XI-- - -_ . * *_...___. “_. 7 d l.' ...
XI-- -
-_ . * *_...___. “_.
7
d
l.' @écossé (I.s.R.A.)
i -m-----m
LABOF!AZY)IRENKQ~NALDEL'ELEV~
ET DE'&CHERCHES B
ESTIMATION DU PRIX DE REVIENT
DES ALIMENTS CONCENTRES
R. CADOT
Juillet 1979
ESTIMATION DU PRIX DE REVIENT
DES ALIMENTS CONCENTRES
-----mm
La maîtrise de l'expérimentation laitière conduite par le Laboratoire
national de 1'Elevage dans sa station de Sangalkam, implique la liberté de
tester toute une série de forrrmles alimentaires devant fipondre à différentes
situations expérimentales. L'impossibilité d'obtenir du secteur industriel
la garantie d'un approvisionnement diversifié r$ondant aux besoins de la
Recherche, a obligé la station à se doter des équipements nécessaires à la
fabrication des aliments d&G.r&.
A cet effet, un ancien bâtiment d'exploitation a été transfo~ en
atelier de stockage et de ptiparation. La partie magasin comprend 8 cellules
représentant une capacité de stockage de 176 m3. L'atelier de pr&aration
p~prementditcomporte
: unbroyeur,unklangeurà
farine,unet&mie
à fa-
rine, une presse à granulés ainsi que des bascules ensacheuses ou vis de trans-
fert. Un mélangeur à paille et m&sse a été installé sous un abri mitoyen.
L'analyse des éléments dont la station dispose actuellement, permet
d'établir une estimation du prix de revient des aliments concentis produits
dans des conditions qui, comne il a été expliqué plus haut, ne &Pondent pas,
à l'origine, à des impératifs de rentabilité, mais d'efficacité expérimentale.
Cependant, l'étude critique de ces résultats devrait permz-ttre la définition
de conditions de rentabi1i.G économique satisfaisante.
INVESTISSEMENTS
Les investissements comportent deux éléments :
-le bâtixent : la transfonrntion du bâtiment initial en atelier de stockage
et de pr&aration a coQté, en incluant la valeur de la construction, la
somnehorstaxes de ..*................*..............
13.471.214 F
se &artissmt ainsi :
- 8.522.233 f pour la partie stockage
- 4.948.981 F pour la partie fabrication.
. . /
. . . .
-2
- lséquipement de l!atelier, Pugalement acquis hors taxes rep&sentr :
L
- ensemble broyeur-klangeur
6.230.000 F
- presse à granulés
3.664.000
- vis élévatrice
9oo.ooo
- &angeur à paille
1.012.oOC
11.806.000 ??
L'ensemble reprisente une valeur de : 25.277.214 F CFA,(valeur de 1977)
C?JUUL,DUF'RIXDEREVIENT
La ptiparation des granulés Apondant à des besoins -ix& spéciaux et
très limités, n'a pas Gté prise en compte dans cette estimation, du fait de
l'insuffisance des renseignments dont nous disposons. Le klassage des pail-
les sera examiné sépa&ment, l'appareil se trouvant en dehors de l'atelier
propremxent dit.
Seule la pr@aration des concentr& en farine sera examinée ici.
Les él&nts du calcul sont les suivants :
- Amxtissemen-t des bâtiments sur 25 ans
- Amortissement du matériel sur 15 ans
- Intérêts : 9 % de la moitié des sommes à amortir
- Entretien des bâtiments : 1 % de la valeur
- Réparation des mat&iels : la A-tic de la valeur pour la période d'mrtis-
sement.
Les nhiltats enregistrés ci-apix>s sont relatifs au fonctionnexwit de
l'atelier du ler juin 1978 au 31 mai 1979 et ti la pr&aration de 106.035 kg
d'aliments.
La détermination du prix de revient sera effectu&e pour chacune des
opérations : stockage et fabrication.
