COLLOQUE SUR L'ELEVAGE ORGANISE PAR L'0.C.A.M. ...
COLLOQUE SUR L'ELEVAGE ORGANISE PAR L'0.C.A.M.
FORT-W - DECEMBRE 1969
PROPHYLAXIE SANITAIRE ET MEDICALE DE LA PERIPNEZMONIE
BOVINE DANS LPOUEST AFRICAIN
par J.CHAMBRON et M.P.DOUTRE
RESUME SUCCINCT
La peripneumonie bovine connait actuellement un regain dgintérêt
de la part de nombreux Etats d'Afrique de lvOuest. Pour faire face 5 une
situation sanitaire toujours préoccupante, de nouveaux textes sont adoptés
et des projets de campagnes de vaccination régionales, nationales ou multi-
nationales sont ébauch&. Pour être efficaces, ces campagnes visant au contrô-
le permanent de la maladie doivent respecter un certain nombre de données
basées sur l'épidémiologie et la pathogénie de lPinfection, données qu'il
est indispensable de raypeler dans leur ensemble.
Les méthodes de prophylaxie utilisées sont soit d'ordre mgdical dont
la plus importante est la vaccination, soit d'ordre sanitaire reposant sur
l'application de divers textes législatifs appropriés.
Compte tenu des résolutions finales adoptées lors de réunions d'ex-
perts internationaux (Khartoum, 1967), les divers laboratoires intéressés se
sont efforcés de mettre au point des vaccins efficaces et d'une innocuité
satisfaisante, adaptés à la sensibilité du bétail à vacciner. La présentation
de tels vaccins sous forme lyophilisde offre de gros avantages surtout pour
leur utilisation massive à l'occasion de campagnes de vaccination importantes,
L'accent est mis sur lPintér& de la méthode dite "par contact" pour le test
expérimental des vaccins péripneumoniques.
L'immunisation massive et g6néralisée du bétail à l'occasion dvune
campagne régionale ou nationale échelonnée sur plusieurs années, est seule
capable dans un premier temps de faire régresser efficacement la maladie.
Mais la vaccination est incapable 2 elle seule de conduire à l'élimination
durab,- de l'affection. Elle doit être associée aux mesures de prophylaxie

sanitaire. Lorsque le contrôle de la maladie semble en bonne voie, lvapplica-
tion stricte des mesures de prophylaxie médicales et surtout sanitaires dites
"conservatoires"
s'avère capitale pour arriver au contrôle permanent de la
maladie, qui doit tendre progressivement vers lvéradication totale, L'accent
est mis sur lvimportance des efforts éducatifs à entreprendre pour obtenir
la collaboration active des éleveurs.
Laboratoire national de 1'Elevage et de
Recherches v&érinaires du Sénégal ci Dakar
(I.E.MJ.T.)

COLLOQUE SUR L'ELEVAGE ORGAIUSE PAR L'0.C.A.M.
FORT-LAMY c-a DECBIIBRE 1969
PROPHYLAXIE SANITAIRE ET MEDICALE DE LA PRRIPNEUMONIE
BOVIBE DAMS LqOUEST~&FRICAIl'~
par J.CRAMRRON et M.P.DOUTRE
Les méthodes de prophylaxie sanitaire et mklicale à mettre en oeuvre
pour combattre la péripneumonie bovine ont fait l'objet, dans les dernières
années, de nombreux travaux; la nature du contage et de l'infection a 6%
'bien précisée et des méthodes d'immunisation efficaces ont été mises au point.
