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l%THODES DE DIA@?OST'IC ET D'ENJJETES EPIZooTIOL0GIQLTS
DE!3TRYPANOsOMIKXSBoVINESAPPLI~AUsENM;AL
IX' I..ESULTATS OEJTENUS EN 1978 - 1979
Par Saydil M. TUJRE* et M. SEXE*
R E S U M E
11. :
(T-(L-Q-OL-<Ic
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' x,
I If
.
L'étude &pimtiologique des '&ypa~rhmniases bovines a été mnée dans les
différentes r6gions du S&-&.l en 1978 et 1979. Aux'techniques classiques de
lecture de frottis et de gouties épxisses, ont été adjointes des 1-s dire
tes de ptipwatiorsde s-z.nb7 après centrif~~~ation miamh&tocrite. Ce procédé pluz,
rret de faire des diagnostics rapides. sur le terrain et aussi d'évaluer l'&,~
des anirmux parasités rk3is il est insuffisa3t en'lui-&II.
Iks tisultats netteFmt kllem sont obtenus & in~erp&tmt globalemnt
les données recueillies sur le terrzîn et les lectures micmscmpicpes en l+borkx-
toi.2.
I
I
Au cours des ,deuk dernières années, 1690 bovins ont été examïnés. L'inciden
ce des 'Rypmosomiases est variable selon les r6gions (forte en haute casam3nce
faibleau mrddu Sénégal). Awc.lxypmos~s sontgénétierrwtassociés beauco~'
d'autres parasites du sang. cependant seules les 'J3ypmsamiases sont ac!cmpag&
d'anémie c&ni$icativk.
-
Les &tkdes sém -~logiquespemttentdes~
de situathn
@zootiologiqyes ou de races anhlesT L'&udedes&umdebovins~au
Sens lmger&èle queces g&imux,~des mbesassezdisparates,se~
tentsensiblemntde
lam&rrHnièvis à vis des -*@F*
vrait influencer les schéms de sélection dans les cgrtres zootechniques pour
4’I :
tacherautant devaleurauxboviris pi~aubienblancsoum~qu'auxanhux
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sont actuellewnt les se& 3 xxhnir l*+tenth &A A4h.
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ET RE~TATS OBTENUS EN 1978 - 1979
ParSaydilM.TWRE*etM.SEYE*Sr
avec'la collaboration technique de M. SEYE Jr, T. DIEXE, A. MANE, A. DIOUF et
M. MBENW
INTRODUCTION :
,Depuis quelque quinze années, le Service de Pamsitologie du Labomtoire
national de l'aevage et de Recherches v&rina&s de Dakar fait des études
sur les Tryp3nosonùases anhales. Les premières enquêtes étaient xrmées suivant
des &tmes classiques, p.~ examen de lams colorées. Ces cinq dernièrk année:
les lx&thodes se sont affinées, combinant plusieurs teclmiques : recherches para
s,itologîques dans le sang et analyses sémlogiques, Cela a conduit à une maille
be qmaissance du wsitism anunal et à des interprétations pius précises dc
différentes situations dans les diverses régions du Sé&gal. L'attkntion s'est
portée principalemnt sur la Trypanosomiase bovine : 1690 bmins ont été exmb
dans les différentes localités viktées.
M!!ERE& EZC I$I'HODES :
A - Les e.nquêtes les plus &centes ont nécessité un camion laboratoire ali-
mntéparungrmpe électrogène pczrnxz-ttantnot-tin situla cen*wtion
rnicm~tocxite
et l'examen aumicroscope sur-fond noir. Ce rmyenr4.ativmz
lourda pu être remplacé valablmtparll~ilisationdlunvéhicule
toutter-
min Land RI~& et l~alimn~ation en électricité-par un petit générateur de 1:
KVA pesant près de 40 kg. Le coût des enquêtes s'en -trouve diminué, un plus
gymcI ncnhe de villages deviement accessibles~ sans que,les techniques soh
mdi.fi&s.
_-e.,
.
‘.
Surletermin les animwx font l'objet de @6lèvemnts de sang à 19mi
(?
pour, exakn ap&s centrifugationmicmh6m~ite
et& &re des fïml2is.e
desgouttesépaisses.Lesang
veineux&lajuguhireestaussipréleVépaur
!
~ti.orldesénnnscI~y6eren
lzibmeob. ks tzedm@es suivies sont
I
i
. . . / . . .

