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\\
IFSTITUT D'7I.EVAGE 3-T 33 "W'ECINE VETE?INAI'~E DES PAYS TROPICAUX
LABGRATQFE NATIQlJAL DS R?W?XCI-!ES VETERINAIRES D': DA%R
. ,
4
(République du Sénegal)
t
P/d 9
RAPPORT 5UR L'EPIDEMIOLOGI;3 ?E LA PILHAEZIOSE DES
RUMNANTS DO'RT~STI~~UES
Fr' RWUI!I,Ir:lTk: ISLA7UJT;:JT1 DE IIAU;~ITANI~
.
Wissions du II décembre 1961 au 18 décembre 1961
et du 12 février 1962 au 16 février 1962
I’!
Dr. S. Gretil lat
Chef du Service dlHelminthologie
Laboratoire National de Recherches
Vétérinaires de Dakar
E.P. 2.057 D A K A X (Sénegal)

.’
21
La bilhnrziose ou schistosomiase des Ruminants domestiques à
Schistosoma bovis (Sonsino, 1876), occupe une place importante dans la
p a t h o l o g i e vétérinaire de certaines rc’gions de la République islamique de
.;!euritanie.
Si le parasite lui-même n’a pas une action pathog&né
directe
et immédiate, le passage et le si:,jour de ses formes jeunes dans les poumons
et le foie des animaux fortement parasitgs provoquent des lésions irrever-
sibles de ces tissus nobles, (broncho-pneumonie, cirrhose). D’autre part,
les erosions que provoquent les oeufs de schistosomes lors de leur passage
a u t r a v e r s d e l a muqueuse intestinale, sont autant de petits foyers hémor-
ragiques.
L’Gtat anémique qui en resulte, allié aux alterations du tissu
h&patique,
amène progressivement des troubles gxnéraux avec cachexie, se
Fa;
>g
terminant parfois par la -0rt ,Yu malade, mais toujours par une perte écono-
mique importante pour l’éleveur.
Au sujet de la frétquence de cette affection parasitaire en
:,,Zurita,nie, les constatations faîtes è Kaedi en mars 1360, sur des bovins,
des ovins et des caprins en provenance de Moudjeria- (Plateau du Tagant),
montrèrent que près de 30 4 des -nimaux de cette contrxe s o n t p l u s o u m o i n s
parasités par des schistosoqes, au point de prosenter des lésions hépatiques
a v e c étisie, ( w )
Zarill, e n 1360, l o r s d’une enquête sur les Bilharzioses humaines
en Î.Iauritanie, sip-z,ale nussi l a ErGquence des cas de schistosomiase bovine
e t o v i n e a v e c 16sions h;patiques, constatés au cours de la visite des
abattoirs de diffGrentes r é g i o n s d e M a u r i t a n i e . (XX)
tillat S.- RaBport sur <es essais de t,raitements anthelminthiques -
d i - (République Islamique de Mauritanie) Avril 1960-Laboratoire Central
1 Elevage UKAR

de
du Dr, F'Zl*'AUTaT, Chef du Service l'ULevaee,de
rns efF'=ctu/ deux missions pour enguEte malaco-epidémio-
sur la bilharziose
ies Rumi-ants on Réuublique de '-auritanie.
Une prospection aalacologique
a 5th faite en récion de I;oudjeria
mateau du
.-
Tapant).
-.,-~
,, où les premiers cas de schistosomiose animale avaien$
f
&
. ,
m%
signalés, une :butre a ete effectuée en rsgion de Rosso, où Cari11 en
1560 avait piena la -2r"sence de nombreux I,sulins dans les mares et marigots
c
-.
affluents du fleuve S Anégal en saison pluvieuse.
Déplacements et amploi du temps.
Yission dans le Tagant. - (n-12-61 à 19-12-61)
---------- ,,-,--,--i--w
]]nkar-Nouakchott par voie aérienne, aller St retour.
