INSTITUT D'ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE...
INSTITUT D'ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE
VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
ET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
Le test d’allergie et le diagnostic
de la péripneumonie bovine
II. - Essais sur les bovins du Sénégal,
malades naturels et infectés artificiels
par M. DOUTRE, P. PERREAU et J. CHAMBRON
Tome XIX (nouvelle série)
No 4 - 1 9 6 6
- woT FRÈRES, ÉDITEURS
23, rue de l’École-de-Médecine, PARIS-VI’

Rev. Elev. Méd. Vét. Pays trop., 1966, 19, 4 (471 -484).
Le test d’allergie et le diagnostic
de la péripneumonie bovine
II. - Essais sur les bovins du Sénégal,
malades naturels et infectés artificiels
par M. DOUTRE, P. PERREAU ef 1. CHAMBRON
Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux
(Laboratoires de Dakar-Hann et de Maisons-Alfort)
RÉSUMÉ
Au cours de 5 expériences effectuées sur des bovins du Sénégal, sensibilisés
artificiellement ou par la maladie naturelle, en employant les antigènes décrits
dans l’article précédent, les auteurs essaient de déterminer si l’on retrouve chez
ces bovins (zébus et metis zébu-taurin) les mêmes caractères de la réaction
d’hypersensibilité que ceux observés sur les animaux de laboratoire et qui sont
le propre de l’allergie de type Arthus.
Celle-ci se retrouve effectivement sur les bovins et l’existence d’une hypersen-
sibilité de type retardée ne peut être prouvée formellement.
Les fortes réactions cutanées semblent n’apparaître qu’avec l’emploi d’anti-
gènes concentrés, à forte teneur en lipopolyoside.
Les possibilités de l’emploi d’un test d’allergie pour le diagnostic de la péri-
pneumonie contagieuse bovine sont discutées.
Une des recommandations formulées par le
été éprouvés sur des bovins africains, malades
groupe d’experts F. A. OJO. 1. E./C. C. T. A. sur
naturels et infectés artificiels.
la péripneumonie bovine tenue à Muguga en
Nos observations et nos conclusions sont
février 1964 soulignait la nécessité de poursuivre
rapportées dans cet article.
les recherches sur la possibilité d’utiliser la
réaction d’allergie dans le diagnostic de l’affec-
tion. Cette recommandation était la suite logique
MATÉRIEL ET MÉTHODES
de l’exposé des travaux de R. N. GOURLAY (5).
II n’est pas besoin en effet d’insister sur I’im-
1. Animaux : les animaux d’expérience du
?
portante que pourrait avoir une méthode sup-
laboratoire de Hann étaient des métis zébu
plémentaire de diagnostic de la péripneumonie
gobra-taurin N’Dama ; les malades naturels
contagieuse des bovidés, puisque le dépistage
étaient des zébus gobra purs (race blanche du
des animaux infectés chroniques et porteurs de
Djoloff).
germes constitue la difficulté majeure des opé-
rations de prophylaxie.
2. Antigènes :
Aussi les antigènes, dont la préparation vient
Les antigènes employés furent les lots nos 3
2
d’être décrite dans l’article précédent, ont-ils
(avec urée), 4 (avec urée), 5 (sans urée, pur
REVUE D’ÉLEVAC F
1 A
3

