E M B O U C H E D E S 0 v 1 N s S E N E G A...
E M B O U C H E
D E S
0 v 1 N s
S E N E G A L A I S
Première s&ris d'observations
1 ere P a r t i e : Essais préliminaires
eme
P a r t i e t
Embouche et performances bouchères
2
Si FAVRE;
HI CALVET
1 .E.M.V.T:
Laboratoire National de IfElevage
et de Recherches Vétérinaires
B,P 2057
DAKAR-HANN (SENEGAL)

PREMIERE PARTIE
ESSAIS PRELIMINAIRES
Ly-- u----*
I- INTRO.J~f&
Malgré son importance numérique (1.800.000 -@tes en T972)
et les potentialités alimentaires qu'il représente, le cheptel ovin sénégae.
lais n'a jamais fait l'objet d'etudes approfondies cherchant à E?tablir des
modalités d'élevage intensif susceptible diassurer une croissance optimum
pour l'obtention d'un animal de boucherie de bonne conformation, dans les
limites de la rentabilité et des possibilités dtappmvisionnement
de ltéle-
veur sienégalais.
Au cours de ce travail préliminaire, nous avons pris contact avec les diffé-
rents problèmes qui se posent à nous pour mener une telle étude :
- disposer d'animaux sains non parasités,
- établir des rations B base de produits disponibles au
Sénégal,
w observer la consommation et la croissance des animaux,
- suivre l'évolution des paramètres biochimiques du sang,
témoin de l'efficacité de la ration,
- vérifier la qualité de l'utilisation de l'aliment par
l'analyse et les mensurations des carcasses des animaux
ainsi prépares.
Nous exposerons en trois chapitres lne résultats obtenus sur un petit nom-
bre d'animaux.
lO)- Déparasitage, consommation et croissance des moutons
avec une ration à base de fane d'arachide, Evolution
des paramètres biochimiques du sang.
~0)~ Essai d'embouche intensive ; mensuration et découpe
des carcasses,
ft
30)~ A partir de l'ensemble des analyses du sang réalisés
s
au cours de ces deux expériences, nous proposons des
normes de référence pour les divers paramktres envi-
sagés.

2
I I - DEPARASITAM
UTILISATION D'UNE RATION A-LA-NE D'ARACHIDE
-.w.. -*.s. I-.-.--a. w--w
.&--...",9‘.l*
~=_l-Jl&ar~-~i-t~a~,e..
Comme le montre le tableau 1, il semble que la quinacrine
n'ait pas la m&me efficacité anti-coccidienne chez les moutons que celle
observée chez les bovins. Nous envisagerons pour l'avenir un déparasitage
standard à base de cazurone et de vadephen, selon les posologies normales
pour les animaux de 40 Kg.
- Cozurone (anti-coccidien, anti-infectieux): 1 sachet de
3,5 g par animal et par jour durant 2 jours consécutifs;
- Vadephen (anthelminthique) : 1 comprimé bol à Cl,6 g par
animal 6 jours après le cozumne.
11; 2 .. Utilisation de la ration à base de fane dl-.
. e----U_a L .a* -- L-.-IY-.%W.I.*. A.* w.--a*.* WY_.*.. a-. .-_-
IJiAAA ~Pmtocolee_périmental.
e-e.
--Y-- .I
A deux lots de cirq animaux, chacun agés de
12 à 15 mois, on distribue matin et soir la ration Pnexcès, les refus étant
pesés tous les matins et l'eau fournie ad libitum.
Chaque semaine les arrnimaux sont pesés et une prise de sang de XI à 60 ml
est faite: 5 ml sont mis dans un flacon héparine pour le dosage de l'hémo-
globine et de lthématocrite,
le reste est laissé à température constante
pour récupérer le sérum après formation du caillot. On dose alors les pera-
mètres suivants : LJrée,ProtÉines, Phosphore, Calcium, Magnésium, Cuivre,
Zinc, Sodium, Potassium,
Pendant la première périade (27 Novembre au ?9 Décembre 1972) les moutons
reçoivent de la fane seule, ensuite (20 Décembre 72 au 16 Janvier 73) le
ration est supplémentée par du sorgho (1/4 sorgho, 3/4 fane) afin de donner
au rapport MAD/UF une valeur de l'ordre de 110 g / LJF, celui de la fane
étant de 160,

-
._--
-I-~--.-_L__yI_-u...--~~
^-aa.lya_*A--u w..--.r - -.,-.
.e. su .-_I_u^I % .--._-
WI.._---.-.---.
ANALYSE COPROLOGIQUE ET CONTROLES
T R A I T E M E N T
I
25.11.72 Ccccidias,
Haemoncus, Strongyloldes
28.11.72 Vadéphen : 2 comprimés à 125 mg par
+-l-k
animal.
TrichostrongyLes
5.12.72
-0.
-i-l-
5 et 6.12 Quinacrine : 1/2 comprimé de 1 g
par animal et par jour.
12.12.72 Coccidics,
Haemoncus
+ rare
28.12.72
négatif
19.12.72
Quinacrine : 1/2 comprimé fg par
animal.
8. 1.73 Coccidiose - Réinfestation +C
9, 1.73
Quinacrine : 15 mg/Kg pendant deux
jours,
Nettoyage des cages et puIVérisa-
tien à iteau de javel - 10 % V/V
18. 1.73
Vadéphen : 1 comprimé de 600 mg
2. 3.73 Coccidiose chronique
par animal.
24. 1.73
Sulfate de cuivre 20 mg/Kg en
9. 3.73 négatif
solution à 1 % après 12 heures
14. 3.73 négatif
de jebne.
Sulfate de soude 4 l-l après traitemen
au sulfate de cuivre.
(60 g sulfate de soude dans un peu
d'eau)
2 et 3.3.73 Caruronet 1 sachet par jour et
par animal.
7. 3.73 Vadéphen : 1 comprimk 600 g paranim d
---
DQparasitage des rncutons.