Nouakchott-Rosso-Aleg-n
""oudjeria-visites
des points d'eau et
retour Aleg-Eoghé-,, Posso-Nouakchott
?ar la route en Land-Rave
?Jisilon d?iYiS la r?zion du bas fleuve Sxnégal
(Ros90)
--c-_-_------------ ____I_______-___---_---
----c--..-
(12-Z-62 à 16-2-62)
.
Dakar-Rosse-Région du Lac Alouik-tk O
'érrion du Lac Rkyz-Rossa et
i'e '6 Ou r F-:knr par la route en Land-Rover,
Nous sommes recor aissant à Xonsizur
le Yinirtre de 1ICconomie
Surale
le la FApuhlicuu
rfu Sénegal de nous avoir autorisé à nous rendre en
République Islamique de Mauritanie pour y accomplir ces deux missions.
:Tous r,?rn-rcions Xonsic:ur le 1Einistre de 1'l:conomie Rurale de la
I
RSpubl.ique Islamiqu?
de lauritaniz de nous avoir donné toutes facilités
your accomplir et mener à Fien le >rogrnmme
de travail cjue nous nous
m
étio.-
t:,xw2.
-
Enfin tous nos ram=rciemrcts vont & necq de3x confrères et cama-
rades, les Doateurs ï?xS?:LÂIITLT, Chef du S?rvice de l!Xlevage de la République
de Mauritanie, et ~Fi'i~~~~91'fi?A?],
Chef de la Région dl7:levage de Yosao, pour ' .
l!excellent accI.leil qu'ils nous ont r6serv.z' et toutes les facilités qu'ils
nous ont procurees daizs liaccomplissemtAA >nt de notre travail.
PLAW D E TRAVAII, :
---------------
Ltenquête nalaco-c~pid<miolo~ique
et les contrbles de La',Joratoire
ont ét6 men6s 3.e la ianière suiv-.nte :
10) C>ntrôles faits aux abattoirs locaux da ,bioud,jeri:a (Tagant)
et de ROSSO, pour dfiterniner dc facon approximative,
suivant l'origine de
animaux abattus, les points 4'eau suceptibles d tgtre des foyers dlinfesta
tion bilharzienne,
2") Visite de ces points d I
leau avec rer,herche, r,:colte et recen-
sw!:tr.t des cspeces
de w~ollusoues d’eau ?oucc présents dans ces gîtes.
LLL-
. . . ! . . .

tiono des r? 0 llusques r é c o l t é s pIOU r Gt2bli.r l a nature
e t le poV.rCent.ago d’infestation 9ar d e s cercnires o u d e s furcocercaires.-
4”) Mise en Slev?ee au laboratoire, à Dlkar, des spéci7ens vivmts
de l’espèce suspectte vectrice.
5”)
fnfestqtion exp5riaentale p?r S c h . b o v i s d e nollusques
n e u f s obtenus à l%.i??e de ces souches. Si possible contrôler la sensibi-
lit,& d u grst4rouode à ltinfest?tion -sr l e s Tir,?.cidia rie c e trG.:latode.
6”) Infcst=tion cxpAri:centale e t d:teriinztion d e l ’ e s p è c e
Vectrice.
7”) D ’ a p r è s l e s con?i.tions, l e topogr:Jphie, e t l a nature d e s
g î t e s à aollusqu2s reconr!uo être des foyers !!e schistosoniase bovine,
o v i n e e t c a p r i n e , <tude d e 1,~ lutte antinollusques possible et rentable,
dans le cadre de lr? p r o p h y l a x i e d e l a q?ladie,
TJisitc a u x ebzttoirs C!e Yi’ou,d,jeria
Sur 5 ch?vre:: et 1 mouton abattus ce jour là, il a. CtQ r e l e v é I
j CYS d e b i l h a r z i o s e c,,..
