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iJi tiicr I I()[L I)i: R~:(:HL;:RcHES SUR LES
i'i~Ol~l~f"I' I r!NS K'I' SANTE ANI'MALES
"
LA CULTURE FOURRAGERE PAR AMENAGEMENT
DJ? L'ESPACE AGRICOLE DANS LA REGION DE LOUGA
RAPPORT DE MISSION
Gilles MANDRET
Réf ': 43/CF
21 mai 1990
i

I.'ob.jet de la mission était d'évaluer, pour les
'. ! 1 I OC.Y erl(.adrés par le PROBOVIL de Louga, les possibilités de
: ', j'[>i'j'
tl f" s ressources
fourragères destinées & engraisser
a" 8) 1 ~,IIS de Tabaski.
.;
1,a plupart des ateliers familiaux d'embouche ovine
:.:1ti,r.<t 1 :-;.~t'tIl. a à 6 moutons. Il faut donc concevoir un système
i :)II r.r*;tge r
(411 i soit
intégrable dans les pratiques culturales
:l(:t.~~eiIt;s et qui permette d'assurer l'alimentation des ovins à
! ' r'nltJcII~~hF'.
Dans la région de Louga les ovins mis à l'embouche
[J+Sent. et1 moyenne
20 à 30KG et l'engraissement peut durer 2
ilIlS,
L'objectif étant de vendre ces moutons à la Tabaski, les
e.Leveurs
ont.
intérêt à engraisser sur 3 mois car l'embouche
0 x. ine
est
peu
rentable si
elle
est faite
sur
une
longue
période. Des expériences menées par le Laboratoire d'Elevage de
Hann ont montré que les meilleures performances sur moutons
:
Peul-Peu1 étaient obtenues en production d'agneaux. En soignant
l'alimentation des mères et en
finissant
les agneaux, on
obtenait des GMQ (gains moyens quotidiens) pouvant faire 140
g/j, soit des animaux pesant 25KG à 7 mois (Richard, 1990). Il
faudra donc,
par la suite, envisager cette solution qui est
plus rentable pour les paysans.
Dans les conditions actuelles d'embouche sur 3 mois
que nous préconisons, la ration quotidienne de fourrage devra
i?voluer de ~KG de matière sèche en début d'engraissement à 2KG
vers la fin, surtout si celle-ci est à base de niébé dont la
fane est fortement consommée par les ovins. Nous conseillons
une ration quotidienne de : - 1KG de fane de niébé,
- 300G de farine de riz
'
- Panicum maximum ou fourr
naturel ad libitum.
Les moutons Peul-Peu1 fabriquent surtout du gras et
ont besoin d'une ration riche en énergie, ce qui est apporté
par la farine de riz (ne pas confondre avec le son de riz), La
farine de riz est le complément le moins cher qu'on trouve dans
la région, et PROBOVIL peut facilement passer un accord avec
les quelques petites usines qui la produisent sur St Louis et
qui la vendent actuellement aux G.I.E.
La
fane de
niébé
apportera
l'azote
donc
les
i
protéines.
Le fourrage naturel ou le Panicum complétera le
i
niébé.Pour les fourrages naturels récoltés par les paysans, il
faut savoir que sur sols
salés (Diokoul et Keur Momar Sarr)
ils sont très pauvres en calcium, et que sur Dieri ce sont les
risques de
carence en
phosphore,
cuivre et
zinc
qui
apparaissent.
Ces
inconvénients
peuvent
être
évités
par la

Vigna
unguiculata
possède un
système
racinaire
pivotant peu développé. La biomasse racinaire n'atteint au
maximum que 70 Kg (mixte) à 150 Kg (fourragère) par hectare.
Par comparaison avec une graminée pérenne comme le Panicum
maximum dont la masse racinaire sèche peut atteindre 3 tonnes
par hectare, il parait très clair qu'on ne peut attendre une
amélioration notable des sols par des cultures de niébé, e.,n.......,ç.,e
~i._çançl.~s~%~-~-"~Kic~.~~~~~-."~~-.~~~.K.~ _.... s.r.g.&n-i.g.u.e .
