REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
---L*l-----
AGRICOLES (1,S.R.A.)
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
- - - - W - C - -
ET TECHN I QUE
LABORATO I Rf NAT i ONAL DE Lv ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERiNAiRES
.
FrEMO 1 RE
DE
CONF I RMAT I ON
P R O D U C T I O N L A I T I E R E ItiTENStVE
CCNTROLE D E L ’ E T A T G E N E R A L D U
T R O U P E A U E T D E LvEFFICACITE
D U R A T I O N N E M E N T A S A N G A L K A M
P a r S . T . F A L L
.
R E F . N” 43/PHYSlO.
J U I N 1 9 8 3 .
INTRODUCTION
Depufs 198 1, un SUIV! Individuel des vaches la iti&%~ de Sangalkam permet
de conttiler le troupeau à dfvers niveaux et d’ktab lir ainsi des profils ali-
mentatres, de production et mQtaboliques;
Les profils alimentaires et de production permettent de vérifier lvequili-
bre de la ration (apports/besoin) et de suivre I'~volutlon de la production
laiti8re du taux butyreux et du poids de chaque vache tout au long de sa
l a c t a t i o n .
Les profils m&abotiques obtenus par Ifanalyse de dfverses composantes
sanguines permettent le diagnostic de troubles métaboliques souvent infra-
cliniques mais pouvant compromettre la carrière d'une vache.
Les profils alimentaires et de production ont fait l'objet dvun rapport
(F, de f?OCHAMBEAU et Coll., janvier 19831,
Le présent rapport fait le point sur les proflls m6taboIiques ap&s
une année d~sxploratlon.
I - MATERIEL ET METHODE
A- Le fna-tf+iel
A? - Les animaux
--m-1--1--1-
tes contrôles effectués ont port6 sur trente (3O)vaches du troupeau lai-
tier de Sangalkam. Montbélfardes et pakistanaises ont retenu notre attentfon.
Nous avons ainsi travaillé sur quinze (15) montbéliardes et quinze (15) pakis-
tanaises. Les animaux au début du suivi 6taient âgés de deux ans en rmyenns.
Le poids moyen des montbéliardes Btait
de 382 kg alors que celui des pakls-
IanaTses était de 250 kg.
- 2
A2 - Les rat ions
m.-m-eIm---”
Les rations ont beaucoup varia.
E 1 les sont A base de fourrage sec, vert
ou ensite, compiémenté par des sous-produits agro-industriels
ou des compléments
ml nérâux.
a) Les montbel iardes
Dans la preml&re p&iode d’octobre 13L3l à février 1982, les montb6llardes
lac-tantes ont e-té nourries avec une ration dont la composftion et la valeur
théorique sont données par le tableau suivant :
Composition do la
ratlon
UF
1 MAD
1 Ca
P
C
Pani cum maximum
10
v
48
101
5
5
Ensilage de ~Ps
35
w
6,3
420
31,5
24,5
Drèche ens i I ée
5
1
03
180
3,s
585
M C P
2 I ‘4
w
360
24
8
Tourteau
WQ
$45
228
?
_
CI 0,45
3
CM1
wd -
9,s
7,s
Total des apports
--ciJE
1 289
74,5
51,5
t
-
-
-
89~0 1 ns
10,2
.t 260
9 6
5 1
%f (an
k+ 0,25’
+ 29
- 21,,5
+ 0,5
I
Productfon theoriquo
16 1 itres
t
Les vaches taries d’ un pol ds moyen de 490 kg non p le1 nes ont reçu de
l’ensi lage de Panicum et du KP. Le bi Ian de la ration est te suivant :
l . . / . . .
- 3
ComposLz$;nde ta Quantité
kS
UF
MAD
Ca
P
distrIbu&
Panlcum maxtmum
45 kg
10
5,15
675
31,5
22,5
SENAL
1
0,85
0,7
110
20,5
l9,5
Total des apports
lO,85
5,85
705
54
42
Besoins
5 > 4,
540
47
30
Bl Ian
+ 0,45
+ 245
+7
+ 12
Les apports protbiques et minéraux sont en excès.
Les ?eunes de 6 mots à 2 ans d'un poids moyen de 180 kg ont reçu une
ration & base de fane d'arachide, KE et MCP,
Compost-l-ton de la Quantlfé
ration
distribuée MS
UF
MID
Ca
P
Fane d'arachide
6
53
2,4
382,2
71,4
G7,8
M c E
1
48
0,88
77
l8,5
V
MCP
1
w
OP95
141
68
W
--..-- -
Total des apports
7,2
4,l
600
91,3
81,3
Besoins
%l
450
20,5
16,5
Bilan
- 1
+ 150
+ 70,5
+ 64,8
Lténergie et les mlneraux sont en excès dans cette ratlon. Les matières
prot8iques sont en excès.
A partir du mis de mars, chez les lactantes, I'ensilaga de mafs est
remplacci! par du Panicum.
Les génisses vides on-i- reçu l'aliment de base enrichi de MCE et f%P.
. . . I . . .
- 4
L’a I iment de base est compos8 de :
son de blé
: 55 kg p. 1OC
coque d’arachide : 30
-11,
sel
:
1
..‘J,
mélasse
: 12
-11,
granlca Ici um
: 2
-IL
I I t i t r e 0,5 U F e t 6 2 ND.
Le bi Ian de la ratlon reçue par les génisses est le suivant :
lAl iments dl sfrf bues Quanti té
U F
M A D
C a
P
I Al tment de base
I
3
I
265
13
1 8 6
25,5
21,3
M C E
I 1
0,88
77
13,5
s,3
1
f-v
M C P .