et à la dilution 1/2) et 6 ; à titre comparatif,
Protocole : ces animaux reçurent par voie
.
furent aussi utilisés une solution de galactane
intradermique, au 1/3 supérieur de la face de
à 1 mg/ml et un échantillon de l’antigène original
l’encolure et en 3 points différents, les antigènes
de R. N. GOURLAY (*).
nos 3 U, 4 U et celui de GOURLAY, sous le
Les pH de ces différents antigènes étaient tous
volume unitaire de 0,l ml.
compris entre 6,9 et 7,2.
Les poils furent coupés aux ciseaux aux lieux
d’inoculation et l’épaisseur du pli cutané mesurée
3. Techniques sérologiques.
au pied à coulisse aux temps : 0,24,48 et 72 heu-
Les sérums des animaux d’expérience furent
res, le temps 0 étant celui des injections.
éprouvés par les procédés suivants :
Les tableaux nos 1 et 2 rendent compte des
a) Déviation du complément : technique de
délais entre l’infection et l’épreuve d’allergie
.
Kolmer, avec un antigène préparé selon la
des sérologies au jour de l’épreuve et des mesu-
0’
méthode de Campbell et Turner.
res de l’épaississement cutané en fonction des
antigènes :
b) Hémagglutination passive
: avec des
hématies de mouton lyophilisées et sensibilisées
i
Commentaires :
par le galactane de M. mycoïdes, selon une
méthode déjà décrite (9).
1) Les trois antigènes fournissent des épais-
c) Précipita-diffusion en géiose : effectuée
sissements cutanés du même ordre chez un
en boîte de Pétri contenant de la gélose noble
même animal ; à remarquer que l’antigène
Difco à 1 p. 100 dans un tampon véronal à pH
de GOURLAY semble donner pour quelques
7,3-7,4.
animaux, une réaction plus nette (tout au moins
une augmentation plus importante de l’épaisseur
d) Précipitation interfaciale en milieu liquide :
de la peau). C’est le cas des bovins nos 941 et
recherche d’un anneau de précipitation dans
999 et dans une moindre mesure, des no 313
des tubes de 3 mm de diamètre où l’on superpose
et no 3487.
les sérums des bovins et chacun des 2 antigènes
employés (galactane et antigène protéique).
2) Sans tenir compte de la nature de l’antigène
l’ensemble des mesures montre que le maximum
4. Protocole des tests d’allergie.
de la réaction est atteint 24 heures après l’in-
. .
jection intradermique dans 65 p, 100 des cas,
Ils seront décrits pour chacune des expériences.
48 heures après dans 23 p. 100 des cas, les
12 p. 100 restants représentant les cas où l’épais- ’
RÉSULTATS
seur du pli n’a pas varié entre les deux mesures.
3) Aucun épaississement n’a atteint le centi-
Expérience no1 : Animaux infectés artificiellement.
mètre (8,5 mm pour l’animal no 999, au bout
14 bovins furent infectés expérimentalement
de 48 heures, constituent le maximum observé).
par infubation intrabonchique (30 ml d’une cul-
4) II n’y a aucune réaction vraiment nulle ;
ture de la souche B. 17 de M. mycoides) ou par
le traumatisme de l’injection et l’action irritante
inoculation sous-cutanée (1 ml de cette même
propre des antigènes font qu’on observe toujours
culture). Pour ces derniers animaux, l’extension
un épaississement pouvant atteindre plusieurs
de la réaction locale avait été arrêtée par un
millimètres et l’on conçoit bien que GOURLAY
traitement au Novarsenobenzol.
s’en tienne à un seuil significatif de 4 mm ;
9 autres bovins servirent de témoins : 3 étaient
c’est une norme qui se vérifie assez bien ici,
des animaux « récepteurs » d’une expérience
puisque chez les témoins négatifs, seuls les bovins

de transmission de la maladie par contact et
nos 968 et 988 atteignent respectivement 4,5 et
qui n’avaient pas contracté l’infection et 6
4,25 mm en épaississement maximum et pour
étaient des animaux neufs.
z
un seul antigène (3 U).
5) II n’apparaît aucune corrélation entre le
(*) Nous remercions très vivement de son obligeance
,
titre des anticorps fixant la déviation du complé-
notre confrère R. N. GOURLAY. qui a bien voulu nous
fournir cet échantillon.
ment et l’importance de la réaction allergique.
472

TABLEXJ N* 1
Expérience no 1: animaux infect& artificiellement
I
NO
Délai entre
Déviation
Antigènes
Epaississement cutané (en m)
des animaux
l’infection et
a u
employés
le test aller-
complément
après 24 heures
après @heures
après 72 heures
gique
313
I/l60 i+l+
3 (urée)
290
290
290
4 (urée)
295
2,75
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495
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2,25
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1 mois
négatif
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négative
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1 mois
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G
3,O
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3 n
4,75
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2,25
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8.0
8,50
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11
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I
2,5
I., 1,25
II
0,25
1,75
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G "
2,75
2,25
290
.
473