Le niébé quelle que soit la variété considérée a
d'excellentes capacités de nodulations
avec
les
Rhizobium
indigènes. La quantité de nodosités est maximale lors des 40 à
50 premiers jours de croissance (de 3 à 6,2 Kg.ha-l), ce qui
permet de supposer que c'est à cette période que se déroule
l'essentiel de la fixation biologique d'azote (Mandret & al,
1990). Au delà de cette période, il semble que le développement
reproducteur de la plante s'accompagne d'une sénescence des
nodosités (moins de 2 Kg.ha-l au delà de 55 jours).
La teneur en azote des feuilles est élevée, jusqu'à
4,3 % de la matière sèche. On constate dès le 50ème jour une
diminution importante de cette teneur, Dans le même temps, il
existe
une
augmentation
légère et
transitoire
mais
significative de la teneur en azote dans les tiges. Ce double
phénomène correspond au début des remobilisations (Mandret &
al,
1989) des métabolites des organes végétatifs (feuilles
essentiellement, et accessoirement tiges comme Lieu de transit
obligatoire)
vers
les
organes
reproducteurs
(gousses).
L'apparition
des
organes
reproducteurs
induit
donc
une
diminution des teneurs en matières azotées totales des fanes
(tableau 11, et donc très probablement une baisse importante de
leur valeur alimentaire .
Tableau 1 : Evolution des teneurs en matières azotées totales
(MAT en % MS) de l'ensemble des organes aériens (feuilles t
t I ces + gousses) et
des organes aériens végétatifs (feuilles t
t lqes - fanes au sens strict) chez un niébé fourrager (6635) au
'ollr's tic sa croissance (Mandret & al, 1990).
/
i
-----
! .$,;;. i'1I ;oi.irs :
-1 0
47
54
61
68
73
82
89
~.-.-__
*I'
.+;,j en % 19.5
19.5
17.3
15.9
15.1
14.4
11.2
8.2
- _. _ _ _
b' $i 1 i.3 i : t'll % 19.5
19.3
17.3
15.9
13.6
13.3
9.1
6.2
i..--.--.---.-
I
I
Tout ceci
fait bien
apparaître la nécessité de
f‘iillc~her
le niébé entre 40 et 50 .jours après le semis, c'est-à-
dire en début de floraison.
Dans le cas d'une association avec le mil nous
avons ni i s en évidence l'effet d'une culture de niébé sur la
fixation
d'azote
dans le
SO1
par
l'augmentation de la

production de biomasse de l'autre culture. Avec une rotation
niébé/Panicum maximum,
nous avons obtenu une augmentation de
86% des rendements du Panicum. Il existe une variabilité de
réponses
entre les légumineuses quant à la fixation d'azote
biologique. Ainsi, parmi dix légumineuses testées au Sénégal,
deux ont eu un arrière effet très bénéfique sur la production
foliaire du Panicum : Vigna unguiculata et Cajanus cajan. Trois
autres paraissent
avoir un
arrière
effet
positif:
Dolichos
lablab,
Macroptilium lathyroïdes et
Tephrosia purpurea.
Les
cinq dernières légumineuses testées n'ont apparemment aucun
effet
(Macroptilium
atropurpureum,
Desmanthus
virgatus,
Stylosanthes guianensis,
Alysicarpus
vaginalis et
clitoris
ternatea).
Le niébé
est donc une
plante de bonne qualité
alimentaire et qui a un excellent pouvoir fixateur de l'azote
atmosphérique. Son emploi dans les parcelles agricoles est tout
à fait justifié.
D'abord
u t i l i s é
pour l'affouragement des vaches
j
laitières dans les "Niayes",
le Panicum maximum fut ensuite
étudié,
sous
irrigation,
pour la réalisation de courbes de
k
croissance
au
cours
des différentes saisons climatiques du
Sénégal :
-En période sèche froide, c'est-à-dire de novembre
a mars ,
la croissance du Panicum maximum est faible et même
I 11s iqri i f iiir1i.e
si aucune fertilisation azotée n'est apportée.
’ (‘~JeII(~kifI t ,
au delà de 00 jours de repousse,
la production
+:Il:
i
r1.i 1 i ia r’t: de m a t i&re sèche diminue quelque soit le niveau de
!