I
1
1
03
0,95
141
64
5,2
3,33
404
45,4
34,8
4,15
350
3 6
27,75
- 0,82
+ 54
+ 9,4
+ 7,l
Poids troyen : 350 kg.
Au mois de mal t982
Les gestantes ont reçu I e Panicum et le concentré d’équi i fbre KE.
Aliments distribués Quantité
MS
UF
M A D
C a
P
Pan 1 cum
2 0
4
2,4
3c)o
1 4
10
MC E
2
‘,a
1,76
1 5 4
2 7
lG,6
TO%~I d8S appOrlS
598
$16
454
4 1
26,6
I
I
Besot ns
53
4Do
4 9
34,25
E31 tan
- 1,43
+ 54
- 8
1
- 7,05
Les femelles gestani-es pèsent en moyenne 650 kg.
II y a un exc&s en ma-t-i ère protéique et une t Qgère déf 1 cience phospho-
caicique.
-__ /. -_
- 5
Au mois de Juin
Les lactantes ont reçu une ration composée de : drbche, !CE, KP,
CI+, Panicum.
Le bilan en est le suivant :
I
Al iments distribués Q u a n t 1 tel MS
UF
PAO
C a
P
.-
Dr8che
4 kg
OP8
0,78
144
2,8
42-J
Pan icum max i mum
40
4
48
600
28
20
M c P
5
4,s
$5
634
28,8
23,4
CM2
OP
0,04
20,4
Tata t apports
f
1
13,34
10
1 378
80
Besoi ns
I 12,5
?0,2
1 260
96
1 + 0,84 - 0,2
-
1 1 8
- 16
Ces vaches ont un poids moyen de 570 kg et une production laitière
moyenne de 16 1 I-ires. Remarquons une défi c i once prote1 que et phosphoca I -
clqae à un moindre degré,
Les génisses et tes taries non pleines ont reçu du Pan.icum enrichi
b > Les Daki stanai ses
Les factantes : poids moyen : 325 kg
Dgoctobre 1981 i3 février 1982, el les ont été essentiel lement nourries
à base de pâturage naturel. El les ont reçu ensuite 15 g du cornp iement
mln&al C!~I. Le bilan de la ration est le suivant :
l . . / l . .
- 6
Al lments
Quanti té
MS
U F
MAO
C a
P
Paixrage de Panicum
30 kg
5,1
3
300
1 8
1 2
M C P
1 kg
%9
0,95
141
614
%2
CM,
,159’
-
2,85
2,25
701-a I apports
6
3,95
4 4 1
I
27,25 1
19,45
5esol ns
%4
595
52,7
28,6
Bi fan
- l,45
” 154
- 25,4
- 9,2
En mars 1982 et avril 1982, les lac-tantes en fin de lactation reçoivent
6 kg d’ai imeni de base avec 1 kg de concentrh d’&qui I ibre (MCE)
AI fmentç
Quanti té MS
UF
MAO
C a
P
MC E
1 k g
Q,9
0,88
77
13,5
8,3
Al 1 ment de base
6
582
3
372
5 1
42,6
Total apports
6,J
3,8
449
64,5
50,9
Besoins
5*4
595
52,7
28,6
51 tan
- 1,6
- 1 4 6
* 1?,8
+ 22,3
D’un poids moyen de 380 kg, la production laitière attel nt une moyenne
de 8 I/jour.
Ceî i es qui sont en début de I actation ont une ration composée de :
KE : 1 kg
MZP : 3 kg
Aifment de base : 3 kg
f
. . . / .,.
- 7
Les apports sont de :
Aliments
Quantité
MS
UF
MAD
c2
P
M C E
1 kg
03
0,88
77
t3,s
S,3
M C P
3
2,64
2,82
422
19,2
15,6
Allment de base
3
2,6
185
186
25,s
21,3
Total apports
6,14
592
685
5a,2
45,2
I
Besoins
5,4
595
52,7
28,6
Bilan
* 0,2
+ 90
+
5,5
4. 16,6
Les vaches taries
Elles ont et& nourries de : MCE
: 1 kg
MCP
: 3 kg
Iliment de base : 3 kg.
soit un apport de 5,2 UF ; 685 MAO ; 5S,2 g de Calcium et 53,5 g de P.
faurillons et génisses
Durant la période expér~imentale : trois types de rai-i obse sontsuccédées :
d'abord : Panicum 22 kg
RCE
2 kg pour les génisses, So i-t 4,4 UF ; 484 g MAD : 42 9 de
Calcium et 28 9 de phosphore.
Les génisses reçoivent : Panicum : 10 kg
MCE
:
1
MCP
:
1
pour les tauril tons.
Soit 3 UF ; 309 VA0 ; 29,6 g Calcium et 18,5 g de phosphore.
Ensuite g&nisses et taurillons ont e-te nourris de fane d9arachide et de
MZE : 2 kg.
Ensuite c$nisses et taurillons ont reçu de l'alIment de base 3 partir
du mois de mars 1982.
En juin :9S2, ces animaux ont reçu du Panicum : 30 kg et du PEP : 2 kg.
- 3
Cette ration leur apport 5,X UF ; 604 IQID ; 48 y de Calcium et 316 g de
Phosphore.
Les rations sont caractérisées par une grande variab i I i té pendant I a
période de J 9 cxpkîence.
Cette varfabi i iti? est à 1 ‘image des contraintes al i-
mentai res, des nombreuses di f f 1 CU I tes 6prouvées quant à 1 ‘approvi sionnement en
aliment de la ferme.
