INSTiTUT SENEGALAIS DE RECHERCff ES ...
INSTiTUT SENEGALAIS DE RECHERCff ES
IW'ARTEhlENT DE RECHERCUES
AGRTCOLES (T.S.R.A.)
SUR 1 ES PRODIICTiONS
-___-______-_--I----
ET LA TANTE ANiMAlES
LARc7RATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET VE RECHERCHES VETERTNATRES
DAKAR-HANN

i! - VEROUtEktE~ DU SEMINAIRE
-.

- 2 -
*
.I

/TîikINAIRE F.A.O. SUR IA
-
PF#MlCTICN DES VXCINS
AVIlIREs
BINGEWUE-COTE D'IWXRE
LISTE DES PAKrIcIPANTs
:
Dr. ZOYEX NORBW
Laboratoire National V&érinaire
(LANAVFT) B.P. 503 - GAFCUA
:
Dr.IQlMECUBOYEDIALLO
Laboratoire de Production de Vaccins de KINDIA
B.P. 146 -GUINEE
Dr. ALTNSSANE DIAIJ.0
Lakxxatiire de Production de Vaccins de KLWIA
B.P. 146 -GUINEE
MALI1
:
SIDI DIAKARA
Laboratoire Central. Vétérinaire
B.P. 2295 - BAMAKO
NIGER
. . . /
. . .

- 2 -
:
DIXNEBMLA
L.NERV DEHMN
B.P. 2057 - DAKAR
:
ADAMHAssANEm
Laboratoire de FAFCBA
B.P. 433 - N’LUMENA
ZAIRE
z Dr, BANZA-
Laboratoire Vétkrinaire de LUBUMWm
B.P. 7298 - TI?SL. 3514 - LUBUMBASKT
CUITED'IVOIRE :
Laboratoire de Patbbgie Animle
B.P. 2Q6 -BW-
Dr. AASSY
'8
otmrmRAMAMAIxxT
Mr. SANoGoBAzaJMANA
Il
BcmYAm
II
ASXNGlQWXlI
,t
CYmr ALEPO HYPLIINTWE
F.A.O.
: Dr. ANlmIO DI mm
National Veterinaq Institute
P.O. m 19
DEBRE-ZEIT
EXHIOPIE
Dr. SYLLAmm
s/'c F.A.0 B.P. 154
llv%AR-sETJEx"I;AL

CENTRE REGIONAL
DE CONTROLE DE QUALITE
DES VACCINS
BP154DAXAR
TEL. : j#Z-6049
TELEX 61138 FOODAG SG.
SEMINAIRE SUR LA PRODUCTION DXS VACCINS AVIAIRES A VIRUS
AU LABORATOIRE DE PATHOLOGIE ANIMALE (LPA) BINGERVILLE
03 - 07 OCTOBRE 1988
LUNDI 03 OCTOBRE 1988
: 08.00 - INSCRIPTION DES PARTICIPANTS
09.00 - OUVERTURE OFFICIELLE DU SEMINAIRE
09.30 - SUSPENSION DE SEANCE
10.08 -. INTRODUCTION - IMPORTANCE DES
ANTONIO
MALADIES AVIAIRES
10.30 - PAUSE CAFE
11.00 - PROJECTION FILM OU DIAPOSITIVES -
COMMENTAIRES
NAWATHE
SYMPTOMES DE LA MALADIE DE NEWCASTLE (NDV) (
SYMPTOMES DE LA VARIOLE AVIAIRE (VA)
12.30 - VISITE DU LPA
RESP.LPA
15.00 - FIN DE JOURNEE
MARDI 04 OCTOBRE 1988
: 03.90 - DiAGNOSTTC : DEMONSTRATION PRATIQUE
NAWATHE
AUTOPSIE
PROJECTION DE DTAPOSITIVES
NAWATHE
10.3G - PAUSE CAFE:
ll..OO - DIAGNOSTIC
: DEMONSTRATIONS PRATIQUES
NAWATHE
TEST D'HEMAGGLUTINATIGN
(HA)
TES? D'INHIBITION DE 1,'HEMAGGLUTINATION
AUTRES TESTS DE DIAGNOSTIC
12.30 - PAUSE CAFE
13.OC - ISOLEMENT DU VIRUC: NDV ET VA
NAWATHE
! E .W -'- FIN DE sJOlJi:NJ<E
/
. . . I . . .

I
-2-
MERCREDI 05 OCTOBRE 1988
: 09.00 - PROPHYLAXIE DE LA NDV ET VA
ANTONIO
z
METHODOLOGIE GENERALE DE LA PRODUCTION
DU VACCIN NDV ET VA
ANTONIO
P
10.30 - PAUSE CAFE
11.00 - TECHNOLOGIE DE LA PRODUCTION DU VACCIN
NDV ET VA
ANTONIO
12.00 - VISITE DU SERVICE DE PRODUCTION
DES VACCINS
RESP.LPA
12.30 - PAUSE CAFE
13.00 - LYOPHILISATION - PRINCIPE
ANTONIO
14.00 - LYOPHILLSATION D'UN LOT DE VACCIN
RESP.LPA
(Supervisé par
15.00 - FIN DE JOURNEE
ANTONIO/NAWATHE)
JEUDI 06 OCTOBRE 1988
: 09.00 - APPROVISIONNEMENT EN OEUF EMBRYONNE
OEUF SPF ET SEMI SPF
ANTONIO
10.30 - PAUSE CAFE
11.00 - CONTROLE DE QUALITE - INTRODUCTION
SYLLA
PRINCIPE DU CONTROLE
TITRAGE ET CALCUL DU TITRE
ANTONIO/
AUTRES ELEMENTS DU CONTROLE DE QUALITE
NAWATHE
12.30 - PAUSE CAFE
L3.00 - PRESENTATION DES PARTICIPANTS PAR PAYS
14.00 - FIN DE JOURNEE
VENDREDI 07 OCTOBRE 1988
: 09.00 - PRESENTATION DES PARTICIPANTS PAR PAYS
DISCUSSION GENERALE ET CONCLUSION
10.30 - PAUSE CAFE
11.00 - SEANCE OFFICIELLE DE CLOT'JREa

SETclTNAIRESURLAPRMXiCTION
DES l?ACCSNS AVIAIRESS A VIWS
ALJ LABOFXIOIRE DE PATHmIE
ANIMALE (L.P.A.) BIN-
3 - -7 OCTOBRE 1988
PAR DocTLm ANTONIO DI MARIA
- - - - .

_-
.
-1--m--

-_.-...

