FiEPUBL I Q U E D U S E N E G A L DEPARTEMENT...
FiEPUBL I Q U E D U S E N E G A L
DEPARTEMENT DE. RECHERCHES SUR LES
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P R O D U C T I O N S E T L A S A N T E A N I M A L E S
M I N I S T E R E D E L A RECHERCHt
S C I E N T I F I Q U E E T T E C H N I Q U E
DAKAR-HANN
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REVUE DES PROGRAMMES DE RECHERCHES DES CENTRES DE
RECHERCHES ZOOTECHNIQUES DE DAHRA-DJOLOFF ET DE KOLDA
AMENAGEMENTS ET ORIENTATIONS
1 ; ’
COMPTE RENDU PROPOSE PAR
fl
J,P, DENIS
R E F , No 63/ZOOT,
14
s" '.. C H E F D E L A D I V I S I O N P R I N C I P A L E
M A I 1985
D E S R E C H E R C H E S S U R L E S
/
P R O D U C T I O N S A N I M A L E S

I N T R O D U C T I O N
A la suite d’un certain nombre de remarques émises au cours des
‘réunions d’évaluation de la Banque Mondiale sur les programmes de I’ISRA,
il a été décidé de revoir de façon approfondie les programmes de recherches
des Centres de Recherches zootechniques de Dahra et de Kolda.
L’opération s’est déroulée en 2 temps :
l”) Une visite sur le terrain du Chef de la Division Principale des Recherches
sur les Productions animales du 6 au 12 mai 1985.
2O) Une réunion regroupant l’ensemble des chercheurs et directeurs de
centres intéressés sous la direction du Chef du Département de Recher-
ches sur les Productions et la Santé animales.
Ce document comprend donc deux parties :
. . . / . . .

lère PARTIE : RAPPORT DE MISSION DU AU 12 MAI 1985
l - DEROULEMENT DE LA MISSION
6h05 - Départ
Arrivée à Dahra le même jour - Visite du CRZ en compagnie de son
Directeur le Dr Ibrahima DIALLO.
7h05 - Fin de la visite du CRZ avec le Dr Ibrahima DIALLO et
Mr. Racine SOW
Réunion avec ces 2 responsables et l’ensemble des techniciens du CRZ
8h05 - Départ pour Kolda
Arrêt à Tambacounda - Brève discussion avec le Directeur du PDESO,

Dr 1. DIEME.
Arrivée à Kolda le même jour - Visite du CRZ avec le Dr Ch. BOYE.
9h05 - Réunion avec le Dr Ch. BOYE, Mr. Ambroise DIATTA et l’ensemble
des techniciens du CRZ,interrompue par un important feu de brousse dans
l’enceinte de la Station, reprise à 17 heures.
lOh05 - Fin de visite et discussions avec le Dr Ch-BOYE. Départ.
II - MOTIF DE LA MISSION
Examen des programmes de recherches des CRZ relevant de la Division
des Recherches sur les Productions animales.
I I I - CONSIDERATIONS GENERALES
Dans l’ensemble, les problèmes sont semblables dans les deux CRZ à
savoir que les programmes semblent un peu tourner à vide faute d’une philo-
sophie générale de recherche. Les opérations entreprises semblent ponctuelles
isolées d’un contexte général qu’il faudrait rendre plus opérationnel et plus

tourné vers les applications pratiques sur le terrain.
. . . / . . .

- 2
En effet, que demande-t-on à ces centres ? De produire des animaux
améliorés et les moyens de les utiliser. le mieux possible chez les éleveurs
et les agropasteurs dans le but d’améliorer le disponible en produits d’ori-
gine animale du pays. Les travaux effectués doivent donc porter d’une part
sur l’amélioration génétique du cheptel, d’autre part sur les conditions de
maitrise des facteurs externes et internes d’entretien et d’existence des
animaux.
Rappelons que les facteurs externes sont principalement ceux liés à la
fourniture des intrants : alimentation, reproduction, suivi pathologique,
abreuvement, encadrement, à l’assurance enfin d’une bonne commercialisation.
Les facteurs internes, quant à eux, se confondent avec la formation des éle-
veurs et agropasteurs dans les mêmes domaines (cf. pour plus ample informa-
tion les publications du service de Zootechnie du Laboratoire (1).
Les travaux réalisés dans les CRZ doivent donc être réalisés sur plu-
sieurs plans :
Mise en place d’un schéma d’amélioration génétique commun aux 2 CRZ
dans le principe - Ce schéma n’est pas une opération de recherche mais
doit bénéficier des meilleures connaissances en matière de jugement et
d’entretien.
Mise en place d’opérations et d’actions de recherches (protocoles) précises
ayant un début et une fin, les résultats devant être utilisables dans le
milieu extérieur au centre.
Mise en place de structures hors station permettant de diffuser et de
suivre les propositions d’améliorations des conditions d’élevage en rap-
port avec une valeur génétique plus grande des animaux.
Ces structures relèvent de la Recherche - Développement et impliquent
une présence obligatoire du chercheur sur le terrain, lui permettant de mieux
appréhender les situations réelles et de participer de façon critique à I’identi-
fication des problèmes rencontrés et relevant d’une action de recherche.
I
. . . . . .
(1) REFS : No 77 et 91/ZOOT/SEPTEMBRE
1984.

- 3
,
Dans l’esprit de ce dernier aspect, il convient que les CRZ se dotent
d’un matériel documentaire important sur leurs problèmes specifiques.
Ces différents plans de travail doivent être séparés, car cette sépara-
tion, d’une manière générale, doit permettre d’éviter les interférences tou-
jours fâcheuses entre schéma de sélection et expériences qui entraînent tou-
jours des éléments de destabilisation et d’hétérogénéité en particulier dans
l’entretien des animaux (composantes de milieu).
Enfin, s’agissant des relations entre le département ZOOVETO et le
département SYSTEMES, il semble quleltes puissent tout naturellement s’agen-
cer en se partageant effectivement le travail. Compte tenu de l’analyse précé-
dente, les activités du département SYSTEMES’ pourraient s’attacher à identi-
fier de façon précise les systèmes de production des éleveurs et agropasteurs,
les contraintes,et soumettre ce qui chez ces dernières concernant les recher-
ches dans le domaine lié à l’animal. En aval, la collaboration se situerait au
moment de la diffusion des différentes techniques proposées (Recherche -
Développement).
IV - ANALYSES DES PROBLEMES PARTICULIERS DES 2 CRZ
4.1 - C. R.Z. de Dahra
A- Programmes
- - - ----mm-
:
Le département ZOOVETO gère actuellement 3 programmes au CRZ de
Dahra :
- sélection bouchère du Zébu Cobra (ZG)
- amélioration de la productivité des petits ruminants (moutons
Peulh et Touabire) - Programme en relation avec le PPR (Labo)
- valorisation des ressources en liaison avec les programmes du
Laboratoire (Alimentation-Nutrition).
. . . / . . .

