I “’ .! INSTITUT D9ELEVAGE ET DE ...
I “’
.!
INSTITUT D9ELEVAGE ET DE
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MEDECINE VETERII\\TAIRE DES
------..-1---------.---
PAYS TRCPICAUX
?RIMATURC
-->-------
J DELEGATION GEMCRALE A
LA RECHERCf-1E SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE.
t*tc+
CCMPORTEME%JT ET ETAT PHYSIOLOGIQUE DES
AN24AUX EN ZOWE SAHELIENNE EN FONCTIOIJ DE LA
CLI3ATOLOGIE ET DE L'ENVIRONHEMENT
PROPRE A
CHAQUE PERIODE DU CYCLE ANNUEL.
-t-*t*t*t+t+t
Septembre 1974
Laboratoire national. de 1'Elevage
et de Recherches vétérinaires
. ,.
DAKAR
-II_

PROJET
-*
.
COWOmW ET ETAT PHYSI3u)GIQUE DES A?JlXAUX EN
ZONE SA?HELIEIJ?X EId IUKTION DE LA CLIXATOMGIE EX
DE LF@JVIRO!!NE??FXI PROPRE A CHAQLT PERIODE W CYCLE
AmmL.-
NUTE DE FSYYTHESE
1 -CADREWPROJET-
La zone saM%enne constitue 2 l'heure actuelle et pour de nontk-euses
années encore "le pnier à viande" des différents états de l'Afrique de l'Ouest.
S'étendant au S&%$a1 sur toute la partie nord du pays) elle compte plus
de la moitié du cheptel national.
Toute vie et toute activité, dans cette zone? est sous l'eqrise &roite
de la climatologie, classiquemnt caractérisée par deux saisons très tranchées~
une courte saison des pluies et une longue saison sèche. DYun point de vue bioclim-
tique, il paraît préferable, cependant, d'élargir cette classification en dist~i.n;,uanl?:
la saison des pluies ou hivernage, la période fraîche de la saison sèche (pcst ==
hivernage) et sa p&iode chaude.
L'aspect de la nature et de la végétation se co~~forme étroitment 3 c::
cycle clirmtique. A la luxuriance de l'hivernage, succkde l'aridité et la désolation
de la saison sè&e.
L'emprise suT lvanimal est égalemmt forte, le climat exercant sur lui
deux sortes d'action :
.
une, indimcte, liée aux changements subis d'une époque à llau%re ?e
l'année, par la végétation. La quantité, la nature et la valeur des aliments du %tail
diffèrent radicalerrmt de l'hivernage à la saison skche;
.
une action directe sur sa physiologie et son comportement en rapport
surtout avec les fortes chaleurs et les nombreux facteurs de déshydr?atation auxquels
c “,
il doit faire face pendant plusieurs mois de l'année,
.
..O / .r*

-2
Inconstance dans lC'aliwntation et nécessit6 dfune lutte contre la
chaleur constituent les deux principales particularités des élevages s&%ens,
conf&&s par un em&m-memnt trh diffkent de celui de l'éleva<ye en zone tm$.-.
ke. De telles conditions, souvent excessives, ne sont tolérables qu'au prix d v~~~e
adaptation très poussée calquée é'tTsFmrterrment
sur ie démulemmt des saisons. Il cri
résulte d-lez le zébu des zones s&éliennes,etsingulièremt chez le zébu Gobra
sénégalais un comportement et des n-&mni$ms physiologiques très particuliers.
Si l'on tentait, dans un bref raccourci, d?op&er le zébu sahélien, et
lvaniml vivant en zone tempMe, on pourait dire que le premier appar2-t comte XL
merveilleux &canism d'adaptation clhat?.que alors que le second se cmpmerait
plutôt 3 un outil perfectionné de production.
k dhelopperwnt de la production zootechnique intensive a fait et bit
encore dans le mnde l'objet de nombreux travaux. Par contre, le comportement et la
phjÿsiologie de l'animal tropical sont incoQ@èterrmt connus et des recherches &ns
ce domine paraissent nécessaires. kw intér& est évident du point de vue des
03Maissarlc~ forhrmtales, celles concernant, en particulier, lsadaptation des
êtzm3 vivants aux conditions du milieu tropical. Mais de ces recherches de h%e,
devraient nomlement découler des cons6quences pratiques et économiques.
Eh effet, l'appkiation plus précise des divers facteurs d'agression
climtique4 l'estimtion de leur influence relative sur la vie et la production des
troupeaux, l'étude des rrécanisms d'adaptation continuellement mis en oeuvre ')z
lpanil doivent pemttre de dégager des r&thcdes capables de l'aider dLam son
continuel comht contre les facteurs défaV3raliles du milieu, et dÎa&liorer aincl
ses conditions de vie. Un pareil rkultat ne manquera pas d'infhencer le niv:>w.
de ptiuction qu'on peut escovter de ces forms d'élevage.
. . /. .*.

