertilité allant dans le sens d’un meilleure intégration agriculture/élevage.
Si certains paysans pratiquent le parcage m me avec de faibles effectifs, d’autre par contre n’en le
!
pratiquent pas compte tenu du fait que les an maux sont confiés hors village.
A partir des effectifs de ruminants et d’éq idés existants, une estimation des disponibilités
théoriques de fumier a été faite dans chaqu ilexploitation. Les résultats mlontrent un taux de
couverture théorique allant de 35 à 87 % (t bl. 3). Cette couverture est d’autant plus théorique
que certains paysans ne pratiquent pas le pa cage compte tenu du fait que les animaux sont
confiés hors village. Pour toutes ces raisons, le recours aux animaux intégrés dans l’exploitation
(Gquins, petits ruminants, bovins embouchés peut jouer un rôle important dans la génération de
matière organique.
;1
Dans le cadre du programme, l’apport de
a été effectué avec des quantités allant de 7kg à 20
kg sous les animaux/étable chaque semaine
des paysans et des disponibilités de pailles.
L’intérêt manifesté pour le fumier est riLe
‘est traduit par un apport de litière composée surtout
de tiges de paille de mil. Cette dernière
fragmentée pour faciliter le piétinement et pour
garder I’humidité du fumier. L’arrosage des Fosses était effectué 1 à 2 bassines tous les 3 à 4 jours
selon les disponibilités. Les quantités de rnz ières organiques recueillies dans les fosses ont
f%ement varié selon les exploitations. Elle varient entre 3,7 et 11,35 kg de matières brutes par jour
et par UBT.
Dans la littérature, les productions sont vari bles et vont de 1,6 à 13,6 kg/lJBT/j. Ces variations
sont fonction de la stabulation , des quantite de litière apportées, de l’arrosage et de la qualité de
1 ‘étable.. Dans le cadre du programme, le pl ncher des étables préconisées n’est pas cimenté ce qui
peut justifier le taux de silice observé dans ( :rtains cas et qui peut augmenter le poids du fumier et
même affecter sa qualité. Ce taux a varié en ‘e 9 et 36%.
Les principales contraintes évoqués par les L ;ropasteurs pour la production de ce fumier sont :
?
la fragmentation des tiges de céréales;
?
l’arrosage de la fosse qui pose un problè ne d’eau dans certaines exploitations éloignées des
points d’eau ou dont le forage est en par le;
?
le transport du fumier au champs pour s; valorisation en fin de saison
l<l”m*.- .--_-__--
.-
--.-

Si le compostage d’hivernage ne pose pas
ici le problème de l’eau ( Hamon, 1972), par
contre les besoins de main d’oeuvre sont
Les résultats obtenus ici montrent que la stabulation des animaux en saison sèche dans cette partie
du Sine Saloum offre pendant 8 mois des po sibilités de valorisation des déjections des animaux
stabulés dont ceux embouchés. Pour ceux qui le disposent pas d’animaux, les énormes quantités de
résidus de récoltes dont les pailles peuvent êtr compostées; alternatives proposées par plusieurs
chercheurs dont Ganry ,1985; Mustin, 1987 e1 Berger. 1990.
Pour une durée d’embouche moyenne de 98,4
un UBT (Unité Bétail Tropical) a utilisé en
mclyenne 196 kg de pailles comme litière et a roduit en moyenne 768 kg de fumier d’où 7,82 kgij.
Dans une étude effectuée par Hamon en ‘72 en saison pluvieuse (5 mois), un UBT peut utiliser en
stabulation 1,4 T de pailles et produire enviro 7,7 T de fumier à 45% de M.S (incluant 25% de
ter-e humifère). Cet auteur conclut qu’on peut spérer produire au Sénégal (zone de Bambey)
:
pendant la saison des pluies, par UBT et par jo lr, 10 à 12 kg de fumier.
Par rapport A ces performances obtenus
tenu de l’humidité favorisée par les eaux de pluies,
no:; résultats montrent l’intérêt que
bovine pour la production de fumier en
saison sèche avec des arrosages occasionnels. n effet, sur la base de ces résultats, il est réaliste de
dirr que l’embouche en milieu
laux par an en raison de deux animaux par rotations
de 98j dans les étables
endement organique d’un hectare de champs en
rotstion mil/arachide à la dose minimale de 3
par la recherche dans la zone.
Dans cette étude, le nombre d’animaux
hé par exploitation a été de î! ce qui est largement
inffrieur aux possibilités d’utilisation des
qui étaient en moyenne de 12400 kg
dans l’ensemble des exploitations suivies. La
de ces pailles sous forme de litière n’était
que de 14% par rapport aux disponibilités des
Ces résultats montrent le rôle important que
ut jouer l’embouche bovine dans la valorisation des
pailles de céréales qui en saison sèches peuve être aussi utilisées à d’autres fins :
9 alimentation des ruminants (divagation
champs récoltés, aliments de lest des animaux
intégrés) ;
> palissade;
p compostage (fumier pailleux) de fin de sai
jusqu’à octobre (eni‘ouissement de fin de
cycle ou mai (enfouissement de début
Ce dernier cas n’est pas une pratique utilisée
dans les exploitations qui ont fait
Pour ce qui est de l’appréciation physique de lb qualité du fumier, on a distingué deux variantes :
?
La couche supérieure des fosses b nâtre constituée de débris de fragments de tiges et de
déjections non décomposés;
?
la couche profonde très noire humi e composée de débris fins de pailles avec un certain
pourcentage de sable.
‘1
-_II_-----
.-
.+.-
A-