- 4
En raison des conditions climatiques désastreuses, le programme Culture!
fourrager-es a été mis en veilleuse. Les nouvelles installations en cours (fora-
ge ‘, canalisations pour système d’irrigation laissent présager des activités po:
sibles dans ce domaine. A l’heure actuelle, il ne reste que des petits ruminan

autour de la station (ceux retenus pour les besoins du PPR avec une distribL
tion de graines de coton.. . ). Les activités d’encadrement - vulgarisation sont
donc au point mort.
B- Remarques
_----- - - -
Le fait qu’il ne reste aucun animal dans la zone sylvo-pastorale pose un
grand problème : il y a des forages et de l’eau et pourtant les animaux se
sont retirés car leurs propriétaires ont estimé ne plus pouvoir les entretenir
dans ces conditions. II y a là certainement une grave lacune qui justifie I’ins-
tallation d’un programme et d’actions de recherches nombreuses et pluridisci-
plinaires dont le but est clair : nous devons rendre les éleveurs capables de
maîtriser l’ensemble des facteurs liés à l’entretien de leurs animaux et à la
satisfaction de leurs besoins élémentaires. Ce programme de recherches fera
intervenir les agropastoralistes, les spécialistes des cultures fourragères, les
pathologistes, les nutritionnistes, les zootechniciens, etc.. . et s’il est possiblt
d’envisager un travail autour d’un forage spécialisé, rien n’empêche de pro-
grammer des essais analytiques en station au CRZ.
Une autre importante lacune est que nulle action de recherche ne soit
consacrée au problème de la productivité laitière. Or la consommation du lait
dans ces zones est un des éléments de base de l’alimentation humaine. Cette
production comme montré ailleurs est abondante (peut-être trop ?) à certaines
périodes et inexistante à d’autres. Les populations souffrent de ces pénuries
périodiques et quelques éléments d’amélioration faciliteraient leur existence.
L’action devrait porter sur les femelles bovines, mais aussi sur les chèvres
dont la productivité et la rusticité sont bien connues et ne demanderaient
qu’à être extériorisées.
C - Avis des agents du CRZ
__---_--_- - - - - - - - - - - - -
D’une manière plus ponctuelle, des discussions avec les différents cher-
cheurs et techniciens ressortent un certain nombre de réflexions :
. . . / . . .

- 5
- le suivi zootechnique (pondéra1 en particulier) est trop lourd. II faudrait
l’adapter en fonction des résultats des travaux precédents (analyse
I S R A - ILCA),
- indexation des mâles intégrant performances pondérales, indice de consomma
tion, critères économiques, etc.. . ,
- rechercher du sang nouveau à l’extérieur. Les animaux du CRZ ne couvrenf
pas la diversité génétique de la race et ne peuvent (peut-être) prétendre
à la possession de la meilleure valeur génetique
- utilisation de la barymétrie à l’extérieur pour les constats de performances,
- le, schéma de sélection est constamment perturbé,
- il n’y a aucune maîtrise du milieu extérieur,
- il faut analyser les problèmes de l’application de Ill. A. à l’extérieur de la
station,
- il n’y a pas de budget pour le suivi et l’encadrement depuis plusieurs
années,
- pour ce qui est des géniteurs, une fois placés en dehors de la station
aucun suivi n’est réalisé (faute de moyen ou de méthodologie ?),
- les sociétés d’encadrement pourraient contribuer à choisir les animaux à
évaluer pour leur utilisation éventuelle comme géniteurs,
- les conditions de réception des animaux ne sont en général pas du tout
conformes à leur valeur génétique : il y a donc gaspillage. Les études
dans ce domaine sont peu nombreuses et en tout cas pas synthétisées.
II faut donc agir sur ce milieu (voir remarques préliminaires),
- il faut faire des études fines sur la reproduction. Un spécialiste serait donc
nécessaire sur la station,
- il faut ne diffuser que des animaux de très bonne qualité surtout en I.A.,
- troupeau de chèvres à étudier,
. . ./ . . .

- 6
- l’encadrement ovin est plus facile à realiser avec le programme PPR en
place. L’opération pourrait ensuite être prise en charge par le CRZ
uniquement,
- un vaccin contre la clavelée est urgent,
- problème du croisement entre Peulh et Touabire. Quel est le pourcentage
de sang à préconiser ?
4.2 - C. R.Z. de Kolda
A- Préliminaire
- - - - - e - - e - -
Le CRZ est très proche de la ville de Kolda et il semble qu’une offensive
très forte soit menée par les populations et les hommes politiques tendant à
récupérer pour la ville (ou du moins un de ses quartiers) la plus grande
partie du Centre en particulier la partie Est de la route. Les bruits les plus
divers courent à ce sujet, mais nous pensons qu’il faut s’en préoccuper,
définir une attitude précise dans ce domaine et s’interroger sur les consé-
quences que pourrait.
avoir une pareille amputation sur le déroulement des
travaux scientifiques qui, et ceci est une conséquence de cela, paraissent
fort compromis dans leur efficacité. En effet les portes sont ouvertes, les
clôtures coupées, les animaux du CRZ sortent à l’extérieur, ceux de I’exté-
rieur pénètrent dans les parcelles et ainsi plus de 30 p. 100 des produits
sont de paternité inconnue. II faut ajouter à cela que les parcelles d’études
sur les cultures fourragères ne peuvent donc être exploitées rationnellement,
et que les feux de brousse ravagent presque complètement les pâturages
naturels (98 p.100 en 1984, en 1985 ce chiffre risque d’être atteint aussi).
B- Examen des programmes actuels
- - - - - - - - - - - - - - -----------em-
II existe 3 programmes principaux :
- production de viande bovine : étude et amélioration du taurin Ndama,
- production de viande ovine et caprine : volet Mouton Djallonké,
. . . / . . .

- 7
- étude et amélioration de la production fourragère à Kolda
- et une section de ptiévulgarisation qui encadre 7 villages et près de
2 000 têtes.
Les liaisons avec d’autres programmes du Laboratoire (Parasitologie,
Pathologie, PPR) ne semblent pas très étroites.
C- Remarques
- - - - - - - - -
Les animaux sont maigres ou amaigris dans une certaine luxuriance végé-
tale. Le constat n’est pas original mais il semble important de donner à I’agro-
pasteur une méthode (ou des méthodes) de gestion de cet espace pastoral.
De multiples questions se posent, sans qu’il existe, semble-t-il, de réponse
en station et à l’extérieur (qu’en est il des feux, de la coupe, de la conser-
vation des fourrages coupés, etc.. . ) Si des cultures fourragères sont préco-
nisées, comment récoltera-t-on les graines ? Comment conservera-t-on le four-
rage ? A quelle date le coupera-t-on ? Ces introductions sont-elles compati-
bles avec les temps de travaux actuels des paysans, etc.. .
Ce qu’il faudrait éviter ce sont les actions ponctuelles, certes intéres-
santes et nécessaires, mais dont l’efficacité peut être compromise par une
inadaptation de tout ce qui existe autour d’elles. Chaque action fait partie
d’un tout et ce tout doit être inventorié et chaque point étudié parallèlement.
Le paysan n’est souvent pas opposé aux innovations mais si .celles-ci ne peu-
vent s’intégrer dans son système de production, il ne peut les accepter. II
convient donc de proposer les modifications conséquentes de son appareil de
production,
voire un remplacement de cet appareil par un autre, qui, en tout
cas, devra être cohérent.
Dans cette zone climatique, la matière est riche, mais ii convient de
gérer globalement cette abondance de biens.
Le CRZ devait aussi s’intéresser aux sous-produits agricoles et agro-
industriels disponibles dans la zone. Leur utilisation devait être étudiée systé
matiquement (contrats de recherches avec différents fournisseurs, protocoles
précis, etc...).
. . . / . . .