A3 - Le matérie 1 de i aboratoi t-e
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le matériel utilisé par les pr6lèvements et le traitement du sang est
classique à savoir :
- des tubes à essai pour la séparation du sérum
- des tubes %arsted” munfs de fi I tre pour la récupération du plasma
- des aigui I les stéri les
- une centrl f ugeuse..
A4 - Le mode de prélèvement
t-œ.“w---w-- -w-----e-e
Les prélèvements de sang se font au niveau de la veine jugulaire par
écoulement afin d’éviter tout h6molyse faci lement provoqu& par une aspi ration.
Le rythme des prélèvements est mensuel.
La giycémie,
I ‘hématocrite et 1 ‘hémoglobine sont dt5terml n6es sur ie sang
total dans les 24 heures. Tous les autres éléments sont détermin4s sur le
sérum ou le plasma.
B - Méthodes d’atia l yse
Les dkterminations suivantes ont kté effectuées :
- I’h&natocrite, l’hémoglobine et la numération globulaire qui permettent un
sutvi de Iv6tat général de I ‘animal ;
- la glycemie et la lipid6mie qui rendent compte du métabolisme énergétique ;
’
- les protéines totaux et I*ur&e qui Cont&ient le métabolisme azot6 ;
- 9
- l e cholestrol e t l e s transamlnases (TGO - TGPI pour une exploration de la
fonction hepati que
- e n f i n , les macro et oiigo-Glknents qui permettent de déceler rapidement des
carences ou des excès.
Les méthodes d’analyse uti I isées sent les suivantes :
1 - L9 hématocri te
représente le volume globulaire con?enu des 100 ml de sang.
Le sang tota t héparlné est centrifugé dans des tubes spéciaux gradués
appelés tubes de Wi ntrobe qui lndlquent dlrectement le volume globulaire en
pour cent,
2- L’hémoglobine se fait sur du sang total.
Nous utilisons une méthode photocolorimktrlque qui dose (hémoglobine
transforme en cyanméthémogiob~ne par une sotutlon sodlque de cyanure de potas-
s’ium. La lecture se fait au photocolorimétré à 540 nm.
3- h numération globulal re : elle est effectuge sur sang total hépariné, ave2
la cellule de Malasser et au microscope.
4- La glycémie est dosée par la méthode de Raudouln-Lewfn rnodiftée.
Le sang total héparlné est déféque avec un rdactlf nitromercurique, purs
traité par une solution iodomercuriel le en présence de soude. Le mercure métal-
lique libéré est dissoud dans un exc&s dgiode qui ensuite est titri: par une
solution de Thiosulfate de sodium.
5- La lipémie
Elle a Sté dkterminée par la mdthode coforlmétrtque de Drevon (Radier (7)
p, 269). En présence d9un réactif sulfo phospho vanilltque, les lipides donnent
une coloration rose, La réaction s.2 fait 3 chaud. L’intensité de cette colora-
thon mesurée â 525 nm en cuve de 10 nm d*épa tsseur est proportionnel le à la
quantité de I i pide.
. . ./ . . .
- 10
l
6- Le cholestérol total (KI)DIER e t C o l l . , 1 9 7 3 ; p . 271, 7 ) e s t dos6 par la
methode de Li ebermann,
Le dosage se fait sur le sérum. Le sérum est traite par une so I ut ion éthéro-
aicool ique en P&ence de soude. Repris par le ch I oroforme, I l extrai t éthéré
donne une teinte qui se prete au dosage colorimétrfque,
7- Les protéines iotales sont dosées par la méthode calorimétrique au PIURET
DE GORNALL (RODIER et Coll., 1973 ; p. 232,7)
En présence dg une sol ution cuprotartrique, les protéines totales du sérum
donnent en mil ieu alcalin une coloration violette suscoptibia dvun dosage colori-
métrique. La lecture se fait à 540 nm.
a - L’uree est dos& par la méthode enzymatique.
Apros défécation par l’acide trichloracétique, le sérum sanguin est traite
par I’uréase qui transforme ainsi les protbines sériques en ammoniac.
ammoniac est dosé colorimétriquement par le réactif de Nessler : une solution
caline d’iodure de potassium et de biiodure de mercure. La lecture est faite
460 nm.
- Le phosphore est dosi?e par la méthode uti I i sant la réaction de Mi sson
(RADIER e t C o l l . , 1 9 7 3 ; p. 3 0 7 , 7).
Les orthophosphates donnent avec le réactlf nitrovanadomolybdique de
Misson un complexe fortement coloré en jaune. La 1 ecture spectrophotométrl que
à 360 nm permet un dosage très sensfble du phosphore sérique.
10 - Dosage des minéraux par spectrophotométrie d’absorption atomique
Réferencas : P i n t a (6)
L’appareil utilisé est un spectrophotomètre d’absorption atomique P.E.306
Perki n-E I mer.
Ces dosages s’effectuent sur du sérum déprotéinise. Ii a et& effectué un
dosage par groupe selon I es aff 1 nl t& opéra toi res .
. . /. *.*
- 11
- Dosage duCalcium, du potasstum, du magnésium
Les conditions opératofres sont :
une flamme atr-ac&ylene
l
. une lampe à cathode creuse : chaque élément a une lampe specfflque
les longueurs d'onde sont :
l
pour le calcium
: 422,67 nm
pour le potassium : 766,5 nm
pour le magn8slum : 285,l nm.
Les solutionsmére sntainsi compos&es :
potassium : 20 g/l
calcium
: 20 g/l
magnesium : 20 g/l
La solution mixte est ainsi préparée. Dans une fiole jaugea de 200 ml,
on Introduit 10 ml de la solution mère de potassium puis lr3 ml de la soi!rtion
mare de calcium et enfin 10 ml de la solution mere de magnésium.
