7-J (j (J-*c~y ‘ji y_ ,/f ‘3 :i a+--@!...
7-J (j (J-*c~y ‘ji y_ ,/f
‘3 :i
a+--@!
REPUBLIQUE DU SENEGAL
' \\
\\. As..
---------
I
(
i
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
t.
RURAL ET DE L'HXDRAULIQUE
---------
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
-_-----mm
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
---------
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
c
DAKAR-HANN
TIQUES ET HEMOPARASITOSES DU BETAIL
AU SENEGAL
IV. LA ZONE SOUDANO-SAHELIENNE
REF. N058/PARASIT0.
DECEMBRE 1991.

TIQUES ET HEMOPARASITOSES DU BETAIL
AU SENEGAL
IV. LA ZONE SOUDANO-SAHELIENNE
1. LE MILIEU
Cette zone correspond à la bande centrale du territoire, et recouvre
sur sa portion occidentale, l'intégralité de la grande région agricole du
bassin arachidier (carte 1). Située à l'interface de la zone sahélienne
sèche et de la zone soudanienne plus humide, elle manifeste sous des formes
variées certains traits du paysage de ces deux régions limitrophes. Zone
de transition par nature, elle est également très fortement modifiée par
endroit par les défrichements, ce qui contribue à lui donner un faciès parti-
culier selon les sites.
La région étudiée est comprise entre les isohyètes de 500 mm et 800 mm.
Elle est caractérisée par un climat de type sahélo-sénégalais (AUBREVILLE,
1949), avec une saison des pluies pouvant durer 5 mois, de juin à octobre.
Les températures les plus basses de l'année sont observées en décembre et
en janvier ; par contre, les mois d'avril et de mai connaissent les tempéra-
tures les plus élevées (tableau 1).
La pluviométrie enregistrée à Kaolack au cours des années 1988 et 1989
est indiquée sur le tableau 2 ; les normes pluviométriques de la région sont
de : 704,3 mm, moyenne calculée entre 1951 et 1980 dans cette même localité.
La physionomie de la végétation relativement homogène au niveau de l'aire
géographique,
est caractérisée par une composition floristique quasi-constante
sur une bonne partie de la région. Une variation spatiale de l'abondance rela-
tive des diverses espèces, peut cependant être notée, et ceci en relation
avec leur localisation par rapport à leurs zones écologiques d'élection,
sahélienne ou soudanienne.
Les formations herbeuses de la partie septentrionnale (photo 1) se présen-
tent essentiellement sous forme de prairies éphémères à graminées fines :
. . ./ . . .

- 2
Aristida sp, Shoenefeldia sp,Brachiaria sp, Chloris sp ; tandis que dans la
partie méridionale, s'étendent des savanes à graminées vivaces où prédomi-
nent Andropogon gayanus Kunth var. bisquamulatus Hack, Diheteropogon hage-
ruppii
et Andropogon pseudapricus Stapf (ADAM, 1966). Dans ce secteur, on
observe aussi des groupements herbacés à Pennisetum pedicellatum Trin.,
notamment au niveau des jachères.
Parmi les formations ligneuses (photo 2), on distingue une composante
arbustive se présentant sous forme de taillis à Combretum glutinosum Perr.
ou à Guiera senegalensis J.F.Gmel et une composante arborée comprenant
comme essences principales Anogeissus leiocarpus (DC.) G. et Perr., Ptero-
carpus lucens Lepr., Cordyla pinnata (Lepr.) Miln.-Red. et Grewia bicolor
JU~S.
L'existence de pâturages naturels ainsi que l'abondance de résidus de
récolte sur champset de sous-produits agricoles, favorisent dans cette
région des pratiques d'élevage selon les modes intensif et semi-extensif.
Le cheptel bovin local est composé essentiellement de bovins "diakoré"
(Ndama x Zébu), tandis que chez les petits ruminants, on distingue : les
moutons issus de divers croisements des races Touabir, Peulh et Djallonké,
ainsi que la chèvre dite du Sahel.
II. MATERIEL ET METHODE
Ils sont identiques à ceux mis en oeuvre dans les zones écologiques
précédemment. étudiées (GLJEYE et al., 1986, 1987, 1989, 1990). Afin de mieux
appréhender l'écologie des tiques inféodées au bétail, un suivi de la dyna-
mique des populations de ces acariens est effectué durant 15 mois, de jan-
vier 1988 au mois de mars 1989, sur 40 bovins, 40 ovins et 40 caprins. Les
sites de fixation préférentiels de chacune des espèces au niveau des 7 ré-
gions anatomiques définies chez ces ruminants par GUEYE et al. (1986) font
également l'objet d'identification.
Des investigations sur les hémoparasites hébergés par ces ruminants, et
transmis éventuellement par les tiques sont réalisées successivement à la
. . ./ . . .