. -
-2
1) parr l'examen pa.z"asitologique :
= centrifugation microhémtocrite et observation microscopique sur fond
noir (6) ; ce prccédé permt d'éiraluer le degré d'anémie des bovins
examinés et de déceler la prkence de parasites mbiles : trypanosomes
et mia-ofilaires.
- frottis et gouttes épaisses examinées au labomtoire
; ou-b-e les Wyp3-
rioso;rcs et les microfilaims, On peut déceler d'autres parasites du
sang tels que Babesia, Theileria et Anaplam.
2) Ez~3~3s sérologiques :
- immmfluorescence indirecte telle que mus l'avons déjà pratiquée (8)
- mi.&roEL,ISA, en suiv&. un &Mcole décrit ailleurs (2).
B - Les r6süLtats sontexpr+Ix5scom suit:
. :,
1) Résultats hérmtologiques et parasitologiques :
- hémtocrite,
- espèces de trypanosor~s identifiées,
i
- pourcentages de cas positifs par rapport aux anirimx exmk-tk,
- fi-equence relative des-espèces de trypanosoJms selon les localités et
les saisons.
La fkquence de différentes espèces parasitaires peut être évaluée suivant
de rmibreux critères et nous proposons, concernant les vs, quelques
-
définitions (en limitant leur portée aux animux domstiques).
a) FSqueme régionale spkifique :
La fkquence &gionale spécifique est entendue la f&quence d'une espèce
donn&det?rypamsom
dansl'ensembleduchepteldcmstique
d'une r@m,can-
prise dans 16 sens d'un groupe g&pphique de pays limitmphes & pr&tknt
des ccmdi.tions écologiques plus ou mins SUS. Id n5gion doit &re géo-
~phiquerrmt définiet' - ~~ijquencedatée.
Le m-t "r&on" est pris dans Un sens très g&&l. et, dans bien des cas,
cormspondmà,undécoupagepolitique
~lus-~~~.~qualificatif"spEc~~~'
Se~auXeSpèC!eSde es*
.-
i
.

. -
-3
Exemple : T.congolense atteint x p.103 des anhux dans les pays de llOWS,
en 1979 ~Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal regmupant
: Maurita-
nie, Mi, Sénégal).
L'application de cette définition est c~onstancielle et n'a dl~rtance
que pour une évaluation globale'de situation pur, par exemple, corhire 2 des
estimtions financières de campagnes conjointes de lutte contre les Trypanosom!-
ses.
L'expression Y&quence gén&ique" (pour lé g+??e T-ryparloso~) pourra être
retenue si c'est l'ensemble des trypan~sorrre~ p&hogèn& qui sont Fris en compte.
b) tiquence territoriale spécifique :
C'est la ftiquence d'une espèce donnée de trypamXor~, considétie dans l'en-
semble du cheptel d'un pays donné ; elle doit être datée.
c) Fr@uence bcale spécifique :
C'est la fréquence d'une espèce dz-née de Wypa~osoz~ dans l'ensemble du
cheptel d'une localité définie ; elle bit êtriz Z&$.
d) Fr+équence xénospécifique :
C'est la fi-éguence d'une espèce donnée de W~~osomz au sein d'me r&re
espèce anirrale (xenos = hote : "s$zifique" pour désigner l'espèce de t~~-zcz~>.
Elle doit être datée. Cette f'réquence peut ê-tre analysée à une échelle locale,
territoriale ourégionale.
Exemple:
à &da T.congolense atteint 14 $.lCXI des Ndam, en 1979 (fr6quence
localexenospécifique).
Ces définitions peuvent être étendues à des parasites autres que les trypa-
floS~S .
2) Résultats sémlogiques :
e-v - fférentes mdalités de calcul statistique sont ici ~~l*c &FwS et
souvent plus délicates. Dans le cas des tests d'imxnofluorescence nous avons ut!
.
lisé la formle
i
lW?la~
oal Tîter).
. . I. .,.