. . ./ . . .
-3
10) - stockage
a) Charges de capital
---- mm-----
- Amrtissements
340.889 F
- Intérêts
383.500
724.389 F
b) fonctionnmt
m----s------e-
- Insecticide : l'insecticide utilisé pour la conservation des stocks est
le phostoxin, pour une valeur de 36.000 F
- sacs : en principe, les stocks sont cor~ser&s en vrac dans les cellules.
Cependant, certains élémmts qui entrent en faible proportion dans les ali-
ments composés sont conservés en sacs. Pour le stockage,unmulemmtde
100 sacs est utilisé en permanence pour une valeur de 35.000 F
- Entretien : 85.222 F
-Personnel: seule la min-d'oeuvre temporaire est utilisée pour le charge-
ment des cellules, soit par an : 76.928 F.
L'ensemble des frais de fonctionnemnt s'élève à 233.150 F.
c) Estimation du prix de revient du stocka&
----3-..---w--- ---_--------_-------_I_
le coût annuel du stockage s'élève à :
- charges de capital
724.389 F
- Fonctionnement
233.150
Total
957.539 F
ce qui reprhente 9,03 F par kg d'éléments stockés.
2") Fabrication
a) Charges de ca@tal
-c-s -----mm -II-
- Montant des investissements :
Bâtiment
4.948.981 F
Matériel
7.130.000 =
12.078.981 F
- Amrtissements
Bâtiment
197.959 F
Matériel
475.383
673.292
- Intérêts :
543.554
- Total des cha&ges de capital
1.216.846
.*. /
. . .
- 4
b) Défenses de fonctionnement
-_ l__l__-_-----_--- ---...--
- E1ectricit.é : pour la période considg&e, la consommation d'&lectricit$
s'est élevée à 1.605 KWH, soit une dépense de:
42.445 F
. . *
- sacs : les aliments prépar& sont conservés en sacs avant leur dlstributlon
soit un roulement de 100 sacs rep&sentant:
35.000 F
- Entretien et tiparations
Bâtiment :
49.490 F
I%tériel :
237.667
287.157 F
- Personnel: le personnel pement affecté à l'atelier de fabrication>
comprend un ouvrier responsable, assiste dYun m'oeuvre. En outre, des
manoeuvres temporaires sont utilisés lors de lmanipulations importantes.
Le poste personnel s'établit ainsi :
un ouvrier
523.367 F
un manoeuvre
317.021
Bain-d'oeuvre temporaire
67.313
907.701 F
L'ensemble des dépenses de fonctionnement s'él$ve à 1.272.303 F.
c) Estimation du prix de revient de la fabrication
------s.-I-.wy- --------_-----_-----------------
Le coût annuel de la fabrication revient à :
- charges de capital
1.216.846 F
- fonctionnement
1.272.303
Total
2.489.149 F
ce qui repAsente 23,47 F par kg d'aliment fabriqué.
30) - Prix de revient de l'aliment
Le prix moyen des éléments constitutifs de 1.'aliment a até estimi 2
35,36 F par kg. On détermine ainsi un prix de revient du kg dsalimen-t fabri-
que de :
- coût des produits
35,36 F
- stockage
9,03
- Fabrication
23,47
67,86 F
Avec une valeur rwyenne de C,8 UF par kg d'aliment, le prix de revient de
1'UF est de 84,82 F.
/
. . . . . .
-5
Dans ce coût, les produits interviennent pour 52,lO % et la fabrication
pour 34,58 %. L'importance des frais de fabrication, dans le cas de Sangalkam,
impseunexamen
discuté des constituants du coût, afin de déterminer un prix
de revient acceptable pour une exploitation d'élevage.
