La Physiologie de la lactation en milieu tropical ...
La Physiologie de la lactation
en milieu tropical
II. - Influence de la saison sur la vitesse de chute
de la production laitière (observations receuillies
en zone subguinéenne de la presqu’ile du Cap Vert) (*)
par C. LABOUCHE
Dans une précédente étude (4) l’évolution de la
rement signalées (4) et nous ne préciserons ici
production laitière en fonction du temps a été envi-
que les données concernant la pluviométrie et les
sagée. Lorsque les quantités de lait secrétées sont
températures. Le tableau 1 résume les résultats
exprimées en pourcentage de la production enre-
moyens obtenus sur dix années consécutives.
gistrée au cours de la première semaine, on
remarque successivement une période de stabili-
TABLEAU I
sation de 8 semaines environ, une période de déclin
progressif de la 8e à la 25e semaine, puis une nouvelle
Prdcipitationa
Twphtures ("CI
période de stabilisation de la 25e à la 35e semaine
Mois
de lactation. La courbe moyenne concrétisant cette
ellmm
maxima
*
minima
évolution est du type parabolique. Elle est compa-
JanviW
094
31,2
.
1513
rable à celles qui ont été observées dans la métro-
FhGr
02
32,2
1710
pole, dans les mêmes limites de temps (1). Cette
Mars
0
32,6
1715
courbe représente indifféremment des lactations
Avril
0
32,8
18,7
ayant débuté en saison sèche ou en saison des
Mai
0
32,4
1916
pluies et l’influence de l’époque de la mise bas
Juin
27,7
33,1
22,3
sur la persistance de la lactation n’a pas été examinée.
Cet examen constituera l’objet de la présente note.
Juillet
102,6
32,0
23,5
Août
286,7
wo,5
23,3
Rappelons, qu’en A.O.F., Pagot (6) à la Station
septembre
190,l
31,0
23,0
d’Elevage de Filingue (Niger), classe, suivant
Octobre
37,7
32,7
22,0
l’époque de la mise-bas, les courbes de lactation
Novembre
195
33,3
19,l
en deux catégories; les courbes à un maximum,
Décembre
0
31,3
16,8
qui correspondent aux vélages de mai à septembre
et les courbes à deux maxima, pour les naissances
Les variations thermiques sont limitées : la tempé-
survenant de septembre à avril. Cette distinction
rature maxima moyenne pour l’année est 32,1oC,
serait explicable par les modifications des conditions
les valeurs extrêmes s’observant en août (30,5oC) et
d’alimentation survenant au cours de l’année.
en novembre (33,30(Z). La température minima
moyenne s’élève à 19,8oC. La température la plus
basse est enregistrée en janvier (15,3oC) et la
commoNs ECOLOGIQUES
plus élevée en juillet (23,5%).
N OS observations ont été effectuées sur le troupeau
Du point de vue de la pluviométrie, à une saison
de la ferme de Sangalcam (Sénégal), Les conditions
écologiques de cette station ont déjà été sommai-
des pluies ou « hivernage )> qui s’étend de juin à
décembre, succède une saison sèche allant de
décembre à juin (les précipitations survenant en
(*) Cf. R.E.M.V.P.T. 1957, X no 1, 27.
janvier et février restent négligeables).
249
P R O T O C O L E
RÉSULTATS
Deux lots, comportant un nombre égal d’animaux,
Les résultats obtenus sont consignés dans le
sont constitués. Les vingt premières semaines de
tableau 2 et représentés sur le graphique 1.
lactation, semaines au cours desquelles le déclin
La chute de la lactation est plus rapide et plus
est le plus apparent, font l’objet des observations.
régulière en saison sèche qu’en saison des pluies.