-4
-
j
d x rqmhnte les tildes dc&mys d'ad.corps, c'est-à-d&~ +'hver~e des
différents titres d'antic&
;flexxzmbxede stiquiont M-de
cestitms ;Nle --%dlde shms.Celarevientà pmndrel'antSogdei-
valeurobtenueendivisant,parle~~~de
sérmsamlysés,
lasom~des
pmduits du logarithm de l'inyerse de chaque ti.? d'anticaps par le mmbre de
s~~ssantàcetitrie.
I- EPIZOWIOUlGIE DE LA TRYRANOSOMTASE'BOVINE
AU SENEML, E& 1978-1979
I-l/ Résüi&ts sectoriels
!Sur la superficie de 196.ooO km* que compte le Sénégal, les Glossines en
occupentenvim~ 70.0001an2 , soit 36 p ,100 du territoîm (10).
_
Les résultats des études épizootiologiques des Trypanoscmiases sont assez
._-
dissemblables suivant les Sgions et les saisons. Voici suco~tmnt &u&rées
les données rt-cueillies en 1978 et 1979.
I.l.l/ D$artemnt de; Foündiougm (llr"lO'nord - 16O30: ouest)
Les p&lèvemnts portent sur un total de 495 bovins Ndama.
Les analyses sur le terrain (février 1978) ont été pratiquées à l'inté-
rieur d'un camion-laboratoire doté d'un groupe électrogène.
Nous retenons de l'enquête les points suivants :
a) au total 45 bovins sont tmuvés positifs 2 l'hématocrite (soit msomes,
soit microfilaires) :
- T.cmgolense
:7
- T'vimx
: 1
-T.theileri : 8
-Micmfilaires : 29
-
b) La mm de l%émtocrite est égale a 30,52 k 0,71 pour l'ensemble des 355
NQrnanon,-&ypmosoi&s
; l'ar&ie est donc.évidente chez ces animux Whém-
tocrite moyenne des Ndam du S&$gal, est égale a 34,7 f 1,2)
; la moyenne
observée chez les trypamsomk est de 24,28 f 1,66, ce qui c&firm le caractère
trkàan&i.a&delamitadie.
. . /. . . .
-
-
-
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-
- _
*
- .
- 5
c) En ce qui concerne la seule f%quence de Tryparmcmiases,les cas observés sont
rares. Lirs séquelles des années de sécheresse, qui ont eu pour conséqyence de
. .
dxmnuer les Glossines localenk&,et les tmitenmts 2 l'acétumte de dimina-
zène 0&&il, N.D.).pmtiqu& pé&diquemnt par les agents de 1'Elevage et
ceux de soci&& de développerrmt (la SODEYA notarrmnt) semblent en être les
principales explications ; en effet, la rmladie atteigmit, en 1970, 13 2
55 p.100 des animux , selon les troupeaux visités (7).
Par contre, un gmnd nombre de cas de Filariose (Setaria labiatopapillosa),
de Babesiose (Eabesia bigemina) et surtout de Theileriose CIheileria mtans)cnt
été r&élés.
A la lecture de 222 frottis et gouttes épaisses, il apparaît que 166 bovins
sont en Salité &rasités par une ou plusieurs espèces de parasites du sang.
En récapitulant, nous avons :
- nombre de frottis et gouttes épaisses examinés
: 222
- ncxnbre d'animux parasités : 166 soit 74 p.100
i
- The&rîose seule : 76 cas, soit = 35 p.100 des pti&mwnts, ou
= 46 p.100 des cas positifs.
- Babesiose seule
: 6cas,soit= '2 p.100 des p&lèvenients, ou
= 3 p.100 des cas positifs.
- Trypamsoms pathogènes : 10 +s, soit = 4 p.100 des p~lèvemnts, ou
= 6 p.100 des cas positifs.
- Assocation TheïLeri&e-E+si&e : 44 cas, soit = 19 p.100 des prélèvenmts,oÜ
= 26 p.100 des cas positifs.
- Filariose seule : 17 cas, soit = 7 p.100 des prélèvments, ou
= 10 p.100 des cas positifs.
Trypanosom theileri : 4 cas
- Autres associations : 7 cas.
.
_ -
1.l.U Département de Kc,.L .,LJ551 Mryl - 14O55' me&)
Les localités visitées, en juin 1978, formnt un cercle autour du Centre
dekherches zootechniques (CRZ) de1colda.Elles sontpresquetoutes situées
~paimit6ouàl'intérietn?de
fmZtsclasséesoitabondentlespaturages,~
~silesinsectespiq~,~les~ursdes v et c2imx des fi-
.kh~-.
~sbovirisdesvillagesouivarrtsarrtf~tllobjetde~~
:
DbiLq~& FafM, Bakar, sarrtankrrye, F, Makm et ziwebulel:
. . . / . . ..

-
-
- -
c-
-6
A ti?ze de comparaison, des pr lèvmts ont été effectués SUT une cinqua
&ne de bovins duCRZ,animuxqui sont en pemmemedms unebonne situatic *
nutritionnelle.
Au cours de l'enquête, 300 bovins fur nt examin& :
Dans les villages visités, les myennes de l'hémtccrite sont :
- Dioulayel
= 28,52 t 2,Ol
- Fafakoumu
= 26,76 t 1,71
-Eklko??
= 28;79 2 1,20
- Ekmtankmntouyel
= 27,62 +I I,SS
- C.R.Z. kMa
= 33,76 t 2,18
-M&m
= 33,68 2 1,67
- saré-Boubel
= 30,50 + 1,s
Les an&r~ux du CRZ, parce que rrieux nourris, ont une hématczrite rmyenne
supérieure 3 la valeur observée dans les différents villages, à l'ex,xption de
I
l+hhon.
Les parasites décelés par exarzzn de l'i.nerpImse sur fond noir sont les su
vants h?s%ultats sur 3oObovins) :
- nodxe de cas avec des @ypanosmes <~zth&nes "1 non) = 28 dont :
. T. vivax
: 9
. Txongolense :‘ 7-
. T.th&eri
: 12
-nanbredecasavec
desmicrofilaires de Setaria = 65
Ft-nrr l'ensemble des 300 observat$ms, il y d'une différence significative
entre les animux Wypmmm& (# = 28,64 2 1,63) et les non wsc&!s
(2 = 30,38 i 0,591.
La lecture de fkottis et gouttes épaisses pmvemntdll l-o-t de194 lm%
indique qu'au tatal 38 hébergent.des ~~anosares.
i
1
4
Les rkultats d'analyses sur'ce xxx&re plus &duit d'animaux se &vèlerr~F
pG?ieursawct~s~psatiquéessur&~,prircipaleraerrt~queles
l~en~to~sartfai~~-,enyaai&acnsrtbeaucoupplu
&tenps.~s38~positifsm~eentmmnesuit:
l . /
. . . . .
. . .