DISCUSSION
Dans l'intrcduction
de cette note, nous avons Pr&isé que l'installation
de cet atelier &pond&t à des besoins particuliers, propres à l'exp&imenta-
tion, en dehors de toute ptioccupation de rentabilité éconcmique. Il faut
ajouter que l'équipement choisi n'est pas sous la seule dépendance des besoins
à satisfaire, mais davantage fonction des disponibilités en matérielsau niveau
des fabricants.
L'analyse portera sur les différents éléments du cofit, pour chacune des
opérations.
l*> Stockage
Les charges de capital repr&entent 75,65 % du prix du stockage, les
dépenses d'entretien du bâtiment : 8,9 %. Au total : 84,55 % du coût corres-
pond à des frais fixes, dont l'incidence ne peut être Adulte que par une
augmentation importante des quantités erranagasinées.
La capacité des cellules est de 176 m3, ce qui correspond sensiblement
au stockage instantané de 90 tonnes de grains ou assimilés. La capacité d'em
magasinage correspond normalement au potentiel de traitement de l'atelier de
fabrication, estimé à 2 tonnes de farine par journée de 8 heures. Ainsi les
cellules peuvent approvisionner l'atelier pendant 45 jours ce qui, compte
tenu des jours de repos et d'arrêt, correspond à 2 mois de fonctionnement.
Six rotations par an reprkentent donc la capacité de stockage delle de
l'atelier, soit 540 tonnes.
Dans cette hypothèse, seuls les postes "insecticides et pzzr?so~el~‘~ aug-
YIk2nterl-t ; ils deviennent :
- insecticides
183.396 F
- Personnel
391.897
Les autres éléments du coGt restent inchangés.
Le coût annuel du stockage s'élève alors à 1.419.904 F ce qui correspond à
2,63 F par kg de produît.
. . . / . . .
-6
Ce &.sultat apparaît tout à fait acceptable puisqu'ii ne représente que
7,44 % de la valeur du produit et que l'on connaît l'énorme incidence des
degâts occasionnés par de mauvaises conditions de conservation, pouvant attein-
tre 30 à 40 % des stocks.
On considère, dans le cas de SangLalkam, qu'il n'y a pas de perte compte
tenu des dispositions de protection prises et de la rapidité des rotations.
I.es seules pertes qui peuvent se manifester ne sont pas imputables au stockage
proprement dit, mais à une mauvaise qualité des livraisons (pr&ence de matiè-
res inertes etc . ..> ou à des erreurs de pesage, touteschoses qu'un contr6ls
sérieux élimine. Toutefois, on peut admettre que, dans la pratique, ce risque
existe et que, par cons&uent le prix du stockage peut être divisé en hausse,
selon l'ampleur de ces accidents.
29 Fabrication
Dans cette activité, la part des charges de capital, bien que proportion-
nellement mG..ns importante que pré&demment, est encore forte : 48,9 %. Si on
incorpore les dépenses d'entretien, considé&es ici comme forfaitaires et qui
repr5senten-t: 11,5 % du coût, on constate que les &arges fixes, ssélèvent à
60,4 % du total.
L'examen des dépenses de fonctionnement, qui constituent la différence,
mw&re que seules les consonanations d'électricité sont directement propztion-
nelles au temps de travail. La sacherie qui n'est qu'un volc7Jlt pour 'un stockage
limit6. dans le temps, ne présente qu'une incidence limitée.
La nécessité de disposer d'un personnel pement, forme au fonctionx-
ment des rwteriels et apte à la r&.l.isation de toutes formules de prG;,wution,
implique l'incompressibilité du poste "dépenses de personnel", malgr6 le sous
emploi de ces ouvriers lié à la modicité des p&psrations. L'augmentztic dz
la productivit6 de l'atelier, assurant le plein emploi de la main-d'oeuvre,
ne se traduirait donc pas par une augmentation parallèle des dcpenses de per-
sonnel. Seule la part relevant de la main-d'oeuvre temporaire augmenterait
proportionnellement.