.
-3
17 “’ I2ZKXIFTION DU F-ROJET I
L301.jec-&f des recher&es est donc dDappxofo:ldir le?; connaissances SUC
12 comportement et les &tats @ysiologiques du zébu :;aheli.en au COLLE des tr& pr?k-
Cip&S $riodes du cycle annuel.
Les moyen,, à mettre en oeuvre sont de plusieu~; ordres et font interwnir
- lVobservation des animaux sur le terrain et 1'6tablissemont des courbes
de poids annuelles;
- la mesure pr&ise des divers facteurs du climat effectuée le plus près
pcssibïe des lieux où seront rfialisées les observations sur 1'miZ~~l;
- l'appticiation, par enre@.strement de 19activité mkulatoire et alimn-
tai= des troupeaux;
-1 la ~LIE, par des &-thcdes appropriees des quantités d'aliment journcl-
lement absorbees et l'apprkiation de la valeur de ces alimx&s~
- la mzxre des quantit&s d?eau in&Ges;
- lY&tude par des &throdes radio-isotopiques de la co;nposition corporelle
(eau totale, eau .~xtracellulaire, msse cellulaire active) et la rresure de l'activité
thyroïdienne par lsiodc radioacLL.g
+.;f cette plande
.>
a séctitior, interne jouant un r6le
iJxrgortant dans les mkar-kmes dfadaptation climatique;
- isétablissemnt des profils biochimiqu~s des -lxmpeau, par dc>s dosages
interzssmt le rktakolisme protidiquz, rxkéral c-t cetiains processus en~~mati~uw;
- des mvsms visant 2 apprkier la ES,
'-;st,z~~cc 2 la &a>eup et à &;ckmi--
ner chez les individus des caractère; anatokques ou physiologiqws liés 3 ce-i:t::
aptitude.
.
.
/
.
s,.

.
-4
III - LKALISATION DU PROJIS -
ks rxheties doivent se situer ? u. point central et caractéristique
de la zone s&élienne du Sénégal..
Le Forage de Labgm, qui :L déjd vu la &alisation d*un projet antériew,
qui est Gqu.$$ d*Fnfrastructure dv&wages paraft dés@& peur la conhite de ce
nouveau projet.
IV - FQ?ANCEXBJT DU PRGJ-ET --
11 sera demndé 3 l'aide etiérie~.
v - ALTORITE REsPONsABLE -
Elle sera la D.G.R.S.T. et par délggation, le Directeur du Laboratoi~
de 1'Elevage. Une p&icipation active étant dcpandée à l'Université, 2 lPORSTOK:,
et au Service de 1'Elevage.

I- CADRE XJ PRCJET -
Le coi-riportem2n-t et la physiologie des bovins tropicaux vivant en zonc2
sahP,lieme n'a fait l'objet jusqu': ce jour?, que d'un nombYe mX&eint de re&er-
ches.
12 progrm de travaux, objet de ce projet, concerne une étude de S~OC~:-
mtologie int6r~san-t le zébu face 2 son envirmriemnt sahélien. Apr&s avoir précké
et IWXL& les principaux facteurs climatiques propres 3 chacune des trois p&?iodcs
du cycle annuel (hivernage, post-hivernage et saison sèche) la rechetie s'efforcera
d'en détextier les effets S~T le comportement et la physiologie des animaux et
d'étudier lm&canisms et les myens mis en oeuvre par ces derniers pour &sister
et s !adapter aux diverses conditions du milieu.
%m? 6 ituer le cadre de ce pl%jet? il convient d9envisager successivemnt
la localisation, de l'opération, les conditions clirmtiqu~s qui rè~gnent dans cette
kgion, 1~ caractéristiques des pâturage 3 supportant les tmuwaux, et enfin lpanL-
ml qui y est élevé, repr&enté au Sén6gal par le zébu gobra,
I/ - 1 - Localisation du projet -
La zone spécifiquement sahélienne du Sénégal. s'étend sur la partie se$~.:~-
trionale du PC%~S. brdée au ?ord et ? 1'Cst par le Fleuve S&égal, elle desc~-2 31:
Sud, un peu au-delà du X0 de‘& de latitude IJord. La vallée fossile du -1~10
constitue un des grands axes de cette &gion, dont la portion cmtralc .ss t -pq$ -;, cn-
tée par la zone dite "des six forages7'.
ijn point notalle de cette portion centrale est le foi?age de Lakgar qui
a pemis lqimplantation d'une agglokration relativerrent importante. Ce TJillaF:?, de
par aillem t@s repksentatif de la zone, se singularise par lez: faits suivantr, :
- IrrQar&ttion de lPécole des éleveurs ar&nag&e par le B.I.T., et du
Cen-ke de I~&Q@~ation des suppGwntations tinérales ayant swvi à l'ex&utLon
du projet FAC no 178/CE/VI/A/5.

