CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE GLOSSZNA PALPALZS...
CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE GLOSSZNA PALPALZS
GAMBZENSZS
VANDERPLANK 1949 DANS LA RÉGION
DES NIAYES DU SÉNÉGAL (MARS-MAI 1970)

S.M. TOURE
Chef du Laboratoire de Parasitologie
Laboratoire National de I’Élevage
Dakar, Sénégal

, RÉSUMÉ
i
De mars à mai 1970, a eu lieu dans les Niayes du Sénégal la première cam-
b pagne de lutte contre les glossines (Glossina palpalis gambiensis) qui ont pour
biotope des palmeraies à huile et transmettent la maladie du sommeil, locale-
ment endémique, et la trypanosomiase des bovins, de très grande fréquence.
L’opération est financée par le FAC (France) et trois campagnes annuelles
consécutives sont prévues.
Le but principal en est de promouvoir, dans un milieu qui s’y prête, la
modernisation de l’élevage traditionnel par éradication des trypanosomiases.
11 a été adopté comme technique de base la pulvérisation, sur une hauteur
de 1,50 m, de la végétation des palmeraies. Un débroussaillement limité est pra-
tiqué pour faciliter le passage des équipes. Les sections très denses et imprati-
cables ont reçu à distance l’insecticide par nébulisation.
Dix équipes de cinq manœuvres, encadrés par neuf agents techniques et un
docteur vétérinaire ont travaillé pendant 45 jours.
83 kilomètres de palmeraies ont été traités et 1.378 litres de Dieldrine à 20 %
utilisés.
Le traitement d’un kilomètre de palmeraie revient à environ 48.900 CFA.
Une série de cartes indique la topographie des niayes traitées.
Les prospections entomologiques de contrôle, faites après traitement, mon-
trent l’absence de glossines dans ces Niayes après cette première campagne.
1.
BASES DE LA CAMPAGNE DE LUTTE
1.1. Situation géographique
La région des Niayes du Sénégal est située à l’Ouest de la route Dakar-
Saint-Louis et longe ainsi la Grande Côte atlantique.
Le long de cette côte s’étalent de nombreuses dunes de sable entre lesquelles
se trouvent des bas-fonds argileux. Les eaux des pluies persistent dans ces bas-
fonds une grande partie de l’année sous forme de marigots qui se collectent en
lacs (en particulier lacs Retba, MBbaouane, Tamna et MBoro).
L’irrigation naturelle de ces bas-fonds argileux est à l’origine d’une végéta-
tion luxuriante composée surtout de palmiers à huile tandis que la végétation
environnante est celle d’une savane arbustive de type nord-soudanien.
255

C’est cette entité, marigot à végétation dense de palmiers à huile, qui est
désignée par le mot ouolof niaye. Quoique présentes, sous forme plus ou moins
caractéristique, de Dakar jusqu’aux abords de Saint-Louis, Les seules Niayes,
objet de la campagne, commencent à environ 25 km de Dakar et ne dépassent
pas au nord le 15” parallèle car ce sont les seules infestées de glossines.
1.2. Climat et végétation
Les niayes sont essentiellement composées de palmiers à huile (Elaeis
guineensis).
Au pied des palmiers les repousses ou les jeunes arbres, mélés à
d’autres essences, le dattier nain surtout (Phoenix rechats), ainsi que l’existence
quasi permanente de l’eau en certains points entretiennent un microclimat à
humidité relative très élevée (90 à lOO%), ce qui est un cas très particulier pour
la zone climatique où ces niayes sont situées. Les niayes ne reçoivent guère plus
de pluies que les régions avoisinantes (620-650 mm) et les températures sont
voisines de celles de Dakar et Saint-Louis, (18” à 36”).
1.3. Présence de glossines
Ces niayes sont infestées de glossines : Glossina palpalis gambiensis. Le fait
est lié à la densité de la végétation et à la forte humidité relative qui favorisent
le maintien de cette espèce de glossine, au demeurant strictement hygrophile.
1.4. Conséquences de la présence de glossines
Les niayes sont des foyers résiduels de maladie du sommeil à Trypanosome
gambiensis.
Les glossines étant toujours présentes, et aussi longtemps que cette maladie
ne sera pas totalement éradiquée, les risques de flambée épidémique seront im-
portants malgré les efforts considérables des équipes de lutte contre les grandes
endémies.
De plus, un grand nombre de bovins vivant dans cette région sont parasités
par T. uizlax et il en résulte des pertes économiques, d’autant plus graves que,
dans ces conditions, l’amélioration du cheptel ne peut guère être envisagée.
1.5. Nécessité d’une action contre les glossines
L’assainissement des Niayes par la lutte contre les glossines, outre l’intérêt
qu’il présente dans la sauvegarde de la santé publique permettra de conduire
dans cette région des élevages améliorés et rentables. Nombreux sont, en effet,
les facteurs favorables :
- climat côtier, moins rigoureux qu’à l’intérieur des terres, favorable à quel-
ques races étrangères de bovins, sinon à des croisements de première géné-
ration de plus grande valeur que les bovins locaux;
- présence de lacs et de marigots et nappe phréatique à une faible profondeur,
ce qui facilite l’approvisionnement en eau;
2 5 6

