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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
BP 2057
DAKAR-HANN
EPIDEMIOLOGIE DE LA COWDRIOSE AU SENEGAL -
II. RESULTATS DE SUIVIS SERO-EPIDEMIOLOGIQUES
Par
A. GUEYE
D. MARTINEZ #
Mh. MBENGUE
Th.DIEYE
A. DIOUF
REF. N047/PATH0.ANIM.
DECEMBRE 1992.

RESUME
Les auteurs rapportent les résultats de suivis séro-épidémiologiques
réalisés dans la zone sahélienne, la zone des Niayes et en zone nord-
guinéenne respectivement sur des zébus, des bovins Diakoré et des taurins
Ndama. Des veaux âgés de 0 à 3 mois ou de 3 à 6 mois ont fait l'objet de
prélèvements de sang tous les trimestres et ceci durant environ 20 mois.
Au test d'immunofluorescence, 70 p.100 environ des veaux âgés de 0 à 1 mois
donnent dans les Niayes et en zone nord-guinéenne des résultats positifs
vis-à-vis de l'antigène Cowdria ruminantium, tandis que la prévalence est
de 92 p.100 entre 3 et 6 mois. Au delà du 2ème trimestre, on obtient
100 p.100 de positif. En zone sahélienne, la prévalence de l'infection
est nulle.
Des résultats obtenus sur un échantillon d'une centaine de bovins
adultes au niveau des zones écologiques suivantes ; la zone sahélienne,
la zone des Niayes, la zone nord-soudanienne, la zone nord-guinéenne,
k
indiquent une bonne corrélation entre les taux de positivité et l'impor-
tance des populations d'Amblyomma variegatum.
MOTS-CLES
Bovins - Cowdriose - Séro-épidemiologie - Amblyorama variegatum -
Sénégal.

EPIDEMIOLOGIE DE LA COWDRIOSE AU SENEGAL -
II. RESULTATS DE SUIVIS SERO-EPIDFMIOLOGIQUES
INTRODUCTION
La cowdriose,rickettsiose due à Cowdria ruminantium (Cowdry, 1926)
est connue depuis plus d'un demi-siècle. Les données sur son épidémiologie
sont demeurées cependant longtemps limitées aux seules indications sur le
rôle vectoriel de diverses espèces de tiques du genre Amblyomma :
A.
hebraeum (Koch, 1844) (19) ,' A. variegatum (Fabricius, 1794) (3, 4) ,
A. gemma (D&ritz, 1909) (17), A. pomposum (Donitz, 1909) (21) , A. lepidum
(D5nïtz,
1909) (16) et au constat d'une part de l'effet du stress dans
l'apparition des manifestations cliniques chez les animaux autochtones
et d'autre part, de la grande sensibilité des bovins à haute productivité
introduits dans certaines régions tropicales (8).
L'application de tests sérologiques en particulier de l'immunofluores-
cence au diagnostic de la cowdriose (5, 20) ouvre de nouvelles perspectives
à la compréhension des caractéristiques de cette affection, notamment son
évolution et son maintien au sein des troupeaux, selon le contexte écolo-
gique.
Si la distribution d'un vecteur permet de définir approximativement
<
les limites géographiques d'une enzootie transmissible, les paramètres
tels que le niveau et la dynamique des populations du vecteur, leur taux
d'infection,
les pratiques d'élevage, et la période des mises bas contri-
buent à moduler la prévalence de l'infection chez les hôtes sensibles
dans l'espace et dans le temps.
L'évaluation dans cette optique de la situation sérologique du cheptel
bovin vis-à-vis de la cowdriose fait l'objet de cette étude réalisée dans
différentes zones écologiques : la zone des Niayes, la zone sahélienne,
la zone nord-guinéenne, la zone nord-soudanienne.
. . . / . . .

