SOMMAIREZ v-w lk.XIQUf~. <. ...

SOMMAIREZ
v-w
lk.XIQUf~.
<.
,..<
<.......t............
...<..<.
.<
.,_
.,..
..,,.
3
I INTRODUCTION...
<. . .
<..
<.
<.
.<.
.<
_.
.._
41
Y MATERIEL
. . . . .
5
2
j Paille de riz.. .
b..
‘.
_,
.
4{
i
2.Z. U r é e . . . . . . . . . . . ...’ . . ..~... .
.._
.,
.._
.., _...... ,,,..
,_
d
2.XEau
.,......
. . . . . . . . . . . .
.._..,.........,. ,,, .._._
.,
6
2.4. Construction de la fosse.. , . .
“.
.
6
3, TRAITEMENT DE LA PhLE .
7
ii F TTILISATION DE LA PAILLE TRAITEE COMME ALIMENT <.
8
4. i Aliment d’entretien.. . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . “. _. _.. ,. . . . . . .
,_ ,.
8
4.2. Aliment de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . l...
._” 9
5 QL’ELQUES EXEMPLES D’APPORT DE CONCENTRES POUR L’EMBOUCHE 9
ANNEXES
1 PRODUCTION DE PAILLE DE RIZ DANS LA VALLEE DU
FLEUVE@N TONNES). . . . . . . . . .
.
1X
2 RENSEIGNEMENTS SUR LIA VALEUR ALIMENTAIRE DE SOUS-
PRODUITS DISPONIBLES DANS LA ZONE DU FLEUVE..
12
Sous-produits de l’arachide.
;.
_, . . . . .
12
Sous-produits de la canne a sucre.........................................
..............
13
Sous-produits du riz p
a
d
d
y .
_.
“. . .
1:~
B I B L I O G R A P H I E .
. . .
1’7

LEXIQUE:
c a
calcium
cl3
cellule brute
C M V
complément minemI vitaminé
DMO,
digestibilité de la matière organique
DR :
digestibilité réelle
Il-1
digestibilité théorique
ENA:
extractif non azoté
g
gramme
1 SRA
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
k.!3
kilogramme
L
l ,NERV 1 ,aboratoire national de l’élevage et de recherches vétérinaires
1
I
M.
mètre
I
MA :
matière azotée ’
MAD. matière azotée digestible
MAT: matière azotée totale
M G :
matière grasse
MM : matière minérale
MO:
matière organique
MI?
matière protéique
MS:
matière sèche
MSVI : matière sèche volontairement ingérée
Na
chlore
1’.
phosphore
P0.“5 :
poids métabolique ( le poids de l’animal à la puissance 0,75)
PDI :
protéine réellement digestible dans I’intestin grêle
PDIA
protéine réellement digestible dans l’intestin grêle d’origine alimentaire
PDE
protéine &llement digestible dans l’intestin grêle d’origine microbienne permise
par l’énergie
PDTN protéine réellement digestible dans l’intestin grêle d’origine microbienne permise
par l’azote
VH
Valeur biologique
1lF
unité fourragère ( mesure de l’énergie apportée par l’aliment)
UFL:
unité fourragère lait
IJFV : unité fourragère viande