Ainsi, dans l'hypothèse d'un fonctionnement r&ulier de 8 heures par
jour correspondant à la production de 2 tonnes dqaliment, soit, comme nous
l'avons retenu pr&édemment, une pm&xtion anm.~lle de 540 tomes, les GI&
ments du coût deviennent :
. . . / . . .
-7
.
charges de capital
1.X6.846 F
fonctionnement
, électricite
216.229 F
. sacs
70.000
. ¶tions
287.157
. personnel
951.942
1.525.328 F
ce qui reptisente une valeur totale de'2. 742.174 F, d'où un prix de revient
de 5,08 F par kg d'aliment fabriqué.
Nous voyons quoun fonctionnement normal et &gulier d'un atelier conmz
celui de la station, aboutit à un coût de fabrication raisonnable, pratique-
ment incompressible.
3O) Prix de revient de l'aliment
Dans l'hypothèse examinee plus haut, 19&merit pr+aré revient à :
- Produit :
35,36
- stockage:
2,63
- fabrication: 5,08
43,07 F/kg soit 53,8 FM?.
Si on admet les normes proposées par les tables d'alimentation établies
pour les animux tropicaux de 250 kg, soit des besoins énergétiques de 4,7 LT
pour un gain de poids vif journalier de 1 kg, on constate que le prix de re-
vient de ce kg vif est de 253 F. Ce résultat, le meilleur possible puisqu'il
est relatif à un croît quotidien impxlxmt, ne prend en compte que le seul
poste "Aliment p ?, sans tenir compte des autres éléments que sont le logement,
la distribution de 19alimentation, l'abreuvemnt, le gardiennage, les frais
Vétérinai~s, etc . . .
Il apparaît 2 l%vidence qu'il est difficile d'intensifier les produc-
tions animales, lorsque l'on sait que le kg vif est acheté sur la base de
200 à 225 F. Seul le subventionnemnt de l'élevage ou l'aqtation du prix
de la viande peut r&aoudre cette contradiction.
Dakar, le 3 juillet 1979
R. CADOI
-_ . * *_...___. “_.
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d
l.' @écossé (I.s.R.A.)
i -m-----m
LABOF!AZY)IRENKQ~NALDEL'ELEV~
ET DE'&CHERCHES B
ESTIMATION DU PRIX DE REVIENT
DES ALIMENTS CONCENTRES
R. CADOT
Juillet 1979
ESTIMATION DU PRIX DE REVIENT
DES ALIMENTS CONCENTRES
-----mm
La maîtrise de l'expérimentation laitière conduite par le Laboratoire
national de 1'Elevage dans sa station de Sangalkam, implique la liberté de
tester toute une série de forrrmles alimentaires devant fipondre à différentes
situations expérimentales. L'impossibilité d'obtenir du secteur industriel
la garantie d'un approvisionnement diversifié r$ondant aux besoins de la
Recherche, a obligé la station à se doter des équipements nécessaires à la
fabrication des aliments d&G.r&.
A cet effet, un ancien bâtiment d'exploitation a été transfo~ en
atelier de stockage et de ptiparation. La partie magasin comprend 8 cellules
représentant une capacité de stockage de 176 m3. L'atelier de pr&aration
p~prementditcomporte
: unbroyeur,unklangeurà
farine,unet&mie
à fa-
rine, une presse à granulés ainsi que des bascules ensacheuses ou vis de trans-
fert. Un mélangeur à paille et m&sse a été installé sous un abri mitoyen.
L'analyse des éléments dont la station dispose actuellement, permet
d'établir une estimation du prix de revient des aliments concentis produits
dans des conditions qui, comne il a été expliqué plus haut, ne &Pondent pas,
à l'origine, à des impératifs de rentabilité, mais d'efficacité expérimentale.
Cependant, l'étude critique de ces résultats devrait permz-ttre la définition
de conditions de rentabi1i.G économique satisfaisante.