_
_”
_.__
I_-

ilIMFomJcCE DES MALADIES VIRALES ANI.W&ES
ETI' DES 'mCINS
Parmi les mladies des volailles les viroses virales representent
un des facteurs limitant de la rentabilite des élevages avicoles, aussi bien
en milieu tropical qu'en milieu tempke, d'autant plus que la tendance
actuelle à développer des élevages industriels rassemblant sur une faible
surface un nanbre considérable d'animaux, constitue un facteur favorable
au développerwnt des affections de diverses natures.
Nous allons dans un premier temps aborder cet exposé en passant
en revue les principales viroses aviaires, tout en essayant de dégager leur
mde de transmission et leur conséquence sur la rentabilité, et dms une
deuxikms partie : les vaccins, non pas en traitant de façon systématique
les vaccins viraux, mis plut& l'utilisation pratique des vaccins.
1.) LES LF~ALADIES VIRALESAVIATRFS
l./ La Maladie de Newcastle
-
Cette maladie est causée -y un mvxovir~s , gui affecte
principalexnt les poulets et les dindons. Le virus est transmis
par les expectorations et les poussières de l'air. Il est véhiculé
de ferme en ferme par les équipements, le personnel et les oiseaux
sauvages.
La maladie put causer une rxxtalité pouvant atteindre 90 %
des jeunes sujets, alors que chez i.es sujets 3gés, elle dépend de
la virulence du virus.
. . . / . . .

- 2 -
2/ La Variole Aviaire
Cette virose est causée par un virus du groupe FOX.
Elle est très répandue, les sujets prteurs semblent être à la
base de l'infection. D'autre part, il est d&xmtré que les insectes
piqueurs tels que les moustiques, sont des agents de transmission.
La mrtalité paut atteindre 40 à 50 8 guand les mgueuses buccales
et nasales sont gravement atteintes. La forme cutanee ne Frovglue
pas souvent de mrtalité, mais elle est toutefois responsable
d'une chute de ponte chez les ~rkieuses.
3/ La bronchite infectieuse
est causée 9a.r un virus du ~YOUP corona. La transmissi.on
s'effectue par des :poussières ccmtaminees qui,v&icüLées par le
vent, peuvent tranmettre la maladie dans les exploitations où
toutes les précautions sont prises par ailleurs. Il en est de
mka par le personnel et le matériel.
La mortalité chez fes sujets de rmins de 6 semaines peut
atteindre 25 % ; elle est négligeable chez les sujets âgés, mis
elle entraine une forte chutkde ponte, un grand nanbre d'oeufs
déformés, coquille rugueuse, blanc de l’oeuf aqueux. La convalescencr
demande plusieurs semaines et la ponte n'atteint jamais le niveau
normal.
4/ La Laryngo Trachéite Infectieuse :
est causée 3ar un virus du groupe herpes. L'infection inter-
vient le plus souvent par les :Joies respiratoires et le mznt. la
transmission par le rmtériel d'elevaqe ou les oiseaux sauvages m-
blent de peu d'in~rtance.
. . /. ..*

-3-
La mortalité, dans le cadre d'une épid&n.ie donnée, dépend de l'&at
sanitaire du troupau et de la virulence de la souche.
Elle peut varier de 5 a 70 %, la myenne semble se situer à 12 %
environ. Chez les pondeuses, on remarque une chute de ponte de 10 à 60 %.
La production est à nouveau normale après 4 semaines.
5/ ~a maladie de Mare&.
causée par un herpes virus , est une maladie très contaqieuse transmise
principalemnt par les cellules desquamées des follicules plmxeux. Elle
apparait surtoutentrela lC!è et la 2oè semaine de la vie de la poule, et
elle entraine une rtmrtalité pxwa.nt varier entre 5 à 60 %, avec une moyenne
de 15 %.
6/ L 'Encephalanyelite aviaire
est causée par un virus du grcupe Picoma. La tzansmission se fait
verticalement ; par l'oeuf, d'où réduction de la capacité d'éclosion. Chez
les pmdeuses et les reproductrices, lamaladie entraine une impx-tante
chute de ponte puvant atteindre 60 %, la remntée est lente et imccmplète,
nécessite plus de 3 semaines. Les aufs de reproductrices malades ont un
taux d'éclosion faible, la mortalité en cwille peut atteindre 75 %.
71 La laladie de Gumbro
Cette maladie serait tranmise par les vclailles eux-rGms, le matériel,
le personnel. La mrtalité est de l'ordre de 20 %, et la mrtalité dépendrait
de l'âge des sujets atteints, et varierait de 1 à 15 % ; chez les pussi.ns de
3à5sees:
5 % en myenne, et chez les sujets âqés, elle serait n-oins
élevée.
8/ La Leucose Aviaire
est causée par un zpovirus,
et el.le se tsansrwttrait vertimlemnt
par l'oeuf. Elle peut égalemnt se ~xopaqer entre les ~CYXKS c;ujr.ts par la
salive et le jetage. La mxtnlité vx:~* t mtre 5 a 30 F et peut dé~ndrc de
l'espèce et de la souche.

-4,
II.) IA vi'CCZWTIa EN AVICULm
MS un premier temps, nous allons essayer d'aborder cet aspect
du sujet en exposant brièvement l'étude du processus infectieux afin
d'identifier par une dhmrche logique, les voies possibles d'admhis-
tration des antigènes vacci.nants, et dans un deuxièm! tertpsl la vacci-
nation propremnt dite.
1/ Caractérisation d'anti+nes vaccinants a partir du prccessus infectieux
I;e déclenchmmt dsune maladie infectieuse se déroule essentiel-
lemntendeuxéta~s :
l.l.-
L'entrée du microorganisme dans le corps, ou fixation sur une muaueuse
\\\\
./'
yY,\\ A--.,*Abrasion de la peau
respiratoires '
kT-f
Voieç"-- t
A------ pau
,"., Insecte piqueur
i Capillaire sanguin
Différentctsrncxklités d'entrée d'un microbe
dans un orq3nisrru;.

-5 -
1.2.-
MiLtîplication du microbe soit sur place, soit après diffusion
dans l'organim
Après avoir franchi la barrière cutanée ou s'être fixé sur
unemuqueuse, le microbe peut:
1.2.1. Soit rester sur place en se multipliant :
A ce niveau du processus infectieux, peuvent intervenir
l'imnunité cellulaire, ou l'inmunité humrale.
Les antigènes impliques dans ces réactions sont soit les
élémts de surface du microbe, soit les produits de dégradation
ou de secrètion des microbes.
1.1.2. Soit diffuser dans l'organisme
A c6té des microbes qui restent sur place, il y a ceux qui
passent ati travers de la couche epithelmle et gui diffusent dans
le corps. Cette diffusion peut se faire soit directement, soit par
voie lyqhatique ou par voie sanguine.
21
Vaccination
Définition :
La vaccination c'est
---------
"l'intrcduction dans l'organisme
d'un WXCin".
LE LARaJSSE
2.1. : Le Vaccin
La mise au pknt des vaccins microbiens a le plus scuvent
été réalisée de façon relativerwnt empirique, soit en essayant
de provcquer une mladie attenuée, voie de recherche gui a éte
particulièrc?mt fructueuse pour les x3ccinr viraux, misque ~'6x3~
I
elle-b qui d donné son nm &I 'la vaw:?ition, soit en cssayLant
d'introduire une protection avec des cxqmmisms ccqilets inactivtis.
. . . ,’ . * .