Cependant, à la lumière de diverses actions récentes, on peut penser que cer-
tains aspects importants concernant la prophylaxie sont encore négligés, Le
contrôle permanent de cette maladie exige, en effet, que les divers moyens de
prophylaxie soient appliqués les uns et les autres avec beaucoup de rigueur
et de continuité pour devenir efficaces. Or, compte tenu des méthodes d'éle-
vage pratiquées, ce contrôle s?avère très difficile en Afrique et la péripneu-
monie reste une des maladies les plus préoccupantes,
En effet, la maladie enregistre actuellement un regain d*intéré't en
raison des pertes économiques qu'elle engendre. Ces pertes sont dues non seule-
ment aux taux élevés de morbidité et de mcrtalité, mais surtout aux entraves
apportées à la commercialisation du bétail et au dévelomement de la traction
animale. Pour faire face à la situation, des textes nouveaux sont venus complé-
ter les législations sanitaires existantes, et des projets de vastes campagnes
de vaccinations inter-Etats ont été ébauchés. Dans ce contexte, il appara?t
indispensable dven préciser une fois de plus les principes de base, ConmIe le
rappelait, en 1963, un expert de la F.A.O., deux préalables sont indispensa-
bles pour promouvoir de telles actions. Ils intéressent les responsables de
lvopération et les éleveurs. D'une part, il est indispensable que chaque Etat
dispose d'un ou plusieurs techniciens spécialisés et qualifiés, parfaitement
au courant de tous les aspects de la maladie. Ils doivent prendre part à L'&a-
boration et à l'exécution de tout programme national ou régional de prophylaxie.
D'autre part, il convient de convaincre les éleveurs, par les divers moyens
modernes de l'information, de la nécessité de se soumettre dans leur propre
intérêt aux opérations de recensement, de contrôle sanitaire et de vaccination
de leur bétail, en expliquant les buts poursuivis et les méthodes mises en
oeuvre pour y parvenir.

2
Comme pour toute maladie infectieuse, les mesures prophylactiques
sont & la fois dvordre sanitaire et d'ordre médical, La prophylaxie sanitaire
s'appuie sur 1"application
d es textes législatifs édictés pour le contr$le
des mouvements de troupeau, l'élimination des malades, la protection des aniZ=,
maux sains. Ces textes l%gislntifs doivent être bases sur les connaissances
que nous avons de la pntho&ic et de lf6piddmiologie de l'infection p6ri-J
pneumonique.
Leur application stricte exige de la part des autorit& respon-
sables un dynamisme suffisant et la ferme volont d'aboutir, ainsi que l'auto-
rité nécessaire pour les faire respecter.
La prophylaxie médicale repose sur le dépistage des animaux malades
et l'utilisation rationnelle des vaccins pr&arés par les laboratoires re+
ponsables.
A c= METHODES DE PROPHYLAXIE SAiJJITAIRE
La dklaration obligatoire de tous les cas de péripneumonie bovine,
maladie légalement contagieuse, devrait entraîner la mise en application immé-
diate des diverses mesures de prophylaxie sanitaire édictées par la loi.
Mais , si ces mesures sont bien connues, leur application stricte rencontre
de grandes difficultés, dans les conditions de l'élevage traditionnel afri=
tain, et il s'avère très difficile d'etablir un programme commun de lutte
contre la maladie. De caractère très contraignant, ces mesures de prophylaxie
sanitaire sont impopulaires et il est malaisé dvobtenir leur application.,
Devant les difficultés rencontrées, tous les espoirs sont gén6ralement repor-
tés sur la vaccination des troupeaux. Malheureusement, bien que son action
soit déterminante dans le premier temps de 1:action prophylactique, la pro=.
phylaxie médicale est insuffisante à elle seule pour faire régresser dura--
blement la maladie, C'est là une notion fondamentale quvil import? dravoir
toujours présente à lvesprit,
Des &Solutions et des recommandations sont formulées dans ce sens
par les experts à l'occasion de toutes les réunions internationales sur la
péripneumonie bovine.
DPune façon générale, le succès de la prophylaxie sanitaire de la
péripneumonie exige :
a/- la surveillance des troupeaux qui pénètrent dans le pays (transhumcanc.e,
..---
importation d'animaux de boucherie, achats de sujets destinés à des cen-
tres dvélevage, etc,.. >. Les bovins qui franchissent les frontières doi-
vent être vaccinés et mis en observation dans des zones de quarantaine.