Afin d’éviter que cette période ne vienne à empiéter
Cependant l’examen des erreurs-standard de
sur deux saisons à la fois, le premier groupe ne
moyenne montre que les valeurs obtenues par le
comporte que des mise-bas de janvier et février
contrôle laitier sont assez dispersées et, avant de
(saison sèche), tandis que le second ne comprend
conclure il est bon de vérifier que l’écart constaté
que des lactations débutant en juin et juillet (saison
entre les pentes respectives de ces deux courbes
des pluies) de la même année.
d’évolution est statistiquement significatif.
Les conditions d’élevage, d’alimentation et de
Dans ce but nous avons :
contrôle laitier ont déjà été mentionnées (4). Pour
chaque animal, la production hebdomadaire est
10 vérifié que le temps est le facteur effectif de
exprimée en pourcentage de la quantité de lait
l’évolution de la lactation;
secrétée au cours de la première semaine et la
20 vérifié dans les deux cas l’hypothèse d’une
valeur moyenne, par groupe, est calculée.
régression linéaire ;
TABLEAU II
Saison sèche
Saison des pluies
Semaines
Moyenne
Erreur standard
Moyenne
Erreur standard
moyenne : +
moyenne : +
~.-
1
100
100
2
97,24
4191
118
15,20
3
93,lO
5,97
115,w
12,37
4
93,24
1139
123,68
8,96
5
93,48
10,26
115,98
9,82
6
89,28
6,32
109,lO
8,35
7
87,22
5,98
112,46
9,31
8
78,02
8,11
100,22
4,38
9
71,06
10,89
94,52
4,69
10
70,16
458
9514
3,27
11
64,12
8,61
83,36
4,45
12
55,o
6,60
90,98
4,79
13
53,70
5,71
95,28
6,51
1 4
41,78
3,42
83,24
5990
15
48,48
3,08
96,74
5,82
16
43,24
4,Ol
100,58
Il,3
17
42,74
3,27
91,70
14,7
1 8
37,20
2,98
77,97
29,62
19
39,14
$19
84,45
55,42
1
2o
37,40
6,39
84,67
58,37
&:’
h
%
120
d
5A150t-J D E S PLU~LS
410
100
90
BO
'70
SAi50N SECHE.
6 0
5 0
40
30
GRqPHiQuE
‘l
I
I
I
I
5
10
15
20
30 comparé entre eux les coefficients de ces
Le rapport 2 prend la valeur 12,63 pour la
deux régressions,
La technique de calcul utilisée est identique à celle
saison sèche et la valeur 2,02 pour la saison des
déjà employée pour l’étude de la courbe globale (9)
pluies. Dans les deux cas cette valeur est supérieure
à celle donnée par la table des variantes de
c
et les résultats obtenus sont résumés ci-dessous :
Snedecor au point 0,05. L’action du temps est
10 Action du facteur «temps » dans:l’évolution
significative.
de la lactation.
Les données numériques de l’appréciation de
20 Représentation linbire de l’évolution de la
cette action sont consignées dans le tableau 3.
lactation.
TABLEAU III
, Origine de la variation
Somme des carr&
Degrés de libert8
Variante
(saison skhe
50.381,510
1 9
s2C = 2.651,65
entre colonnes (
(saison des pluies
15.930,770
19
82 =
0
838,421
(saison sbche
16.795,26
8 0
$ =
e
209,94
rbsiduelle (
-.
s2 =
(saison dea pluies
31.9591714
77
S
e
415,O6
,
251
.
Les données numériques correspondant aux
3” Comparaison mut ue!le des deux coefficients
paramètres de la régression sont consignées dans
de régression.
le tableau 4.
La technique de calcul preconisée par Lheritier (5)
TABLwJ IV
a été utilisée.
Saison sèche
Saison des
La différence entre les valeurs de ces coefficients
pluies <.
est :
/
3,814 - 1,780 -1 2,034
Cceff. de régression b
La variante de leur différence est égale a la
,
‘Variancedeb=s2b
1 -
:;:$,
=
::“I
somme de leurs variantes respectives :
I Ecart de b = sb
I t_ 0,2403 + QI427 I
0,05773 :: 0,19597 -: 0,25370.