c-
--7
-T. conmlense
: 15
-T.vivax
: 09
- Mixte T.v. + T.c. : 03
-
-
- T. $heil.eri
: 11
Les trypanoms pathogènes sont donc prkents sur 14 % des bêtes examinés.
L,es diverses espèces de Wy$am~ornes entrabent des valeurs différentes de
ltI$Amrite my?nne, soit :
a) bcwins hébergeant T.congolense
: ii = 21,33 t 6,05
.
b) bovins hébergeant T.vivzx
x = 28,80 + 9,15
c) bovins hébergeant T.theileri seulerxnt : 2 = 30,ll 5 4,67
Les lames colorGes fournissent des renseignerrmts sur les autres I-&~paras~
toses :
Micmfilanîose à Setaria (46 cas/2CXI = 23 %)
;
Theileriose à T.rmtans
(56 cas/200 - 28 %)
Ebbesiose à B.bigemina
(28 cas/200 - 14 %>
L'inte~rétation de ces r&üLtats mmtre qu'il y a me différence signifi-
cative dans l'hérmtocrite des aGmux, selon qu'ils hébergent T.cmgolense ou T.
-
vivax , à l'état mnosp&ifique app@ent. De mSme cette différence est sidfi-
cative entre T. cm@ense et T.theileri. La coqxraison entre T.vivax et T.thei-
lerinemn~pasdedîffknce
significative. On ne s'explique pas ici que des
bovins pr&entmt des hémparasites en plus dés Qrpmxmes aient des valeurs
plus élevées de l'I&mtm~te myenne.
De ~I&IE, il a été mmrqu~,paradoxalemnt,
que les &IEUJX qui n'ont r&lé
aucun parasite au cours de +PI~= lac; examensmtunehé3Mtocritemy~ <;Ë. =
29,76 + 1,21) qui ne diffère p.~ significativement de celle des Ndam3. parasités
parT.vivax.
CettenrJyenneestcependantassezbas~.

*
De ce-&eenquête~~Ut~eIlh? :
.
a)queled&partenxrtdeWda~t~~~ ncm nG&b=-
ble avec 14 p.100 d'animux pamsit6s ;
.
. . ./ . . .
*.

-8,
b) qu'il. estn&&toutdifficile de décelerT.congolense avecprkision sur le
terrain : 7 cas seulmtsur18 ontpuêtre décelés ;lalecture&ticuleuse
de frottis et gouttes épaisses Este ir&spensable ; par con- le diagmstic
de T.vivax est relativemmt plus aisé.;
cl quecertaines infections déceléesparh&Mxxk.tene sontpasretrouv&s sur
lar~scolor6eG (6 sur? 28 danSle~as des trypanoscms patlmgènes) ;
d) que pour l%én-atocrite, les courbes obtenues et,les myennes indiquent‘qu'ellr
est déviée vers une anémie significative,
du fait de ncanbm parasites du
s.w l
1.1.,3/ Départerrmt de Wounda
Toutes métkdes d'analyses confondues, dans l'armndissemnt de Koussanar
(13055' lb-Cl - 14OO5' Ouest), un seul cas, dû 2 T.cmgolense,~tà sigraler sur
to&IL de 108 prélèvemnts, soit 0,92 p.100.
Rxr !es au-s hérro~sitos~s, on obtient les fr6quences locales x&osp&:
fiques ci-dessous :
-Theileri&bovine à T.mtans
'
: 25,92 p.100
-Microfilariosebovine à Setaria
: 13,88 p.100
-Pimplasmsebovineàl%besiabig~
:
5,5s p.100
,hns l'armndissenmt de Maka (13O40' Nti - 14*20' Ouest), les fr6qwmes
xérmpécifiques calc&es sur172bovins &&Y& sontrespectivenmt :
-mbà T.vivax
:
2,90 ~p.100
.
~àT.cmn&ense :
0,58 p.lOO
wseaT.theileri :
3,48 p.100
- Tlxzi&G.cse bovine à T.mitans : 31,97 p.100
-.Mic!mfillahse~su!taria
: 11,04 p.100
- PYlcrplasro bi.ge&a : 2,74 p.100