- 8
Enfin? il est anormal de rencontrer depuis des années une pathologie
aussi meutrfère tant chez les bovins que chez les ovins dans un centre de
” .
.
Recherches zootechniques. - II semble justifié que s’installe à Kolda un cher-
cheur pathologiste spécialisé qui coordonnerait les travaux dans la zone
(enquêtes épidémiologiques,’ prélèvements ‘traités en partie sur place, en par-
w
tie au Laboratoire de Hann, ,analyse écopathologique : liaison avec les condi-
tions alimentaires, climatiques, sociales, etc.. . ) . *
*
D- Avis des agents du C. R.Z.
-----e---s - - - - - - - s - - - - e -
- On ne peut faire de sélection dans les conditions actuelles (clôtures, gar-
diennage, etc.. . ) .
- On ne connai’t pas bien le type de Ndama du CRZ et on peut” s’interroger
sur son adéquation à la demande.
- II semble qu’il y ait une diminution du poids et du format des animaux en
pretestage.
- L’alimentation n’est pas du tout contrôlée (carences variées).
- Le travail de prévulgarisation ne se fait pas faute de moyens humains et
matériels et les éleveurs qui étaient liés au CRZ se désintéressent progres-
sivement des actions préconisées.
- II faut systématiser l’analyse de la fonction sexuelle.
- II n’y a pas de documentation au CRZ.
- La pathologie est meurtrière et les programmes de pathologie du Laboratoire
ne pénètrent pas dans le CRZ. Demande d’un pathologiste.
- II faut faire des cultures fourragères accessibles aux éleveurs (niébé).
. . .f ..,

- 9
4
V- FINANCES ET PERSONNEL
-
5.1 - Finances
Le problème clé est celui de la tr.esorerie mise à la disposition des
directions des centres. Noüs n’insisteront: pas sur les conséquences de cet
-
état de fait sauf dans le cas où les difficultés peuvent avoir des conséquences
..,
.
plus radicales : par exemple à Dahra, s’il manque du carburant, c’est l’eau et
I’électricite qui disparaissent.
5.2 - Personnel
On constate une pénurie du personnel scientifique, celui qui reste ne
peut suffire aux multiples tâches des programmes. Au niveau subalterne, les
départs à la retraite entraînent des vides qui ne sont pas combles, le person-
nel de toute façon est âgé. Le suivi des ‘essais risque de devenir difficile.
En cas de réorientation des programmes, il conviendra d’en examiner les
consequences
sur le plan du personnel dont le nombre et la compétence
CONCLUSION GENERALE
Les CRZ sont restés longtemps isolés des autres structures de la recher-
che vétérinaire et zootechnique et leurs responsables jeunes et inexpérimentés
en raison des fréquents changements (stages, formation, etc.. . ) ont eu des
difficultés à exécuter leurs tâches. II est necessaire d’obtenir une stabilisa-
tion des chercheurs, une intégration plus poussée au département et une
révision des programmes dans le sens de l’amélioration de leur efficacité,
. . . / . . .

- 10
.
f #
2ème PARTIE : COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 13.05.1985 AU
LABORATO.L.RE NATIONAL DE L’ELEVAGE
= .
.
.
Cette réunion regroupait :
.
Nd. MBAYE, Chef, du Département ZOOVETO
e
M .
MBAYE, Directeur du CRZ de Kolda
c. ‘> BOYE, chercheur au CRZ de Kolda
R.S. SOW, chercheur au CRZ de Dahra
E.
LANDAIS, Département SYSTEMES
J. P. DENIS, Département ZOOVETO.
Après un compte rendu de la mission de J.P. DENIS, les participants
ont discuté et arrêté un certain nombre de propositions.
I - PRINCIPES
- Séparation des activités de recherche et de sélection.
- Ouverture du schéma de sélection à des candidats venus de l’extérieur de
la station.
- Actions de recherches précises mais bien liées à une démarche globale en
particulier au nécessaire contrôle des facteurs de milieu qui semblent poser
les problèmes les plus difficiles à résoudre actuellement.
II - PROPOSITIONS
2.1 - Amélioration génétique bovine
A- Schéma de sélection
- - - - - - - - - - w - - m - - - - -
Il apparaît à la figure nO1.
Les mâles candidats à la sélection viennent
de la station et de l’extérieur (troupeaux suivis par le CRZ ou par les Socié-
tés de Développement : D/ELEV. ou PDESO, etc. ..).
Ilssont placés’ en contrôle collectif qui est en fait une période d’adapta-
tion en particulier des animaux venant de l’extérieur à des conditions d’en-
tretien et d’alimentation constants et contrôlées.
. . f. ..*

- 11
Les animaux sont enfin placés dans un système de contrôle individuel
w.
-
*
(conformation, croissance., libido et valeur de la semence, etc.. . ) jusqu’au
L
choix définitif qui sera prononcé à 30 mois.
Les meilleurs seront gardés en station, les suivants utilisés à l’extérieur,
les moins bons seront éliminés.
Pour le moment, le testage sur descendace
avant utilisation des taureaux
n’est pas retenu, cependant le, contrôle des performances des differents pro-
duits pourra permettre de- recueillir des informations utilisables.
B- Autres
-_------ opérations
- - - - - - - -
B.1 -
Evaluation comparée des femelles du CRZ et de celles venues
du milieu extérieur. Les produits des femelles entrées au
CRZ sont contrôlés comme précédemment indiqués .jusqu’à 30
UU
ue
accompli en station.
B . 2 - Création de familles ou des lignées.
B . 3 - Sélection sur la production laitière. On peut procéder à un
jugement indirect des femelles sur la croissance de leurs
produits (analyse pondérale à 0,3 et 6 mois). Ensuite,avec
les meilleures femelles, sera constitué un troupeau laitier
dont la sélection sera pius tournée vers des qualités liées
à la traite mamelle.
B . 4 - Mise au point d’une grille d’appréciation de la conformation.
Affinement des tables de pointage actuellement utilisées.
-
4
f
L
2.2 - Amélioration génetique ovine
L’effort doit porter sur les productivités numérique et pondérale, le
schéma employé peut être calqué sur celui propose pour les bovins pour ce
qui est de la productivité pondérale.

.
- 12
.
2.3
Etude de la productivité d’un troupeau de chèvres (en vue d’une
sélection ultérieur&)
..:
.
Programmes de recherches thématiques
A- Etude et améliora-tion du milieu
.
A.1 - A4opastoralisme
- - - - - - - - - - - -
Ce programme .doit permettre de mettre au point des moyens de maîtrise
et d’organisation de l’espace pour la mise en valeur des ressources naturelles.
Les modes d’action seront différents selon que l’on s’adressera à la zone sylvo-
pastorale ou à la Casamance. Un document séparé élaboré par les agropastora-
listes du Laboratoire est joint en annexe nO1.
A . 2 - Cultures fourra_cLères :
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Voir programme en annexe no2
-~
A . 3 - Utilisation des sous-produits agricoles et agro-industriels
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ------__--___
En attendant les travaux du Département SYSTEMES, il convient d’inven-
torier les sous-produits disponibles et de mettre au point des protocoles précis
d’utilisation par les animaux (nutritionniste de Kolda). L’évaluation en station
doit porter sur l’efficacité et le coût d’une ou de plusieurs rations alternatives
utilisables par les agropasteurs et les éleveurs. Les problèmes de disponibilité
réelle, des coûts départ, des coûts des transports, de main-d’oeuvre, de
fabrication, de distribution, doivent être abordés.
B- Etude des problèmes de reproduction bovine
Les connaissances dans i=e domaine sont essentiellement anatomiques et
zootechniques chez le Cobra, zootechniques chez les Ndama. II convient donc
d’approfondir les études en faisant appel aux techniques de dosages radio-
immunologiques.
Les observations devraient porter sur les hormones LH, FSH,
progestérone et éventuellement prolactine (cf. protocole joint en annexe n03).
. . . l . . .