3
II;
I
1-- 2" 2&
. . ..f .._
Resultats,
*w- <- ..i-**u
$_roissance
s .w-.-- et consommationc
F. .I_I.-aYY-LI._II*
Les observations et les calcula qui en
découlent sont résumés dans le tableau ci-dessousa
-----~-----u..U-.~r-
Le-...4 I_L*--*
.UIIu...L Le L. .~~'~~~~"~~~
f
Première période
Deuxiime période
t
h
i
L'i jotas
28 jours
j
Fane seule
c
1Fane 314 + Sorgho 114
/
1
i
t
-.*-*--a-... m....- -----------*
i
l
l
I
t
Or Poids moyen
25,z.i
i
26,6
f
1
i
i Cro2-t quotidien moyen C Q M 1
136 g
27
9
i
!
1 Consommation quotidienne 1
4.633 g 1i
1.167 g
t
:
I M.S/Kg P,V
ti
60
g
E
40
!
I
1
g
1 i
I M,S,1Kg M,B,S
133 g
;
90
g
i U.F/ 100 Kg P.V
1
t
1
w 9
;
22 g
ï
!
1 U.F/ 100 Kg M.B,S
i
5.8 g
i
5,o g
1
i
; U.F/ Kg C.4.M
i
i
4,8
i
27,9
i
t
) irQ
I
t
190
I
129
t
i
i; V a
i
il-7
if
9 9
1
L.- YI--I..LLC-L L-m.* _i ..a ^I . . . .- ,... - I.mlY.sI.*..l
-..* .V 1*_-_*,..-__W_ .*.e...---..--* .L --.-A
Le terme P,V exprime le poids vif, M,B,S correspond au poids métabolique
(Métabolic Body Size) défini par Kleiber comme étant le poids vif élevi!
à la puissance O,f5 0
P, M,B,S (Kg) = Peop75 vif (Kg)-
Nous utilisons les indices proposés par le C,N,R,Z de THEIX (France) qui
les définit ainsi :
(g M,S/Kg M.B.S) x 100
I Indice de quantité ingérée: i. Q =
-*A .---_I-u_ -
I-
7 0
- Indice valeur alimentaire: i.V, = 0,7 x UF/Kg MS x Kg MS/Kg MBS x 500
--..UUU---L-
0,0352
L'analyse bromatologique des rations et des refus à partir de deux
échantillons hebdomadaires, ainsi que la connaissance des quantités
d'aliment distribué et refus6 ont permis d"étab1i.r le tableau II,

II
al x

aa===== -l-l
Ii
Il

Il

n

II

4
L'observation de la fane dont on disposait permet de dire qu'elle conte-
nait plus de tige et dJ&ment ligneuxen fin d*expérience qu'au début de
celle-ci, ce qui semble montrer le taux élevé de cellulose qui ne peut
étre dd au sorgho. Ceci entraine une difficulté supplémentaire pour com-
parer les deux types de rations distribuées, d'autant plus que la ligni-
fication s'accompagne d'une diminution du phosphore, essentiellent concen-
tré dans les feuilles. Par conséquent, le taux evolue de 2,2 à 'l,O g par
Kg de matière sèche, malgré l'addition de sorgho relativement riche en
phosphore ( 2 - 3 g/Kg).
Si l'on admet que les besoins minéraux sont pour le mouton de 3,s g en
calcium et 2,S g en phosphore, l*ingestion alimentaire couvre ces besoins
au cours de la première période, mais par contre, l'apport en phosphore QJ,J
cours de la deuxikme période est nettement insuffisant.
En ce qui concerne la consommation, un fait nous parait important :
la quantité de cellulose ingérée est constante au cours de l'expérience,
malgré les variations notables de sa teneur dans la ration distribuée.
Ceci pourrait Etre interpreté comme tstant un facteur limitant de l'inges-
tion alimentaire.
Evolu,tion desparamètres
biocm du sang;
(tableau IIIet ILt).
Seuls cinq facteurs varient de façon signi-
ficative au cours de l'expérience D l'urée (-40 %),le phophore (-18 %), le
cuivre (-1-14 %), ~e..aagn8s~(-f4
%) et le sodium (~5 %), mais lJinterpr&
talion est sujette à des rdserves que nous exposons maantenant,
&, 2, abs Biarue&a Conclus~~.
Les conditions dans lesquelles ces résultats ont
été obtenus appellent quelques remarques;
- l'état de parasitose relativement intense ne
peut manquer d'avoir des effets sur l'utilisation de la ration sans que
nous sachions actuellement en &Valuer l'importance.
- les animaux étaient parvenus à nos étables en
état de malnutrition assez poussée, et il semble que la première période
traduise un phénomène de croissance compensatrice avec utilisation maximale
de potentiel nutritif de la ration. En effet t,63 Kg de fane apporte envi-
ron 0,65 à 0,70 UF à des animaux de 25 Kg dont l*entretien nécessita 0,45 Uf,
ce qui revient à dire que le coQt énergétique de la croissance a été de
l'ordre de 0,2 UF pour 100 g de gain, valeur nettement inférieure à celle

TABLEAU.111.
EVOLUTION DES PARAMETRES BIOCHIMIQLIES DU SANG
Y-
YI -a.-L*-.- Y -lclY-*.L.I - -.-.-.e.. ..--a L-I-.---s‘.