.r
*
3
b/- le dépistage précoce des foyers : il s'appuie essentiellement sur lvexamen
clinique des malades et sur l'examen n&ropsique de ceux qui ont succombé e
Les lksions dues à la péripneumonie sont suffisamment caract&istiques
pour ne pas prêter à confusion. La mise en oeuvre de tests sérologiques
peut éventuellement venir en aide au clinicien, mais ils doivent être
pratiqu& par des techniciens confirm&,
Cl” lPabattage de tous les cas cliniques : cette mesure reste 1~ plus importante
de celles mises en oeuvre en prophylaxie sanitaire, celle de qui depend
finalement la réussite à long terme de ces opérations. Sans abattage des
malades, il n'y a aucune chance de faire régresser durablement la maladie,
quels que soient les efforts consentis par ailleurs, sous la forme de vas-
tes campagnes de vaccination. Ces malades aident & la propagation de la
maladie et constituent, lors de leur gu&ison apparente, de redoutables
porteurs chroniques difficiles à dépister, Leur abattage s'impose donc.
Pour faciliter lPapplication de cette mesure, il est evidemment re-
commandé d'indemniser les éleveurs de la perte subie. Il s'agit djun procn
blème social et Gkonomique très important dont il faut tenir le plus grand
compte lors de la mise sur pied drunGa campagne de lutte contre la péripneu-
monie,
Par contre, à la lumière des plus récentes expérimentations, le trai-
tement des malades, quelle que soit la nature de l'agent chimiothércpeuti-
que ou antibiotique employé (novarsenobenzol, tylosine, etc..e)g aboutit
souvent à la cr&tion de porteurs chroniques qui entretiennent la maladie
au sein du cheptel. N6anmoins, pour diverses raisons allant le plus souvent
à l'encontre du véritable but poursuivi et de l'intêrêt réel de 1961eveur,
.
le traitement est encore trop souvent pratiqué, parfois mCme officielle==
ment encourag& ou toltM,
au risque de rgduire à néant les efforts entre-
pris par ailleurs au prix de lourdes charges financières,
a/- l?isolement des contaminés et des animaux compris dans le périmètre d'in-
fection :les bovins contaminés doivent 6galement être abattus, Mais une
telle mesure se révèle trop draconienne en début dqopération deassainisse-
ment, lorsque les foyers sont très nombreux. Elle est &onomiquement désas-
treuse pour l'éleveur et financièrement très lourde pour 1'Etat lorsque
les éleveurs sont indemnises. Cependant, dans certaines zones &ologiques,
elle peut être att&&e en différant l'abattage et en pr6conisant la mise
en quarantaine des troupeaux incriminés dans des zones d9élevage &ser-
vées à cet usage; interdiction absolue est faite aux éleveurs dqen fran-
chir les limites, Les autorités sanitaires doivent pouvoir exercer un
contrôle effectif sur ces troupeaux suspects.
Les animaux compris dans le p&?imètre dvinfection doivent, après
vaccination systématique, être soumis à un contrôle jusqu'à disparition
des cas cliniques et des animaux réagissant lors d'un sondage sérolagique.
--

Les mesures d'isolement @ographique doivent toujours être complétées
par la création d'une "barrière immunologique" grâce à la vaccination "en
anneau"'autour du foyer largement délimité,
t
B- PROPHYLAXIE MEDICALE
La prophylaxie médicale repose essentiellement sur lvutilisation
massive des vaccins préparés par les laboratoires spécialisés.
Lsutilisation d'un vaccin efficace est indispensable pour mener à
bien la première phase de régression d'ensemble de la maladie sur un territoire
donné.
