REFmLlQuE Du sEME%AL ZNsrrruT SENDGALAIS DE RExJERas...
REFmLlQuE Du sEME%AL
ZNsrrruT SENDGALAIS DE RExJERas
L-wIII---
i!iXfCOLES (I.S.R.A.)
-II----
NOTE TECHNIQUE SUR LA SUPPLEMENTATION
MINERALE DU BETAIL : LES OLIGO-ELFMENT!?
Sept- 1980.

NOTE TECHNIQUE SUR LA SUPPLEMENTATION
MINERALE DU BETAIL : LES OLIGO-ELEMENTS
INTRODUCTION
Lesoligb-el~tso~~'~e~l~"
sont des lllh&wx présents dans
hstissusanimaux
et végétaux a des doses très faibles. Ils font souvtwt
partiede
sysths enzymatiques et6wmtuellementd'b-
ou de vitamines.
Ilasedistin~encelades mxm-élémerrtscy-lientrentdansdesstrwrtures.
k service de Fbysiologie -~~tionduLa~~ire~ti6naLdel'Elevage
etde Ibc~hes~t&inaire s a entrepris depuis 1977 des xw&zches sur les
cammes enoligo-él&mts. Lespmmiersrésultats
confixmntl'exislmcedes
carmces et justifient la hiaction de cette note.
1 - rniolo&
Parm3.lescausespouvanten~*~une~
en un élbt, on distinp
des factewx liés aux apports alhrrtaires responsables de la czirence prhk,
etdesfacteurstemt~l'~~la
carence secodire.
.*. / . . .
*

-2
l/l -Lacxwnceprhire: estdue &des facteurs susceptiblesdemdifier
la teneur des fourrages en oligo-&hents. Gï%%kmnt, on estime que les
fourrages contiennent : en mg& de MS tUWAND 1975).
TëSka.11
.
.
Limite de
Eléznent
~
ValeurS
Limite de
habituelles
imicité
Causes d'emeur
Fe
50
200 - 500
1
Con~tions
al
7
3 - 6
15 ovins
100 bovins
CO
0,07
0,Ol - 0,3
100
Cbkamimthnparla
terre
1
0,15
8
WA
45
200 - 500
1000
c0rrtaminatknparl.a
terre ou les peinm
zrl
45
1 5 - 40
500
Ckmtamhtionparla
tcnre,les pussières
lesobjets galvanisés.
se
os'1
0,Ol. - 0,07
03
Mo
0,l
- 2

i :
.a *
$1
Teneur de cex+hs fourrages et aliments composés en oligoGi&nts
~R&ultats obtenus au LBERV, 1980)
Tatjleau 2
.
Nature de l'alhmt
Teneurenoligo-éléments
enmg/kgMS
I
1 - Forrrrages
CO
CU
zn
Mn
Fe
I
l
I
E&achiariamatica 40 joursrepousse
0,46 et CI,19
9,2 et 9,3
80,3 et 70,7
242 et 249,4 861 et 300
E3xwbiaria matica 25 jours repousse
0,16
10,31
63,97
259,4
275
BrwAiariamtica55 joursrepmsse
O,26
792
53,l
176,4
319
Panicum rm.ximm exploité à SGK (n=8)
4,75 4 0,8
36,8 f 8,8
Ensilagedepanicummkrmm
0,12
738
32,2
122,8
525
Ehsilage de n&is
0,16
390
27,5
46,3
759
. . . .
.
2 -Alimentscomposés etsouspm-
duits
Coque de coton t 10 SO de tourteau
d'arachide
0,18
5,2
22,O
22,2
333
Paille de riz + 10 % tourteau
0,46
696
43,5
591,6
1 308,9
Paille de riz t 20 % tourteau
0,56
835
51,2
729
898
Paille & riz t 40 a farine de riz
0,62
737
40,4
549
839
Paille de riz t 25 % gmine de coton
0,512
5,8
*
43,l
623
1 186
Coqyedecoto~
0,74
10,5
47,3
627
1 695
Paille de riz
0,156
694
86,O
690
983
Paille de riz + 30 % farine de riz
0,74
10,5
47,3
627
1 095
. . .
.
l
8esoirE des rumina2sts en mgtkg MS
.
b,i .
58
36