L’écart-type de la différence est alors :
~o,zsS?O == 3: 0,5037
Ecart de a = sa
t
1,385
+
2,503
Etant donné le nombre de degrés de liberté, la
différence entre les coefficients de régression étant
TABLEAU ;r
Données numériques des tests de linéarité correspondants
Origine
Sommes des carrés
Degrés de liberté
Variantes
de la
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
sèche
variation
sèche
des pluies
sèche
des pluies
des pluies
-
\\
Régression linéaire
48 365,450
9 821,368
1
1
Déviation par rap-
port B la droite
2 016,06
6*108,632
18
18
8; = 112,003 s; = 33'9.37
L
Résiduelle (erreur)
16 795,26
31 959,744
80
77
s2e = 209,94
sz = 41>,36
D
plus de 4 fois supérieure à son erreur propre, est
Dans les deux cas, les rapports 51” correspon-
sûrement significative.
e
En conclusion, la lactation décline, en toutes
dent, dans la table de Snedecor, à une probabilité
saisons, de la Ire à la 20e semaine et la vitesse de
supérieure à 0,05. L’hypothèse d’une régression
chute est plus importante en saison seche qu’en
linéaire est donc valable.
saison humide. La persistance de la lactation est
Les équations représentatives sont :
donc ameliorée jusqu’à la 2OC semaine lors de fa
saison des pluies, et, à égalité de production de
Saison sèche :
mise-bas, la quantité de lait produite est augmentée.
Y = 106,777 (IL 1,385) -- 3,814 (5 0,2403) X
Saison des pluies :
DISCUSSION
Y = 11?,432 (3: 2,503) - 1,780 (j: 0,443) X
II reste à voir si, en l’état actuel de nos connais-
dans lesquelles Y représente le niveau de production
sances, il est possible de rapporter cette modifi-
/,
,.
,
-_~_..
- _F- --*._ --.-A d... ’ ’ *
t
de 9 p. 100 et en cellulose de 30 p. 100 de la matière
adapter aux chiffres fournis par Pagot, l’ensemble
*
sèche.
étant exprimé en pourcentage de la production
Les zones humiières présentent, à la même époque,
observée au cours du Ier mois.
des peuplements abondants à base d’Echinochloa
TABLEAU L’l
;
et à base de Pennisetum pedicellatum. Les rende-
ments observés à l’hectare sont de 25 à 30 tonnes.
Saison sèche
Selson Ce3 p!...ie3
I
n..
.,
~
..,
%.
9%
ÇÇZ
WLZO~ 'd .IllaJsaX!a
*~uarua~~anpwB anurmp uoyanpold yla s3geby $~OS
.r
‘miea B « uossern~ safxoa~ 3
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-
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‘(9) (0 oZI-OI : EUI~LI~UI) s!e13 snld sa1 syour sa1
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*S~~XXJ~UB~S ylopd e luos ra-xnaa anb
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‘luepuadaa *artne, e sroru un,p ayren sauuadoru
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suogmpold sap InoIe a[ mod sa?syy suogwrasqo
saluaJ?grp quel? sanb@oIoo+ suopypuoo sa1 ‘(rakN)
sap alqurou aI $a sa?src+td s-cd luos au anBu!IrJ v
an6uyJ ap aBenaIs,p uoye&~ eI mod (9) $oBed Jed
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e&p SUOAE snou anb suosrer saI mod slua!3y3aoD
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2IqeIm mop Isa arre?uy
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ap assaiT& PI la ay-ewas aO~ eI ; a,I e1 ap ‘suosgzs
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1
1
89L'lZB 6
s+w33
!gz‘561 9190‘910 2OQ‘S92 8i7
sapId sap
saFn-yd sap
UosTes
UOSpg
sap saunuog
suep sa?ufTysuoo luos uorssarfi?r 8~ a p saq?umed
x n e $uapuodsa.t.zo3
sanb~r+unu saauuop
sa7
IÇZ
9O‘GlP = aZs
L L
PlL‘656’LL
._
P6’602 = az=
08
gz‘56L’gt
-
LZtr‘8C8 = Ozs
oLL*oC6*GL
59’159’2 = Ozs
6 1
I
*g neaIqei a[ suep sa@:suo3 luos uo!~ae ailao
a p uo!ler3?J:ddr?,l a p sanb~~+mu sayuop sa?