?ABLEWN" II
himaux témoins de l'eq6rience na 1
l-
Lpaississement eutant (en mm)
I
aprbs 24 heures
après 48 heures
après 72 heures
319
2,25
235
295
2,25
2
1,5
Gour1a.y
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1,775
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7::
0,75
2,5
1,75
'75
3,5
3,75
230
1,75
Expérienceno : Animaux infectés artificiellement.
Les inoculations, intradermiques commencè-
rent une demi-heure plus tard. Ces dernières
*
Elle fut effectuée avec des bovins sensibilisés :
eurent lieu à la face interne du pli sous-caudaf,
a) Par inoculation sous-cutanée de la souche
en utilisant comme antigène une solution de
Sankhaye, 39 jours plus tôt pour les bovins
galactane à 1 mg/ml (Ga) à droite et la fraction
no 968,1999,989
et 24 jours avant pour le no 236.
protéique no 5 diluée au 1/2 (F 5/2) à gauche.
b) Par inoculation intrabronchique de 30 ml
L’épaisseur des deux plis fut appréciée au pied
d’une culture virulente de la même souche
à coulisse 1, 2, 3, 4, 5, 8, 12, 24 et 34 heures
pour les bovins no 991, 966, et 992. L’intubation
après les inoculations intradermiques.
avait été réalisée 39 jours avant la réaction
Si, à partir de cet essai, nous avons abandonné
allergique.
comme lieu d’élection la face latérale de I’en-
colure, c’est uniquement pour ne pas se conten-
Protocole :
ter de la mesure au pied à coulisse ; la peau
Pour éliminer un phénomène d’hypersensibi-
fine et glabre du pli sous-caudal permet d’obser-
lité immédiat de type anaphylactique analogue
ver les caractères et la cinétique de la réaction
à celui observé chez les lapins sensibilisés, les
beaucoup mieux que la peau du cou.
nos968,1999,
236 et 966 reçurent une première
Le tableau no 3 rend compte de l’ensemble
injection de 10 ml de Phénergan (*) par voie
des mesures effectuées aux divers temps :
intraveineuse suivie 4 heures après d’une injec-
fion intramusculaire de 5 ml. Les no8 989, 991
Commentaires :
i
et 992 ne furent pas traités au Phénergan.
1) Les réactions locales furent, pour I’ensem-
ble des animaux, très légères et sans point de
(*) Phénergan Specia (prométhazine), soluté à 2,5p. 100
nécrose centrale. Pour le n* 989 avec la solution
414

TABLGAU N" III
Fxp&ience no 2: enimaux infectés artificiellement
l
)kvi.ation
ntigènes
pississemant de la peau en mqaprès les délais suivants (an haures)
du
1
2
3
4
5
a
12
24
34
:omplément
1/80 +t++
Ga
095
Of5
1
1
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1,5
1,5
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I/l60 ++
0
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0,5
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0,5
095
095
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Ga
1
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Ga
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F5/2
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Ga
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1
0
0
0
0
0
0
0,25
1
1
0
0
0
F5/2
de galactane comme antigène, on note l’appa-
étant de faible intensité et fugaces ; ces condi-
rition d’un petit cedème dès la 2e heure qui
tions ne permettent pas la mise en évidence
disparaît en 5 heures ; pour le no 236, avec le
d’une action possible de l’antihistaminique.
même antigène, on enregistre un léger cedème
3) On ne peut que constater, comme dans
visible dès la 2e heure et se maintenant 24 heu-
l’expérience précédente, la faible réponse séro-
res ; pour le n 0 966 à la 5e heure, un léger
logique aux infections artificielles. Les animaux
oedème est visible au lieu d’inoculation de F 5/2
infectés par la voie bronchique, s’ils n’avaient
et dure environ 12 heures.
pas contracté de péripneumonie évolutive,
Les réactions les plus sensibles, égales pour
avaient cependant tous, vers le 15e jour après
les 2 antigènes, furent observées chez le bovin
I’intubation, de I’hyperthermie et des signes
1999, elles furent maximales à la 5e heure et
res’piratoires à l’auscultation.
discernables jusqu’à la 36e heure.
II semble bien qu’ici apparaisse nettement
Sur la base de la déviation du complément,
l’insuffisance de la culture en bouillon, lorsqu’on
les nos 968 et 989 auraient été déclarés infectés:
veut transmettre par la voie bronchique une
le test d’allergie, par contre, fait considérer péripneumonie évolutive,
tous les animaux comme négatifs.
4) Le peu d’ampleur des réactions cutanées
2) On ne note aucune différence significative
ne permet pas de comparer avec fruit les rôles
entre les animaux qui ont été traités au Phéner-
respectifs du galactane et de la fraction protéique
gan et ceux qui n’ont pas été traités, les réactions
no 5.
475