-4
LRs tableau pkédents indiqumt que si pour.le CO, le Mn et le Fe, les
fourmges, alimnts ccxn&s et sous-produits sont suffisarment~pourvus, -.
il &.ste des dangem de carences pour le Cu et le Zn. Ceci est d'ailleurs
vérifié pm l'observation des signes cliniques sur le tmupeau laitier de
San-, sur les animaux encadrés et sur des animux tcwt venant uIl3hn3,
Labgar,casarrr;mce,cap-V&I.
Ie déficit observé est lié soit à fa pmmeté du sol, soit à la plante.
La fertilisation etl'irrknsification fougère peuvent avoir des effets
néfastes sur l'assimilation des oligo-élberrts par les plantes CS. FERIGAIQ
1975).
La richesse de la plante est fonction de I'espke, de la partie considé-
rée, et du stade végétatif. Les légumineuses sont souvent plus r?iches que les
graminées. Les feuilles sont mieux gmrvues que les tiges et au cours de la
maturation, la teneur diminue r@uli'eremntjusqu'àlafloraison(KERGuE~,
19601, Les foins rkoltés tardivement, séchh dans de mauvaises conditions
sont pauvres.
& dehors de ces effets purement awes,on peut assister :;à un
dévelczppemntde carenceparuneerremdecalculdans
lamiseaupointd'un
C2cmpltitibl.
Il peut aussi arriver que les appxts soient satisfaisants, mis des'
pertur~tionsr&talxAiques provoquerrtunemauvaiseutilisationdes
oligo-
éléments, ce qui entr&ne l.a carence dite "secondas".
. . ./ . . .

-5
1/2 - Ii3 car%me secondaire
Diffhts facteurs capables de modifier la digestibilité et la rétention
des oli~-élémmts peuvent provoquer des signes de caremes. Ch saik Q.AWND
et DEHBQUILLY, 1975) qu'il existe une cor&ation entre le C.U.D. des oligo-
éléments et ceux de la mtière organique et de la mtière sèche. Pour le zh
en particulier la qualité de l'aliment influe plus que sa teneur. On sait aussi
que les cont&tions par la terre font baisser le C.U.D. du zinc à des
valeurs négatives mlgré l'a~ntation de la teneur de la mtion.
La prhntation physique de l'aliment peut aussi influer sur l'utilisa-
tion digestive des oligo-&hnts.
Le lxoyage fait baisser le C.U.D. et la
rétention du CU, du Zn et Hn WERIGAUD, 1972).
Pami. les perturlx&ions m&talzoliques pouvant provoquer des caremes en
olij@Zm.nts,
on en cormaît cerths qui se traduisent par des interférences.
F2i.r exemple le Co&lt, le.PblyMène, le Zirxz, le calcium, les ions
sulfates,qua& ils sont enexcès dansunemtionpeuve.ntaccentuer
la
carexe en cuivre.
Bur certains de ces élhmts, on pense qu'il y a une cmpétition au
niveau des sites d'absmption. Cer+tains auteurs pensent aussi qu'un apport
MAD/UF' élevé peut xmdifier l'absorption intestinale du cuivre.
2-SynprtGmes
Les signes cliniques diff&ent peu d'une espèce à l'autre. Il existe
néanmins une variation dans la sensibilité CI telle ou telle mnifestation d'une
carence en oligo-élhnt.
Au Sénégal il estemoredifficiledepmle;r~de
carence spkifique en un
él~tdonné.~s9gnesobservés~~sentrniepolycarence. Les symptCmes
décrits par m (1970) sont frkpemmt mncontr&s comne en témip
tableau 3.
..”
/ . . .