- 2
. La zone sahélienne
Elles est caractérisée par un climat tropical sec du type sahélo-
sénégalais (1). C'est la zone d'élevage du zébu Gobra. Amblyomma variegatum
est quasi-absent de cette aire géographique, seuls quelques rares individus
sont quelquefois récoltés sur des oiseaux migrateurs (14).
. La zone des Niayes
Elle est située en zone sahélienne, mais sa façade maritime lui fait
bénéficier d'un microclimat particulier résultant des effets du courant
froid des Canaries et des Alizés: Les bovins sont ici des "Diakoré", terme
local désignant le produit du croisement du zébu (Bos indicus) et du taurin
Ndama (Bos taurus). La tique Amblyomma variegatum vectrice de la cowdriose
en Afrique de l'Ouest est abondante dans la région (10).
. La zone nord-guinéenne
Région la plus humide du Sénégal, elle est caractérisée par un climat
tropical considéré comme un sous-climat maritime du climat sahélo-soudanien
(1). Le bovin Ndama est la seule race exploitée par les agropasteurs.
Amblyomma variegatum est l'espèce largement dominante dans la région et
ses populations sont très importantes (15).
. La zone nord-soudanienne
Elle possède les caractères soudaniens tant au point de vue climatique
que de la végétation (1). Parmi le cheptel bovin de cette région, on distin-
gue à la fois des Ndama et des "Diakoré". L'infestation du bétail par
Amblyomma variegatum est faible (12).
. . .l . . .

- 3
MATERIEL ET METHODES
- Suivi sérologique des veaux
Des suivis séro-épidémiologiques sont effectués pendant 18 à 21 mois
dans la zone des Niayes, la zone sahélienne et la zone nord-guinéenne, sur
des veaux nés et élevés respectivement dans ces régions. Chaque individu
est identifié par une boucle numérotée, fixée à l'oreille.
Dans la zone des Niayes, à partir de 1988, 102 veaux sont suivis,
dont 30 âgés de 0 à 1 mois, 34 de 1 à 3 mois et 38 de 3 à 6 mois ; en 1989,
69 veaux sont rajoutés à ces effèctifs.
Dans la zone nord-guinéenne, cette étude porte sur 162 individus pres-
que tous nés en 1989, dont 78 âgés de 0 à 1 mois et 84 de 1 à 3 mois.
Au niveau de la zone sahélienne : à partir de 1988, 168 veaux ont
fait l'objet d'un suivi, et cet effectif comprend 73 veaux de 0 à 1 mois,
72 de 1 à 3 mois et 23 de 3 à 6 mois ; en 1989, 38 veaux supplémentaires
âgés de 0 à 1 mois complètent l'échantillon.
- Corrélation entre sérologie maternelle et sérologie du veau
Afin d'établir une corrélation entre la situation immunitaire de la
mère et celle du veau durant les dix premiers jours après sa naissance,
parmi les veaux suivis, 69 individus de la zone des Niayes et 60 de la
zone nord-guinéenne sont prélevés en même temps que leurs mères.
- Séro-prévalence chez les bovins adultes
A la saison sèche et à la saison des pluies, dans chacune des zones
écologiques précédemment citées, un échantillon de 200 bovins est pris au
hasard et chaque individu subit un prélèvement. Pour la zone nord-
soudanienne,
les prises de sang ne sont effectuées qu'à la saison sèche.
Les sérums recueillis de ces prélèvements sanguins sont centrifugés
à la vitesse de 3 000 trs/mn pendant 15 mn puis répartis dans des tubes
en plastique
de 2 ml et conservés à - 20°C.
. . . / . . .

- 4
- Production d'antigène
Le stock Sénégal de Cowdria ruminantium, originaire de la zone des
Niayes (Gueye et al., 1982) a été utilisé pour la préparation des antigènes
nécessaires à la réalisation des sérologies. Pour ce faire, les Cowdria
ont été produites en culture de cellules endothéliales bovines selon la
méthode décrite par Martine2 et al. (20). Lorsque la lyse du tapis cellu-
laire provoquée par le parasite atteint 90 p. 100 environ, les cellules encore
adhérentes au flacon sont grattées et mélangées au surnageant. Ce dernier
est alors centrifugé à 2 500 g pendant 15 mn. Le culot resuspendu en tampon
PBS constitue l'antigène qui est conservé à - 20°C sous forme d'aliquots
jusqu'à utilisation.
- Immunofluorescence indirecte
Après décongélation, la suspension d'antigène est diluée au l/lOO dans
du PBS (pH = 7,4) et déposée sur des lames à immunofluorescence à raison de
10 ul par spot. Les lames sont séchées puis fixées avec du méthanol et
utilisées immédiatement. Sur chaque spot, on dépose 10 u-11 de sérum dilué
au 1/80 et on incube en atmosphère humide à la température du laboratoire
pendant 30 mn. Chacune des lames porte un sérum négatif et un sérum positif,
dilués au 1180, servant de témoins de spécificité. Les lames sont ensuite
lavées une fois avec du PBS puis trempées dans cette solution durant 10 mn.
Du sérum anti-IgG bovines conjugué à la fluoresceine et dilué au l/lOO dans
PBS contenant 0,Ol p.100 de bleu Evans est ajouté. Les lames sont remises
en atmosphère humide pendant 30 mn puis lavées et trempées comme précédem-
ment dans du PBS.
Les lames sont montées avec du glycérol et examinées au microscope
à immunofluorescence.
. . . / . . .