.
.---‘--jo--

5
proposée par Craplet pour des animaux de race tardive de 18 mois, à sa-
voir 0,3 UF pour 100 g de gain;
- 1"addition du sorgho à la fane brute a entrai-
nE chez les animaux une préfercnce très nette pour la consommation du sor-
gho, ce qui les amenait à rechercher dans le mélange la graine au milieu
du foin.
Ceci entraine une baisse de la consommation, mais ne justifie pas les 30%
observés, q ui seraient plutbt liés à la quantité de cellulose ingérée,
sans que nous soyons actuellement en mesure de le démontrer,
La diminution de la consommation (30 %), de l'ingestion des matières azo-
tées (53 %) et de phosphore (60 %) semblent &tre les facteurs essentiels
qui ont entrain6 la chute de la croissance lors de l'addition du sorgho
à la ration.
La première conséquence qui en découle consiste à présenter la fane non
pas à l'état brut, mais broyee, de telle sorte que le mélange fane - sor-
gho ne permette pas aux animaux de faire un tri parmi ses constituants;
- Les variations du phosphore et de l'urée dans
le sang paraissent essentiellement liéss à la nature de l'aliment ingéré.
Un meilleur équilibre entre les apports énergétiques et azotés permet à
l'organisme de rétablir une urémie normale, alors que la fane seule avait
sntrainé une forte élevation.
L'apport en phosp hore étant deficitaire au cours de la seconde période,
il semble normal que le taux dans le sang diminue seneiblement.
Quant aux variations du cuivre, du magnésium et du sodium, il ne nous est
pas possible de les associer aux deux types de rations, dans ltétet ac-
tuel de nos connaissanca~,On notera seulement que ces vaxiations sont xe-
lativement faibles ( 14 et 5 %).
Il faut ajouter que la fréquence trop élevée des pr&lèvements de sang ost
préjudiçiable 21 l'état de santé de l'animal et à ses performances zoo-
techniques.
En conclusion, à partir de ces quelques observations, nous proposons un
c
protocole expérimental moins traumati sant pour la suite de notre travail.
D*une façon générale nous maintiendrons les pesées hebdomadaires mais les
prises de r:ong, lorsqu'elles seront nécessaires, seront effectuees toutes
les deux ou c;lj-.?-ro semaines seulement; Ceci nous a amené à envisager l'es-
sai d'embouche du mouton dans les conditions qui sont décrites dans la
suite de cet exposé;

6
mESSAI D'EMBOUCHE DU MOUTON. MENSURATION ET DECOUPE DES CARCASSES,
- -IIIIW.,-YIIIIYI--I----U-----Yil-C--L
a *.-.L-.a-I-YI~eI-
&f..&f~ Protocole ex~$ri>zm.
-L.L-..---I
Six animaux sont alimentbs avec une ration comprenant 75 7;
de fane d'arachide broyée et 25 $ de sorgho intimement mélangés. Ce sont
ries adultes mâles de 28 Kg; les animaux sont pesés règulièrement, norma-
lement toutes les semaines, l'aliment distribué et les refus le sont tous
les jours. Quatre prélèvementsde sang sont effectués au cours des 52 jours
de l'expérience,
Les six moutons sont ensuite abattus, les carcasses placées B + 40 C, pen-
dant 24 haurcs puis on effectue les mensurations selon la méthode préconi-
sée par Craplet.
- K longueur de la carcasse
G longueur au niveau des gigot
- M2 largeur au niveau des cbtes
- F forme du gigot
- BI Epaisseur de la noix au niveau des c8telettes
( 1 er et 20 lombaire)
- C' Epaisseur de gras du recouvrement de la noix.
Enfin les demi carcasses sont découpees selon la coupe de Paris, an huit
morceaux:
épaule, collier, poitrine, carrés couverts et découverts, filet,
selle et gigot, Ce travail, effectué pour cet essai par nos propres moyens,
sera réalisé ultérieurement 01'": l'aide d'un boucher professionnel.
111; 2)- Résultats
YL - - ..--..~-a.L*.w*
III, 2; 1)- Croissance&cqrlsommation.
L'évolution
.U me- -_-..L--el-
Ly-I.-d.-
e-*-e.
des poids et la consommation des six 'animaux sont portées au tableau Vi On
en déduit les valeurs suivantes :
- Poids moyen
31,? Kg
- Cr:f:-t quatidien moyen
115 g
- Consommation quotidienne
1,35 Kg
- M,S/Kg P.V
39
9
- M.S/Kg M.B,S
93
g
- U.F/lOO Kg/PIV
212
- U.F/IOO Kg M.B.S
5,2
- U,F/Kg C,Q.M
5,g
-i,Q
133
-i .Va
104

5
Consormnatiol
Jour
01 1
015
172
?oids moye
Kg/j/animal
-_-
0
27,0
26,5
25,s
34,s
2e,9
2e,2
192
13.2
7
29,9
28,8
27,9
37,s
31,5
29,3
30,8
jr3
20.2
14
28,4
27,9
26,7
3710
30,4
28,3
29,8
194
1.3
23
30,o
28,9
27,8
37,0
31,7
30,9
1,3
12.3
34
30,o
30,5
27,0
39jo
32.5
31,2
1*5
21.3
43
33,0
33,5
29*e
3 9 , e
35,4
33,5
1,4
30.3
52
33,3
34,5
3081
41,6
34,l
-1--.-
m m
-
a
bain de
119
184
80
67
115
1135
108
147
75
112
114
38
99
i
B --
-L
TABLEAU-1
EVWTION DES. POIDS ET CONSOMMATION DES 6 MOUTONS EN EMBOUCHE.

Les indices ci-dessus sont identiques à ceux obtenus avec la fane brute
et le sorgho dans l'essai précedcnt,
2 l'exception de l'indice de consorn-
mation (quantite d L U.F ingéréc/gain de poids) qui traduit dans le cas
présent une meilleure utilisation de la ration,
III. 2. ZkParametres biochimiyrs du sang.
.-*-w.-e
-_--*.a L_L& . ..a. .-LA- -1 a-- -+a1
Les differentes valeurs de ces paramètres sont
port&es sur le tableau VI, ainsi que celles proposées par Dultes (1965).
On constate des differences assez importantes pour le magnésium, le sodium
et le potassium, sans que lton puisse préciser si elles sont ddes à la
race, au sexe ou aux conditions d'alimentation.
III. 2. 3&a$-Jaseet études des carcasses.
- - a * -
*-a.. - - * - - - - * - - I L -
( Tableau
VII a et b)
Le rendement commercial moyen des animaux est
de 51 %, pour un rendement vxai (déduction faite du poids du contenu de la
panse) de 54 %, ce qui correspond b des valeurs normales chez le mouton
produit en France.
Si l'on considère que le pourccntagc des morceaux nobles peut Etre appré-
cie par le poids relatif du baron ( gigot + selle -I- filet ), ce dernier
représente 41 % du poids de la carcasse, soit un pourcentage inférieur à
la valeur théorique moyenne de 45 ‘$.
A titre de comparaison, la découpe de réf6rencc Boccard - Dumont donne la
rISpartition suivante (en pourcentage) :
Il faut cependant tenir compte des imperfections inéwitable de la décou-
pe que nous avons effectuée et qui pourraient sensiblement modifier les
pourcentages observés,
111; .Y$)- Discussion. Conclusion,
._ *,- --L*.sL*I---- --A--.-
Le fait d'avoir utilisé des animaux di5jà adultes malgré
leur poids relativement faible, limite la portée de cet essai. Il nous
faut envisager l'embouche sur des mouton en croissance afin d*extériori-
ser leurs potentialités le plus t8t possible, de toute fagon avant la fin
de leur développement.