,iilf /;',
'=,,r,t.(;(>
I .',
d0pt.é .
0
-f<n saisoil
sèche
chaude,
d'avril à juillet, la
I ' 1-j c, 1 1 :-1 < '
I II !\\
tt>repératures minimales plus klevkes se traduit par
ilIl rl c- pi1 1' t en croissance plus rapide et une productivité plus
i rop0r~La1kl.c~.
La production journalière de matière sèche est,
1Jc~ndariI. cet,te saison, d'environ 75, 150 et 200 Kg/ha cour des
I I i L’ e il 1.1 .x
de fruoure azotée respectifs de 0, 75 et 150
nités à
P
1 ' bec tare.
En saison
des pluies, de juillet à octobre, la
c:roissance journalière n'est pas aussi régulière qu'en saison
sèche froide ou qu'en saison sèche chaude (en irrigué). Elle
oscille entre 27 et 65 Kg/j de matière ssche pars hectare sans
fertilisation,
51 et
101 Kg/j
avec 75
unités d'azote '
l'hectare,
85 et 154 Kg/j avec 150 unités. On assiste à un:
"flambée" de croissance dans les vingt premiers jours, quel. ~1%::
soit le niveau de fumure azotée. Ceci ne Qjgr)ific= ljc7~ ,jLt~.
l'intervalle entre r:haqUP p 01.1 pe
d ci i. i
P i L' t
-11: ::,j
; i?'.! 7 c‘ ‘;’ 2;. ia<
qu’ep~&, ea&&c* f&Fbca w&wnrrdk de r:?liiP6-:rsx!;..,a
*
‘I’.‘,.‘ijtTt.“. i -.‘, «.;
matière
sèche
journalière
S\\u 1 uera
A'4 t il : t
.r + (
II f'x
Ily ,':-:,
fertilisation,
80 Kg pcl\\w N?!s pc. 7, Lt' )$ y,
i &y! 8 f
ii 'JI' o
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d'une Eumure: szotke perm~?a.
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journaliëre Ifigure 1 I.

- NO
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-+ N160
Kg MVHaljou
160
/'2
I
aalson dea pluies
,
I
,
I
L_-
20
40
60
80
100
120
nombre de Tours de repousse
.
Sans fertilisation,
1 ' export.aLiou 3 ' 61zot.e
atteint
plus de 60 Kg/ha en saison de pleine croissance. Le coefficient
apparent
d'utilisation de
l'engrais
azots f
qui
e radu i 1,.
l'incidence économique de la fertilisat..i.on,
dépasse 40 a 50% $
ce
moment.
sous
irrigation, la
production de
foin
F p I> p
d'environ 40 tonnes MS/an Ha-1
avec
25 unikb6s
d'a:<,:&b;" h
l'hectare. On
comprend
ainsi
l'intér&t
d'jnst,ajel=r
- J:,: ',
graminée au pied des Azacfas poun b&rz'fr.~:;,~~r i Jr
f 1) "y - :f4
1 'apport d'azote par 1 5Acrs~. ie P! ;I:I , ' :,:i , i..'

Du point de vue ingestibilité par les moutons, elle
varie de 53 g/Kg Pol'5 à 66 g/Kg Pol'5 (résultats programme
ABT) selon la variété. Ceci veut dire que le Panicum est très
apprécié des moutons et qu'il n'y aura pratiquement pas de
refus des animaux pour un bon foin.
La
digestibilité de la
matière
organique
du
Panicum, pour les ovins, varie plutôt en fonction de l'âge des
repousses : 47 à 69 p. 100 pour des repousses de 21 a 63 jours
(résultats ABT).
Le Panicum maximum est,
donc un
très bon
fourrage pour les moutons.
La production semencière du Panicum va de 200 Kg
ha-l à 350 Kg ha-l selon les variétés.
I
Pour la production de foin, la date optimale de
coupe se situe entre le 23è jour et le 30è jour
saison des pluies.
Des essais de rotations culturales (tomates/Panicum
nia‘i imcim
c \\
T5S et
tomates/Panicu.m maximum CI'
Cl )
ont,
fait.
ressor1.i r
1 'effet rlématicide du Panicum sur les nématodes
?feloi'do$.t~nes (c-f MAEU'DRET, 1989) .