- 6 -
&s nxaladies virales sont sans doute les maladies infectieuses pour
lesquelles les vaccins utilisés sont les plus efficaces.
Aussi, des progrès importants ont été acccxnplis dans l'étude des antigènes
viraux , progrès qui ont abouti ces dernières annees à la mise au @nt dans
le dcmaine vétérinaire d'un vaccin vivant contre la maladie de Mareck.
2.2.- ETxuquoi vacciner
Deux maladies surtout la maladie de Newcastle, depuis une soixantaine
d'anneesI et la variole aviaire , sont depuis plusieurs annt-es signalées
dans tous les pays africains A quelques rares exceptions. Les autres
maladies virales C~IITW la bronchite infectieuse, la maladie de Mxeck,
la laryngotrachéite, la rraladie du Gumboro ou la leucose sont rencon-
trées, elles touchent surtout les élevages industriels , lesquels en
Afrique ne connaissent pas encore une grande diffusion.
A côté de la rmrtalité, les viroses aviaires ont yxmr effet :
- Chez les pondeuses
. Baisse de ponte prolongée
. Oeufs anonxiux, fragiles, invendables.
- Chez les poulets de chair
Augmentation des indices de consomation
l
. Courbe de croissance allongée.
De ce fait, pur assurer une bonne rentabilité, un seul moyen :
vacciner.
2-3.-
Choix du vaccin
La vaccination contre une mladie miaire virale consiste à introduire
dans l'organisme de -La volaille, un "mt4riel viral" dont on attend
un effet protecteur. Cc. wtériel peut f?tx-~~ :
. ../...

- un vaccin inactid : ine.rté c'est-?Aire incapable de se
multiplier
- un vaccin vivant atterd, mis infectieux, capable de provoguer
une rfaladie inapparente qui sera a l'origine de l'imnunité.
Le choix d'un vaccin, quand il est possible , se fait en fonction des
avantages et des inconvénients de l'une et de l'autre fom. Il se diffdren-
cie par:
- la facilité de production
- l'eaîp-loi de souches vaccinales attenuks et parfaiterrent tolérées
- le risque de contamination par des virus adventices
- le ty-pe de r&nse imnunologique
- la complexité des cont.rGles
- et aussi par le prix de revient.
2.4.-
Quand vacciner
A sa naissance, le poussin bénéficie de la protection des anticorps
maternels, mais le taux de ceux-ci est trës variable et fonction de
l'état kmwnitaire de la poule.
LE poussin est incapable de fabriquer des Canticorps pzndant les deux
premières saines de son existence,
- La vaccination au prenier tour ne suscite pas la forrration d'an-
ticorps (le virus vaccinal w3.ipe les cellules sensibles et en
interdit l'invasion p le virus sauvage, c'est le $&w&ne de
hlcccage cellulaire.
;
. . . : . . .

-8-
- A partire de la 2è semaine, le y.wsin est capable de produire
ses propres anticorps. Il est donc p3ssible de la vacciner.
- A@s le 3e mis, les réponses aux vaccinations sont optimales
- les rappels effectués entre la 16è et la 205 semaine avant
l'entrée en pmte, procurent l'hnunité la plus solide et la
plus durable.
%
Anticorps n
b>$>>>> Inmunit& rxrentale
._
------- Vaccination au ler jour
Vaccinations nomles : a) prirm vaccination
b) rapr>el.
2.5.-
La voie de vaccination
11 s'agit d'un aspect Ce ia vaccination ci est souvent cowiiiCr&
ccmw secondaire, alors tT-l'i.1 est er, fait très i~rtcint pour des
raisons :
C..
/
.
.
.

- 9’
- Pratiques :
W V -
. rapidité pour la vaccination de masse (voie orale, voie
intrademique)
. prix de revient.
lï-munol~~s_ :
--e---M
le choix de la mie sera en fonction de 2 critères :
* efficacité
* inocuité
2.4.1.-
Les différentes voies de vaccination
- Voies_qénérales
---w --I--^-
( par effraction du revêtement cutanée
. Intra musculaire
. titra dermique
- Voies locales
-------m-w
(de@ de l'antigène, sur les conjonctions)
muqueuses
* Conjonctive
. digestive
. respiratoires (installation nasale, aérosol).
Pour être efficace par voie lwale, il faut connaître Les mécanismes de
défenwlocaux, aifn de pxmxr, soit les contourner (défense non imnunolo-
giques) , soit les utiliser au profit de la vaccinatior! (défenses irrrnunolo-
gigues).
. . . /. . .

- 10 -
2.4.2.-
Inocuité
Pour ce qui concerne le probl&rmz de la nocivité des vaccins viraux
vivants ou inactivés en fonction de la voie de vaccination, il
sertMe que :
- si l'antigène se multiplie, la voie est rr0ins importante dans
la iwsure où le virus ira finalemznt se multiplier dans les tissus
pour lesquels il a un tropisrw.
- Si l'antigène ne peut se multiplier, il. est pssible que la voie
locale soit préférable, dans la mesure oùl si elle est bien utilisée,
elle peut entrîner une hnunité locale, mais aussi générale.
2.6.-
Intervalle entre les vaccinations
Après la première vaccination, le titrage des anticorps put être
représenté par un tracé (courbe). Les anticorps diminuent prfq-res-
sivemnt jusqu'à un niveau gue l'on ,peut considker ccmne le seuil.
de protection.
Seuil de protcw-
_
_
_
-

. -
_.
-
I
tion

- 11 -
~a période la plus favorable pour effectuer he ra-pel devra coïhcider
avec le passage de la courbe au niveau du seuil
. Si le rappel. est effectué trop t&, 1 'hnunité obtenue sera ~~~irts
élevée et durera mins longtemps.
. Si le rappel est effectu4 trop tard, l'imnunité sera nulle pendant
la période A <---> B, et les volailles purront être contaminées
à ce rtvmsnt.
De nanbreux contrôles ont perrr;is de déterminer l'intervalle a respecter entre
deux vaccinations qui est de 10 semaines (?)
2-7-
Choix d'une méthode de vaccination
2.7.1.-
Les vaccinations individuelles
--------------------__I_____
Installation oculaire ou nasale : pour la vaccination
-----------------------------
A'urgence
u
des poussins de r&ns de 3 s-emines.
Préparation du vaccin : dissoudre le vaccin dans le solvant
(soluté @ysiologiqye normal)
Dosage :
I
(Nombre de doses
i Phmbre de Pussins
i Quantité de Solvant
rmins de 3 semaines
:
:
I
:
:
i
(
1 .cm
:
2.m
:
125 ml
)
(
:
:
I.----_l~- -
-.----._
1
- Pràninistration :
A l'aide d'un ccxrpte goutte standardisé, on l.aisse tomber
une goutte dans la narine ou dans l'oeil ;
Veill.ez à ce que la goutte dans la narine soit inhalée.
- L’installat:ion (x:ula.ire ou nasale prwque une réponse
en anticorps ??US prononcée et plus ur1ifont-e.
/
.“,...