La gamme est prépar&e dans des fioles jaugGes de 50 ml. te tableau ci-
dessous donne les dlfférentes dilutions.
T,
J-1
T2
T3
-I-I,
J-5
T6
T7
7-9
Ji,
ml de solu-
tion mixte
0
1
2
3'4/5
6
7
9
?c)
Concentrai-Ion
1
ppm K
I!
2C
4*
6C
80
100
120
140
1189
200
Concsntratlon
C
2C
4O
6C
8O
PP~ Ca
100
120
140
180
200
Concentrationf
1
f
m9
j
C
2
l
4
l
6 8
I 10
12
1.4
18
120
l
Compléter 3 50 ml avec une solution de lanthane de dilution.
Dans une fiole de 2 1, ajouter 125 mi de solution mùre, 3 g de Nacl
qsp 2 1.
Diluer au& la gamme et te sôrum.
CI. / . . .
Passw au Porkin, le dosage est automatique, fairo lin courbe dY6talonwge,
évaluer les taux sériques en fonction de la courbe d'étalonnage.
c
-Dosage du sodium
.
Les conditions sont : lampe b cathode creuse sphcifique, In fl~m~~~&+y-
Iène., la longueur dvonde est de 5W nm,
La solution de dilution : c'est- une solution de Kcl à 599 ;;pn. On dlssoud
2 g da Kcl dans 2 I d'eau bidfst~llûe,
La solution fIlle de sodium 100 ppm est ainsf pr6parGe : dans une fiole de
200 ml, ajouter 2 ml de sodium 1 000 ppm.
Compléter avec In solutlon de chlorure de potassium (î 530 ppm.
Gamme : les dilutions sont repr&on-%es dans le tableau suivan:- :
TO
Tl
72
T3
T4 L
ml de Ha 100 ppm
0
1
2
3
Li
Concentration
0
1
2
3
L?
en PPm
Diluer le s&-um au l/lDOO.
Avuc la courbe d'étalonnage, on évaiue les taux sériquûs.
- Dosage du Cuivre et du Zinc
Solution mixte de Cuivre et de Zinc se prbpare dans une fiole de IOC! ml.
On met 19 mt de CU 1000 ppm et 10 mi de Zn 1000 ppm.
La gamme comporte les dilutions signalees par le k3h~ea~J ci-dassous.
i
I
TO
Ti
TT!
/
73
T4
i
7-5
'
- -
ml de CU-7-n
l
100 ppm
0
1
2
3
4
5
1
i
Concentratfon
en ppm
0
1
2
3
4
5
/
I
- 13
Longueur d’onde - 32<$,7 nm.
- Dosage du manc;ar&sv et du fer
- SoluSion mixte de Vn - Fe l@I ppm - 100 ppm
Dans une fiole de 10 ml, on ajoui-a 1C ml de Fe 1000 p?m, puis 11 ml de
Mn 1000 ppm.
- CanHne : dans des fioles de 100 ml, ajouter
7
1
T
T
T
T
T
I
I
L
ml de solution
I
ml: xte
0
0,5
1
2
3
1
4
C o n c e n t r a t i o n I i
ci
en ppm
i
03
1
2
3
.Ar
Le s&um defêquh peut 8-f-a passA à I vapparei 1 directement sans di lution
pr6alable.
Longueur dFonde = 213,33 nm.
Les toux rkiques de manganese e-t d+ fer sont déterminés B l’aido de la
courbe d 1 éta I onnaae” ‘0
11 - Dosage dos transaml nases dans le serum
a) L a transamlnase gluia~~~oxatac+tique (TO)
..w.l-I.“--“l------ -.w------m---e..-Y
..----e-m
La TW intervient dans la transformation dn i ‘ac ide aspart i que e-t de
l’acide alpha-céi-oglui-arique
en acide glutamique et an acide oxz41lac&tii;ue.
La dlnitroph6nylhydrazlne
en presance des acides &-toniques forme dec; hydra-
Zones
qui en ml lieu basique, donnon-? une couleur brune.
La lecture se fait au colorimàirs 2 595 nanomrl!tres.
. . ./ . . .
bl L a transamlnase giutamo-eyruvigue (TGP)
~--~-L”~-“---~~~
--m--N
-N-w W”“NWm.W.M
La TGI est une enzyme qui catalyse la transformation de 1 ?a 1 anine et de
l’acide alpha-c&oglutarlque
en acide glutamiquo et en actde pyruvique. Comme
pour io cas de la TGO,
la DNPL! sa combine avw les acides cbtoniques pour
former l es hyd razones. Après addlticn ds soude, le mélange a un2 czoloration
brune 1 ntwso dont ta densi t6 mesurab i e a~! coiorlmètra 3 505 nanom&kes est
proportionnel ie à la teneur skiqui 9n TGP.
e
- 15
”
RESULTATS ET DISCUSSIONS
c
- EXPLOR4TIC)N DE L'ETAT GENERAL
l
1 - L'hématocrite
Sur un to-tat de 266 analyses effectuees,
I'hématocrite atteint une moyenne
de 3ii,W p.100 Z!I 4.,49. Elle est comprise dans la fourchette indiq&s par les
normes des races européennes, et peut $-Ire comparable a la moyenne g&&ale
trouvée 3 partit- de 2 199 analyses par FRIOT et CALVET (1973) (2).