TABLEAU 3- SYMPTOMES DES CARENCES EN OLIGO-ELEMENTS CHEZ LES RUMINANTS
FER
CUIVRE
COBALT
MAHGARESE
ZINC
SELENIUM
A+
J’
A*
J’
4*
J*
A*
J+
DEFICIT DE
CROISSANCE DU
D’ENORAISSEMENT
e
a
*
+
-
.I.. ., .*-....
“- . . M.... “. <.
+.-..
-.--
WUTE PRODUCTION
DU LAIT
f
*,-... . . . . . . -<
t
-.a.
-.-
INAPPETENCE
.
,;.
. ” *. ..+..-
PICA
CACHEXIE
..,. .C .
ANEMIE.
,, . ,
.
DE-T D’APLOMB
W,.“,. . . ,*
FRACTURES
SPONTANEES
“--.. !
BOITERIE
-., .,..
TROUBLES
CARDIAQUES
-..
DYSPNEE
-.__, .i
DIARRHEE
1
-” . . . . +.. .
., .
<,.-I. --.j .<I.. -.-
/
!
DECOLORATION
DES POILS
I
- --. i -
<
.,
L.
POILS PIOUES
*
._
&*
.<, <. ,.. i.“. ,-,.
--t’
.
PELADE
e
l I*
<~ ,< “? - ,__.<.
DERMITES
. ..- 1
-t
.‘6 ., I.1.“i
GOITRE
..< .,
...<
,_.0
INFECONDITES
.- . _
._ _ _
.
DEFORMATION
DES SABOTS
_ -... ..-.,
-._, . . . .,
-
DEGENERESCENCE
MUSCULAJRE
I
-A-

-6
LAS S+es quenousavons le plus souventobs& sontsouli&nésdms
le tableau.
.
la dyspnée,
Au niveau de la fez-m de Sangalkm : le pica, les Imitemes,
la d&olmation des poils, les poils piqués, les infécondités, sont les signes
qui reviennent le plus fréquenment.
Auniveaudestroupeau~enca~sautowde la feme,les pelades et
demites sont les signes les plus camct&istiques.
Ailleurs, on observe sur les ovhs les signes du "Sway-back" ou ataxie
enzootique.sUr les lxwins, les défauts d'aplomb, les Literies, la décolora-
tion des poils et les troubles cutanés dominent.
3 - Diagmstic des carences en oli@GGments
Le diagnostic est toujours difficile, simndélicatàposer.Ledia~stic
clinique devra toujours être complété par des analyses et par des czomhmtifs
aussi complets que possible.
3/1 - DiagrWtic clinique : est indispensable pour l'organisation du
diagnosticamlytique àdemr&rauLafx?ratoire.
. FEX : la carence se traduit essentiellement par une anémie chez
les jeunes.
.Cuivre:
à La décoloration des poils, s'ajoutent des lmubles ca%%-
ques ou respiratoires en série.
. c0bal-t: : on note un déficit de croissance, de la migpeur inexplica-
ble par la qualité et la quantité de la mtion. LEI &l est piqué,
long, rugueux sur le garrot.
. . . / l . .