- 12 -
Trenyge du bec
- e m - - -
Pour la vaccination d'urgence de poussin
- Préparation du vaccin : dissoudre le vaccin dans de l'eau fraiche
et claire.
- Dosage :
1
Ncxnbrededoses
:
QxW3.t-é d'eau
1
I
\\
:
l.CCO doses
I
200 ml
1
:
- 1
- Administration : rrettre la solution obtenue dans un récipient de
façon que le liquide atteigne une hauteur d'environ 1 cm et s'y
maintienne en ajoutant la solution vaccinale fraicherrent préparée.
Tremper le bec et le5 narines dans la solution (PAS LES YEUX).
L*thode folliculaire
Seulement pour la vaccination contre la variole.
La méthode folliculaire se pratique sur la face antérieure de la cuisse
entre le genou et le jarret pour Les poules ayant plus de lc) semaines,
* car avant cet âcje, les follicules ne sont pas suffiSment developper.
Zrilever au IKMS une dizaine de plumes et appliquer à l'aide d'une petite
brosse le vaccin sur Les follicules vides.
Pour enlever les plumes, les extraire d'un mouvement sec et dans le
sens de l'implantation. Les follicules ne doivent pas saigner, le sanq
éliminant le vaccin. Au cas oii cet incident se ~xoduirait, recaw-xer
l'intervention a un autre endroit.
/
..“,
.
.
.

- 13 -
PH-mle de WinLWeb
-----MI_--- --_
(contre la variole aviaire)
Pour la vaccination d'urgence des poussins de 1 jour A 10 semaines.
- Préparation de la solution vaccinale : dissoudre canplétemnt
le vaccin
- Administration :
. Plonger avant chaque vaccination le stylet de vaccination
de façon à ce qu'il soit bien tremp4
. Piquer dans le dessous de la palmre de l'aile (Wing-Web)
en prenant bien soin de ne pas toucher les plumes
* Eviter les muscles, les articulations mksincs ainsi que les
vaisseaux sanguins. Dans ce but, il faut agir avec précaution
en tirant un peu sw la palmure de l'aile.
F?fbmarses :
-w--- -a
(concernant les 2 xXh&tes utilisées contre la variole)
- Eviter de vacciner les volailles pendant la mue.
- Pour eviter toute transmission de rraladies infectiewes, une tt$me
brosse ou stylet ne sera pas utilisé dans plusieurs exploi.tations
différentes.
Conclusion sur les méthodes individuelles
---------
(
!
( Maladie de Newcastle !
Variole
I
1
I-
!
(
- Instillation
! - tithcde folïiculaire
i
I
- 73zmpage dukc
!
!
i
(
!
\\
*., / . . .

- 14 -
- Avantages :
--a- -
Immmite
. plus rapide
. plus forte
. plus régulière
- Inconvénients :
--e------w
obligent des manipuLations individuelles
2.7.2.-
Les vaccinations collectives
- Vaccination p l'eau de boisson :
---------- ---------L----
- C'est une dthdede masse gui éconcmise temps et travail,
c'est La plus repandue et la plus facile.
- On ne l'utilise ES chez Les pussins de mins de 5 jours
- la réaction vaccinale n'est perceptible qu'au bout de 5 jours
- la qualité de L'eau est essentielle .
. .
- Préparation de la solution vaccinale
-- ----------------1-----
. Proscrire toute eau contenant des antiseptiques
. Utiliser des abreuvoirs et resemoirs propres, exempt de toute
trace de détergents ou dknfectants
. P-réparer une quantité suffisante d'eau pur Le nombre d'animaux
à vacciner
. Dissoudre corrplètement le vaccin
. Veuillez à ce gue La solution vaccinale soit absorbée rapidmt.
- Administration :
____---------
- Assoiffer les a.ni..rraux pendant 2 2 3 heures avant la vaccination
- Il est reccxmandabl.e, si possible, de diviser La quantité de
flac<>qs WI deux pzrts , c'est-2-di.re de dissoudre dans une première
0 y-4 -2 t ion , La mitii! de la qmntitr6 nécessaire et de raxpLir les
cabreuvoirs.
. . *i.. ,

- 15 -
Une demi-heure plus tard, on dissout le reste des flacons et remplir
de nouveaux les abreuvoirs en s'assurant que tous les oiseaux reçoivent
la dose correcte pendant que la solution vaccinale est disponible.
- Dosage :
(
(Nmbre de doses
i Volailles de 2 - 4
)
i Volailles de plus de
semines
4 serrbaines
:
Quantité d'eau i
Quantité d'eau
I
I
::
:
;
I
l.cca
:
1 0 - 20 litres
:
2 0 - 40 litres
1
(
:
1
- Veiller à ce que toute la solution vaccinale soit consmm5e en deux
heures.
- Si nécessaire, multiplier l..e ncmbre d'abreuvoirs n0u.r que les poules
puissent y acceder sans peine
- Si le nombre d'oiseaux ne correspond pas aux présentations propzxc&es,
utiliser le dosage im&diatemant supérieur.
- Vaccination p Nébulisation
---------- ----------
Elle est rapide, efficace, éconmique, nécessite dtiyouttelettes assez
grosses.ElLe est a:g$iquée ,dans les cowoirs ou cians les élevacJes avicoles
dès l'arrivée des ~mussim en boite.
2.8,- Choix du proqm-w
-
--.--.-
Il doit être

MFIwmmIE
GENERALE DE
PRODUCTION DE VACCINS VIRAUX
1.
SDEGTRATS UTILISESPGJRLAPREPARATICN
DES DEUXVACCINS
- Oeuf SPF (oeufs exempts d'agents pathogènes sp-kifiques)
. embryonnés de 10 21 11 jours
. Récolte de liquide allantoPdien (N.D.V)
1,
.
des rm-tbranes chorio allantofdiennes
. Culture de fibroblastes de poulets.
Lors du choix de substrat pour la préparation de vaccins, il est iqmr-
tant de définir le procédé de culture as-surant le meilleur rendement.
II.vAccINSVIVANTS FTVACCINS INACTIVFS
Le choix de vaccin se fait en fonction des avantages et des
inconvénients de l'une et de l'autre forme. Ils se différencient :
- par la facilité de production
- par le nombre d'intervention nécessaire
- par le type de repense imnunologi~le
- par la cmplexité du contrôle
- par le prix de revient.
111. S~ION DE LA SOKJ3E VIRALE
1) Les vaccins vivants (souches at&nuées)
Les souches attkuées utilisées pou?- 13 préparation NCD et v ont
été obtenues e-npir iquexnt.
Pour ces souches, la stabillt& des cara,:t.kes d'atténmtion est
. \\
un reportant critere de choix.
-..

/
“..

