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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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MINISTERE-iü-iË;ËiiPPEMENT
RURAL
--
INSTITUT iËiË&%--DE RECHERCHES
AGRICOLES (I,S,R,A,l
LABORATOIiË-ii;;iii;
DE L'ELEVAGE
-
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B,P. 2057
DAKAR-HANN
I
RAPPORT D'EXECUTION DE LA PREMIERE TRANCHE
DU PROJET DE "DEVELOPPEMENT D'UNE
PRODUCTION LAITIERE INTENSIVE
ET SEMI-INTENSIVE DANS LA
REGION DES NIAYES DU SENEGAL"
CONVENTION '279iCiDPL1841SEN
REF, N" 35/ZOOTg
MARS 1986,

S O M M A I R E
PAGES
I - SOURCE DE FINANCEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
Il - MOYENS HUMAINS DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
III - HISTORIQUE DE L’OPERATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
3.1 - Différentes importations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
3.2 - Les débuts de l’opération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
IV- LES OPTIONS DU PROJET 00~~....*~...00.0.....................
6
.
. -
4.1 - Préambule . . . . . . . . . ..a*.**.........*......................
6
4.2 - Aspects généraux 0.......*......*0.0.....................*
6
4 . 3 - L’encadrement . . . . . *. . . . s .*...*......o....................a
7
4 . 4 - Les éleveurs . . . . . . . . . . . ..o..........s*....................
12
4 . 5 - Relations entre encadrement et éleveurs et leur évolution . .
14
V - ORGANISATION PRATIQUE . ..**..a....*...*.....................
18
5.1 - Facteurs externes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18
5 . 2 - Facteurs internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
V I - LES RESULTATS OBTENUS . . . . . . . . . . ..a.*.......................
22
6 . 1 - Aspects techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
6 . 2 - Aspects économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2%
VI I - EFFETS INDUITS DU PROJET . . . . . . ..s......................*....
35 .
VI I I - FINANCEMENT ET SON UTILISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
37
IX - FINANCEMENT DE LA 2* TRANCHE . ..e.......................
41
CONCLUSION . ..‘.......‘.........~.~....................*.......
Y
ANNEXES
1 - Relations encadrement exploitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
43
I
2 - Liste des fiches techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
44
3 - Evolution des rapports entre encadrement et éleveurs . . . . . . . . .
4 5
4- Composition des aliments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
46
5 - Atelier de fabrication des aliments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
47
6 - Performances de reproduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
48
.
.
/
.
,.s

1.
- II
7 - Plans d’étable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
8- Effectif du troupeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 1
-
9- Données chiffrées sur les effec:iI’s .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
52
10 - Analyse de la pathologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
53
1? - Analyse de la production lait è r e . . . . . cc ,. ,.. c . ..n c > . . . . . . . . . . . .
60 _
iC: - tiilan du G:E _. CC?PLA!T . a.
.p.,.............................
6s
13 - Compte d’exploitation COPLA I T ..*.e..CIo......................
66 -
14 - Conrommation
d’sliments a . . . . > .>,.... <.s.,.
*.l “r,?,,
,s . . . . . . . .
67
15 - Comptes d’explcitotian annJe G?S elweur-s . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
$8
16 - Analyse des coûts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
72
17 - Valeur des animaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
73
18 - Coût de l’encadrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
74 -
19 - Dépenses par Centres de frais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
79
.’
.
20 - Analyses dépenses de la convention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
80 -
2 1 - Evolution du troupeau et des gains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8 1
22 - Mode de remboursement des prêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
85
23 - Assemblée générale de COPLAIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
86 -
24 - Comparaison des prévisions et des dépenses sur la convention
93
25 - Documents réalisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
94 -
26 - Production mensuelle par exploitation (exemples) . . . . . . . . . . . .
99
-

- --
-
-
I - SOURCE, DE FINANCEMENT
-.I
Le financement du projet de liDéveloppement d’une production laitier-e
intensive et semi-intensive dans la région des Niayes du Sénégal” a été assuré
par le Fonds d’Aide et de Coopbratipn de la République Française.
La Premiere tranche’dü financement, d’un montant de 75 millions de
F CFA a: eté mise à la disposition du~‘Sénégal
par la convention nO2791CIDPLI
84/SEN signée le 4 octobre,,1984 &Dak&.

I I - MOYENS HUMAINS DU PROJET
Le personnel suivant a participé à la réalisation du projet.
Encadrement (personnel technique)
Laboratoire (ISRA)
Dr Jean Pierre DENIS
Maty DIA0
I brahima DEH
Direction de VElevage
Dr Serigne Mbaye DIALLO
Sangalkam (DIElevage mis à la disposition de I’ISRA)
Dr Stephan PAIN
Dr Soulèye DIOUF
Antoine CORREA
Ibrahima NDIAYE
Abdoulaye MBOUP
Lorou KANE
Représentant des éleveurs au sein de la Cellule d’encadrement
Bécaye T RAO RE
Encadrement (personnel administratif)
Moustapha CISSE puis Boubacar GNINCUE.
II faut bien entendu y ajouter tous les éleveurs et leur personnel car, sans
leur participation active et constante, rien n’aurait pu être réalisé. II faut citer
en particulier le comité de gestion du groupement COPLAIT à savoir :
Amadou Clédor SALL, Président
Ibra DIA, vice Président
Nazem KASSI R, Trésorier
Amady KA, Trésorier adjoint
Maiick DIALLO, Secrétaire
Abdoulaye SOW, Secrétaire adjoint.
. . . i . . .

I I I - HISTORIQUE DE L’OPERATION LAITIERE AU SENEGAL
3.1 - les différentes importations réalisées
Le problème de la production laitière a depuis longtemps préoccupé les
autorités sénégalaises et, dans cet esprit, dès 1963, des importations d’animaux
à vocation laitière ont été effectuées. II s’agissait d’un cheptel d’origine pakis-
tanaise, à savoir de races Sahiwal et Red Sindhi, placé au Centre de Recher-
ches Zootechniques de Dahra-Djoloff, en plein coeur du pays. Ces importations
ont été faites en 1963, 1965 et 1968 et les résultats, en station, assez satisfai-
sants en particulier sur le plan de l’adaptation aux difficiles conditions climati-
ques de la zone et sur celui des performances de reproduction ; les lactations
après une sévère sélection interne, étaient de l’ordre de 1 200 kg en 255 jours,
ce qui représentait un progrès certain par rapport aux productions observées
localement chez les zébus Cobra placés, il est vrai, dans des conditions alimen-
taires plus difficiles.
En 1967, une nouvelle race importée fait son apparition au CRZ de Dahra :
les Guzera, provenant du Brésil. La même technique d’évaluation des capacités
d’adaptation de ces animaux à leur nouvel environnement est appliquée. Les ré-
sultats obtenus se révèlent moins probants que dans le cas des “pakistanaises”
regroupées en une seule souche, bien que les performances bouchères restent
tout de même intéressantes.

On peut remarquer que l’idée qui présidait à ces opérations était de doter
le cheptel traditionnel de gènes laitiers et donc d’augmenter la productivité dans
un domaine -essentiel pour ces éleveurs grands consommateurs de lait et de pro-
duits dérivés. Malheureusement, les méthodes d’intervention en milieu paysan
de l’époque n’étaient pas bien définies et la Direction de I’Elevage se contentait
de placer des géniteurs mâles dans des troupeaux sans autre forme d’interven-
tion. Bien entendu une infusion de sang a été réalisée, mais elle est restée timi-
de parce que trop dispersee et non accompagnée de mesures d’amélioration de
l’entretien des troupeaux bénéficiaires.
Bien différente est l’approche qui a conduit à l’importation d’animaux de
race Montbéliarde. Dans ce cas, il s’agissait d’adapter au Sénégal des races à
haute productivité laitière installées en grand nombre dans des exploitations de

type industriel situées autour des grandes agglomérations, en particulier de
Dakar.
..* l
. . .

C’est ainsi qu’en décembre 1976, ont &é importes’-. 24 génisses et deux
A- taurillons montbéliards, en provenance de ia région de ‘Franche Comhé”en.
,
France. Ge complément de constructions des installations de la ferme de
-
Sangalkam, annexe du Laboratoire national de VElevage, l’achat, des animaux, ~
.
et ia mise en place dsune partie des crédits de fonctionnement nécessaires au -
bon deroulement de l’opération ont été rendus possibles par l’octroi d’un finan
cernent FAC (convention 264/CD/73/UI/A/139. Les résultats obtenus, extrême- -
ment prometteurs, ont conduit à envisager ia sortie des animaux de la‘.station
de’sangalkam, opération réalisée en 1982. Depuis, d’autres importations ont
_
été effectuees, en 1383 avec 70 génisses achetées par des éleveurs privés, en
1484 avec SO génisses acquises par les memes eleveurs et enfin en 1985 avec:
130 animaux achetés d’une part par les éleveurs privés (1109, d’autre part
sur de-, crédits FAC pour 20 têtes destinées aux petits exploitants.
3.2 - Les dsbuts de la promotion laitière
Les relations entre les éleveurs de la zone de, Sangalkam et les chercheur
du Laboratoire de IfElevage sont très anciennes et leur qualité explique une
-
partie de la reussite de certains projets postérlèurs. En 1977, une action de
promotion laitière a été mise en place dans les exploitations de petits éleveurs -
proches de Sangal kam. Cette action reposait sur la distribution d’un complément
alimentaire au pâturage naturel, l’augmentation de production obtenue chez ces
animaux locaux avait été très sensible (* 5,59, le coût étant compatible avec
une bonne gestion de l’animal puisqu’etait équivalent à environ la valeur d’un
litre de lait. Malheureusement, faute de moyens financiers propres au program-
me, l’opération avait dû être arrêtée. Les éleveurs ont cependant, fidèlement,
continué à amener leur production laitière à Sangalkam, en particulier pendant-
l’hivernage. II s’agissait donc là du premier essai d’intervention dans ce
domaine.
Dans le cadre de la production laitière, classiquement, trois niveaux
_
d’intensification peuvent être identifiés :
.I
- production intensive dans de grandes exploitations de type industriel,
-
- production semi-intensive
à intensive dans de petites exploitations,
- amélioration de la production chez les éleveurs traditionnels en exploitation -
semi-intensive.
I
. . . . . .

,
- 5
9..
II est difficile de privilégier au départ un de ces niveaux car les groupes
I
cibles sont différents et ont chacun leur rôle à jouer.
En octobre 1982: un certain nombre d’animaux (24 soit 12 montbéliards
et autant de pakistanais) ont été mis à la disposition de six exploitants de la
zone qui ont accepté de prendre les risques. du démarrage de l’opération chez
eux. Ces ,exploitations ont été ainsi créées ex nihilo et appliquant d’emblée les
principes d’un élevage laitier intensif adapté bien entendu aux conditions parti-
-
culières locales. Recevant les animaux, restant au début la propriété du Labora-
toire, les eleveurs se chargent de les alimenter selon les directives de I’enca-
I
drement, de les loger, de les soigner en cas de pro.bGme pathologique. Par
contre, toutes les productions restaient à leur profit, ,à savoir lait, veaux,
(I
fumier.. . En fait, dans l’année qui a suivi, deux types d’exploitations ont été
créées :
- les unités de type A dans lesquelles les vaches. ne sont en général pas exploi-
.-
tées directement par le propriétaire qui a une activité professionnelle autre,
‘.
.,
” ‘ot qui possède un “jardin” dans lequel il s’adonne’à des‘activités agricoles
(maralchage,
.
élevage de volailles ou de moutons, arboriculture -fruitière.. .).
” ” Les investissements d’infrastructure réalisés sont relativement importants et
entièrement pris en charge par le propriétaire. Les animaux placés sont des
deux races disponibles ;
les unités de type B dans lesquelles les vaches sont directement exploitées
par l’exploitant ou par un membre de sa famille. Les propriétaires sont des
paysans ayant déjà un certain nombre d’animaux locaux qu’ils exploitent de
-
manière traditionnelle. Leurs revenus annuels sont modestes à très modestes,
tirés du maraîchage, des ventes de produits laitiers, et éventuellement de
<Ir
travaux, temporaires’ ou non, en particulier sur la ferme de Sangalkam. Les
moyens financiers mis en oeuvre sont assez minimes pour la construction de
l’étable, puisque celle-ci consiste en un enclos sur le sable, un abri sommaire
en bois et paille, des abreuvoirs et des mangeoires. Le cheptel confié est
Y
constitué uniquement de femelles pakistanaises qui doivent représenter un
exemple d’intensification pour l’éleveur, devant progressivement le conduire à
introduire des animaux de son troupeau traditionnel, choisis pour leurs qua-
lités laitières, dans sa structure modernisée. Nous verrons l’évolution très
importante et intéressante observée depuis lors.
/
. . . . . .
C

- 6
IV- LES OPTIONS DU PROJET
‘.-
. ~.
.WT.
C
4.1 - Pr&ambule
II semble nécessah-e, avant de donner les résultats obtenus durant-,cette’-
première annee de financement de l’opération, de décrire d’une manière détaiF
Iée les méthodes relativement originales. au Sénégal pour faire passer dans le
milieu rural les données de recherches effectuées initialement en station; -en’ -
notant dés l’abord.que ‘ces données ne représentent qu’une faible partie des
solutions à trouver et appliquer en milieu réel. Des innovations successives
-
ont été nécessaires, ce qui explique que certaines positions, préconisees
dans
le projet initial, aient ‘été abandonnées au profit d’autres jugées plus.. adaptees-
au moment du choix. Les méthodes décrites sont relatives à la forme de I’enca-
drement, aux relations entre l’encadrement et les éleveurs, qui, pensees au _
départ d’une manière théorique, ont dues être confrontées aux problémes du
terrain.
Ces méthodes, objets de recherches, doivent maintenant pouvoir t”3tre
généralisées à d’autres situations d’élevage compte tenu de l’efficacité observé;
-
4.2 - Aspects généraux
-
4.2.1
- Approche globalisée des problèmes
II a semblé nécessaire de concevoir d’une façon plus complète l’ensemble -
de la problématique de l’élevage laitier, c’est-à-dire d’essayer de prendre en
compte le plus possible de facteurs intervenants dans le fonctionnement des
-
exploitations et des animaux qui y sont entretenus. En effet, la méconnaissant.
d’une difficulté donnée peut entraîner des conséquences importantes, empêchar-
le bon déroulement général de la production. II est donc essentiel de d’abord
identifier ces divers intervenants et d’essayer, compte tenu des connaissances-
actuelles en la matière, de mettre en place les éléments de leur maîtrise.
4.2.2 - Les facteurs externes et internes
L’efficacité de la gestion de l’opération repose donc sur la nécessaire mise-
à la disposition des animaux d’un environnement propice à l’application de la
totaiité des mesures proposées. En poussant l’analyse plus avant, on s’aperçoi-

. . . / . . .
-

qu’en fait existent deux facettes des facteurs d’environnement des animaux et
des exploitations : l’une liée aux facteurs externes représentant l’ensemble
des interventions dont la résolution ne dépend pas directement de l’action pro-
pre de l’exploitant et l’autre qui est directement fonction de son activité et de
ses actions et qui sont sous la dépendance de ses connaissances et de sa forma-
tion au sens large du terme et de celles de son éventuel vacher. II est donc
important que l’ensemble de ces aspects fasse l’objet d’une maîtrise effective
d’abord par l’encadrement, puis progressivement par les éleveurs pour ce qui
est des facteurs externes (sous une forme décrite plus loin), d’une information
permanente pour les facteurs internes.
4.2.3 - Contraintes et action
Un des principes directeurs de l’approche est l’action. Pour résoudre les
.
probiémes qui se posent concernant par exemple l’approvisionnement en lait du
pays, il est nécessaire de mettre en place des exploitations productives et
économiquement viables en utilisant au mieux les connaissances actuelles dans
chacun des domaines. On doit bien entendu identifier .au départ les contraintes
qui pourraient, d’une manière ou d’une autre, s’opposer à un démarrage correct
de l’opération, mais ce qui devient tout à fait essentiel, c’est de reconnaître
celles qui empêchent le fonctionnement normal des exploitations et donc leur
évolution favorable. C’est à ce niveau que doivent être examinés les problèmes,
I
et si des réponses déjà éprouvées ne sont pas disponibles, conçus des program-
mes de recherches adaptés aux besoins exprimés. Cette position n’exclut d’ail-
C
leurs pas qu’en fonction de leur contenu scientifique, ces recherches puissent
être développées. Ce retour du terrain vers la recherche constitue donc bien
ainsi la trame des thèmes de travail des chercheurs thématiques.
1111
-
4.3 - L’encadrement
-
4.3.1 - Définition
4.3.1.1 - Principes
- - - - - - - -
I
--
L’encadrement est structurellement indépendant dei exploitants encadrés.
II n’existe pas de relations hiérarchiques entre les uns et les autres. L’enca-
1
drement est un catalyseur de situations nouvelles ou vues d’un point de vue
. ..l.

8
différent, c’est un stimulant, mais jamais une structure de prise de décisions -
à la place des exploitants. Comme indiqué plus haut, les éleveurs encadrés
.-
sont des éleveurs privés donc indépendants.et libres d’assurer la gestion de
-
leur exploitation comme ils l’entendent. C’est à l’encadrement de les persuader
qu’une position un peu différente sur un probléme donné pourrait rendre leur-
action productive plus efficace. On remarque aussi que, dans ces conditions,
l’intervention peut difficilement être systématiquement collective et que chaque-
éleveur constitue, pour un certain nombre de problèmes, un cas particulier.
Cet‘aspect est une des conséquences de l’idée de privatisation qui prend octuç -
lement une très grande importance au Sénégal.
Pour que le. fonctionnement de la cellule d’encadrement puisse être pleine--
ment efficace, un certain nombre de caractéristiques importantes doivent existe .
L’encadrement doit :
- être compétent : .en effet, très souvent, les problèmes d’inefficacité reconnu’
de certaines sociétés de développement résident dans la competence
pour le
moins approximative des agents vulgarisateurs au contact des paysans. Ils
sont en géneral au bas de la hiérarchie (“encadreurs de base”), leur forma--
tion est insuffisante qu’il s’agisse de celle de départ ou de celle acquise dan
la société, et ils ne disposent pas d’un cadre conceptuel capable de hiérarchF
ser et d’organiser leurs interventions. Ils ne sont donc que des vecteurs de
l’information “descendante” et très souvent les “encadrés” après les avoir
-
“piégés” un certain nombre de fois sur des erreurs ou plus sou,vent sur une
incapacité à expliquer de façon cohérente le “pourquoi” d’une action proposé’-
ne les écoutent plus, ou s’ils les écoutent, n’appliquent pas ce qui est proposé.
II importe donc que les agents d’encadrement soient de haut niveau technr=
que et bien formés ;
- disposer d’effectifs adaptés : les effectifs de l’encadrement doivent être raison-
nablement limités. II est d’abord difficile d’avoir des agents de haut niveau _
trop nombreux sur un même projet, ensuite il est bon que le nombre des in-
terlocuteurs des exploitants ne soit pas excessif pour éviter une certaine dis.-
persion du capital de confiance et d’intérêt de l’encadrement.
Cette option a deux conséquences sur la séquence hiérarchique. On doit _
ici distinguer :
.,. l
. . .

- 9
x
. d’une part son envergure, c’est-à-dire à un niveau hiérarchique donné le
nombre d’agents de même activité. Elle sera fonction des besoins réels et
donc ‘ajustée ,;
. d’autre part sa profondeur, c’est-à-dire le nombre de niveaux hiérarchiques.
Là aussi elle sera la plus faible possible, la conséquence directe étant une
grande cohésion de l’encadrement dans le temps et dans l’espace. Dans cet
esprit, les relations informelles utiles entre les membres sont plus faciles
et plus fréquentes. De plus, sur le plan formel, il est ainsi plus aisé de
tenir par exemple une réunion hebdomadaire au cours de laquelle des déci-
sions fermes peuvent être prises ;
- savoir remettre en question idées et actions : l’encadrement -doit être ouvert
à la critique constructive, mais dans un souci d’efficacité pratique, il ne
peut tenir compte des pétitions de principe.
11 doit être ennemi de la rou-
tine si celle-ci doit progressivement conduire à la cécité devant les problèmes ;
- moduler ses interventions : dans tout processus de développement, tous les
individus ne peuvent pas évoluer de la même façon et avec la même vitesse
dans le sens de l’amélioration de la production choisie. C’est ainsi que les
éleveurs les plus dynamiques, les plus efficaces deviennent plus exigeants
à tous les points de vue et ont tendance eux-mêmes à considérer ceux qui
fonctionnent moins bien comme des poids morts qu’il peut devenir nécessaire
d’éliminer purement et simplement. Pour l’encadrement, il convient de ne pas
tomber dans ce piège qui a les attraits de la facilité et de la bonne conscience.
En effet, cela équivaudrait à cultiver un élitisme qui serait contraire au but
fixé, c’est-à-dire l’implantation d’une production (par exemple laitière) dont
l’impact doit être de plus en plus sensible dans l’économie du pays ; sans
bien entendu tomber dans l’excès inverse qui consisterait à faire appliquer à
tous une spéculation unique sans tenir compte des goûts et des capacités
individuel les.
II s’agit donc pour l’encadrement, de moduler ses interventions au mieux
de !‘efficacité globale en portant la plus grande attention à ceux qui trébu-
chent, qui ne peuvent résoudre leurs difficultés (de quelque ordre que ce
soit), qui délaissent, qui se découragent, car là est le problème (“hic Jacet
lepus”). Bien entendu, tout ceci ne s’applique qu’aux exploitants fermement
décidés à faire quelque chose de positif.
. . . / . . .