-7
. Iode : unecarencepmvoquele
goitre.
. Mul&se : on obsenre le Jarret droit en zone calcaire.
. Zinc : des palades et demnites sans prurit, avec des plaies atones.
. Séléxiium : unemyopathie selxaduisantpsrdes
boiteries,lavoussure
du dos, de la dyspnée et des tmubles cardiaques vers l'âge de 1 mis
et demi à 2 mis, cependant la carerze en vitamine E pmvoque aussi
une nryopatkie, mis cette affection est mm.
3/2 - Dia@c%tic analytique
Les analyses de laboratoire sont possibles, mis sont relativement
coûteuses. Elles doivent donc être réduites au rmxinum.
3/2/1 - &Sage des oligo-él&m-ts dans l'aliment
---a. ---w----w- -------------------------
Le semice de Physiologie - Nutrition est équipé pour doser les principaux
oli@%wnts :c'u,zn,Mn.
L.!nco~@érrentd'équipemnts estnécsssairepxrdoserlesautres
élémsnts.
La pmmi&e démarche à suivre dans le diagnostic doit consister en l'exa-
men de la ration. Il faut en effet s'assurer de l'existence et de la distribu-
tion d'un complén-ent minéml, avant de passer à l'analyse des fourrages, du
plm, du foie ou des poils,
ANALXXDESTRINCIPAUXFUJRRAGES
- I& prélèvmt
Génédment, du foin ou des alimxrks gmssiers entmnt pour plus de 30.
p.100 dans la ration de base. On analyse des foins de prairies naturelles ou
temporaires, des ensilages ou des fourrages verts.
r.. /. . .

- le mde de p&lèvement
Environ 500 g en sac plastique propre et à partir d'un mer p&lèvem%nt
de plusieurs kilogra~~s. ll faudra faire attentionaux con~tsonS parles
poussières, les engrais, la terre, riches en Fh, Zn et CU.
- Les f2f.m&JIw~tifs
Pour l~intery&tation des r?ésultats, il est utile de joMre les rensei-
gnements suivants :
- Nom et adressëde l'éleveur, origine de lréchantiUon h?égion, départ-t,
cxmmne ou commnauté rude)
- Nature du prélèvement (indispensable)
: foindeprairienaturelleout~~
ndre, ensïktge, Qe,nu1&3ducycle
- Composition du prélèvement : proportion des gxwninées, léguminewes, plwtes
diverses
- lkde de séchage et la nature du sol d'origine.
- Analvses demxr&es
EUes xx& fonctions des carences suspectées par l'examen clinique.
Ceperdant, il est int&essant de dewkler à la fois le CU, le Zn et le Fk
.
analysés à partir de la II&E prise d'essai.
Le CU et le Se seront dosés à part sur une prise d'essai plus importante.
Leur dosage est plus long et plus cotîteux. Le service de physiologie - Nutri-
tiontrwwille alamiseau potitdelewdosage.
. . . / . . .

.
3/2/2 - Dosages @.asmtipç
-w-w w-v --w-e--
On pu-t doser le Fe, le CU, le Zn et le Se.
-g: t?&ri~emznt pxsible, mais on préfère l'h&mtocri.te (vol. des hémties
en p.100 du sang total). Une centrifugatim suffit.
- C!u et Zn : peuvent être dosés dans le plasma dans de bonnes condtiims. Il
est n6cessaix-e d'éviter les cont~tions de i'hkmlyse.
Im$mtifs cork%mantle préleveSrrent
Les hén-&ies contiennent~fois
plus de Zn que le plasm. Toute h&mlyse
interdit l~inter@&ation du Zn plasmtique.
Il fa* éviter : l'eau, le lamimge du sang lors d'un pr%kmmt avec
seringue etrmparécoulmient.
Toute contminatimfauss~alest~s
en CU et Zn. Il est nécessaire
de faire des p&lèvemnts sur au reins 10 p.100 des a&m~~.
- Ibde de p&lè\\iement
Le sang est pr6le& avec des aiguïl.l.es Inox et doit E?tre repris dans des
'h&splastiqueschimiq~tpmprescontenantdeu~gouttesd'~parine.
La centrifugation se fera le plus mpidemnt possible sur le Iieu de
prélèvement: ou alors on placem les tubes dans de la glace~pendant le retour
(maxiirrum 1 heure).
ks échantillons sermt étiquetés. Le SparaEtrriip est à proscrire pour
entourer le bouchoncar il. peut être corkamimnt.
. . . / . . .