Hématocrite %
Phosphore mg/1
Cuivre mg/1
0,7a $ 0,05
Zinc mg/1
f
1,18
& 0,12
Calcium mg/1
117so + 3,o
100 - 120
Magnésium mg/1
38,O r; 2,l
2s
Sodium mg/1
3725 & 133
3200 - 3400
Potassium mg/1
203
+ 7
240 -
260
Na/K
18,4 + 0,6
TABLEAU. VI
-VJ&XJS DES PARAMETRES
---a
BIOCHIMICkIES- DES 6
-
MOUTONS
EN EMBOUCHE:
MOYENNE DES 4 PRELEVEMENTS.

c
U-
No Animal
Moyenne
.-....*.a m
il-Poids vif
avant jebne
32,5
32,5
29,3
l *
41 ,l
34,R
33,2
2)-Pulds vis
i
I
après jeane
30,7 1
32,0
32,0
1
27,5
j
41,o
32,8
32,0
(24 h;)
3)-Paids conten
2 , 01
2,0
1,95
197
391
2,3
w
2,14
panse
4)-Poids peau
l
385
4,8
1
4,2
4,2
3,7
396
4,fJ
513
"" carcas-
I
se chaude
16,4
15,O
i4,l
19,s
17,0
l
6)-Poids carcas
t
*
se ré0auée
i5,1
i5,1
14,2
13,3
ta,3
16,7
13,9
7)-Rendement
53,4
46,9
51,3
48,3
51,8
52,5
1
B)-Rendement
v r a i
57,l
l
50,o
54,7
52,2
55,7
54,2
1
9)-Longueur
i
l
externe K
59#0
6010 3 57,5
64,0
cif,0
60,4
1 O)-Longueur
!
interne L
5e,o
55,5
59;o
62,O
57,s
58,3
I
l’t)-Forme g i g a t
i
F cm
32,0
32,0 1
30,O
31,5
28,O
Ill-largeur
t
gigot G cm
20,o
19,u
22,0
19,o
13)-Largeur aux
cbtes cm
18,O
18,O
20,o
22,0
19,s
14)-Epaisseur
noix Bf mm
25
25
32
25
27
15)-Epaisseur
graisse mm
2
1
2
I
c
lb)-Gras de
rognon (91
270
t
1 190

_ 1
1
1
l
I
i
I
TABLEACVII a
- EXEMPLE D'ETUDE DE CARCASSE
a) - Mensurations

.
----Y--
No Animal
011 f 015
--Î--
1,80 t 1,60
5,73
?5,17
22,66
(23,8)
0333
0,52
0,52
4,62
7937
( ?,a
0,32
0,se
o,e2
a,74
0,74
0,54 ;
0,71
r1,47
8,22
12,23
8,67
9,81
8,lO
Carré couvert poids
R%
Carré découvert
t
poids
R%
Poitrine poids
l/2 gai-t&
l
R%
l Collier poids
0,92 1 I,tO
1,oo
R%
12,e7 lu,58
t (13,71
1/2 papil-
lon;
Epaule poids
1,16
1,12
1,22
Î
23 Kg
l
R%
16,22
15,86
7,06
j
6,70 j 8,54 j 7,54 j 6,67 j- f,31
P
TABLEAU: VII P
- EXEMPLE D'ETUDE CARCAS%-
b) - Importance relative des differents morceaux;

D'autre part, la découpe des carcasses doit Etre faite en fonction de
celle qui est pratiquée par les bouchers de Dakar, c'est pour cela que
nous avons fait appel à l'un d'entr'cux pour la suite de notre travail.
IJL___
VALEUR DE REFERENCE POUR LES PARAMETRES
OIC--.s.wIu-L
4. LAI a- L-A-a -zw. BIOCHIMIQUES_
-----.L*
(tableau V)
A partir de l'ensemble des dosages effectués depuis le 5 Décembre
1972, nous avons fait la moyenne générale des valeurs obtenues, sans tenir
compte des conditions d'alimentation des animaux.
Ces moyennes portent sur 34 animaux ayant subi au moins sept prises de sa%g ;
elles ne prétendent pas correspondre 5 des voleurs normales chez le
mouton,
mais elles pourront servir de référence pour les expériences ultérieures qui
permettront de les confirmer ou de les infirmer, en fonction entre autre des
race, des saisons ct des modEc d~alimcntaiion~

68,2
2
1,6
Hémoglobine g/lOO ml
Il,0 $ 0,3
Hématocrite %
32,7
2
0,7
74,l
$
2,6
*
1934
&
0,OJ
*
11913
+
1,4
36,5
2
1,l
215,7
f
3,2
Sodium / Potassium
1717
&
0,2
TABLEAU;VII_1
VALEURS DE REFERENCE DES PARAMETRES
-w
BI.OCHIMIQUES
DU SANG CHEZ LE MOUTON PEULH SENEGALAIS;