uognIon;2,1@xep « sdural » rnatq np uogay On
: snossap-y3 s+ms?r luos snualqo sleJIns?l sa1 la
*
(6) a~eqo@ aqmoz el ap apn@,I mod a?doIdura @p
allaa e anbntrapr Isa a?sy!ln ImIe3 ap anbyuqoa$ ET
ç
- OÇ
- 09
- OÇ
* 09
- OL.
- 08
- 06
- ooc
- DLL
P
O‘cb
-
%
*
.
en milieu tropical
II. - Influence de la saison sur la vitesse de chute
de la production laitière (observations receuillies
en zone subguinéenne de la presqu’ile du Cap Vert) (*)
par C. LABOUCHE
Dans une précédente étude (4) l’évolution de la
rement signalées (4) et nous ne préciserons ici
production laitière en fonction du temps a été envi-
que les données concernant la pluviométrie et les
sagée. Lorsque les quantités de lait secrétées sont
températures. Le tableau 1 résume les résultats
exprimées en pourcentage de la production enre-
moyens obtenus sur dix années consécutives.
gistrée au cours de la première semaine, on
remarque successivement une période de stabili-
TABLEAU I
sation de 8 semaines environ, une période de déclin
progressif de la 8e à la 25e semaine, puis une nouvelle
Prdcipitationa
Twphtures ("CI
période de stabilisation de la 25e à la 35e semaine
Mois
de lactation. La courbe moyenne concrétisant cette
ellmm
maxima
*
minima
évolution est du type parabolique. Elle est compa-
JanviW
094
31,2
.
1513
rable à celles qui ont été observées dans la métro-
FhGr
02
32,2
1710
pole, dans les mêmes limites de temps (1). Cette
Mars
0
32,6
1715
courbe représente indifféremment des lactations
Avril
0
32,8
18,7
ayant débuté en saison sèche ou en saison des
Mai
0
32,4
1916
pluies et l’influence de l’époque de la mise bas
Juin
27,7
33,1
22,3
sur la persistance de la lactation n’a pas été examinée.
Cet examen constituera l’objet de la présente note.
Juillet
102,6
32,0
23,5
Août
286,7
wo,5
23,3
Rappelons, qu’en A.O.F., Pagot (6) à la Station
septembre
190,l
31,0
23,0
d’Elevage de Filingue (Niger), classe, suivant
Octobre
37,7
32,7
22,0
l’époque de la mise-bas, les courbes de lactation
Novembre
195
33,3
19,l
en deux catégories; les courbes à un maximum,
Décembre
0
31,3
16,8
qui correspondent aux vélages de mai à septembre
et les courbes à deux maxima, pour les naissances
Les variations thermiques sont limitées : la tempé-
survenant de septembre à avril. Cette distinction
rature maxima moyenne pour l’année est 32,1oC,
serait explicable par les modifications des conditions
les valeurs extrêmes s’observant en août (30,5oC) et
d’alimentation survenant au cours de l’année.
en novembre (33,30(Z). La température minima
moyenne s’élève à 19,8oC. La température la plus
basse est enregistrée en janvier (15,3oC) et la
commoNs ECOLOGIQUES
plus élevée en juillet (23,5%).
