RAPPORT D'ENQUETE SUR LES GLOSSINES DES NIAYES DU ...
RAPPORT D'ENQUETE
SUR LES GLOSSINES DES NIAYES DU SETJEGAL
ET RECOMMANDATIONS SUR LES MESURES A PRENDRE
POUR ARRETER LA REINFESTATION CONSTATEE
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Après les campagnes de lutte contre les Glossines des Niayes du
Sénégal, menées de 1970 à 1972, le rapport final, édité en nmhbre
1972, concluait en ces termes :
Xe but visé dans ces campagnes de lutte est singulièwaentl'éra-
dication des Glossines comne devant concourir, avec d'autres actions,
au développement agicole de la région des Niayes. Les principes qui
les ont guidées et la tactique mise en oeuvre ont certes conduit à la
dispazition actuelle des Glossines sans qu'il soit objectivemext pos-
sible de parler d'éradication de celles-ci. Eradication dans le cas
p~&znt signifie po-ÜLatim de Glossines égtile à zéro ad infinitum.
-
Il ne serait pas réaliste d'en juger quelques mis seulerrent après la
fin des opérations, Dz5 prospections nombreuses et répétées dans les
rdhzs sites traités pourmnt seules, à la longue, pemttre d'extra@-
2 l'éradication si l'on n'a pas trouvé de Glossines après plusieurs con-
trôles. On peut cependant dire avec certitude que toute trmwnission
de Trypanosomiase sera irrhlisable pendant très longtemps dans la
région, pow peu que l'on surveille attentivemt les faits épidémiolo-
giques.
"Dès lors, la sauvegarde des &sultats acquis s'ixpose. Nous
pensons indispensable de procéder aux opérations suivantes :
1) deux prospectichs annuelles exhaustives dans les niayes, chacune d'au
mins un mis, et ce, pend=::
m-L--. ---:-- zmsécutives; les détails du
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2) dans l'éventualité de la decouverte d'une ou plusieurs Glossines dans
une galerie, évaluer les risques de fiinfestation et mener une opéra-
tion ponctuelle et très sélective quant à la nature des gîtes @Xn-
tiels et des produits à util%er. Les myens pour cela sont de faible
impAance.
3) là où l'on pratique des élevages de haut rendement, &mluer la situa-
tion sanitaire au point de vue Trypanosomiase ; traiter, le cas échéant,
les animaux présents dans l'exploitation, une seule fois, et ensuite
veiller seulement à ne pas y introduire d'animaux avant de slêtre assu-
3% qu'ils ne sont pas Wypanoso&s. L'importance des vecteurs mkniques
est ici assez faible, mais il est bon d'en tenir coqte.
4) dans le cas de la Maladie du someil,pow?suivre les dgpistages dans les
villages traditionnellement rren&svf.
Cet extrait du rapport est à retenir car les points énu&r& dic-
tent la conduite à suivre maintenant que les circonstances l'exigent.
C'est qu'en effet les Niayes se réinfestent.
Les enquêtes en 1973, 1974 et 1975 n'avaient pas permis d'observer
des Glossines dans les zones traitées, Cependant, en octobre ,1;975, consé-
cutivement au diagnostic de 7 cas de Trypanosomiase à ;!%ao, nous avons
été amen6 à émettre des &Serves sur la maîtrise des Glossînes. En 1977,
une Glossine femelle fut captur6e à Rufisque, et deux autres dans l'en-
ceinte du Centre national d*Aviculture, à Mbao.
En 1978 et 1979 toutes les niayes antérieurement traitées ont été
à nouveau parcourues. Dans ces enquêtes, le piège biconique de Challier,
qu'il a été possible deutiliser, a conduit à la détection de faibles
densités de Glossines. En 36 jours de prospection,25 Jlossines ont été
Capt&es, dont 18 par les pièges (72 p.100). Le parc forestier de Hann
n'est pas conpris dans ce compte et il est nettement plus infesté. Les
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Glossines dans le Parc nvest%%raordinaire en soi, car cn sait qu'il
y a dans d'autres pays des g?tes urbains ou p6ridomestiques de ces mou-
ches. L'op6ration de lutte est ici hautement prioritaire,compte tenu de
la situation &me des @tes.
2) & Mbao à IW.ika. Les opkations seront très difficiles car il faudra
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entrer dans les concessions, parcourir les bois d'Macard.ium, interne-
nir au niveau de buissons.
3) P%Xmètre de Rufisque. Les difficultés tiennent ici à lvabondance de
haies vives dvEuphorbiac6es.
4) pépinière de Sangalkam. Le traitement autour de la Ferme du Laboratoire
d'Elevage ne portera que sur quelques portions de niayes incluant celle
de la Pépinière, sur la route de Bambilor. Bien que la Ferw soit indem-
ne de Trypanosomiase depuis 1971, un traitant de barrage est indis-
pensable et urgent.
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5) Niayes de Gollam, Ndiar et Berr. Sont à traiter une seconde fois et
*
entièrement.
Toutes les autres Niayes prospectées sont négatives mais la sur-
veillance doit continuer.
Le Service de Parasitologie est en mesure de mener quelques unes
des opérations de traitement ci-dessus indiquées,à titre expérimental,
en utilisant l'endosulfan dans le p&6mètre forestier de Hann et la déca-
ti- au-tourdelaFerme de Sangalkam,
Le point le plus important de ce rapport est la recorranandation ex-
presse de cr6er une antenne de lutte antivectorielle visant principale-
ment les GLossines. Beaucoup de pays africains en disposeront sous peu.
Il y a de nombreuses données acquises parla recherche et qui sortappli-
cables. Les applications à grande échelle supposent des recherches d'ac-
compagnementrfais n,0 sauraient reposer sur notre unité de recherche au
personnel limité à quelques personnes.
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