Expérience f10 3 : Animaux infectés naturellement I
Protocole :
(2e foyer de Sebikotane).
Les no8 1949,1989,1946
et 1948 recurent deux
Les animaux appartenaient a un troupeau
injections de Phénergan dans les mêmes condi-
.
où sévissait la maladie naturelle. Au moment du
tions que lors de l’expérience nO.2. Les no* 1947,
test, la sérologie de ces bovins était la suivante :
1944, 1943 et 1940 ne reçurent pas de Phénergan.
Précipitation interfaciale
No des animaux Déviation du complément
Hémagglutination passive
galactane
FS
1943
1/640
+ 4 + - I -
;\\;;60 ++++
l 943
I/l0
+
- t + + +
0
-k
1944
1/320
SC++
I/l .280 i--k++
+
+
1946
Il30 - t + + +
1/2.560
+++
1947
V320 +4++
I/l.280 +++
1948
7/7-o
+i-++
1/160
-t-I-
:
f
I/l0
traces
1949
1989
:,1.280 ++++
1110.240 +++l-
-P-
Les antigènes furent, comme précédemment,
à 4 mm et légèrement
la solution de galactane (1 mg/ml) et la fraction
congestionné sans point de
protéique F 5/2.
nécrose, disparition dans
Les inoculations intradermiques furent effec-
les 24 h.
tuées au pli sous-caudal à droite (Ga) et à
F 5/2 : à la 9e heure, même œdè-
gauche (F 5/2). Les augmentations d’épaisseur
me, avec un centre rose.
furent mesurées au pied à coulisse 1, 2, 3, 4, 5,
A noter que la sérologie
9, 13, 24, 36 et 48 heures après les injections.
de cet animal est pratique-
L’ensemble des mesures est rapporté dans
ment négative.
le tableau IV.
No 1989 : Galactane : à la 9e heure, œdème avec
i
commencement de nécro-
Commentaires :
se.
1) Les réactions cutanées sont de peu d’in-
F 5/2 : réaction peu visible.
tensité, mais l’observation de leurs caractères
No 1940 : Pratiquement aucune réaction visible
et de leur évolution est cependant éloquente ;
au point d’inoculation des deux anti-
les notes suivantes en témoignent :
gènes ; II y a discordance avec les
No 1946 : Galactane : à la 9e heure, cedème net,
tests sérologiques.
dur, sans nécrose centrale,
No 1943 : Absolument aucune réaction locale.
persiste à la 13e heure,
Cet animal n’était certainement pas
disparu à la 24e heure.
atteint. Le test allergique est en parfait
F 5/2 : à la 9e heure, œdème
accord avec les tests sérologiques.
identique qui disparaît
No 1944 : Galactane : on note une papule dès la
dans le même temps.
4e heure, avec un maxi-
No 1948 : Galactane : dès la 2e heure, œdème
mum à la 13e heure, sans
dur, persiste jusqu’à la
nécrose ; ensuite, régres-
24e heure.
sion rapide.
F5/2 :dès la3e heure, Iégerœdème
F 512 : rien de bien visible.
disparu à la 24e heure.
No 1947 : Seul le galactane donne une très
No 1949 : Galactane : à la 9e heure, œdème en
légère réaction œdémateuse dès la
papule de 9 à 12 mm de
première heure, imperceptible au
diamètre, surélevé de 2
bout de 24 heures.
3
416

.
TABLEXUN“ IV
Expérience no 3: animawr naturellement infectés (2kme foyer de Sebikotane)
NO
Epaississement cutané en mm, après les délais suivats (en heures)
des animswr
Antigènes
1
2
3
4
5
9
13
24
30
48
1946
Ga
0,5
0,5
0,5
0,5
0,5
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0,5
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2