-urine (infestption mssive d e tous les
v r) i s S a 7 u ::
~Gsentéri,~3es
avec 1Ssions h<patiaves et pulmonaires). Etisie
a v e c ascite et oedème pbricsrdique c h e z d e u x ?nit?S>ux.
1 CRS de ?;~i.lh-irziose o v i n e , (infesta.tien r::.ssive d e t o u t l e
systk?e veineux mesent6rique e t portr.1). C a c h e x i e , iscite lSgé?e e t
oedème pkric~~rdique.
Ces çu7 tre rninaux Drovèn3ient 4 ‘un vill,qae d u n1ntes.u où existe
J
u n e sueltsi ? rv<.nt *? lnhreuvoir aux ernj.-aux.
(Guelte l e D?ber).
L e s !eux 2utr2s c?prins n o n ?ar-sitxs It,r>ier:t originaires de
Pioud j cric..
Requête wl~,colo~ique s u r 12 tdrrpin 2
- -
h?S sources :).limantant l’agglon%r ‘tien d e YoudJeriri ont été
prospec tê es ainsi nue l a s c3r;.lisntio?s, bsl:.+sins d e decnnt-tion e t
ba.ssin.s d e cn;oture.
Les neuls qolll3sques ,J le?11 d o u c e trouvoe do as ~13s c o l l e c t i o n s
3.lea.u so2t q u e l q u e s c o q u i l l e s vi-?eo qe Rulinus renepclensis M i l l e r , e t
u ne c 0 11 e c 1; i 0 n .2 s ii .Jez inport!.inte d!Cnchomelsnia s p . d a n s u n e doviation d e
cshiveau où s 1 S ta ien t :iccu~ulk!s iy uelques d6tritus npport6s p a r l e s e a u x
Tes a b r e u v o i r s e n ci:I‘Pt, et les petites flaques d 1e2u Ssultnnt
ries perte;:: le lon,rr d e s c~*nnlis~:tior s serv:,nt & 1 '~~limentntion d e 1.2 ville
sont éxe;:.i)ts 562 !~olluequi-:s .
. . .
/
. . .
Cuelta de Daber
-..------.-------


L’eau est peu 7rofonde 50 à 80 cm. et ces mares ne mesurent
;le 10 à 30 mètres de diamètre.-
C’est uniouevent dans lî mare la 131~s infsrieure que nous avons
trouve Jr? très no;breux B u l i n u s S . S . fix4s a u x r o c h e r s . ( P l u s i e u r s c e n -
taines par *riètre carr6 d e s u r f a c e r o c h e u s e ) .
Dans cette mare il n’y avait aucune vAp”tstion aquatique.
TempQr-7 ture di? l’eau à 15 heures : 260
?h d e l ’ e a u : 6,0 (par papier indicateur)
Ce point d'eau sert d’abreuvoir & de très nombreux ovins, caprins
et bovins,
I
Dans les mares suuérieures encombrees par les joncs nous n’avons
I
t r o u v é a u c u n i?OllUSqUe.
Température de l’eau E 16 heures 23"
P h d e l’eau : 5;s
résultats trouv6s à 12 dissection des mollusq
1--------------1--_--------------------------
gueltas :
----mm”
a) Guelta de Daber,
- - - - - - - - - - - - - - -
Dissection de 100 exemplaires jeunes de Pulinus sp.
3 spécimens infestés par des sporocystes et des furcocercaires de
Schistosoma sp. (Sch. haematobium ou Sch. bovis, car impossibilit6 de
f a i r e l a diagnose entre les cercaires de ces deux espèces).
1 sp@ciqen infesté par des sporocystes de Sch
b) Guelta rie Ze! lembou :
1---1-----------_d--
Dissection de l(X) exemplaires de Fulinus sp.
8 $ d e s spscimens in.“:astés Dar rl es xiphidocercaires
1G y d e s sp4cimens i n f e s t e s p a r dea furcocercr<ires
e t d e s sporo-
cystes de Schistosoma SD.