Les
profils
racinaires
du
tsani cum
maximum
ont
!l!.,i, t 1 :.~ jiOlI I iiejs 4 c: a r' 1. eme ri t s 3 0x 3 0 cm , 6 mois apres semis, une
J <.<.. :i, !J.
I'~L(' i II('+; (i't'tlv i r*on 98 % k 10 cm de profondeur et, 34 %
'. '
I!i
!l,
p r‘c) f-1 ride: II L‘ > en irrigué (Mandret & al, 1989). Le
-1,.
!I!~
;':i~. inai rt-
est.
suffisamment
dense
POU1
empêcher
'!
r L ! l l ;III J'5ventuelles plantes hôtes pour les nématodes
-. < ? : < ' %-- .
i.'kmploj
du Panicum maximum dans une rotation
e
F'>
f ,6 y,,,p L :* i XlS i une éradication totale des Meloïdogynes
L' I
!* ri
i‘ci Lai io11
avec
les
cultures
maraîchères, le
! TII: 1
,i!' , i 1 !1 t e ?. L'f? iristall& de mai (année 1) & novembre (année
2 1 )
,i,
; t' 1- 1 t> SCJI’t?’ qu ’ ur1e seule saison de maraîchage, (saison
f’r.1, 1 il,’ j
I“i t
o(:~:~lpée par la rotation. La biomasse aéri(Jnne peut
c: 1. r.f- L C’tllitit.? solts forme de foin par les maraîchers aux' éleveurs
:IV !Ilf,>ilt ‘if15 l,ié CCISPS,
PROPOSITIONS
La demaride en semences
étant.
importarIte et
les
institutions ria-t.ioriales ne pouvant pas assurer, pour l'instant
une production suffisante,
il serait opportun que le PROBOVIL
consacre
cette
station
à
la
produc t. ion
de
semences.
L'infrastructure existe (clôtures et. eau) même si une remise en
état est riécessaire
.
.
En 1990 la production de semences doit
être orieritée SUI lt Panicrrm maximum, le niébé mixte (variété
TN 119.801, le niébé îorlrragt;r (cariété 38.7-t), le Macroptilium
atropurpureum (Siratro 1, 1.r ?la(~rwpLilium lat,tlr,ro.i'des, le cactus
inerme (OplrriI.ia sui, et 1 '.-It~*iplex nummularia.

En dehors des deux Macroptilium et. de 1'Atriplex oti
les s e m e n c e s d o i v e n t ê t r e a c h e t é e s à l ’ é t r a n g e r , les s e m e n c e s
f o u r r a g è r e s a i n s i q u e l e s r a q u e t t e s d e c a c t u s s o n t d i s p o n i b l e s

à 1’ISRA e n q u a n t i t é s r é d u i t e s m a i s s u f f i s a n t e s p o u r c r é e r d e s
champs semenciers.
‘l- a.k.Q..h..k S.BB :
La
p a r c e l l e
t y p e
que
nous
tiv OIlS
\\.isitée,
e s t.
~rrlér~/~-merl~ embIav&e en ?lil ( s e m i s d6but \\jrlil.ltat , Ier s a r c l a g e
i‘ i II
j!ii ilet.,
2ème ciarc litge mi -itou t. e l
L~éCG 1. t,c- I’ I Ir IIC’: obre ) , e i.
<“Il
.i r.iir.11 i (1~
I .seni i :- wi .jiriI Let.,
l.er s;ar-C:la#c~ 1‘.Lr1 .jtli i lei.., 2F:me
:*f”. j <x*;.