- possibilité de culture intensive de fourrages;
- maraîchage et utilisation des sous-produits des cultures;
- proximité des zones industrielles et réduction importante du prix de revient
des aliments fabriqués pour le bétail;
- proximité d’agglomérations importantes qui sont un débouché sûr pour
l’élevage ;
- population locale très active et avertie en matière d’économie agricole.
Étant donné cette situation, l’élevage traditionnel peut être transformé en
élevage moderne sur un terrain amélioré. La région pourrait être spécialisée dans
la production laitière de moyen rendement et dans la fourniture de bovins d’em-
bouche.
Ce sont là les principales raisons qui ont conduit à un projet de lutte contre
les glossines dans les Niayes.
1.6. Le projet de lutte
Entre 1962 et 1965 des prospections faites par les entomologistes du Labora-
toire national de 1’Élevage et de Recherches vétérinaires de Dakar ont permis
d’inventorier les Niayes infestées de glossines. Elles se répartissaient alors comme
suit :
- Niayes de Sangalkam-Niaga : 14 km;
- Niayes de Bambilor, Coron et Wayembame : 10 km;
- Niayes de Gollam-MBaouane : 20 km;
- Niayes du Lac Tamna : 22 km.
La superficie estimée à 532 ha, pouvait, selon les prévisions techniques,
être assainie par pulvérisation de Dieldrine rémanent concentrée à 2 % sur les
palmiers et le sous-bois jusqu’à une hauteur de 1,50 m. Pour assurer le succès
de l’opération, trois campagnes annuelles de lutte, situées entre mars et mai,
étaient recommandées. La réinfestation des gîtes traités est écartée a priori car
dans la région, seules ces niayes hébergent des glossines.
Sur ces bases techniques, un projet chiffré de lutte contre les glossines a été
présenté à l’organisme de financement qui en a permis la réalisation en 1970.
II. LA CAMPAGNE DE LUTTE
II. 1. Phase d’exécution
II. 1.1. Matériel et moyens
a) Matériel :
- Véhicules :
1 camion Saviem,
1 404 bâchée,
2 5 7

1 Mehari Citroën,
2 Véhicules tous terrains,
1 Tracteur,
2 Citernes à eau ;
- Pulvérisateurs :
30 pulvérisateurs Cosmos,
3 Nébulisateurs agricoles;
- Insecticide :
4.000 litres de Dieldrine à 20 % ;
- Vêtements de travail et matériel de protection;
- Matériel de débroussaillement;
- Petit matériel divers;
- Matériel de campement;
- Pharmacie et trousses de secours.
b) Personnel :
- 1 docteur vétérinaire;
- 6 agents techniques de l’élevage;
- 1 aide de laboratoire;
- 1 infirmier « des Grandes Endémies )) ;
- 1 agent technique des Eaux et Forêts;
- 5 garçons prospecteurs;
- 3 chauffeurs;
- 50 manœuvres journaliers.
II. 1.2. Techniques
- Débroussaillement. Afin de faciliter la progression des équipes de désin-
sectisation, un groupe de cinq manoeuvres, guidé par un agent technique des
Eaux et Forêts, pratique dans la niaye à traiter des couloirs de passage. Ce
groupe précède de cinq jours les équipes de pulvérisation.
- Pulvérisation. Elle porte sur le sous-bois de la niaye (buissons, troncs
d’arbres ou feuilles de palmier sur le sol) ainsi que les troncs des palmiers. Le
traitement est fait sur une hauteur de 1,50 m environ. La pulvérisation est
obtenue par appareil Cosmos (pression trois bars, soit 2,9 kg/cm2). L’insecticide
est une dilution de Dieldrine à 2 % obtenue à partir de l’émulsion mère à 20 %.
La niaye est traitée à l’exclusion de la savane environnante.
- Nébulisation. Elle n’est pratiquée que lorsque certaines sections de niayes
sont si denses qu’un débroussaillement prendrait trop de temps ou lorsque les
équipes ne peuvent pas atteindre par leurs lances de pulvérisation la végétation
d’un marigot sans patauger dans la mare. Il a été utilisé à cet effet trois atomi-
seurs pouvant projeter un brouillard insecticide jusqu’à 10 mètres environ.
Le traitement dans ces cas est volumétrique : un volume donné de végétation se
trouve imprégné d’insecticide atomisé.
258