-9
1.1.4/ Région du Fleuve
Le même protocole a été appliqué au cours d'une enquête dans la Région
du Fleuve (rmwibre et décembre 1979). Au total. 275 bovins 'furent étudiés : 145
à Tatki (département de palor, X*40 Nord
- 15* 00' Ouest) et 130 à Ourossogui,
Denndoudi et Or6fonde (département de ktam, 15*40' Nxd - 13015' mest).
Des résultats obtenus, on retient :
- que les bovins du dépytten%ent de podor donnent des w-leurs de I'h&mwite su-
périemes à celles obtenues à Fkttam, aussi bien en ce qui concerne les animaux
parasités que ceux qui n'ont pas r&C% de parasites du sang ;
- que la myenne de 41,38 i1,31, trmvée chez les tivins indemnes du département
de Podor, est très sensiblement sup&ieure à la p3yeme raciale du Zébu (37,5
k 0,9 p.100) ;parcmn-k-e,avec une rmyerne de ?7,40 k a ,9, les bovins négatifs
du départemnt de E"ntam ne s'en écartent yatique.mxt -pas ;
- que deux bovirk ~seulerrmt hébergent T.vi.vax et ont, rmpectiven-tent, une hémto-
crite de 32 et 38 p.100, et a&-&, sont peu arkxiés'.;
- que les myennes des bovins hébergeant des parasites mtres que Tryparr3som3. sont
paradoxalerru>n-t: supériemw à celles des a.Crxwx négatifs, à FW?r corme à mtm.
Les pajxsitoses sanguines observées dans le départemnt de hdor (Tatki) sont'
- theileriose : 12,41 p.lti, ce qui 3xpréSente 18 sur 145 bovins,,dont 3 osso-
ciations.
- Eabesiose : 11,72 p.100, soit 17 cas sur 145 bovins, dont 3 associations.
- Setariose : 2,06 p.100, soit 3 cas sur 145 bovins dont 2 +xm&.tLons.
Bypanosomtheileri. : lcas sur145bovi.ns.
C'est dans le c@artmt de Mrtam quhrt été d6 .i
sdeuxcas&Trypa~
rxxmiasedue à T.vivax kur13Oh6ns examinés). les autres pamsitoses.sont :
.
- Iheileriose :
i
,
6,X p.lOO.soit 8 cas sur 130 Iwvins, dont 1 assoc&+<-..
-PimpWse : 4,61p.100 au 6 cas sur 130 bovins, dont 2 asti~tions.
-setariose: 3,07p,1~cequi~~4cassur130d'Jnt2associations.
-ANlrplaaa>se:1cassLxr130bovins.
. . . /’. . .
i

-

-
-.
/
-
d
-
.
a) pour les deux d&.rtemnts, l'état général W tmu~ux est bon, tout au
mins dupointde vuede ." . rasites et dè leurs r&emussions, si tant
est que l~lGmtocrite constituemituntémindubmouduiMuvais état
générel des individus".
.
b) il est rmmquable, bien qu'a priori pamdoxal, que l'h&&ocrite des &-
n-aux parasités est en myenne supérieure à celle des bovins indus. Cela
pourmit s'expliquer par le fait qu'une bonne alimentation armindrit ou ef-
face les effets de pamsites peu virulents, ou bien par uge r?ésîstance @né-
tique à l'égard de ces m%es espèces parasites, résistance'sélectionnée
déjà chez les zébus du nord du Sénégal.
.
.
c) en ce qui concerne les Trypanoso2-iiases,
les données épizootiologiques ancien-
nes concernant la Région du Fleuve sekblen-t toujours valables, à savoir
l'existence sporadique de T.vivax et l'abseme des autres trypanoscms patho-
gènes.
I
Toutes les données ci-dessus clarifient des sitwticns au ~~iveau de lozli-_
tés ou de départements. Les tiquences exprimées sont locales ou multi-locales.
Il sera pssible, après
d'autres enquêtes, d'en faire la synthèse pour obte-
nir des fréquences territoriales, à comparer avec les r&ùLtats obtenus aux
abattoirs deDakar.
I.l.S/ Essai de détermination de f%quences wsitaires territoriales xénospé-
cifiques des Ndam du Sénégal (enquêtes aux abattoirs de Dakar)
Les andyses ont porté sur des M tout-venants, achemines aux abattoirs
deDakar.Cesanimuxprovienrientcert~ nt des différentes régions d'élevage
de Dama au Sénégal et peuvent, dans une cmtake msure, renseigrm sur le para&
sitim-e d'ensemble. D'aoQt à novembre 1978, 340échmtil1oTls de sangontété
analysés. On obtient les résultats suivants :
- T.congolense : 10 cas dont 2 asscciations, soit 2,94 p.100
-T.vivax :
3cas dont 2 associations, soit 0,87 p.100
,'
i
- T.theileri
: 15cas dont.7 associatims, soit 4,41 p.100
-setaria : 5ocas
>.
dontllassociations, soit 14,70 p.100
-T.mtans : 76cas dont16associations, soit 22,35 p.100
- B.bigemina : 1 cas associé a T.con@ense.
.*. / . . .