- 10
D3ns tous les cas, l'envoi se le% avec la' fiche des cmmnhmatifs.
3/2/3 - Dosages h$atigu~s
e-v- -m--w w-c
Le p&lèvem+z de foie est r&emé &wntuellement à une suspicion de
carence en Cu, mis surtout à une intoxication en cet Ument.
50 à100 gsuffisent. Le prélèvement en tranches de 1 cm d'épaisseur serra
s&hé surfeuilleoudansunplateaud'aluminiumàdestem$h~s~ht
entre 60 et 1W C à l'étuve ventîll&e.
3/2/4 - Cosages dans les poils
-w-e ------m.----
BROCHARD (1975) pense qye le dosage qui est possible, permt de diagnosti-
quer une carence profonde. Mzùs il ajoute que pour des &hntïLlons inconnus,
l'interprhrtion est relativement difficile.
3/3 - Inte;rpri-tation
des résultats
3/3/1 - Les aliments
------m--"--
Les teneurs les plus fréquement rmmMm&sYles limites sont tiiquées
dans les tableaux 1. et 2. Il reste pour le Sénégal à dét& les limites
de caremes pour le bétail.
3/3/2 - ?&&SE
F'RI(YT et CALVET ont établi les noms biochimiqyes des élCk.nts du plasma
chez le zébu sénégalais. Les valeurs trouvées étaient souvent compzwables aux
~~TES eumpéennes. Il serait intéressant de préciser les seuils de carences,
dans le cadre de l'élevage sénégalais.
. . . / . . .

- 11
LAMAND (1975) a &sumé les valeum de ces paramètres plasmtiques en
insistant sur lalhite'de carence ; les valeurs habituelles et les causes
d'-
Ces valus sont données dans le tableau n04.
Tableau no4
zlisment ou enzyme
Limite de
Valeurs
c - e
habituelles
Causesd'erreurs
Contamination > 150-200
CU kn mg/100 IliL)
70
80-120
Maladies infectieuses ou
.
inflation > 120-150
Chtamination > 150
zn 63-l mg/100 ml)
70
80-120
Hémlyse : 150-600
Madies infectieuses ou
inflammtion < 80
Non sensible aux contamim-
cérulopwmine
tions - Maladies infectieuses
D.O. + mg/100 ml
70
80-120
ou inflarrpnations
> 120-150
Putréfaction du P. < 70
T.G.O.
Limite
O.hités Fmnhl)
pathologique
80-120
,ywthie +$-<015
'240
T.G.P.
(Unités R.F.
50
2-20
Hépatite
-$& < de 0,5 à1
3/3/2 - Lespïls
-m- -m-w
Ces analyses pem&tent d'aboutir à une conclusion si les poils sont
nettement en dessous du seuil de carence.
Tableau no5
Elément
Limite de
carence
Causes d'erreurs
CU
7 rngk
zn
115 mgk
Contamimtion par la t
ou cornadis galvanisés.

- 12
II -TlVJTEXWFT'PRo~&SC~S
a) Traitemnt
Avant d'envisager le traitemnt, il faut tenu‘ cos@e du fait qu'il est
coûtewenmind'oeuvre et reste fugace.
Il existe mlgr6 tout, t-rois possibilités : les solutions lmvables, les
comprim% ou les foms injectables.
1 + Solutions buvables
------v..m--I-c-I-
Dish6htiûn journalière de 4 g de S04Cu, de Zn ou de Fh pendant 10 jours
à des kovins adultes.
On utilise l'oxyde Co qui a l'avantage de traiter et de protéger les
anîmaux~~ 6rmi.s.
3- Les formes in@tables avaient lfincmw&ient de renfemm des q@ntités
cw----am..s-----
..--m.----
trop faibles d'élhnts : les forms solubles de CU, Zn ou !%k sont caustiques
et prmmquent des abcès au point d'injection.
Récemznt, LNWJD et PERIGAUD ont mis au point des suspensions injectables
à effet retard permettant d'appotiw 125 mg de Ch, 600 mg de Zn ou 150 mg de
Yh à un kovin adulte. Ces formes sont conmz&Llisées (Prolontex).
~3 p&anence est de 2 mis et demi envimn.
..* / l . .