Ill : - ;liilit. )
l~L(llll lit-1 lemer1i
:ièm,
sar-c: I rzgl-
sep? embre
e t
Z’,‘<‘(f! l I
i’ i Ii
I , I’ . ! ot)rc’. (I(%\\I\\~ t
Ii(jv~*rltt~l~(~ ) s
1,~. 11 ii;t)4 qr,,ti tb f.+c;l
s C? III i-
it IlIl:
>%PLI! ‘
i \\ t-I (
r11r
S(,l! 1
sdt.Clage 1 5 j0ur.s Hpr’t!S -.relis e t l a
: ,.C’. j i ,.. f 1 il I 1 :.: 1 ii ci e I I ‘i i iL mr-h q u i n z a i n e d e sept,embre a
l.:l
<:II 1 t.l.if C’ (.1c, fOUr.?YiA#e?S t1E: d0.i t. p:lS pc:rt,irr*ber~ Ce
’ IV! i ! Iorlrlf 1 *
i 0 11 !i
corlsej 1 luns d o n c : d ’ rfssoc’ ier le Yi 1
t .I ’ \\-1.t
I’lJtt1.1 ilg(,l
.ilir. l e s 2 h e c t a r e s curlsüc*,r-6s à c.:et,t-e
,(‘ <.,
/,escti [rs 6~11
f o u r r a g e p o u r 1 ’ e n g r a i s s e m e n t . s u r 3
c
111 )‘li CJrls
se roitt ii insi lar*gement (:ouvert.,s,
i.i\\
p t’eni 1. è 1-e
année
un
t e s t
s e r a
e f f e c t 1.16
po11r
] I : !VI ;II~ I!C%I 1~ m e i l l e u r e f’aqorl d ’ e x p l o i t e r L e n . i é b é :
- Le
II i.bbé est.
s e III é a p r è s l e p r e m i e r s a r c l a g e d u
./ : ,
/. ci ;I f’t emtJI1 t.
(4 11
mi 1
,se r-a
c e l u i
q u i
es 1.. h a b i t u e l l e m e n t
[‘r.<lt i ‘111’:
Ill il i .% ori essaiera
sur 1000 mz de semer Le mil à 1,8Om
,jf. (1 i St iriIl(‘e elit.rr‘ IC-)S 1 iqnes, a v e c e n t r e ces 1 ignes d e u x l i g n e s
if
:I i ék~t; ;1 0 , I-iOm de& dis t ance ,
P o u r q u e Lt: p a y s a n ne s o i t p a s
,.-‘r.tj;i~lt
‘-llla-rl t il la qllarlt i t.6 d e grains d e m i 1 pr*otluit,e ( p u i s q u e
!I()I(~ sqppr.i.mor~s dans c’? s> s tème une 1 igrie Sur’ d e u x ) le m i l s e r a
,;ernG en d o u b l e d e n s i t é sur’ l a l i g n e .
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L e s prodlict ions seront c.omparkes e n t r e e:Lles à l a
récol te.
Les
1’ ii 1’ i G t é c
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ri i6bé
ut i 1 i sees
dat1s
1-a r&g ion
pr,oduiscrit 3 0 0 à 500 KG d e gr-airles par’ hecLü~:e sel.ou 1~s aiiri<tes
Idixit l e s p a y s a n s i. L e POBOLTL a u r a i t , intkr&t. à u t i l i s e r n o s
v a r i é t é s mistes q u i p e u v e n t p r o d u i r e 5 0 0 à 7 0 0 KG d e g r a i n e s e t
n o t a m m e n t l e s kariét&s
T N 2 . 7 8 e t T N 1 1 9 . 8 0 q u i s o n t à g r o s s e s
g r a i n e s bl.anches.
Pour
p a l i e r ir
un
manque
é v e n t u e l d e
f o u r r a g e
( m a u v a i s e
r é c o l t e ,
animaux
p l u s
nombreux
que
p r é v u ) ,
l e s
c l ô t u r e s
s e r o n t
ensemencées
e n
kiacroptilium
atropurpureum
(Siratro) q u i e s t u n e l é g u m i n e u s e
g r i m p a n t e b i e n a d a p t é e à
c e t t e
zone.
L a l é g u m i n e u s e
u t i l i s e r a l a c l ô t u r e d’ Euphorbia
balsamifern (:omme s u p p o r t e t s e r a fac.ilemenL fauc:h&e à 50cm d u

5 c., 1
CJ II
décembre ,
après la récolte d-e l'a]-ctchide. r\\ut,our des
-i t 'ii (,‘ j H a 1 .tj i AH qui sont, dans les bas fonds (zone 1plus humide),
OIl
;~1ll~rliit:~?r~:i
CIII c.cr,~rle de 3 Inètres de rayon en Ptinicum masimum
IJC,(I r'
bGrl&f'i.cier. de
1 'ombrage el,
de
1 ' appo r 1.
d'azote
par
i ' -1t7.ac.ia. ce sh-stème ne gène en rien l'utilisation de l'espace
i.t:I,Ir‘ 1. _w t.: II 1 t II res 1.i t-\\ mil et
d'arachide.