- 3
saison des pluies et à la saison sèche, dans le but d'évaluer l'impact de
la saison sur la prévalence des infections occasionnées par les protozoaires.
Des mesures de l'hématocrite sont effectuées simultanément pour appréhender
la variation saisonnière de ce paramètre hématologique.
III. RESULTATS
Les tableaux 3, 4, 5 et 6 illustrent les résultats des récoltes des
tiques sur les bovins, les ovins et les caprins ainsi que les sites de fixa-
tion de ces acariens au niveau des différentes régions anatomiques.
Les bovins (tableaux 3 et 4)
Hyalomma truncatum (KOCH, 1844)
Cette espèce largement dominante dans cette zone écologique, avec une
abondance relative de 91,3 p.100 par rapport aux effectifs globaux. A cet
égard, la zone soudano-sahélienne est, avec la région des Niayes, l'habitat
par excellence de H. truncatum au Sénégal. Elle est cependant moins favora-
ble que cette dernière région à la prolifération des autres espèces de tiques
(GUEYE et al, 1986).
Les ruminants domestiques ne sont infestés que par les formes adultes.
Les sites de fixation préférentiels sont la queue (région 6 : 49,l p.100)
et la région anogénitale (région 5 : 42,3 p.100).
Dans le contexte de cette étude, on constate un parasitisme relative-
ment important durant toute l'année, avec un pic très net à la saison des
pluies (graph. 1) qui traduit une infestation plus forte du cheptel à cette
période. La courbe de parasitisme est ainsi différente de celle obtenue
dans les autres zones écologiques et qui est plutôt de type bimodal (CAMICAS,
1981 ; GUEYE, 1986). La dynamique
particulière des populations dans la
zone soudano-sahélienne n'exclut pas pour autant une production continue
de larves ou d'oeufs, étant donné la présence permanente de mâles et de
femelles sur les bovins. Les conditions climatiques très favorables de la
. . ./ . . .

- 4
saison des pluies sont-elles la cause du développement et de l'émergence
d'un plus grand nombre d'individus ? Un constat similaire est fait au niveau
de la zone sahélo-soudanienne (CAMICAS et al., 1990).
Hyalomma marginatum rufipes (KOCH, 1844)
Les populations de ce Hyalomma sont peu nombreuses, bien que l'espèce
soit reconnue comme relativement xérophile (MOREL, 1976), ELBL et ANOSTOS,
1966). L'abondance relative de l'espèce est de 3,9 p.100. La totalité des
récoltes est exclusivement composée de tiques adultes qui sont les seules
formes rencontrées sur les bovins. La région 5 est le site de fixation
exclusif de cette espèce avec 100 p.100 des individus qui sont localisés
précisément sur les marges de l'anus. On note par ailleurs, une présence
quasi-constante de la tique sur le bétail, tout au long de l'année.
Rhipicephalus evertsi evertsi (NEUMANN, 1897)
C'est la principale espèce de Rhipicephalus sur le bétail de cette
région. Son abondance relative est de 3,7 %. Le parasitisme para?t peu
important si l'on se réfère à la charge parasitaire totale notée sur ces
bovins. Le site préférentiel de fixation est la région anogénitale (98,lp.loO).
Autres espèces
Il s'agit d'espèces sans incidence parasitaire notable, en l'occurrence
Amlyomma variegatum (FABRICIUS,
1794), Rhipicephalus sulcatus (NEUMANN, 1908)
et Boophilus decoloratus (KOCH, 1844). En ce qui concerne A.variegatum, à
l'exclusion des populations de la zone des Niayes, région située plus au nord
et dont le microclimat est très favorable à cette espèce (GUEYE et al., 1986),
c'est dans la zone soudano-sahélienne que l'on rencontre les premières popula-
tions
méridionales réellement endémiques. Quant à Rh.sulcatus, espèce
appartenant surtout à la région des savanes sud-soudaniennes (MOREL, 1969 ;
GUEYE et al., 1989), elle ne trouve pas dans cette zone de transition les
. . ./ . . .