Pour être valables, les vaccins antipéripneumoniques doivent &Pondre
à certains critères :
- leur efficacité doit être suffisante pour ne nécessiter qu'une intervention
annuelle,
- leur innocuité doit tenir compte des différences de sensibilité quvoffrent
les diverses races bovines (hypersensibilité des taurins ou métis taurins
zébus). Lvapparition au point d*inoculation dPune très légère réaction
locale est à rechercher; par contre, tout vaccin entraînant la formation
d'une tumeur willemsienne tendant à la généralisation est à proscrire,
- le temps de conservation est un facteur important. Les vaccins-culture
doivent être utilisés très rapidement (dans les 4 à 5 semaines qui suivent
leur préparation); l'abaissement rapide du pH du milieu, facilité par la pré-
sence de glucose et la conservation à température ambiante, fait que le
nombre de microorganismes viables par dose vaccinale décroît très rapidement.
Les vaccins lyophilisés nvoffrent pas cet inconvénient; toutefois, leur
stockage doit être réalisé à basse température, et ils doivent rester sous
froid jusqu'au moment de leur utilisation.
Actuellement, le Laboratoire national de 1'Elevage et de Recherches
vétérinaires du Sénégal prépare régulièrement ou sur demande les divers vaccins
suivants :
a/- Vaccins de culture en bouillon : leur utilisation diminue régulièrement.
l)- Souche DKl (nom de code "PerizedP'):
elle a été isolée à Dakar et adap-
W'-?%ëœà"~voeuf apres 10 passages sur membrane chorioallantoïque et
11 passages sur vitclus . Elle est actuellement utilisée pour la
préparation du vaccin du 25ème au 5Oème repiquage en bouillon coeur-
sérum. Cette souche donne de bons résultats dans l'immunisation des
zébus.

c
.
2)- Souche T3 (nom de code "Peritor'9):
adaptée à l'oeuf, elle provient du
-%%%%toire de Muguga (Kenya). Elle a St6 reçue à Dakar en 1957 8
son 12ème passage sur oeuf, et est actuellement utilisée du 20ême au
'jOème repiquage en bouillon coeur-sérum. Cette souche plus att6nuée
que la précédente est utilisée pour les taurins.
b/- Vaccins lyophilisés
Ils sont particulièrement indiqués pour les campagnes de prophylaxie
médicale et présentent par rapport aux précédents de nombreux avantages :
- longue durée de conservation
- possibilité de constituer des stocks de qualité homogène
- efficacité égale ou supérieure, compte tenu de la meilleure conservation.
Ces avantages compensent largement les servitudes propres à leur
utilisation et liées à la nécessité absolue dPune conservation en congélateur
à -2O*C pour le stockage et d9une chaîne de froid continue jusquqau moment de
leur utilisation.
Les vaccins fabriaués au Laboratoire national de 1'Elevage et de
Recherches vétérinaires du Sénégal sont de trois types : "ovo-vaccin" x3 "KH3J"_
"T19' .
l)--. Ovo-vaccin (nom de code '$PeriavF'):
lqovo--vaccin péripneumonique a fait
""TB%~~t~ de 1956 à 1960, de différents travaux de mise au point au
Laboratoire de Dakar. Ce vaccin est constitué par un broyat dqoeufs
embryonnés morts entre le troisième et le huitième jour après ino-
culation par voie intra-vitelline, au 7ème jour de l'incubation, avec
la souche T3.
Après lyophilisation, le vaccin doit titrer au moins 195 x 106
microorganisres par millilitre, La conservation se fait obligatoire%-*
ment à +4'C pendant 2 mois ou mieux à -2O'C pendant un en.S'appuyant
sur une expérience de lqAustralien Hudson, les auteurs anglo-saxons
redoutent de provoquer par la vaccination 8, l'ovo-vaccin l'apparition
de cas de péripneumonie. Une expérience de huit années de production,
portant sur plus de 7 millions de doses, permet dqaffirmer que de tels
accidents n'ont jamais été observés soit au Laboratoire de Dakar-Hann,
soit au cours des campagnes effectuées au Sénégal et en Mauritanie,
principaux utilisateurs de ce vaccin.
.
/
.