- 2
P&sence d'me population d'éleveurs i~tiante et r+..lativment sédenta-
risée.
- Existence d'une commnauté mrale i vocation pastorale, la pmkèrti k.r;e
en place dans cette &@On.
Ces diverses raisons auxquelles s'ajoutent la fr&quence des contacts w:c
la population développe'e à 190ccasion des autres projets dés&ent le forage A?
La@ar comme centre des recher&es envisagées.
Il est à souligner en outre que les infrastructures d'élevage existantes
pourront facilement être a&nagGes pour' les nouvelles recherChesO
1/2 - Climatologie de la Agion -
Cette &gion est caractérisée pm un climat tropical sec de type sahelo-
sénégalais faisant transition entre le climat d'alizés mins de la côte séné,galaise
et le clin-& continental sahélosoudanais.
C'est la pluvio&rie qui reptisente le facteur essentiel car elle condi-
tionne directement la croissance et la densité de la vegétation. En fonction de ce
crit&e, lpannée est scindée en deux saisons de longueur tr&s inégale :
- Une saison des pluies ou hivernage &duite en myenne à 3 mois (juillet
à cc!t0ix~).
- Une saison sèche &endue sur le reste de 17annee. 1~ critère temp&ature
par cmtre, permet de distinguer trois p&iodes : l'hivernage, la saison fraîche
sèche ou post-hivernage, la saison sèche chaude.
Labgar ne disposant pas de station climtique, les données Chiff&es :ks
tableaux suivants reprkentent la myenne des relevés effectu& 2 Pagana, Eatm ,t
Podot situés au Nord de Takga~? et de Dara et LinZguère sitU% au Sud.
Le tableau n3 i fait état de la pluvion&trie mymne entre ces cinq sta-.
tiom de 1931 3. 1971 (1).
. . ./ . . .
.

-3
Tableau no 1 : Pluvio&trie venne : quantité, nombre de jours .
--.
t Quantité
;
rlorn-be
9
:
m
m
j OUI?S
:
t
t
Janvkr
;
P

Février
1,4
c,2
v
v
9
0,08
1
Mars
055
P
P
Avril
0904
032
1
9
9
P
Xai
3,~
035
1
F
25,7
1
2,5
9
9
9
?
89,O
6>3
0
Juillet
9
Y
7
191,3
9
lO,l
9
A0û-t
i
0
9
113,5
7
Septemlre
9
834
v
octobre
33,0
1
2,9
V
f
V
Vovembz
234
9
024
v
9
Déclins
136
1
034
9
Y
1
‘I
t
'Total m3yeme
t
t
9
'1931 à. 1971
1
430,3
9
31,9
t
V
P
9
9
?Total 197C
1
247,5
v
.“.
9
?
;Total 1971
v
9
255,o
9
i
9
9
V
s
-
-
A la lecturcn de ce takleau, on constate :
'- Ihe concentra-&-Ton ,&$-&alz des plul~?s entre juin et octobre avec ur:
~I-EGCL~ en août.
.- Les rwyennes constatées en 197C zt 1971 sont t&s défkitakes par :?a~-
pr-t aux années pticédentes;
ce déficit s vest encore accentué en 1972.
. . /. ,.*

Tableau no 2 : Variatiorsmnsuelles de temp&ature :
i
1
t
V
V
, Jrmvicr
32,5
14,l
23,3
: 18,4
1
V
P
V
' ' Février
t
1
34,E
15,9
?
26,9
99 18,7
9
I
9
9
9
V
t
, Mars
38,O
17,7
27,9
20,3
v
9
1
r
V
' f%mi.l
1
v
20,1
1
?
40,3
30,2
20,2
i
1
9
9
V
V
9
q nni
41,4
23,l
32,3
18,3
V
t
?
?
9
'Juin
9
9
24,4
V
9
39,9
32,o
15,5
0
9
1
1
1
?
s
, Juillet
35,6
24,O
29,9
5,7
9
V
0
ç
?
' Août
1
V
23,7
9
9
33,6
28,6
9,9
F
1
!
Y
V
7
? Septardxe
33,ô
28,6
10
9
1
2376
:
1
V
' octobr?
1
V
V
35,5
23,l
V
29,3
12,4
V
9
V
?
V
V
9
27,6
16
9
L?0vcmlar:
35,6
9
19,6
V
V
9
:
EcGp&
V
V
31,7
15,l
9
23,5
16?6
I
F
V
t
V
?
V
V
t
?
---
: Amm
:
36’0
:
20,4
V
1
28,2
:
15,6
t?
V
9
9
v
1
P
.~
Smidité relative myenne - tension de vapeur - Evaporatiori -1
Ces données intéressmt ivs ~cstes de Lb@%?e, %ta??l Et Podor pour lc.
péri,ode dz 1951 à 1360.
. . . / . . .