.
- 13
1*
.
Figure n*i : Pr6’position de schéma de sélection.
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- 14
L
.
7
.
L’action semble particulièrement justifiée dans le cas de la Ndama qui,
compte tenu de sa trypanotolérance, est destinée à être multipliée au Sénegal,
mais aussi dans des pays tels que ‘le:Mali,
la Haute-Volta et la Gambie (Centre
de Banjul). En attendant les financements appropriés (CEE ou CRDI) , une
action peut démarrer rapidëment sur la progestérone grâce à Il’intervention
de I’AIEA.
.
Enfin, il semble intéressant de programmer des actions de recherches
relatives aux métrites, affections très liées aux difficulk de reproduction
(cf. projet en annexe n04).
C- Reproduction des petits Ruminants
Dans la mesure des disponibilités, des actions doivent être entreprises
dans ce domaine (prolificité).
-
- -
c - pat&&+
Si dans le Nord la pathologie semble s’effacer devant les dures réalités
alimentaires, dans le Sud par contre, les problèmes sont extrêmement impor-
tants et méritent que des actions de recherches soient engagées. C’est chose
faite dans le domaine parasitologique,
mais restent les affections d’origine
bactérienne ou virale. Comme indiqué dans le rapport de mission, la présence
d’un pathologiste semble bien justifiée.
CONCLUSION GENERALE
L’ensemble des participants a reconnu la nécessité d’augmenter I’effica-
.
cité de la recherche dans les CRZ. A la suite de cette réunion, des protocoles
-
4
f
doivent être rédigés par les d’ifférents chercheurs, discutés au sein du
Département et proposés à la Direction générale de I’ISRA. II est important
.
9
que s’instaure une plus grande cohesion des chercheurs, gage d’une augmen-
e
tation de l’efficacité scientifique du département, déjà largement reconnue par
ailleurs.

- 15
A N N E X E No1
PROGRAMME ACROSTOL,OGIE - PATURAGES NATURELS
f
ETUDE DU MILIEU, SURVEILLANCE CONTINUE ET GESTION DES SYSTEMES
DE PRODUCTION D’ELEVAGE AU SENEGAL
l
Opération no1 : Dynamique du milieu, inventaire, cartographie
Action 1 :
__------
Etude de la dynamique du milieu (évolution, productivité primaire)
- surveillance continue au sol et par satellites : effet pâture, piétinement,
mise en défens, effets climatiques, feux de brousse, etc.. . ; étude en
stations (CRZ Dahra et Kolda) et en milieu naturel ;
primaire : bilan hydrique, étude en station et extrapolation au milieu
naturel pour une évaluation du disponible fourrager et de la valeur alimen-
taire en fin de saison des pluies.
Action 2 :
__-----_
Inventaire et cartographie des pâturages naturels :
- terminer la couverture agrostologique du territoire sénégalais pour la Basse-
Casamance et le Bassin arachidier. Actualisation d’études antérieures.
Opération 2 : Aménagement et exploitation rationnelle des systèmes pastoraux
du Sénégal.
JUSTIFICATIONS
i(

?
Les travaux d’agropastoralisme,
effectués sur une grande partie du terri-
toire sénégalais, et en particulier en zone sahélienne, d’abord orientés vers
l’inventaire, puis vers la surveillance continue, mettent en évidence la néces-
sité de considérer I’écosystème pastoral dans son ensemble : milieu naturel,

- 16
homme, animaux. Ces trois éléments s’organisent pour former l’unité de base,
plus ou moins structurée qui est le terroir pastoral ou agro-pastoral. C’est
à ce niveau- que doit maintenant intervenir i’agropastoraliste, au sein d’une
équipe pluridisciplinaire, dans le cadre d’une gestion et d’un aménagement
agro sylvo-pastoral.
Au Sénégal, les effets combinés de la sécheresse et des activités humaines
ont provoqué un profond déséquilibre entre les productions’animales et le
milieu naturel. Au niveau de la strate herbacée, en particulier au Ferlo, les
possibilités fourrag‘eres
des espèces annuelles sont limitées par une pluviomé-
trie capricieuse pour couvrir les besoins nutritionnels des animaux. De nom-
breuses observations et analyses bromatologiques ont mis en évidence l’intérêt
fourrager des ligneux pour accroître le disponible fourrager. Les possibilités
de la composante ligneuse n’ont pas été pleinement mises à profit dans le do-
maine de l’aménagement intégré de l’espace pastoral. L’aménagement agro-
sylvo-pastoral ou systèmes d’AIley farming ou d’AIley croppint de I’ITTA
(Ibadan/Nigéria) est un exemple de réussite fort intéressant. Bien que réalise
en milieu humide, on peut l’envisager en milieu aride, dans les régions du
senegar a TOrIe uensite d’ouvrages hydrauliques. L’eau pourrait etre valorisée
par des aménagement ponctuels structurés, installés à l’intérieur des terroirs
pastoraux ou agro-pastoraux. Ces aménagements ou “aire agro-sylvo-pastorale”

peuvent être installés à titre expérimental dans des terroirs, en même temps
que l’on étudiera leur gestion actuelle et les possibilités d’amélioration.
OBJECTIFS
- Etudier les modalités de gestion et d’exploitation rationnelle des systèmes
de production des terroirs pastoraux et agro-pastoraux.
- Etudier les possibilités d’une production regulière et soutenue de fourrages
dans des sy.stèmes agro sylvo-pastoraux par la mise en place d’une aire
expérimentale.
- Essai d’alimentation d’animaux et évaluation de la rentabilité financière avec
la collaboration du Service de Nutrition du LNERV.
. . . / . . . .

- 17
SITES D’IMPLANTATION
- Région du Nord
: .+orage de Tessékré en collaboration avec la SODESP.
.Centre de Recherches zootechniques de Dahra.
c
- Région #du Sud
: .Un village encadré par le PDESO ou la SODEFITEX.
.Centre de Recherches zqotechniques
de Kolda.
.
- Région du Cap-Vert : .Ferme de Sangalkam.
DISPOSITIF EXPERIMENTAL
a) Plantation avec apport d’eau
L’aire expérimentale couvrant une superficie de 2 ha sera divisée en
2 parties :
- un dispositif parcellaire de 18 blocs (30 x 30 m) permettant de pratiquer
I
IJdTcfStUC e1 Cr-etatTm un s-
de rotation de 90 jours. Le dispositif comprend également 5 blocs de planta-
tion en sec ;
- une surface de 3 800 m* réservée au parc à bétail et au champ de culture
pluviale.
Chaque bloc comporte une série de rangées de 30 m espacées de 5 à
10 m sur lesquelles on plantera des arbres tous les 50 à 100 cm.
Tous les 3 à 8 jours, on coupe un bloc de manière à introduire un temps
de repos de 60 à 90 jours pour obtenir une production fourragère régulière
et soutenue.
*
.
L’espacement interligne pourra abriter des activités allant du maraîchage,
cultures fourragères herbacées aux cultures de céréales de courte saison.
.,
l
Le parc à bétail fournira du fumier par valorisation de la litière (herbe
o u
sous-produits de récoltes) et fournira aussi de la fumure organique (pour
le champ de culture pluviale).
. . . / . . .

- 18
*
I
b) Plantation en sec
I
*-.
Les btocs de plantation en sec seront destinés à tester des ligneux four-
.
ragers pour installations dans l’espace de terroir : haies, bois de villages,
etc...
Cette partie de l’expérimentation s’appuyera sur les résultats déjà
obtenus ‘par divers organismes.
-
PLAN DE TRAVAIL
a) Phase préliminaire .
- Collection de graines d’espèces fourragères ligneuses et exotiques.
- Mise en place de l’aire expérimentale (infrastructure et préparation
du terrain).
- Prégermination, préparation de pépiniéres.
de hauteur.
- Les coupes se feront à 50 - 60 cm du sol.
- Tous les mois, mesure de la hauteur, de la circonférence d’un certain
nombre d’arbres par rangée pris au hasard dans chaque bloc.
- Avant chaque coupe; on choisit une dizaine de branches par rangées,
dans des arbres pris au hasard dans chaque bloc :
. mesure de la production fo‘liaire (éventuellement de fruits).
On déterminera par rangée le poids total de la matière verte,
le poids frais des feuilles, le poids frais des branches ;
. la matière sèche est obtenue par passage à l’étuve (60°C en
48 h ou 100° en 24 h) ;
. analyse bromatologique.
. . . / . . .