9
L-
CONCLUSION GENERALE.
zI-.u.----
Au cours de ces essais préliminaires, nous avons
pris contact avec differents problèmes concernant l'élevage du mouton et ses
performances
zootechniques et bouchères,
A partir de ces résultats fragmentaires, nous proposons un protocole cxpéri-
mental de base qui sexa utilisé pour l'étude des differentcs conditions dtéle-
vage du mouton que nous envisageons de poursuivre.
c o n s t i t u t i o n
cozurone
I
r

k Début cxpé-
Analyse co-
Ration étudiée f, pesée règuliè-, i
Prélèvement
1
h
ad libi2um
: re, en g&-&
1
i
xience
pxologiquc
L
deux fois par
i ral,toutcs les
de sang,
jour,
semaines.
I
-pesée yuoti-
i
dicnne de llali
1
-!
ment distribue.;
l
-pesée
4
t
Milieu
deux foi,
1
Prél2vcment
!
par semaine des!
i
refus,
E
de sang,
I
-constitution
E
l
b
d'un echantillon
i
hebdomadaire de!
1
1 Fin de
l'aliment dkatri-
i
PrélEvcmcnt
bu6 et des refus
t l'essai
f
poux l~ûnûlyse r
?
de sang.
bromatologiquc, Ei
i
-T--..r.A------*rr-u--
-L--C*.*J--Y
L..L -&.-----
LL.&... I---
l-----
i Pesée des animaux avant et après jeane, Abattage ; pesee -7
et
Abat-toge
; mensuration des carcasses.
i
; dos
1 D'ecoupe dos carcasses et appréciations du rendement des
i animaux
1 divers morceaux.
--'" * *- -
-
-
-
- -vu -_IYCLI.I-I 1 . . ..-A." Y1-ae--L*A-.m-I- . .
E
~
; Bilan
ttîspect économique de l'essai. Bilan 2 la production.
I
l Bilan à la boucherie.

10
DELJXIEKE PARTIE
EMBOUCHE ET PERFORMkNCES BOUCHERES
.* -w --..a - - - - - - -.-wu*--.Le.. ~-~~
I- INTRODUCTION.
. . ..m.e.*.-
h la suite des essais préliminaixcs rapportés ci-dessus,
nous avons proposé un protocole cXp+5rimental pour l'embouche du moutan.
L'exp&riencc complSte ne peut avoir lieu actuellement pour diverses rai-
sons pratiques, en particulier à CÛUSC des essais sur Les bovins.
Cependant,
nous poursuivons actuellement une enquete statistique auprès
d'un boucher de Dakar afin d'établir la part relative des diffcrents max-
ceaux de la carcasse a partir de la découpe qu'il utilise (coupe de Paris).
Afin de savoir si l'embouche est susceptible d'augmenter les divers rende-
ments qui servent dc critères dc conformations, nous avons simplifib le
pxotocolc initial pour cette première étude.
Nous utilisons la fane d'arachide et la graine de coton comme aliment de
base car ils sont susccptiblcs de prendre de plus en plus d'importance dans
l'embouche au Sénégal.
-.,..&zm-u---L..
II
PROTOCOLE
a
EXPERINENX.
Des animaux dc itl mois environ, m%.es entiers,
sont rhpartis en deux lots de 5. Ils sont déparasités pendant qu'ils s'adap-
tcnt à leur ration xespcctive. Le lot III reçoit la ration suivante 8

11
Le lot IV regoit une alimentation analogue, contenant 90 $7 da la ration
précédente st 10 $ mélasse , ccttc dcrnièrc étant réhydratée pour imbiber
les graines de coton dans le but d'augmenter l'appétcncc pour l'ensemble
de l'aliment. Ceci correspond à une ration dont la volc~r UF peut Etre
eatimec à 0,7 UF/Kg et le rapport MAD/UF à 80.
Les rations sont distribuecoad libi%um cn quantité connue, 1~s refus pesés
deux fois par semaAnes.
Un échantillon moyen de l'aliment et des refus est constité pour analyse bro-
mktologîquc. On suit la croissance des animaux par leur pcs6c habdomadairc.
En fin d'embouche les animaux sont abattus, les carcasses vendues au boucher
qui assure la découpe. On précise alors la part relative des diffcrents mor-
ccaux, les aspects économiques dc cet ussai en tenant compte du prix des
animaux,
du C~&G dc l'alimentation ct du produit de la viande au boucher et
SI la clientSle, Ceci permet dc faire un bilan à la production et un bilan
à la boucherie, CC dernier Gtant comparé à celui réalis avec les animaux
dc 1'6lcvagc traditionnel sénkgalais achetEs aux abattoirs,
III.
-..l*-L 1J:
Croissance et consommation
_-.**_L.,..-^..*L.)e-=L.-LL-
..emw.*
(tableau 1)
Le lot III consoinmc 1,l Kg dtalinent pour un CQ&
quotidien moyen de 129 g, alors que lc lot IV utilise 1,2 Kg de la ration
pour 102 g de croPt. Ceci correspond à un
apport éncrgétiquc dc 0,90 ct
0,84 UF respcctivcrncnt pour le lot III et IV. Pour un mouton de 25 à 30 Kg,
les besoins d'cnttecticn sont évalues 2 0,45 ; on en déduit einsi que le
besoin de croissance pour les deux lots e été identique, soit 0,35 UF/lOO g
dc gain de poids. L'analyse bromatologiquc des deux rations a donné les
rGsultats suivants :