Chez 10s rrontb&Iiardes, la moyenna 32,6 p.100 est inf&fvure B la moyenne
pakistanaise qui est de 36,7. Cette différence entre tes deux races n'est pas
significative.
z- L'h&wglobi ne
L
Le nombre dganalyse effet%& ast de 266. La moyenne gén&ale est de
11,l mg/100 ml. Elle est très proche du chiffre Il,-? g/lOO indique par FRIOT
et CALVET 1973. Les moyennes mensuelles des deux races se situent antiBrewn7
dans la fourchette Indiquje par E, KOL8. Les différences entre les deux races
ne sont pas importantes : la moyenne est de 10,96 g/lOO pour les pakistanaises
et 11,27 pour les rontbéliardes.
Le nombre limite de sujets pr!i!lev& ne nous permet pas d'examiner les
différences entre les classes d'iigs et le sexe.
3- NumQration globulaire
Sur un total de 85 analyses, les hema-ties atteignent le nombre de
7,25 k 0,8 miliion/m3 et les leucocytes 8,13 + 0,61 mille/mm3.
Cette mesure, pour des contraintes mat&ieIIes, n'a @t$ effect&e que pour
trois mois : d&embre 1981, janvier 1982 ot avril 1982.
Les moyennes gbn&ales et mensuelles pour les deux espècc:u ne r-&&fant
pas d'anomalies.
l . . / ..*
- “C
.,
.*,
5
:
0
!
4
” 16
Conclusion sur 1'6iat général du troupeau
L'h&~wrocri-l-s et I'hér~~~lobins mesurées tout au long de cette p6riods a-t-
testent d'un G-ta-l- général satlsfalsan-t du troupeau.
Les nur&rations portant sur les hbmaties et les leucocytes no rév6len-t
pas d'anémias,
de leucocy-toses, dthypcrglobulie en ginéral, qui acccwpagnent
les infections bac7Grienncs et les infestations parasitaires.
1t - LE METABOLISME ENERGETIQUE
1 - La giyc&mic
La glyc6mie a été testée aux mcis suivants : ddcembre 1981, janvier 13â2,
avr il 1982, mai 1982, aoof e-t ssptembro 1982.
Le nombre t-o-faf dsanalyses effeci-ueos est de 174. Au total le lot accuse
Ufl6? gl@mia
moyenne de 84 mg/lGO. Les rrontb6Iiardes ont une moyenne dc
82mg/lOO ml et les pakis+anafses 85 mg/100 ml. II n'y 3 pas une C!i-Ff&ence
signifiwtivo antre les deux races. Ces moyennes se situent à un rii:/wu supé-
rieur 3 la fourche-!-l-e (40 à 75 mg/1001 indiquée par DUKE et KOLB p:jur les races
des régions temp6rées.
Notons enfin l'existence de deux pics hyperglycémlques aux rn»is dlavrll
et de septembre pour les deux races cY+ au mois de décembre 1982 ~OUÏ 1~s
paklstanaises.
Cela est imputable 3 un excès d'apport Energ6tiquc constatée par
F, de ROCl-VAMXAli dans le bilan nutritif.
2- La Iipéfni~
Le nombre dCanaIys~effwl-uOes est Ggal à 234.
La rwyenne générale est de 2,54 f. 0,89 mg/100 ml. Elle est teg~rwen-t en
deça de la moyenne signalée par E. KOLA (3) pour ce qui concerw les races des
pays tempRr$s.
Le caractère Insuffisant des pr6l~vamen-ts ne nous I; pus [Jemis
d'effectuer des comparaiSons entre les deux races. La Itp&ie
es-t ..5 lavée au
mois d'avril mais se situe encore dans les normes.
,.. / . . .
.
.
_-.
^.~
<-(<‘.
/
-17
* 111 - LE METABOLISME AZOTE
1 - Les proteincs totaux
Sur 234 analyses effectubes chez les deux races dans la ferme, la moyenne
gén6rale des taux sanguins en matfkes pt-ot6iques est de 82,7 1- 8,9 mg/l@C ~1.
Elle atteint la limlie supbrleure des normes sanguines iridiquks par les normes
européennes.
Ces valeurs sont comparables aux taux trouvés oar FRIOT et C/iL!:ET (21,
1973.
Au d6but de i9expérience,
I'exc4s de matières azotées digestibies de la
ratlon rév6~6 par les bilans nutrit!fs, a provoquée une hyperprot6in6mie.
Ces bilans révèlent une doficience protSique au mois de juin. LG pic
hyperprotëique de cette pklode rév6lé psr la courbe, est imputable 2 une
erreur dans la distribution de IFaliment, II s'y ajoutent les variations de
la valeur bromatologique du Panicum an fonction du stade de rkolto.
2- L' uréa sanguine
Sur 234 pr6~èvemen-ts effectués, la moyenne générale atteint ?9,1 + 10 mg/
100 ml. El la se situe à la limite supkieure des normes europ6cnnes E. KOLA (3).
Cet élSment a 67% le plus &véiateur du d6s6quillbre du métabolisme azote quf
a pr&alu au soin du troupeau au cours df:s mois de décembre et janvîor 1982.
A partir du ~11s d'avril, ce taux se normalise jusqu'en septembre 1982
pour les deux races.
IV - EXPLORATION DE LA FONCTION HEPATIQUE
1 - Le chcles%rol
Le cholestérol est un révélateur fidêle et sensible de ia lésion de la
cellule hépatique. Sur 234 analyses effectudes, la wyenne g&Grale de
1,65 k 0,51 mf est très proche de la rwyenns spkifique signalée par E. KOLB
(3). La comparaison des myennes mensuelles rAvèle Une corrélation n&gative
. . . / . . .