- 19
cl Suivi de l’évolution de la fertilité du sol et de l’amélioration du milieu
_I-
(lutte contre I’éfckion éolienne, etc.. . ).
.
1
*
*
r
d) Alimentation animale et performankeg
zootechniques (production laitière,
(embouche, etc.. .)
. affourragement en ration pure et mélangée de lot de bovins, ovins,
caprins ;
.
.
. mesures mensuelles de paramètres zootechniques ;
. étude de digestibilité.
RESULTATS ESCOMPTES
- Gérer de façon rationnelle les terroirs pastoraux et agropastoraux.
/
- Introduire par le biais d’aires agro-fourragères issues des résultats obtenus
I
avec l’aire expérimentale, la notion d’intensification, développer l’esprit d’une
véritable gestion agro sylvo-pastorale.
-
- impliquer les travaux du service d’agropastoralisme dans le developpement
avec des réalisations directes sur le terrain avec les paysans.
- Valorisation de l’eau autour des forages pour amoindrir la dépendance à la
pluie.
I
- Extrapolation des résultats obtenus aux peuplements naturels pour des estima-
tions approchées de la production fourragére.
- Lutter contre les phénomènes de dégradation du milieu.
COLLABORATIONS
*
.
G.
c
a ) Sénéqal
L
I
-
ISRA/ZOOVETO : . Services Nutrition, Parasitologie, Microbiologie,
Cultures fourragères, Zootechnie
. CRZ de Dahra
. CRZ de Kolda
.,. /. . .

- 20
- .
iSRA/SYSTEMES, D/FORESTO, DIACRO, CRODT (Informatique).
Sociétés de Développe$ent : SODESP, SAED, PDESO, SODEFITEX.
b) Etranger
I.T.T.A. - Ibadan ; IEMUT Agrospastoralisme - France .
Université Paris XI - Orsay : Laboratoire de Biologie végétale, d’.ecophysio-
logie végétale.

- 21
A N N E X E No2
L.
.
l .
a
.
,
. -.
PROGRAMME CULTURES FOURRAGERES
1985
. ,.
t

- 22
ler PROGRAMME ZOOVETO 202/01
OPERATION No1
.
1 - Collection et introduction des plantes.. fourragères
A-Extensif amélioré
.
2 - Amél ioration du pâturage naturel
-.
- avec des plantes fourragères (S) *
- avec des arbres fourragers (Agrostologie) (S)
B - Semi-intensif
3- Les niébés : - introduction d’une collection (S)
- multiplication
varié& ( 7 ) (I)*et ( S )
- vulgarisation dans les exploitations (S)
- introduction de variétés (sénégalaises et autres)
- multiplication et comportement de variétés sénégalais (S et 1)
5 - Liaison avec la Physiologie - Nutrition
- fane de légumineuses (S ou 1)
6 - Actions extérieures
- Fleuve avec D/Systèmes (1)
- Kolda (2ème programme D/ZOOVETO) (S)
C - Intensif
7 - Courbes de croissance. Liaison eau - azote (1)
8 - Plantes de saison froide (1).
. . . / . . .
* S = en sec (hivernage)
I = I r r i g u é .

- 23
*
OPERATION NC’2
:&‘Panicum
maximum (ORSTOM)
z
- --..-l_- - - -
.
Y - Introduction - Collection
Sélection ( I )
L
^
a
.
l
10 - Comparaison variétale
L
11 - Essais grainiers
2ème P R O G R A M M E ZOOVETO : K O L D A ( e n s e c ) 202/03
1 - Introduction et collection (jardin botanique )
2 - Etude du pâturage naturel
3 - Andropogon gayanus
- multiplication semencière
. . I
essar d e cbarae e t nroductlvtte
4 - Brachiaria ruziziensis
- multiplication semencière
- p r o d u c t i v i t é
5 - Panicum maximum
- multiplication semencière
- productivité
6 - Sorghos fourragers
- productivité
7 - Essai ensilage mai’s et production grainière
8 - Stylosanthes hamata
- production grainière
- productivite
- amélioration du pâturage naturel.
. . . / . . .

- 24
. .
9 - Stylosanthes humilis
Observations
.
10
Sesbania ros‘trata (ORSTOM)
c
appétibilité-,
production grainière -
productivité ’
observations phytosanitaires
1 1
Le niébé
- production grainière
- productivité
12
Associations culturales
- maïs - niébé
- sorgho - niébé
13 - Vulgarisation
- -
- _
FLEUVE : ACTION COMMUNE AVEC D/SYSTEMES
I
1 - Vulgarisation de niébé 66-35 et de sorghos fourragers (S) et (1)
2 - Essai variétal avec 3 niveaux d’intensification
(1).
. . ./ .,.

- 25
PARCELLAIRE DE SANGALKAM
----
*
I.
. Brachiaria mutica
I
!
.
!
I
I
I
I
; Sorgho Sweet sioux en- grande culture
I

I
Mis
!
Panicum C, et T. 58
I
I
1
I
: !
!
M2N
! Panicum Cl plante et semé*
!
!
!
!
1
.
!
!
.! Panicum Kl87B -> éleveurs
!
!
Mis
!
!
!
I
!
!
M3N
! Panicum K187B -> é l e v e u r s
!
!
!
!
!
I
!
!
! Panicum K187B -> é l e v e u r s
I
M3s
!
!
!
!
I
!
I
!
!
M4
!
!
!
!
I
!
1
; Essai plantes à latex CNRF
!
I
; Essai sorghos fourragers à partir de mai 1985
M5 A
I
!
I Multiplication sorgho
!
I
I
!
f-nllart;nr\\ fIR= - ICRA
I
1
-
I
; Essai hybride Panicum
!
!
M5B
; Essai plantes de saison froide
!
I
i Multiplication de niébés fourragers
!
!
I
I
!
!
! Multiplication Sorghos et niébés
I
M5c
!
1
!
!
I
.

I
!
! Multiplication niébés
M5D
!
!
l
!
I
I
!
!
Collection
I
Multiplication sorgho et Sesbania rostrata
!
!
!
!
!
I
!
!
! Multiplication de niébé fourrager 66-35
F1
!
I
I
I
!
- !
I.
!
! Agrostologie : arbres fourragers
F2
!
I
!
!
*
!
!
!
* I
!
H2
!
1 ha clôturé : amélioration du pâturage naturel
!
*
!
!
!
v
* c
0 -

- 26
A N N E X E NO3
**
- PHYSIOLOGIE DE LA REPRODUCTION CHEZ LES
. .
RUMINANTS AU SENEGAL
.
Etudes menées chez : 7 le Zébu Gobra
L le Taurin Ndama
- le Mouton Peul-Peu1
- le Mouton Touabire
- le Mouton Djallonké
BUTS
Les expériences menées jusqu’à ce jour ont surtout porté sur des essais
de synchronisation de chaleurs et des études de spermiologie, tant au niveau
des bovins que des ovins. Aussi, il convient maintenant d’étudier les bases
physiologiques de la reproduction pour pouvoire préciser :
_
..--
--..
._--_ - - - -
- chez la femelle :
. la puberté : âge des premières chaleurs et ovulation,
. le cycle sexuel : caractéristiques et variations, chaleurs et ovulation,
. la gestation,
. le post-partum et l’activité sexuelle
- chez le mâle :
. la puberté,
. l’activité sexuelle : caractéristiques et variations.
De nombreuses études ont été faites pour préciser ces différentes phases,
- *
mais elles ont surtout utilisé ia technique des palpers, de la détection des
l
chaleurs et la spermiologie chez le taureau.
La technologie actuelle permet de doser les hormones sexuelles
et suivre leur cinétique. Aussi, l’utilisation de la radio-immunologie permettra
de mieux cerner les bases physiologiques de la reproduction chez les rumi-

nants domestiques au Sénégal.
I

- 27
,
**
Nous vous présentons ainsi dans ce qui suit, un ensemble de protocoles
expérimentaux entrant dans le cadre des études envisagées et qui portent
sur le zébu‘ Gobra, le taurin Ndama, les moutons Peul-Peu], Touabire et
Djallonké.