-5
Tableau no 3 : Données concernant l'hy,gro~~&r~e :
'BJTGI~~~ Elative '
Tension '
Y
‘myeme 8
1
vapeur '
Evaporation p
?
f
?
P
Y
r
: tTa??vier 9*
32,3
9,4
?
936
V
7 ~~~~er ’
7
I
30)E
g,5
1
10,9
?
9 Yars
V
28,6
10,3
f
12.19
q
A v r i l
1
29,O
11,8
?
12,5
1
Y
V
15,3
r
Mai
1
38,3
15,2
v
v Juin
t
46,3
20,6
'
18,O
V
P
: Juillet ‘
62,O
25,4
r
794
F Août
1
78,3
27,7
'
436
P
I
v Septemlre:
72,6
28,4
,
3,9
9
9 octol3?e
B
61,3
24,8
'
597
P
1
1
Y
v Novembre 7
47,3
17,2
t
7,9
9 lXkx2mkx-e '
39,0
11,2
f
834
i
1
1
Y
r

1
47,l
V
17,6
D
9,7
9
ANNEE
v
1
V
V
1
Ces diverses données légitiment parfaitewnt la division de lvannée >-n
trois périodes.
La saison des pluies de juillet à octob-ir3 au cours de laqwlle la plwio-
ktrie est forte, la ter!@raturc assez élevée et lshygxx&rie amphérique oit&
à un haut de&.
Le pcst-hivemao,e ou saison fraîche de la saison des pluies allant dz
novemIx= 2 fin janvier p&sentant la tempkxture moyenne la plus &sse5 une hyTLxxz-
truc et une P,vaporim&rie noyenne.
Four l'homme et les animaux, c'est la p&iodz qui
riunit les meilleures conditions de "confort themiqu?".
Enfin, la partie chaude de la saison sè&e, caractérisée par des te,mpka-
turcs -t-r& élevk, une hygm&trie faine et une évaporation forte, conditions
exigeant chez les Ztres vivants des efforts de therm-ré,@ation importants.
.
.
/
.
.S”

CiAi
-ttmls
pé??iod?&
m détetient chez lfanimal trois états physiologiques
diffkents que Ses recherches auront pour but de préciser.
1/2 - V+5tation -
Consid&&e dans son enserrble la végétation de la rzeion se prkente, eli
fin de la saison des pluies, alors qu'elle atteint son ?l&l &veloppement, sous l.r1
forme dvun tapis herbacg continu att~~ignant de 60 Z 80 cm dw haut, compose essen-t-lel-
lement d@esp&es annuelles, et ~arseirr. d'arbres ou plutôt d'artites.
Y3 fonction de la latitude et du peup--
l=rra;nt vég@tal, on peut disgin,gu~::
un secteur sahélo-saharien caractérisé par la prkence dvLkacia
-
raddiana, de Bai:-
.- --..
nites aeantiaca et d'Acacia senegal, et plus au Sud, un secteur sahélo-soudcü?Len
marque par l'apparition, en peuplement parfois important, de Combretum ,cluti.n~~.,
On y rencontre encore Acacia raddiana, Faidherbia albida, kacia seyal,
Les pâturages de cette sgion ont fait l'objet d'un inventaire et d'ur:r
étude agrcstologiqtie rkente (19721, Les types de p?turages naturels rencontrk s!3nt
nombreux et variés. Ils ont été classés en 7 sands groupes en fonction des sols nui
les supportent. Pdais quelque soit leur type et leur valeur, ces pâturages subiss;13?t
au cours de lvannée une &olution comparable.
D5.s les premières pluies, se produit un renouveau v@$&.tif très brutal*
Le cycle végétatif des diffkentes espèces est très court9 la floraison et la fruc-
tification de certaines se produisant dès le mois d'août. Ces phén&nes étant r%o-
lus pour la plupart des autres au debut octobre.
A partir de cette Époque, la plante se dessèche rapidemwt mais son évolu-
tion structurelle se poursuit sur pied encore durant plusieurs mois avec, en parti-
culier, un enri&issent notable en cellulose, un appauvrissement rapide en azoté et
en phosphore accompagnés dvune lignification progressive. E& janvier, sur lvem@ace-
ment des verts pâturages du n-ois d'août, on ne rencontre plus que des -ailles s&c+es
parvenues 3 un tel degré de déshydratation qu'elles se brisent comme verre SOUS l'ef-
fet du vent ou sous les pieds de l'animal. Quelques analyses lromstologiques d'échan-
tillors de fourrage. pGlevés sur le m3me type de pâturage en fin de saison des pluies
et au cours de la saison sèdze,montrent cette évolution.
/
. . . l . .