- 5
conditions favorables à sa prolifération. De même, Boophilus decoloratus,
avec une abondance relative quasi-insignifiante (0,02 p.lOO), occupe ici
les limites méridionales de son habitat au Sénégal.
Les ovins (tableau 5, 6)
H. truncatum
La dominante de l'espèce déjà constatée chez les bovins est également
perceptible chez les ovins. Son abondance relative est de 57,31 p.100.
Ce parasitisme est en outre important durant toute l'année, avec une présence
simultanée des mâles et des femelles. Le principal site de fixation est la
queue (79,7 p.100) et accessoirement les pieds (région 7 : 16,5 p.100).
Rh. e. evertsi
Cette tique trouve ici sans conteste, son habitat le plus favorable,
et ceci malgré une abondance relative de 41,6 p.100. C'est l'espèce dominante
en zone sahélienne (GUEYE et al., 1987), mais ses effectifs y sont moins éle-
vés qu'en zone soudano-sahélienne.
Les ovins représentent dans cette région les hôtes préférentiels de
Rh. e. evertsi, et supportent la charge parasitaire la plus forte comparative-
ment aux autres ruminants domestiques. Cette observation est identique a
celle effectuée antérieurement au niveau de la zone sahélienne (GUEYE et al.,
1987). Le site
électif de fixation de la tique est la région 5, notamment
les marges de l'anus (99,6 p.100).
La dynamique des populations (graph. 2) est caractérisée par un accrois-
sement très net de l'infestation durant la saison des pluies.
Autres espèces
Elles sont peu abondantes dans cette zone écologique et occasionnent
une infestation fort réduite sur les moutons. Il s'agit de Rh. sulcatus et
. . . / . . .

- 6
et de A.variegatum, toutes espèces ne trouvant ici que des conditions
répondant très peu à leurs exigences écologiques.
Les caprins (tableaux 5, 6)
Rh. e. evertsi
Parmi toutes les espèces présentes dans la zone soudano-sahélienne,
c'est elle qui semble le plus infester la chèvre, avec une abondance rela-
tive de l'ordre de 92,3 p.100. Cette charge parasitaire s'accroît nettement
vers la fin de la saison des pluies, en septembre et octobre. La région
anogénitale est le site de fixation exclusif de la tique sur cet animal
avec un taux de 100 p.100.
Autres espèces
H. truncatum et Rh. sulcatus sont les seules autres tiques récoltées.
Malgré l'importance numérique de H. truncatum dans la région, l'infestation
notée sur les chèvres est faible. Et ceci témoigne d'une préférence d'hôte
très nette en faveur des bovins et des ovins.
Comme pour les autres ruminants domestiques, le parasitisme occasionné
par Rh. sulcatus est également peu élevé chez les caprins.
Les hémoparasites
a) Les bovins
Les frottis de sang réalisés successivement à la fin de la saison sèche
et à la fin de la saison des pluies ont mis en évidence la présence des
espèces suivantes : Anaplasma marginale, THEILER, 1910 ; Ehrlichia bovis
(DONATIEN et LESTOQLJARD, 1936) et Theileria mutans (THEILER, 1906). Les
fréquences de chacune de ces parasitoses sont illustrées sur le tableau 7.
. . . / . . .

- 7
A la saison des pluies, la prévalence des infections d'étiologie
rickettsienne connaît une certaine hausse et ceci en corrélation avec
l'augmentation du niveau des populations des arthropodes hématophages
à cette époque.
Des splenectomies réalisées sur deux veaux originaires de la région
ont entra7né l'apparition chez les animaux d'Anaplasma marginale et de
Th. mutans, confirment ainsi les observations de frottis réalisées sur le
terrain.
b) Les ovins
Comme pour les bovins, les parasites du sang ont fait l'objet d'investi-
gation. Les espèces suivantes ont été identifiées : Anaplasma ovis (LESTOQUARD,
1924) ; Eklichia ovina (LESTOQUARD et DONATIEN, 1936) et TJIeileria ovis
(ROINAIN, 1916).
Un mouton splénectomisé n'a manifesté aucune infection due à des hémato-
zoaires.
c) Les caprins
Selon le même protocole que celui appliqué à l'étude des hémoparasites
des bovins et des ovins, des frottis de sang ont été réalisés à partir des
caprins de la région. Les protozoaires observés sont une Anaplasma sp et
une Tbeileria sp.
Des splénectomies réalisées sur deux chèvres n'ont pas révélé des
infections latentes occultes.
Hématocrite
Les valeurs de l'hématocrite des diverses espèces domestiques durant
les différentes saisons sont rapportées dans le tableau 10.
. . . / . . .