.
. . . l . . .

- 28
PROTOCOLE No 1
ETUDE DE .PUBERTE CHEZ LES RUMINANTS
DOMESTIQUES AU SENEGAL :
ZEBU COBRA, TAURIN NDAMA, MOUTONS
PEUL-PEUL, TOUABIRE ET DJALLONKE
,
1 - BUTS
Déterminer l’âge d’apparition des premières manifestations sexuelles chez
le mâle et la femelle et cerner tous les facteurs pouvant affecter cet âge.
2 - MATERIEL ET METHODES
2.1 - Les animaux sont issus des troupeaux des Centres de Recherche zoo-
techniques de Dahra et de Kolda. Ils sont répartis comme suit :
-_--
_~---- -~-
-
- -
-
-
-
-
_-..--
- 20 velles Cobra âgées de 6 mois
- 20 velles Ndama âgées de 6 mois
- 45 agnelles âgées de 4 mois / 15 peul-Peulh, 15 Touabire et
1 5 agnelles Djallonké
- 1 0 veaux Cobra âgés de 6 mois
- 10 veaux Ndama âgés de 6 mois
- 3 0 agneaux âgés de 4 mois : 10 peul-Peul, 10 Touabire et
1 0 Djailonké.
Les animaux vont constituer des ,lots parfaitement homogènes en âge et
en poids et recevront une même alimentation équilibrée.
2.2 - Méthodes
Il s’agit d’étudier la cinétique des hormones sexuelles dans le sang :
progestérone, testostérone, LH.
l
. . . . . .

- 29
2.2.1 - Chez les mâles
r
.
-
.
1
a) ,Dosages de la testostérone et de la LH dans le sang
chez les jeunes
- Prélèvements
--_--------c
Chez .le taureau, en tenant compte des variations de la’ concentration
plasmatique de la testostérone au cours d’un nycthémère constaté chez les
bovins, il sera effectué 3 prélèvements sanguins par semaine à 6 h, 15 h et
20 h ; et ceci pendant 20. mois
Chez le bélier, un prélèvement hebdomadaire sera effectué jusqu’à l’âge
de 15 mois.
Le prélèvement : il sera recueilli 10 ml de sang au niveau de la veine jugulaire
ou caudale. Dans la 1/2 heure qui suit,chaque prélèvement doit être centrifugé
- - - - -
- Le plasma~üë?ÏFëst reparti dans L tubes a hemolyse (1 pour la testosterone
et 1 pour la LH) sur lesquels figurent les mentions suivantes : numéro de
l’animal - espèce (ZC = Zébu, Nd = Ndama, PP = Peul-Peul, T = Touabire,
D = Djallonké) - heure et date du prélèvement. Tous les prélèvements sont
conservés congelés, en attendant leur envoi au niveau du laboratoire de
dosage.
b) Etude du comportement sexuel
Un contrôle hebdomadaire sera effectué comme suit :
- un boute-en-train est placé dans le travail
- les animaux sont amenés à tour de rôle face au boute-en-train,
?
- il sera procédé à des essais de récolte pour une étude spermio-
.
*
.
logique.

*.
En fonction de leur attitude, une note leur sera attribuée :
. 0 = aucune réaction,
. 1 = éraction ou extériorisation légère et intermittente du pénis,
. 2 = érection suivie de saut,

. 3 = érection suivie de saut et éjaculat,

- 30
. c) Testimétrie et évolution pondérale
- Suivi de l’évolution pondérale avec une pesée mensuelle des animaux
- Testimétrie : mesure mensuelle de la longueur, de l’épaisseur, de la
.
circonférence des testicules.
2.2.2 - Chez la femelle
a) Dosage de la progestérone dans le sang
- Prélèvements :
---_-------~
- chez la velle, tous les 10 jours un prélèvement sanguin sera effectué et
ceci jusqu’à l’âge de 30 mois ;
- chez les agnelles : il sera réalisé un prélèvement de sang chaque semaine
et ceci jusqu’à l’âge de 12 mois.
_
Le prélèvement : . 10 ml de sang recueilli à la veine jugulaire ou caudale à
l’aide de tube hépariné
. dans la 1/2 heure qui suit, le prélèvement doit être
centrifugé
. le plasma recueilli dans des tubes à hémolyse portant les
mentions suivantes : numéro de l’animal, date de prélève-
ment
. congelé : les prélèvements seront conservés en attendant
leur envoi au niveau du laboratoire de dosage.
b
b) Détection des chaleurs
a
I
*
Les animaux seront répartis en 2 lots et dans chacun des lots, deux
. *
^
techniques vont être appliquées :
- la surveillance discontinue avec deux périodes d’observations (à 7 h et 16 h)
- l’utilisation d’un “souffeur” ou “boute-en-train” muni d’un licol marqueur
type chin Bail : mâle dévié dans un lot, une femelle androgénisée dans
l’autre.

- 31
c *
Les signes de chaleurs : - le signe majeur : le chevauchement et I’immobili-
*
sation au chevauchement
TP
.
*1
- les autres signes :
. le relèvement et le fouaillement de la queue,
.
le reniflement et le léchage de la vulve,
. l’augmentation de la fréquence des mictions et
les meuglements ou les bèlements.
3 - BESOIN EN MATERIEL
3.1 - Chez les bovins
a) CinétiQue
__-__- de la testosterone
-------_------- - - - - -
- 5 000 tubes héparinés
- 5 000 tubes à hémolyse
-
__._,_.._ -.- ._..
___ -- .-..
._-. ..-. A.@&@--
_ . _ ._ - _.... .._... -
- Des porte-aiguilles
- Bouchons
b) Cinétique de la LH
___--- - - - - - - - - - - -
- 5 000 tubes à hémolyse
d) Cinétique de la progestérone
_ _ _ _ _ _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- Durée : 24 mois - Nombre total de prélèvements : 2 880
- 3 000 tubes héparinés
- 3 000 tubes à hémolyse
- Aiguilles
- Des porte-aiguilles.
3.2 - Chez les ovins
a) Cinétique de la testostérone
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1 440 prélèvements doivent être réalisés au total. II faut, en prévision
des pertes :
/
. . . .*..

- 32
f *
- 2 000 tubes héparinés
.
- 2 000 tubes à hémolyse
-
*
- Aiguilles
L
- Des porte-aiguilles
b) Cinétique de la LH
_-----
------i----
- 2 000 tubes à hémolyse.
c) Cinétique de la progestérone
_----_ -__----- - - - - - - - - - - -
Il sera obtenu
au fatal 1 800 prélèvements, d’où en plus des pertes :
- 2 000 tubes héparinés
- 2 000 tubes à hémolyse
- Aiguilles
- Des porte-aiguilles.