~--.--

Les éléments qualitatifs dépendent d’un certz n nombre de facteurs internes à l’étable notamment 11 e
degrés de fi-agmentation des tiges constïtuani a litière, la décomposition liée à l’humidité (apport
d’eau), l’exposition au soleil des fosses fumi -es et l’enrichissement en sable des échanrillons qui
e splique la richesse en silice du fumier certa
ement due au fait que les planchers des fosses ne sont
pas cimentés. En effet si les teneurs en P, K, la et Mg sont intéressants, la richesse en silice
enregistrée allant jusqu’à 35 % peut limiter c fumier-quant à son action fertilisante.
Tableau 4 : Besoins en fumier des parce116 et % apporté par le parcage
Exploitation
nité bétail tropical : apport potentiel de
~l,s)
% couvert
hlbir Diouf
35,25
hlaby Diop
24 T
/
k
g
55,6
-
E,athie Ndiaye
4 1
i
-
Tally Seck
48 T
82,5
87
-
C’heikh Gueye
30 T
31,9
16.710 kg
55,7
1
-
-
-
hloyenne
36
42
20.535 kg
5 5
l
Tableau 5 : Données sur le fumier d’établ des 5 exploitations suivies.
Exploitation
Durée
Apport d
Production totale
Production par
stabulation
litière/sei aine/ fumier
animal/j
en iours
animal (E >
en kg/exploi
en kg
L
Mbir Diouf
90
T - i - -
845
‘9,3
Baby Diop
120
2042
895
Bathie Ndiaye
72
1085
Tslly Seck
90
2048
-
-
Cheikh Gueye
120
8
892
7-4
hdoyenne
98,4
1 4
1382
73
1.3
--.
---me----
.
._

CONCLUSION
Cette étude a permis de mieux analyser la d
des pratiques paysannes (dont la connaissance est
incontournable pour toute proposition d’
ation technologique allant dans le sens de la
rec.lerche/‘développement.
Les résultats
sont très variables mais généralement
susceptibles d’être amt!liorés. Les types de
tation proposés ont montré que les pratiques
d’ai imentation pouvaient être revues pour r
certains gaspillages et améliorer la présentation
tinale des animaux. Le traitement de la pa
à l’urée s’est avérée très (convaincant sur le plan
technique mais contraignant si on consi
e les investissements de base (fosse cimentée.
imestissement humain pour la récolte
et son traitement. Les agropasteurs sont
convaincus que cette pratique pourrait à 1
enir contribuer à une bonne gestion de la fane
d’arachide. En effet l’utilisation de celle ci
diverses fins (commerce, alimentation des vaches
all.litantes et animaux de trait) nécessite sa bo e gestion au sein des exploitations.
Sur le plan économique par contre, les optio
des agropasteurs en matière d’investissement initial
(achat d’animaux moins coûteux) s’avèrent
stratégiques surtout en ce qui concerne les
femelles. La connaissance à priori de la
par les paysans, leur permet en partie
d’améliorer la rentabilité de leurs opérations
si le niveau d’encadrement technique est faible.
LES innovations proposées ont permis d’am liorer favorablement la rentabilité des opérations en
terme de revenus. Ceci en tenant compte d’u e certaine économie dans l’utilisation des ressources
naturelles de base existantes en saison s&che : la fane d’arachide, le foin de brousse ou les pailles de
céréales.
:
Cela est important car les principales
évoquées pour la pratique de la stabulation sont
essentiellement liées à l’alimentation et à la
Plus de la moitié (54,4 p.100) des
élweurs suivis se disent limités par l’insuffis
ce des fourrages disponibles dans l’exploitation. Les
problèmes de commercialisation sont
16,7 p.100 des cas. Cet aspect est d’autant plus
important que l’embaucheur, s’il n’arrive pas
au moment voulu à bon prix, est contraint de
continuer l’opération augmentant ses
LX recettes de l’embouche sont une
sûre de motivation et participent de façon non
nc:gligeable à supporter les charges de
loitation que les revenus des cultures (arachide, mil)
couvrent de plus en plus difficilement.
Iles assurent en outre une certaine sécurisation de
l’agriculture dont l’accès aux semences et es pluviométries déficitaires rendent de plus en plus
aléatoire.
Par rapport à la production de matière or
ique, sur la base des résultats, il est réaliste de dire
que l’embouche en milieu paysan de 4 an1
an en raison de deux animaux par rotations
de 98j dans les étables préconisées perm
dement organique d’un. hectare de champs en
rotation mil/arachide à la dose minimale
a recommandée par la recherche dans la zone.
Dans cette étude, le nombre d’animaux e
ouché par exploitation a été de 2 ce qui est largement
inférieur aux possibilités d’utilisation des
illes disponibles qui étaient en moyenne de 12400 kg.
L.a valorisation de ces pailles sous
de litière n’était que de 14% par rapport aux
disponibilités des agropasteurs. Mais il
aussi noter les utilisations multiples de ces résidus
tels l’alimentation des animaux divagants, s palissades ainsi que les pertes liées au termitage.
l
14