- 10
Une conséquence de cette attitude est que l’encadrement ne doit pas critc
quer, dans le sens du jugement de valeur, le fonctionnement d’une exploita-
tion et se contenter d’un constat d’échec. La raison de certaines difficultés -
tenant souvent au fait que l’encadrement a tendance à ne pas être assez
explicatif et assez détaillé car pensant à tort que beaucoup d’idées sont
-
acquises. Si entre deux individus de même niveau la compréhension peut. se
faire à demi-mot, c’est-kdire que les “attentes” sont très importantes, il -
n’en est pas de même entre des personnes de niveaux (technique et “cuItut-‘=“’
au sens large) différents, puisque la nature des attentes est fonction du
_
champ d’expérience de chacun. II faut donc recommencer à expliquer, mais
aussi élargir le champ explicatif.
-
Enfin, il faut remarquer que la cellule d’encadrement ainsi conçue est un
outil de recherches
dont le champ d’action est triple :
-
Les données scientifiques issues de l’observation
-
Un réseau dense d’informations, est mis en place et géré ‘par la cellule.
Ce réseau porte sur les données techniques (performances laitiéres, de repro-
duction, morbidité et mortalité.. .) économiques (bilan des exploitations, prix
de revient, influence des facteurs de changement.. . ) sociologiques (l’éleveur _
et son troupeau traditionnel, le rôle de la femme, le propriétaire et l’employé.. .)
Toutes ces données collectées peuvent servir à prévoir des productions,
des mises en jeu financières (crédit agricole) et peuvent donc être des outils -
utiles de planification.
-
L’amélioration des techniques appliquées
Les solutions proposées peuvent devenir obsolètes compte tenu des nouve es
-
connaissances et de l’évolution propre de la filière de production. II convient
donc de perfectionner sans cesse pour rendre les résultats les plus proches
-
possibles de la “perfection”.
-
La prise en compte des problèmes et des difficultés
L’encadrement doit être très attentif aux problèmes qui se posent et savo
reconnaître (identification) une carence dans les connaissances actuelles techni-
quesI sociales et économiques (par exemple dans le cas de la production laitièr ,
. . ./ *..

-11 ic:’
les problèmes d e maitrise de la reproduction). II doit être capable de programmer
et de suivre des recherches d’accompagnement en s’entourant de toutes les com-
pétences :nécessaires. En agissant ainsi, les difficultés réelles dans le développe-
ment des productions animales constituent bien la substance des travaux de
recherche réalisés.
4 . 3 . 1 . 2 - Comeosi tion
- - - - - - - - - -
La cellule d’encadrement est composée de trois éléments de base :
- des chercheurs, dans le cas présent ceux du Laboratoire National de IlElevage
- un représentant de l’organisme officiel chargé du développement des produc-
tions animales (Direction de IlElevage du Ministère du Développement Rural)
- un représentant du groupement des éleveurs, cette personne ayant une très
’ grande importance car participant dès le début à la totalité des décisions rela-
tives au fonctionnement de l’opération.
En plus de ce groupe, il. peut être fait, en cas de besoin, appel à des
spécialistes de tel ou tel problème : sociologue, économiste, maraîcher‘, arbori-
culteur, aménagiste . . . L’important est qu’il n’y ait pas de contact direct avec
les éleveurs en dehors de la cellule, ceci afin d’éviter la multiplication des
interlocuteurs indépendants et surtout des méthodes d’approche.
Telle qu’elle est ainsi présentée, la cellule d’encadrement est appelée :
Cellule d’Encadrement Temporaire et de Recherches d’Accompagnement = CETRA.
4.3.2 - Mode d’action
En fait, la CETRA ne peut agir que sur des exploitations soit déjà existantes
soit qu’elle contribue à créer ou à faire évoluer. Comme indiqué plus haut, ces
exploitations sont privées et indépendantes de l’encadrement.
Dans toute action, on peut différencier ce qui est règle et stratégies. La
règle est fixe, intangible : c’est par exemple la nécessité d’un apport alimentaire
correct aux animaux ; par contre les stratégies peuvent être modulées et adap-
tées aux cas particuliers rencontrés, dans l’exemple choisi l’alimentation sera
.
.
/
.
.a.

- 12
fonction du disponible, des prix.. . Le mode d’action de l’encadrement sera don?
en direction de I%leveur,éducationnel dans le cas des régles puisqu’elles doive t
être Stric;tement
appliquées, et persuasif dans le cas des stratégies puisqu’une-
,
liberté dds choix existe à ce niveau (1) . Le mode d’action est donc essentielle-
.-
ment relationnel, le dispositif pratique étant abordé plus loin.
I
4 . 4 - Les éleveurs
4.4.1 - Définition
Les éleveurs de COPLAIT appartiennent à de nombreuses catégories socio
professionnelles, que l’on peut cependant diviser en 2 :
- des paysans, petits exploitants agricoles et surtout maraîchers de la zone, -
travaillant occasionnellement pour certains à la ferme de Sangalkam comme
main-d’oeuvre temporaire. D’autres travaillent régulièrement dans cette ferme
. des fonctionnaires, hommes d’affaires dont les revenus sont importants à trè
importants
. entre les 2, on rencontre les petits fonctionnaires ou petits commerçants dor-
les capacités d’investissement sont tout de même assez limitées.
Les besoins du pays dans le cadre de l’autosuffisance alimentaire sont irn:
portants et leur couverture doit être l’oeuvre de tous, l’engouement d’exploita! :s
aisés doit être encouragé. Bien entendu si on se place du côté des paysans et-
éleveurs traditionnels de la zone, on s’aperçoit que cette politique, déjà ancier?e,
(2)
les prive de leurs terres et de leurs moyens de production
. II est import-it
d’essayer de résoudre en partie ce problème.
4 . 4 . 2 - Evolution
Au moins dans le cadre de COPLAIT, les problèmes des uns et des autres
ont pu être examinés conjointement puisque tous les éleveurs participent à ce
groupement quelle que soit leur catégorie.
. . . / . . .
(1) Essai d’analyse du passage à l’action chez le paysan par J. P. DENIS, L-NE-V
Réf. no 88/ZOOT., août 1985.
(2)BELLOT (J.M.) et DENIS (J.P.) - Dakar dans les près de Sangalkam.
CNRS 1986.

- 13
d
Si au début de l’opération, la séparation entre 2 types d’exploitations se
justifiait, ce n’est plus le cas avec l’entrée dans les petites fermes de vaches
plus productives. Le type B, dans COPLAIT, a donc été supprimé. Les éleveurs
de l’ancien type B se sont en effet aperçus que, malgré leurs efforts d’intensifi-
cation chez certaines de leurs femelles, à capacités laitières plus élevées que la
moyenne, leur productivité restait faible. Dans le cas présent le potentiel laitier
est bien en cause. Deux attitudes pouvaient être prises : soit le croisement
montbeliard avec les femelles locales pour introduire des gènes laitiers, soit
mettre en place directement des animaux très laitiers. Les éleveurs ont préféré
cette seconde solution, malgré des implications financières plus élevées et donc
plus contraignantes (endettement).
Pour les éleveurs à moyens financiers plus importants, une première phase
d’extension rapide du troupeau a été observée, entraînant une augmentation de
ia production, mais chez certains on commence à noter une attitude un peu dif-
férente visant à ne conserver dans le troupeau que les animaux les plus produc-
tifs, ceci au détriment d’une simple progression numérique.
4.4.3 - Rearoupement des éleveurs
Une des idées importantes au départ est la nécessité d’un regroupement
des éleveurs, leur permettant d’accéder à une représentativité plus grande vis-
à-vis des facteurs à maîtriser pour le bon fonctionnement de leurs exploitations.
La cohésion de départ s’est réalisée autour de la cellule d’encadrement, puis
progressivement se sont mises en place des structures propres aux éleveurs qui
finalement ont créé leur CIE le 8 janvier 1985 “Groupement d’intérêt Economique
des Eleveurs producteurs de lait et Productions annexes du Sénégal”.
Ce Groupement est administré par un comité de gestion composé de 6 mem-
bres élus pour une année renouvelable par l’Assemblée générale (Président et
vice président, Trésorier et adjoint, Secrétaire et adjoint).
Le Comité de gestion se réunit au moins une fois par mois et chaque fois
que cela est nécessaire sur convocation du Président, ou à la demande de la
moitié de ses membres élus. L’assemblée générale se compose de tous les membres
adhérents. Une assemblée générale a lieu le dernier samedi de chaque trimestre.
La dernière assemblée de l’année vote le budget de l’exercice, approuve le mon-
tant des cotisations proposées par le Comité de gestion, pourvoit au renouvelle-
. . . / . . .

& 14
ment des membres du Comité de gestion et definit l’orientation générale des -
activités du Groupement. L’approbation des comptes est soumise à la première
assemblée de l’année suivante.
Ainsi constitué, COPLAIT gère le patrimoine qui est mis à sa disposi,tion-
par le FAC et comme le souligne la convention, devient propriétaire de tous le<
investissements réalisés à la fin ‘de la 3éme tranche de financement. Comme in-i-
quB précédemment, l’encadrement participe à cette gestion, mais avec une voix
consultative, les décisions incombant entiérement aux éleveurs. Ainsi, ce qui
est vrai pour les exploitations privees; l’est aussi pour le Groupement.
4.5 - Les relations entre encadrement et éleveurs et leur évolution
Le dispositif relationnel entre encadrement et éleveur peut être abordé -
selon 2 angles complémentaires :
4.5.1 - Contrôles et conseils (1)
L’annexe- no1 situe- l’exploitation (unité de production) au milieu des strw-
tures d’information, de contrôle et d’intervention qui l’entoure. Le détail de _
cette organisation se présente comme suit :
4.5.1.1 - Contrôles
- Techniques
------_ - -
L’ensemble des performances des animaux, les problèmes de reproduction
d’alimentation, de production laitière et de fumier sont suivis de façon tres rap-
prochée à l’aide de fiches adaptées tenues par les exploitants aidés par le Labo 3-
toire.
- Economiques
-----m-w - - -
Sur le même modèle que les contrôles techniques, toutes les données écor -
miques sont recueillies au jour le jour : registres de recettes et dépenses rela’-
tives à la spéculation laitière, extension de la typologie économique de I’exploi I-
tion aux autres spéculations (maraîchage, cultures fruitières, volailles.. . 11.

-
. . . / . . . - -
(1) Rapport sur le programme de promotion laitière dans les Niayes. Les orierrca-
tions par J. P. DENIS - LNERV. Réf. n0151/ZOOT., décembre 1982.

- Administratifs
- - - - - - - - - - - - - -
Les différents éleveurs qui, dans un premier temps ne sont pas regroupés
en coopérative, peuvent demander un appui auprès de certaines instances admi-
nistratives à l’encadrement. Celui-ci peut agir directement ou bien s’adresser si
cela est possible à un des éleveurs encadrés exerçant les fonctions correspondanl
au problème en instance. Par exemple problème du branchement à la conduite
d’eau, diminution des terrains de parcours.. .
4 . 5 . 1 . 2 - Intervention de l’encadrement
- Visites @riodises régulières
- - - - - - - __-_-- - - - - - _ - - - - -
Chaque semaine, chaque exploitation est visitée par l’encadrement. Les
interventions quelles qu’elles soient sont consignées sur un carnet de visite ;
le double de la note écrite reste dans l’exploitation. Les questions importantes
font l’objet de réponses écrites incorporées dans le bulletin de liaison ou débat-
tues au cours des réunions mensuelles.
- Interventions d’urgence
-------_---a----- - - - -
Les agents d’encadrement et en particulier ceux de Sangalkam sont dispo-
nib!es en permanence à la demande des éleveurs : ceci est vrai pour les problè-
mes pathologiques, mais pour toute difficulté qui demande une résolution rapide
cette voie doit être employée.
4 . 5 . 1 . 3 - Information des exploitants
C’est un des chapitres essentiel de l’opération.
- Réunions mensuel les
_------__--__~--_---
Chaque fin de mois, une réunion regroupe l’ensemble des exploitants posses-
seurs d’animaux, toute personne intéressée par la production laitière et l’encadre
ment du Laboratoire et de Sangalkam. Après un exposé du service de Zootechnie
sur les événements du mois passé, sur les résultats obtenus et les réponses

éventuelles aux grandes questions précédemment posées, une discussion générale
. . . ; . . .

est ouverte : suggestions, commentaires, satisfecit et critiques sont également
appréciés. Des exposés sur des problèmes particuliers peuvent être effectués

par les participants. Un compte rendu précis de la réunion est rédigé, renéo--
typé et mis au Laboratoire à la disposition des personnes intéressées.

- Bulletins de liaison
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ils permettent :
- de diffuser les informations techniques, économiques et diverses relatives à -
la production laitière dans les Niayes. Ces informations sont en général pré-
sentées sous forme de fiches techniques rédigées par les services compétent,
du Laboratoire (voir la liste de ces fiches en annexe no 2 ) ;
- de donner de brefs comptes rendus des diverses réunions tenues ;
- de diffuser à l’ensemble des éleveurs concernés les réponses aux questions -
que se pose l’un ou l’autre d’entre eux. Les différents éleveurs ne se trou-
vent pas forcément confrontés aux mêmes problèmes en même temps, il con-
vient que l’expérience des uns puisse profiter aux autres ;
- de permettre à certains éleveurs de faire partager leurs remarques ou leurs-
suggestions sur des points particuliers.
Ces bulletins de liaison paraissent une fois par mois, ils sont diffusés aux
éleveurs, actuels et futurs, aux différentes instances administratives intéressi s
à ce problème de production.
-
- Visites des techniciens
------__---_--__------
Les exploitations peuvent être visitées par des techniciens étrangers au -
projet, de toutes spécialités, des enseignants et leurs étudiants.. . On ne doit
pas manquer à l’issue de ces visites de tenir compte des suggestions et critiq! fs
qui peuvent être faites.
-
- Visites car les éleveurs encadrés
___---__ __________---_____------
II est bon que périodiquement des visites soient organisées entre exploitLts
d’une part sur le plan général de l’exploitation, d’autre part sur quelque point
particulier éventuel (par exemple la confection d’un bon fumier) dans un but 3
démonstration.
1
. . . . . .

- 17
Y
,,’
4.5.2 - Prise en charge des responsabilités
II est important que les responsabilités dans un premier temps par la
cellule d’encadrement soient progressivement transférées aux éleveurs ou à
leurs représentants. Les relations doivent donc évoluer et l’annexe no 3 en
donne une représentation en 3 états successifs :
1°) - au départ, la cellule prend en charge la recherche des solutions visant
à la maîtrise des différents facteurs externes d’une part, et la formation
des bergers et des propriétaires (facteurs internes). Les éleveurs ne sont
pas encore regroupés d’une manière formelle, mais ils sont cependant
associés aux décisions, à l’examen des problèmes par le biais de leur
représentant.
Celui-ci ne sert pas de support de transfert mais s’initie
C
au contact des autres membres du groupe de travail de la cellule ;
2O) - le groupement des éleveurs prend une structure plus formalisée (COPLAIT
par exemple) et surtout prend en charge progressivement la gestion des
facteurs externes pour lesquels des solutions satisfaisantes ont été trou-
vées (le processus n’empêche pas qu’elle soient améliorées ultérieurement).
L’intervention de la CETRA dans cet état ne se fait qu’à travers COPLAIT
ou plutôt son bureau directeur. Par contre, pour les facteurs internes,
la liaison passe en partie encore directement ;
3O) - tout d’abord, il n’y a plus de liaison directe entre l’éleveur et la CETRA,
ensuite, il ne s’agit plus que de transfert d’information, reçue, appréciée,
sélectionnée par la COPLAIT pour ses adhérents.

Evidemment, du début à la situation finale, il doit s’agir d’une évolution
continue dans son ensemble, les sauts de changement de responsabilité (par
exemple prise en charge de la gestion des commandes de médicaments) étant
ponctuels et bien définis.

-
- 18
V - ORGANISATION PRATIQUE
5 . 1 - Facteurs externes
5 . 1 . 1 - Alimentation
-L
Au début de l’opération, les aliments à base de sous-produits agro-industr IS
(annexe no 4) ont été fabriqués au moulin de la ferme de Sangalkam.
Tant que les quantités ont été relativement faibles, les installations ont pu SU’
fire. Une extension de la fabrication posait donc un problème de fond et il avciit
été donc prévu qu’un mélangeur de plus grande capacité et plus rapide de for -
tionnement ‘soit acheté sur la convention. D’autre part, en 1984 surtout,des -
problèmes de pénurie de matières premières ont été observés entraînant des mndi-

fications de la qualité mais surtout de la quantité des aliments disponibles e;t -
donc des perturbations des performances des animaux. La solution, souvent
suggérée auparavant, est passée dans la réalité en juin 1985 par la création d in
atelier privé de fabrication d’aliments (11 , leurs compositions restant celles pré-
conisées par les services compétents du Laboratoire de IlElevage. Depuis, les
éleveurs ne sont plus confrontés aux difficultés antérieures. Seules des modifi-
cations de la composition, rendues nécessaires par les variations dans I’approv^ -
sionnement de l’atelier, sont encore observées. Leur impact est diminué par w-r
essai de progressivité dans les changements de la ration qui restent tout de
même assez rares.
L’essentiel des problèmes est donc résolu, il reste cependant à parfaire 1;
qualité des aliments distribués, travail qui relève des activités de recherches
du Laboratoire de IlElevage : question de la digestibilité de la coque, composi-
tion du complément minéral et vitaminé, prise en compte de modification de dis-
ponibilité des différents sous-produits.. .
5.1.2 - Pathologie
Le suivi pathologique est assuré par l’équipe basée à Sangalkam. Ces age ts
disposent de véhicules : automobiles, motos et mobylettes et de médicaments cu-
vrant la quasi totalité des cas répertoriés. Ils passent régulièrement et systéma-
tiquement en particulier dans les exploitations nouvellement installées ; chez 1~
éleveurs avertis, par contre, ces visites ne sont effectuées qu’à la demande.

. . . . 1 . . .
-
mAP-VERT AGRI, Rte des Niayes. Voir analyse de cette Société en
annexe no 5.

- 19
.d
Pour le moment, les pathologistes de terrain sont membres de I’administra-
tien (ou VSN) c’est-à-dire de la- Direction de IlElevage détachés à I’ISRA.
L’avenir est certainement l’installation dans la zone d’un vétérinaire privé, éma-
nant de l’administration dans un premier temps et détaché aux groupements
d’éleveurs qui lui verseraient des indemnités ,prélevant une participation chez
les éleveurs.. . Un statut est à trouver dans ce domaine.
5 . 1 . 3 - Reproduction
Assurer une bonne reproduction du cheptel est un des rôles essentiels de
l’encadrement. La presque totalité des fécondations se fait en insémination arti-
ficielle, encore que le règlement intérieur de COPLAIT prévoit d’éventuelles sail-
lies naturelles dans le cas de non fécondation persistante (voir annexe reproduc-
tion no 6). Ces inséminations sont effectuées par des agents formés en France
(Rambouillet), l’un d’entre eux suit actuellement le stage de formation. Le pro-
jet laitier est le seul au Sénégal dans lequel des inséminations artificielles soient
systématiquement appliquées et ce, depuis 1982 (11 . Les semences sont conser-
vées en azote liquide disponible sur place (mais fort cher 1 365 F/I), elles vien-
nent de France du berceau de la race Montbéliarde. En ce qui concerne les
Pakistanaises, l’éventualité d’une importation de semences du Pakistan a été
discutée.
La maîtrise de la reproduction reste un écueil
important et plusieurs
problèmes subsistent à cet égard, relatifs :
- à la détection des chaleurs
- au diagnostic de gestation.
Le recours à des envois au Laboratoire des Reproducteurs à Maisons-Alfort
pour un diagnostic précoce s’est montré relativement difficile à utiliser d’une
manière fiable. Le diagnostic se réalise donc par fouilles rectales successives,
ce qui interdit la précocité
- la réaction aux différents produits de maîtrise de la reproduc-
tion (progestagènes, prostaglandines, analogue GnRH)
selon
la race et l’indication
/
. . . . . .
(1) Note sur la situation de l’insémination artificielle au Sénégal par J.P. DENI:
et M. MBAYE, novembre 1985.