.
.
_
_
.
-
.
..-..._
----.*IIYYI-
- 18
fréquente entre le choiest&ol et 19hématocritc d'une part, entre le cholasterol
de l'hémoglobine d'autre part.
Il n'y a pas tine difference significative <antre les deux races qui accusent
la m&ne (moyenne de 1,65 & 0,461 mg/ml.
2- Les transaminases
Des contraintes matérielles ont limit8 nos dosages sur la trsnsaminase
glutomo-oxalacétique (TGO) et la transaminase glutamo-pyruvique (TGP) I-ux mals
de décembre 1981 et janvier 1982. Le s valeurs se sltuent en moyenne ZI 137,2 +
17 URF pour la TGC, et 39,8 4 7,3 LIRF pour la TGP. Ces valeurs sent superieures
à celles indiquees par LAMAND (4). Cependant elles n'ont pas atteint les limi-
TGP
tes pathologiques. Le rapport- est en genéral tnf~rteur à 0,s. II n'y a
. 3--
pas de differences stgniftcatives entre mâles et femelles.
Ces deux tests, cholestérol et transaminase n'ont pas identifie dvaccident
hepatique dans le troupeau,
v - LES MINERAUX
1 - Les macro-Qlements
a> Le Calcium et le Phozhore
""-""-----Le--------
w-u
Le Calcium nPa pu $tre do& au sein du lot que durant las mois d90ctobre
1981, décembre 1981 et janvier 1982.
Les taux obtenus sont dans les normes au cours des moi s d'octobre et de
decembre 1981. L'hypocalcémie géneraiis&e constatee au nwis de janvier est
attribuable à la pollution des serums.
Le Phosphore a été dosé pendant toute la duree de I'exp&-ience.
Sur un nombre total d'analyse egal
à 252, la phosphoremie atteint une
moyenne de 94 i: 13 mg/l. Ces valeurs ne sont pas loin des moyennes Gtabiies
pst- FRIOT et CALVET (21, 1973 dans la zone de Sangalkam (embouche). Elles sont
cependant nettement supérieures aux normes signalées par E. KOLB. Ls nombre
d'analyses ne nous permet pas de déceler des differences significatives entre
mâles et femelles.
.I.
/ l 4*
”
.
I
.:” $.,’ .> !
,
- 19
b) Les oligo-bléments
..---m-w ---I--e--w
Nous dispossns des résultats correspcndanis au début de Ivexp&-ience
(octobre 1981, d&embre 1981 et janvier 191-2). Dns contraintes mat&ielIes et
techniques ne nous ont pas permis de prolonger et de multiplier les analyses
Les rhultats p$zrtiels dont nous disposons ne r&èlent aucune carence. L'utIll-
sation des minthux a é-6 correcte pendant toute Ic? pérlode sxp&imentale. Le
caractère partiei et iimité des résuIta&interdit une interprC?tation détaillée.
Nous Iîvrons ici néanmins le tableau indicatif des moyennes gén&-ales et par
race.
tL"IOYFN?JES
Normes
européennes
Pakistanaise MontbéIiarde
Gnérale
Cuivre
88,9 I: t4
97,1213
9 3
5 13
70 a 120
Zinc
100,4
4 1 4
37,3 i 17
98,a k 15
70 a 120
I
Fer
221
+- 5t
229,3 k 30
225
F 4 0
90 à 250
Sodium mg/100 ml
305
Ik 37
308,33 2 11,3 ‘3c6,b rt 2 4
320 5 380
Magnésium
mg/!
25
-r l,O
22,E 5 1,9
23,9 k 1,7
22
PERSPECTIVES D?ETUDE EN 9IOZ-iIWIE
- Effectuer systématiquement les mini profils au niveau des -troupeaux encadr6s
pour que la biochimie pulsse jouer un rôle cons6queni- dans l'appui d:c?s actions
de recherche en alimentation.
- Continuation de l'étude de la biochimie de nos races
Cela ncus permettra de confirmer et de compl5ter le trav3iI rGalis6 en
1973 par FRIOT et CALVET (21, par l'étude de la gly&mie, des transaminases,
du cholest6roi et des vitamines. Tout cela a pour but principal l'établissement
de normes sanguines propres aux ratas locales et la confection de la carte des
carences des princiDafes
zones agro-pastorales du Sérégal.
Ce programme ne saurait être r6ûlisé sans I'6quipoment wkossnir~e en
mot6rlel de laboratoire. Nous sout-taii-ans que l'acquisition prochaine d'un
spectrophotom~tre d'absorption atomique soit complQtée de la verrerie et des
réactifs adQuaI-s.
Nous souhaitons egalement pouvoir effectuer un stage dans un laboratoire
plus spkialisd que le nôtre dans ce domaine.
.
- 2c
CONCLUSION
L9 test d9Evaluatlon de la biochimie sanguine du troupeau 3s Sangalkam
nous a permis de nous rendre compte de IPQ4at nutritionnel du troupeau. Mis à
part quelques erreurs de distribution constat&s on debut 1982, IPadapta-tion
et la valorisation des ratTons mises 5 la dispositlon des animaux sont correctes.
Les profils nous ont donne au cours de I'ann& 1982 des informations sur
I'Atai général du troupeau et les métabolismes les plus importants. Ii y a une
bonne corrElation entre la glycémie et la lip&mie, Cela est confirm& p':r la
courbe du mëtabolisme 6nergGtlque.