1 s INTRODUCTION
IA vallée du fleuve Sénégal constitue une des principales zones de production ri~zlcolc
w Sénégal où l’irrigation permet d’atteindre des rendements de 4 a 5 TAta, laissant apr-ès In
-CrAte des tonnages importants de paille. LA production de cette dernière est estimée à r9762?
tonnes (voir annexe 1:) Le bétail n’a pas accès a ce pâturage postcultural. Les r-isques
d’~:ndommagement au niveau des parcelles, combinés aux risques de contamination ;YU 1~
wmences de mauvaises herbes contenues dans les fèces des animaux constituent les
kluiétudes des riziculteurs De même l’aspect financier et technique de I’opératiw ds
rransfert / transport de cette paille est un autre goulot d’étranglement entraînant la destrwk~
de la paille 1
\\
Cette ‘même région dispose d’importantes quantités de sous’ produits agro-industriels
utilisables dans l’alimentation animale (voir annexe). Malgré ces opportunités, le bétail wuffr~:
de problèmes d’alimentation liés à l’accessibilité de ce potentiel, particulièrement en fin d”:
saison sèche.
Durant cette période, nourrir le bétail avec des sous produits agricoles tels que 1a paille
de riz s’avkre nécessaire. Sa valeur alimentaire est faible et une complémentation appropriée
permet de l’améliorer. Celle-ci est encore meilleure si la paille a été traitée en vue d’augmenter
sa concentration en énergie digestible. L’ammoniac, aqueux ou gazeux, est très utilise car ii
augmente non seulement la valeur énergétique de la paille mais également sa teneur ;!.To:ée
I,‘urée peut, par hydrolyse, générer de l’ammoniac nécessaire au traitement. Dan:- nos
conditions d’élevage, c’est la technique la plus adaptable.
La paille traitée peut satisfaire les besoins d’entretien et permet de faire passer les
animaux la période de soudure Selon les objectifs de production visés ( croissance.
reproduction, viande. lait )- une complémentation s’avkre nécessaire. Elle est même wle des
conditions de réussite du traitement à l’urée.
Des taux différents d’incorporation d’urée et de durées d’incubation ont été testés et
réussis dans différentes conditions climatiques Pour des raisons de commodité, le traitement
à 4 00 ( 45: d’urée pour 100~ de paille) sera difiùsé, dans une première étape, dans la région du
Fleuve
Ce document a pour objectif, la description de la technique de traitement de la pciilfe ;i
I’uree en milieu agro-pasteur et de son utilisation par le bétail

2. MATERIEL :
- Paille de riz
” Uree
- Eau
- Fosse, de préférence en dur
- Bâche ou Toile imperméable
- Fûts, de préférence d’une contenance de 200 litres
- Fourches ou râteaux pour prendre, étaler et retourner la paille
- Arrosoirs
- Bottes ,pour tasser la paille
2.1.
Pai//e de riz
I
La paille de riz (nriza sativa )’ est très chargée en constituants pariétaux mais pauvre
en matieres azotées, en minéraux, et en vitamines. Elle est aussi l’une des pailles les plus riches
en silice, Les constituants pariétaux de la paille de riz (Oriza sativa ) représentent plu s de 30
p
1%) de la matière organique et constituent sa plus grande source d’énergie pokntielle .
L’utilisation digestive de la paille dans le tube ‘digestif des ruminants, est mauvaise quand elle
est distribuée seule
Ce qui est logique parce que la digestion microbienne est limitée par la
faible disponibilité des éléments fermentescibles (énergie, azote ) indispensables à la flore du
rumen La rétention azotée est négative. Ainsi tout effort d’amélioration de la valeur
alimentaire de la paille de riz repose sur l’accroissement de la digestibilité et la svitesse de
dégradation des parois par une intensiication de l’activité cellulolytique. La paille bottelée est
plus facile à pesée. L’utilisation de la bascule n’est pas aisée en miheu paysan. Des instruments
de mesure peuvent être fabriqués localement (fig. 1). La quantité de paille dépend d.u nombre
d’animaux à nourrir et du système d’alimentation.
Figure 1: Instruments de pesée en milieu paysan
b r a n c h e
’ En milieu pastoral, 4 défaut de paille de riz , la paille issue des @Mages naturels peut être utilisée: ,tl faut ia
dkouper en brins rkiuits de 20 à 30 cm de long pour faciliter le traitement. Le pro&% de traitement est le
même qu’avec la paille de riz.