- la possibilité d’un stress thermique pendant l’hivernage (quelque!
cas d’hyperthermie persistante sur certaines vaches)
- la composition de la ration alimenthire,
5 . 1 . 4 - Assurance
La totalité des animaux âgés de plus d’un an est assurée auprès d’une
compagnie sénégalaise. Sachant qu’un référentiel n’existe pas dans ce domaine,
concernant les taux de primes, l’évaluation des risques. . . il avait été demandé
à la compagnie avec laquelle COPLAIT était en relation d’accepter un processu
de concertation permanente afin d’adapter les positions respectives. Malheureuse-
ment, bien que les dossiers aient été traités, cette concertation n’a pas fonctic I-
né correctement et il nous faut attendre plutôt l’année 1986 pour élaborer des-
normes fiables avec une nouvelle compagnie. Les taux pratiqués sont de I’ordr
de 7 p. 100, mais ils ne sont qu’indicatifs et ils seront revisés en fonction des-
(1)
résultats techniques observés .
5.1.5 - Habitat
II n’est pas demandé aux éleveurs de placer les animaux dans des étables
luxueuses. Ce qui a été diffuséice sont des normes de surfaces, de longueur _
de mangeoires et d’abreuvoirs, de partage des différentes catégories d’animaux,
regroupées sous forme de plans indicatifs (21 . Ces règles étant admises, les
constructions ont abouti à une grande variété de formes, de matériaux et.. .
d’aspect. L’essentiel est que les installations soient solides et durables, compa-
tibles avec une bonne hygiène de la traite et surtout bien aérées pour éviter, -
autant que faire se peut,des conditions facilitant le stress thermique de l’hiver
nage.
C
5 . 1 . 6 - Commercialisation du lait
Le problème reste encore incomplètement résolu en partie du fait de la
-
nécessaire progressivité des moyens de financement des investissements. La Cxms-
truc&n de la laiterie de CO PLA I T ne sera en effet achevée qu’en juin 1986. Traitement e
/
. . . . . .
- -
(1) Note sur les problèmes d’assurance du bétail en élevage intensif au Sénéga,
p a r J . P . D E N I S e t B . DIOP. M a r s 1 9 8 6 .
(2) Annexe no 7 et
: Le programme de promotion laitière dans les Niayes en
1 9 8 3 . A s p e c t s d e t e r r a i n nar 0. FAIICFRE ILL~-;-- lnoJs

- 21 Y
.
conditionnement du lait devaient se faire dans les installations de la ferme de
Sangalkam qui, déjà âgées (1976) ,ont posé
des problèmes de remise en état
qui n’a été effective qu’en début 1986.
I
Des essais de commercialisation par des particuliers se chargeant de la
totalité des quantités produites n’ont pas été couronnés de succès.
Actuellement donc, le lait est vendu en lait frais en vrac ou caillé, en
sachets pasteurisés dans quelques grands magasins de Dakar. L’atelier de
COPLAIT permettra de varier les produits commercialisés : lait frais en vrac,
lait pasteurisé en sachets, lait caillé en seaux, éventuellement crème et beurre.
5.1.7 - Suivi des exploitations
Un important dispositif de recueil des informations technico-économiques
a été mis en place dans les exploitations : il permet de
connaître pour
chaque femelle : les performances de production et de reproduction, les consom-
mations alimentaires, les accidents pathologiques, pour chaque exploitation; . . .
ces mêmes données regroupées et en plus les résultats économiques détaillés.

Ce recueil des données est utile pour le propriétaire et le berger d’une
façon directe pour une gestion plus rationnelle de l’exploitation.
De plus, ces renseignements, après analyse, permettent de redéfinir cer-
taines politiques en usage dans les fermes et aussi d’identifier progressivement
un référentiel relatif à la production laitière intensive.
5.1 - Facteurs internes
Le fonctionnement interne de l’exploitation est sous la dépendance directe
des compétences du personnel (bergers et propriétaires) dans tous les domaines
(cf. facteurs externes). Ces compétences sont acquises à l’occasion des diverses
réunions et rencontres entre encadrement et éleveurs, à l’occasion des visites
d’exploitations et enfin un. certain nombre de connaissances sont présentées sous
la forme de fiches techniques élaborées au fur et à mesure des besoins
(annexe no 2).
II faut signaler en outre ,que des points particuliers pour lesquels
les membres d’une exploitation ont pu trouver une solution plus efficace et origi-
nale,sont développés et diffusés auprès de l’ensemble des éleveurs.

x
-
- 22
IV - LES RESULTATS OBTENUS
6.1 - Aspects techniques
6.1.1 - Evolution des effectifs
Comme’indiqué plus haut, les effectifs des animaux ont très rapidement
évolués dans les exploitations. De 24 têtes en 1982, on compte actuellement
-
466 têtes dont 391 femelles (84 p. 100). Le détail dB la répartition apparaît en
annexe no 8.. On note que la proportion relative des femelles Montbéliardes
-
devient tout à fait prépondérante en raison des achats successifs effectués
(79,3 p. 100). Le phénomène est lié à la plus grande productivité des Montbé- _
liardes mais aussi au fait que le renouvellement chez les pakistanaises est beau-
coup moins aisé. Une opération d’importation de semences (par le canal de
IlAmbassade de Pakistan) redonnerait un nouvel essor à cette souche dont les
résultats restent très intéressants.
Les génisses pleines de la dernière importation (127) sont incluses dans
l’effectif global des femelles adultes montbéliardes.
Les animaux sont répartis dans 47 exploitations dont 12 nouvelles en
décembre 1985.
En annexe no 9, sont indiqués un certain nombre de données chiffrées qui
serviront aux analyses ultérieures à savoir le nombre moyen d’animaux présent ,
le nombre de vêlages, d’avortements.. .
6.1.2 - Problèmes pathologiques
Une des principales “inquiétudes” quand des animaux importés à forte pro‘-
ductivité sont placés dans des exploitations hors des stations de recherchés es
liée à l’apparition supposée d’une pathologie meurtrière compromettant dès I’ab+d
l’opération entreprise.
En fait, ce risque existe et les principaux problèmes de pathologie observés
au cours des dernières années dans les exploitations sont la conséquence d’un
suivi insuffisamment rigoureux des conseils prodigués (l’exemple le plus net est
celui des maladies transmises par les tiques).
/
. . . . . .

,
- 23
v’
6 . 1 . 2 . 1 - Morbidité générale (annexe no 10, tableau no 2)
- - - - - - - - - - - - - - - - -
Chez les montbéliards et les pakistanais, respectivement 36 p. 100 et ’
18 p. TO6 des animaux âgés de plus d’un an ont été touchés par les maladies à
tiques, 43 et 35 p. 100 des femelles en état de reproduire ont présenté des
troubles de la reproduction et 25 et 17 p. 100 des femelles en lactation ont été
atteintes de mammites. Chez les veaux 72 et 55 p.100 des animaux ont eu affaire
au Vétérinaire. C’est-à-dire l’intensité du problème (330 interventions de I’enca-
drement) sans qu’il soit préjugé de la gravité et du coût de cette pathologie.
Il faut noter que, d’une manière générale, les montbéliards sont plus sensibles
à l’atteinte des différentes agressions que les pakistanais mais évidemment dans
un registre de production bien supérieur.
6 . 1 . 2 . 2 - Mortalité (annexe no 10, tableau n03)
- - - - - - - -
Le nombre de mortalités observé en 1985 est de 26, soit, un taux global de
11,5 et 11‘2 p.100. Les principales causes étant les maladies parasitaires (44 p.100
chez les montbéliards et 87 p. 100 chez les pakistanais moins touchés comme indi-
qué plus haut, mais plus facilement victimes de la maladie). II est impératif que
ce taux de sinistre puisse être ramené à des valeurs inférieures car en dehors
des ,pertes observées, c’est la crédibilité de ce type d’élevage vis-à-vis des
compagnies d’assurances du bétail qui risque d’être atteinte.
6 . 1 . 2 . 3 - Etudes particulières
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les maladies à tiques
Le risque le plus grand est représenté par les tiques vectrices dans cette
zone de Cowdria ruminantium. Lorsque les animaux étaient en station, un bain
hebdomadaire antiparasitaire permettait de résoudre le problème. Dans les ex-
ploitations privées nombreuses, dispersées, ceci n’est pas envisageable et I’em-
ploi de pompes à bras pour asperger individuellement les animaux une ou deux
fois par semaine doit constituer une solution efficace. Ces pompes à bras ne
représentent pas un investissement important et sont le plus souvent présentes
dans l’exploitation pour les besoins du maraîchage et des vergers. Leur usage
est simple et la technique bien comprise grâce à des démonstrations et des fi-
ches techniques appropriées. Malgré tout, la pathologie rickettsienne a repré-
senté tout de même, en 1985, 58 p. 100 des mortalités observées sans compter
. . . / . . .

- 24
les conséquences très graves sur la reproduction (57 p. 100 des avortements) -Y
( a n n e x e nolO) e t (i).
En fait, bien que simple, l’aspersion individuelle n’est
pas toujours rigoureusement appliquée et pendant l’hivernage, tout manquemer,:
se traduit par une atteinte rickettsienne aiguë, soudaine et violente.
D’autres moyens de lutte ont été imaginés, à savoir les plaquettes auricu-
laires (les résultats parcellaires obtenus n’ont pas été probants), badigeonnas
des murs, aspersion du sol avec des produits insecticides, douchage quotidier
avec des produits moins rémanents mais aussi moins coûteux. La technique
actuellement proposée est la suivante : les exploitations seront entièrement -
closes par un petit muret de 40 cm de hauteur environ peint avec une peintur:
vilylique insecticide (brevet exploité par une société dakaroise), enfin un
_
badigeonnage de l’animal sera effectué.
Une autre méthode est actuellement testée faisant appel à des injections
(2)
préventives de Terramycine .
L’emploi combiné de ces différents éléments doit permettre d’éliminer ou
du moins de diminuer cet important problème.
La Trypanosomiase
La zone des Niayes autour de Sangalkam est réputée exempte de glossinw
depuis les campagnes de désinsectisation menées par le Laboratoire de I’Elevacn.
Cependant, il est possible de rencontrer quelques cas épars (Trypanosoma-
-
vivax) transmis par des tabanidés, ceux-ci étant infestés à partir des troupeaux
qui transitent vers les abattoirs de Dakar. Une chimioprévention n’est pas née :s
saire, mais un certain nombre de précautions peuvent être prises en particulier
la désinsectisation des jardins et des vergers qui entourent la stabulation.
D’autre part, des prélèvements sont effectués à l’occasion de toute affec:ion -
fébrile pour laquelle un diagnostic ne peut être posé avec certitude et systém -
tiquement en particulier après l’hivernage.
. . . / . . .
(1) Analyse de la pathologie observée chez des animaux laitiers importés en
production intensive au Sénégal. Conséquences physiologiques et économicpc
de la pathologie parasitaire sanguine par THIBAULT (J-C.), DIA0 (Maty)

KEBE (B.), DENIS (J. P.) - Communication aux Xlèmes Journées médicale:
de Dakar 14 - 20 janvier 1985. Réf. n007/ZOOT. / LNERV. Janvier 1985. _
(2) TLA - PFIZER (ND).

- 25 %
Prophylaxie des maladies contagieuses virales et bactériennes
Un certain nombre de vaccinations sont régulièrement effectuées dans les
exploitations à savoir :
- Pasteurellose bovine : 2 fois par an
- Peste bovine et péripneumonie : 1 fois par an
- Charbon symptomatique : 1 fois par an
- Charbon bactéridien : 1 fois par an.
La fièvre aphteuse doit être envisagée, car un foyer avait été signalé en
1983.
1111
Chaque année, une tuberculination et une recherche sérologique de brucel-
C
lose sont effectuées sur l’ensemble du cheptel. Jusqu’à présent, les résultats
ont été régulièrement négatifs mais la livraison de la production au public exige
que ces contrôles systématiques soient continués.
C
Pathologie laitière classique
- Appareil locomoteur
13 p. 100 des animaux présentent encore des problèmes. Les pieds des lai-
tières doivent faire l’objet de soins constants, c’est pourquoi un maréchal est
intervenu pendant l’année 1985 pour le parage.
Ce même maître maréchal a entre-
pris la formation d’un jeune sénégalais qui fera de ce travail (avec en plus le
-
marquage pour l’identification des jeunes animaux) son activité d’artisan privé.
L
- Mammites
23 p. 100 des femelles en lactation ont présenté des mammites en 1985. C’est
-
donc un important problème qui, en 1986, fait l’objet d’une action de recherche
du Laboratoire national de IlElevage. Les aspects hygiéniques de ces affections
conduisent à instaurer des contrôles systématiques permettant la détection des
mammites chroniques (CMT) (’ ) , une identification systématique des germes en
cause lorsqu’un accident mammaire se produit, et un contrôle de composition et
bactériologique individuel 4 fois au cours du déroulement de la lactation.

. . . / . . .
(1) California Mastitis Test.

- 26
-
Une fiche spécialisée concernant la qualité hygiénique de la traite a cité
distribuée, la surveillance en ce domaine est fréquente, mais les principes ne
sont pas :toujours respectés par les bergers et il convient très souvent de
-
remettre les choses au point.
- Métrites
La fréquence des métrites, grande en 1983-1984, devient plus faible, mais
les rapports étroits entre métrite et infécondité ont conduit à envisager un
programme de recherche spécial sur le problème.
Autres problèmes pathologiques
II s’en détache une pathologie importante des veaux qui tient essentiellement
à des conditions d’entretien et d’hygiène des jeunes animaux qu’il est nécessai--?
de faire mieux suivre par les bergers.
Les problèmes digestifs sont fréquents comme d’ailleurs chez les adul,tes c
sont dûs essentiellement à des modifications du régime alimentaire.
6 . 1 . 2 . 4 - Conclusion
--_-------
Comme on peut le constater, la maîtrise des conditions de contrôle de la -
pathologie n’est pas encore parfaite et un important volet de formation des éle-
veurs et de leurs bergers est encore hautement nécessaire. II faut remarquer -
que la pathologie observée est “nouvelle” puisque provient de I’installatio,n d’u 2
intewification de la production.
6.1.3 - Performances de reproduction
Le mode de fécondation utilisé est essentiellement l’insémination artificielle-
de règle chez les montbéliardes depuis novembre 1981 et étendue aux pakista-
naises depuis mars 1985.
-
Sur les 452 saillies effectuées en 1985, on compte 88 p. 100 d’l.A., le res‘
étant assuré par les taureaux (montbéliard ou pakistanais de Sangalkam). II -
faut préciser que ces derniers ne sont normalement utilisés qu’après la Sème 1 4
-
non fécondante (règlement intérieur de COPLAIT) .
l
. . . .*.

-27 x
Certains propriétaires pensent encore pouvoir utiliser les mâles issus de
leurs propres femelles, mais l’encadrement s’efforce de les convaincre des pro-
blèmes qui pourraient en découler à savoir en particulier la diminution du niveau

génétique dans l’exploitation et donc de la production laitière potentielle.
Globalement, un taux de fertilité’de 79 p.100 est observé chez les montbe-
liardes (en excluant les femelles importées en décembre 1984), malheureusement
en raison des problèmes d’avortement (taux de 19,7 p. 100) le taux de vêlage
II
n’est que de 59 p. 100 environ et le taux de naissance de près de 69 p. 100
(naissances gemellaires). Chez les pakistanaises, lestaux de fertilité, de vêlage
et de fécondité sont respectivement de 81, 61 et 58 p.100 (avortements 8,5 p.100)
II est donc important de constater que si le taux de fertilité peut et doit
bien évidemment être amélioré par action sur l’alimentation, la technique des
inséminateurs,
la qualité de la détection de chaleurs par les bergers (78 p.100 des
saillies sont effectuées sur chaleurs naturelles.. . ) il semble nécessaire de pré-
server les fécondations réussies par action sur la pathologie (rickettsioses) et
autres facteurs.
Un programme de recherches adapté a été mis en place en 1986, de même
qu’une protection accrue des femelles et des taux plus élevés en sont espérés. ,
Le détail des performances est donné en annexe no 6. .
6.1.5 - Production laitière
La production laitière totale a été en 1985 de 350 000 I soit en augmenta-
tion de près de 43 p. 100 par rapport à l’année précédente.
Le détail des productions individuelles est donné en annexe no 11. De plus,
au tableau no 8, on peut comparer les productions par étables : on s’aperçoit
que ces résultats sont très variables selon les exploitations et signent entre
Y
autres facteurs le plus ou moins grand degré de compétence et de suivi,car
les potentiels de production des animaux sont au départ très proches les uns
des autres. II est donc important de suivre les exploitations les moins produc-
tives pour essayer de corriger les différentes imperfections de gestion.
. . . / . . .

- 28
6.2 - Aspects économiques
6.2.1 - Les prix des produits
- Le lait
Comme indiqué plus haut, la production globale pour l’année 1985 a été c :
350 000 litres. Le lait est payé 225 F le litre au producteur, le prix de vente-
au consommateur est très variable suivant les points de commercialisation qui
sont actuellement :
- les exploitations elles-mêmes
- le Laboratoire de Hann
- la Fromagerie de la Casamance
- les grandes surfaces
- des petits revendeurs (front de terre, HLM,,
Rufisque.. . ).
La mise en route d’un atelier de traitement et de conditionnement de Keu
Ndiaye Lô permettra en outre de livrer à la commercialisation des produits plus
variés tels que lait caillé, le lait pasteurisé et le beurre (éventuellement).
Les prix à la vente sont les suivants :
- Fromagerie de Casamance : 228 F/I (pour une ‘quant-é
de 200 à 300 1)
- Laboratoire 245 F/I (100 à 200 1)
-
- Acheteurs extérieurs 275/l
- Lait caillé 300 F/I
-
- Lait pasteurisé 290 F/I.
- Le fumier
-
La production du fumier est évaluée à 3 000 tonnes environ généralement
destinées au maraîchage dans les exploitations mêmes ; une commercialisation
existe à 10
F/kg qui constitue un apport financier non négligeable pour I’expEi
tant.
-
. . . f . . .

x
- 29
- Ventes des animaux
Ces ventes s’adressent soit aux jeunes mâles nés dans les exploitations,
soit aux femelles trop vieilles ou improductives.
Le prix de vente des carcasses est de l’ordre de 850 F, du vif environ 4501
En 1985, 38 veaux mâles (22 montbéliards et 16 pakistanais) ont été commet-.
cialisés à partir des exploitations.
6.2.2 - COPLAIT (Annexe n012)
. Chiffre d’affaires de COPLAIT
Durant l’année 1985, le chiffre d’affaires de COPLAIT a été d’environ
55 millions (annexe nO13) de F CFA dont près de 26 millions ont été versés pour
le compte des différents éleveurs. Durant la période transitoire avant la fabrica-
tion des aliments par Cap-Vert Agri, COPLAIT a vendu pour 23 millions d’ali-
ments ( ) et de médicaments aux éleveurs.
. Consommations intermédiaires (annexe no 14)
- Alimentation
Les aliments sont de 3 types différents (annexe no 4 ): Raval (ration vache
laitière), MCP (Concentré de production) et CD (concentré de démarrage)
auxquels il faut ajouter le lait en poudre et le foin récolté sur la ferme de
Sangalkam et qui sert exclusivement aux veaux (certains éleveurs font eux-
mêmes ce foin).
Prix de ces différents intrants :
Raval 45 F
M C P
95 F
C D
110 F
Lait 600 F
Foin
40 F.
. . . / . . .

- Les médicaments
Une pharmacie vétérinaire complète est installée à Sangalkam et directeme&
dans certaines exploitations éloignées. Les médicaments sont facturés au prix
comptant plus 10 p. 100 aux éleveurs pour couvrir les frais divers de renouvel-!-
ment des stocks.
- Transports et déplacements
Ces frais apparaissent en annexe no 14. Une partie des frais de collecte -
du lait et d’acheminement des aliments est prise en charge par les éleveurs.
. Autres charges d’exploitations (ou valeur ajoutée)
- Salaires
Le groupement a engagé un comptable, un chauffeur (mis à la disposition
de COPLAIT par la Direction de IlElevage) et deux ouvriers chargés de la col,
lette et de la vente du lait.
- Assurances (véhicules)
. Répartition des charges
L’analyse de la répartition des charges relatives aux frais variables enre-
gistrés au niveau de COPLAIT permet de donner les résultats suivants :
- Assurances
3,2 p.100
- Personnel
12,l p.100
- Pathologie
3,6 p.100
- Alimentation. 70,4 p.100
- Reproduction 10,7 p. 100.
. Recouvrement des dettes
II faut signaler que COPLAIT rencontre des difficultés dans le recouvren r
des dettes contractées par les éleveurs : assurance, droit d’entrée dans COPLd
cotisation fonction du nombre d’animaux. Un effort de formation à ce niveau dni.
. . . / . . .
-

f - 31
être entrepris par l’encadrement, car l’existence du groupement risquerait d’être
fortement compromise dans le cas où le fonds de roulement ne pourrait pas être

correctement approvisionné. Ce problème est cependant lié à l’amélioration de la
commercialisation,
puisque COPLAIT doit en principe récupérer la presque tota-
lité du lait produit dans les exploitations. Un système de compensation, déjà en
exécution, mais perfectible, est donc ‘possible.
6 . 2 . 3 - Les exploitations laitières (annexe no 15 - 1 - 2 - 3 - 4)
L’étude des résultats économiques des exploitations permet de faire ressor-
tir 3 types et un cas particulier dont l’analyse est très intéressante.
Type 1. II s’agit d’exploitations évoluant de manière satisfaisante et parvenant
à réaliser un revenu brut mensuel dépassant 100 000 F CFA toutes charges
déduites et en exceptant les amortissements. Elles ont une bonne production,
les charges représentent généralement 70 à 80 p. 100 du revenu brut mensuel,
les consommations intermédiaires se situent entre 36 et 40 p. 100 du chiffre
d’affaires alors que l’ensemble des charges oscille entre 40 et 45 p. 100 de ce
chiffre d’affaires.
Type 2. Les exploitations de ce type montrent des chiffres de consommations
intermédiaires de l’ordre de 60 à 70 p. 100 du chiffres d’affaires. Elles prati-
quent généralement d’autres formes d’élevage à savoir des petits ruminants
ou semi-intensif avec des races locales. Le coût de l’alimentation de ces espèces
est pris en compte sur l’élevage laitier. Leurs revenus avoisinent donc ceux
-
du premier type.
Type 3. Dans ce cadre, évoluent des fermes ayant un cheptel réduit. Les gains
sont plus cahotiques, oscillant du positif au négatif. Néanmoins, l’ensemble des
charges est couvert par leur chiffre d’affaires laissant apparaitre un solde
annuel finalement positif. On rencontre dans ce lot, les éleveurs débutants avec
-
un cheptel réduit a 2 ou 4 vaches et un niveau d’investissement faible (cf.
annexe no 15 - 4).
II a semblé intéressant de sortir de cette typologie une exploitation particu-
Y
lière qui se distingue par la qualité exceptionnelle de ses résultats : annexe
no15 - 1).
/
. . . . . .