.^W..
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. . . .--,.
* -l_y^-A.._h
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i
i
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1
i
t
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1
ELEALI, 1
CROISSANCE ET CONSOPPlATION DES MOUTONS EN EMBOUCHE
--a-a-
LYL.-I.PL.-.L.-Y----.---L.L
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12
u_u___-yu_
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1
I
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i REM III
I
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i
I
"r-uL... ..-.-1
1 Matières sèches g/Kg frais i 904
1 791
f
[ Matières WnGralcsg/Kg MIS f t 64
1 i 89 ;
1
-o- Organiques
II II
II II f 936
3911
fi
-01 Azotées 11 Il II I! f 110
j 106
;
1
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;
II II
Il !l
-o- Grasses
l 78
i 63
1
i
-o- Cellulosiques "') w "
162
1
f 169
i
I
i
1
/
CoLcium Phosphore II II II II If If II Il 1 1 374 8,O
1 I
On canstatc ainsi que l'apport alimcntairc
les besoins dc calcium
COUVJ-c
et de phosphore, estimés respcctivorncnt à 3,5 et 2,5 g.
L'ensemble de ces données perr11e-t d'établir lc tableau récapitulatif suivant:
*-“-
aa.--_d-L.
. . .*-s -*
.
. * -.*.- --+..
. . .,...*- *.m .,r*.- _^ ^ .-&-ri
I
I
1
1 LOT III {LOT IV
1
ii
4
i
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1
1
i
- Y - - - - -
Poids moyen IKg
t
29,0 ;
27,2 i
1
1 C.Q.M g
.
1 2 9
1102
3
1
1
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j Consommation Kg
f
j
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i
I
1 g Matiercs s&chcs/Kg P.V
1
34
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1
1
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i
1 g -o-
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îI,-i.S
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1
1
1 UF/lOO Kg P.V
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i
,
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: UF/lOO Kg i,<,B,S
I
1
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i
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; UF,'Kg C,Q.p:
i
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Y
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i
I i VE~
144
143
;
1
I
L-*~
c sa*.-. . 1 -.. _ _.-m. A.a* *.-y
La quantité de matigres
sCchcs ct l'apport global. cn énergie sont idcn-
tiques pour les deux lots, Les diffcrcnccs de composition et do valeurs
t%crgbtiqucs sont compcnsks par la diffcrcncc de consommation.
Le croPt infgrieur de 21 :A entrainc (in coQt éncrg:T:tiquc dc la croissance
plus ElevC dans 1~ lot IV (+17$). F;ais Ic faible nombre d'animaux et la
dur& dc llcxpGricncc nous am&r?nt 2 rctcnir c sscnticllcment lc fait que
la melasse (REF1 IV) n'apporte pas 1~ rEsultat attendu, à savoir une auçmcn-
tation nette di: la consommation et par conshqucnt, dc .lr7 csoissancc.

1 3
On peut seulement c o n s t a t e r L(UC! les a n i m a u x d u l o t I V o n t consommi! immé-
diatemcnt la ration m6lasséc contenant 1~ graine de coton, n10r~ que CEUX
du lot III ont attendu 10 jours pendant lesquels ils refusaient à peu près
toute la graine. Une 6tude plus
complète devra dEtcrnlincr ultérieurement si
1: a d j o n c t i o n de mGlassc,
ElCmcnt co0teux d a n s les c o n d i t i o n s actuelles
d’approvisionnement
(importation), est souhcitablc ou au contraire de na-
turc 2 altcrcr le rcndcmcnt Gconomiquc d’une telle opération comme cela
semble s'etrc p r o d u i t .
III. 2)- Abattage et découpe des carcasses.
......--*&-LIL**.-&- -.s m-.mm ._--. _)._*--..*.__-.._.LY
I I I 2 1 )-Animaux e n e m b o u c h e
L -. .:,,‘.,-,,
a-P. c._*m..-. A-1 ^. ..s..w.*’
( t a b l e a u I I ct I I I )
Nous obtenons des rcndcmcnt commerciaux
dc 50 :5, ce qui permet, dws lc type dc classification dc Craplct, de les
classer dans le groupe d’animaux dc première qualitE. On poutcn cffct con-
sidérer cc type de mouton comme aneloguc aux agneaux demi-précoce commcr-
cialisés cn Francci
La découpe des carcasses et lc rendement relatif das divers morccc7ux mon-
trcnt quclqucs diffcrcnccs nvcc les résultats obtenus lors des essais pr&li-
minaircs, mais les conditkns nc s o n t p a s identiques. E n effet d a n s I’GtudE
p r é s c n t c , l a s e l l e a i n s i qu’un= 6paulc s o n t désossées ; m a i s i l i m p o r t e
aussi dc noter que 1~ travail oyant Lt6 effectue par un boucher profession-
nel suffit 3 just&ficr ics variations observees par rapport ZI la découpe
cffectuéc
p a r n o s s o i n s avec beaucoup dlimperfcctions. En CO q u i concErne
10 baron, la part relative qu’il occupe dans la czrcassc est du mémc ordre
de grandeur (44,4$) que celui proposé dc7ns 1~7 d6coupc de rGf5rcncc Boccard
- Dumond (45$).
s 2 . 2J-Animaux de ltélevagy,>~~.
II-.-- * Y--a-....-L -.---a,--
( t a b l e a u I V c - t V )
Nous disposons pour ces animaux seulement
des rdsulfnts de l a découpe des c a r c a s s e s ressuucs, e f f c c t u h e d e f a ç o n
idcntiquc à celle des a n i m a u x cn e m b o u c h e ct p a r l a mtfmc p e r s o n n e .
Si nous comparons les deux serics dc mesures, nous obtt-nons les valeurs
suivan tes, concornant les pourccntagcs des diffcrcnts morceaux.

i
/172i

i t 30,5
2,5
238
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I
281
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13,0
TABLEAU. II
- S-POIDS DES DIFFERENTS MORCEAUX DE lJ\\oEcoIoE_
a
-U-r-e-m-.-
DES MOUTONS EN EMBOUCHE.
-
e
-
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- &MTTAEE ET POIDS
-w _ . ..-. DES DIFFERENTS MORCEAUX DE LA DECOUPE
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1,38
5,70
13,12
2
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4150
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1,66
3,41
3,04
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2,00
6,98
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3
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2,56
0,41
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0,70
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3,43
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1,20
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5
14,6
3,46
a,63
1,31
2,46
2,14
?,14
i,25
5,40
12,39
6
1610
3,713
0,70
1,55
2,s
2,57
1,33
1,59
5,95
14,30
7
lT.6
3,92
0,770
1,72
3,08
2,52
1,48
1,64
6,14
15,06
8
12,?
2,PO
0,55
1,25
2,15
1278
1,OO
1,OO
4,T0
10,63
9
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3,53
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1,55
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10
11,2
2,92
0,47
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1,76
1,76
0,75
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4,36
9,63
11
13,5
3,25
0,66
1,20
% ,10
1,83
1,13
c,94
5,11
Ii,11
TJF&E&,J~4
- POIDS DES DIFFERENTS
cL-~~-~.-.~.By-4_~* fi~OR&EAUX DE LA CARCASSE
-.-.m_wum-y
.llU MOUTON PEüLH SENEGALAIS.
~_-.LLLIL.*.---ill--.CL.--L<.*.*---Y--Y-...-IIWII--