En dernier Pieu, on
i<! .illl t'! :i,
s IJ 1 2 ï
Id P s raquettes de cactus i rierame (Opuntia
; ,
li:,rl!+ 1 ;1
,A.j'~t '
1. a plus hau-te de La parcelle. Le cactus
a!’
1’111~’
I’i’IlI
f.A t 1-t’
rl i s t. ri hué aux animaux en fin de saison sèche,
, 'I' 1.' Il :II0 I'('F'o.IIX et m61ang~ à la p a i l l e .
i.<,ti
t. le
PRII i CllIll
maximum PROROVIL devra préparer
d
, <l>r.min;ltion de lm2 sur 3Ocm de haut et qui feront
4
i,t-1' I t~i&r,rs pour le repiquage du Panicum. Ce système
.
f~;ttlsporC.e1~ la pbpinière sur le Lieu du repiquage où
: :,< "T 11 I ;~~ILS seront repiqués 1 mois à 1 mois 1/2 après le
-, fi,, !Y: .‘L.i:il 1 ii(~~jt. quand I.es p1.uies sont inst,al.Lt;es. On prendra
:< III :t
*'lJIII.rer 1 a
lpo .i II t, e des feuilles et des racines pour
i ;1\\, G!I‘ / SC-r
1 'émission
d e
nouvelles
racines
et
donc
: ' I rlst.;; i 1211 lot1 Dar F>2in.icum.
Le site Ei aménager est s.itué cri glacis entre Les
d\\ines du Ijieri et un dévidoir du lac Guiers. Le terrain est
salé,
plutGL
dénudé
a v e c:
des
Tamari.s
S~?tlP~'Ll.l ens is
et
des
Salsola baryosma.
Les choix sont, limités sur Ces sols du fa.it de la
salinité et il
est difficile de les gérer dans une optique
d'embouche
car
les
rendements
seront.
trés
moyens
et la
protection des aménagements quasi impossible.
.
Néanmo iris
1 'espace
p e 1.1 l..
ê t r e
amériay4
e11
L.0 s s i a
ctispidata sur la partie l.a plus basse (cf BOIIDET & al, 1990),
I,r.ès de la limite d' inondation ( I-ossia cuspidata se repique par
boutures), en rl triple-k nLlmmul~r~ia sur la partie l.a pI.us haute
(repiquage après pépinière) et en Sporobolus robustus eptre les
deux (repiquage par éclats de souches).
Des
plants de
Vossia
cuspidata
peuvent
être
récoltés sur les bords du lac de Guiers et vers St Louis sur
les
bords du
Lampsar
(voir
Ambroise
DIATTA,
service
des
Cultures Fourragères ISRA St Louis).
Le Sporobolus robustes
existe près de la zone étudiée et dans le delta du fleuve
Sénégal près de St Louis (A. DIATTA), L'Atriplex nummularia
doit être importé.
.Q..i..a.k.a.u.l
“.. ...” ..<.
Ce site correspond aux jardins aménagés au bord du
lac de Guiers sur des pentes moyennes. La partie basse, en
limite des
TYph a ,
peut
être
aménagée
en bourgoutière avec
Echinochloa stagnina qu'on trouve dans la région de St Louis
(voir A, DIATTA) et; en I’ossia cusyidata.

En
b o r d u r e d e l a
b o u r g o u t i é r e o n
p l a n t e r a l e
?Iacroptilium lathyroïdes, s u r u n e b a n d e d e lm d e l a r g e , p u i s l e
Panicum maximum sur une bande de 3m de large. E n f o n c t i o n d e s
besoins de l’embouche le Panicum maximum sera planté sur une
p l u s l a r g e b a n d e . L ’ i n t é r ê t d u
Panicum p o u r l e s y s t è m e cultural
e n p l a c e s e r a l ’ é r a d i c a t i o n d e s n é m a t o d e s e t l ’ a u g m e n t a t i o n d u
taux de matière organique dans le sol. Un système de rotation
d e p a r c e l l e s p e u t ê t r e c o n ç u p o u r n e p a s gkner l e s c u l t u r e s
t r a d i t i o n n e l l e s .