6 3 des spécimc,s inîest6s par des sporocystes de Schistosoma SP. I
(Sch. haematobium ou Sch. bovis).
A f i n d e c o n t r ô l e r exphrimentalement s i ce mollusnne e s t hien le
vecteur de Schistosoma bovis, ‘:Tous avons pu ramener a
précautions , 8U Labo-atoire rie Rec1-2:rches Vdtgrinaires de Dakar, quelques
Bulinus
vivants ricolt,Gs dans l e s gueltas d e D,?h.?r
I
\\
=

Ces mollusques o n t <‘te mis en elevace. Vers le debut du mois de
f é v r i e r n o u s avtins tente 1’ infestation expGrimentale d ‘ e x e m p l a i r e s n e u f s pr
venant de ces deux souches.
n
1
Infestation expkrimentale de Rulinus sp. (Souches de Daber et de
___1___1_______1___________^____________------------------
- - - - - -
Sellembou) par -ch. bovis,,
---.m-----
_’
Après quelques difficultes techniques et quelques tâtonnements,
avons réussi à infester exp4rimentale:lent ces mollusques par des miraci-
.,,.!fa’une
souche de Sch. bovis prélevée sur un ovin de ?Gauritanie abattu à
Dakar.
Le Dulinus de Daber, ainsi que celui de Sellembou, est tr&s sensi-
b l e à l’infestntion à S c h . b o v i s . Sur il.0 exemplaires mis en présence de mira-
cidia, 2 2 urésentcient des sporocystes mobiles dans leurs [landes digestives,
15 jours après leur infestation. L’expSrimentation se poursuit au laboratoi
pour d6terTiner l e temps e t l e m o d e d’evolution d e s formes 1 larvaires d e
4
ohistosoma bovis miracidium jusqu’à furcocercaire infestînte.-
r::--
DG tcr:iination de l’espèce du Rulin v e c t e u r :
Des lots de 50 exemplaires d ‘<levage ont et< envoyés à Monsieur
Professeur ?ti> 7317 d u Xuseum d’rlistoire fu’sturelle de Paris pour
Il s’ngit vraisetnblablement d ’ u n e e s p è c e a y a n t d e s a f f i n i t é s s a h a r i e n n e s
ffsrente d u Dv.linus mernei trouvG a u Sxnégal.
ON DU BAS FLEUVE
ENEGAL
-. m (T?$@on d e ~ O S S O )
Visite aux abattoirs de Rosso :
Sur 6 boeufs abattus : 1 animal prCsrntant un seul exemplaire
I
de Sch. bovis dans ses veines mésentsriques.
-
Sur 14 moutons et chèvres, un ovin seulement avait un exemplaire
-1~ de Sch. bovis dans ses veines mésentérisues.
-
Enquêtes nalacolopiques faites sur le terrain :
Maripots des environs immédiats de Rosso
,,,,I,-,-,---,--------------------------
Ces points d’eau, dont la plupart ne tarissent pas en saison sèche,
iniquent c?vec l e f l e u v e S:negal e n s a i s o n p l u v i e u s e .
1s p r é s e n t e n t e n gsnernl uno flore aquatique très dense constituée
R UC
-des graminées aquatiques et par des Nymphaea. Ce sont ces dernières
ui servent de support aux nombreux mollusques d’eau douce que l’on trouve dans
-es collection3
d’eau plus ou moins trouble, servant à l’abreuvement des animaux,
et parfois aux usages domestiques des habitants de la banlieue immédiate de
. . . / . ..

Nous y avons trouva
en très prand nombre un Bulinus sp. (Bulinus
S.S.),
qui semble très voisin de Bulinus Fruernei Dautzemberg, et dont la
détermination est en cours par le Professeur YAFSOXT du Buseum d'Histoire
Natiirelle de Paris.
Bulinus senegalensis y est un peu moins abondant, alors que l'on
trouve d%noTbrables
S=ens d'un petit mollusque qui doit appartenir
au genre Anisus.