INVESTISSEMENTS
Les investissements comportent deux éléments :
-le bâtixent : la transfonrntion du bâtiment initial en atelier de stockage
et de pr&aration a coQté, en incluant la valeur de la construction, la
somnehorstaxes de ..*................*..............
13.471.214 F
se &artissmt ainsi :
- 8.522.233 f pour la partie stockage
- 4.948.981 F pour la partie fabrication.
. . /
. . . .
-2
- lséquipement de l!atelier, Pugalement acquis hors taxes rep&sentr :
L
- ensemble broyeur-klangeur
6.230.000 F
- presse à granulés
3.664.000
- vis élévatrice
9oo.ooo
- &angeur à paille
1.012.oOC
11.806.000 ??
L'ensemble reprisente une valeur de : 25.277.214 F CFA,(valeur de 1977)
C?JUUL,DUF'RIXDEREVIENT
La ptiparation des granulés Apondant à des besoins -ix& spéciaux et
très limités, n'a pas Gté prise en compte dans cette estimation, du fait de
l'insuffisance des renseignments dont nous disposons. Le klassage des pail-
les sera examiné sépa&ment, l'appareil se trouvant en dehors de l'atelier
propremxent dit.
Seule la pr@aration des concentr& en farine sera examinée ici.
Les él&nts du calcul sont les suivants :
- Amxtissemen-t des bâtiments sur 25 ans
- Amortissement du matériel sur 15 ans
- Intérêts : 9 % de la moitié des sommes à amortir
- Entretien des bâtiments : 1 % de la valeur
- Réparation des mat&iels : la A-tic de la valeur pour la période d'mrtis-
sement.
Les nhiltats enregistrés ci-apix>s sont relatifs au fonctionnexwit de
l'atelier du ler juin 1978 au 31 mai 1979 et ti la pr&aration de 106.035 kg
d'aliments.
La détermination du prix de revient sera effectu&e pour chacune des
opérations : stockage et fabrication.
. . ./ . . .
-3
10) - stockage
a) Charges de capital
---- mm-----
- Amrtissements
340.889 F
- Intérêts
383.500
724.389 F
b) fonctionnmt
m----s------e-
- Insecticide : l'insecticide utilisé pour la conservation des stocks est
le phostoxin, pour une valeur de 36.000 F
- sacs : en principe, les stocks sont cor~ser&s en vrac dans les cellules.
Cependant, certains élémmts qui entrent en faible proportion dans les ali-
ments composés sont conservés en sacs. Pour le stockage,unmulemmtde
100 sacs est utilisé en permanence pour une valeur de 35.000 F
- Entretien : 85.222 F
-Personnel: seule la min-d'oeuvre temporaire est utilisée pour le charge-
ment des cellules, soit par an : 76.928 F.
L'ensemble des frais de fonctionnemnt s'élève à 233.150 F.
c) Estimation du prix de revient du stocka&
----3-..---w--- ---_--------_-------_I_
le coût annuel du stockage s'élève à :
- charges de capital
724.389 F
- Fonctionnement
233.150
Total
957.539 F
ce qui reprhente 9,03 F par kg d'éléments stockés.
2") Fabrication
a) Charges de ca@tal
-c-s -----mm -II-
- Montant des investissements :
Bâtiment
4.948.981 F
Matériel
7.130.000 =
12.078.981 F
- Amrtissements
Bâtiment
197.959 F
Matériel
475.383
673.292
- Intérêts :
543.554
- Total des cha&ges de capital
1.216.846
.*. /
. . .
- 4
b) Défenses de fonctionnement
-_ l__l__-_-----_--- ---...--
- E1ectricit.é : pour la période considg&e, la consommation d'&lectricit$
s'est élevée à 1.605 KWH, soit une dépense de:
42.445 F
. . *
- sacs : les aliments prépar& sont conservés en sacs avant leur dlstributlon
soit un roulement de 100 sacs rep&sentant:
35.000 F
- Entretien et tiparations
Bâtiment :
49.490 F
I%tériel :
237.667
287.157 F
- Personnel: le personnel pement affecté à l'atelier de fabrication>
comprend un ouvrier responsable, assiste dYun m'oeuvre. En outre, des
manoeuvres temporaires sont utilisés lors de lmanipulations importantes.