.D

6
a- Vaccin lyophilisé %R3J"
~-YII~~uI~~I"--u-~~I~
w
Cette souche pr&ente une att&uation très poussée, Aucune
réaction locale et générale post-vaccinale n'est à redouter. De
même aucun anticorps postvaccinal nPest révél6 par la fixation
du c:mplkment. En raison du haut de& dvatténuation de la souche
KH3J et de la publicitd faite dans certains pays de langue anglaise,
son utilisation a ét6 recommand6e à partir de 1965 pour les races
particulièrement sensibles : taurins et métis taurins.
.
Toutefois, à la suite de travaux effect&s & Dakar en 1967 et
1968 (expérience contact mettant en DrGsence, en coilabitation Etroite,
des bovins infectés expérimentalement par voie endo-bronchique? des
bovins vaccinés depuis un mois avec KH3J 1yophilisQ et des bovins
témoins non vaccin&), il est possible de conclure que, dans les
conditions de l'expérience, l?immunité conf&ée par la souche KH3J
est insuffisante. Un certain nombre d*animaux n9élaborent quPune
immunité partielle permettant, lors du contact infectant, l'&olu-
tion d'une maladie frustre ou avortee, cliniquement inapparente,
Des porteurs chroniques se trouvent ainsi créés.
Lpemploi de cette souche ne peut être conseillée que dans des
conditions très particulieres,
et bien souvent pour faciliter l'édu=
cation d'Qleveurs peu familiaris6s avec les méthodes de prophylaxie
utilisant des souches vaccinales moins atténuées occasionnant des
réactions vaccinales.
3)- Vaccin 1yophilisÉ souche Tl:
~uL~c~or~~3:-Iuc~~"~"~~~~.
m-wm.cY-
la souche Tl est beaucoup moins atténuée
que la souche KH33, et offre des possibilités intéressantes.
De lEgères réactions locales postSvaccinales peuvent être
observées ainsi qu'une montde d'anticorps fixant le complément déce-
lable 10 à 14 jours après la vaccination. Utilisée chez le &bu,
cette souche présente une innocuitg totale, Chez les taurins, des
réactions locales peuvent être observées.
Les résultats d'une expérimentation par contact, actuellement
en cours au Laboratoire national de 1'Elevage et de Recherches vété-
rinaires de Dakar et portant sur des bovins (taurins) vaccinés depuis
huit mois et mis en contact d'animaux infectés expérimentalement, en
pr&ence de témoins non vaccin&,
sont particulièrement probants.
Ils montrent que ces taurins ont tous résisté à lv6preuve infectante,
alors que la plupart des témoins succombaient à une infection péripneu
monique. L'expérience doit être poursuivie et intéressera des animaux
vaccinés depuis douze mois.
.
/
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0.

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7
C - IMPORTANCE DES MESURES DITES "COIJSERVATOIRESi'
POUR LE CONTROLE PERMANENT
v--w
DE LA MALADIE
Toute action de prophylaxie repose sur l"emploi simultar& de mesures
mgdicales et de mesures sanitaires.
Dans un premier temps, les mesures médicales, basées sur la vscci-
nation de masse, sont les plus importantes= En quelques années d'efforts conju-
gues avec les mesures sanitaires, elles aboutissent à la régression sinon & la
disparition de la maladie.
Pour obtenir le contrôle permanent de la maladie, prdlude & l"cradi-
cation définitive, l'application tenace des mesures de prophylaxie sanitaire
dites "conservatoires" reprend toute sa valeur.
Ces mesures sont :
- la détection rapide et l'extinction immcdiate de tout nouveau foyer de maladie
par abattage systématique des malades et des suspects,
r= la protection des troupeaux sains par vaccination "en anneau" autour de tout
nouveau foyer reconnu,
.
- une protection efficace et permanente aux frontières,
=- la vaccination annuelle systématique des jeunes pendant les quelques années
qui suivent la fin de la campagne générale.
De la volonté de faire respecter ces règles essentielles depend donc
finalement le succès à long terme de toute action entreprise contre la péri-
pneumonie bovine.
Travail du Laboratoire national de lvElevage
et de Recherches vétérinaires
du S&égal .- DAKAR-RANN
I.E.M.V.T.
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