- 5
RESULTATS
- Suivi sérologique des veaux
. Les résultats des suivis dans la zone des Niayes et la zone nord-
guinéenne sont illustrés dans les tableaux 1 et 2.
Le pourcentage des veaux présentant des anticorps durant le mois qui
suit la naissance est d'environ 70 p.100 dans ces deux régions. Cette valeur
augmente progressivement pour atteindre 100 p.100 après 6 mois.
. Au niveau de la zone sahélienne, aucun résultat positif n'a été
obtenu, ce qui traduit une prévalence nulle de l'infection dans cette région.
- Corrélation entre sérologie maternelle et sérologie du veau
. Dans la zone des Niayes, sur les 69 couples mère-veau, toutes les
mères se sont révélées positives, indiquant une prévalence de 100 p.100 de
l'infection sur ces animaux, alors que l'on distingue chez les veaux :
47 cas positifs et 22 cas négatifs (tableau 1) correspondant à un taux de
positivité de 68 p. 100 dans ce groupe.
. Dans la zone nord-guinéenne, sur les 60 mères prélevées, la prévalence
observée est de 100 p.100, tandis que chez les veaux, seuls 44 individus
présentent des anticorps, les 16 autres étant négatifs ; ce qui donne un
taux de positivité de 73 p.100 (tableau 2).
- Séro-prévalence chez les bovins adultes
Les résultats sont rapportés dans le tableau 3. Ils témoignent d'une
prévalence très élevée de l'infection dans la zone des Niayes et la zone
nord-guinéenne avec un taux supérieur à 90 p.100. Dans la zone nord-
soudanienne,
la prévalence très faible est de l'ordre de 5 p. 100. En zone
sahélienne, l'infection est inexistante.

Tableau 1 : Suivi sérologique des veaux dans la zone des Niayes
Classe d'âge en mois
Saison de
naissance
o - 1
1 - 3
3 - 6
6 - 9
9 - 12
12 - 15
15 - 18
18 - 21
SS 1988
100 (ll)*
100 (11)
100 (11)
100 (11)
100 (11)
100 (8)
100 (5)
73,3 (30)
NF
90,o (30)
100 (28)
100 (28)
100 (26)
100 (25)
100 (22)
SP 1988
95,7 (23)
95,7 (23)
100 (23)
100 (23)
100 (23)
100 (21)
100 (14)
94,7 (38)
100 (37)
100 (37)
100 (37)
100 (36)
100 (26)
SS 1989
40,o (5)*x
NF
100 (5)
100 (5)
100 (1)
100 (1)
100 (1)
NF
SP 1989
70,3 (64)**
NF
82,4 (68)
100 (51)
100 (10)
NF
NF
NF
69,7 (99)
97,l (34)
92,4 (169)
100 (159)
100 (102)
100 (100)
100 (93)
100 (67)
Prévalence
totale
76,7 (133)
* =Pourcentage d'animaux séropositifs (effectifs)
** =Veaux prélevés 'en même temps que leur mère
SS = Saison sèche
SP = Saison des pluies
NF = non fait.
3

Tableau 2 : Suivi sérologique des veaux dans la zone nord-guinéenne
Classe d'âge en mois
Saison de
naissance
0 - 1
1 - 3
3 - 6
6 - 9
9 12
-
12 - 15 15 - 18 18 - 21
SS :
- déc. 88 +
61,l (lS>*
100 (17)
100 (10)
100 (4)
- janv./fév. 89
92,8 (84)
100 (73)
100 (56)
100 (37)
100
(21) 100 (8)
**
SP 1989
80 (25)
NF
100 (25)
100 (22)
NF
NF NF
*
SS déc. 1989
68,5 (35)*
NF
90,9 (33)
100 (30)
NF
NF NF
Prévalence
totale
69,8 (78)
92,8 (84)
97,7 (148)
100 (118)
100 (41)
100
(21) 100
(8)
81,3 (162)
l/
* = pourcentage d'animaux positifs (effectifs)
** = veaux prélevés en même temps que leurs mères
SS = saison sèche
SP = saison des pluies.
NF = Non fait