-2-
M2
2) Vaccins inactivés
La composition antigénique et le pouvoir im-mnogéne scmt les élbts
essentiels qui seront pris en considération dans le choix des souches.
Iv.
PRINCIPE DE PEXEPARATICN
1) Préparation de lot de serwnce de travail
Le choix des souches de semmce pmr la production de vaccin
est très iqxxtant. Aussi il est recom-mnd~ de se procurer du virus
de semence ayant subi un ncxnbre de passages aussi faibles
que possible, car la souche qui a subi de nanbreux passages sur oeuf,
perdune partie de sa capacité d'infection pour les pulets.
Bwq3le:
Constitution d'un lot de semznce KD
N.B.)
+---.---..----
Avant de constituer
la serwnce de travail,
si. le virus ne se multiplie
pas jusqu'au titre désiré
1og*5 DE 5O/ml afin d'obtenir
un titre infectieux convenable,
pratiquer 2 A 3 passages consécutifs
sur oeuf SPF.

- 3 -
2) Contr&e de la pureté du virus de serwnce
Par neutralisation de l'agent spécifique, par un m
mnospkcifique de titre connu suivie de l'inoculation
dumélangevirus îmnunserum à des mufs SPF.
v= vk-us (0,s cc)
S = S-em hyperirmnun dilué au 1/2 (0,5 cc)
W = Oeufs SPF embryonnés 9 à 10 jours -"t&j 5d 5$& 5\\r:
3) Utilisation des souches dc vaccins
L'inununité procurée par .un vaccin vivant est en relation
directe avec le degré de virulence du vx-us.
Ce ce fait, plus la souche de vaccin sera virulente, plus
l'imnunité sera bonne.
Dans le cas de la vaccinatim c:ontre la m2ladi.e dc
Nebxzastle, l'inmunisation juqu'à 1 'âge (ie 3 mxs sera effe&$e
par des souches lentogènes, et les raqFls :.iltérieurs avec un
vaccin du tw mbscqène.
/
. . . , . . .

- 4 -
4) Vaccin inactivé
Afin de détruire l'infectivité, tout en conservant l'antigénicité,
utiliser l'agent d'inactivation le mieux approprié ( J3 propiolactm ,
Formol, phénol).
Recours aux adjuvants, minéraux ou huileux en vue d'obtenir
une rrreilleure répnse imnunitaire.
V. C~DESVALXINSVIRAUX
1) Pureté :
- Absence de contaminants microbiens : bactéries, champignons,
rnycoplasws
- Absence du virus contaminant provenant du substrat (oeufs SPF
embryonnés) .
2) Inccuité
Epreuve de routine, ccxxnune à tous les vaccins
3) Identité
Contrôle de la nature de l'antigène viral ou du virus infectieux
présent dans le produit final, il doit être identique au virus du
lot de semence.
4) Inactivation
Un vaccin inactivé, sous sa forma finale, ne doit contenir aucune
particule virale infectieuse décelable par les &Preuves les plus
sensibles : inoculation d'oeufs embrynn~~s ou Ce systèmes cellulaires.
5) Antigénïcité : (T6rnoin du pouvoir ixmunisantl .
- Vaccins vivants : Ekaluation du titre yx dCt:xrxnation du n&rtl
de doses infecta.nLes m.inimum.
- Vaccins inactives : Titrage d'un antigène ~~~-t.~~lier (h&-qglutini-
ne) darw le cas NCD) .

TECHNUJJE D' INOCULATION DANS
LA CAVITE ALLANKXDE
(TDZHNIQUE DE REVERIDSE
a-1
l,.- Désinfecter la region de la chambre à air avec de l'alcool à 70'
2.- Percer la cayille au centre de la chambre à air
3.- L'inoculation de la suspension virale est faite à l'aide d'une aiguille
courte (15 mn de longueur et grosse (7,O - f,2 mn de diam&re, au lieu
d'une aiguille normale 3/10 - 4/10), sectionnée pour -rimer le biseau
4.- Pour injecter la suspension virale dans la cavité allantoïde, traverser
la membrane coquillère
et la choric-allantofde (m.c.a.) de quelques
millimètres
5.- Au lieu où l'aiguille touche et traverse la m.a.c., le virus se développe
dans les cellules du choricn, et des lésions caractéristiques confluentes
se produisent à ce niveau rxarme si le virus était de~sé sur la mambrane.
D'autre part le virus inoculé dans la cavité allantoïde se fixe et se
replique dans les cellules qui tapissent la m.c.a. entrainant la formation
d'un grand nanbre de lésions à l'aspect miliaire, envahissant la membrane
entière.
L'injection de l'inoculation dans la cavité allantoide à l'aide d'une aiguille
caxte, grosse et sans biseau, permet d'lun sa.11 coup l'effet d'une double
inoculation dans la cavité allantolde et sur la m.c.a.
Car, étant donné la grande ouverture de l'aiguille au mxxant où l'aiguille
est dirigée vers la cavité allantoïde , elle touche les membranes coguillères
et chorio allantoIde sous-jacente, uw gouttelette d'incoculum scuinte et
diffuse entre elles aux alentours du pk..nt de p&ktsation . A ce niveau, on
constate la présence constante de lésions confluentes aggl&r&s sur une sur-
face de 10 à 15 mm de diamktre alors qu'avec unf CCr@'Lle nommle cette air est
très réduite. D'autre part, en debrs du point. clr p5netration de l'aiguille,
des foyers généralisés SLV la m.c.a. enilèr-e +XX:! ~--~!~scr~~s.
/
II . . .

- 2 -
- Cette rdthde réduit de rhtié les difficultés et le risque de
contamination rencontrbes par la méthode d'inoculation du virus
variolique sur la m.c.a..
- k taux de rwxtalité est égalenent réduit de 8 à 10 %
- -nomie de temps, grâce à la rapidité d'exbcution, notamwnt lorsqu'on
a à incuberungrandn~red'oeufsenproduction
- IRtitre envirus estauxwins 6gal à celuiobtenu parlan'&hode de
m.c.a.
Réf. :
RECUEILDEMEIDEC~~~.
YJCNE 150 NO : 3, 1974 p 207 - 213




TEXXNIQJE DE LA TRYPSINISATICN
DES EME3RYN5 DE PXILET
**********************
-Pinces ; ciseaux
- Boite de pétri (manCe) ; verre à pied ; Pipettes (1, 2, 10 ml)
- Fioles a tqpsiner + barreau magnétique ; tube coqi.Te gradué
- Agitateur magnétique
- Pots a centrifuger stériles
- Centrifugeuse
- Flacons (plasnm) de 1 litre
- Milieu de Hanks ; liTsine
-. Alcoo'.. a 70" ouAlcooliodf5 ZI 1%
-OeufsSPF&xyo~sdelOjours
B) PREPARATICNEI P-S DES ENBRYCNS
-.
l.- Désinfecter les oeufs avec de l'alcool à 70' dans la région de la c!-m!xe
àair
2.- Découper avec latpince selon le contour de la chambre à air
3.- Saisir chaque embryon avec les pinces et les déposer dans la boite de pétri
4.- Couper la tête et les pattes, et transférer l'embryon dans un verre à pied
5.- Laver les embryons avec la solution de Kmkr éliminer le liquide de lavage
6.- Hacher finemnt les errbryons avec des Ciseaux, Lmis laver deux fois les
framts en solution de Hanks, puis une fois avec une quantité de trypsine
e.. / . . .