- 33
PROTOCOLE No 2
ETUDE DE L’ACTIVITE SEXUELLE CHEZ LES
RUMINANTS DOMESTIQUES AU SENEGAL :
ZEBU COBRA, TAURIN NDAMA, MOUTONS
PEUL-PEUL, TOUABIRE ET DJALLONKE
1 - BUTS
Ils sont multiples :
- chez le mâle : la connaissance de l’activité sexuelle (niveau hormonal,
niveau comportemental et niveau sperme) de ses variations et des causes
de ses fluctuations
- chez la femelle : la détermination exacte du cycle oestral, avec une meil-
leure connaissance des phénomènes
~---
hormonaljx :
. une connaissance de l’activité sexuelle pendant toute une année ; étude
des variations et de leurs causes
. une étude de la période post-partum.
Cette étude va se baser sur la cinétique des hormones sexuelles, testos-
térone, progestérone, LH et prolactine.
2 - ETUDE DE L’ACTIVITE SEXUELLE CHEZ LE TAUREAU ET LE BELIER
2.1 - Buts
- Suivre l’évolution de l’activité sexuelle chez le taureau et le bélier
pendant une année (comportement, caractéristiques du sperme)
- Déterminer le niveau des hormones sexuelles : testostérone et LH chez
le bélier et le taureau.
. . . / . . .

- 34
2.2 - Matériel et méthode
2.2.1 - Les animaux
Cette étude va porter sur :
- quatre (4) taureaux Cobra Agés de 2 à 3 ans
- quatre (4) taureaux Ndama âgés de 2 à 3 ans
- six (6) béliers (2 peul-Peul,
2 Touabire et 2 Djallonké) de
18 à 24 mois.
L’alimentation sera identique par espèce et pendant toute la durée de
l’expérience.
2 . 2 . 2 - Méthodes
a) Evolution du niveau de la testostérone et de la LH plasma-
_------------------_-------------------------------
_--__
tique
avec une série de prélèvements sanguins
- - - - L - - - - - - - - - - - - - - w - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
I .
I
Chez
!e
t-2
2
FPnlo\\rnmnn+r&i
,
4
nycthémère et par semaine : à 6 h, à 15 h et à 20 h;
Chez le bélier, un prélèvement sanguin par semaine.
b) Détermination du taux de testostérone plasmatique
------------------------~~---~---~---~
---_--- - -
Chez le taureau, pendant 24 heures, un prélèvement sanguin sera réalisé
toutes les 2 heures.
Chez le bélier, un prélèvement sanguin sera effectué toutes les 2 heures
pendant 24 heures.
Ces séries de prélèvements seront effectués en janvier, avril, juillet et
octobre.
. . . / . . .

- 35
Les prélèvements
- 10 ml de-sang recueilli au niveau de la veine jugulaire ou caudale à l’aide
de tube sous vide hépariné.
c
- Dans l’heure qui suit, le prélèvement doit être :
. centrifugé
. le plasma recueilli dans des tubes à hémolyse portant les mentions
suivantes : numéro de l’animal; l’espèce (Z = zébu, Nd = Ndama,
P = Peut-Peul, T = Touabire, D = Djallonké), l’heure et la date
e x a c t e
. congelé.
Les prélèvements seront conservés congelés en attendant leur envoi au
niveau d’un laboratoire de dosage.
c) Caractéristiques du sperme
____-_-__-L- ---_---- - - - - -
-, .- ..__.---- ----- --
_
. .._
_.
- Nombre de récoltes : une récolte par semaine et deux sauts de récolte.
- Caractéristiques étudiées : motilité, volume, concentration, % vivants, pH
Anomalies (totales et spécifiques).
. Motilité
- - - - - - -
L’étude sera faite sur une goutte de semence frai’che entre lame et
lamelle, observation au fort grossissement.
. Vol urne
- - - - - - -
Sa détermination se fera par lecture directe sur le tube de récolte
gradué.
L
. Concentration
-
.
- - - - - - - - - - - - -
L
Elie sera déterminée par la méthode de la cellule de MallasSez ou de
Thomas, complétée par la méthode utilisant un photomètre.
i.. /. . .

- 36
. Le pourcentage de vivants
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ce taux sera apprécié sur une goutte de sperme coloré à I’éosine-
.
nigrosine.
.
. Le pourcentage d’anomalies totales et spécifiques
_-- --_----- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -__
II sera apprécié après ‘frottis et coloration au rose de Bengale,
,
d) Etude du comportement sexuel
L-----_------- -----------m--s-
Un contrôle hebdomadaire sera effectué comme suit :
- un boute-en-train est placé dans le travail,
- les animaux seront amenés à tour de rôle face au boute-en-train.
En fonction de leur attitude, une note leur sera attribuée :
. 0 = aucune réaction
. 1 = érection extériorisation’-.iégère et intermittente du penis
. 2 = érection suivi de saut
. 3 = érection suivi de saut et éjaculat.
II sera mentionné pour chaque cas, le temps mis.
3 - ETUDE DE L’ACTIVITE SEXUELLE CHEZ LA VACHE ZEBU COBRA
ET NDAMA, LES PEUL-PEUL, TOUABIRE ET DJALLONKE
3.1 - Buts
- Connaître le cycle oestral et les phénomènes hormonaux (pic de LH et

cinétique du taux de progestérone) chez la femelle zébu, Ndama, la
.
brebis Peul-Peul, Touabire et Djallonké, pour une maîtrise rationnelle
de la reproduction.
,
“.
- Suivre l’activité sexuelle pendant toute une année et pendant la période
post-partum, pour une étude complète de la cyclicité des animaux et
pour une meilleure compréhension du post-partum, déterminer le momen
favorable à la mise à la reproduction ou à une intervention sur le
cycle ovarien.

- 37
3.2 - Matériel et méthode
3.2.1 - Etude du cycle sexuel
a) Les animaux
----_-------
5 vaches Cobra, 5 vaches Ndama, 5 brebis Peul-Peul, 5 brebis Touabire
et 5 brebis Djallonké de même âge, 5 boute-en-train (2 taureaux et 3 béliers)
vont être utilisés dans cette étude. Ces animaux recevront la même alimenta-
tion durant tout l’essai.
b) Méthode
---_----
Les brebis vont être synchronisées par la méthode des éponges vaginales
(chrono-gest) : pose et retrait à 15 jours d’intervalle et injection de 600 UI
de PMSG au retrait des éponges.
Les vaches seront synchronisées par la méthode des prostaglantines
(Estrumate) : 2 injections à 11 jours d’intervalle.
Le boute-en-train va servir pour la détection des chaleurs qui apparais-
sent 2 à 4 jours après la deuxième injection ou le retrait des éponges et in-
jection de PMSC.
Les prélèvements de sang commencent au cycle suivant le premier cycle
induit.
Les prélèvements pour le dosage de la progestérone
Dans le but de suivre la cinétique du taux de progestérone plasmatique,
il sera procédé à des prélèvements journaliers pendant trois cycles oestraux
.
consécutifs.
.
Toutes les femelles seront saillies au troisième cycle et il sera réalisé
un prélèvement hebdomadaire pendant 3 mois pour la vache et 6 semaines
pour la brebis.
. .
/
. .a.

- 38
Technique
-*.
c
- 10 ml de sang seront recueillis au niveau de la veine caudale ou de la
jugulaire à l’aide d’un tube vacutainer qui sera aussitôt mis au froid.
- Dans l’heure qui suit, le prélèvement ‘doit être centrifugé et le plasma
recueilli dans un tube à tiémolyse muni d’un étiquette portant les mentions
suivantes : espèce animal, numéro de l’animal, date.
- Congélation et stockage en attendant son envoi au laboratoire de dosage.
Prélèvement bour le dosaae de la LH
Sur un cycle oestral, l’on va faire par vache, des prélèvements toutes
les 20 minutes pendant 4 jours : du l8è jour du cycle oestral au jour 21.
Pour la brebis, le rythme de prélèvement est le même, mais le début
\\ .
\\ .
--_ ----..--de~~.~ion--detlrait-ff‘fÏ
ie 132 nx;r (3 :*rs) .
En raison du nombre important de prélèvements, il est prévu de cathété-
riser une jugulaire.
Le sang recueilli sur tube hépariné, subira le même traitement que
précédemment, mais il faut mentionner en plus sur l’étiquette, l’heure du
prélèvement.
3.2.2 - Etude de l’activité ovarienne saisonnière
a) Les animaux
- - - - - - - - - - - -
.
10 vaches Cobra, 10 vaches Ndama, 10 brebis Peul-Peul, 10 brebis
Touabire et 10 brebis Djallonké, seront utilisées avec la même alimentation
et les mêmes conditions d’élevage durant toute l’expérience.
. . . / . . .