Le coefficient de corrélation entre
hémoglobine et cholestéml r = 0,907. Le cholest&ol est en corr0laticn avec
Iqhématocrlie. Le coefficient de corrélation entre lipémie et urémie est de
0,83, Entre IipQmle et urémie r = 0,81.
Ces corrélations auxquelles nous avons abouti nous autorisent à simplifier
les analyses pour btabtir des mini profils signIflcatifs qui consistent en :
Exploration de 196tat g6néral : num.%wtion globulaire, hématocrits
Exploration de la fonction hépatique : cholesterol
%?tabolisme azoti? : protéine, ur6e
M&tabolisme énergetique : glycémie, acide gras non est-&-fié
Valorisation des mineraux : Calcium, Phosphore, Sodium, Potassium, Cuivre,
Zinc, Fer, is?agn6sium,
Manganèse.
Ces cléments vont nous r4véler les facteurs limitsnts de iCutiiisation
des rations, et appuyer te diagnostic ci inique des carences en minBraux.
- 22
B I B L 1 O C R A P H I E
1 - ESPINASSE (J.) et BR\\OUW (J.) - Maladies a&aboliques de la vache lai-tiare
à haute prGducticn aux alwitours du
In Maroc vet, Bull. Info de l'association nat, des Vét., 1978
3
-* I.
2 - FRIOT (D.1 et CALVET (H.! - Biwhimie et 8lovage in Revue d7El evage et de
Medecine vét&-inaire dee Pays tropicaux no 4, 1973.
3- YOLB fE. 1 - Physiologie des animaux domestiques. VICX)T Fr&res. Ed iteurs
1975.
4- l.NAI4U (PI. 1 - Le diagnostic des carences en oligo-cléments. Extrait du
point v&tirina?re "tes minéraux et les vitamines" 16 et 17 octobre 1975.
5- LAMPND (FI.1, PFRIGAUD (S.1 - Méthodes de complémentation. Extrait du point
vétirinaire "les minéraux et les vitamines", tome I, 16 et 17 cc%bre 1975,
p. 169 - 185.
6 - PINTA (N,] et Coll. - La recherche et le dosage des élgmentr, i-r&& 726 p.
Edit, DUNOD Paris, 1962.
7- ROOIER (J.) et MALLEIN - Manue I de bioch mie praiique à l'usage des
laboratoires d'analysas médita les 45 C%l. Maloine SA éd,, 1975.
8- P. LECCQ - Manuel d!analyses m8dicales et de biologie clinique 2& éd..
Tome il od, DO!N, 1967,
9 - MBAYE INd.1 - Rat ionnement du troupeau de Sanga kam : adaptation juin 1982.
Rgf. no 8O/PHYSfO, juin 1982.
10 - MBAYE (Nd.1 - RatIonnement du troupeau de Sanga kan : adaptation du
e
20.03.80.
11 - DE RCCHAMBEAU CF..) - Alimentation des vaches la tières : contrôles indlvl-
duels de vaches MTB en production.
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
---L*l-----
AGRICOLES (1,S.R.A.)
MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
- - - - W - C - -
ET TECHN I QUE
LABORATO I Rf NAT i ONAL DE Lv ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERiNAiRES
.
FrEMO 1 RE
DE
CONF I RMAT I ON
P R O D U C T I O N L A I T I E R E ItiTENStVE
CCNTROLE D E L ’ E T A T G E N E R A L D U
T R O U P E A U E T D E LvEFFICACITE
D U R A T I O N N E M E N T A S A N G A L K A M
P a r S . T . F A L L
.
R E F . N” 43/PHYSlO.
J U I N 1 9 8 3 .
INTRODUCTION
Depufs 198 1, un SUIV! Individuel des vaches la iti&%~ de Sangalkam permet
de conttiler le troupeau à dfvers niveaux et d’ktab lir ainsi des profils ali-
mentatres, de production et mQtaboliques;
Les profils alimentaires et de production permettent de vérifier lvequili-
bre de la ration (apports/besoin) et de suivre I'~volutlon de la production
laiti8re du taux butyreux et du poids de chaque vache tout au long de sa
l a c t a t i o n .
Les profils m&abotiques obtenus par Ifanalyse de dfverses composantes
sanguines permettent le diagnostic de troubles métaboliques souvent infra-
cliniques mais pouvant compromettre la carrière d'une vache.
Les profils alimentaires et de production ont fait l'objet dvun rapport
(F, de f?OCHAMBEAU et Coll., janvier 19831,
Le présent rapport fait le point sur les proflls m6taboIiques ap&s
une année d~sxploratlon.
I - MATERIEL ET METHODE
A- Le fna-tf+iel
A? - Les animaux
--m-1--1--1-
tes contrôles effectués ont port6 sur trente (3O)vaches du troupeau lai-
tier de Sangalkam. Montbélfardes et pakistanaises ont retenu notre attentfon.
Nous avons ainsi travaillé sur quinze (15) montbéliardes et quinze (15) pakis-
tanaises. Les animaux au début du suivi 6taient âgés de deux ans en rmyenns.
Le poids moyen des montbéliardes Btait
de 382 kg alors que celui des pakls-
IanaTses était de 250 kg.
- 2
A2 - Les rat ions
m.-m-eIm---”
Les rations ont beaucoup varia.
E 1 les sont A base de fourrage sec, vert
ou ensite, compiémenté par des sous-produits agro-industriels
ou des compléments
ml nérâux.
a) Les montbel iardes
Dans la preml&re p&iode d’octobre 13L3l à février 1982, les montb6llardes
lac-tantes ont e-té nourries avec une ration dont la composftion et la valeur
théorique sont données par le tableau suivant :
Composition do la
ratlon
UF
1 MAD
1 Ca
P
C
Pani cum maximum
10
v
48
101
5
5
Ensilage de ~Ps
35
w
6,3
420
31,5
24,5
Drèche ens i I ée
5
1
03
180
3,s
585
M C P
2 I ‘4
w
360
24
8
Tourteau
WQ
$45
228
?