c-
- -
- 11
1.2/ Premières conclusions
D'une &gion à une autre, d'un départemnt à un autre, les r6ktats son-t
dissemblables. Des différences apparaissent aussi selon que les enquêtes sont
faites à telle période de l'année ou telle autre et qu'elles portent sur des zé-
bus ou des Ndmm. Des données classiques se confirmnt : rareté de la Trypmosc-
misse bovine au nord du S&-&gal, fréquence au Sud. Des r&ultats ticermxmt obte-
nus sur les Ndam sont conu-lidés : plus grande fréquence de T.congolense par
rapport.à T.vivax ; anémie ,due à T.congolense ~1.‘"3 mrquée que celle prwoquée
p.r T.vivax ; gronde tiqueme de pwasites cxxrm Theïkria mutans et les micro
fi.la.i.?xs de Set-aria labiatopapillosa, mis sans effets anémiants aussi pmrrnc&
qu'avec ies trypanosomes ; enfin, qxprenmnt, influence nette de l'a&mdance ou
de la rareté des @&u&&s sur la valeur de l'hémkocrite et la pzwasitémie.~
.
.-.
Le lX$artem?nt de Bakel, zone de transition en-k-e les p?turages szns Gios-
sires et les forêts claires à Glossim mxsitms, n'a ~>as été étudié. Il est vrai.
semblable que tes r&iLtats se rapprochent de ceux obtenus antériewexmt (9).
1'
i
Au vu de ces statistiques,, on peut dire. que C?<V plusieurs cas l'infection
trypsnosomienne est faible (3usqu'à 4 %) ; les mes~s indiquées sont alors le
tmitemnt des mlades. Là cù l'infection est forte (jusqu'à 14,5 % dans le dé-
partemnt dé Molda) il faudrait, en plus de la chimiothémpie,diminuer la densité
ber, population$'de Glossines~ de pfiférence par des techniques non @luantes can-
IIL3 le piégëage (5). Des mesures ch7aconiennes ne S'imposenY pas car-les animaux
de la r&ion ont &e-Qypamtol&~ relativemnt bonne c&m on peut le cok-
tater dans la dewcièm?. partie de cette étude épi.zootiok@que.
*
n- EkWI'IOLLXXEDES TRYPANOSOMIXZS FL D'AUTRES HEKPARASITOSES. TT-"XE DEM
._
ROBE DES NDF$R SUR LA F-ZMSITEMIE
Dans cette étude'épizootiologique, l'accent est mis sur les différences de
~sitémie selon T:e les bovins L ~~~rcunerobe fauveou unk@eQpede
robe (blanc, noir ou pie).
i
. f.
t
Plusieumlocaiitésde lahauteC3samnw fwxd visiteeS en sept- 1979 : 1

. ‘-
- 12
II.l/ Résultats des a.nalFes
IT.iiî/ I3fhtcaite _
7
LES valeurs suivantes ont été relevées conwrnant l'hém3tocrite :
- pour 78 bovins à robe blanche : H = 37,70 f 1,0
-pour 38 bvins à robe fauve
:H= 36,95 f Y,36
:
-pour26botiàmbenoire
: H = 37;85 + 1,89
-pxrSlbovinsàrobepie
: H = 38,24 + 1,351
Les moyennes de l'hém&wite dans les quatre vupes d'&ux considé&
sont su-périeuks 2 la n~yenne rwAale des Ndam3. qui est égale à 34 (3). Ces dif-
férences observées sont imputables à LX-E variation saisonni& : les analyses
ont eu lieu vers la fin de l'hiverr~ge, alors que les @xrages se présentaient
sousleurtiilleuraspect.
Lz diffkzve entre la troyenne de l'hémzrtocrite (m = 38,08 p.100) des bovins
indemes de pzrzsites visibles et les différentes my&es concermnt les bovins
qui p&sentent des pzxsites divers n'est pas du tout significative, qu'il s'agis-
.,i se de Yi7/---P.C.-y, v-jva;<
,K2.4uv..L
(m = 37,181, de T.theilwi (m = 38,301, de Setaria labia-
towPillosa (1-5 = 37,181 ou de 'Iheïleria mtans (rn-= 38,711. Ce bon comportement
-
sur le plan hkz-tologique, ml& la prkence de parasites, est cwtainemMz
tributair+z de l'alirncntation.
Calcul6es au niveau des lots &stitués par les 4 princi@es robes du bé-
tailNdam~, les myennes del%émtocrite
fon~xxssortirdes diffémnces qui,
bienqu'insignifiantes àl'amlyse de lavariance,~n'en sontpasmins intéressan-
tes. Ce sont en effet les 51 bovins de robe pie qui foumissent la klhure
rrnyeme(m=
38,24 p.lO!I), suivis des animwx à robe mire : 37,85 p.100 pur 26
sujets, puis à robe blanche : 37,70 p.l@ (78 'sujets) et enfin à robe fauve :
36,95 p.100 pour 38 sujets. '
Une ccmparaisonavecle3don&s
statistiques obtenues à Kolda sur les bo-
ti~~duC.entrede
1 -,--.
I?t2&mhs zootechniques vi,.
us sable assez oplyartme, en
analys6s (51bovins), d'ae'part
scmt offertes, enfin et surtmt
!
SxmMerabefmuni~.De

/
i
.< :
lesbovinsdembepieest~~
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. . .
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.
. . . .