b) Prophylaxie
1 - FWphylzuue par apport direct d'oligo-él&wnts aux animaux
l/l - me de calcul d'un corr&lémnt minéral
----------_-----_------
--w----"------
Les quantités de ration de base in&rées varient selon l'état physiologi-
que des animwx et la qualité des fourrages pmpsés.
LAMAND (1975) propose pour une vache à haute production laititi et
in&mt 12 kg MS/j, l'exemple de calcul du déficit journalier suivant :
Tableau no6
Elbt
Teneur myenne
BeSOinS
I%ficit journalier
en q@g m
mg/kg de MS
à c0wri.r
CU
5
10
6Omg
C O
< 0,l
04
132 J%
1
0,l - 0,2
0,2 - 0,8
732 mg
Mn
20
50
360 mg
Zn
2 5
5 0
300 mg
se
O,O5
031
036 ni?
1/2 - .FWme et répartition dar&le%rxps de la complémentation
1/2/1 - A l'auge
a----- -
La distritiion d'un complément minéral est facile sur des alîmrrts
lmrnides. Il est &entuellemnt possible de le mélanger à un peu de grain et
de tourteau pour en faciliter l'ingestion. Cette solution est retenue à
Sangalkam et donne des r&ultats satisfaisants.
. . . / . . .

- 14
1/2/2 - Au @turage
. ..-m -m.-w- -
L'utilisattin de,la pierre à léchex? est particulièrement code. Il est
cependant utile de s'assurer, g&ce à un cont&le, des ingestions limitées
dans le temps, que la composition du bloc mt bien de couvrir, le déficit
en oli.~-élé,merrts.
Exemple : Le calcul. d'uncomplémentmin&aldistri~
à des bovins
à raison de 100 g/j.
Tableau no7 (~1
Déficit
bnplé-
Ele3nent
ournalier Forme de' sel
Facteur QN. dans
giéEz: de mrlti- 100 gde ment de
àcouvrir .,
plication c m
c ,m.
l .
CU
60 I&$ m4ti, 5H20
1/4
4
240 mg
2,4 glk
CO
1,2 mg so4c", 7H20
1/5
5
6w 60 mg/%?
1
7,2 mg ca (10312
2/3
3,2
10 wl 100 mg/&
?%l
360
mg sopn,FLp
1/3
3
lg
10 g/kg
zn
300
mg S04Zn, 7H20
1/4
4
192 $7
12 gfkg
se
0.6 m SeO,l\\Ja,
1/2
2
1.2 mQ 12 mg/kg
(~1 D'après UWND : les minéraux et vitamines : Extr. Pt. vét.,
16 - 17 octobre 1975.
MS cet exemple de calcul, l'auteur suppose que la base du complément
minéral (c.m.) Couvre les besoins en P, Go, N&, et Mg, soit :
Phx@xrte bicalcique
40 %
60 %
50 %
ChlcnxrredeNa
3 5 %
3 5 %
45 %
Carbonate de Ca
20%
-
*gnésie
5%
5%
5%
/
,
l . . l . .