2 . 2 . urée
1. ‘urée , synthétisée en 1828 par WOLHER par réchauffement de l’acide isocyamquç:
awc l’ammoniaque, est fabriquée industriellement depuis la première guerre mondiale O-ltre Iâ
fabrication des engrais, des résines (combinaison urée -+ formol, utilisée en peinture.:. dans
l’industrie textile. en tannerie ) l’urée, depuis une trentaine d’année est utilisée de façon
constante dans l’alimentation des ruminants
l<‘urée n’apporte pas d’énergie ; elle représente de l’azote soluble à 1OQ %. En se
basant sur l’urée chimiquement pure qui dose 46,6 % d’azote, 1 g d’urée représente 2:.Q g de
matière wotée totale ( MAT) : 0,466 x 6.25 g Considérant la valeur biologique (VE3 :ir de
1’urée égale à 75 % de la VR des autres ma ‘ères azotées ( MA ), la digestibilité de l’azote
wSque é::ale à 92 % , on estime qu’un grami!e d’urée apporte en moyenne à 2 g de matière
azotée digestible ( MAD ) IJn kg d’urée &respond à 1610 g de PDIMN, par contre sa
valeur en PDIA et PDIME est égale à 0. Cependant la VB de ces protéines réellement
dil;estibles dans l’intestin grêle ( PDI ) correspond à celle des protéines microbiennes dans le
dwdénum D’autre part, l’utilisation du système « PDI N permet de déterminer la quantité
d’rn-ée à ajouter à une ration en fonction du potentiel de protéosynthèse permis dans la panse
par la digestion de la MO
1I
2.3. Eau
L’eau servira à dissoudre l’urée pour permettre sa diffusion à l’intérieur de la paille.
1 “eau* n’r:st pas un facteur limitant pour les élevages aux abords du fleuve contrairement aux
klevages du Dièri La quantité d’eau utilisée varie selon les acteurs et la zone agroclima!tique.
Elle ne devra rien changer dans le rapport paiIle/urée car la quantité d’urée ne dépend que du
poids de la paille à traiter
On adopte un rapport très aisé à retenir : un litre (i 1) d’eau pour un ki’logcamme
(i h-g du paille ; ce qui veut dire qu’on dissoudra quarante grammes ( 40 gI d’urés dans
1 litre d’eau pour traiter un kilogramme de paille,
2.4.
Construction de la fosse
2.4.1. Dimensions
LX volume de la fosse sera calculé à partir du poids de la paille. Pour le tassage de cette
dernière, it faudra environ 0,020 m3 de fosse pour un kg de paille
7her 50 k,g de paille dans Z m3 de fosse ( si on réussit un tassage plus dense, c’est encore
mieux )
’ I,<:s eaus die drainage ‘de doivent pas être utilisées pour le traitement de la paille destinée ri l’alimentatiori du
bélall.
“’

7
Par exemple pour traiter
~ 2 tonles de pailles il faut disposer d’une fosse de 5m de long et 4 mètres de coté et 2 mètres
de profondeur.
- 300 kg de paille , il faut une fosse de 3 m de long, 2 m de large et 1 m de profondeur
- 200 kg de paille, il faut une fosse de 2m x 2m x lm
24.2. Nature
lAes fosses en dur (briques de ciment) donnent les meilleurs résultats; a défaut de ciment, Ie
faire en banco.
_-----
- A - - - - -
-
-
---$ __-^ --
Conseil pratique
I
I
Faire une fosse à deux ou trois cuves qu’il faut remplir avec un décalage de 10 à 15 jours,,
t III tapissage avec une bâche ou avec une toile imperméable augmente l’étanchéité et
diminue les risques de contamination (moisissures)
.-
- ..- ____... I.--
I
3. TRAITEMENT DE LA PAILLE A CUREE3
t’expérience pratique montre, qu’un taux d’azote non protéique infërieur à 30 ?GI pour
l’ensemble de la ration est souhaitable.
L’urée devra être dissoute auparavant dans de l’eau. Sa dissolution doit être complète.
Le traitement à 4% d’urée signZie quarante grammes ( 40 g ) d’urée4 pour 1 kg de
yille Pour traiter une tonne (X 000 kg) de paille il faut quarante kilogrammes (40 kg ) d’urée
Pour un même poids de paille on aura le même poids d’eau.
.--
-l”-_ll__.-
L’urée est un produit toxique:
- la mettre hors de portée des enfants et des animaux.
- attention au sut-dosage
.-
--_--~- ..-.. .-“.-
Vous voulons traiter 300 kg de paille dans une fosse de 6 m3 (3 x 2 x lm) :
Il faudra 300 litres d’eau et 12 kg d’urée = ( 300 Kg x 4 /lOO )
_. Dissoudre 12 kg d’urée dans un fût et demi d’eau.
- Subdiviser la paille en 6 tas de 50 kg
..---- ___~_._~ ----
’ Lire: Vakie BOUGOUMA - YAMEOGO (1995)
il En milieu agro-pasteur, on peut utiliser les verres à thé pour mesurer l’urée. Treize mesures
et demi (13 et !A ) permet de traiter 20 kg de paille.