La qualit de l’étable dont le plancher de
doit être de préférence cimentée est un facteur
important pour l’amélioration de la qualité
1 ,‘;mmélioration des quantités de matières
iques disponibles dans les exploitations est d’autant
plus nécessaire pour lutter contre
n que les essais agronomiques ont montré que la dose
de 3 tonnes à l’hectare n’est pas
r augmenter les productions dans la zone du suivi.
LES expérimentations devront être
afin de déterminer les quantités de fumure organique
ac’.uellement efkaces.
ité a seulement concerné l’embouche. Il serait
financière qui tienne compte de tous les inputs et
oL.tputs clans les exploitations
de l’embouch.e, performances
agronomiques: matière
Les aspects relatifs à la filière
de commercialisation devront aussi être app
le déterminisme des
marchés et leurs
‘obtenus pourraient
fcrtement varier selon l’âge d’où la nécessit de travailler sur des sujets jeunes (2 ansj pour

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- .
-._I_-----

GESUME SOUS FORME DE SHEMA. DE LA PROBLEMATIQUE DE LA ZONE!
D’ETUDE ET DE LA LOGIQUE DES AC’-flONS PROPOSEES
-
Anthropisation/ Densifïcation de l’espace -/-----w
Rupture des équilibres
culture/jachère/animal
___r___/_
Réduction des charges animales
l
\\ 1
Baisse de la fertilité
Pauvreté des pâturages
Baisse des rendements
Faible productivité du cheptel
Baisse des revenus des
agropasteurs
17

1
S’l’I~A’l’EGIES PAYSANNES:
!
EMBOUCHE BOVINE
génération de revel7us
production de fumier de qualité
LIMITES R/ENCONTREES.
its de récoltes fane d’arachide, pailles..)
4
durée d’embouche tro longue avec des gmq faibles
P
1
d’aliments, perte de la valeur fertilisante des
de 1 ‘azote)
18
“m-- -____ --.-
-l
---.
-

n
Améliorer l’alimentation des animaux en qua té
Améliorer la qualité et
(Supplémentation avec des concentrés
la quantité du fumier
Utilisation des pailles à haute valeur )
(Apport de litière
Apport d’eau)
- -
Améliorer les performances pondérales des
Valorisation dans les champs
animaux Ii l’embouche
pour accroTtre les rendements
Accroître l’offre en viande
-+ Augmentation des revenus
Augmentation de la biomasse végétale
1%
c
.---__ -.. -
--- -------
_-

NNEXES :
QUELQUES STRATEGIES PAYSAI\\
JES EN MATIERE DE ]RATIONNEMENT DES
.NIMAUX
Fig 1: Stratégie alirv ‘ntaire exploitation Mbir Diouf
6
4
jours
/
-*-- sor --xc- fane --+ tourteau j

Fig 2 : Stratégies alime :aires exploitation Mbir IDiouf
6
5
0
4
1 *
/
-A-- son+ rafles mil
2-- fane ---c-tourteau
/
_J
-.
-____
-.-^
--
--
--

Fig 3: Stratégie alim
taire exploitation Mbir Diouf
2 -
i
/
3s
--fane u--tourteau /

Fig 4.: Stratégie alimei
ire exploitation Cheick Guèye
4,5
3,5 !
3
s
y
2,5
1,5 j
1 :
)f-
r---.-----
-t- son -xx- fc)i
--..
.~ -. -.
I1 de brousse ---u- tourteau +FCZ
---~~ -.--- -~- -
- _--..-_ -- ------
!
---

Fig 5: Stratégie alime taire exploitation Tally Seck
7
,-
:g 4 i
t i-t--t-+ti
si
c;
1
ITI..- -. son --o-fane .- tourteau l
*
-... - ..---------
-.-

Fig 6: Stratégie alirnen’ aire exploitation Batié Mdiaye
F
7
jours
I
ii- son + fane -tour-t Iau-1
_~-----