1948
Ga
1
3,5
3,5
3,O
3,0
3,5
3,O
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2
2
1949
Ga
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GSI
0
0
0
0
0
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F5/2
0
0
0,5
0,5
0,5
1
0.75
0,5
0,5
0,5
1940
Ga
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1,o
1,o
l,o
1,o
1,O
B
F5/2
',O
l,o
1,o
1,o
0,5
2
2

‘2
1943
Ga
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
R
F5/2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
s
.
.L
1944
Ga
0,5
0,5
l,o
1,O
1,o
1,o
l,o
l,o
1,o
0,5
2
5:
'5/2
OF5
0,75
0,75
0,75
0,75
1,5
0,75
2,5
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1,o
,I
B
2
1947
G.¶
1,5
2,5
2,5
2,5
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0,5
F5/2
',O
1,5
2,0
2,0
2,0
2,o
2,0
2,0
1,5
0,5
2) Ces réactions d’hypersensibilité, nettement 1 des parois des capillaires se reconnaît néanmoins
identifiées par leur aspect de papule cedéma-
à l’aspect cedématiée de certaines d’entre elles ;
feuse, apparaissent dans les heures qui suivent
dans la lumière de quelques vaisseaux, on peut
{‘injection intradermique et entrent en régression
identifier clairement le phénomène de thrombose
le plus souvent avant la 24e heure. Elles évoquent
débutante.
toutes le phénomène d’Arthus.
Cette image histologique parfaitement établie
3) L’examen histologique de ces réactions
à la 9e heure correspond à l’aspect microscopique
contribue encore à renforcer cette opinion.
habituel du phénomène d’Arthus.
Sur les animaux nos 1949 et 1989, une biopsie
4) Ici encore, on ne peut attribuer au Phéner-
fut effectuée à la Ye heure, au lieu d’inoculation
gan une influence quelconque.
de l’antigène protéique (F 5/2) pour le premier
et à celui du galactane pour le second.
Expérience no 4 : Animaux infectés naturellement
(2e foyer de Sebikotane).
t
Comme le montrent les photos nos I, 2, 3, 4
et 5, le phénomène dominant est l’infiltration
Cet essai, que nous ne rapportons pas en
massive du derme par les leucocytes polynu-
détail, fut effectué sur 6 animaux à sérologie
cléaires sortis des vaisseaux ; les lésions vas-
très positive qui étaient des malades ou infectés
d
culaires sont moins nettes, mais l’altération
authentiques.
477

c
Photo no 1. - Animal no 1949 : Site de l’injection intradermique de l’antigène protéique no 5,
dilué au 1/2.
Biopsie effectuée au cours de la 9 e heure après l’injection : l’infiltration du derme par les
leucocytes polynucléaires est intense.
Hémateine-Eosine, Zeiss 8 x 10.
Photo no 2. -Animal no 1949 : même coupe que précédemment. L’accolement
des polynucléaires à I’endothélium vasculaire est particulièrement net ; la diapédèse
est très active. Zeiss 8 X 40.

Photo no 3. - Animal no 1965 : site de l’injection intradermique de l’antigène
no 5 pur, prélevé au cours de la 9e heure.
Début des altérations vasculaires : fibrine coagulée dans la lumière des vaisseaux,
Hématéine-Eosine, Zeiss 8 x 16.
Photo no 4. -Animal no 1965 : même coupe.
L’afflux leucocytaire est très net ; les polynucléaires s’amassent dans les zones
adventicielles. Zeiss 8 x 16.
419