Le poste personnel s'établit ainsi :
un ouvrier
523.367 F
un manoeuvre
317.021
Bain-d'oeuvre temporaire
67.313
907.701 F
L'ensemble des dépenses de fonctionnement s'él$ve à 1.272.303 F.
c) Estimation du prix de revient de la fabrication
------s.-I-.wy- --------_-----_-----------------
Le coût annuel de la fabrication revient à :
- charges de capital
1.216.846 F
- fonctionnement
1.272.303
Total
2.489.149 F
ce qui repAsente 23,47 F par kg d'aliment fabriqué.
30) - Prix de revient de l'aliment
Le prix moyen des éléments constitutifs de 1.'aliment a até estimi 2
35,36 F par kg. On détermine ainsi un prix de revient du kg dsalimen-t fabri-
que de :
- coût des produits
35,36 F
- stockage
9,03
- Fabrication
23,47
67,86 F
Avec une valeur rwyenne de C,8 UF par kg d'aliment, le prix de revient de
1'UF est de 84,82 F.
/
. . . . . .
-5
Dans ce coût, les produits interviennent pour 52,lO % et la fabrication
pour 34,58 %. L'importance des frais de fabrication, dans le cas de Sangalkam,
impseunexamen
discuté des constituants du coût, afin de déterminer un prix
de revient acceptable pour une exploitation d'élevage.
DISCUSSION
Dans l'intrcduction
de cette note, nous avons Pr&isé que l'installation
de cet atelier &pond&t à des besoins particuliers, propres à l'exp&imenta-
tion, en dehors de toute ptioccupation de rentabilité éconcmique. Il faut
ajouter que l'équipement choisi n'est pas sous la seule dépendance des besoins
à satisfaire, mais davantage fonction des disponibilités en matérielsau niveau
des fabricants.
L'analyse portera sur les différents éléments du cofit, pour chacune des
opérations.
l*> Stockage
Les charges de capital repr&entent 75,65 % du prix du stockage, les
dépenses d'entretien du bâtiment : 8,9 %. Au total : 84,55 % du coût corres-
pond à des frais fixes, dont l'incidence ne peut être Adulte que par une
augmentation importante des quantités erranagasinées.
La capacité des cellules est de 176 m3, ce qui correspond sensiblement
au stockage instantané de 90 tonnes de grains ou assimilés. La capacité d'em
magasinage correspond normalement au potentiel de traitement de l'atelier de
fabrication, estimé à 2 tonnes de farine par journée de 8 heures. Ainsi les
cellules peuvent approvisionner l'atelier pendant 45 jours ce qui, compte
tenu des jours de repos et d'arrêt, correspond à 2 mois de fonctionnement.
Six rotations par an reprkentent donc la capacité de stockage delle de
l'atelier, soit 540 tonnes.
Dans cette hypothèse, seuls les postes "insecticides et pzzr?so~el~‘~ aug-
YIk2nterl-t ; ils deviennent :
- insecticides
183.396 F
- Personnel
391.897
Les autres éléments du coGt restent inchangés.
Le coût annuel du stockage s'élève alors à 1.419.904 F ce qui correspond à
2,63 F par kg de produît.
. . . / . . .
-6
Ce &.sultat apparaît tout à fait acceptable puisqu'ii ne représente que
7,44 % de la valeur du produit et que l'on connaît l'énorme incidence des
degâts occasionnés par de mauvaises conditions de conservation, pouvant attein-
tre 30 à 40 % des stocks.