- 15
La distribxxtion du cor$&ent II&&& doit être régulière, journalière
et toute 1'annGe.
La distribution p&iodiqlo n'est pas souhaitable car si le Cu est
relativement bien stocké dans le foie, le cobalt est nécessaire en permanence
à la flore du rmen Dow son équilibre et une synthèse de vitamine B12.
Et, pour le Zn, la carence peut suwenir dans les jours qui suivent
l'arrêt de la ccmpl&mlat~cn.
lbur l'ioda~ le Mn et le Se, le stockage similaire permet de Q~FCXXI~~
assez bien les défici_ts mxntan&.
2- F'mphylaxi-! D.:z~ ?-:~~~r'.ch.isserrmt en olin-éléments des fournages 'sur pied
..---- .--. -. _". .,l_... .- - -,
A*
2/1 - Le cuivm
-.- .-
2/1/1 - Ap~wt i-'u ~1 a. : de 25 -
- .'.----. _lm.."l-,-
30kgde SO&U encouver*hule sur
prairie dé j à knplz-i 26e 9 ~.~+ue dgemichi- trop fortement les plantes les
plus pr&oces du preKcP cycle et insuffisamnent les stades tardifs.
La technique est valable dms le cas des carences vég&iles, mis n'est
pas à retenir dxs la pïxatP~:~~ ~~LT enrichir correctment les plantes destinées
à 1'aljmentat~s;l a.~Lïii:7.?.~.
2/1/2 - IX:lv+xi.:.y,5rms folia.i.ms
---,...- ---- ..-- -._-. y---- --.-- ,,
On peut mieux OU-L~X!~ et r@~larisêr le niveau de cuivre dés% dans des
limites acceptables. Les quantités à apporter sont 20 à 30 fois plus faibles
que @cédemnent, mis elles sont à fractionner entre tous les cycles.
. . /. . . .

2/2 - Le zinc
Les nmdalités d'enrichissement en Zn ressemblent à celles du cuivre mais
sans risque de toxicité pull? les anirrmx par des teneurs élevées.
2/2/1 - Au sol
-I--w-
L'apport de 25 à 50 kg de !3J+Zn en couverture SUT la prairie en fin
d'hiver.
2/2/2 - Pulvérisation foliaim :
-----------*----------
IX&E? problème que pour le cuivre
avec les sels solubles lessivables par les pluies,
La neu-tralisation pr&lable du sulfate permet un enrichissement toujours
convenable de la prairie destinée au @turage 4 à 10 jours après la pulv&isa-
tion.
Les oxydes sont préf6rables aux autres formes ~xlr, des intermIlles plus
longs.
2/3 - Le cobalt
Le titrent est plus facile qu'avec le cuivre et le zinc. LRs meilleurs
résultats sont obtenus sur des sols acides avec 2 kg de sulfate de Co ; mis
nrhs spectaculaires sur sols calcaires.
Les wvérisations sont possibles aussi, mis elles sont écomumt
mins in-téesmtes, surtout en sol acide.
2fLc - IR mganèse
Seule la pulvérisation foliaire est efficace. Les sulfates pr4sentent
l'j.rxxm&nient d'être rapidement élimines par les pluies. Les oxydes sont
~f&&3.es d'autant plus que, sous la forme de MnO, ils sont directement
utilisables par 1 'an%.
. . . / . . .

2/5 - Le rirjlvklène
Certaines plantes mm la luzerne peuvent être carencées en PI3 et nhess l-
lz&Sm~ encetél&entpour atteir&eunrerhmentnomal.Pkisle Mo
apporté n'est FS lx& fortement retenu par le sol et la plante devient
rapidement toxique pour l'animal. Il convient donc de toujours *I vérifier les
tenu en Mo par l'analyse. Des essais mx&rent que l'on peut limiter les
excès de I% par un apport d'un élément antagoniste, le soufre.
2/6 - k~sélénium
DC naîJne que le Mo, l'incorporation de sélénite peut se rhéler dangereuse
car les plantes deviennent rapidement toxiques pour l'animal.
CONCLUSION
L'intervention au niveau de l'an* est la seule solution en cas de
carence profonde,
Enfin, il faut dire qu'il est possible d'apporter ensemble au sol ou en
palvérisations foliaires tous les éléments qui sont insuffisants pour la
plante.
Les prerrières observations et rhultats d'analyse qui ont permis la
suspicion de carences en oligo4%m-rtts, seront poumuivis dans le cadre d'un
pro- oligo-élhents. Les recherches à entreprendre permettront de prhiser
le rôle des oligo-éléments dans l'alimentation animle et sur un plan généml,
les incidences des carences sur la pmductivité du cheptel.
. . . / . . .

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