Photo no 5. - Même coupe, à plus fort grossissement.
Dans la lumière de cette veinule, n’existent que des polynucléaires. Zeiss 8 X 40.
Deux bouvillons à sérologie négative servirent
- Nos 643, 990, 1923 : sensibilisés par ino-
de témoins.
culation intra-trachéale de 40 ml d’une culture
Les animaux reçurent au pli sous-caudal droit
de 36 heures de la souche Sankhaye ensemencée
0,l mlde/l’antigèneno 5 pur et au pli sous-caudal
en bouillon tryptose-sérum de cheval.
gauche le même antigène dilué au 1/2 ; les
Cette infection a été effectuée un mois avant
mesures et les observations furent effectuées
l’inoculation intradermique.
dans des conditions identiques à celle de I’expé-
- Nos 1915, 988, 1920 et 940 : ces bovins
rience no 3 .
avaient été immunisés par une suspension dense
Les réactions cutanées furent de même nature :
de M, mycoides tué en adjuvant de type Freund
épaississement cutané très modéré, apparition
et avaient reçu, un mois après, 1 ml d’une
rapide de papules cedémateuses évoluant rapi-
culture de 36 heures de la souche Sankhaye
dement, à centre hémorragique net, visible
(un traitement au Novarsenobenzol avait arrêté
souvent dès la 2e heure et qui constitue dans la
l’extension des cedèmes locaux) ; cette dernière
majorité des cas le seul signe persistant à la
inoculation avait eu lieu deux mois auparavant.
24e heure.
- Nos 200 et 184 : ils furent les témoins.
L’image histologique d’une réaction de 8 heu-
res (animal no 1965) se montra identique à celles
Protocole :
de l’expérience précédente.
L’antigène du lot n0 5 utilisé dans les trois
Les 2 témoins n’ont eu que des réactions
essais précédents avait donné sur les bovins des
insignifiantes, sans le moindre point hémorragi-
réactions nettes, mais de faible ampleur ; aussi
que ou même congestif.
avons-nous pensé que sa concentration en
éléments actifs pouvait être insuffisante.
Expérience no 5 : Animaux sensibilisés artifkiel-
Un nouvel antigène no 6 (F 6) fut alors préparé,
lement.
avec la même souche B 17 et un pH de Y,4
Les animaux utilisés dans cette dernière expé-
maintenu au cours des différents temps de
rience étaient répartis en 3 groupes :
l’extraction ; le dialysat final était nettement
480
a

plus opaque que celui du lot no 5 et l’antigène
rapporte R. N. GOURLAY au Kenya ; sur les
apparaissait donc plus concentré, effet que-l’on
7 animaux positifs, les maximums sont atteints
peut très vraisemblablement attribuer à I’alcali-
à la 24e heure pour 6 d’entre eux, à la 29e heure
I_
nité du pH. Celui-ci fut réajusté à la neutralité
pour le no 1923 et à la 48e heure pour le no 988.
avant l’emploi.
3) Les animaux nOS 988 et 490 ont présenté
L’hémagglutination passive et I’immunodiffu-
des réactions locales très nettes avec un point
sion en gélose montrèrent alors que cette concen-
de nécrose centrale, coïncidant avec les valeurs
tration des antigènes solubilisés valait autant,
maximales d’épaississement cutané pour cette
sinon davantage, pour le galactane (10 fois au
expérience.
minimum le taux de l’antigène no 5) que pour
les éléments protéiques.
4) Au moment du test d’allergie, la déviation
du complément est pratiquement négative pour
k
II fut inoculé aux animaux par voie intra-
dermique (0,l ml non dilué) au pli sous-caudal
tous les animaux et, ici encore, aucune corréla-
droit.
tion n’apparaît entre le titre des anticorps déviant
le complément et l’intensité de la réaction
.
Les mesures de l’épaisseur du pli ont été
effectuées 5, 24, 29, 48 heures après l’inoculation
d’hypersensibilité,
intradermique.
Mais tous ces animaux ont des précipitines à
l’exception des deux témoins (nos 184 et 200) ;
Commentaires :
elles n’existent qu’en quantité très faible pour le
1) Le 2e groupe d’animaux présente des
no 988 et c’est vraiment le seul animal rencontré
réactions plus importantes que le Ier groupe ;
dans toute cette série d’essais qui, en montrant
pour ce dernier, elles sont en effet a la limite du
une réaction cutanée très nette en même temps
seuil positif.
qu’un titre sérique d’anticorps précipitants
L’explication réside sans aucun doute dans le
presque négatif, peut nous faire évoquer I’exis-
fait que le 2e groupe avait été sensibilisé en
tente d’une hypersensibilité de type retardé.
deux temps, d’abord une injection d’antigène
5) Nous sommes obligés de constater que ces
tué en adjuvant de Freund, ensuite une infection
résultats ont été obtenus avec celui de nos
par la voie bronchique (constituanten I’occurence
antigènes (no 6) qui était le plus riche en lipopo-
un rappel).
lyoside, tandis que l’antigène no 5, très purifié,
2) Les épaississements cutanés dans cet essai
n’a jamais fourni des réactions d’une telle
sont en valeur absolue de l’ordre de ceux que
ampleur.
Expérience no 5: animaux sensibilisés artificiellement
NO des
Délai
Sérolog%e
Epaississement cutané en m.,après les délais suivants (en heures):
animaux :
entre l'infection
et le test allergique
DC’
5
24
29
48
643
w
4,5
414
490
groupe ggo
1 mois
310
494
490
390
1
1923
2,7
319
497
4,2
1915
12
4,5
5,o
5.0
mwe
988
2 mois
123
58
5P
6.8
II
1920
495
595
495
4,5
490
5,o
825
65
895
195
195
2.0
2JJ
193
2,4
48
310