- 13
de I!I&& Iwu-tdt significative à'la myenne de 33,76 p.100 f& w
les Ham fauves du CRZ ;
qu'au CRZ, 17 p.100 des animux examin&, tiit9~mvïns sur 51 n'atteignent
pas 30 p.100 a la mswe + l'hémtocrite. Alors qu'ici tous les bovins à m-
bepieatteignentaudépassentcettevaleur
; pmnieux,41&hantillons
ob-
tiennentouvont au-delà de lamryenneraciale de 34 p.100 contre 23 seukm.nt
\\
pour Iambe fauve auCRZ ;
- qu'enfin, la valeur mximle de l'hémtomite msm-ée au CRZ était de 50 p.100
contre 54 p.100 v les pie.
Cette cmgxraisonconduità cette intmgatîon : qu'en serait-il si des ko-
V&IS Ndam à robe pie étaient placés dans une situation nutritionnelle Tdenti-
. .
que à celle du CRZ et qui est certainmnt meilleure ?
II.1.2/ Trymnowes et autras h&mm,rasitoses
Ici aussi, une constatation mjeure fkppe d'emblée : l'absence de T.con-
golense.
observat Aucune
ion deœtte espèce n'a été faite, aussi bien à I'~XZÏE~
de l'interphase qu'a la lecture des larr~s colorées. Ce &sultat est intéressant
,.,_
puisque, jusqu'ici, la f%quence de'T.con@ense était considérée corne supérieu-
re à celle de T.vivax en Casamnce.
A signalw &y.lemnt l'absence virtuelle de T. bmcei, avec cependant quel-
ques l^éserves, puisqu'aucune éprekve d'inoculation $ des Rongeurs n'a étC faite.
Par contre, 8 cas deTrypmosomiasedue à T.vivaxontété décelés sur 210
échanti.llons emminé s, soit 3,80 p.100. Qumt à T.theiJeri, avec les techniques
uti.Esées, il s'est signalé 10 fois, soit 4,76'p.l00.
Rxr les autres Hkmparasitoses, les résultats obtenus en 1978 à tilda sont
dans l'ensemble confiIIr&, a savoir une f&queme assez élevée de la Microfila-.
rime a Setaria : 16,19 p.lOO,et une f%quence mirrrh-e mis non néglige&le de la
Tkileriose à T.mtans : 6,66 p.1OO.Unediscordameestobservée concemantla .
Pimplasmse à B.bigemim : 1 cas sur 210 pélèvcmmts soit 0,47 p.100 contre
28 cas sur 200 ou 14 p.100 à tilda,en juin 1978. Enfin, Anaplasm mrgimle n'est
observéequ'une fois.
L'examn des r&ltats au niveau des localités visitées débuche sur une
. . /. . . .

4.
-
- 14
constatation assez curieuse : l'absenc~totalede lkypamsoms patlmgènes 2
&3.ifourou Unkir~~,v~lage shépzwtantà prcximité duparC-
de Niokolo-Koba. Toutefois, en ce qui concerne les autres hérmvitoses, Q-
lifoumu donne le plus fort pourcentage d'animmx +rtteints : 66,66 p.100 Conti
56,66 'p.100 à Eonconto, 40 p.100 2 Gel et Missirah et 23,33 p.100 à Ouassado~.
Par &Leurs, la &artition des hém$.msites selon les robes indique que
ce sont les pie et les xkes qui hébergent le mins de rypmoms CT-;vimx)
1ca.s SUI? 51 analyses
pur la mbe pie et 1 cas sur 26 analyses-. pour la
robe noire.
Concernant la robe pie, il est intéressant de signale?? la concordance entre
..'
la faible incidence de T.vivax et la mymme élevée de l'hémrtoc~ite. A ce sujet,
il y a lieu de rappel= &-te hmhèse émise par la SATEC en 1973 et reprise
par E. Guèye et al. (4) dans une étude r&en~e sW des bovins Ndam de la Casa-
mnce, hypothèse selon laquelle les robes mwquées de noir, dont les pie,"se-
mie& dues à une. irgr&nation de,taurin trylrariotol&mt autre que le Ndarm". Par
rap+rt à la robe pie, la tiquence de T.vivax dans la robe blanche est en pour-
centa& 4 fois plus élevée ; et près de 2 fois &ind il s'agit des robes fauve
et noire.
-
Cependant, toutes hérmpmktoses
confondues, c'est cette @m mbe pie qui,
avec la blanche, offre le plus fort -gage de cas positifs (blanche : 35,89
p.100 ; pie : 35,29 p.100 ; mire : 23,07 p.100,; fauve : 21,OS p.100). Faut-il
en dé&ire une plus gmnde vul.n~ilit~ des robes blanche et pie à l'égard des
parasites du smg autres que les Trupanosomes ?'IJm&&mt;pour
les pie tout au
,
mi.ns,unexcel.l&camportemmth&Wologique
~duitau'mntra5mmebmmto-
L&ance à llégar&de Ces paresites. R. n'en serait pas de m%z pour la robe b@-
che dont la myenne de l%émtocrite est inf&ieure à celle des bovins indemes.
. _ -

.

. . . / . . .