II. 1.3. Méthodes
- Horaire de travail. La journée de travail est continue, de 7 h à 13 h,
pour tenir compte de la chaleur de l’après-midi qui réduit les efforts.
- Phases de la campagne. La campagne est divisée en quatre phases de 10
à 15 jours, non comprise la phase de contrôle. Au début de chaque phase, deux
jours sont consacrés à des préparatifs : installation d’un campement et mise en
place du matériel, instructions au personnel, délimitation de la zone à traiter,
contact avec la population. Les camps ont été installés successivement à Sangal-
* kam, Bambilor, Diender et Keur Mbire NDao.
A chaque phase, les équipes traitent les Niayes qui se trouvent autour de la
base dans un rayon de 20 à 25 km au maximum.
c
- Nombre et composition des équipes
- une équipe de débroussaillement : un agent technique des Eaux et Forêts et
cinq manœuvres.
- une équipe chargée du matériel et de la préparation des dilutions d’insec-
ticide : un agent technique de 1’Elevage et cinq manœuvres.
- cinq équipes pour la pulvérisation : dans chacune un agent technique de
YÉlevage, quatre manœuvres de pulvérisation, un manœuvre pour travaux
divers.
- une équipe de nébulisation : un infirmier des Grandes Endémies et cinq ma-
nœuvres.
Tous les travailleurs ont reçu des moyens de protection suffisants : combi-
naison de travail, bottes en caoutchouc, gants et masques.
- Le travail des équipes
a) Préparation de la dilution insecticide
L’eau des marigots étant inutilisable, l’approvisionnement en eau est assuré
par deux citernes de 1 .OOO litres remplies au robinet à la Ferme du Laboratoire
à Sangalkam et acheminées par tracteur sur le lieu de travail.
Des tonnelets de 60 litres, choisis en raison de leur maniabilité, servent à
faire les dilutions, six litres de Dieldrine à 20 % mesurés dans des seaux gradués
sont ajoutés à 54 litres d’eau mesurés par repère.
Le tonnelet de dilution est ensuite hermétiquement fermé et son contenu
J homogénéisé par secousses.
La dilution est répartie dans les pulvérisateurs soi’ au campement même,
soit dans la niaye à traiter où le tonnelet est acheminé par véhicule ou par por-
, teur.
b) Le traitement insecticide et la progression des équipes
Les niayes peu larges et de configuration linéaire reçoivent généralement
deux équipes qui partent de chaque extrémité, avancent de front et se rencon-
trent vers le milieu de la niaye.
Les niayes de fiable superficie sont traitées par une seule équipe.
259