---
---
Fin sxison
Saison sèche
des pluies
__.-,-_l_
38,08
9?,8
7,43
7,18
92,57
X,82
8,78
x,41
2.00
1 30.5
32,72
38,70
44,57
49,66
2,x?
3,05
O>85
(3,33
0,08
0,038
0,23
0,27
0,^9
1,53
--_II-
0,646
0 ;, 3 3 0
49
7
300
'+00
75
18
10,G
8,88
2333
1 '1"
3' L

Tableau no5 : Zème exemple : pâturaoe de tyw PS4x
Fin.saison pluie
Saison sèche
Matières ssches
41,63
$3. 78
Matières m;in&ales
8,Ol
5 52
Matières organiques,
91,:9.9
34,4P
fjratières azot6es
9,m
2,!?2
Gitières grasses
2,05
1:. 175
Yatières cellulosiques
32,a
40,I
E.N A
48,04
50,48
Insoluble chlorhydrique
2,35
2,71
Calcim
0,93
/
0,36
Phosphore
0 11
0: 049
Magnésium
u,37
O>lD
Potassiun
2343
0,82
UF/Kp MS
0,644
0,370
MAwkg MS
57
5
Rendement kg MS/hectare
950
400
m/uF
88
13
Ca/p
l
8,45
1,35
Ca/mp
2,c;l
1,39
x PS4 : prcours a ScZerocam~a 7&wa, BaZaniizs
aegyptiaca, Ar&tida st<poCks, Tqhrocia pvxpurea.
Ces deux exemple,,c. suffisent à &montrer l'importance des changements subis d'une sai-
son à l'autre par l'aliment habituel des troupeaux.
Si l'on considère, au-delà des quantités disponibles, les critères calculés de la SJaleur
alimentaire de ces pâturages, on constate que le fourraSe de saison sèche est beaucoup
plus pauvre que celui de la fin de la saison des pluies.
. . /. ..*

--
Il a perdu en effet plus de SO % de sa wleur énergétiq~uc.
L'azote digestif n'y existe plus qu'en très faiblct pro-rtion, le phosphore
seulement à l'État de trace. Le fourraSe de saison skhe est donc incapable de ?~CET-
voir aux besoins de l'animal qui pour survivre doit faire un large emprunt à ses
réserves et m$me à ses propres tissus. Ceci constitue une? des adaptations caract6ris-
tiques du zébu -tropical.
1/3 - L'animal
L'effectif bovin entre-tenu dans la zone sahélienne du Sénégal étai.t est!&
en 1970 à 1.160.0013 @tes, soit près de 50 p.100 du cheptel national.
L'animal expl.oitG dans cette r&gion est le zebu cobra dont le poids moyen
a la boucherie et à l'âge exploitable (7 à 9 ans> varie entre 300 et 3SO k~ avec ren-
dement de 47 2 48 p.100.
Les zootechniciens (2) décrivent le z&u Cobra comme un animal bien musclé,
subconvexili~ne, longiligT;r;e eum&trinue. Les cornes sont en lyre haute, fortes à la
base, leur lon%weur peut atteindre de 70 2 80 cm. La robe est g&-&alement blanche ou
légèrement froment. On trouve, surtout chez P?s mâles, des brinares +Y des charbon-
nures.
La bosse est développ&e surtout chez les mâles, en forme de bonnet nhr~~$en
dressé, chez la femelle, elle est nlus petite et cn forme de cône.
Le Cobra est 3-e grande taille, à 5 ou 6 ans, 1,22 m chez les femelles ,-t
2,33 m chez les mâles.
Cet animal a fait a Dakar l'objet d'un certain nombre de recherches. :?
peut citer en physiologie :
- les enqu&es statistiques sur l'u.r&mie des bovins tropicaux effectuées à
San~alkam et à Rambey. Elles ont mon-&; que le taux de l'u&mie aux diffkents moi.~
de l'année présentaient une corr&.ation avec le rapport cellulosc/azote des fouwayes.
- Les études sur les protéines sériques des Fands ruminants en zone .wro-
pastorale et dans les Niaves.
. . . / . . .