On considère, dans le cas de SangLalkam, qu'il n'y a pas de perte compte
tenu des dispositions de protection prises et de la rapidité des rotations.
I.es seules pertes qui peuvent se manifester ne sont pas imputables au stockage
proprement dit, mais à une mauvaise qualité des livraisons (pr&ence de matiè-
res inertes etc . ..> ou à des erreurs de pesage, touteschoses qu'un contr6ls
sérieux élimine. Toutefois, on peut admettre que, dans la pratique, ce risque
existe et que, par cons&uent le prix du stockage peut être divisé en hausse,
selon l'ampleur de ces accidents.
29 Fabrication
Dans cette activité, la part des charges de capital, bien que proportion-
nellement mG..ns importante que pré&demment, est encore forte : 48,9 %. Si on
incorpore les dépenses d'entretien, considé&es ici comme forfaitaires et qui
repr5senten-t: 11,5 % du coût, on constate que les &arges fixes, ssélèvent à
60,4 % du total.
L'examen des dépenses de fonctionnement, qui constituent la différence,
mw&re que seules les consonanations d'électricité sont directement propztion-
nelles au temps de travail. La sacherie qui n'est qu'un volc7Jlt pour 'un stockage
limit6. dans le temps, ne présente qu'une incidence limitée.
La nécessité de disposer d'un personnel pement, forme au fonctionx-
ment des rwteriels et apte à la r&.l.isation de toutes formules de prG;,wution,
implique l'incompressibilité du poste "dépenses de personnel", malgr6 le sous
emploi de ces ouvriers lié à la modicité des p&psrations. L'augmentztic dz
la productivit6 de l'atelier, assurant le plein emploi de la main-d'oeuvre,
ne se traduirait donc pas par une augmentation parallèle des dcpenses de per-
sonnel. Seule la part relevant de la main-d'oeuvre temporaire augmenterait
proportionnellement.
Ainsi, dans l'hypothèse d'un fonctionnement r&ulier de 8 heures par
jour correspondant à la production de 2 tonnes dqaliment, soit, comme nous
l'avons retenu pr&édemment, une pm&xtion anm.~lle de 540 tomes, les GI&
ments du coût deviennent :
. . . / . . .
-7
.
charges de capital
1.X6.846 F
fonctionnement
, électricite
216.229 F
. sacs
70.000
. ¶tions
287.157
. personnel
951.942
1.525.328 F
ce qui reptisente une valeur totale de'2. 742.174 F, d'où un prix de revient
de 5,08 F par kg d'aliment fabriqué.
Nous voyons quoun fonctionnement normal et &gulier d'un atelier conmz
celui de la station, aboutit à un coût de fabrication raisonnable, pratique-
ment incompressible.
3O) Prix de revient de l'aliment
Dans l'hypothèse examinee plus haut, 19&merit pr+aré revient à :
- Produit :
35,36
- stockage:
2,63
- fabrication: 5,08
43,07 F/kg soit 53,8 FM?.
Si on admet les normes proposées par les tables d'alimentation établies
pour les animux tropicaux de 250 kg, soit des besoins énergétiques de 4,7 LT
pour un gain de poids vif journalier de 1 kg, on constate que le prix de re-
vient de ce kg vif est de 253 F. Ce résultat, le meilleur possible puisqu'il
est relatif à un croît quotidien impxlxmt, ne prend en compte que le seul
poste "Aliment p ?, sans tenir compte des autres éléments que sont le logement,
la distribution de 19alimentation, l'abreuvemnt, le gardiennage, les frais
Vétérinai~s, etc . . .
Il apparaît 2 l%vidence qu'il est difficile d'intensifier les produc-
tions animales, lorsque l'on sait que le kg vif est acheté sur la base de
200 à 225 F. Seul le subventionnemnt de l'élevage ou l'aqtation du prix
de la viande peut r&aoudre cette contradiction.
Dakar, le 3 juillet 1979
R. CADOI