-
-
f Baron
Total 7 morceaux'
carcasse ressur5e
- - -
MmLL-.- - - I.i-- --y_.-
1
28,0
10,3
20,2
1
1791
8,8
10,5
!
43,4
El,!3
2
26,3
937
20,o
17,8
9,7
@ Il,7
l
40,9
87,6
i
f
3
28,8
Il,3
19,6
18,8
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I
9,o
44,7
1
84,6
I
4
29,1
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20,6
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8,s
i
10,2
44,2
85,5
f
5
27;9
10,6
19,9
1713
9,2
1
10,l
43,6
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6
25,9
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20,o
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l
41.6
8914
7
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86,l
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1
8
27;3
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16,7
44,2
83,?
8~3
1
9
2912
12,8
19,o
17,l
I
47,i
84,0
10
30.j3
lU,l
18,3
18,3
7*8
45,3
86,0
i
11
29,3
10,B
18,9
'
1615
1012
1
885
82,3
t
l 46,O
i
i
939,9
80347,4
/
TABLEAU; V - POURCENTAGE DES DIF-S MORcluxyI&JARCASSE DU MOUTON PEULH SENEGALAIS;
WY-~--~*-
-ma.-
w . - w - - - - - -
( valeurs ramenées au total de 7 marceaux sauf pour Ta dernière colonne)

1 4
Seuls lc pourcentage relatif de l'~?paulc ct lc total des sept morceaux
par rapport à la czrcassc sont statistiquement differcnts, mcis ces va-
riations, par leur importance (7 ct 4 $) pcuvcnt être considkrks comme
n&gligcablcs,
L'cmbouchc des moutons ne semble pas devais
modifier sa conformation bouchère, ossenticllcnent 1iCc 3 des facteurs
gén&tiqucs,
cc qui nous amke S proposer le tableau VI, qui donne les
.
poids théoriques des morceaux chez le mouton peulh sénggalais, en fonc-
tion du poids dc la carcasse.
Ainsi la rGpartition des diffcrcnts mor-
ceaux se traduit par un baron rcpr6sentant 44 7; des sept morceaux de la
découpe, ceux-ci constituent 84 5: de la carcasse telle qu'cllc est ache-
tk par lc boucher, les 16 f,s provenant des dGchcts ct du foie, coeur et
rognon, et ceci indgpcndcmmcnt dus conditions d'alimcntztion,
Une inconnue pcrsistc ccpondant pour cfficicr l'cffct dc: l'embouche :
le rcndcmcnt commercial à l*ahattagc des nnimnux de 1'5lcvage sGnEgalois,
qui devra Etre Pr&isé
nu cours d'une etudc stntistiquc ultgricurc.
Lc seul fait positif mis cn Bvidencc par cet essai réside dans la quali-
té de la viande obtenue.
Elle a en effet 6tG vendue comiae dc l'agneau et il recueilli des apprécia-
tions tr&s favorables quant $1 son gofit ct sa tcndrcté dc 1~: part des con-
sommûtcurs,
qui ont su disccrncr la diffcrencc tic qunlite.

L w rl
1

15
III. 31-9 Aspect financier de l'essai
--I_.. ._ - .._~W A a.-.- L -w* -.a*-. -..-a.-*
Les dix animaux ont éti! achetgs au prix uni-
tairt: de 2.500 frs, Le prix de revient des deux rntions est idcntiquc, soit
10 frs le Kg. Lc coQt de l*alimentntion pour le lot 1 est de 3.470 frs,
pour le lot 2 dc 2.510 frs. En fonction dc ces donnks, on peut 6tabli.s le
tableau suivznt,
-.&”

*-1*
-.
.-&$ .--
. A.A * v,
uu-.*.-*--
‘--“Ia.“L”.’ w.L*a-L.L
E
) Lot I,n=5 1
Lot II,&? c
7
Total,n=IO i
hé-----t.y..“"'".' A-*.* . . .* -,l_ . .".A eL
I m.-L a_--- u "3
i
-!
i
L
i
;
i Achat
t
12.500 f
12.500
25.000 1
t
!
/
i Aliments
i
3.470 )
2.510 ;
5.980 16
D
f
La diffcrcncc entre les deux lots dsit Etre attribuk d'une part à la
croissance plus lente du lot 2, d'autre part à ln durée plus coustc de
l'zmbouchc. Une cxpéricncc plus longue sera propos6c ultCriourcmcnt pour
dfitcrmincr la durée optimum dc: l'embouche compatible
~VCC un bénbficc brut
maximum ct la bonne qualitE boucherc dc lr: viande, cn évitant un d8pot de
graisse cxûgér6,
D'a&rc oart, cc
.b 6n éficc calculG nc: tient pas compte de l'onsemblc des
charges (Gquipcmcnt et pursannel) qu'il nc nous est pas possible dIavaluer
dans nctrc cas; Il semble C(~C] l'ombouchc intcnsivL nc soit pas la sr;lution
idGale, mais p??r contre, 3 partir d::s rations ainsi tostks, on doit
plut8t cnvisngcr l'cmboucho
sur p&turagc avec supplémcntation par ds tels
conccntks,
CC C/UL amcbfasans aucun doute une forte augmentation du ren-
dcmcnt à la production,
III. 3. 2)-
-a-a.-* L__
Bilan 2 la bouckG;$g.
m u.* cIy-*---
Pour pouvoir comparer les r6sultats obtenus
WCC nos moutons à ceux des animaux non cmbouchk, il faut tenir compte: du
fait que nous n'avons, pour ci;s durniers , que lc poids dc 1s carcasse rcs-
su&. Les calculs sont donc faits à partir di: ces poids, et mon ceux dc la
carcasse chaude.