- L;es recherches sur la physiclogic rénale avec l'etude des mécanismes de
filtration et de &absorption r&ale de l'uri;e au; ont soulign6 l'exceptionnelle
aptitude du zébu à %-ter la d&perdition d'azote dans l es urines par réabsorption :t
recyclage de l'urée.
'Dans le domaine du rn&abolisme de l'eau, dzs mesures comparatives, des espaces
hydriques chez les &~US du Sénégal et les taurins de Côte d7Lvoire ont été réalis&.
En nutrition et alimentation, les essaie d'extériorisation poursuivis % I?~ra
et ceux d'embouche intensive à Sangalkam ont &montré que le zébu Gobra, soustrait >L
la rimeur de son milieu naturel,était capable de manifester dc très bonnes aptitudes
à la production de Vi=ande.
De nombreuses études ont encore eu pour objet de comp.wer ou dPopérer, dans
divers domaines, les z6bu.s ou taurins tropicaux ou import6s. A Dakar, dans une sér-.e
de recherches sur le m&tabolisme du rumen (31, on a mont& que les, zébus semblaient
moins efficaces que les NDama dans l'utilisation des rations Concentr&es contenant peu
de cellulose et de fortes proportions dgextractif non azoté.
Par contre, dans l'utilisation des fourraSes secs I!ows et Hen&es et Davis
(1964) ont d&-onl& en Floride la sup&iorit6 des ~&US sur les taurins (Erahman et
Hereford) chez les premiers, la digestibilitg apparente de tous les constituants 3;: la
ration (sauf les linides) étant de 1 à 3 p.lcIO supP,rieure.
De la même facon, Vun%ate, Phillips. et Fac Qeqos operant au Gnya et co~?~-
rant par des m6thodes manom@triqu,,04 les taux de fermentation au niveau du rumen,
iiXXh?eti
qu'ils sont supgrieurs chez les zébus.
Phillips encore au Kenya rapporte que les zébus digèrent 3 p.100 dc pIus (5:
la matière organique fournie par les p%uraFes de fathle aLualitC par rapport 2 de:<
Hereford soumis au même r@lme.
Pagot (4) dans des expi;rimentation s réalisées au Mali portant sur les besc;-hs
d'abreuvement des zébus et des taurins NDarra, montre sue la diminution de la soif
résultant d'une forte humidité est D~US prononcée chez les zébus que chez les NDarn~
quand la temp&atur?t. ambiante se rapproche de la temp6rature corporelle.Les zébus
paraissent mieux adapt6s 2 des climats chauds ct secs, et les NDama à il.es climats chauds
et humides.
..* /
. . .

Dans le domaine de la résistance à la chaleur, Rhoad (5) a propos6 en lc:'+.L+
.
une formule simple, établie à partir de relevk journaliers de la temp&ature rec+1.1:-7.
L'application de cette forwuie, dans plusieurs regions du monde a permis dtSaffectFs?T j
un certain ncmbre de races des coefficients de résistance à la chaleur, allant de
89 pour les zébus à 59 pour la race hgus.
En dgfinitive, ces diverses observations montrent que la physiologie du
zébu diffère sensiblement de celle du taurin. Le premier en effet a vu au cours des
temps se développer chez lui une adaptation toute particuli&e au climat et à l'envkon-
nement sec et aride.
Dans les m6canismes physiologique s d'adaptati.on aux conditions désertiqt;zs,
le zébu semble, dans une certaine mesure, faire la transition entre le chameau et 7:
taurin dont l'aire de pridilection est la zone tempérée.
IL - OBJECTIF DU PROJET
Le but de ces recherches sera :
a) De caractériser de façon précise les conditions du milieu et du climat ava:?+
une influence directe sur la vie des troupeaux au cours des trois saisons annuelles.
b) D'&tudier, face à ces conditions, les t'actions des animaux traduites dan:: 'kur
comportement et dans leur état physiologique.
Il semble au'on puisse d6j,i très swmairement caract6riser ces Etats :k Ta
façon suiw3ntc.
L'hivernage semble correspondre essentiellement
à une p&-iode de stoaka~2
des éléments nutritifs 04 - vitamines - sels min&aux> abondants en cette saison et qui
feront défaut par la suite.
Le post-hivernage correspond à la m6tabolisation de ces éléments et à la
constitution de tiserves tissulaires.
La saison sèche voit s'instituer une politique de stricte économie phys;olo-
gique qui doit permettre à ltanimal de survivre jusqu'au cycle suivant.
c> De déterminer chez les .individus la variabilité du degr6 de tol&rance aux con-
ditions du milieu et en particulier à. la chaleur et de mettre en Evidence les caracté-
ristiques physiologiques ou anatomiques nui expliquent ces diffgrences, Ces caract'riq-=
tiques devraient constituer les critercs d'une &lection portant sur les individus
les mieux adaptes.
_
.
.
/
.
.L.