x
le traitement se fera en 4
étapes renouvelables pour constituer des douches
wccessives de pailles jusqu’au remplissage total de la fosse.
--
-I.I-..I-..-_
7
1” étaDe
2 ” étaDe
3- étaDe
4& étaDe
1
I-taler une couche de 50 kg
Bien mélanger
Arroser une 2&
Retourner le
I
de paille au fond de la fosse
«paille- urée )) en
fois la paille avec ler mélange avec les
/
ct l’arroser avec 25 litres de
retournant avec les
25 litres restants de
râteaux et bien
8
la solution d’urée.
râtefiux ou
solution d’urée.
piétiner la paille
La solution sera aspergée
fourches.
pour la compacter
sur la paille à l’aide
en tassant
$‘arrosoir
- - A - - - -
_-.. 1-- _.-..
I.,es couches &ccessives sont croisées pour diminuer la vitesse de lkrfiltration de la
solution d.‘urée La dernière couche de paille avant le recouvrement d’étanchéité, n’est pas
traitée I,orsque la fosse est bien remplie, les extrémités des bâches sont rabattues sur !a paille
pour bien la couvrir, L’étanchéité est renforcée après recouvrement de la meule au moyen
d’un cordon de « banco )) sur les raccords entre les deux bâches et les points de jonction de la
meule avec les murs du silo. Le tout est ensuite recouvert de paille pour tempérer l’&et
l
l’ensoleillement. ’
Des briques , du sable ou des éléments lourds sont ensuite déposés sur la bâche qui ~ecouvte
entièrement la fosse.
l,a durée de traitement et la température ambiante sont deux facteurs très liés. 1-e
traitement est d’autant plus rapide que la température ambiante est élevée. Dans les coaditions
de la région du Fleuve, la température n’est pas un facteur limitant. De bons résultats ont été
obtenus à 14 jours d’incubation avec une température ambiante de 24°C (Cissé et Al, 1995
)
Pour le traitement à 4 p. 100, l’urée résiduelle est très faible après deux semaines
I e produit obtenu est séché au soleil jusqu’à ce que le taux de matière sèche soit
supérieur à 90 p 100 et stocké à l’abri
On peut aussi la conserver dans le silo.
4. UTILISATION DE LA PAILLE TRAITEE COMME ALIMENT
1-a paille traitée n’est pas à préconiser pendant la saison des pluies quand l’herbe est
verte.
11 est recommandé de faire boire beaucoup d’eau à un animal nourri avec de In paille
traitée à l’urée.
Souvent une phase d’adaptation est nécessaire pour faire accepter la paille trankc aux
animaux Le séchage après traitement, en plus de l’augmentation du taux de matière sèche,
atténue l’odeur répulsive de l’ammoniac.
La paille traitée à l’urée doit être appolitée de
manière progressive. On peut la mélanger dans un premier temps avec de la paille non traitee.
IY faudra éviter le plus possible la distribution adlibitum d’où la nécessité de rationner ec repas