- 8
Concernant les bovins, on note une variation très nette de ce paramètre
entre la saison sèche et la saison des pluies, pendant laquelle les valeurs
les plus élevées sont observées. Le profil de ces résultats confirme la vali-
dité des données enregistrées sur les bovins de la zone nord-soudanienne limi-
trophe (GUEYE et al., 1989).
Pour les petits ruminants par contre, les moyennes saisonnières sont
relativement faibles, et notamment si on les compare à celles obtenues dans
les régions voisines. L'importance des surfaces cultivées et le mode de
conduite des petits ruminants au niveau des terroirs agropastoraux peuvent
expliquer en partie ces valeurs qui se situent nettement en deça de celles
observées dans les autres zones écologiques. En effet, les ovins et les
caprins pâturent essentiellement dans les limites des terroirs villageois
dont une bonne partie est réservée aux cultures à la saison des pluies alors
qu'à la saison sèche, seules des pailles de céréales assez pauvres sur le
plan nutritionnel y subsistent. Les bovins par contre, exploitent plutôt
les formations naturelles dont les ressources alimentaires leur assurent
un état général satisfaisant.
. . ./ . . .

-9
IV. CONCLUSION
Dans la zone soudano-sahélienne, les tiques jouant un rôle vectoriel
majeur ont des populations trop réduites pour contribuer à la création d'une
situation de stabilité enzootique. La faiblesse des effectifs de certaines
espèces comme A.variegatum et B.decoloratus, ne permet pas en effet d'assu-
rer une transmission significative au bétail, des agents de diverses rickett-
sioses ou de la piroplasmose.
H.truncatum,
espèce largement dominante dans cette zone écologique,
est plutôt impliquée dans le cycle de zoonoses en Afrique de l'Ouest (CAUSEY
et al., 1970 ; CAMICAS et al., 1990). Ce Hyalomma est à l'origine par contre
de la toxicose bovine en Afrique australe (NEITZ, 1954, 1956).
Ainsi, la situation sanitaire en ce qui concerne les maladies transmises
par les tiques paraït relativement bonne et ne constitue pas une contrainte
sérieuse vis-à-vis de toute action destinée à promouvoir les productions
animales au niveau de la région.

9%
1
cl
0
si
\\o
.
I
-

m
ri
2i
0
.
10
I
0
0;
0
2
0
.
.
0
fi2
0
c?
0
.
.

a, C
4
c,
Fr
m Y-?
0
FI 2
0
0
0
N
0
0
n
n
n
n
-
-
I
I
0
N
f
,
n

T a b l e a u 3 : Récoltes mensuelles de tiques sur bovins
Total
Total
Abondance rela-
par
par
stase
espèce
tive en p.100
N
H.truncatum
d
100
217
142
236
277
432 1116
872
572
145
132
68
179
182
211
4 881
6 586
91,39
9
44
119
67
121
137
151 417
133
121
59
71
31
114
58
62
1 705
L
H.m. rufipes N
0
3
2
6
30
12
16 9
15
16
11
15
2
19
36
35
227
0
1
6
3
5 6
4
13
4
5
1
3
3
3
56
283
3,92
L
N
Rh.e.evertsi
d
16
7
3
1
14
2 7
5
27
45
21
9
4
6
6
173
e
11
3
3
1
6
6
6
19
10
12
9
7
5
2
100
273
3,78
L
N
A.variegatum
d
2
3
4 21
3
1
1
1
36
9
1 14
2
17
53
0,73
L
N
Rh.sulcatus
d
1
4
5
9
4
4
9
0,12
L
N
B.decoloratus
d
1
1
2
2
0,02
9
T O T A L
7 206
7 206
100
L = Larves ; N = Nymphes ; 0 = Mâles ; ? = Femelles