Le Ph de ces points d'eau est voisin de 6,0
La tempBrature oscille entre 22O le matin 2-t 26” l'après midi vers
16 h.
Le fond de ces marigots est très vaseux
, XQot de Velg (20 kms environ de Rossa, N/O Rosso)
Cette collection <'eau de plusieurs kilomètres de long communique
avec le S:?&~a1 en saison des pluies.
Tout le lcng de ses bords on peut remarquer de trbs importantes
a
effloresce;lces salines. Aucun mollusque dans cette eau qui est plus ou
moins saumctre.
-
,
YariFot d'iioulik (25 kms environ, à l'ouest de Rosso)
D
De dimensions très importantes, (plusilurs kilomètres de long), il
ee dessèche presque complxtement en ssiscn seche où il n'occupe plus qu'un
bas-fond de quelques dizaines de mètres de diamètre.
C'est un endroit de pacage important pour les boeufs et les
chevaux de la ré@on qui broutent les graminées des bords plus ou moins
boueux du marigot.
,
Nous y avons trouv6 des Anisus tin très arand nombre, ainsi tue
beaucoup de Bulinus scnepalcrsjs et de Bulinus S.S. attachés aux pieds
des Ngmphaea.
Ph. de l'eau : 5,8 Temperature à 10 h 30 : 22O sur les bords.
Wrigot de Dara (35 kms environ à l'ouest de Rosso)
,,,-L-,,-------
Au mois de IévTier ce point d'eau est presque coapl5tzaent
desséché et de nombreuses efflorescences salines relevées sur les bords,
démontrent i;ue l'eau est saumn8tre.
Nous n'avons trouve aucun mollusque dans ce mari-ot,
Nari~ot de Keur-Massene (57 kms environ &. l'ouest de Rosso).
,,,,-,,,,,-,-----------
De tr&s grande <tendue, (plusieurs kilomètres de lonpueur), ce
. . .
/
. . .

exis terit
~emnrnu2 : Tout 2~ 10~~ qe l a r o u t e Roseo-Keur-FYassen;~ux d e
ouelques petites
--“““----collections 4 leau d o u c e , (vraisemblablement L
fond imperqxable de
source se collectant dans un,1 otite di?ïi?SFiOn 5
quelques mxtres seul--lcnt 4 e ?iamètre), n e tarissant p a s e n salson seche,
d’une flore aquatique abondante,
en particulier), et
pourvues ,_
(Nymnhaaa,
où nous avons trouvé Fulinus s:s,, a v e c d e s pontzs noabreuses.
Fh. d e l’eau : 6,O ; t e m p é r a t u r e : 26” à 13 h .
Zonds t r è s v a s e u x , mais en a5néra.l e a u c l a i r e .
Lac Rkyz ( 1 0 0 kms a u !Tord--St-Est d e Ros~so)
I I - - - - - -
Dans ce lac de 24 kms de long environ sur 7 à 8 kms ; de lar$e,
I
comnuniquant a v e c l e f l e u v e %negal en saison des pluies par les marigots
de Garak et de Gouclit, nous n’avons trouve :s.ucun mollusque d’eau douce
suceptjble d’être vecteur de schistosomiase.
*<ari,cot d e Gouelit :
------------..-----
Co~:munioue e t seremplit en même temps que le Lac Rkyz, dont il
est en quelque s crte un diverticule du bord, beaucoup plus profond que
l e l a c l:li-iaêee.
Dans ce ari,yot situX a u s u d du l a c , n o u s n ’ a v o n s trouvé aucun
mollusque d leau douce,
iari.-ot de Tin Yeddir (20 kms environ au Nord-Est
,,,,-,---------------
de Rosso).
La flore aquatique de ce .rand marigot est représentee surtout
par des Carex.
T!ous n t avons trouvé aucun mollusque d’eau douce dsr,s ce point
d 1 eau, oui se desssclqe nresque coT]plètement a u col~rs de la saison sèche.