16
Bilan/ Animal
. m-.
--e.
*
A- 11 Carcasses d'animaux non cmbouchks
B - 1 0 -o-
des animaux en embouche.
Nous constatons ainsi que le bilan de la boucherie n'est
pas amElioré par l'embouche, dans la masure ou la composition des carcasses
n'a pas varie. La diffcrencc entre les deux sories est nGgligeable et nous
permet d'affirmer que d'une façon gEn&rale,
la commercialisation du mouton
est rentable pour la boucherie, merne si dans le cas pr&cnt, le bén~ficc
brut ne tient pas compte des frais gEnCrnux,
mais il- faut lui ajouter les
gains produits par le foie, le coeur et les rognons, évalués entra 300 ct
500 fr9 par ani.mal,
A ce niveau, lc seul apport de ltembouche réside dans la qualité de la vrtondc,
eonsiblcment ameliork. Si. elle ne se traduit pas de façon matérielle lors
du bilan à la boucherie, clic n'en constitue pas moins un résultat important
de ce travail qui doit maintenant s'efforcer de dktcrminer les conditions
optimum pour amBliorer le rendement à la production.

17
I V - CONCLEI.OJ GENERALE.
-
-
Nous avons essayé, dans cette scric d'essais, d'aborder
les probl2mcs relatifs aux modalit&ç d'6levagc les mieux adaptQs au contexte
sdn6galais, tenant compte des possibilités d'approvisionnement en aliment, des
potcntialit6s zootechniques du mouton pculh et de ses performances bouchères,
L'aspect fragmcntairc
de cette étude ne permet pas de proposer des conclusions
trop précises, mais l!cnscmblc des résultats obtenus suggèrent quelques remar-
quas que nous faisons en guise dc conclusion.
- Le dSparasitagc
dos animaux est indispensable pour gnermcttrc d'extdrioriser
leur capacité potentielle dc production de viande, but final de l'embouche,
mEme si cela diminue lc bÉn6fice de l'embouche.
.. L'embouche ne peut que donner des résultnts limites dans son aspect finan-
cier, le cobt des aliment reste trop Elev& pour le gain que l'on peut attarndrc,
La solution d'avenir dans cc domaine resto l’cmbouchc au p%turagc, c'est à dire
la suoplémentation rationnec de concentrEs 3 fox-te valeur EnergCtique, de codt
61ev6, en plus de l'apport de base essur par les p%urngcs, ou les foins secs
( t y p e f a n e d ’ a r a c h i d e ) peu cofJteux e t b i e n appetés p a r l e m o u t o n .
- L'utilisation des test d'cmbouchc $ntcnsive tc&s que nous les avons prap~sés
doit permettre de composer et de vérifier llefficacitd des diverses rations qui
inclucront des produits disponibles au SÉncgal, tels les tourtcnux et graine de
coton,
en d6Fà des limites de toxicit6, tourteaux dlarachide, sopI farine et
graine de ma!&, de blé ou de sorgho.,. Il est néccssaire,pour équilibrer la
r a t i o n ,
d’y ajouter un aliment de lest, lui méme nutritif (f anc d'arechide) ou
neutre sur le plan alimentaire (coque d'arachide).
Dans ces essais, llintCrEt rEsidc dans le fait que l'on peut suivre de faSon
très pr&cisc la quantit6 et la nature de l'aliment ingor@, plus aiscmcnt que
sur les p%-Lurages.
- O n estimL au S6nEgal que le nombre d'ovins et de caprins abattus pour l'annec
1972 a Et6 de 696,000 tetes, alors que les abattages contrtlrlés ont porté sur
91,299 ovins (1.177 konnes de carcasses). Ceci traduit en effet l’importance des
abattages par les proprictaires au niveau familial, surtout à l'occasion des
fétes tc.lcs que 1~ Korité (fin de Ramadan) et la Tabaski. L'int6r6t des tra-
VEUX cherchant 2 amcliorcr la rentabilité de la production auri; peu d'impact
sur cc type d'&lcvogc,
alors qu'il in%Gressera plus l'éleveur qmi commercialise
par 1~ circuit officiel abattoirs n boucherie,

Ceci porte sur un nombre limite d'eni~aw, dc: l'ordrs dr: 100,OCO tEtes,
mais une augmentation du rendement à la production, sur une telle quan-
tité de mouton, p eut SC! trnduik par dcsb6ncficcs nets non nfigligcables
qui méritent c.ll?kre ktudics de façon approfondie. Ceci pourrait devenir
une nouaellc activitd dans la domainc agro-pastoral dont l'aspect lucra-
tif ncst pas 1~ moindre de scs attraits.
-Si, dans les étapes qui mkcnt Y In production dc viande, notre travail
doit Etre poursusvi pour préciser les differcnts aspects tcchniqucs et
financiers des modalités d'Glcvage les mieux adaptes au Séncgal pour lc
mouton,
nous pcnçons qvc le résultat nettement positif obtenu conccrnant
la qualité de la viande pmduitc permet d'affirmer que ces Ctudes ne
peuwnt qu'étrc b&2fiques pour tous les intEressés, producteurs, bouchers
c-t consommateurs,
B I B L I O G R A P H I E
S O M M A I R E
II--LLb----- - -.la--*--.*L---- -.a..-- -a_...-_ _m --.
CRAPLET, C (1964) Trait& d'i:lcvagc moderne, -Tome IV : Le mouton
Vigot frkcs, t?ditcurs - P A R 1 S-
DUKES, H. H. (1955)
- Thc physiology of domestic nnimds
Baillikre, Tindnll et Cox, -L 0 N D 0 N-
Jacquet R. (1964) - Nutrition animale. (3 volumes)
J. B, Baillièrc c-t Fils, Editeurs, -P A R I S-