Tableau 4 : Récolte de tiques par régions anatomiques sur bovins (pourcentages entre parenthèses)
H. truncatum
H.m.rufipes
Rh.e.evertsi
A. variegatum
Rh. sulcatus
B.decoloratus
1
PI
1
PI
1
PI
1
PI
1
PI
Oreilles (région- 1)
Tête-encolure (région 2)
(($3)
Dos (région 3)
I
AP (région 4)
368
(5,58)
&3)
(49;05)
w
A (région 5)
2 790
283
217
(42,36)
(100,O)
(79,48)
(50;:4)
(lOD,O)
Queue (région 6)
32,38
(49,16)
(18;68)
Pieds (région 7)
188
(2,85)
Valeurs totales
6 586
283
273
53
9
1 = Imagos Cd + 9)
PI = Préimagos (Larves + Nymphes)

T a b l e a u 5 : Récoltes mensuelles de tiques sur ovins et caprins
D I I I - I'.. I
Stases 8 8
88
88
88
88
88
88
88
88
a8
88
88
B.truncatum
d
146
175
123
157
114
260
161
99
63
37
37
75
100
9
52
126
47
99
64
96
53
12
14
22
20
35
57
__
._
___
d
Rhevertsi
101
27
111
50
33
43
91
105
130
115
140
58
56
81
67
1 208
9
31
9
61
18
15
32
65
63
65
49
39
22
42
50
37
598
1 806
41,61
Rh.sulcatus
s” I l I I I I I I II 3 il I I I I I O”4; I
40
I 0,92
I
d
A.variegatum
9
2
2
2
0,046
i
d
, B.decoloratus, o ,
I
I
1
I
O
I
O
I
0,oo
T
0
T
A
L
4 343
100
4 u
b4Z
Rh.evertsi
d
9
3
1
3
5
1
6
1
298
152
55
26
169
59
109
26
71
33
68
24
1 :;
1
I '-10 I -'^208
850
92,30
I
d
H.truncatum
1
4
1
1
4
11
5
6
3
2 7
1
1
2
1
2
I IL I I z 1 2 1 5v 1 6,40 1
CAPRINS
1 0
Rh.sulcatus
a
10
9
2
2
12
1,30
I
I
I
d
A.variegatum
0
0
0,oo
s
B.decoloratus
0
0
0
0,oo
?
T
0
T
A
L
921
100

Tableau 6 : Récoltes de tiques par régions anatomiques sur ovins et caprins (pourcentages en parenthèses)
VERTEBRES
OVINS
CAPRINS
Rh.evertsi
Rh.sulcatus
A.variegatm
Rh.everti
H.truncatm
Rh.sulcatus
anatomiques
Oreilles (région 1)
(o:os)
<z,o>
(13Y55)
&,o,
T.E. (région 2)
Dos (région 3)
&4)
A.P. (région 4)
(Or64)
A (région 5)
$85)
1 800
850
(99,68)
(100,O)
(100,O)
Queue (région 6)
1 984
(79,721
(OT27)
Pieds (région 7)
413
(16,59)
Valeurs totales
2 489
1 806
2
850
12

- 16
Tableau 7 : Fréquences respectives de chacune des infestations
Saisons
Bovins
Bovins
Ehrlichia
Theileria
examinés
indemnes
A.marginale
bovis
mutans
Fin de saison sèche
171
149
(1,7
pf100)
-
~10,6p.100~
Fin de saison des pluies
195
161
0,2p.100,
(5&.100)
( 3,2 ;.lOO)
Tableau 8 : Fréquences respectives de chacune des infestations
I
I
Saisons
Moutons
Moutons
Anaplasma
Ehrlichia
Theileria
examinés
indemnes
ovis
I
ovina
l
ovis
Fin de saison sèche
/ 180
1 154
(4,48p.loo~ / (o,51p.100) 1 (9,4~;.100~
Fin de saison des pluies
200
169
~io,o"p.loo>
Co,51p.100)
(5,O poloo)
/

Tableau 9 : Importance relative de chacune des infections
Saisons
Chèvres
Chèvres
examinées
indemnes
A. sp
Theileria sp
Fin de saison
sèche
12
Fin de saison
des pluies
200
166
18
16
I
2
Tableau 10 : Moyenne de l'hématocrite chez les bovins, ovins et caprins
BOVINS
OVINS
CAPRINS
Nombre
Moyenne
Ecart-
Nombre
Moyenne
Ecart-
Nombre
Moyenne
Ecart
d'animaux
hématocrite
type
d'animaux
hématocrite
type
d'animaux
hématocrite
type
Fin de saison
169
33,7
593
162
27,7
593
173
28,7
4,9
Fin de saison
183
38,2
831
161
28,5
des pluies
630
162
27,7
596
4