N OS observations ont été effectuées sur le troupeau
Du point de vue de la pluviométrie, à une saison
de la ferme de Sangalcam (Sénégal), Les conditions
écologiques de cette station ont déjà été sommai-
des pluies ou « hivernage )> qui s’étend de juin à
décembre, succède une saison sèche allant de
décembre à juin (les précipitations survenant en
(*) Cf. R.E.M.V.P.T. 1957, X no 1, 27.
janvier et février restent négligeables).
249
P R O T O C O L E
RÉSULTATS
Deux lots, comportant un nombre égal d’animaux,
Les résultats obtenus sont consignés dans le
sont constitués. Les vingt premières semaines de
tableau 2 et représentés sur le graphique 1.
lactation, semaines au cours desquelles le déclin
La chute de la lactation est plus rapide et plus
est le plus apparent, font l’objet des observations.
régulière en saison sèche qu’en saison des pluies.
Afin d’éviter que cette période ne vienne à empiéter
Cependant l’examen des erreurs-standard de
sur deux saisons à la fois, le premier groupe ne
moyenne montre que les valeurs obtenues par le
comporte que des mise-bas de janvier et février
contrôle laitier sont assez dispersées et, avant de
(saison sèche), tandis que le second ne comprend
conclure il est bon de vérifier que l’écart constaté
que des lactations débutant en juin et juillet (saison
entre les pentes respectives de ces deux courbes
des pluies) de la même année.
d’évolution est statistiquement significatif.
Les conditions d’élevage, d’alimentation et de
Dans ce but nous avons :
contrôle laitier ont déjà été mentionnées (4). Pour
chaque animal, la production hebdomadaire est
10 vérifié que le temps est le facteur effectif de
exprimée en pourcentage de la quantité de lait
l’évolution de la lactation;
secrétée au cours de la première semaine et la
20 vérifié dans les deux cas l’hypothèse d’une
valeur moyenne, par groupe, est calculée.
régression linéaire ;
TABLEAU II
Saison sèche
Saison des pluies
Semaines
Moyenne
Erreur standard
Moyenne
Erreur standard
moyenne : +
moyenne : +
~.-
1
100
100
2
97,24
4191
118
15,20
3
93,lO
5,97
115,w
12,37
4
93,24
1139
123,68
8,96
5
93,48
10,26
115,98
9,82
6
89,28
6,32
109,lO
8,35
7
87,22
5,98
112,46
9,31
8
78,02
8,11
100,22
4,38
9
71,06
10,89
94,52
4,69
10
70,16
458
9514
3,27
11
64,12
8,61
83,36
4,45
12
55,o
6,60
90,98
4,79
13
53,70
5,71
95,28
6,51
1 4
41,78
3,42
83,24
5990
15
48,48
3,08
96,74
5,82
16
43,24
4,Ol
100,58
Il,3
17
42,74
3,27
91,70
14,7
1 8
37,20
2,98
77,97
29,62
19
39,14
$19
84,45
55,42
1
2o
37,40
6,39
84,67
58,37
&:’
h
%
120
d
5A150t-J D E S PLU~LS
410
100
90
BO
'70
SAi50N SECHE.
6 0
5 0
40
30
GRqPHiQuE
‘l
I
I
I
I
5
10
15
20
30 comparé entre eux les coefficients de ces
Le rapport 2 prend la valeur 12,63 pour la
deux régressions,
La technique de calcul utilisée est identique à celle
saison sèche et la valeur 2,02 pour la saison des
déjà employée pour l’étude de la courbe globale (9)
pluies. Dans les deux cas cette valeur est supérieure
à celle donnée par la table des variantes de
c
et les résultats obtenus sont résumés ci-dessous :
Snedecor au point 0,05. L’action du temps est
10 Action du facteur «temps » dans:l’évolution
significative.
de la lactation.
Les données numériques de l’appréciation de
20 Représentation linbire de l’évolution de la
cette action sont consignées dans le tableau 3.
lactation.