- 32
La vente de lait a porté sur 57 230 litres de lait à 225 F (14 vaches
lactan tes) .
Les différentes charges portent sur 5 757 816 F et sont réparties comme ! rit
- Aliments : 80 p. 100
- Produits vétérinaires : 1,8 p. 100
- Transport et collecte du lait : 1,5 p. 100
- Divers (petit matériel et fournitures.. .) : 1.6 p. 100
- Charges d’exploitation (salaires, assurances.. .) : 13,3 p.100. _
Le revenu brut mensuel moyen est de 682 187 F CFA. Le troupeau compo te
19 vaches laitières. Les revenus annuel et mensuel par animal sont respectivemen
de 412 434 et 34 370 F.
Le prix de revient du litre de lait, dans ces conditions, est de 101 F CF .
L’examen de ces données permet d’apprécier la qualité des résultats qu’il
est possible d’obtenir
en élevage intensif laitier dans la zone des Niayes du _
Sénégal. Pour le moment, tous les éleveurs n’atteignent pas ce niveau de r%ul-
tats mais on peut dire que ces objectifs sont parfaitement réalisables.
6.2.4 - Analyse des coûts des différents intrants et évènements
(annexe no1 6)
- Coût de la pathologie en médicaments
-
. Coût des maladies dominantes
. Rickettsioses : En 1985, 4 300 F ont été dépensés par animal guéri d’une
attaque rickettsienne, ce qui représente 1 040 F par animal âgé de plus d’uiïé
année et 1 400 F par vache présente.
. Métrites : Si les frais médicamenteux
s’élèvent à 550 F par vache prkente
une métrite soignée et guérie coûte très cher
à l’éleveur (6 100 F), ce qui,
mérite une attention particulière de la part de celui-ci (hygiène accrue au
vêlage, avertissement rapide de l’encadrement en cas de maladie).
. . . / . . .
-

- Mammites : Les frais en produits vétérinaires occasionnés par la pathologie
de la mamelle se sont élevées à 3 000 F par animal guéri et 700 F par vache
présente.
Ces coûts calculés par pathologie dominante sont de loin inférieurs aux
coûts réels qui doivent tenir compte des pertes en lait, des avortements, des
mortalités, etc.. .
- Coût moyen de la pathologie
En 1985, une somme globale de 1 165 000 F a été dépensée par les éleveurs
pour les frais médicamenteux, ce qui représente un coût moyen d’environ 7 000 p
par vache présente et par an.
- Coût de la reproduction
Compte tenu du fait que l’insémination s’effectue essentiellement sur cha-
leurs naturelles comme précédemment indiqué, les frais occasionnés par I’injec-
tion de orostacllandines (induction des chaleurs) reviennent à 750 F par vache
présente.
Si une fécondation nécessite 2,6 inséminations pour les MT6 et 1,9 pour
les PAK, et le prix moyen d’une dose ‘étant de 6 040 F, une vache présente
coûte en moyenne 15 600 F en frais d’insémination.
Donc, il faudra prévoir 16 500 F par vache et par an pour les frais de
reproduction.
- Coût de l’assurance
En 1985, la Compagnie d’assurances la moins disante avait proposé un taux
de prime de 2 p. 100 de la valeur déclarée de l’animal (âgé de plus d’un an).
Les prix des animaux sont extrêmement variés comme en témoigne
(l’annexe no1 7).
. . . / . . .

De plus, si les prix des animaux importés correspondent aux prix réels
d’acquisition majorés du transport jusqu’au Sénégal, ceux des animaux nés au
Sénégal ne sont que des propositions en l’absence de normes établies (annexe-
n01~7). De toutes manières, il convient de dissocier les animaux importés (en
moyenne 630 000 F soit des primes de 12 600 F) et les animaux nés sur place -
(350 000 F pour les montbéliardes, soit 7 000 F et 250 000 F pour les pakista-
naises, soit 5 000 F) .
En fait, comme indiqué plus haut, les primes sont passés en 1986 à 7 p. 10
-
soit
des coûts respectifs de 44 100, 24 500 et 17 500 F CFA.
- Coût de l’encadrement
Ce coût a été établi à propos du personnel mis en jeu (annexe no 18:) et
des moyens de. déplacement de ce personnel (carburant, entretien des véhicule )
. . . / . . .

- 35
Y
VII - LES EFFETS INDUITS DU PROJET
Une étude particulière sera effectuée sur ce sujet d’une manière plus
approfondie. Actuellement, il est possible de donner les éléments suivants :
7.1 -- Création d’un atelier de fabrication d’aliments du bétail
Cet atelier, appartenant à un éleveur privé membre de COPLAIT, a démarrC
ses activités en juillet 1985. Sa production journalière potentielle est de l’ordre
de 15 tonnes/jour,
distribuée aux éleveurs de COPLAIT, mais aussi, à des éle-
veurs de la zone proche, non encadrés par le projet laitier, et pourtant désirew
d’assurer l’alimentation de leurs animaux locaux. Les éléments concernant cet
atelier sont visibles en annexe no 5.
LI
7.2 - installation. d’un artisan
Cet artisan privé reçoit du projet différents
éléments remboursables lui
permettant d’assurer :
- ses déplacements : une moto ou une mobylette,
- le parage des pieds des bovins et des chevaux (matériel complet)
- le marquage des animaux (chaque animal est en effet identifié par un numéro
de 10 chiffres tatoué à l’oreille).
7.3 - Création d’emploi dans les exploitations
On compte actuellement (mars 1986) environ 60 salariés sur l’ensemble des
exploitations.
7.4 - Extension du projet
Les habitants de plusieurs villages proches de Sangalkam (Deni Birame Ndao
ont exprimé le désir d’être encadrés par la CETRA pour assurer la survie de
leurs troupeaux dont l’existence dans la zone est fort menacée : par la diminution
des surfaces de parcours disponibles, et par la mauvaise qualité des pâturages
(sécheresse). Trois problèmes essentiels les ont conduits vers nous : l’eau, les
aliments, la commercialisation du lait en particulier pendant l’hivernage.
/
. . . . . .

- 36
L
Une demande de financement (ONG) d’actions importantes dans ces villages
est actuellement en cours d’examen. II est entendu que les structures mises et
place, bien qu’indépendantes de CETRA en particulier sur le plan financier, -
auront un type et des méthodes d’encadrement similaires et travailleront en
étroite collaboration avec elle.
W
7 . 5 - Achat d’un micro-ordinateur
Il faut signaler qu’un micro-ordinateur a été alloué au projet en aoûi: 198 L
sur convention FAC. Cet appareil permet d’assurer une gestion plus correcte
et plus facile du projet, de construire des modèles divers, mais va permettre
de mettre en place un suivi et une gestion informatisée de l’ensemble des trou-
peaux de COPLAIT (programme en cours d’exécution).
7.6 - Formation
La formation en France de 2 agents sénégalais est en cours dans le ‘cadre
du projet :
- l’un dans le domaine de l’insémination artificielle (5 mois), formation offerte
en grande partie par le COOPEX Montbéliarde (Coopérative de Franche comjk
d’où proviennent animaux et semences pour 1’1. A. );
- l’autre dans le domaine de la gestion d’une laiterie, formation à laquelle partF
cipe la Société qui doit nous fournir le matériel de traitement et de condition e
ment du lait.
Enfin, les agents de la Direction de IlElevage servant dans les zones où -
s’installent des exploitations laitières auront une formation et un suivi asisurés
par la Cellule d’encadrement (déroulement de l’opération en 1986).
/
. . . l . .
-

Y
- 37
VI I I - LE FINANCEMENT ET SON UTILISATION
8.1 - Mode d’utilisation
Le financement accordé par la convention était de 75 millions de F CFA pour
la Ière tranche. Le détail des dépenses effectuées apparaît en annexe no 19(’ ).
Ce qu’il est important d’examiner ici c’est la manière d’utiliser ces fonds. Déjà
dans la demande de financement préalable (2) , il avait été prévu de séparer les
crédits liés au fonctionnement de la Cellule d’encadrement et ceux nécessaires

à celui des exploitations ; il avait été de même indiqué que tous les investisse-
ments auraient lieu en première année et que le fonctionnement des exploitations
serait dès la seconde, effectué en autofinancement. Les idées en ce domaine se
sont peu à peu affinées et concrétisées et il est maintenant possible de proposer
un schéma type (figure 1) d’une utilisation plus rationnelle des subventions :
Figure no1 : Schéma d’utilisation des subventions (3)
MAC
lère mise en oeuvre
des fonds
CETRALAIT
Effectue les commandes
I, pour elle-même et
COPLAIT
Investissements
Fonctionnement
Investissements
Fonctionnement
'Fonds recyclage
de roulement
oeuvre et sui-
.
. . . / . . .
4
(1) Annexe nC20: Analyse des dépenses réalisées sur la convention 279/84
(2) Fiche de projet : “Développement d’une production laitière bovine intensive
LL
ou semi-intensive dans la région des Niayes du Sénégal”. Juillet 1983
(3) Rapport sur l’état d’avancement du projet laitier par J. P. DENIS.
-
Réf. n*55/ZOOT., mai 1985.

-.
- 38
Fiaure no2 : Mode de réutilisation des remboursements de prêts aux éleveurs
Origine
externe
(FAC)
Remboursements
Intérêt + Capital
4
Achats d’animaux
4
Prêts II)
Création de
nouvelles
Renforcement de la
Origine
exploitations
lère génération
interne
d’exploitation
KOPLAIT)
-
En examinant les schémas d’évolution des troupeaux (annexe no 21), on
-
s’aperçoit que la seconde année est la plus difficile. Sachant que le prerrier
prêt permet de distribuer 2 femelles par exploitant et que ce nombre est insuf-
fisant relativement, pour assurer la rentabilité de l’exploitation, la priorité
est donnée d’abord à l’achat d’animaux pour compléter les exploitations de lèrc
génération à 4 têtes, puis viennent ensuite les créations nouvelles (voir $annexc
nO22).
-
Cette opération a été démarrée en fin 1985, on peut espérer dans ce
cas encore, pérenniser l’apport financier de départ.
Une réflexion de ce type pourrait servir de modèle pour les demandes de-
financement adressées par exemple à un organisme comme le Crédit agricole
(1)
L’obstacle essentiel au départ restant la nécessité de mobiliser un apport persc -
-
nel inexistant, les subventions pourraient être appliquées à ce niveau et au
lieu d’être des dons, seraient des prêts à taux faible, éventuellement assorti
-
d’un différé de l’ordre de l’année.
. . . / . . .
(1) Demande de financement d’exploitations agricoles intégrées auprès de la
Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal par J. P. DENIS.
Réf. no1 16/ZOOT., novembre 1985.
-

cI
- 39
L’idée est d’assurer la pérennité d’une partie des sommes allouées pour
-
créer un fonds de roulement qui reste la propriété des éleveurs. Comme indique
sur la figure nO1,
les premières commandes sont effectuées par la Cellule d’enca-
drement en commun avec les représentants des éleveurs (voir chapitre nO8.1) et
ta première mise en oeuvre par les services de la Mission Française d’Aide et de
Coopération. Tout ce qui concerne cette Cellule d’encadrement sur le plan du
fonctionnement est classiquement utilisé à fonds perdus. Par contre, une partie
du fonctionnement destiné aux éleveurs est récupérable : en effet, il s’agit de
dépenses concernant les médicaments, les aliments, la reproduction qui sont
payées par les éleveurs. L’argent récupéré reste leur entière propriété et ils se
trouvent ainsi dotés d’un fonds de roulement. Les mises en oeuvre ultérieures
sont donc ordonnées dans ce nouveau cadre. Le compte et le bilan d’exploitation
pour l’exercice 1985 de COPLAIT montrent que l’opération a été assez correcte-
ment menée (annexe n*23)
(1) .
Pour ce qui est de l’argent destiné à l’achat d’animaux (6 102), son utilisa-
tion a été un peu différente. En fait, on s’est aperçu que simplement acheter
CI
des animaux pour les petits éleveurs ne constituait pas une action suffisante
pour leur permetttre d’accéder à la possession d’un outil de production efficace.
En effet, cela supposait qu’un apport personnel important, destiné à la construc-
tion d’une étable sommaire, à l’achat d’un minimum de matériel, puisse être effec-
tué par !es petits paysans. Or, l’analyse de leurs possibilités financières connues
depuis longtemps, a montré l’impossibilité d’un tel apport. II a fallu donc se
tourner vers la mise en place d’exploitations “clés en main” décrites ailleurs.
Là encore, sur le plan financier, il s’agissait de mettre en place un système
permettant de valoriser au mieux les sommes octroyées (2) .
Le prêt accordé est remboursable en 7 années au taux d’intérêt de
(3)
6
p.100
. Le remboursement est effectué au bénéfice de COPLAIT qui doit
remettre en fonction les sommes récupérées en achetant de nouveaux animaux
et en créant de nouvelles exploitations selon la figure suivante (4) .
. . ./ ..,
(1) Rapport moral et financier de COPLAIT. Assemblée général du 25.01.1986.
(2) Note sur l’utilisation du crédit de 20 millions accordé par le FAC 279/84 par
J.P. DENIS. Réf. n017/ZOOT., février 1986.
(3) Le développement d’une production laitière intensive et semi-intensive au
Sénégal. Méthodes et conséquences. Communication à l’atelier “Méthodes de
la Recherche sur les systèmes d’élevage en Afrique Intertropicale.

Sali Portudal 2 - 8 février 1986.
(4) Document de travail : projet de contrat entre les éleveurs laitiers et
COPLAIT. Réf. n016/ZOOT. /LNERV, 1986.
II,

8.2 - Analyse des dépenses réalisées sur la convention 279/84
Les résultats et commentaires apparaissent en annexes n019, 20 et ;!4.
On y peut y apprécier d’une part la répartition des dépenses par centres de
frais selon les éléments de la comptabilité nationale sénégalaise et la compara
son entre les prévisions effectuées en début d’exercice et les dépenses réelle=
ment effectuées. Ces évaluations ont uniquement pour but de connaître de
façon plus précise les besoins en financement d’une cellule d’encadrement d’urr
projet d’élevage.
-

I X - LE FINANCEMENT DE LA 2ème TRANCHE
Un financement de la seconde tranche du projet a été accordé par la FAC
sur convention no181 /C/DPL/85/SEN signée le 23.10.1985.
Ce financement va permettre :
- d’une part d’assurer le fonctionnement de la Cellule d’encadrement ‘pendant
l’année 1986,
- d’autre part d’installer mieux le CIE COPLAIT en particulier en construisant
une mini laiterie de 2 500 I/jour dans la zone de production.

- 42
C O N C L U S I O N
L’opération de développement d’une production laitière au Sénégal a maini -
nant 3 ans et quelques mois et il semble que les résultats obtenus soient asse+
prometteurs.
Ces résultats doivent être considérés à 2 niveaux : l’un relatif à la méthode,
logie d’encadrement et d’évolution de cet encadrement dans ses rapports avec
les éleveurs laitiers, l’autre relatif aux performances réalisées par les exploita-
tions. Sous cette forme, la mise en place d’une production nouvelle ou amélior !
n’est pas très aisée, mais elle a l’immense avantage de faire connaître aux ‘%e-”
veurs et maîtriser par eux-mêmes l’ensemble des processus d’installation des
différentes solutions. Dès le départ, ils ont été partie prenante de l’ensemble -
des décisions successives prises pour l’avancement du projet, et actuellement
ils contrôlent totalement des secteurs entiers et complets de l’opération.
Certes, il reste des difficultés et des problèmes à résoudre, mais il semb
que les volontés clairement exprimées et agissantes jusqu’à ce jour, augurent
bien l’avenir de la production laitière intensive au Sénégal.

: f’
- 43
ANNEXE No 1
RELATIONS
ENCADREMENT - EXPLOITATIONS
-.
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:
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3,.
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w.

- 44
A N N E X E No 2
LISTE DES FICHES TECHNIQUES
-
1 - Comment fabriquer un bon fumier
2- Déparasitage externe des animaux
3- Appr.éciation du poids des femelles de race montbéliarde
4- Distribution de l’aliment Raval en fonction du poids,, de l’état physiologique
et de la production laitière
5- Alimentation du veau de la naissance au sevrage
6- Prélèvements de lait pour le contrôle de composition et de qualité bactérie.
logique, pour le dépistage précoce des mammites
7- Le niébé fourrager : un fourrage de qualité facile à réussir
8- Alimentation duveau dans les 2 premières semaines
-
9- Alimentation des vaches le premier mois de lactation
10 - Le tarissement des vaches lactantes
1 1 - Conduite à tenir à la naissance du veau
12 - Ce qui doit être contrôlé et exécuté dans une exploitation chaque jour,
-
chaque semaine, chaque mois
13 - Lutte contre les mammites
-
14 - Technique de détiquage des animaux.
-

I
-45
’4
-
ANNEXE No 3
EVOLUTION DES RAPPORTS ENTRE ENCi’J2REMENT ET ELEVEURS
4
Exploitation
> F o r m a t i o n 1
>
facteurs
internes
Etat n02
Facteurs
externes

I
--J---,
, ij
1
-PI
/ CETRA /A
F o r m a t i o n
Exploitation
.
I
l
I
Facteurs
internes
1
Etat no3
.
Informdion
CETRA
-
I
~
.-
1
- ,2
t
I
-1
/
Facteurs
/
l
externes
Y-Ï-- /
.J/
Exploitation
Facteurs
internes

ANNEXE No 4 -
COMPOSITION DES ALIMENTS DESTINES AUX ANIMAUX
DE L’OPERATION D’AMELIORATION DE LA PRODUCTION LAITIERE
!
!
!
Aliment de base complet et équilibré pour ! _
, RAVAL
une production laitière de l’ordre de 12 kg !
I
chez les MT6 et 8 kg chez les PAK
!
: Coque d’arachide
-! _
25 p.100
!
! Graines de coton
35
!
i Mélasse
!
20
! -
! Drèches de brasserie ou son de blé
18
!
1
I
; CMV (complément minéral et vitaminé)
2
! -
i M C P
Concentré de production capable d’assur;:
I
3 I de lait par kg. A distribuer si néces- ;
1
saire en complément de la ration de base. ; -
!
i Céréales (sorgho ou mai’s)
62 p.100
!
! Tourteau d’arachide
35
! -
!

; C M V
3
!
!
-1 -
Concentré de démarrage destiné aux
! CD
;
I
veaux avant le sevrage
!
-1
i Son de blé
10 p.100
! -
! Tourteau d’arachide
30
!
!
!
! Céréale (maïs ou sorgho)
55
! -
! Poudre de lait
4
1
I
; C M V
1
I. -
I
I
-

X.
- 47
A N N E X E No 5
ATELIER DE FABRICATION D’ALIMENTS
Un des éleveurs privés de COPLAIT .a créé en 1985 un atelier de fabrica-
tion d’aliments dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Investissement : 92,144 millions F CFA
- Fonctionnement : 32,764 millions F CFA
. Intrants annexes :
0,826 millions F CFA
. Intrants aliments : 20,666 millions F CFA
- Coques
: 200 tonnes à 16 F kg
= 3,2 millions
. 14tonnesà65Fkg
- Tourteau
.
= 1 310 000
10 tonnes à 40 F kg
- Mélasse
: 120 tonnes à 36,5 F kg = 4,380 millions
- Son fin de blé
: 166 tonnes à 21,75 F kg = 3,6105 millions
- Graine de coton
: 100 tonnes à 25 F kg = = 2,500 millions
- Sorgho
.
.