4.7. Aliment d’entretien
La paille traitée permet aux animaux de passer la période de soudure (saisor, sèche)
C’est un bon aliment d’entretien.
La matière sèche volontairement ingérée en gramme par poids métabolique est de 61 g
MSVI ,‘kf1°P75 ( 2,s p 100 du poids vif, RIVIERE 1991) pour les ovins et 79 g MSVT /kg/Po8”
pour les bovins
4.2.
Aliment de production
La paille de riz traitée est un bon aliment de base aussi bien pour l’embouche que pour
une production laitière de maintien en saison sèche ’
4.2.1. Stabulation pour l’embouche
Ovins
0,X à 1 kg de paille/ mouton/ jour; un animal de 25 à 30 kg.
Pour une opération d’embouche de 20 moutons pendant 3 mois il faut 1 tonne 800 kg de paille
(environ : 2 tonnes).
Bovins : 4 à 5 kg de paille / bovin/jour; un animal de 150 à 200 kg.
Pour we opération d’embouche de 5 bovins pendant 3 mois il faut 2 tonnes 250 kg (environ
2 tonnes et demi)
4.2 2. En complément de pâturage pour la production laitière (maintien) en saison
sèche.
Xl faut I,5 à 2 kg de paille traitée par vache ; soit 4 tonnes de paille pour 10 vaches
allaitantes pendant 6 mois.
Les quantité de MS offertes aux brebis en lactation sont comprises entre 4,4 et 6 p. 100
du poids vif (RIVIERE , 1991)
La paille traitée et complémentée pourra se substituer aux matières premières Un
apport d”énergie est nécessaire pour une utilisation de l’azote non protéique par les micro-
organismes du rumen.
La mélasse est une bonne source d’énergie Elle augmente l’appétabilité de la paille traitée :t
r “urée 9n peut la mélanger avec la paille à des taux de 20 à 40%

10
5. QUELQUES EXEMPLES D’APPORT DE CONCENTRES POUR
L’EMBOUCHE5
5.1. Moutons
La quantite de fourrage offerte en période d’embouche peut évoluer de 3,5 p. i OCi a 4,ii
p 100 du poids du bélier
5.1 1. Embouche modérée
350 g de concentre par tête ( 20 à 24 p. p 00 de la MS de la ration globale)
I
5.1 2, Embouche intensive
Apporter 500 g de concentré par tête, soit :
250 g de tourteau d’arachide + 250 g de graine de coton
250 g de tourteau d’aracgde + 250 g de son de riz
5.2. Bovins
Apporter 2 à 4 kg de concentré par tête ( selon la taille de l’animal )
5 2.1
Embouche modérée ( teneur par rapport à la paille) pour un animal
” Mélasse 40% + Tourteau d’arachide 23 %
sL Mélasse 20 % + Tourteau d’arachide 8,5 %
- Mélasse 40 % + tourteau d’arachide 83 %
5 2.2 Embouche intensive ( teneur par rapport au concentré en %) pour un animal
.I Mélasse
10,5
1 Farine de riz
47
- Son de maïs
37
- Tourteau d’arachide 0,5
1. CMIV
5
I calculees à partir des travaux effectués par CALVET et Al. 1974.)
..----_ ---
---
‘ Voir en annexe la valeur alimentaire quelques sous-produits disponibles dans la régior:

TABLEAU 1: “PRODUCTION DE PAILLE DE RIZ DANS LA VALLEE DU FLEUVE(EN TONNES1
Zones
Dagana
Podor
Matam
Bakel
Annéelsaison
hivernage
s.chaude
hivernage
schaude
hivernage ---. s.chaude
hivernage
schaude
81182
12106,4
905,6
6638,4
5310,72
3768,8
0
936,8
0
29507,2
/
82l83
29058,4
133,6
5387,2
4309,76
4632
0
-95&8
0
43512
83184
37081,6
628,8
10230,4
8184,32
7079,2
0
1988,8
0
60327,2
84185
38222,4
166,4
11926,4
9541,12
7936,8
0
2013,6
0
61832
85186
38352,8
2222,4
12309,6
9847,68
7811,2
0
2232,8
0
64763,2
86187
39743,2
2578,4
13125,6
10500,48
10013,6
0
1689,6
0
68017,6
'871188
29336,8
10654,4
12322,4
9857,92
9738,4
25,48
1628,8
0
68296
88189
35620
10800
14869,6
1189568
6503,2
16,8
2796
0
72480,8
89190
47455,2
15980
15184
12147,2
8712
89,88
3284
0
93932
90191
60049,6
24238,4
24053,6
19242,88
12154‘4
168
3048,8
0
131583,2
91192
64682,4
26129,6
25404
20323,2
14560
236,32
2538,4
0
139999,2
92l93
55756
16713,6
19324
15459,2
12920,8
203
1844
0
116224,8
93194
74800
11486,4
21739,2
17391,36
11715,2
31,64
1630,4
0
132762,4
94195
62817,6
16366,4
20352
16281,6
4884
38,08
865,6
0
107622.4
’ La production de paille a été calculée 21 partir de la produmon de riz paddy tu-& SAED / PRDK (1995) Statistiques agricoles SAED Vallée du fleuve sénégal
Samt-
Louis
D’après des renseignements obtenus auprès de la SAED (communication orale de A. DIALLC9 j,le rapport paillehige varie suivanl les vanété de nz. Ii est de i.5 pour les
var&& à port long et de 1 pour les varittés A port court ou moyen . La tendance actuelle étant la culture de la variété à port court, nous avons utihse le cluftle mutlplicateur
égalà 1.

ANNEJXE 2
RENSEIGNEMENTS SUR LA VALEUR ALIMENTAIRE DE SOUS-PRODI[YTS
DISPONIBLES DANS LA ZONE DU FLEUVE
Sous-produits de l’arachide
Fane d’arachide
L ‘arachide dont la culture commence à se développer sous irrigation dans la vallée du
fleuve donne une fane de bonne valeur alimentaire. En zone rurale,, elle est destinée aux
animaux privilégfés, comme les vaches allaitantes, les jeunes sevrés, et les boeufs de traction.
En zone urbaine~‘Les moutons de case bénéficient de cet aliment.
1
Lorsque la fane est récoltée verte, sa valeur énergétique est comprise entre 0,'75 et 0,80
UF/kg de MS. Lorsqu’elle est récoltée tardivement, celle-ci tombe à 0,40 - 0,45 T..JF,kg MS
(Djoudeitingar, 1993 cité par Lionel 1995). En effet, les fanes sont laissées à sécher sur le
champ, et la plus grande partie des feuilles tombent. La valeur alimentaire est variable suivant
le mode d’egoussage (manuel ou par battage) et l’importance des contaminations par le sable.
Elle est en général comprise entre 0,35 et 0,65 UF/kg MS et 55 et 80 g MAD, et peut
diminuer considérablement avec des conditions de récolte et de stockage défectueuse:,.
lburteau d’arachide
Un bon tourteau d’arachide doit contenir au moins 45 à 50 % de protéines. Les
tourteaux sénégalais sont considérés comme étant de bonne qualité avec des taux de matiires
protéiques brutes de 48 à 56 %.
Tableau 2.: Composition chimique moyenne et valeurs alimentaires des tourteaux d’arachide
industriels (extraction solvant) et artisanaux analysés au Laboratoire National de 1’Eleuage et
de Recherches Vétérinaires LNERW ISRA ( par kg de MS).