-2-
Cl
TRYPSINISATION
l.- !lLmnsférer les embryons dans la fiole à trypsiner contenant le barreau
aimante
2.- Rincer avec 10 ml de txypsine - laisser sedimenter - jeter le surnageant
3.- Ajouter 50 ml de Trypsine
(2,5 %)
4.- Faire tmrner sur l'agitateur magnétique pendant une 1,12 heure à vitesse
moyenne à 37OC
5.- Laisser déposer les fragments au fond de la fiole et vider le ligquide
contenant les cellules dans le pot à centrifuger, mintenu au froid et
contenant 1 ml de serum stérile, en filtrant sur plusieurs épaisseurs
de gaze stérile
6.- @mettre 50 ml de trypsine dans la fiole à trypsiner et repeter l'opkation
pendant une de-ni heure
7.- Dacanter delan-&te façondans unautre pot& centrifuger
8.- Centrifuger à 1500 tours pendant 10 Minutes
9.- Eliminer la trypsine - rependre les culots cellulaires par ?+ettage
doux et répété, et transférer dans le tube conique gradué
lO.- Centrifuger à looû tours pandant 10 minutes
lksurer le volume du culot.
l.- Reprendre le culot cellulaire dans le milieu de Hanks additionné de 10 %
de senm de veau, a raison de 50 ml de milieu par ml de culot
2.- Répartir 4 x 50 ml par flacon (plasma) de 1 litre
3.- Incuber à 37°C sur Roller.
---~-----__--- -________

PWPHYLUIE CUTTRE LA VMUQLE AVIAIRE
-.-.-.-
=:=:=:=:=:=:=:=:-.-.-.-
Un bref aperçu de l'aspect epid6miologique de cette mladie pourra nous
pemttre de comprendre sa peremitg et soncaractère cosmopolite.
La rtssistmce pert.i.culière du virus dans l'environnement (peut survivre
plusieurs annees) facilite sa propagation notamtxent pendant la saison
sèche 06 la dissémination est facilit4e par la pxssike, ainsi quand
la maladie debute dans un élevage, elle pmrsuit son évolution sans que
rien ne l'arrête ; les oiseaux se contaminent grâce aux petites effractions
in4vitables dans les batteries d'élevage. Les insectes piqueurs, tel que
rmustique,
joueraient un rôle dan4c la transmission de la maladie.
Lx- plus le surpeuplement, la mauvaise ventilation, ou une hygiéne
insuffisante sont d'autre facteurs favorisant l'extension de la maladie.
* CcrJSmS DE LA VARIOLE
Si dans sa fomw cutanee, la mxtalité est faible, les pertes
en ponte et éclosion sont considérables, par contre dans la fom mu-
queuse où la mxtalité est plus inportante et les cons&uences éconcmiq~es
531core plus g-rave.
* PKOPHYIJWE PROPFUZMEWI DITE :
1) Mesures hygiéniques :
-
La désinfection s'impose dans tout élevage atteint. Pour
obtenir la destruction du virus, il faut utiliser de la soude
caustique à 2 %.
. . . / . . .

- 2 -
2) Vaccinatim :
Endehorsdesmmxes hygieniques,
la seule méthode de préventim
de la variole est la vaccination.
Une bonne connaissance des souches est indispensable pour la preparation
desvaccins.QIa souvent tendance à considérer le virus de la variole
de poule, cama le virus type de la variole aviaire, ce qui ne doit pas
faire oublier l'existence de souches adaptées à d'autres espkes, tel
que le virus pigeon, virus du dindon.... EJI effet, une modification de
la virule.nce, voirdupouvoir infectant apres passage sur espèceh&ero-
logue, ccmplique l'identité de la souche étudiée.
2.1.- T&es de vaccins :
----I_----
LRS vaccins sont prépar& à partir de souches de virus attenués
par passage sur oeuf SPF ou fibroblastes de poulets.
D'après l'origine du virus on distingue deux sortes de vaccins.
- vaccin hamlogue (virus poule) plus actif pour la poule
-vaccinh&xologue [virus pigeon) engendre une immnité contre
le virus variole poule, sans provquer de troubles, mis l'imnunité
est de rmins longue durée.
2.2.- Quand faut-il vacciner
- poulets de chair : le Ier jour
- pondeuses : dans les conditions normales à l'âge de 3 mis.
2.3.-
Mkhcde de vaccination :
- n&thcde folliculaire
-n&hcde WingWeb
. . ./ . . .

- 3 -
2.4.- Choixd'unen&hode
--------------
* Lors d'une bpidbmie (en vaccination d'urgence, la méthode folliculaire
-
est conseillée).
. Isoler les suspects, et vacciner les oiseaux sains
. les oiseaux infectés (l'imxhatim de la mladie peut durer
3 semaines) peu ou pas de réaction après la vaccination.
DZ-E une telle situatim, la vaccinatim d'urgence arrête
l'évolution de la maladie.
* Ehmilieu infectb oudes rkqparitions saisorrii&~
de la maladie sont à craindre
. La méthode de Wing Wzb donne de bons rbultats, si elle est
emplcybe avantlaponte.
3)- Contrôle de la réaction-
La réaction vaccinale est essentiellement locale, et a peu d'influente
sur l'état gbnéral des oiseaux.
La n-hhode folliculaire entraine une réaction infhtmtoire, surtout
au niveau des follicules. Une croke et des foyers de nécrose peuvent
apparaître sur les follicules, les lésions gu&issent spontanhent.
Les méthodes Wing Web provoque la formation d'une ou deux petites
nodosités d'une taille variant d'un grain de riz à celle d'un petit
pois,
qui apparaît entre 6 à 8 jours après la vaccination.
* L'absence de réaction peut-être due :
- à une imnunisatim antérieure
- à une applicatim incorrecte de la vaccination
- à un vaccinmlconservé.
. . ./ . . .

-4-
~casd'absenceder~tionsurungrandnambred'oiseaux,
revaccinerune
dizainepar lamkhodefolli~aire.
-Des pc~lssins ayant des anticorpsmaternels peuventrt-agir très faiblement,
tout en répondant bien à la vaccination.
4) Dur& de l'iltlmnité
L 1-a s d&&qp en une quizaine de jours. Chez les mets
dechairvaccinés a 1 jourparlaméthodeWing%b,
l'imnunité acquise
cuxvre la péricde d'engraissemnt.
Chez les pondeuses et reproducteurs : la vaccination à 3 mis par la
1113thode folliculaireprotègeduranttoutelapériode
de ponte.
5) R&gles A respecter :
- smtvaccinés seulemntlesoiseauXenbonne santé.
- Si les poulets sont vaccir& contre la maladie de NeYucastle, attendre
au moins 15 jours avant de les vacciner contre la variole.
-~spoules quel'mgardepourunedeuxihpériodede ponte seront
revaccirks p2mht-k la période de mie