15 tonnes à 85 F kg
= 1 ,275 millions
. Entretien - Réparation = 3,162 millions F CFA
- Réparation groupe
= = 0,2 millions
- Carburant Gaz oil
= = 0,504 millions
- Huile
=
0,0576 millions
- Transport aliment
=
2,400 millions
. Personnel (salaires annuels versés) = 9,110 millions
- Permanent 4 (salaire annuel) = 6,912 millions
dont Directeur (salaire annuel) = 4,2 millions
L
Chef d’exploitation (S.A.)= 1 ,8 millions
Ouvriers (2) (S.A.)
= 0,912 millions
- Main d’oeuvre temporaire (MOT)= 2,2 millions.
C

-.
- 48
ANNEXE No 6 - 1
PERFORMANCES DE REPRODUCTION
a) Age au ler vêlage
Les génisses MTB sont saillies pour la première fois à l’âge de vingt. etlIn
(21) mois et mettent bas à trois ans (3) et quatre (4) mois.
Initialement, il était prévu de mettre les animaux à la reproduction a 18
mois, âge
auquel
les femelles sont considérées comme susceptibles d’être _
fécondées. Seulement, le critère limite est le poids et le pouvoir de détection
par le berger des premières chaleurs.
Cette remarque est aussi valable pour les PAK qui vêlent pour la premil *e
fois à un âge plus précoce : 2 ans et 11 mois.
b) Intervalle entre vêlages
L’intervalle entre deux vêlages successifs dure environ 16 mois chez les-
MTB et PAK c’est-à-dire 3 mois de plus que l’optimum recherché qui est de
12 - 13 mois.
L’analyse des intervalles vêlage-saillie fécondante donne des durées de
7 mois (218 jours). Or, pour espérer un vêlage par an, il faudrait une saillie
fécondante post-partum avant 85 jours.
D’une manière générale, exceptées deux exploitations, la durée de ‘inte -
valle vêlage-saillie fécondante est très longue dans tous les troupeaux (t;3bleac
no 1 ) et dépasse dans certains cas les 400 jours. Cette situation, bien que
meilleure par rapport à ces dernières années, nécessite une attention particu;
lière de l’encadrement.
c) Nombre d’inséminations ou de saillies par fécondation
Une fécondation nécessite 2,6 inséminations chez les MTB et 1,9 saillies
chez les PAK. Après la seconde saillie, 52 % des MTB et 67 % des PAK sont
fécondées, ce qui représente une bonne performance. Cependant, il y a une
très grande variabilité d’une exploitation à l’autre (annexe no 6-2).

. . . / . . .
-

- 49
t
On remarque que les bons résultats (exploitation n04) ne sont pas [lapa-
nage des unités à haute production laitière. L’éloignement par rapport à la ferme
peut expliquer les mauvaises performances enregistrées dans des élevages à

moyenne technicité (exploitation no15 à Pout) du fait que le suivi est plus diffi-
cile à assurer. Les exploitations avec une alimentation improvisée (no241 et
d’autres où la production laitière est élevée (n02) obtiennent aussi de mauvais
résultats d’insémination.
II ressort finalement que l’insémination réussit mieux dans le cas de petites
unités à moyenne technicité, proches de Sangalkam et/ou le suivi sanitaire et
alimentaire est assuré correctement, c’est le cas des unités anciennement appe-
lées “type B” qui n’avaient que des animaux de races pakistanaises.
Tableau no 1
: Critères de reproduction
Critères
M T B
PAK
!
:
!
!
! Taux de f rtilité (%)
!
79,0
!
81,0
!
!
!
!
!
! Taux de vêlage
!
59,3
!
70,l
!
!
!
1
!
! Taux de naissance
!
68,6
!
70,l
!
!
!
!
!
! Taux d’avortement
!
19,7
!
10,9
!
!
!
!
!
! Taux de mortinatalité
!
15,3
!
931
!
!
!
!
!
! Taux de fécondité
!
5 7
!
5 8
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l
1
!! Age à la lère saillie (j)
!
!
628 t 131
!
!
816 + 188
!
!
f Age au ler vêlage (j 1
!
1 2 2 2 t 2 2 2
!
1 0 4 7 + 1 5 5
1
!
!
!
!
!
1
!
!
Intervalle
vêlage - saillie fécondate (j)
!
2 1 8 + 129
!
2 1 7 2 1 1 8
1
!
Intervalles entre vêlages
!
!
!
!
!
4 7 7 k 1 1 9
!
4 8 6 2 1 2 2
!
1
I Nombre de saillies/fécondation
!
1
!
!
296
I
199
!

- 49 bis
ANNEXE No 6 - 2
INTERVALLE MOYEN VELAGE - FECONDATION
ET NOMBRE MOYEN D’IA PAR FECONDATION
!
!
1
!
!
! E x p l o i t a t i o n !
Effectifs
1
Intervalles
Nombre moyen
!
!
no
d’animaux
v ê l a g e - f é c o n d a t i o n !
d’IA p a r f é c o n d a t i o n !
!
!
!
!
1
I .
. 1
!
!
2
i
10
1
165 f 81
!
3,7
!
!
!
!
!
!
t
I
t
t
.
!
!
3
I
8
!
171 t 110
!
2,75
!
!
!
!
!
!
!
1
t
t
.
.
!
!
4
!
3
!
225 + 143
!
137
!
t
!
t
t
!
!
1
t
t
t
.
.
!
5
!
3
!
121 If: 72
!
197
!
!
!
!
!
t
!
t
1
I
t
.
!
7
!
3
1
214 ix 80
l
257
1
!
t
!
t
!
t
t
t
f
!
!
9
I
3
1
335 ‘r 80
!
4,25
!
!
!
!
!
!
!
t
I
t
.
!
!
10
!
4
1
302 k146
!
2,5
!
!
!
!
!
!
t
t
l
1
t
.
.
!
12
!
9
t
272 t 122
!
3,l
1
t
!
!
t
!
1
t
t
1
.
l
.
!
13
I
2
!
294 ?Y 89
!
330
!
!
!
!
!
l
!
t
t
t
.
!
15
!
2
!
205 i- 38
!
2,5
!
!
!
!
!
t
t
I
.
.
1
19
!
5
t
266 t 124
!
2,6
I
1
t
1
t
l
!
t
t
t
l
.
.
!
21
!
5
!
90 t 48
!
230
t
!
t
!
t
I
!
l
t
I
t
.
.
!
23
!
7
t
232 k120
!
2,3
t
!
!
!
!
!
t
t
1
t
.
1 .
1
2 2 - 2 4
!
11
1
321 k115
l
277
t
!
l
t
t
!
t
t
1
1
!
.
!
25
!
2
!
446 f 16
!
330
t
t
!
t
t
!
!
t
1
1
t
l
26
!
2
!
143 L 37
I
2
!
1
1
1
!
!
!
t
t
1
t
!
27
t
2
t
76 i? 21
t
1
1
t
!
l
!
!
!
l
t
t
!
t
28
!
3
l
111 -t 25
1
1
t
t
!
t
l
!
1
t
1
t
’ !
.
t
29
!
3
!
136 + 56
t
1,3
!
!
!
1
!
t
!
l
t
t
‘!
1
31
t
3
t
161 + 85
t
3,O
!
!
!
!
t
!

k
- 50
ANNEXE No 7
PLAN &ABLE
------(r----_
(
4C-4
C
C
C
‘Y
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:
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1 .<.
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.
I ..:L
f

Effectif global du troupeau laitier au 31.12.1985
!
!
Races !
-.r
MTB
PAK
!
!
j Mâles t Femellest Total
i Femelles: Total j ToTAUX i
!
!
!
-!
! 0 - 6 mois
i
17
i
14
!
31
!
9
!
6
!
15
!
46 !
!
f
!
!
!
!
!
!
I
-'-
!
1
.
1
1
. .
I
1
I
I
!
! 6 - 12 mois
!
14
!
20
!
34
!
10
!
4
!
14
!
4f
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
l
.
I
1
1
1
.
.
1
I
!
!
16
!
33
!
49
!
9
!
17
!
26
!
75
L-
!
1
!
1
!
!
!
!
!
!
I
.
I
1
l
.
1
I.
I
f
.
! Adultes
!
-
!
243
!
243
!
-
!
54
!
54
!
29,
!
I
t
!
!
!
1
!
1
l
!
!
!
!
I
1
1
1
-j-
! TOTAUX
!
47
!
310
!
357
i
28
i
81
i
109
i
466
!
!
1
,
1
!
!
1
!
!

ANNEXE No 9
DONNEES CHIFFREES SUR LES EFFECTIFS
.
!
Critères
i
MTB
i
PAK
1
! Femelles en état de reproduire
!
!
!
! (effectif moyen)
!
129
!
54
!
! Non comprises celle importées en
!
!
!
! décembre 1984 (effectif moyen)
!
(86)
!
!
!
!
!
!
.
:
!
!
! Vêlages
!
,
33
!
! Naissances
!
1
1
(59”)
33
!
I
I
I
:
!
I
I
.
!
! Veaux morts-nés
!
!
3
!
I
I
&
1
l
!
!
!
!
! Femelles en production
!
116
!
52
!
!
!
!
!
!
!
1.
!
! Animaux Agés de plus d'un an
!
157
!
71
!
!
!
!
!
!
!
!
! Nombre moyen de veaux
!
69
1
29
1
!
!
!
!
!
1
I
.
.
!
! Avortements
!
!
5
!
!
I
!
!
C
C

- 53
A N N E X E No 10
ANALYSE DE LA PATHOLOGIE OBSERVEE EN 1985
a) Les maladies parasitaires
Ce sont essentiellement des maladies sanguines transmises par les tiques
Cowdriose, Babesiose, Erhlichiose, Anaplasmose, etc.. . Ce sont des maladies -
fréquentes surtout pendant l’hivernage et très dangereuses. Leurs conséquent-s
économiques sont nombreuses et variées. Celles-ci sont liées :
- aux coûts des traitements qui sont fonctions de l’intensité de I’infestation, c
l’évolution de la maladie, de l’état physiologique de l’animal,
- aux baisses de production de lait des vaches et de croissance chez les jeun-,
- aux problèmes de reproduction : 57 % des avortements sont dûs aux attaque
rickettsiennes (tableau no 3),
- aux mortalités : 21 % des animaux atteints meurent et 58 % des mortalites SO t
dues à cette pathologie sanguine (tableau no 2).
Bien qu’encore élevé, le taux de mortalité des animaux malades en 1985 est
meilleur que celui observé en 1983-1984 qui était de 26 “0.
Cependant, si l’analyse distingue les PAK des MTB, il en ressort qu’en -
1985, les exploitations anciennement appelées de “type A” (MTB) ont eu moins
de pertes que les “types B” (PAK), seulement 14 % des animaux atteints sont -
morts chez eux contre 54 %. Les raisons en sont que
d’une part, les unités
ayant des MTB ont fait beaucoup plus attention à la prophylaxie par une pul-
vérisation plus régulière ; d’autre part, les éleveurs des animaux PAK voulant
profiter de la bonne pluviométrie de l’année 1985, ont amené les animaux au
pâturage, malgré les avertissements de l’encadrement.
b) Pathologie de la reproduction
Elle est dominée par les métrites, avortements et infertilités.
-
-
/
. . . . . .

- 54
- Les métrites.
L’incidence des métrites a regressé en 1985 par rapport aux années 1983-84.
Seulement 7,7 % des animaux en état de reproduire ont eu des métrites qui re-
présentent 17,8 % des cas de la pathologie de la reproduction chez les MTB
*
(10 animaux).
Chez les PAK, ces pourcentages sont respectivement de 9,2 8 et de 26 %
(5 vaches).
Jusqu’à présent, les analyses qui ont été effectuées pour déterminer I’ori-
gine de cette pathologie, ne décèlent pas l’existence de germes pathogènes.
II faut cependant insister sur l’importance de l’hygiène au vêlage, de l’isolement
des malades pour éviter la contagion après un dépistage précoce.
- Les infertilités
A part les avortements, elles représentent la pathologie de la reproduction
la plus importante en 1985. En effet, 14 % des MTB et 7,4 % des PAK en état
de reproduire ont connu des problèmes d’infertilités. Celles-ci se présentent
sous plusieurs formes : kystes ovariens, cycles sexuels du durée courte ou
irrégulière, des chaleurs anovulatoires sans. compter les infertilités observées à
la suite de métrites ou de vaginites. Le suboestrus vrai ou absence de manifes-
tation oestrale est rare et est généralement traité
efficacement à l’aide de gona-
dotrophines.
- Les dystocies
Très peu de cas de dystocies ont été observés. Seulement, deux (2) vaches
MTB sont mortes à la suite de vêlage dyçtocique, ce qui représente 1,5 % des
femelles de reproduction.
- Les avortements
Ils sont au nombre de 28 en 1985 (23 MTB + 5 PAK) soit 15 % des femelles
en état de reproduire. Ils sont expliqués pour 57 3, des cas par les attaques
rickettsiennes. Les autres causes sont,soit des accidents : bousculade entre
. . . / . . .

- 55
congénères, chute, échappée en brousse, soit attribuées à l’influence des vents
chauds dominants de l’Est.
Quelle que soit la cause évoquée, 43 % des avortements sont assez précoces
(& 4 mois de gestation) et 32 % ont lieu au delà de 6 mois.
c) Pathologie de la mamelle
Celle-ci se limite essentiellement aux mammites, les hémolactations et les -
congestions mammaires restant à un niveau très faible. Deux cas de papillomatnse
et de vaccine mammaires ont été observés chez les MTB.
23 % des vaches en lactation (30 MTB + 9 PAK) ont connu cette pathologi
en 1985. Bien qu’encore élevé, ce taux de vaches atteintes est bien meilleur qze
celui de 1983-84 (33 %).
Beaucoup d’efforts ont été faits dans quelques élevages pour limiter
l’influence de cette pathologie (exploitationsno 0 et 14).
-
II apparait dans l’analyse que plus de la moitié (56 %) des cas est observ-e
dans les élevages où l’effectif est assez important comparé à la moyenne (e,xploi-
t a t i o n s n02,5, 1 0 , 1 2 , 1 9 , 2 1 , 2 4 ) .
Les exploitations à faible effectif de MTB (de 3 jusqu’à 5 - 6 vaches) et
les unités de type B (PAK) n’ont pas eu beaucoup de mammites. Cette différence
est liée certainement à la disponibilité du berger qui assure difficilement I’hyg :nc
de la traite et de l’habitat si le nombre des animaux dépasse 7 ou 8.
d) Pathologie des veaux
Les diarrhées , infections ombilicales et les septicémies constituent les
causes de mortalité des veaux en 1985.
En effet, sur les veaux morts (MTB + PAK), 62 8 sont dus à ces affectiors.
2 4 % des veaux malades (66) meurent.
L’incidence économique encore importante
est cependant
moins élevée que celle de l’année 1984 durant laquelle 40 % des
veaux atteints étaient morts.
-
. . . I . . .
-

k
- 56
Les 213 de mortalités MTB ont eu lieu avant l’âge d’un mois c’est-à-dire
avant Ie sevrage. Ceci s’explique par un manque d’hygiène d’une part au
vêlage : la désinfection et la ligature du cordon ombilical devraient être systé-
ma tiques,
au niveau de l’alimentation d’autre part : l’utilisation d’une eau
propre et une rigueur dans le dosage du lait en poudre sont plus que r&cessaires.
La race pakistanaise est moins sensible aux affections et les 4 mortalités
observées ont eu lieu à divers âges. Une seule est attribuée à la diarrhée.
e) Pathologie digestive
Très rare en station, les troubles digestifs sont à un niveau important en
1985 surtout chez les MTB. En effet, 17 % des animaux âgés de plus d’un an en
sont atteints (MTB) et 11 % chez les PAK.
Les diarrrhées et indigestions (83 % des cas) ont pour origine les change-
ments brusques de régimes alimentaires et l’usage de formules &équilibr&s pour
certains éleveurs. On dénombre également un certain nombre d’accidents dûs à
la prise par les animaux de sable ou de débris dangereux (morceau de chiffon
-
ou de fer, tessons de bouteille, etc.. . ) trouvés dans les mangeoires ; ce qui
peut provoquer des occlusions intestinales. En effet, deux (2) MTB sont mortes
l’une d’occlusion, l’autre d’une torsion caecale.
f) L’appareil locomoteur
La stabulation libre sur aire sablonneuse (une petite partie de l’étable étant
bétonnée) dans les exploitations privées a fortement diminué les affections de
l’appareil locomoteur qui constituaient en station l’une des maladies dominantes
des MTB. Cependant, près de 13 % des animaux en sont atteints en 1985
(tableau no 4).
c
La pathologie est dans 85 8 des cas d’origine mécanique : quelques arthrite:
dues à la dureté du sol et au poids des animaux, déformations des onglons dues
à l’insuffisance d’usure de la corne, des blessures graves dues à la présence
d’ éléments vulnérants sur le parcours des animaux (gravillons, verre, barbelé . . . .
Un seul cas d’origine infectieuse est observée : un panaris ainsi que deux cas
d’ostéomalacie de la vache laitière forte productrice.
I
. . . . . .

g) Pathologie diverse
II s’agit précisément (tableau no 1 ) de :
- l’oeil : conjonctivite,
kératite (3 cas)
-
- corne : cassure (4 cas)
- accidents : chocs, bagarres, chutes provoquant des contusions et des
_
tuméfactions (3 cas), la mort d’une génisse MTB et l’abattage d’une vache
- coups de chaleurs : 5 cas
- divers : allergie,
hématurie, encéphalite, etc.. .
h) Les mortalités
Le tableau no2 montre que la principale cause de mortalité est les maladies
parasitaires. Suivent les problèmes de reproduction, de l’appareil digestif et
-
les accidents.
-
-
. . . I . . .

- 58
Tableau no 2 : Morbidité
t
MTB
PAK
!
i
!
!
!
-!
Cas pathologiques
!
I
1
t
.
.
, .% animaux
!
Nbre
!
Nbre
!
% animaux
!
1
1
!
!
!
totaux
!
!
totaux
!
!
!
!
1
!
!
,! Maladies parasitaires
!
57
!
36,3 (a) i
13
!
18,3 (a) !
1
i Reproduction (métrite,
!
!
!
!
!
!
!
! vaginite, distocie, infécon- !
56
!
19
!
35 (b)
!
43,4 (b) ;
!
!
! dité...)
!
!
!
!
!
- I Mammites
!
30
!
25,9 (c) !
9
!
17,3 (c) !
!
!
!
!
!
! Pathologie digestive
27
1
!
17,2 (a) !
8
!
11,3 (a) ;
! Pathologie de l'appareil
!
20
!
-! locomoteur
!
1
12,7 (a) 1
2
!
2,8 (a) !
!
!
!
1
!
!
! Divers (conjonctivité, bris !
20
!
12,7 (a> !
3
!
4,2 (a) !
! de corne, accidents...)
!
!
!
!
t
!
!
!
1
1
1
-!
1
I .
1
1 .
!
! Veaux
!
50
!
72,4
!
16
1
55,2
!
!
!
!
!
!
!
--. -~-
(a) Par rapport au nombre moyen d'animaux âgés de plus d'un an
(b) Par rapport au nombre de femelles en état de reproduire
(c) Par rapport au nombre moyen de femelles en production.
Tableau no 3 : Causes de mortalité des animaux âgés de plus d'un an
1
!
!
!
-!
!
MTB
!
PAK
!
1
Causes
!
!
!
1
!
!
!
!
!
l
!
Nbre
!
%
!
Nbre
!
%
!
-!
!
!
!
!
!
1
1
.
!
!
!
1
! Maladies parasitaires
!
8
!
44,4
!
7
!
87,5
!
!
! Reproduction (hémorragie
!
1
1
1
!
!
!
!
!
!
-! vaginale, retard vêlage,
3
utréfaction du foetus...)
!
!
16,7
!
1
!
! p
!
I
!
!
1
! Appareil digestif
!
f
! (occlusion, torsion)
!
2
!
11,l
!
I
!
!
I
1
-i Accidents (chute,
!
1
fracture, !
!
1
!
! bataille, morsure serpent) !
2
!
11,l
1
1
!
12,5
1
!
!
!
!
! Divers (misère physiolo-
I
!
1
!
!
! gique . ..)
!
3
!
16,7
!
1
!
-!
!
!
!
!
!
!
!
!
t
!
1
! TOTAUX
!
18
!
100
1
8
!
100
!
l
1
!
1
!
1

--
I
59
-
Tableau No 4 : Causes des avortements
-
1
!
-!
!
MTB
!
PAK
1
Causes
!
l
!
!
1
1
!
-!
!
Nbre
!
%
!
Nbre
!
%
!-
!
!
!
!
!
!
!
!
1
‘!
! Maladies parasitaires
!
14
!
60,9
!
2
1
40
!
l
!
!
!
I
! -
! Autres (bousculade,..)
!
9
!
39,l
!
3
!
60
!
!
!
!
!
!
!
1
!
i.
!
!
'!
! TOTAUX
!
23
!
100
!
5
!
1cKl
!
!
1
!
!
!
!-

- 60
ANNEXE No 11
ANALYSE DES PRODUCTIONS LAITIERES INDIVIDUELLES
a) La durée moyenne de lactation
Les lactations terminées en 1985 ont une durée moyenne de 397 jours chez
les MTB et 288 jours chez les PAK.
La durée est très variable chez les MTB soit 220 à 687 jours. Le tableau
no 5 montre que 60 % des durées sont inférieures à 400 jours.
Tableau no 5
: Répartition des durées de lactation par classe chez les MTB
.
!
!
!
!
!
!
Classes (j)
4
!
<3OO
!
300 - 350 !
350 - 400 !
400 - 500 ;
> 500
!
TOTAL
!
!
!
!
!
!
1
!
!
1
!
1
I
1
.
.
.
1
1
.
1
I Effectifs
!
21
!
13
!
13
!
12
!
19
!
78
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
?
.
!
l
l
! Moyennes de
!
!
372
i
444
I
! durée (j)
!
272
!
321
!
571
!
397
!
!
!
!
!
!
!
!
Les courtes durées de lactations (< 300 jours) observées chez les MTB sont
attribuées à des vaches qui ont eu des intervalles entre vêlages successifs infé-
rieurs à un an. Par conséquent, ce sont des animaux qui ont été taris artificiel-
lement alors qu’ils produisaient encore pour certains jusqu’à huit (8) litres de
lait par jour.
Les durées très longues (supérieures à 400 jours) s’observent uniquement
dans quelques exploitations dans lesquelles les performances de reproduction
sont médiocres. Par exemple, 26 % de ces durées longues sont observées chez
des vaches de la même exploitation (no 24).
b) Production laitière totale
Les MT5 produisent en moyenne 3 747 litres de lait par lactation complète
et les PAK 1 688 litres.
. . . i . . .