.s
d) De proposer et expkimenter, par la suite, des moyens konomiques permet-ta
d'aider les animaux dans leur lutte contre les principaux facteurs d'agression du m'l.ieu.
III - DESCRIPTION DES fW4NDES LIG:ES DU PROJET
Trois troupeaux d'une cinquantaine de têtes, ayant la composition moyenne
des effectifs de la tigion seront installés dans des campements à proximit6 du forr':;,e
de Labgar et seront conduits suivant l es techniques traditionnelles en vigueur,
Ils seront confiés à des éleveurs suivant un systcme de métayage particul.ier
visant à assurer au berger un juste profit et, à la recherche, la totale dispositi0.l
des animaux pour les diverses expérimentations,
Les mesures et observations à effectuer comportent les points suivants :
III/1 - Observations climatologiques
IJn poste &téorologiaue somire sera installé à Labgar, sous 'un
abri à persiennes.
Les relevés seront effectués au moins deux fois par jour suivant les horaires
en vigueur dans les stations voisines et comporteront les mesures ci-après :
Mesures de température : thermomètre ordinaire
thermom&remaxima et minima
Mesures d'hygromi;trie : psychromètre de Richard
Mesures d'évaporation : évaporomètre à papier filtre
Mouvements de l'air
: anémomètre
Mesure des radiations solaires directes (posomètre?
Appréciation de la &bulosit&.
Les relevés journaliers seront portés sur un registre et donneront lieu
à l'&tablissement hebdomadaire d'une fiche-r&&.
III/2 - Evolution pondérale des troupeaux
TJne pes6e des troupeaux expérimentaux, individualis& et class& en
fonction de l'âge sera effectuée une fois par mois.
III/3 - Enrz-gistrement de l'activité des animaux (6) (7)
Dix individus de chaql!e troupeau seront équipés de dispositifs auto-
nomes d'enregistrement. Un de ces appareils servira à l'enregistrement du comportement
alimentaire. Il sera composé d'un vibrographe de Kienzle, relié par un tube souple ?.
un ballonnet explorateur fixé sous la mâchoire par un licol. L'interpdtation du vi-
brogrme permettra d'établir la durée relative de la prise des aliments, de la
*
rumination et des reps alimentaires.

- 13
Un deuxième vibrographe sera fix6 au cou de l'animal. L'enregistre!~nt
des oscillations de l'encolure lors de la marche permettront de connaître la durée
des pikiodes arrbulatoires sur le pZtura~e, et la dur-e des poses.
Le d&pouillement de ces enrc&trements effectu6s en continu durant 25
.-Jours, au milieu de chaque saison, permettra de connaître les faits saillants d?: c':;i:
portement des animaux au pâturage.
III/4 - Données concernant l'alimentation (8)
La nutrition des troupeaux au pâturage d6pend essentiellement de dellx
facteurs. La consommation (exprimge en kV de mati&e sèche ing&e en moyenne par
24 heures) et la valeur énergétique des aliment..$ ingérés exprim& en U.F./jour. IM
méthodes de mesure de ces deux paramètres sont en cours de mise au point au Laborat,.*
de Dakar, et seront exp&iment&s sur le terrain avant la fin de l'année.
Dans le cadre du projet, elles seront mises en oeuvre pour apr>rGc:ier 1.:
valeur alimentaire moyenne des pâturages au cours des trois saisons.
.
III/5 - Composition corporelle des animaux (9)
Ces mesures utilisent les -techniq.ues radio-isotopiaues.
Elles consistent en la mesure de l'eau tctale, du secteur extracellulaj?e
et du secteur plasmatique, de la masse cellulaire active.
Les isotopes à utiliser pourront Etre respectivement : l'eau tritiée 3 Y-
radiosulfate, le radio-chrome, le potassium 41.
Reconduites périodiquement, ces recherches vont permettre de suivre l'!vo-
lution de la composition corporelle au cours de chaque saison et en r;articulier au.
cours de la saison sèche ou toutes les conditions alimentaires et climatiques sont
réunies pour provoquer des troubles de la répartition hydrique chez les animaux.
La glande th-yroTdienne est un facteur hormonal important dans tous les
problèmes d'adaptation climatique.
L'iode radioactif (iode 131) servira à des mesures statistiques de l'ac-
tivité thyroïdienne aux différentes périodes de l'année.
. . . /
l . .