Cm DE QUALITE
TIlITFNXETCALCULWTITRE
-------------
I N T R O D U C T I O N
-----------------------
Le virus de la maladie de Newcastle put être titré en estimant :
1)
Soit l'infectivité d'un échantillon de virus
Pardéteminationde laDIE 50
h-&hode de SP--m)
2) Soit en estimxk le titre hémgglutinant
1.
TITR%E PROPREMENT DIT
-------~__--------__-~
~~~_------_-----------
1/ Matériel :
-MilieudeEbnks c Antibiotiques
- Soluté physiologique
+ Antibiotiques.
2/ Titrage :
- Mirage des oeufs errbryonn6s de 10 j
- Désinfection
- Préparation du diluant dans tube à hklyse
- Fesuspension du vaccin
- Préparation de la série de dilution de 10 en 10
- Percer les ceufs
- Inoculation des oeufs.
. . ./ . . .

- 2 -
- Cbturation des oeufs
- Incubation des oeufs
- Mirage df3 oeufs.
II. (2AKULaT TITRE (dupoint final)
-----~-_-------
-------_-------
Ehappliquantla formule de STTAWAN-KARBER
(----
1
t=X+{ d -d$r
(
n
t=pintfinal
x = valeur logarithmique de la dernière ligne du titrage
d = écart loqarithmique entre deux dilutions
101
d = 1
5 = S~ETE de tous les oeufs qui n'ont pas été infectés
n = nmbre d'oeufs in~lés.

TESIISFAI~FCURLE axrKnxMI~Iarxx;IQuE
DESELEWXSSE'FAUNATIONAL~
INSTTTUTE ( N.V.I. )
I N F E C T I O N
A N T I G E N E
TYPE DE TESTS
/
-i-
1
Adenovirose (EDS 76 )
I H A
V 127
1tiibition de l'hémagglutination T 1
Sensibilité de l'erdxyon ou
2
Ehcéphalanyelite
Van Wkel
P.M.G.
3
@ovirose (arthrite vira-
Souche produisant réact.
spécifique S 1133
Précipitation en milieu gelose PMG
le)
4
Variole Aviaire
C l i n i q u e
5
Hamphilus G
C l i n i q u e
1
I
c
6
Bronchite infectieuse
M a s s
Seroneutralisatian SN
/
* 7
Gmboro (E%ursite Infect.)
Souche produisant Réact.
spécifique 52/70
P M G
8
Lxryngo trachéite Infect.
Clinique (trachée hhrragique)
9
Influenza
Isolement sur oeuf
10
Leucoses
Groupe A,B,C,D,E
COFAL (culture sur fibroblastes
Rpiquage - Wh. Ag.
11
Mareck
Souche JM 19
P M G
I
_-
12
Mycoplasmse G
Souche 56
Seroagglutination sur lame SAI,
A
13 1 Mycoplasmse S
Souche produisant réact.
S A L
spécifique
14
Newcastle
Souche H Bl ou LXXYTA
1. H A
-
Virus grippal aviaire
P M G
type A
-.-
- Coprmlture
- Agglutination sw lame.
---.--- -. __._- -----_
- - -

PRINCIPE DE LYOPHILISATI~ DES VPCCINS
- E!r VARIOLLE
1. DETFINITIc%J
La lyo#i.lisation est un procédé de ccmervation par dessication
sous vide à basse teqkature.
Le but de la lyophilisation est d'enlever l'humidité contenue
dans les produits, dans des conditions parfaites de stérilité, sans
altérer leur qualite, leur intégrité physique et chimique.
Les produits lyophilisés, n'ayant un principe perdu que leur
eau de constitution, peuvent être reconstitués par simple réhydratation.
II. PRINCIPE
La dessication effectu&e à basse -rature à partir d'échan-
tillons congelés, est obtenue en sublimant la glace sous pression réduite.
La sublimation est le passage de l'état solide (glace) a l'état
gazeux sans passerparl'étatliquide (eau).
c
Dans une opkation de lyophilisation, le produit est dans un
premier terqs congelé. L'eau qu'il contient devient glace, puis cette
glace est sublimée, lorsque l'enceinte Où il se trouve est mise sous
vide.
cette @ration est un phénomène de fusion et d'&wllition
simultanée, elle nécessite un apport simultané de chaleur. Une surface
très froide à l'entrée de la panpe à vide,permet de piéger la vapeur
d'eau.
III. lITrEm2
1/ Les produits sont conserves sans altération de leurs qualités pendant
un temps supérieur à celui que pern-ettent les autres procédés.
. . ./ . . .

“V
r
VC
c
c
3
P

- 2 -
2/ Ieurpoids estr&iuità 1% dupoidsde départ.
3/ m transport et stockage à basse tenpératm est facilitée.
Iv. APPAREILIAGE
Les techniques et les appareils utilisés sont très différents
suivant qu'il s'agit d'une lyophilisation effectuée dans le cadre
industriel ou dans celui du laboratoire (lycphilisateur pour flacons).
Tous les mdeles utilisables Trtent cbligatoiremznt :
-une source de froid
- une pnpe a vide.
La lyophilisateur qu'on utilise paur lyophiliser le vaccin newastle
N.V.I. à DIB3RE-ZEIT est un appareil ~-??ROILABO à pcmpe à palette
etcondenseurdanslarrême enceintequeles produits àlyophiliser.
Ce lyophilisateur pour flacon ccmporte les elénwts suivants
(voir schh) .
1/ Unechambre delyophilisationavec des dtagèrespourrecevoirdes
flacons disposes sur des plateaux.
2/ Un 'Yhkkmeur sous vide" (piège A vapeur d'eau).
Pour dessécher l'eau avant qu'il ne p&&tre dans la pompe
ci vide,laquelle fonctionne bien que lorsqu'elle aspire de l'air
presque sec.
Dans l'appareil SCGIW, le condenseur est constitué de cinq (5)
plaques verticales disposées elles-rrêrnes dans la chambre de lyophi-
lisation. Les molécules d'eau viennent se fixer sur ces parois, de
4
façon à éviter leur entrainmtdansla pcmpe à vide.
. . ./ . . .

- 3 -
3/ Une-Avide
La paqx à palette est d'un emploi plus général, car elle
permet d'atteindre de basse pressim (10V2 m Hg) suffisante le
plus souvent pour entrainer le départ de la vapeur d'eau et aug-
m2nterl'abaissemntdelatempérature.
Iapxnpeàvideadeuxfonctions:
- La première consiste 21 abaisser rapidmt la pression au
debut de la lyophilisation, provoquer ainsi la sublimation
de la glace des produits.
US vapeurs sèches, canposées d'air résiduel, qui sortent
de la w, sont évacuées a l'extérieur.
-Ladeuxièn-eestdemintenir
une pression résiduelle assez
basse pendant la déssication primaire et secondaixe (voir
figure).
. .
. .
4) Uncircuitfroid
Four conggler le produit dans l'armire d'une part et Pi&ger
la vapeur d'eau dans le condenseur sous vide d'autre part, le
lycphilisateur est équipé d'une installation frigorifique.
Xe froid est transmis directement au piège à vapeur d'eau par
détente directe du fluide frigorifique.
Il est tranmis par l'intermédiaire d'un liquide secondaire
sur les plateaux pour la congélation.
5) LR circuit intem&Sai.re de glycol