Les niayes marécageuses, souvent les plus larges, reçoivent plusieurs équipes
qui la parcoureni sur leur périphérie et le centre en avançant de front.
Chaque niaye est divisée en sections, matérialisées par des pancartes numé-
rotées et la section à traiter est notifiée à chaque épuipe concernée.
L’équipe de nébulisation suit le même parcours que les équipes de pulvérisa-
tion mais ne traite que certaines parties de la niaye jugées inacessibles.
Les niayes gagnées par le maraîchage ne sont que partiellement traitées,
dans les seuls gîtes théoriques généralement situés à la périphérie.
L’équipe chargée du matériel veille à la distribution de tonnelets d’insecti-
cide pour remplir les réservoirs vidés.
II. 1.4. Récapitulation des niayes traitées
- Carte 1 : Situation géographique des Niayes.
- Carte 2 : Niayes de Sangalkam-Niaga,
Niayes de Bambilor-Gorom-Wayembam.
- Carte 3 : Niayes de Gollam-MBaouane,
Niayes Signane et Deni Biram.
- Carte 4 : Niayes de Tamna-Sud.
- Carte 5 : Niayes de Tamna-Nord.
11.2. Contrôles entomologiques
L’équipe spécialement chargée des contrôles entomologiques prospecte, à
la veille de chaque traitement, les niayes inscrites au programme et elle retourne
dans ces mêmes niayes le lendemain du traitement et les jours suivants.
Avant l’intervention des équipes, des glossines ont été capturées ou leur pré-
sence constatée dans la totalité des niayes inventoriées. Le lendemain du traite-
ment, on note déjà une différence très grande de densité de population de glos-
sines; il faut parcourir la niaye pendant longtemps pour constater la présence de
quelques rares glossines; le plus souvent les prospectems concluent à l’absence
totale de glossines dès le lendemain de la pulvérisation.
A la fin de la campagne de lutte, deux semaines (du 15 mai au 2 juin) ont été
consacrées aux prospections de contrôle général. Ont participé à cette opération,
outre les prospecteurs habituels, l’infirmier des Grandes Endémies et deux agents
techniques.
Dans aucune des niayes ci-dessus mentionnées, il n’a été trouvé de glossines,
même au cours de longues haltes aux sections antérieurement très infestées.
111. DONNÉES NUMÉRIQUES RELATIVES À LA CAMPAGNE DE
LUTTE
111.1. Longueur maximale des galeries traitées
L’ensemble des galeries qui constituent les niayes traitées est d’environ
79 km. Cette valeur différe de celle présentée dans le projet initial parce que
260

plusieurs niayes ont été reconnues ensuite infestées. De plus les fortes pluies de
1969 font que la plupart des marigots habituellement à sec à cette époque-ci ren-
ferment encore beaucoup d’eau et les glossines ont une plus grande dispersion.
Pour tenir compte du fait que les équipes ont souvent pulvérisé les broussailles
de dattiers nains qu’on trouve toujours à la périphérie ou aux extrémités des
niayes, cette longueur peut être augmentée de 5 %. Partant, 83 km de galeries ont
été traités. Il y a une augmentation d’environ 25% par rapport à la longueur des
galeries mentionnées en 1964 comme infestées de glossines.
i 111.2. Superficie traitée
b*
Pour une largeur moyenne de 40 mètres, la superficie traitée est de 332 ha.
k L’aire de traitement (correction de l’aire réelle compte tenu des palmiers par
addition de 1/3 de la surface réelle) est de 498,4 ha, soit sensiblement 500 ha.
111.3. Quantité d’insecticide
En tout 1378 litres de Dieldrine à 20% ont été utilisés, soit 16,6 litres par
km linéaire de galerie, ou encore 2,75 litres par hectare de niaye.
111.4. Nombre de journées de pulvérisation
Toutes les niayes ont été traitées en 46 jours par 24 manœuvres de pulvérisa-
tion, soit 1104 journées de travail. C’est dire que chaque manœuvre traite un
kilomètre de galerie en 13 jours.
111.5. Évaluation monétaire
a) Dépenses réelles
- Equipement
. . . . . . . . . . . . . . .
5.200.000
- Personnel
. . . . . . . . . . . . . . .
1.425.000
- Fonctionnement . . . . . . . . . . . .
900.000
7.525.000 F CFA
b )
Dépenses relatives à la première campagne seule
- Equipement: 1/3 . . . . . . . . . . . . . .
1.733.300
?
- Personnel
. . . . . . . . . . . . . .
1.425.000
f
- Fonctionnement . . . . . . . . . . . . . .
900.000
ca
4.038.300 F CFA
Cela équivaut à peu près à 48.900 francs par kilomètre linéaire de niaye, ou
8.116 francs par hectare traité.
Les résultats obtenus au terme de cette première campagne sont satis-
faisants mais nous ne saurions conclure à la disparition totale des glossines
qu’après plusieurs nouveaux contrôles entomologiques.
261

SÉLECTION BIBLIOGRAPHIQUE
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