?.!zri.irot de Garak (12 kms au Nord de Rosso)
,-,,“,,,------....
La flore aquatique d e c e d i v e r t i c u l e d u f l e u v e Sxnégal q u i
.
comaunique P~:>C lui en P 3.j son pluvieuse, est très dense en certains
,
. ’
endroits. (Crq~7in<cs rj flu2tiques , Cyperac4es, et Nymphaea) .
Le fond est en r’n5ral tres v a s e u x .
Cn plusieurs pair: t s ,~e ce maripot nous avons pu trouver de très
. . ,
/
. . .

nombreux Anisus sp. et des exemplaires adultes d’un Bulinus S.S.
Ph . de 1 ‘*au ; 5,8 à 6,0 suivant les gîtes.
Te,-lpGr?ture : 25’ à 27O à 1 5 h e u r e s , suiv?nt la profondeur -7e lteauI
Résultats trolAvLs à l a diAsection des mollusques r&oltés dans les marigots
.-
d e la R é g i o n de Rossa.-
Nollusques r&coltés dans le Taripot de Rosso et dans celui de Garak.
--------------------------------=-----------------~-------------------
S u r 4 5 exelT!plaires de B u l i n u s S . S . d i s s é q u é s ( d o n t 2 6 a d u l t e s ) , t o u s
les spéci-iiens j e u n e s n e pré sentaient pas d e forges larvaires ,de tréTatodes.
Pzy%li les adultes :
3 a v a i e n t l e u r hCpato-pancréas e n v a h i Dar des sporocystes pouv;!nt
être rattaches I des fornies 1arvRires d e schistosomes.-
4 6 teient infestés gar des sporocystes et des furcocercaires
d ‘Ornitbobilhprzia.
5 par des cerc-ires (monocerques)
1 ~?r +ez rédies et des cercaires d’Echinostomidae
4 par des xiphidocercaires diverses.
bleqent du genre Carmyerius)- -(Un ovin a
.
laboratoire de Dakar. 5car ces métacercaires
Y
enkvst6es
,
artificiellement. afin
de d6terminer l’espkce de Carmyerius à laquelle on peut rattacher ces forcies
larvaires.-
Mollusques r6coltCs d a n s l e “iarigot d’doulik e t d a n s quelques mares
--------------------_________I__________---------------------------
d ’ e a u d o u c e Situ;es le long *‘e l a r o u t e Rosso-Keur-Massenc.
---------------------____I_______________-------------------
Tous les individus de petite taille du genre B u l i n u s n’itaient p a s
infestés,
Sur 12 Bulinus adultes, 7 ct
c aient infest6s par des xiphidocercaires
diverses et 5 présentaient des rBdies et des cercaires d’Echinostomidae.
Mise en
-
-
Elevage des Mollusques trouvés dans la rCgion de Rosso.
Une quaranta.ine d ‘exemplaires iJe Bulinus s .s. o n t nté ra?lenCs
. . .
/
. l .


vivants zu laboratoire à Dakar pour être mis en élevage, afin d’en déter-
miner l’esp&ce et -?e tenter leur infeotation expérimentale par des mira-
cidia de Schistosoma bovis. LJexpérience est en cours.
COBCLUS 1rzK5
Llh8te intermédiaire de Schistosoma bovis Sonsino, dans la région
de Youd jeria (Plateau du Tagant, Républiq,ue Islamique de Mauritanie) est
un gastéropode d’eau douce du genre Bulinus s,a., dont la détermination
est en cours. Ce mollusque vit en très grand nombre dans les gueltas
(mares perennes), des plateaux centraux montagneux de la Mauritanie.
Les Ruminants domestiques, moutons chèvres et boeufs s’infestent
en s’abreuvant à ces points d’eau.