- 61
Tableau no 6
: Performances laitières des MTB et des PAK
1
!
!
!
Races !
Effectifs !
Durée de lacta-
!
Production lai-
!
!
! Production moyen- !
!
!
!
tion Cj>
i tière totale (1) !
ne/jour (1)
!
!
1
1
!
!
!
!
MTB
!
78
; 397 * 116
! 3 747 + 1494
!
994
!
,
I
1
,
t
!
!
!
!
!
1
1
PAK
!
32
!
288 :
85
!
1 688 2
887
!
630
!
!
!
!
!
!
!
Ches les MTB, ces performances laitières observées bien qu’inférieures
à celles du berceau d’origine (4 809 litres en 284 jours) restent satisfaisantec-
comparées aux productions obtenues en station.
.
Les zébus pakistanais ont une production correcte surtout lorsqu’on sait-
que le noyau n’a pas reçu de sang nouveau depuis la dernière importation de
1968. Pour remédier à cette situation, il est prévu d’importer de la semence -
du Pakistan.
c) Production laitière de référence (305 jours)
La production laitière de référence des MTB, calculée sur 92 sujets est
de 3 052 litres. Il faut signaler que 84 % des lactations considérées sont du -
premier rang.
Le tableau nc 7 montre que 57 % des productions sont supérieures à
-
3 000 litres de lait.
Tableau no 7
: Distribution des lactations par classe de production chez les MTB
-
!
!
1
1
!
!
!
-!
!
Classes
! < 2000
! 2000-2500
! 2500-3000
! 3000-3500
! 3500-4000
! > 4 000
!
!
1
1
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
-r
! Effectifs
1
9
1
13
1
18
!
29
!
11
!
12
1
!
!
!
!
!
!
I
-
1
!
!
1
!
1
1
.
I Production
!
1 725
!
2 160
!
2 723
!
3 209
!
3 721
!
4 828
! moyenne
1
!
I
1
!
!
'1
- -
. . . I . . .
-

- 62
Les productions laitières de référence analysées dans vingt (20) exploita-
tions donnent les résultats du tableau no 8.
II existe une différence de 2310 litres entre la meilleure moyenne (exploita-
tion n02) et la plus mauvaise (exploitation n023).
Cette variabilité est due à l’effet troupeau qui recouvre un ensemble de
facteurs au niveau de la conduite de l’exploitation, communs à tous les animaux
d’une même étable : alimentation, suivi sanitaire, environnement sou-s-climatique,
méthode de traite, etc.. .

. . . f . . .

I-
- 63
Tableau no 8 : Production laitière moyenne dans les exploitations
1 - Montbéliardes
-
!
1
l
!
?
! No exploita-
'
i Durée lactation (j)! Production lai-
! Production lai-
i Durée de tarisse- r
!
tion
!
! tière totale (1)
! tière 305 j (1)
!
ment (j)
1
-
!
1
!
!
!
A2 ! 431 + 123,5 (9)
! 5 928 + 1 567
! 4 175 + 1 208 (13):
55,7 t 6
(7)
!
!
1
!
!
T
!
!
!
!
1
-!
!
A3
!274
t2
(2)
! 2 916 +
404
! 2 653 t
63,4 f 29,8
(7)'
!
!
!
!
438 14) I
-
!
. 1
!
1 .
1
!
A4 ! 399 t 136 (3)
! 3 439 %
412
! 2 918 +
198
;
47,5 + 11,s
(2);
!
!
!
1
- -
1
!
!
!
1
l
A5 ! 318 2 78 (4)
! 4 043 $ 1 663
! 3 555 t
419
; 64,75 + 10,9 (5)
!
!
!
!
T
!
!
!
!
1
-!
!
A6 ! 393 + 88 (7)
! 3 824 k 1 183
! 3 237 +
667
f
90, 5 t 12,5
(2) *
!
!
!
!
-
!
!
!
!
!
-
!
A7 ; 331 t 13,5 (2)
! 2 670 t
434
! 2 580 t
369
1
!
I
!
!
1
1
!
1
!
;
1
!
A9 ! 470
(1)
!
4 307
3 116 + 13,G (3) !
55
!
!
1
1
!
T-
1
!
!
!
-!
!
A10
!
280
!
(1) i1
2 018
! 2 124 -f
389 (3) !!
73,5 2 10,5
(2)
!
!
!
!
!
1
Al1
1
252
!
3 281
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
;
!
!
1
Al2 ! 427 f 131 (5)
3 913 f 1 421
!3100+
831
66,8 t 48,9
(5)
!
1
!
1
;
- - l-
1
!

Al3 !
!
492 f 57 (2)
f 4 997 +
913
!
!3414t
167
!
!
81 t 11
(2) !
1
!
1
!
!
!
!
Al4 ! 561
(1)
t
3 585
1
2 561
!
1
!
!
!
!
!
1
1
1
!
!
!
1
A15
1
545
(1)
!
4 855
! 2 913 k
262 (2) !
13
!
!
!
!
!
l-
- -
1
1
f
!
!
1
1
Al9 ! 358 -r 37 (6)
2 964 t
729
! 2 632 +
616 (9) ! 66,4 + 30,8
(5)
1
!
1
!
!
!
!
!
!
!
A21 ! 332 + 118 (7)
f 3 411 -i
462
! 3 338 t
462 (9) ! 43,8 r 14,7
(5) !
!
!
!
!
!
1
1
!
!
1
!
A22-24 ! 453 & 127 (12) ! 3 635 + 1 018
! 2 605 t
498 (13) i 96,4 + 67,5
(8)7_
1
1
!
1
1
-f
1
1
!
1
I
!
A23 ! 4Olk 98 (9)
i 2 074 +
610
! 1865 +
333
f 77,l f 40,5 (7)
!
!
!
1
!
!
!
!
!
-r
!
A25 ! 583
1
5 750
! 3 252 t
166 (2) !
136
1
!
!
!
!
!
1
1
1
!
1
1
!
A26 !
1
! 3 725 k
603 (8) !
I
!
!
!
1
T
-
-
l
!
1
1
1
!
1
A27 !
!
! 2 512 t
64 (2) !
!
!
1
1
1
1
!
!
-r
!
A28 1 298
1
2 397
I
1
71
1
!
!
!
!
!
1
!
,
1
I
1
!
A29 !
1
! 3 554 ?
192 (3) !
!
1
1
1
!
T
!
1
1
.
r
1
--y
1
A31
1
1
! 2 083 f
504 (3) ;
1
1
1
1
1
i Moyenne
1
1
1
397 + 116 (78)
3 747 + 1 494
! 3 05% f
! g
énerale ;
;
999 (92) i
i
1
1

;c *
- 64
2- Pakistanaises
!
.
1
1
1
t
.
!
!
Unités
;
288 + 85 (16)
i 1 688 + 887
i
!
!
! Type A
!
!
!
!
!
! Unités
!
!
1
!
!
321 f 76 (16)
! 1 388
!
Type B
i
2 474
!
!
!
!
1
!
!
!
t
1
1.
1
.
!
1
Moyenne
générale
;; 305 2 82 (32)
i 1 538 2 727
!
!
!
!
.
!
!
!
!
( ) Nombre d'animaux.

- 65
ANNEXE No 12
C O P L A I T
BILAN AU 31 DECEMBRE 1985
_--
f
!
!
!
-!
!No Comptes !
Actif
!No Comptes !
Passif
!
!
!
!
!
! -
!
!
1
l
l
!
-1
i 2220
!Matériel d'exploitation
i
224 000
!
1 0 0
!Canital
!
92 500
!
1
1
1
! L
!
162 135
!
! 4000
!C.C. Adhérents
! 4690
!Débiteurs créditeurs divers !
l*..e.
I
!
1
I
1
!
! 4101
!Cap-Vert Agri
! 1 957 205
! 4900
!Comptes d'attente
!
1 114 036
!
1
l
l
I
!
!
l
! 4100
!Agro-Production
!
879 880
! 5300
!Effets à payer (CC A&%Zs cl&)!
1 963 668
!
I
1
!
1
1
1
!
-
! 4102
!Clients divers
!
335 560
! 8200
!Résultat de l'exercice
!
9 623 993
I
I
1
1
1
!
1
!
! 4103
!Compte labo (divers sces)
!
1 87.5 021
!
!
!
!
I
!
1
1
!
!
!-
! 5610
!Crédit agricole
!
961 929
!
!
!
1
1
1
1
!
1
1
! 5780
!Caisse
!
227 257
!
!
I
1
1
1
1
I
1
l
i 5781
!Caisse (CISSE, Labo)
!
1 918 801
!
!
l
I-L
!
1
!
l
1
l
!
! 5782
!Caisse (CAMARD, Sangalkam)
!
1 342 985
!
1
!
!
1
1
1
1
1
!
! 4104
!Compte (ferme de Sangalkam) ! 1 156 105
!
!
1
!-
!
1
1
!
l
l
1
1
1
1
l
1
!
!
I
1
-!
! 12 956 332
!
l
! 12 956 332 !
1
!
1
!
I-
-
-

ANNEXE No 13
COPLAIT
COMPTE D'EXPLOITATION DU 1.1.1985 AU 31.12.1985
!
l
f
t
.
!
l.
!
7No Comptes !
Libellés
!
Débit
!No Comptes !
Libellés
!
Crédit !
!
!
!
!
!
!
I
I
l
l
.
1
.
!
! 6000
!Achat coque d'arachide
I 2 269 807
i 7000
!Vente de lait
!
25 656 535
!
111
!
!
!
!
l
!
6001
!Achat graines de coton
!
866 061
! 7110
!Vente Raval
!
14 027 335
!
!
!
!
!
!
!
! 6003
!Achat Dusch
!
88 000
! 7111
!Vent M C P
!
433 285
!
1
!
!
!
!
!
!
- 6004
!Achat mélasse
!
885 492
! 7112
!Vente C.D.
!
130 345
!
!
!
!
!
!
!
: 6006
!Achat lait
! 30 415 992
! 7113
!Vente Crémo
!
343 360
!
!
!
!
!
!
!
!
d 6007
!Achat prémix
1
195 300
! 7008
!Vente foin
!
41 728 !
I
!
!
1
!
1
6008
!Achat aliment
!
303 750
! 7006
!Vente coque d'arachide
!
539 785
!
I
!
!
1
!
!
!
A 6012
!Achat son
!
492 314
! 7009
!Vente médicament
!
1 284 571
!
!
!
!
1
1
1
6013
!Achat C M V
!
153 920
! 7007
!Vente graines de coton
!
2 660
!
3
!
1
!
!
!
!
! 6150
!Achat mat. de consom.
!
18 800
! 7010
!Vente de son
!
36 720
!
-
!
!
1
!
!
!
6154
!Achat fournit. de bureau
!
131 850
! 7011
!Vente mélasse
!
1960 !
1
!
1
!
!
I
! 6158
!Achat carburant
!
1 526 800
! 7100
!Prestation de service
!
1 367 400
!
2
!
!
!
!
!
!
6200
!Transport aliment
!
430 000
! 7410
!Assurance récupérée
!
1 537 120
!
!
!
!
!
!
!
! 6220
!Transport et déplacement
!
728 641
! 7411
!Transport aliment (récup.)
!
312 000
!
1
!
!
!
!
!
!
- 6332
!Abonnement (BP)
!
18 400
! 7412
!Cotisations (récup.)
!
2 654 000
!
!
!
!
!
!
!
. 6338
!Main d'oeuvre (décharg.)
!
44 000
! 7413
!Adhésions (éleveurs)
!
2500
!
!
!
!
!
!
!
!
A 6334
!Mission et réception
!
61 000
! 7414
!Vente aliment
!
3 193 373
!
!
!
!
!
I
1
6400
!Assurance payée
!
782 490
! 7415
!Vente farine
!
746 000
!
!
,
!
!
!
1
1
! 6500
II
!Salaires
!
2 219 154
! 7416
!Vente de riz
!
1 228 000 !
1
!
!
!
1
1
6451
!Dons
!
370 650
! 7417
!Vente tourteau
!
1 113 480 !
!
l
!
!
1
1
i 6300
!Loyer et charge
!
75 000
! 7418
!Vente pompe
1
20 000 !
aL#
1
!
!
!
!
!
6159
!Frais divers
1
310 341
!
1
!
1
1
!
!
1
!
!
! 6490
!Manquant et avaries
!
2 660 395
1
!
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1
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1
-
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! 45 048 164
!
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54 672 157
!
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!
!Résultat
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9 623 993
;
!
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! 54 672 157
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1
ANNEXE No 1 5 - 1
COMPTE D’EXPLOITATION ANNUEL
FERME No 2
Effectif = 19 femelles
adultes - Typologie no 0
1
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1
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.
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!
1
.
- PRODUITS
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! 746 887 11 l71 800!1! 571 487!1 121 17511 032 928!1 218 37511 042 087!1 423 591!1 026 21211 024 200!1 003 275! 8gy 542 !13 551 559.!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
!
1
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.
1.
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!
1
1.
1
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.
!
!
l- Vente lait
; 746 887 1' 171 236
800;1.
487fl 121 175;l 032:928j1
218 375fl 042 OS'/;1 983 591jt 026 21211 024 2OO;l 003 275; 899 542 112 876 559 !
!
1
2 - Vente animaux
!
!
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!
!
-
-
335000!
-
!
-
1
-
!
-
!
!
!
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3400001
-
!
-
!
-
!
-
!
675 OGO !
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!
!
!
!
!
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3 - Vente fumier
!
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!
-
-
!
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323 935! 370 2951
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445 5551
491 030!
437
!
020;
401 611!
393 8701
421 6451
423 470!
420 605! 4 892 496 !
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386 2501
375 500!
404 250!
404 185! 4 611 800 i
!
Aliments
! 292 220 !
301 150!
326 490!
404 600!
427 5651
480 735!
429 moi
1
!
!
!
!
!
!
!
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2 - Produits Véto
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8 215!
8 215!
1850!
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1050!
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!
14 1361
!
!
38 5251
11600!
8 8001
103 811 !
!
!
!
!
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!
!
3- Transport (collecte lait)!
23000!
!
8 Ooo!
28 OOO!
28 OOO!
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4- Divers (HzO, javel
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1 - Salaires
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20 000 !
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385 000 !
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!
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2 - Assurances
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!
-
!
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-
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-
1
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-
!
350 0001
350 ooo !
!
3 - Autres charges
!
!
!
-
-
-
-
-
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!
-
!
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!
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33 500!
33 500 !
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IV - REVENU BRUT
! 405 097 ! 323 935 !l
1
171 192!!
650 155!! 827 :73! 697 345!
574 417!
991 980!
602 342!
557 555!
534 805!
50 437:
7 890 563 ;
!
!
!
!
!
!
1
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ANNEXE No 1 5 - 2
COMPTE D’EXPLOITATION ANNUEL
FERME No 5
Effectif = 7 vaches adultes - Typologie no I
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I
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1 - Vente lait i 249 750 i 326 362 ! 305 437 ! 285 862 i 271 012 ! 358 925 !
234 225! 198 450 1 169 400 ! 200 812 ! 255 375 i 256 500 i
!
!
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2 - Vente animaux !
-
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3 - Vente fumier auto-!
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1
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86 955 !
47 475 ! 198 240 ! 149 150 i
26 000 ! 19 900, ! 83 425 ! 161 275 ! 118 975 i 1 249165 !
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1
- Aliments !
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76 025 i
35 640 ! 185 090 i 137 850 i
- mi 5 000 ! 81 250 ! 156 700 ! 118 975 i
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1 =U
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1
!
1
!
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2 - Produits Véto !
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7 975 !
530 !
8 535 !
-
!
6 250 !
7 250 ! 1600 ! 1800!
4 575 !
-
!
-
!
!
!
!
1
!
!
!
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1
3 - Transport (collecte lait)!
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500 !
500!
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800!
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43501
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!
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-
1
-
1
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!
!
1
!
4
- Divers !
7 825 !
-
!
27 425 ! 10 400 !
3 300 ! 12 350 !
5 050 ! 14 400 1 3 300 ! 3751
-
!
-
!
-
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1
!
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1
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1
t
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1
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I
20 000 i
20 000 i
35 250 i 40100 !
26 500 i 24OOC!
23 000 i 24 250 i 23 000 ! 23 000 i 23 000 !
94 550 i
376 550 !
!
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1
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1
1
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1
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I
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!
1
1 - Salaires versés !
20 OQO i
20 000 !
35 250 ! 40100 !
26 500 ! 24 000 i
23 000 ! 24 250 i23000!23OOOi
23 000 !
23 000 !
305 ooo !
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1
!
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i
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1
!
2 - Assurances (annuelles)!
-
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1
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-
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71 550 !
715OOt
1
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l
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t
!
1
1
!
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I
1
!
! IV - REVENU BRUT ! 124 110 ! 187 807 ! 127 612 i 158 807 1 197 037 ! 386 685 !
62 075 ! 148 200 ! 136 500 ! 94 387 f 116 100 i 742 975 ! 2 481 295 !
!
l
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1
!
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1 -
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1
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t
t
t
1
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!
1
f
1
!
!
!
! v- REVENU NET ! 124 110 ! 187 807 i 127 612 i 158 807 i 197 037 1 386 685 ! 62 075 ! 148 200 ! -136 500 ! 94 387 ! 116 100 ! 542 975 ! 2 481 295.!
!
!
!
!
1
!
!
!
1
!
!
!
1 i
!
!
(1) l'éleveur avait cultive du foin lui permettant de disposer de fourrage.

f
ANNEXE No 1 5 - 3
COMPTE D’EXPLOITATION ANNUEL
FERME No 19
Effectif : 8 vaches adultes - Typologie no II
l
!
l
!
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!
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I
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1I 2 ! 3 !
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5
6
7
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8
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!
10
I
I
T
l
11
!
12
!
!
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i
!
i
!
1
1
!
1
I
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1
.
1
1
1
!
-
1
.
!
1
.
!
1
1
1 - PRODUITS
! 199 463 ! 475 875 ! 419 175 ! 389 812 !
i
!
il
437I
1
l
!
!
,
! 329 400 ! 602 775
523 125 ! 421 538 ! 330 750 ! 322 312 ! 306 588
042
5 363 250 !
!
!
1
!
!
!
,
,
I
I
!
!
1
I
!
1
i
l
.
.
!
!
1
.
1
1
l- Vente lait
199 463 i 475 875 i 419 175 i 389 812 !
!
!
437I
!
!
!
I
!
! 329 400 ! 602 775 ! 523 125 ! 421 538 !330 750
! 322 312 ! 306 588 !
242
4 563 250 !
1
!
t
!
1
!
2 - Vente animaux
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
! SOOOOOi
800 000 i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
3 - Vente fumier
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
1
-
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
,
i
!
1
1
1
.
.
.
l
.
.
1
137 310
254 435
247 035
290
!
i
1
,
i
i
1
1
i
'
l
1
I
II
CI
!
!
!
!
l
1
-
!
!
!
1
590 1 415 460 ! 373 770 , 372 220 ! 278 250
230 725 ! 288 600 ! 320 660 !
281 400! 3 490 455 !
!
!
!
!
!
! I
1
1
I
.
1
.
I
.
I
I
1
-
!
1
.
.
I
.
1
.
1
.
1 - Aliments
! 118 210 ! 201 805 ! 137 960 ! 282 140 ! 393 840 i! 366 970 I! 358 320 ! 247 500 ! 225 O W ! 278 550 ! 284 250 !
281 400! 3 275 945 ! 2
!
!
!
!
!
!
1
2 - Produits Véto
!
-
!
11 120 !
2 000 !
5 250 !
17 390 !
-
!
6 200 !
14 400 !
-
!
!
6 750 !
-
!
!
!
30 360 !
!
i
93 470 I
!
!
!
!
!
3
Transport
!
!
!
!
-
12 400
!
500!
!
!
!
..-zQ
-
-
-
!
!
8 000
!
-
!
500 !
1ow !
!
!
3 300
!
4000!
-
1
!
!
!
29 700 !
!
!
!
!
!
!
1
4 - Divers
!
6 700 !
33 510 !
6 575 !
3 200 !
4 230 !
6 800 !
7 700 !
15 850 !
4 725 !
-
!
!
!
!
1
!
2 050 !
-
!
i
91 340 I
1
1
!
!
!
1
l
1
!
!
.
I.
1
1
.
II - CE/VA
!
41 000 !
40 000 !
!
i
1
i
i
1
l
.
l
1
1
1
i
i
i
9OOi
!
45 000
40 ooo
40 000
42 000
51 500 !
40 000 !
40 ow
40 CfXl
40 000
181
641 400 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
,
!
1
I
!
1
.
.
.
I
.
!
1
I
1
.
.
I
.
1
.
1 - Salaires
1
!
1
,
41 000
40 000 !
45 000
ooo !
;
!
WOI
!
40
40 000
42 000
51 500 !
40 000 !
40 000 !
!
1
40 ow 1
!
40 @Jo !
!
!
40
499 500 !
1
!
f
!
!
2- Impôts et
!
!
-
-
-
!
taxes
-
-
!
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
!
!
!
!
-
!
-
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-
!
3 - Assurances
!
animaux
!
!
!
!
!
-
!
-
!
-
-
-
-
-
!
!
-
!
-
!
!
-
! 141 900:
141 900 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
!
cv
-
!
l
I
!
1
l
1
i
!
!
!
!
!
!
!
!
RESULTAT BRUT
222 i-126
!
21 153
181 440 ! 127 140 I
I
1
!
1
59
!
060 ! 187 005 !
99 405 ! 103 288 !
60 025 !-
6 288 f- 54 072 1
579 137! 1 231 395 .I,
!
f
!
1.