L a p a r t i e h a u t e q u i n ’ e s t p a s c u l t i v é e s e r a s e m é e
e n S t y l o s a n t h e s scabra c v seca, a v e c 23m* e n c a c t u s i n e r m e .
C e s i t e e s t s i t u é v e r s
l a z o n e d e s N i a y e s ,
s u r
Dieri oii l e s c u l t u r e s s o n t prat,.iyuées darls l e s C:\\ivet-tes.
bfil e t nikbé sorlt sem6s e n s e c erl .juin m a i s n e s o n t
p a s
associés.
L,e
s e m i s d e
1 ’ arachide
intervierit
d è s
l e s
p~~emit;r~es 1~111j es rit. i les soit, vers la mi-,jui.ll.et .
bans ce sys terne , l e c a l e n d r i e r d e s travalls e s t . t r è s
(.’ I I CL 1’ g c-’
il 11
Ll é t, LI t
d e
1-a s a i s o n d e s p l u i e s , d e Le1 l e s o r t e q u e
h ’ rmpl ii111 231 I~II de ~III. t,ure.s fourrageres d o i t e n t.enir compte,
I,vL; pn~ sans r i e s o u h a i t a n t p a s a s s o c i e r M i l e t n i é b é
II:I: l ;ltII i’f’ii I in f> p a r c e l l e d e 1 à 2 h a , s e l o n l e s b e s o i n s , e n
: i , “{‘ii~<f’r~ PI rCbtbé mixte pour tester 1 ’ intérêt du paysan.
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s e
f a i. t;
actuellement.
p a r
arachage d e s
, I
<j II
i lis i s t.era
pour
l a i s s e r l e s r a c i n e s e n t e r r e
S! /
III a (,ilf~t i. Yéme s i l a b i o m a s s e racinaire d u n i é b é e s t
,.
..t’,*
i il
t’e(:otls t.. I t,lit.ion d u s o l s e r a m e i l l e u r e .
Darls l e b a s f o n d r é s e r v é à l a culture d u M i l , o n
I ,111~ 1 ;\\II 1 C-‘r’a
ciri Panicum ma-;imum aux pieds des Acacia, selon le
-:> sls&rllt.
déf’.ini précitdemment. L e r e p i q u a g e du Fanicum se fera
i~prixs i e premier s a r c l a g e soit d é b u t , a o û t ,
Dans
l e s
cuve t, tes
l e s
p 1 u s
h u m i d e s , i l
s e r a i t
I ~~t,ér~essarlt. d’ .installer une bande de Panicum maximum de 5Ocm de
1 ar’ge ~>II
rupture d e Pent>e, à l a l.imite du m i 1 . C e t t e b a n d e
aura i t
l e d o u b l e effet d e p r o d u i r e d u four.rage e t . d ’ ê t r e ant.i.-
é ro s i \\’ CJ .
L e s r é c o l t e s a y a n t l i e u v e r s 1-a deusieme q u i n z a i n e
d ’ a o û t pour l e ni.ébé, v e r s l a m i - o c t o b r e p o u r l e m i l e t d é b u t
novembre pour 1 ’ arachide, o n r é c o l t e r a l.es f o u r r a g e s e n d e h o r s
d e c e s d a t e s ,
P o u r ce f a i r e l e n i é b é s e r a semë d e p r é f é r e n c e
d é b u t ao&t p o u r q u e l a rkrolte d e f o u r r a g e irlterviennent d a n s
l a d e u x i è m e q u i n z a i n e d e s e p t e m b r e .
ilomrne p o u r Takobissap, 011 p e u t , améx~a~er- u n e p e t i t e
parcelle
d c-’
c a c t u s
inerme dans l a partie hautTe e t s e m e r d u
Yacropt il iilm atropurpureunr s~.ir l e s cl.ôtures.

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