TABLEAU III
, Origine de la variation
Somme des carr&
Degrés de libert8
Variante
(saison skhe
50.381,510
1 9
s2C = 2.651,65
entre colonnes (
(saison des pluies
15.930,770
19
82 =
0
838,421
(saison sbche
16.795,26
8 0
$ =
e
209,94
rbsiduelle (
-.
s2 =
(saison dea pluies
31.9591714
77
S
e
415,O6
,
251
.
Les données numériques correspondant aux
3” Comparaison mut ue!le des deux coefficients
paramètres de la régression sont consignées dans
de régression.
le tableau 4.
La technique de calcul preconisée par Lheritier (5)
TABLwJ IV
a été utilisée.
Saison sèche
Saison des
La différence entre les valeurs de ces coefficients
pluies <.
est :
/
3,814 - 1,780 -1 2,034
Cceff. de régression b
La variante de leur différence est égale a la
,
‘Variancedeb=s2b
1 -
:;:$,
=
::“I
somme de leurs variantes respectives :
I Ecart de b = sb
I t_ 0,2403 + QI427 I
0,05773 :: 0,19597 -: 0,25370.
L’écart-type de la différence est alors :
~o,zsS?O == 3: 0,5037
Ecart de a = sa
t
1,385
+
2,503
Etant donné le nombre de degrés de liberté, la
différence entre les coefficients de régression étant
TABLEAU ;r
Données numériques des tests de linéarité correspondants
Origine
Sommes des carrés
Degrés de liberté
Variantes
de la
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
Saison
sèche
variation
sèche
des pluies
sèche
des pluies
des pluies
-
\\
Régression linéaire
48 365,450
9 821,368
1
1
Déviation par rap-
port B la droite
2 016,06
6*108,632
18
18
8; = 112,003 s; = 33'9.37
L
Résiduelle (erreur)
16 795,26
31 959,744
80
77
s2e = 209,94
sz = 41>,36
D
plus de 4 fois supérieure à son erreur propre, est
Dans les deux cas, les rapports 51” correspon-
sûrement significative.
e
En conclusion, la lactation décline, en toutes
dent, dans la table de Snedecor, à une probabilité
saisons, de la Ire à la 20e semaine et la vitesse de
supérieure à 0,05. L’hypothèse d’une régression
chute est plus importante en saison seche qu’en
linéaire est donc valable.
saison humide. La persistance de la lactation est
Les équations représentatives sont :
donc ameliorée jusqu’à la 2OC semaine lors de fa
saison des pluies, et, à égalité de production de
Saison sèche :
mise-bas, la quantité de lait produite est augmentée.
Y = 106,777 (IL 1,385) -- 3,814 (5 0,2403) X
Saison des pluies :
DISCUSSION
Y = 11?,432 (3: 2,503) - 1,780 (j: 0,443) X
II reste à voir si, en l’état actuel de nos connais-
dans lesquelles Y représente le niveau de production
sances, il est possible de rapporter cette modifi-
/,
,.
,
-_~_..
- _F- --*._ --.-A d... ’ ’ *
t
de 9 p. 100 et en cellulose de 30 p. 100 de la matière
adapter aux chiffres fournis par Pagot, l’ensemble
*
sèche.
étant exprimé en pourcentage de la production
Les zones humiières présentent, à la même époque,
observée au cours du Ier mois.
des peuplements abondants à base d’Echinochloa
TABLEAU L’l
;
et à base de Pennisetum pedicellatum. Les rende-
ments observés à l’hectare sont de 25 à 30 tonnes.
Saison sèche
Selson Ce3 p!...ie3
I
n..
.,
~
..,
%.
9%
ÇÇZ
WLZO~ 'd .IllaJsaX!a
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sarn$el?duIal sap anala uo ‘alqolao $a l+w ua S!E~
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‘3 oZ~-I~ ap Isa a1Ianuu-e auuadour a.myel?dtual es
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suogmpold sap InoIe a[ mod sa?syy suogwrasqo
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