- 15
de cette étude. Etendues sur toute une année, ces études se femient sur un
nombre suffisammt ~rtant d'échantillons pur être représentatif du chep-
tel mtional, de bovins trypmotolf5mnts et couvrimient toutes les saisons,
permttantainside biendistinguerles faits pmmnents des fluctuations sai-
sonnières .
La géngtique de la rkistance du bétail mtolé-r\\ant df3IEUEdanSUne
large IIESUre Q?ib~~t&.~ d'une bonne alhEta-k&, ~;y4 il ~3sxx-t de difE&xm+-s
enquêtes que les atteintes zsaguhes consécutives 2 l'agession des tzypamsom~
sont mins mm$es quand les pâturages sont de bonne qualité. Toutefois, la try-
p3I-ot01érance peut être amk-dr.Ce par une pression glossinienne trop forte.
.
La technique pa3? nicr0ELIsA (en2yn-e lin.&3 5mmmo-~ific assay ou test
immosp4cifique w couplage enzyrratique) a été CO@ à 1"3J3mnmofluo~scence
. .
lindxecte dans des épreuves s&3logiques visant 2 évaluer les Trypmosomiases
chezld bétailNdam de haute Casarance, précis&wntduDépartemzntde Vélinga-
M, en utilisant les sérms des animux ayant fait l'objet des 6tudes pamsito-
logiques ci-dessus mtionnées. Les pupes sont les r@ms : Ndam de robes dif-
f&rentes (fauve, pie, mire, blanche).
IIX.l/ .Résultats
-,
III.l.i/ InmmfltiEscence
M G T R = antilog Cf (log x I/N
Cetteformleadonnéfhhment:

"
,-mrlambepie
: MG T R = ??,61 ;

-
-
-
z -
- -
-
- 16
Il appmaîlt une très nette supériorité des animmx pie, pour ce qui est de
la présence d'anticorps. Hxisles diff&entesmyennes &orr&riques obser&es
sont élevées pour l'ensemble des robes, ce qui traduit des titres assez élevés
d!anticorps spécifiques des trypanosoms.Eh~~ison,des
zébus en zme'in-
deme dzxment des.MGTRassez tisses (= 4) (11).
III,1.2/ T-que ELISA
-
Ce test associe les avantages de 1"xrmxmfluo~scence et des analyses
mdio-immnologiques.
Ikns les épreuves réalisées, la plupart des s&ums de Ndam réagissent
~itiverr+ avec un antigène 'l@pamsom bticei brucei. Cet antigène a été choi-
si parce qu'il est facile de le prépzxr en abondance et il donne des rkctions
fi.&lés -mur les ~UWCS espèces de tkyparmoms. Des densités optiques CO~~S~
px&.nt à des rkctions positives sont gén6ralemnt obtenues avec des sérums di-
lués entre1 : 50 et1 : 5000.
,
L'application de ces techniques de diagmstic des Trypamsomiases ne permt
pas d'affirmr que, dans kaires d'élevage des Guam, en haute cazmnnce, seuls
les ankmux fauves, correspondant au star&& descriptif de la rme, rkistent
bien. Les bovins à robe blanche, robe noix ou pie r&istent tout aussi bien.
On constate que le pourcentage d'animux réagissant à‘-partir du seuil significa-
tif (1 : 25) est sensiblement le ~~IIE dans les 4 gycmpes (pie : 76 % ; blanc :
70 % ; fauve : 75 % ; n6ir : 77 %).
Les animuxàmbepiecmtassez souventuneconformtion~le.Dès
lcm,lesbasesde la sélectionzoote&niquedesNdamdevmientê~rwues. Il
n'y a apparmmnt aucune raisori, fondée sur la résistance Etudiée parasitolo-
giqmment et s&logiqumt), q$ auturise l~exclusior'des animux à robe pie,
noim ou blanche. Tous ont, nous semble-t-il, une aussi bonne $rypanot&rance
*'les Ndam à robe fauve, puisw k Tkyp3msumi.a~eesttrès17aredanslemi-
lieu cons-, qu'il. n'y a pas dem
__-_-., appxerrte etqueles anticcnps spé-
cifiques sont à des titrws élevés. Au demurant, les éleveurs du terroir.ne sew
blentpas accorderlfexclusivi~à
latibe fauve.
.,-- H
. . .
. . . / . . .

-
-
.
.-
- -- .
- 17
ks techniques actuelkmnt applicables pour une étude précise de l'in&-
dence des Bypanosmiases sur le cheptel doms-tique sont assez nûmbreuses. El-
les sont simples ou mlativeroent complexes et donnent des résultats Egaux.
L'idéal est de ~tiquerpyuz3unek&wlocaIité plusieurs-techniques et de fai-
re une synthèse globale des données. Les analyses de routine pzxwent être faîtes
par n'importe quel service vétérinaire disposant de myens peu importants. Pour
des études compmtantmcjes épreuves sém-immo logiques il est nécessaire de dis-
pxer d'un labxatoire bien équipé et d'un personnel bien en4rarîné. ks résul-
tats qu'on peut en dégager ont une gmnde valeur pour définir les stratégies
d'élevage.
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-18
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