ANNEXE No 15 - Y
COMPTE D’EXPLOITATION ANNUEL
FERME No 25
Effectif : 2 vaches adultes - Typologie no III
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
1
i 2 ! 3 !
4!
5
t 6 ! 7 ! 8 ! 9 !
lO!
ll!
12
f
T
!
!
1
!
!
!
!
!
!
1
!
! .,
!
1
I
1
1
!
!
!
l
I
!
1
1
I
t
.
.
.
.
!
1 - PRODUITS
!126 588
! 114 750 ! 108 000 !106 312
!113 063 !116 212 I 101 250 ! 57 375 ! 35 438
! 32 062
i 33 3W i 372 125 i 1318 475 !
l
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
t
!
I
I
l
l
l
I
I
I
l
f
I
I
t
.
.
.
.
.
.
.
!
1 - Vente lait
!128 588
i 114 750 ! 108 000 I106,312,5!113
062,5!116 212
F 101 250 i
57 375 ! 35 438 .! 32 062 ';!
33 300 ! 172 125 i 1118 475 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l
,
2 - Vente animaux
!
!
!
!
!
i
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
3 - Vente fumier
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
!
-
! 200 000 !
200 ooo !
1
!
!
!
!
!
!
l
!
!
!
!
!
!
I
I
1
1
1
1
1
I
I
I
I
!
!
I
I
.
! II - CI
! 51 940
i 54 310 i 31 540 i 53 390 i 65 430 i 79 500 !
81 000 !
63 950 i 63 615
! 83 085 !
55 400 ! 67 750 !
750,:30 !
I
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
I
!
I
l
l
1
t
I
I
l
I
I
!
I
1
l
1
.
.
!
1 - Aliments
! 51 940
i 53 710 ! 31 540 i 51 640 i 61 550
i 79 520 i 81 000 i 63 950 ! 55 425 i 81 500 i
54 000 ! 67 750 i
733 525 !! ’
t
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
e-4
1
2 - Produits Véto
!
!
6W!
-
1 1 750 ! 3 380 ! - ! - ! -
1 8 190 ! 1585 !
14W!
-
!
16 905: !-
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
f
!
3 - Transport
!
!
!
!
I
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
t
!
!
!
!
i
!
!
!
l
4 - Divers
!
!
!
!
i
!
!
1
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
1
t
I
I
t
t
t
1
1
I
.
.
1
!
!
!
!
!III - CE/VA
! 17 000
! 17 000 i 17 000 i 19 000 I 19 000 ! 20 000 ; 20 000 i 25 000 i 25 000 ; 25 000 ! 25 W.0 i;
74 050 i
303 050 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
! Il
.
.
.
l
1 - Salaires
!17OW !
17 000 !
17 000 ; 19 WO f 19 000 ! 20000 ! 20000 i 25 000. ; 25 000
i 25000 ! 25000 125WOi
254 000 !
t
!
!
!
!
1
.
!
!
1
!
!
!
!
2 - Assurances animaux !
- !
- !
- !
- !
- !
- !
-
!
- !
- !
-
!
-
1 49 050 i
49 050 1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
t
!
I
f
t
I
I
t
1
t
!
!
!
.
! IV - RESULTAT BRUT
! 59 648
i 43 440 ! 59 460 i 33 922 i 29 133 .i 16,692 i
250 ;- 31,575 i-53 17'8, i-76 022 i- 47'100 ! 230 325 !
264 995 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
1
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
I
t
!
!
!
1
! V - REVENU NET
! 59 648
! 43 440 ! 59 460 ! 33 922 ! 29 133 ! 16 692 !
250 !- 31 575 I-53 177 !-76 023
!-471WI
230325!
,
264 995 !
!
!
!
!
!
1
!
1
1
!
!
‘. 1
!
1
!

k/
- 72
ANNEXE No 16
ANALYSE DES COUTS
.
!
!
coût
!
!
Evènement
!
!
!
!
1
!
!
Individuel
!
!
!
Par animal
!
!
!
pour le cas !
Par vache
!
!
!
!
l.
!
!
!
!
!
! Total
!
!
!
!
!
!
7 ooo (2) ;
!
!
!
!
1
1
.
I.
1
!
! Rickettsioses
!
4 300
!
1400 (2) ;
!
!
!
I Pathologie
!
l 040 (l) I
!
I
I
.
I.
I
!
! Métrites
!
6 100
!
!
550 (2) f
!
1
!
!
!
1
1
1
t
.
I.
!
!
! Mammites
!
3 000
!
!
!
!
700 (2) ;
!
!
!
!
1
t
.
I
!
!
l
! Prostaglandines
!
750
!
!
750 (2) ;
!
1
!
!
!
!
!
1
t
I
!
! Reproduction
! Insémination
!
15 600
!
!
!
!
15 600 (2) i
!
!
!
1
!
1
I
.
l.
!
!
! Total fécondation
!
16 350
!
!
16 350 (2) i
!
1
!
!
!
!
1
.
l
.
1
.
I.
!
!
! Raval
!
!
!
205 301 (1) f
!
!
!
!
!
!
!
1
t
t
!
!
! Concentré de production
!
!
!
!
t
8 194 (5) i
! Alimentation i
!
!
!
1
.
1
.
I
!
!
! Concentré de démarrage
!
!
!
1
3 015 (4) ;
!
!
!
!
0
1
.
!
!
!
!
! Lait
!
!
!
2 669 (4) i
!
!
1
!
!
1
1
1
!
!
!
!
! Foin
!
!
1
1
75 (4) f
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! Recherche
t
!
1
30 287 (2) ;
!
!
!
l7 Oo (3) f
!
!
1
t
! Encadrement
!
!
! Développement
!
1 (personnel)
!
73 937 (2) i
!
!
!
41 505 (3) i
!
!
t
t
t
!
!
! Total
1
r
I
1
1
104 224 (2) !
!
58 506 (3) i
!!
!
1
t
.
l
l
,
!
!
! Carburant (2 800 000)
t
!
15 300 (2) 1
!
!
1
!
8 58g (3) f
!
1
1
! Encadrement
!
.
1
!
! Entretien véhicules
1
! (déplacements) !
!
1
1
918 (2) i
515 (3) i
!
I
!
t
.
1
!
!
! Tot.al
1
1
16 218 (2) f
!
I
t
!
g lo4 (3) i
(1) Nombre moyen d'animaux de plus d'un an = 228
(2) Nombre moyen de vaches en état de reproduire dans les 2 races = 183
c
(3) Nombre total moyen d'animaux des 2 races = 326
(4) Nombre moyen de femelles en production = 166.

- 73
ANNEXE No 17
VALEURS INDICATIVES DES PRIX DES FEMELLES LAITIERES
POUR’LE CALCUL DES PRIMES D’ASSURANCE MORTALITE
_ _.-
--
!
1
1
t
-
! Prix * 1 OCC F CFA
!
Montbéliards
!
!
!
1
! Pakistanaises nées !
!
1
I
.
!
au Sénégal
!
!
i
Importations
!
Nés au Sénégal
!
!
-
!
.{
!
!
!
1 Age des animaux
.
I
l
1
1
f
.
!
-!
!
!
83 i 84 i 85 !
ISRA
iCOPLAIT (2>i
ISRA
!COPLAIT (3:,!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
.
!
1
!
!
1
I
.
.
.
! -
I 6 à 12 mois
!
-
!
-!
-!
!
100 !
-
!
75
!
!
!
!
!
!
!'
!
!
!
!
l
I
f
1
.
!
.
.
.
!
!
-!
! 12 mois au ler vêlage!
-
!
-
! -!
!
200 ! -
!
150 ! _
!
!
!
!
!
!
!
t
!
!
I
1
t
I
I
1
1
.
.
-!
! ler vêlage à 10 ans !
545 I
650 i 700 ! 200 ;
350 i
150 I
250 !
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
-
! 10 à 11 ans
!
491 !
585 !
630 !
180
!
315 !
135 !
225 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! 11 à 12 ans (1)
!
442 !
527 !
567 !
162 !
284 !
122
1
203 ! _
!
!
!
!
!
!
!
!
t
--
(1) Age limite de prise en charge
(2) Le poids évolue en moyenne de 150 à 500 kg entre 12 mois et le ler vëlage. On a donc
choisi un poids moyen de 375 kg avec un rendement carcasse de 0,53 p.100 et un prix
de vente de 1 OOO/kg
(3) Le poids évolue de 150 à 300 kg - Poids moyen 250 kg - Rendement 0,53 p.100 - Prix
de vente 1 OOO/kg.

Y
-
7
4
ANNEXE No 18
EVALUATION DU COUT DE L’ENCADREMENT DU PROJET LAITIER
(DEPENSES DE PERSONNEL)
Le projet de développement de la production laitière est doté d’un encadre-
ment rapproché dont il semble intéressant de connaître le coût de fonctionnement.
II est tout d’abord nécessaire de rappeler la structure de cet encadrement,
ce qui permettra une attribution plus juste des dépenses effectuées.
La CETRA est composée d’agents d’origines différentes :
A - Recherche
- personnel affecté au Laboratoire
1 - J.P. DENIS, Dr vétérinaire expatrié
2 - Maty DIAO, Ingénieur agronome
3 - Ibrahima DEH
4- Boubacar GNINCUE
5 - Athanasse TINE
- personnel affecté à la ferme de Sangalkam
6- Soulèye DIOUF
7 - VSN
8 - Antoine CORREA
9 - Ibrahima NDIAYE
10 - Abdoulaye MBOUP
11 - Lorou KANE.
3 - Développement
- agents de la D/Elevage
12 - Serigne Mbaye DIALLO
Les agents de Sangalkam sont mis à la disposition de I’ISRA par la
D/Elevage. Ils touchent une indemnité différentielle de la part de I’ISRA.
. . . / . . .

l
- 75
C- Eleveurs
- gestionnaire délégué de COPLAIT
1 3 -B&aye TRAORE mis à la disposition de I’ISRA par le Ministère-
du Plan et de la Coopération.
-
Toutes ces personnes ne sont ‘pas également impliquées dans le déroulement
du projet qui contient un important volet de recherches appliquées.
Le tableau ci-après donne une idée du degré d’implication en p.100 du
temps de travail consacré au projet et la part relative à la recherche et au
développement
-
Tableau no 9 : Répartition des activités
Agents
p.100
i R recherche
:
, D développement
!
1
i
1
80
!
R 40*
!
!
!
!
!
I
1
.
!
!
2
100
!
R 90
1
!
i
!
!
!
!
1
.
!
!
3
!
100
!
R 100
!
!
!
!
!
!
1
I
.
.
!
!
4
!
60
!
R 60
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
5
!
10
!
X
!
!
!
!
!
!
I
1
.
.
!
!
6
!
70
!
D 60
!
!
!
!
!
!
1
I
.
.
!
!
7
!
100
!
D 90*
!
!
!
!
!
!
!
l
.
.
!
!
8
!
100
!
D 90
!
!
!
!
!
!
t
1
.
.
!
!
9
!
100
t
D 100
!
!
!
!
!
1
!
1
.
!
1
10
!
100
!
D 90
!
!
!
!
,
t
1
l
.
.
!
1
11
!
40
1
R 20
!
!
!
!
?
!
!
!
!
!
12
!
100
!
D 100
!
!
!
!
!
-
!
l
.
!
!
!
13
!
100
!
D 80
!
!
!
!
!
On peut déduire de ce tableau le coût du personnel nécessaire pour- le -
fonctionnement de l’opération sur le terrain,
I
. . . . . .
* Agents expatriés.

L
II.
.

.
-

76
Y

- 77
Les sommes globales mises en jeu sur l’opération pour l’année 1985 sont QG :
Tableau no 11 : Coût de l'encadrement
-
!
!
Total du projet
i
19 072 994
!
!
!
!
!
!
I Parties relatives aux actions
I de développement
!
13 530 547
!
!
!
!
I
!
! Partie relatives aux actions
!
5 542 447
'!
! de recherches
!
(29 p.100)
!
!
!
!
Si on les rapporte au nombre d’animaux, cela donne les chiffres suivants :
Tableau no 12 : Coût de l'encadrement
.
!
!
Coût actuel
!
coût !
!
! encadrement ! -
1
Nombre
i
l
.
!
!
minimum
!
!
!
Total
!Développement! Recherche !
!
-_
!
1
!
!
!
l
!
1
I
1
1
1
.
.
-! _
! Par rapport au nombre i
!
!
! de vaches en état de
!
183
i
; 104 224 !
73 937 1
30 287 ;
34 678 !
! reproduire
!
!
!
!
!
!
!
1
! Par rapport au nombre ;
!
1
1
1
.
-!
.
.
! moyen de vaches en
;
166
; 114 898 ;.
81 509 ;
!
! -
33 388 !
38 229 !
! production
!
!
!
!
!
!
!
l
l
I
1
I
.
.
.
-!
! Par rapport au nombre I
.
!
!
!
!
! -
! moyen d'animaux (mâles !
228
!
83 654 !
59 345 !
24 309 !
27 834 !
! et femelles) de plus
!
1
!
!
!
!
! d'un an
!
!
!
!
1
l
!
!
!
!
!
!
!
! Par rapport au nombre !
326
!
58 506 !
41 505 !
17000
!
19467 !-
! moyen total d'animaux !
!
!
!
1
!
Ce coût est encore très largement augmenté si on y ajoute celui des
expatriés( I EMVT et VSN 1.
II faut déterminer quels sont les agents qui seraient directement liés au
fonctionnement du projet si celui-ci se dégageait de toute tutelle de type
-
administratif ; en examinant le tableau no
, il resterait :
1 vétérinaire (6)
2 inséminateurs (8 et 9)
I
. . . ..*

:
- 78
Les sommes en jeu seraient donc de 6 346 0100 F et les résultats des coûts
seraient ceux du tableau no12 (coût encadrement minimum).
Pour le moment, le nombre des animaux est encore faible et si une priva-
tisation devait survenir, la charge des éleveurs serait bien trop lourde. Par
contre, si on se base sur les prévisions de la Direction de IlElevage
(1) quant
au nombre possible (dans un premier temps) d’animaux dans la zone soit 2 800;
le travail du vétérinaire consisterait à effectuer, selon les normes actuelles
environ 8 visites (2) par jour pour les problèmes de pathologie et les- insémina-
teurs effectueraient environ 8 inséminations par jour chacun (3) . Ce volume de
., -.
travail est possible et même si les salaires sont réajustés, ce qui est nécessaire,
les charges seront compatibles avec une gestion bénéficiaire des exploitations.
. . ./ ..,
(1) Document sur la nouvelle politique de IlElevage. Décembre 1985 DIElevage
MRD.
(2) en moyenne 1 intervention par animal et par an
(3) 2 inséminateurs - 2,6 IA par fécondation pour un taux de 75 p. 100.


- 79
ANNEXE No 19
RECAPITULATION DES DEPENSES PAR CENTRES DE FRAIS
1
!
!
!
!
Mise en oeuvre MAC
!
Comptes
Caisse
!
!
1
!
!
!
1 d'avances
!
Totaux des !
!
comptes
!
!
CETRALAIT !
COPLAIT ! CETRALAIT
!
!
;
6102
?
1
:
:
;
_
I Achats d'animaux
!
20000000!
!
20000000!
!
t
1
I
1
!
!
i
6104
i1
401 429
!
14 711 088
i
1
331 528
!
15 444 545
!
1
, Aliments et médicaments
,
*
1i
1
1
.
1
.
;
6106
! .
1 1 043 400
I
!
. !
1
!
1043 400
!
, Emballages
I
I
9
1
i
1
!
! 6151
;
!
!
!
!
!
!
Produits
!
15 290
!
15 290
!
,
d'entretien
1
1
1
1
1
!
!
!
I
!
;
61520
1
621 805 !
!
56 425
1
678 230
!
I
,
1
1
! Produits chimiques
:
I
!
!
!
!
!
; 61525
!
667 828
!
!
313 650
!
991 478
!
! Pièces détachées
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i 6154
!
181 540
!
!
428 185
!
609 725
!
, Fournitures de bureau
I
:
t
I
1
1
.
; 6157
!
!
!
!
!
!
272 610
!
!
-
Azote liquide
320 580
!
593 190
!
1
1
1
1
1
.
.
1
; 6158
i
!
!
!
!
!
3 211 632
!
!
, Carburant
Lubrifiant
69 104
!
3 280 736
!
-
.
t
I
1
1
-
; 61592
!
:
1
. Documentation
i
258 175 !
.
.
!
258 175 !
,
1
f 61599
!
!
!
!
:
!
, Fournitures diverses
624 839
!
2 439 142
!
1631 557
!
4 695 538
!
I
I
1
1
1
; 622
:
:
:
1 Missions
!
- Déplacements ,
!
714 715
!
714 715
!
1
1
!
i
628
! !
! !
2560000
! !
! !
2 560 000 :
!
I Transports
!
!
!
1
!
f
6315
! !
!
1
!
!
1
! Entretien des véhicules
i
!
12 860
!
402 801
!
!
389 941
!
1
!
. et matériels
.
I
1
1
!
:
:
; 63322
! Téléphone, Télex,
!
!
311 486
;
311 486
!
!
1 frais postaux
1
1
1
;
6339
!
! Services divers
3 109 625
!
!
622 823
:
!
3 732 448
:
!
1
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
! 652
i Frais de personnel temporaire:
1041 548 ;
!
!
!
!
!
1041 548
1
! et heures supplémentaires
!
1
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
6539
Indemnités
!
420 000
!
1
!
420 000 !
,
.
I
9
1
1
1
' 23
1
!
:
!
, Investissements
!
9 507 110
!
8650000
!
171 797
1
18 328 907
!
1
1
1
!
1
1
1
!
!
:
:
! TOTAUX
!
24 922 212
!
48 360 230
!
5000000
1
75 122 212
1
1.
1
t
1
!
1

);’
- 80
ANNEXE No 2 0
ANALYSE DES DEPENSES REALISEES SUR LA CONVENTION 279/84
Un certain nombre de remarques peuvent être faites à l’examen des annexe:
no 19 et 24.
1 - La somme globale à notre disposition se retrouve être de 75 122 212 F en
raison d’un remboursement d’assurance relatif à un sinistre (122 212).
2 - Un certain nombre de postes n’avaient pas fait l’objet d’une prévision pré-
cise sur le PETF. Ces postes représentent 10,16 p. 100 de l’ensemble des
t
II
dépenses, le plus gros point étant le transport des aliments 3,41 (628).
3 - Dans l’ensemble, les prévisions ont été à peu près suivies. La plus grande
différence observée se rencontre à propos des investissements : le mélangeur
dont l’achat avait été projeté a finalement été abandonné (4 500 000 F).
I
4 - Les prévisions dépassées se rencontrent pour les dépenses :
. de carburant et lubrifiant (6158)
. des matières consommées diverses (61599)
L
. des services (6339).
Les résultats obtenus permettront de mieux prévoir les dépenses à effectuer
sur la convention suivante (181/85).