Sous-produits de la canne à sucre
Il existe deux sous - produits au Sénégal: mélasse (33 000 t./ 5 % de la canne brute, et
bagasse (195000 t./ 30 % de la canne brute)
Bagam
La bagasse est un résidu ligneux obtenu après broyage et imbibition de la carme brute
rt extraction du jus. Elle est surtout utilisée comme combustible mais existe un disponible pour
“‘élevage. Equivaut à un foin de qualité moyenne avec 0.12 UWkg. Pourrait servir de lest pour
les bovins.
La mélasse est un produit d’élimination des masses cuites qui après malaxage et
turbinage, se sépare du sucre roux. Elle contient 50 à 60 % de sucre dont les 2/3 de saccharose
et le restant sous forme de sucre inverti.’ 0.7 à 0.75 UF /kg 1 UF / kg de MS. Sa teneur en
MAT c:st tible. Le potassium est présent en quantité importante. En excès, il provoque
Yélimination anormale du Na, du P et du Ca de l’orga@me. Son utilisation doit toujours Ztre
supplémentée en sels minéraux.
La mélasse est un aliment bien appété et très digestible qui favorise l’ingestion de
fourrages grossiers non appétés Elle permet l’utilisation métabolique de l’azote non protéique
et de l’urée. La mélasse est utilisée comme liant palatable pour les autres nutriments essentiels
comme l’urée, les minéraux , les farines, etc.
Elle devient toxique lorsqu’elle est consommée en excès (Preston et Leng, 1987)
Sous-produits du riz paddy
Il est évident que les sous-produits issus des différents types de transformation du riz
auront des valeurs alimentaires différentes.
Sous-produits issus de l’usiiaae industriel.
Lors du décorticage du riz paddy, qui représente la première phase de i!‘usinage
industriel, le caryopse du riz est dépouillé de ses enveloppes qui constituent la balle et Ile son
La balle
Les balles sont extrêmement riches en cellulose et en cendre, en particulier (en Silice
Elles sont vendues comme combustibles par les rizeries industrielles.
Aucune utilisation des balles n’est possible en alimentation des monogastriques. Leur
wleur alimentaire pour les ruminants est peu intéressante. Leur valeur énergétique est de 0 12
?.JFL/kg MS et 0.05 UFV/kg MS (Protector, 1980). Leur valeur azotée est nulle. Pour des
raisons pathologiques, Les éleveurs craignent la forte teneur en silice.

Le son vrui
Il est riche en huile (14 à 18 %). II peut être considéré comme pur quand il nc contient
que tres peu de balles. C’est une bonne source de vitamines B et il est très appétk par les
animaux d’élevage. Mahatab (1985) rapporte que les valeurs nutritives sont très héterogènes’
1 ,e tau>: de balle est la cause essentielle de la variabilité de ces valeurs.
I,es tables de I’LNRA (1988) nous fournissent les valeurs suivantes (tableau 3) :
Tableau 3 : Valeur alimentaire du son vrai de riz (INRA 88).
Les farines basses.
Elles se présentent sous forme de farines blanches, fines et légères. Elle contiennent
kaucor.tp de matières grasses oxydables, qui la rendent difficiles à conserver. Elles sont plutô!
utilisées en alimentation des volailles et des porcs,
Leur composition chimique varie peu (Wydiobroto, 1989 cité par Lionel 199s). La
teneur en cellulose brute excède rarement 8 %, et celle en cendres brutes est inférieure à 10 96
I .,es valeurs alimentaires sont répertoriées dans le tableau suivant :
‘Tableau 4 : Valeur ahientaire de la farine basse (INBA 1988 (1) , INCA 1984 Q) )
Elles ont la même composition que le riz entier. Les fines brisures de 1-k sont
normalement destinées à l’alimentation humaine. Très énergétiques (tableau 5)et très appétées,
elles sont parfois distribuées aux volailles ou aux animaux de case.
Tableau 5 : Valeur alimentaire des brisures de riz (INRA, 88).

Sous produits issus des décortiaueurs
Les sous-produits obtenus par décorticage artisanal sont un mélange de son, de balles
et de brisures, représentant environ 30 % du riz entier.
Ils sont généralement plus riches en cendres et en constituants ptiétaux que: les issues
indusrielles, et leurs valeurs nutritives, aussi plus variables sont intermédiaires entre les issues
obtenues par le pilonnage et par le décorticage industriel.
La valeur nutritive des mélanges obtenus est fonction de leur teneur en fibres (Hartadi
et al. I 1986). Les mélanges obtenus sont donc classés en fonction d
de ce critère (kbleau 6).
Y
Tableau 6:
omposition chimique des issues mélangées en
k
fonction’de leur teneur en ~:ellukw
brute ( gkg MS ).
1 Cellulose 1
6-12 ?A
Afin d’utiliser les formules de base pour le calcul des valeurs énergétiques WL et WV
des aliments, il nous faut d’abord estimer la digestibiité de la matière organique. La
digestibilité de la matière organique des céréales peut être estimée à partir de la teneur en
cellulose brute (Nehrikn, 1976 in Sauvant, 1981).
DMO=91.7- 1.48CB (nE5;r=0.95;etr=2.11)
Les résultats sont répertoriés dans le tableau 7 ~
Tableau 7 DM0 calculée et valeur énergétique estimées des issues mélangées en fonction de
leur teneur en CB.
On peut donc estimer la valeur moyenne énergétique des mélanges à 1 UFL et 1 UF\\’
On ne peut pas estimer de valeur azotée, car il n’existe pas de valeur de DT et de DR.
La valeur alimentaire est fonction du taux d’impureté (contamination par les balles de kz).
IR son est utilisable aussi bien pour l’embouche que pour la production laitière. Il ne faut pas
dépasser 30 à 40 % de la ration.