- 8
Tableau 3 : Séroprévalence chez les bovins adultes
Total récoltes mensuelles d'A.
P E R I O D E
variegatum sur 40 bovins
pendant 15 mois
Zone écologique
Saison sèche
Saison humide
Total
Abondance rela-
tive en p.100
8 656**
Zone des Niayes
97,7 (175)"
87,3 (126)
(Gueye et al.
28,7
1987)
0
Zone sahélienne
0
(165)
0 (101)
(Gueye et al.
0
1987)
21 280
t
Zone Nord-guinéenne
93,6 (202)
92,7 (178)
(Gueye et al.
77,4
à paraître)
89
Zone Nord-soudanienne
5,5 (200)
(Gueye et al.
4,ov
1989)
*=Pourcentage d'animaux séropositifs (effectif)
,
** = Etude réalisée durant 18 mois

- 9
DISCUSSION
La séropositivité précoce des veaux, apparaissant dès la période du 2è
au 10è jour après leur naissance, témoigne d'une transmission passive d'anti-
corps maternels par le colostrum. Si la grande majorité des individus en reçoit,
certains veaux se révèlent cependant négatifs. L'absence de réponse positive
au test chez ces derniers est-elle la conséquence du non-transfert d'anticorps
colostraux par la mère ou tout simplement d'une consommation insuffisante de
colostrum par le veau ?
Dans les zones écologiques où le niveau des populations d'Amblyomma variega-
tum est élevé, en l'occurrence la région des "Niayes" et la zone nord-
guinéenne,
on note parmi les bovins adultes, une petite fraction de l'ordrede
8à13 p 100 des effectifs échantillonés sans anticorps. Ces animaux ne sont
pas pour autant affectés par la maladie qui sévit à l'état d'hyperenzootie
dans les Niayes (8, 9). La survie de ces bovins dans ces conditions peu
propices trouverait-elle alors son explication dans les observations de
Du Plessis et al. (6) sur la nature essentiellement cellulaire de l'immunité
en ce qui concerne la cowdriose ? Le défaut de réponse humorale constaté
chez quelques individus pourrait ainsi résulter de l'interférence même mo-
mentanée de facteurs défavorablesa une production correcte d'anticorps.
Et ce type de carence immunitaire n'entraînerait pas automatiquement un
risque pour la vie de ces ruminants.
Le taux élevé d'animaux s&ropositifs constaté dans certaines régions
signifierait à priori une prévalence très forte de l'infection par Cowdria.
Cette interprétation est tempérée par les réactions croisées observées à
l'immunofluorescence indirecte entre Cowdria ruminantium et diverses espèces
d'Ehrli.chia (18, 7 et 2). Les études réalisées au Sénégal ces dernières
années par l'introduction dans la région des "Niayes" de bovins de races
exotiques (8) et de moutons provenant de la zone sahélienne où Amblyomma
variegatum n'est pas endémique (13) .indiquent.
pourtant
une
intensité de transmission très élevée de l'infection. En effet, la quasi-
totalité de ces animaux conduits ici sur les pâturages naturels
ne survivent
pas au delà d'un à deux mois et meurent généralement de cowdriose.
. . . / . . .

- 10
Par ailleurs, les chevreaux nés dans cette région succombent également
à la maladie dès qu'ils commencent à fréquenter les pâturages après avoir
été maintenus après leur naissance dans leurs enclos au village (9).
Pour les bovins autochtones de la zone des Niayes, toute réponse positive
au test d'immunofluorescence a une forte probabilité de signer une infec-
tion à Cowdria ruminantium, en dépit de la présence ici d'Ehrlichia bovis,
signalée par Rioche (22), et qui aurait également la tique A. variegatum
comme vecteur.
CONCLUSION
Les résultats du suivi séro-épidémiologique sont en adéquation avec la
distribution et l'abondance du vecteur. Pour le cheptel bovin indigène des
zones à populations d'&lyomma variegatum importantes, l'absence de morta-
lité imputable à la cowdriose traduit une situation de stabilité enzootique.
Concernantles zones en marge des aires d'endémicité du vecteur, la
t
faiblesse des populations de tiques ne permet pas d'assurer une infection
des bovins à grande échelle. L'impact éventuel de la maladie sur les ani-
maux non immunisés demeure inconnu et mérite d'être évalué.

- 11
B I B L I O G R A P H I E
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