Llinfestation expérimentale de ce bulin, f a i t e a u l a b o r a t o i r e
sur des exemplaires neufs obtenus à partir de souches de mollusques pro-
venant de cette rkgion, et à l’aide d’une s o u c h e d e S c h . b o v i s p r é l e v é e
sur un ovin de Mauritanie abattu à Dakar, montre que ce gastéropode est
un très bon vectaur de la scbistosomiase animale, (Expérience confirmant
les résultats obtenus sur pince à la dissection des mollusques recoltes
dans les gîtes).
Ct?nt donné le volume relativzvent faible de l’eau de ces mares,
la proph;laxie a n t i b i l h a r z i e n n e p a r eestructinn Je l’h8te intermgdiaire
p e u t &tre e n v i s a g é e . E n e f f e t , i l s u f f i r a i t d e ropandre u n p r o d u i t mol-
l u s c i c i d e 3.?ns chacune de ces gueltas , pour y faire disparaître toute la
f a u n e mal,qcologique et de ce fait couper le cycle évolutif du parasite.
SI on utilise par exemple le dimGthyl?lithiocarbamate de zinc ou zirame,
les quantites d e p r o d u i t v a r i e r o n t tintre 3 et 10 kilos suivant l’inpor-
tance du point d’eau.
Pour entreprendre une action de grande envergure sur le terrain,
il y aura lieu cependant de résoudse d’une manière pratique le problème
d u tr,ansport d e s a g e n t s charg6s de la lutte. Les gueltas sont en effet
éloignées les unes des autres dans une contree montagneuse, dtabord par-
f o i s t r è s Sifficile et où les pistes automobiles sont rares ou presque
inutilisables.
Si le prix de revient du produit antiqollusque est très bas, de
l’ordre de 5QO à 3.900 f. CFA par Fuelta, suivant son importance, le
coCit des dGpl,;cements sera plus élevé,
Il est ceprndent perT.is de faire remarquer que tous ces points
1 leau so2t ;T.ussi des f o y e r s d e b i l h a r z i o s e v é s i c a l e h u m a i n e (Marill?
1960). C’est c?insi que le Service de lIElevage pourrait utilement asso-
cier ses campagnes de prophylaxie antibilharzienne à celles de la Santé
Publique.
En ce qui concerne la région de Rosso, l’enquête malacoloPique
J
faite dans’ les marigots communiquant avec le fleuve Sz’négal en saison
*
des pluies, a. permis de recolter de nombreux Bulinus SP.- (Eulinus S.S.),
. . .
/
*..

des Pulinus s2neislenais e t Jes Anisus s p .
A 1~ d i s s e c t i o n d e Pulinus S . S . , i l a ‘t6 trouv8 des furcocer-
caires d ‘ûrnithobil,rzia, des cercaires de Parayphistoqidae d e s xiphido-
- -
c e r c a i r e s , e t d e s ce-C”ires !i’Echinosto~i.d3e. Seuls le rares exeaplaires
ont 4té trouv&s portours Je saorocystcs nyant l!aFparence -le c e u x d e s
sc”istoso?cs.
les constqtatioyls faîtes *X~X shttoirs de 1~ v i l l e ?a ROS~O,
,
SSiYlbl2vlt drnontrer,
+ ‘après les très rares et très faibles infestations
j schistosones Observ&es seulement sur l e s b o v i n s ?t ovins, que 1 ‘endé-
licité bilharzio- n e n’a oratiqusaent e.ucunu incOence 6cononique s u r l a
v a l e u r du ch.eptel d e c?ttr rsgion d e :Zaurit-nie.
?Il .~tt~ndart nue / ‘?utrzs ,ncuêtes ~~l,~co-bpid;aiolc3inues
soient f?itas en Aicurit,qnie, c’est l e ol:!teal~ d u Tapant q u i sIâvère ê t r e
p o u r l’i,istrnt l e principal f o y e r ne bilharziose ;7 .*s I?uTin=r ts do:les ti-
ques.
L,abore.toire National -le Recherches
Vétnrin-ires 4.e D A K A R (Sénégal)