A N N E X E No 21 - 1
ANALYSE DE L’EVOLUTION DU TROUPEAU ET DES GAINS
FINANCIERS BRUTS DE L’EXPLOITATION
LAITIERE INTENSIVE
-
Un modèle simple, mis en place sur micro-ordinateur (Mitral 90/50), permet
de suivre sur 10 années, l’évolution d’un troupeau dont la taille est fixée au é-
part par l’opérateur, de même que les différents critères techniques et éconoi?
ques liés au fonctionnement du troupeau (annexes n021-3 et 21-4). Ce modèle
ne tient pas compte des modifications des critères dans le temps (variations des
prix, amélioration des performances suivant celle de la technicité de l’éleveur. .:
Un certain nombre de courbes peuvent ainsi être construites mais celle q,cri se-.-
ble la plus intéressante à considérer a trait à l’évolution globale du produit brut
(annexe n021-2, courbe 1) . On peut remarquer en deuxième année de fonctior le,
-
ment de l’exploitation une brusque chute du produit due essentiellement aux con-
ditions nouvelles de reproduction. En année 1, les femelles arrivent pleines d. IS
l’exploitation,

en année 2, le taux de vêlage rejoint les taux classiques observ&
dans ce type d’exploitations actuellement : donc moins de lait et produit brut
diminué.
:;
Les seules solutions efficaces sont que le nombre d’animaux achetés soit _
important ou que les achats soient effectués sur 2 années consécutives. C’est
cette dernière solution, qui, pour de petits éleveurs, semble la plus rationnel -
(annexe 21-2, courbe 2).
Les annexes 21-3 et 21-4 donnent une idée des bénéfices nets pour les -
deux premières années de fonctionnement des exploitations dans le cas ou une
seule série d’achats d’animaux est effectuée.

“7
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I
A (y!
ANNEXE No 21 - 2
EVOLUTION DU PRODUIT BRUT DE L’EXPLOITATION SUR 10 ANNEES
I - ACHAT UNIQUE DE 2 VACHES EN ANNEE 1
II - ACHAT DE 2 VACHES EN ANNEE 1 ET 2
I.
III - ACHAT DE 4 VACHES EN ANNEE 1.


I
t
i
i
i
i
ANNEXE No 2 1 - 4
EVOLUTION DES EFFECTIFS ET DU PRODUIT BRUT
E’JOLLITION D E S E F F E C T I F 5
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A p a r t i r d e l a 5&me annCe
r é f o r m e s qén i s s e s
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2 3 7
9 4 2 8 2
.135766
.1 4905”
146,189
.15346/
.I 6 2 6 2 6
.174794
.l 88.1 23
20.1 6.1 4
3 7 6 0 0
5 4 -1 4 4
5 9 4 4 2
5 8 3 0 1
6 1 2 0 3
6 4 8 5 6
6 9 7 0 9
7 5 0 2 4
8 0 4 0 4
3 7 6 0 0 0
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ANNEXE No 2 2
MODE D’UTILISATION DES REMBOURSEMENTS DES PRETS AUX ELEVEURS
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ANNEXE No 23
ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE DU 25 JANVIER 1986
-
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I
- COMPTE RENDU D’ACTIVITES PRESENTE PAR LE COMITE DE GESTION
A- Rapport moral
Le comité de gestion élu par votre assemblée fin 1984 se fait le devoir de
vous présenter, conformément à la loi et à nos statuts, son rapport sur la pre-
mière année d’exercice de notre groupement.
II s’excuse du retard de 30 jours intervenu dans sa démarche, encore que
,I
ce fût pour des rasions totalement indépendantes de sa volonté.
Ce première année de fonctionnement aura été fertile en péripéties et en
difficultés de toutes sortes parmi lesquelles nous avons retenu à votre intention :
l”) de nombreux blocages consécutifs à la prise en charge, sans préparation
préalable, des opérations-clés que sont la fourniture d’aliments et la commer-
cialisation du produit ;
2O) l’insuffisance quantitative et la vétusté du matériel mis à notre disposition
à la station de Sangalkam ainsi que les conséquences qui en ont résulté ;
3O) la difficulté de cerner les problèmes matériels et financiers du groupement
au lendemain de la passation de service et de déterminer, avec célérité et
précision, l’actif et le passif générés par les opérations courantes ;
4O) l’insuffisance des prestations et le manque de suivi relevés au niveau de
certains secteurs de l’encadrement
SO) l’absence de volonté ou le refus délibéré des membres du groupement de
régler les prestations consenties à titre onéreux (fournitures d’aliments,
de médicaments) sans parler du droit d’entrée, des cotisations mensuelles
ou des frais d’assurance de leurs animaux.. .
L’analyse de !a situation générale à la faveur des difficultés relevées supra,
nous conduit aux remarques, avis et conclusions ci-après qui, au demeurant ne
sont pas exhaustifs.
. . . / . . .

- 87
i
l- Notre groupement s’est révélé comme étant d’une part une association auto’”
nome et responsable, jouissant de la plénitude de ses prérogatives au reg -d
du droit et de la reglementation administrative et d’autre part le relais okmge
de l’opération “Promotion laitière” initiée par I’ISRA et financée par le FAr
(réf. : Convention no 279/C/DPL/84/SE et Avenant no 181/C/DPL/85/SEN-
Cette situation hybride, source d’interprétations souvent erronées, n’au a
pas été sans conséquence regrettable sur le comportement d’une certaine
catégorie de membres.
II est absolument indispensable que votre assemblée générale lève défini ve
ment l’équivoque afin que chacun d’entre nous soit parfaitement conscient-de
ses droits mais aussi et surtout de ses obligations vis-à-vis de COPLAIT.
-
2- L’effectif de 45 exploitations groupant 300 vaches MTB et PAK, objectif d
projet (CF convention du 4.10.1984) vient d’être atteint et quelque peu -
dépassé avec la dernière importation de génisses.
-
Compte tenu des difficultés de placement du .lait produit actuellement,
lesquelles risquent de s’aggraver avec les nombreux vêlages attendus, dë
l’indisponibilité des installations de conservation de Sangalkam et du délaiT
minimum de 2 à 3 mois nécessaire pour la mise en service de la future lail -
rie et de ses annexes.
II y a lieu d’arrêter l’effectif des membres de COPLAIT aux actuels posws
seurs de vaches laitières importées MTB et PAK.
-
L’assemblée générale pourrait d’autre part proposer que les futurs importa
teurs étrangers au groupement, qu’ils aient ou non à utiliser son entremi:
s’organisent en coopérative autonome. Les rapports de ces nouvelles institu-
tions avec l’encadrement seront définis d’accord parties.
3 - Les difficultés d’approvisionnement en rentrant sur le marché local et I’irr -
gularité souvent relevée dans le paiement des cessions avaient conduit
-
COPLAIT à recourir aux services de CAP-VERT AGRI. La formule s’est
révélée concluante.
/
. . . . . .

Aussi: est-ii proposé de continuer dans cette voie, le rôle du comité de
gestion et de I’encadremen
t devant se limiter à prévenir les pénuries et
_ _
à
veiller au respect des normes techniques assignées pour la fabrication des
produits.
4- L’opération “commercialisation du lait” a connu des fortunes diverses, aussi
bien en ce qui concerne son organisation que la gestion des recettes prove-
nant de la vente du produit.
4 . 1 - Insuffisance qualitative et quantitative du matériel de conservation
(déjà signalée plus haut).
4.2 - Essai malencontreux de l’opération “Maîtrisards” et perte de la clientèle
jusque là habitué à se ravitailler à Sangalkam ou au LNERV.
4.3 - Insuffisance des initiatives dans la recherche de la clientèle (page 9
Convention du 4.10.1984 sur les interventions des divers secteurs de
l’encadrement).
4 . 4 - Mauvaise gestion des ressources provenant de la vente du lait ou des
entrants dont le stock, précédemment géré par I’ISRA a été transféré
à COPLAIT.
A la faveur des expériences déjà initiées pour résoudre les problèmes
ainsi posés tenant compte du peu de résultat positif obtenus, nous
proposons :
- qu’un effort particulier soit mené pour améliorer les conditions de
collecte et de conservation avec le concours des firmes spécialisées
(SENLAIT en particulier) ;
- que la procédure de construction des locaux d’accueil et l’installation
de la laiterie soient accélérées ainsi que l’acquisition de véhicules
spéciaux prévus dans la convention de financement ;
- la date du 15 juin courant pourrait être retenue pour la mise en
service de la nouvelle laiterie.
. . . / . . .

-
- 89
Votre comité de gestion, à ce propos, est heureux de suggérer à I’assem-
blée générale de retenir une mention particulière à l’intention de Monsieur
Amadou FALL, l’un de nos collègues-éleveurs qui, de sa propre initiative,-
a bien voulu mettre à notre disposition et à titre gracieux, le terrain nécc -
saire à l’installation de la laiterie, du siège de COPLAIT et de ses annexe-r.
Un bel exemple de disponibilité et de généreuse coopération qui s’impose,
à notre méditation.
5- L’attitude irresponsable que nous avons eu à déplorer lors de précédentes
assemblées générales, de la part de certains membres au groupement vis-f
vis de leurs obligations appelle une décision de la part de votre instance.
II est indispensable que les engagements résultants de l’appartenance à -
COPLAIT soient respectés par tous et que des dispositions soient prises
pour le règlement définitif de la question.
Laisser les choses en l’état finirait par décourager les races bonnes VOIG-
tés qui se manifestent pour ccmpromettre irrémédiablement le fonctionnement
de notre organisation.
C’est peut-être le lieu de signaler la démission, il y a quelques mois du
secrétaire administratif élu, Camarade Malick DIALLO. Le travail administra-
tif continue, comme par le passé, d’être assuré par le comité de gestion
heureusement secondé par l’encadrement en ce qui concerne les divers pro=
blèmes de Secrétariat.
Le Secrétaire général adjoint, Mr. Abdoulaye SOW quant à lui, fait toujoljr
preuve d’une totale disponibilité et c’est à son dévouement et sa compétent !
que nous devons le réglement des problèmes relatifs à l’assurance du cheptel
encore qu’il reste à ce propos un certain nombre de clivages à surmonter.
6 - II convient par ailleurs de souligner l’important travail accompli par le
comptable recruté en cours d’exercice et dont l’action soutenue et méthodiqu
a permis de cerner l’essentiel des problèmes d’ordre matériel et financier
sans la maîtrise desquels, il n’y a pas de gestion.

. . . / . . .

*3
1
-
L’examen du rapport financier vous donnera l’occasion d’apprécier I’impor-
tance de l’effort fourni en ce domaine.
--
Votre assemblée générale aura enfin .à désigner un gestionnaire, conforrr. ‘-
ment aux stipulations de la convention du 4.10.1984. Cet agent sera en fart’
chargé, au nom et sur instructions du comité de gestion, de suivre, en ri P
port avec l’encadrement, l’exécution des décisions de l’assemblée générale.-
. . . 1’
. . .

Ay’.
- 91
1 I - BILAN ET PERSPECTIVES
Le bilan de cette première année d’exercice du groupement aura été,.globall
ment positif si l’on en juge par les résultats obtenus en dépit des nombreuses
difficultés rencontrées et qui ont manqué de compromettre à tout jamais l’oeuvre
entreprise.
Au plan financier, le rapport spécial déjà présenté en atteste éloquemment.
Au plan administratif et technique, l’encadrement à une exception:- près, a
répondu à notre attente. II convient donc de s’en réjouir et de l’en féliciter.
Mais des problèmes demeurent qui doivent être résolus dans les meilleurs’
délais possibles. II y va du salut de notre groupement.
L’année 1986 devrait en effet être celle de la réalisation de nos principaux
objectifs. A savoir :
-
.
. .
3 .-
JO) la fixation définitive des effectifs de COPLAIT aussi bien en ce qui concern
le nombre d’unités que celui des vaches laitières déjà consenties ;
2O) la prise de conscience par les éleveurs de leurs obligations et le respect de
leurs engagements ;
3O) la mise en place d’une laiterie, du siège du groupement et de ses annexes ;
4O) la recherche et la mise en action de moyens conservatoires susceptibles de
limiter les pertes de lait actuellement enregistrées ;
5O) l’organisation du ramassage du lait dans les unités grâce à l’acquisition d’ur:
véhicule adapté à ce type d’opération ;
-
6’) la poursuite du recouvrement des créances arriérées aussi bien au niveau d,
membres qu’à celui des particuliers et des organismes de IlEtat ;
TOI une rationnalisation et une meilleure coordination des initiatives de l’encadre
ment et de COPLAIT grâce à la nomination d’un gérant ;
ao) l’étude d’une nouvelle assiette d’assurance du bétail en vue d’une meilleure
harmonisation, face à la disparité des taux actuellement en vigueur et pour.
une même race d’animaux.
/
. . . . . .

7
- 92
3
Tel est Mesdames et Messieurs, l’essentiel des préoccupations sur lesquelles
le comité de gestion a voulu appeler votre attention afin de recevoir après une
large discussion, vos avis et vos instructions en vue d’un meilleur fonctionnemen
de notre organisation.
Je vous remercie de votre attention.

- 93
A N N E X E No 24
COMPARAISON: DES PREVISIONS ET DE DEPENSES REELWMENT-EFFECTUEES
!
1
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Réalisations
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Prévisions
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2,67
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2,30
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7 5 1 2 2 2 1 2
! 100,00
! 75oOQOOO ! 100.00 !
!

ANNEXE No 25
DOCUMENTS REALISES PAR LE SERVICE DE ZOOTECHNIE
1985
1 - DENIS (J.P.) - Note sur la commercialisation du lait et des aliments.
Dakar : LNERV, 1985. - 12 p. Réf. n”002/ZOOT.
2 - T H I B A U L T ( J . C . ) , D E N I S ( J . P . ) e t a l . -
-
Analyse de la pathologie observée
chez des animaux laitiers importés en production intensive au Sénégal. -
Dakar : LNERV, 1985.
Conséquences physiologiques et économiques de la pathologie parasitaire
sanguine. - 8 p. + fig. Réf. n0007/ZOOT.
\\
Communications Xlemes
Journées médicales de Dakar. 14 - 20 janvier 1985.
3- DIALLO (S. Mb. ) et DENIS (J. P. ) - Note sur les salaires et avantages sociau.
dus aux travailleurs agricoles dans les exploitations laitières. Réf. nO1O/ZOOT
4 - Rapport annuel 1984. Réf. no1 1 IZOOT.
Mme DIA0 (Maty)
- C. R. réunion des éleveurs laitiers du 26.01.1985.
R é f . nO231ZOOT.
DENIS (J. P.) et ROBERGE (G. ) - Création de petites exploitations végétales
et animales intensives dakaroises. Réf. n024/ZOOT.
7- DENIS (J.P.) - C.R. réunion CETRALAIT du 25.01.1985 . Réf. n025/ZOOT.
8 - DENIS (J.P.) - C.R. réunion : Elaboration du document relatif au renouvelle-
ment de la convention FAC “Développement de la production laitière” tenue au
LNERV le 13.02.1985. - Dakar : LNERV, 1985. Réf. n028/ZOOT.
9 - DENIS (J.P.) - Projet de ferme d’embouche bovine de Keur Yakham. - Dakar :
LNERV, 1985. 6 p. + Ann. Réf. n030/ZOOT.
. . . / . . .

- 95
10 - DENIS (J.P.) et ROBERCE (G.) - Pâturage direct d’une parcelle de cultures
fourragères au Sénégal. Méthodes de suivi et résultats. - Dakar : LNERV
1985. 9 p. + Ann. Réf. no31 /CF/ZOOT.
11 - PAIN (S.) - C. R. réunion COPLAIT-LNERV (Saint-Louis 13.03.1985).
R é f . n043/ZOOT.
12 - D E N I S ( J . P . ) - Le projet de développement de la production laitière bovinë
intensive et semi-intensive au Sénégal : Résultats actuels. - Dakar : LNE V
1985. 5 p. Réf. n044/ZOOT.
13 - D E H (1.) - C. R. réunion COPLAIT-CETRALAIT le 7.5.1985).
R é f . n049/Z00T.
14 - DENIS (J.P.) - Rapport sur l’état d’avancement du projet de développement
d’une production laitière bovine intensive ou semi-itensive dans la région
des Niayes du Sénégal. Réf. n055/ZOOT.
15 - D E N I S ( J . P . ) - Revue des programmes de recherches des Centres de
-
Recherches zootechniques de Dahra et de Kolda : Aménagements et orien” -
tions. - D a k a r : LNERV, 1985. S.P. /Réf. nO631ZOOT.
16 - DENIS (J.P.) - C.R. réunion ISRA-D/EIevage-COPLAIT. - Dakar : LNER’-,
1985. 6 p. Réf. n064/ZOOT.
17 - DIALLO (S. Mb.) - C. R. réunion d’information sur le projet laitier intensif
et ses prolongements régionaux (30.04.1985). Réf. n065/ZOOT.
18 - D E N I S ( J . P . ) - Projet de convention entre la Société PFIZER et le LNERV
concernant les protocoles d’essais :
C
1 - Prévention des métrites par injection de la T. L.A.
2 - Chimioprophylaxie et traitement des rickettsioses par la T. L.A.
-
3 - Le COXISTAC en embouche bovine. - Dakar : LNERV, 1985. 15 p.
R é f . n067/ZOOT.
..* / *..

v
- 96
19 - DENIS (J.P.) - Compte rendu de réunion COPLAIT (Comité de gestion) -
LNERV-CETRALAIT du 25 mai 1385. Dakar : LNERV, 1985. 4 p.
R é f . n068/ZOOT.
20 - DENIS (J.P.) - Schémas d’exploitations types (4/5). Réf. n069/ZOOT.
2 1 -’ DENIS (J. P.) - Compte rendu sur. divers contacts relatifs à des finance-
ments des programmes ZOOVETO. - Dakar : LNERV, 1985. 3 p. + Ann.
R é f . n0841ZOOT.
22 - DENIS (J. P. ) - Eléments pour une demande de financement relative à la
mise en place d’une opération des dosages hormonaux par RIA au Sénégal.-
Dakar : LNERV, 1985. 4 p. Réf. n085/ZOOT.
23 - DENIS (J. P. ) - Analyse du passage à l’action chez le paysan (document
de travail) 16.8.1985. Réf. nO881ZOOT.
24 - DENIS (J.P.) - Fiche technique no12 : Ce qui doit être contrôlé et exécuté
dans une exploitation chaque jour, chaque semaine, chaque mois.
R é f . n089/ZOOT.
25 - DENIS (J.P.) - Le problème de la production laitière en pays sahéliens :
l’exemple du Sénégal. Réf. n093/ZOOT.
26 - DENIS (J. P. ) - Fiche technique n02/Encadrement : Prix des médicaments
(actualisation, septembre 1985). - Dakar : LNERV, 7985. S.P./
R é f . n096/ZOOT.
27 - DENIS (J. P. ) - Fiche technique n014. Elevage : Technique de détiquage
des animaux. Réf. n097/ZOOT.
28 - DENIS (J. P. ) - Fiche technique no1 3. Elevage :
Lutte contre les mammites.
Réf. n098/ZOOT.
29 - TRAORE (6.) - C. R. réunion à Deni Guédji le 30.8.1985.
R é f . n099/ZOOT.
. . . / . . .

- 97
._ -:
30 - D E N I S ( J . P . ) - Fiche technique n015/Encadrement : liste des maladies
donnant lieu à déclaration à la compagnie d’assurances des animaux. -
Dakar : LNERV, 1985. S.P. Réf. nO1OO/ZOOT.
3 1 - Mme DIA0 - C.R. réunion COPLAIT du 12.10.1985. Réf. n0107/Z00T.
-
32 - D E N I S (J.P.) - Demande de financement d’exploitations agricoles intégrée!-
auprès de la Caisse national de Crédit agricole. Réf. n0116/ZOOT.
33 - DENIS (J.P.) et MBAYE (M.) - Note sur la situation de l’insémination
artificielle au Sénégal. - Maisons-Alfort : IEMVT, 1985. 38 p.
-
34 - DENIS (J.P.) et GUEYE (A.) - Production laitière intensive dans une zor
débarrassée de tsé-tsé : situation et problèmes. - Dakar : LNERV, 1985. -
5 p. Réf. no1 191 PARASITO.
35 - D E N I S ( J . P . ) - Convention de recherches passée entre la Société PFIZER
e t I’ISRA. - Dakar : LNERV, 1985. 5 p. Réf. n0127/ZOOT.
-
1986
36 - DENIS (J.P.) - Compte rendu réunion. Réf. n003/ZOOT., janvier 1986.
37 - DENIS (J.P.) et KEBE (B.) - Prévisions des besoins alimentaires pour
l’année 1986. Réf. nO1O/ZOOT./LNERV, janvier 1986.
38 - SALL (A. CI.) - Compte rendu réunion. Réf. n014/ZOOT., février 1986. -
39 - D E N I S ( J . P . ) - Compte rendu réunion. Réf. n015/ZOOT., février 1986. -
4 0 - D E N I S (J.P.) - Projet de contrat entre éleveurs laitiers et COPLAIT. Dot 1
-
ment de travail. Réf. no1 SlZOOT. / LNERV, janvier 1986.
41 - DENIS (J.P.) - Note sur l’utilisation du crédit de 20 millions accordé sur-
le FAC 279/ C/DPL/84/SEN. Réf. n017/ZOOT., février 1986.
. . . / . . .

x
- 98
42 - DENIS (J.P.), DIA0 (Maty) et TRAORE (B.) - Le développement d’une
production !aitiere intensive et semi-intensive au Sénégal. Méthodes et
conséquences. Communication à l’atelier “Méthodes de la Recherche sur
les Systèmes d’Elevage en Afrique Intertropicale. Sali Portudal 2 - 8
février 1986. Réf. no21 /ZOOT. /LNERV, février 1986.
43 - D E N I S (J.P.) - Compte rendu réunion. Réf. n0221ZOOT., janvier 1986.
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