- 39
9
,
b] Méthode
- - - - - - - -
L’activité ovarienne, sera jugée par le niveau de progestérone plasmatique
.* .
w
Des prélèvements hebdomadaires seront effectués pendant 12 mois. Les techni-
ques de prélèvements et de préparation du prélèvement seront identiques à
celles citées précédemment’ ; sang recueilli dans un tube hépariné, centrifuga-
tion, étiquetage puis congélation du plasma receuilli dans des tubes à hémo-
lyse portant toutes les indications.
.
3.2.3 - Etude de l’activité ovarienne pendant le post-pastum
a) Les animaux
_--------_-_
30 vaches Cobra, 30 vaches Ndama, 15 brebis Peul-Peul, 15 brebis
Touabire et 15 brebis Djallonké vont participer à cette étude.
Ces animaux seront assez homogènes en âge et poids selon l’espèce et
la race. Ils recevront la même alimentation durant toute la durée de l’étude.
b) Méthode
--_-----
II s’agit d’étudier la cinétique des hormones (progestérone et la prolec-
tine) par une série de prélèvements, de suivre en même temps les modifica-
tions anatomiques au niveau des ovaires et enfin de procéder à la détection
des chaleurs.
Cinétique des hormones : progestérone et prolactine
- Pour la vache, les prélèvements vont démarrer 8 jours après le vêlage,
et se feront au rythme d’un prélèvement par semaine
pour une durée
de 90 jours.
- Pour la brebis, les prélèvements et de préparation sont identiques à celles
citées précédemment : sang recueilli dans un tube hépariné.
- Centrifugation - Etiquetage puis congélation du plasma recueilli dans des
tubes à hémolyse.
. . . / . . .

- 40
Etude des: modifications comportementales
.
Deux lots de vaches -et trois lots de brebis vont être constitués :
l’étude des modifications du comportement se fera à l’aide de mâles déviés
et de femelles androgén isées,, avec en plus un contrôle biquotidien.
-
Etude des modifications morphologiques de l’ovaire et de l’utérus (chez
la vache)
- Examen systématique de toutes les femelles deux fois par semaine
- Examen obligatoire de toutes femelles suspectées en chaleur.
Technique utilisée
. Fouille vaginale pour étudier la perméabilité du col
. Fouille transrectale pour étudier :
_ .-. -
. les modifications de Ilovaire
. les modifications de l’utérus.

- 41
. *
BESOINS EN MATERIEL
t
..* . .
- Tubes vacutainer héparjnés
- Tubes à hémolyse avec bouchons
- Aiguiiles
- Sachets plastiques pour palpers rectaux
- Chin-bail
.
- Porte-aiguille.
Ces protocoles seront exécutés dans deux centres (Kolda et Dahra) d’où
la nécessité d’avoir dans chaque centre le matériel suivant :
- 1 centrifugeuse pouvant prendre 30 tubes
- 3 glacières pour la conservation des prélèvements avant la centrifugation
- 1 congélateur mixte : électrique et gaz
PERSONNEL
- 2 chercheurs
: PM
- 3 techniciens upérieurs
: PM
- 4 agents techniques d’Elevage : PM

- 42
ANNEXE No 4
(Extrait dot. Réf. n067/ZOOT/Mai 1985)
PREVENTION DES METRITES PAR INJECTION
DE TERRAMYCINE LONGUE ACTION
.
I - OBJECTIFS DE L’ESSAI
II s’agit de déterminer l’efficacité de la TLA dans la prévention des
métrites perpuérales en cas de vêlage normal et en cas de problèmes
obstétricaux.
Secondairement, pourront être évalués les effets sur l’intervalle vêlage-
fécondation, l’incidence des mammites, la morbidité ou la mortalité des veaux.
__-..
_ .._ .
II - MATERIEL ET METHODES
l- Animaux
Les animaux expérimentaux feront partie des vaches laitières du projet
de “développement d’une production laitière bovine intensive ou semi-
intensive dans la région des Niayes du Sénégal”. Ils sont élevés dans des
conditions d’élevage et d’alimentation identiques inséminés artificiellement,
ils sont de race montbéliarde.
2 - Les expérimentateurs
Ce sont les vétérinaires de la CETRALAIT (Cellule d’Encadrement Tempo-
raire et de Recherches d’Accompagnement) du Laboratoire national de I’Elevage
et de Recherches vétérinaires de Dakar.
c- .
. . . / . . .

- 43
3 - Présentation de l’essai
II est-divisé en 2 volets :
A - l’un relatif aux vêlages normaux
-
B- l’autre s’appliquant aux. vêlages durant lesquels des problèmes obstétri-
caux ont pu surgir.
.
A - ler volet
2 lots seront identifiés
- l’un (EXP) recevant 20 mg/kg de TLA
- l’autre (T) ne recevant rien. Les vaches du lot EXP recevront leur injec-
tion après la délivrance dans les 24 heures qui suivent le vêlage.
Les critères de sélection des animaux participant à cet essai sont les
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-
-
--_-~--- -d- . _._ .___._. -.-- ---_----- - - -
_--__.-
- vêlage normal
- délivrance normale
- les animaux connus comme Repeat Breeder ou ayant présenté des
signes de mammites chroniques ne seront pas sélectionnés.
B - 2è volet
l’opération porte d’une part sur des animaux présentant des lésions du
tractus génital à la suite d’un vêlage dystocique et d’autre part sur des va-
ches victimes d’une rétention placentaire (les fiches d’observations sont don-
nées en annexe).

.
C - Examens systématiques réalisés
Dans le cadre des essais, les vaches seront visitées tous les 14 jours :
- un examen complet de l’appareil génital sera effectué
- palpation rectale
- examen du col et du vagin avec un spéculum.


- 44
- dans le:cas où s’installerait une métrite : prélèvements des écoulements
utérins et vaginaux et, transmission au Laboratoire de Bactériologie du
LNERV pour diagnostic ‘etiologique
.
- diagnostic de gestation par palpation yectale (il est possible qu’un DG pré-
coce puisse..être effectué .par dosage de la progestérone)
.
- le nombre d’inséminations par vache nécessaires pour induire la gestation
sera noté (durée de suivi = 20 semaines = 5 mois)
- évaluation de l’incidence du traitement sur la fréquence des mammites
(3 mois)
- incidence sur morbidité et mortalité des veaux (3 semaines).

- 45
SYSTEME UE NOTATION DES PROBLEMES GYNECOLOGIQUES
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L&ions du tractus
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1 génital (coefficient 3): res du vagin et
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! maes du vagin
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(coefficient 3)
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i et totale
I et partielle.
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I > 40" c
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! très affecté !
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normaux
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- 46
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NOTATIOII DES ANIMAUX EN IiXHUrl' D' ESShI 1 . FICll'ti 1
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- 47
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1 TempGr.3ture rectnle
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1 Lésions tractus génital
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! Zkoulenents utkins
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I No fiche de rbultat des I
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I Diagnostic de gestation
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1
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