IIE ccxnpresseur vhicule le froid ou le chaud selon les
besoins, en agissant sur du glycol. Ce liquide est dirigé sur
l'bchangeur froid ou sur le rechauffeur par deux vannes électro-
magnétiques.
Une isolation est installée sur tous les cmposants de ce
circuit.
..* /
..*

- 4 -
6/ Le circuithydraüligue :
Pernrtt le bouchage des flaccm sous vide ZI la fin du
cycle de ddssication, gr&ze à une pmpe a min gui a pour effet
de remnter les plateaux prcduits à l'intérieur de l'enceinte,
et de prcwoquerlap&&trationdesbouchons dans leur flacm.
7/ I;es appareils de contile
Notamnent, le pyrovac pour la nwure du vide et l'enregistreur.
8/ Ie Back d'enregistmxent :
bnne la lecture directeparvoie et enregistre les
températures et le vide. L'enregistreur comporte six voies
canpo&mtces indicaticms suivantes : (~ducondenseur,du
produit, du glycol, du produit des Flateaux, pression).
IV. cZONIXJITE D'DNELYOPHILI~TI~
Lors d'une lyophilisation, les @rations suivantes sont effectuées :
1/ L'addition de colloTdes protecteur
Cette apération a pour but de fournir une matrice solide au vaccin
pendant la déssication, afin de permettre à la vapeur d'eau de
s'échapper, et protéger le produit.
Deux additifs sont coumment utilisés :
- du lait écr&ntS en poudre stérile : 40 g/litre
- une solution ccqortant :
. du saccharose à une concentration finale 5 %
. de la lactalbumine
w
Il
2.5 %
Ek : pourlelyophilisateur SCGEX : le voluma de la suspension vaccinale
nécessaire est de 3 1.
. . . /
. . .

-5-
~a préparation de cette suspension s'effectue cama suit :
-Liguide&mio AllantoIdi~~ : 8OOcc
- !Tampon de lyophilisation filtré sur EKS
. saccharose : 150g (cc finale 5 %)
. Lactalbumun : 75 g (,,
n 2.5 %)
. Eau distillée stérile : 2,2 1.
LE saccharose permet de régler le de& de déssication finale du
vaccin, et eq$cher qu'elle soit excessive ; sa concentration
a été fixee à 5 8, car une quantité plus élevée, dmne a la sur-
face du culot de vaccin, un aspect vitreux, et er@cher la vapeur
d'eau de s'échapper.
DZ la composition du vaccin et des additifs, dépend le point
d'eutexie c'est-à-dire la température a laquelle, à la pression
atnxxpherique, tous les constituants liquides de la suspension
vaccinale se trouvent congéles.
La plupart des lyophilisateurs pouvant précongeler le produit
jusqu'à une texr&rature égale ou inférieure a -40°C, et que le
point d'wtexie de la suspension ne dépassent -25OC, la lyophiy
lisation peut être bien conduite.
2/
R@.rtition de la suspension vaccinale dans les flacons
Le volume du L.A.A ou suspension vaccinale avec le mélange
d'additifs est répartie ci raison de 2 cc dans des flacons de 20 cc
(1ooO doses). Dans ce type de flacon, la hauteur du liquide atteint
5 mn (ne doit pas depasser 10 mn).
Les flacons utilisés pour la répartition sont lavés, fSyouttés,
séchés, repartis sur plateau de lyophilisateur, enr&& de papier
kaki, et finalenent stérilises au four pasteur (chaleur sèche) à
la temp6rature de 160°C, pendant une heure. Pour s'assurer de l'effi-
cacité de la stérilisation des témins d'autoclavaye (scotch) sont
collés sur le papier d'emballage.
puis, les flacons stériles sont placés à +4"C pendant au reins
24 heures.
. . . / . . .

-6-
La répartition se fait aseptiquement a partir d'un récipient en
verre sterile, à l'aide d'une seringue étalonnée & distributiopi
semi-autmnatique.
Au cours de la répartition, l'opérateur surveille de temps
en temps le velum distribue (2 ml). Afin de déceler des bulles
susceptibles de se former, les tuyaux de r@rtir sont en plastique
translucide, autcclavable.
3/ Mise en place des lmuchms de caoutchouc sur les flacons
Une fois que les flacons sont re@is, on place des bouchons de
caoutchouc silicon& stériles, avec des pinces stériles, & mmiere
àlaisserunespace~~ttantàlavapeurd'eaude s'echapperlibre-
ment au cours de la sublimation sous vide.
k siliconepemtunemeilleure insertim des bouchons, ainsi une
bonne conservation du vide quand les flacons smt bouchés.
Ies bouchons qui sont places doivent avoir une surface horizontale,
pour qu'a la fin de la déssication sec+Iaire, tous les flacons puissent
être fermés par le dispositif excerçant une pression sur les plateaux.
4/ Chargenient des flacons et précongélation du contenu avant la mise
sous vide.
Après la phase de précongélation, entre -4OOC et -45C, le condenseur
et la pcmpe a vide sont mis en marche,
la sublukztion de l'eau du
produit qui est dans les flacons fait tmber la temperature de ces
derniers entre -35'C et -4O'C. Si cet abaissement est trop qrand, la
sublimation de la vapeur d'eau se ralentit.
Quand la plus qrande partie de la vapeur d'eau est sublimée A
partir de la glace, la ten$rature czamenoe à s'élever, car la perte
de chaleur due à la sublimation s'arrête qraduellement, et la température
du produit augmente progressivement la température réglée par les
liquides circulant dans les étagères.
. . . / . . .

- 7 -
6/ Désarptioai sous vide afin d'obtenir le degrb de déssication voulu :
déssicaticn secmdaire.
- mtre la d&sication primire et la déssication secondaire, il convient
& p&vc&r une phase transitoire durant laquelle le vaccin est conservg
à ooc pendant plus de deux k.lres.
- Une déssication secondaire prolongée à la ten@rature ambiante, est
nécessaire pur avoFr une humiditi résiduelle ne dépassent pas 1,5 %.
7/ Bouchage des flacons suus vide par pression hydraulique.
8/ Cont&e du vide dans les flacons (avec Vacum 'Ikster)
9/ Capsulation (fixationdesbouchons avecune capsulemétallique.
lO/ Prise d'khantillcm pour titrage et stérilité
ll/ stockage du vaccin B -2OOC
LYOl?HILIsATEuR
SCEEV-FROlLAJ30
- 'I&&rature du piège est -60 à 70°C
- Le vide obtenu est de 2 à 3. 10 -2 mn Hg
- Déssicatim prirmire dure environ 15 H
et se termine entre -25 , -35OC
- Déssication secondaire dure 18 a 20 h
- HumMit& résiduelle de 1 à 1,5 %
MARL FISI-XP.)