-' 14
III/6 - Z!osao;es biochimiques
Dec: analvscs biochimiques seront effectu&s périodiquement pour suiy?re
l'évolution des divers metabolismes.
Les dosages porteront sur l'h&atocrite, l'h~?~-
.
globine, 7 'tic ssnrmine, le phosphore, le calcium, le magnésium, le cuivre et 1~
zinc.
Les transaminases sériques seront ;i;o;al.e5wnt dos6e.s car t-~llcs peuvent
donner une indication quant à l'exii-tente et l'intensité? du catabolisme tissulaire
en saison sèche.
IV - DUREE DU PROJET
Pour pouvoir pratiquer au moins trois s&ies de mesures et en raison tic
la variabilité importante de la climatologie d'une année à 19autre, le projet devra?t
$tre poursuivi au moins trois années cons6cutives.
v- BESOIKS E23 PERSONNEL
Des chercheurs du Laboratoire de Dakar :
2 Directeur véterinaire
1 Ingénieur chimiste
1 Ingénieur aFnome
1 Pharmacien
participeront =I la coordination et f l'ex&ution des recherches.
Le personnel a recruter comprend :
1 biologiste spécialiste des radio-isotopes
2 IUT ayant subi un staye accéléré de formation aux techniques
radio-isotopiques
!I aides chimistes
2 EarGons de laboratojre

VI - BESOINS EN MATER~L
INVESTISSL?7ENTS
Ils sont représentés essentiellement par du mat&iel indispensable aux
techniques radio-isotopiques :
- Matériel d'injection et de prélèvement
- Matériel de comptage
1 spectromètre à scintillation liquide
1 spectrometre à scintillation.
- Matériel de protection
L'aménagement d'un Laboratoire pour la pratique de ces techniques.
Un technicon auto analyseur pour les analyses biochimiques courantes.
Les véhicules de liaison.
.
VII - DEVIS ESTIMiTIF (provisoire)
Personnel
lère année
Zème annee
3ène anr&e
2 docteur vétérinaire
P.rl.
P.M.
P.M.
1 ingénieur chimiste
P.M.
P.M.
P.H.
l
1 ingénieur agronome
P.Y.
P.M. '
?.M,
2 pharmacien
P.M.
P.?!.
F.I:.
1
2 biologiste spkialiste radio-
12. GOO. GO0
22.300.000
12.ouo. OBU
isotope
I
2 I.U.T.
1.200.000
2.200.000
1*200. ou0
-i aides chimistes
1.840.000
1.840.000
I
1.840.000
2 garçons de Laboratcire
880.OCO
88c7.OOU /
880.000
Total année
15.920.000
1s. 920.000
25.920.0~0
/
.L.,
. . .

Matériel
lke année 2& annGe
3&ne armée Total plan
-
2 véhicules 404
2,400.000
si
2.400.300
Ensemble de comptage
10.000,000
-
. .
:o.ooo. 000
Matériel manipulation
4.000.000
-
4.000.000
Ambagement labratoire
,5,000.00@
-
e.
5.000.000
Matériel de protection
1,500.000
-
1.500.00~
Auto technicon analyseur
8,QOO.OOO
-
8.000.000
4 canaux
Troupeaux expérience
3.000.000
-
. .
3.000.000
Mat&iel de campement
800,000
800.000
Verrerie
600,000
600.000
*
Total
35.300.000
35.300.000
FONCTIONtCMEWT
Frais de mission
2.200.000
2.200.000
1.200.000
3.600.000
Frais de véhicules
1.500.000
1.500.000
1.500.000
4.500,000
Radio-isotopes
3,00@*000
3.000.000
3.000, on0
9.000.000
Produits chtiiques
1 l 0 0 0 . 0 0 0
1 . 0 0 0 . 0 0 0
/
2.000.000
3.000*000
Rureau et calculs
800.000
800.000
800.000
2,400.00~
Totaux
7.500.000
7.5i?O.OOO
7.500.000
22.500.000
RECAPITUIATION
Personnel
15.920.000
15.920.090 15.920.000 47.760.000
Investissements
'35.300.000
35.*300.000
Fonctionnement
7..500.000
7.500.000
7.SUO.UOO
22.500.000
Totaux
58.720.000
X3.420.000 23.420.000 105.~560.000
Izlptivus
15 "> . . . . . . . . . . . . ..**.......*..........
15.834.000
-. 121.394.000
ToSc-12 arrondi c?. : 122.000.000 F GFA (Gent vingt deux r?rïZlions)

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11 - FRIOT D., CALVET H. - Biochimie et Elevage au Sénégal - 8ème jourkes mgdicales
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v&&inaire d'IJyg&ne alimentaire 28, rue des Petits-Hôtels Paris X&X