BIBLIOGRAPHIE
Bougouma - Yameogo Valérie,1995 Valorisation des fourrages naturels récoltés aL1 Burkina
faso ( zones sahélienne et nord-soudanienne) traitement à l’urée de la biomasse ?itilisation
par les ruminants Thèse de doctorat ENSA MONTPELLIER
Calvet H et al. 1974 L;a paille de riz dans l’alimentation animale au Sénégal. II. Biochimie du
rumen - Embouche intensive - Conclusions. Sommaire no3 Revue d’Elevage et de Médecine
Vétérinaire des Pays Tropicaux., 27,347-362
\\ Cissé M., Fall A, Sow A. M., Gongnet P., Korréa a ., (non daté) Traitement de la paille de
1 brousse à l’urée et utilisation pour l’entretien des aninkux en saison sèche et pour l’embouche.
Cissé M., Fall A., Sow A.M. 5 Gongnet P, Korréa A., 1995. Effet du traitement de la paille de
brousse à l’urée et du niveau alimentaire sur les variations de poids vif et de note d’état
corporel des ovins sahéliens en saison sèche. p International Symposium of Herbivores
nutrition, 1 O- 13 Septembre, Theix.
1
Fall S Y., Guétin H., Sall C, Mbaye Nd, 1989. Les pailles de céréales dans le système des
ruminants au Sénégal
ISRA, Etudes et Documents., Vol 2, No 1, 38P. Fiches techniques.
ISRA-PRODEC
m 1984 Alimentation des ruminants. Versailles Paris
WR4 3988 . Alimentation des ruminants. Versailles Paris
ionel hélène, 1995 Exemples de vulgarisation de sous produits de récolte. Rapport de stage
CRZ Dahra
Mahatatj, S. N , 1985. Variability in chemical composition of rice bran. in : Nutrition Abstracts
and rewiews (series b), 1986,56 (10) : 608.
Nehrilq 1976 cité par Sauvant, 1981
Preston. T. R., Leng, R.A., 1987. Matching ruminant production systems with available
ressources in the trop& and sub-tropics. ILCA, Addis Abeba, 245 p.
Protector C. E. F., 1980 . Tables de composition des matières premières destinées à
l’alimentation animale. Aliments protector S.A.; Bruxelles (Belgique) : 84 p,
Rivière R. ,199 1 Manuel d’alimentation des petits ruminants domestiques en zones tropicale.
Collection Manuels et précis d’élevage, 529 p
SAED / PRDR, 1995 Statistiques agricoles SAED Vallée du fleuve Sénégal . Saint-huis

Sall, C. 1984 Complémentation de la paille de riz en fonction des objectifs de reproduction
Etude bibliographique Réf n”30/PHYSIO Dakar
Sali, C’. 1985 Valeur alimentaire des paille longues de céréales. In Mémoire de conhmation.
no105 Al. Nut. Dakar
Sauvant:. D.,1981 . Prévision de la valeur énergétique des aliments concentrés et composés
pour les ruminants.
« Prévision de valeur nutritive des aliments des ru

ts. Tables de
rmfan
prhision de la
alimentaire des fourrages » , ANDRIEU J, DEM+RQUIXLY C 1
WEGAT-LITRE
INRA Publication, Paris.