DISCUSSION
/
protéique dépassant larqement celle des tuber-
culines purifiées (l’unité biologique-cobaye de
L’antigène protéique de M. mycoides provoque
celles-ci est de 0,02 pg).
effectivement chez les animaux sensibilisés par
Aussi vient-il à l’esprit que, s’il faut vraiment
,
l’infection péripneumonique une réaction d’hy-
un antigène concentré pour obtenir une réaction
persensibilité et cette dernière est de type rapide,
de lecture facile chez les bovins, c’est qu’il ne
sinon immédiat.
s’agit sans doute pas seulement d’un phénomène
Dans cette série d’expériences, nous n’avons
d’allergie retardée de type tuberculinique,
pas pu établir de façon directe et constante une
habituellement sensible.
corrélation entre les anticorps circulants et les
L’intérêt du test d’allergie pour le diagnostic de
réactions que nous avons observées, bien que
la péripneumonie se trouve considérablement
nous sachions que le transfert passif d’une aller-
amoindri, si ce test ne révèle essentiellement que
gie de type Arthus est aisé à réaliser (10).
l’allergie de type Arthus, car son degré d’inten-
Cependant, les réactions les plus nettes ont
sité ne dépend que du taux des anticorps circu-
été enregistrées soit chez des animaux malades
lants (précipitants et autres), taux que mesurent
naturels, à sérologie très positive, soit chez des
avec beaucoup plus de précision les méthodes
animaux sensibilisés artificiellement à deux
sérologiques habituelles.
reprises (essai no 5). Par contre, les bovins
Le dépistage de l’hypersensibilité de type
infectés par la voie bronchique, de façon le
retardé, qui reste à identifier de façon formelle,
plus souvent infructueuse d’ailleurs, et qui
n’aura toute sa valeur que si l’injection intra-
n’avaient que des titres sérologiques peu élevés
dermique estfaiteàdesanimauxsérologiquement
ou négatifs, n’ont pas réagi de façon positive.
négatifs puisqu’à chaque fois qu’un seuil d’anti-
Le délai d’apparition de la réaction cutanée,
corps circulants sera atteint, il entraînera I’évo-
les caractères de son évolution et son image
lution d’une réaction cutanée rapide masquant
histologique font qu’il est impossible de ne pas
la seconde de caractère retardé.
conclure à une allergie de type Arthus.
II sera par ailleurs indispensable de disposer
d’une fraction protéique pure de M. mycoïdes,
La nature et la concentration de l’antigène
débarrassée au maximum du lipopolyoside,
sont importantes à considérer : alors qu’un
d’autant plus que la spécificité sérologique de
antigène très pur (F 5) fournit des réactions
celui-ci paraît bien remise en cause (12, 13).
nettes quant à leur évolution et leur structure
Pour conclure, il faut bien avouer que le test
histologique, mais fugaces et de faible ampleur,
d’allergie, si tant est qu’il puisse un jour rendre
un antigène plus concentré, à forte teneur en / ’service en matière de diagnostic, reste une mé-
lipopolyoside, fournit des réactions plus impor-
1thode dont l’application pratique n’est pas encore
tantes quant à l’épaississement cutané et durant
3roche ; et nous n’évoquons pas encore ici les
davantage dans le temps après une apparition ! 1difficultés de son exécution dans les zones sahé-
tout aussi précoce.
iennes d’élevage extensif où il faudra littérale-
II est difficile de ne pas évoquer ici, tout comme
nent capturer deux fois les animaux, pour une
chez les petits animaux de laboratoire, l’action
njection intradermique bien difficile sur des
double du lipopolyoside : son rôle de précipito-
Inimaux indociles et pour une mesure au pied à
gène actif et son action irritante pour les tissus.
( :oulisse tout aussi malaisée.
Nous n’avons pas pu mettre en évidence une
hypersensibilité de type retardé ; il est possible
que celle-ci soit recouverte par le phénomène
CONCLUSIONS
d’Arthus, surtout lorsqu’on provoque ce dernier
avec un antigène concentré qui « étale » I’épais-
Le test d’allergie effectué sur des bovins du
sissement cutané dans le temps. Toutefois, il
Znégal, sensibilisés par infection artificielle
?
est important de considérer que, dans toutes
XI maladie naturelle, ne révèle surtout qu’une
ces expériences, nous avons utilisé des antigènes
lypersensibilité de type rapide (phénomène
issus de suspensions extrêmement denses de
I’Arthus) identifiée par les critères suivants :
mycoplasmes et qui ont une teneur en azote
apparition précoce et évolution rapide de la
;
482

.
réaction cutanée, image histologique d’infiltra-
L’existence d’une réaction d’hypersensibilité
tion par les polynucléaires, possibilité du trans-
retardée n’est pas exclue, mais en tout état de
fert passif de cette allergie.
cause elle n’a pu être identifiée formellement ;
Les fortes réactions cutanées, correspondant
l’association des deux types d’allergie chez les
aux épaississements maximaux du derme, ne
animaux sérologiquement positifs ne serait
s’observent qu’avec un antigène concentré à
d’ailleurs que chose banale.
forte teneur en lipopolyoside et elles durent plus
II ne nous semble pas que ce test puisse, dans
longtemps que celles qu’entraîne un antigène
un proche avenir, être mis dans les mains des
protéique relativement pur, incapable de provo-
équipes de prophylaxie.
quer des réactions aussi importantes.
SUMMARY
The allergy test and the diagnosis of bovine pleuropneumonia.
II. Experiments on cattle from the Senegal, naturally and artifîcially infected
with bovine pleuropneumonia
During five experiments carried out on cattle of Senegal, sensitized through
natural or artificial infections, the authors try and determine whether the same
characters of hypersensitivity cari be found again in these cattle (zebu and
zebu x taurine crossbreds) as those observed on laboratory animals and which
are typical of the Arthus allergy.
This phenomenon actually appears in the cattle and the existence of a delayed
hypersensitivity cannot be formally stated.
Strong cutaneous reactions seem to appear only when concentrated antigens
are used with a high content of lipopolyoside.
The possibilities of using an allergy test for the diagnosis of bovine pleuro-
pneumonia are discussed.
RESUMEN
La Prueba de alergia y el diagnostic0
de la perineumonia bovina.
II. Ensayos en 10s bovinos del Senegal, naturalmente y artifïcialmente infectados
Se efectuaron cinco experimentaciones con bovinos dei Senegal, sensibiliza-
dos artificialmente o por la enfermedad natural, utilizando 10s antîgenos des-
critos en otro articula.
Los autores intentan determinar si se encuentran en estos bovinos (cebues
y mestizo ceb&taurino) 10s mismos caracteres de la reaccion de hipersensibilidad
que 10s observados en 10s animales de laboratorio ; estos caracteres son el
propio de la alergia del tipo Arthus.
Efectivamente se encuentra esta alergia en 10s bovinos y formalmente no
se puede probar la existencia de una hipersensibilidad de tipo retardada.
Las reacciones cuthneas importantes solo aparecerian con la utilizacion
de
antigenos concentrados, en dosis elevada de lipopoliosido.
Se discuten las posibilidades de la utilizacion
de una prueba de alergia para
el diagnostico
de la perineumonia contagiosa bovina.
433

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