_
CI 0,45
3
CM1
wd -
9,s
7,s
Total des apports
--ciJE
1 289
74,5
51,5
t
-
-
-
89~0 1 ns
10,2
.t 260
9 6
5 1
%f (an
k+ 0,25’
+ 29
- 21,,5
+ 0,5
I
Productfon theoriquo
16 1 itres
t
Les vaches taries d’ un pol ds moyen de 490 kg non p le1 nes ont reçu de
l’ensi lage de Panicum et du KP. Le bi Ian de la ration est te suivant :
l . . / . . .
- 3
ComposLz$;nde ta Quantité
kS
UF
MAD
Ca
P
distrIbu&
Panlcum maxtmum
45 kg
10
5,15
675
31,5
22,5
SENAL
1
0,85
0,7
110
20,5
l9,5
Total des apports
lO,85
5,85
705
54
42
Besoins
5 > 4,
540
47
30
Bl Ian
+ 0,45
+ 245
+7
+ 12
Les apports protbiques et minéraux sont en excès.
Les ?eunes de 6 mots à 2 ans d'un poids moyen de 180 kg ont reçu une
ration & base de fane d'arachide, KE et MCP,
Compost-l-ton de la Quantlfé
ration
distribuée MS
UF
MID
Ca
P
Fane d'arachide
6
53
2,4
382,2
71,4
G7,8
M c E
1
48
0,88
77
l8,5
V
MCP
1
w
OP95
141
68
W
--..-- -
Total des apports
7,2
4,l
600
91,3
81,3
Besoins
%l
450
20,5
16,5
Bilan
- 1
+ 150
+ 70,5
+ 64,8
Lténergie et les mlneraux sont en excès dans cette ratlon. Les matières
prot8iques sont en excès.
A partir du mis de mars, chez les lactantes, I'ensilaga de mafs est
remplacci! par du Panicum.
Les génisses vides on-i- reçu l'aliment de base enrichi de MCE et f%P.
. . . I . . .
- 4
L’a I iment de base est compos8 de :
son de blé
: 55 kg p. 1OC
coque d’arachide : 30
-11,
sel
:
1
..‘J,
mélasse
: 12
-11,
granlca Ici um
: 2
-IL
I I t i t r e 0,5 U F e t 6 2 ND.
Le bi Ian de la ratlon reçue par les génisses est le suivant :
lAl iments dl sfrf bues Quanti té
U F
M A D
C a
P
I Al tment de base
I
3
I
265
13
1 8 6
25,5
21,3
M C E
I 1
0,88
77
13,5
s,3
1
f-v
M C P .
I
1
1
03
0,95
141
64
5,2
3,33
404
45,4
34,8
4,15
350
3 6
27,75
- 0,82
+ 54
+ 9,4
+ 7,l
Poids troyen : 350 kg.
Au mois de mal t982
Les gestantes ont reçu I e Panicum et le concentré d’équi i fbre KE.
Aliments distribués Quantité
MS
UF
M A D
C a
P
Pan 1 cum
2 0
4
2,4
3c)o
1 4
10
MC E
2
‘,a
1,76
1 5 4
2 7
lG,6
TO%~I d8S appOrlS
598
$16
454
4 1
26,6
I
I
Besot ns
53
4Do
4 9
34,25
E31 tan
- 1,43
+ 54
- 8
1
- 7,05
Les femelles gestani-es pèsent en moyenne 650 kg.
II y a un exc&s en ma-t-i ère protéique et une t Qgère déf 1 cience phospho-
caicique.
-__ /. -_
- 5
Au mois de Juin
Les lactantes ont reçu une ration composée de : drbche, !CE, KP,
CI+, Panicum.
Le bilan en est le suivant :
I
Al iments distribués Q u a n t 1 tel MS
UF
PAO
C a
P
.-
Dr8che
4 kg
OP8
0,78
144
2,8
42-J
Pan icum max i mum
40
4
48
600
28
20
M c P
5
4,s
$5
634
28,8
23,4
CM2
OP
0,04
20,4
Tata t apports
f
1
13,34
10
1 378
80
Besoi ns
I 12,5
?0,2
1 260
96
1 + 0,84 - 0,2
-
1 1 8
- 16
Ces vaches ont un poids moyen de 570 kg et une production laitière
moyenne de 16 1 I-ires. Remarquons une défi c i once prote1 que et phosphoca I -
clqae à un moindre degré,
Les génisses et tes taries non pleines ont reçu du Pan.icum enrichi
b > Les Daki stanai ses
Les factantes : poids moyen : 325 kg
Dgoctobre 1981 i3 février 1982, el les ont été essentiel lement nourries
à base de pâturage naturel. El les ont reçu ensuite 15 g du cornp iement
mln&al C!~I. Le bilan de la ration est le suivant :
l . . / l . .
- 6
Al lments
Quanti té
MS
U F
MAO
C a
P
Paixrage de Panicum
30 kg
5,1
3
300
1 8
1 2
M C P
1 kg
%9
0,95
141
614
%2
CM,
,159’
-
2,85
2,25
701-a I apports
6
3,95
4 4 1
I
27,25 1
19,45
5esol ns
%4
595
52,7
28,6
Bi fan
- l,45
” 154
- 25,4
- 9,2
En mars 1982 et avril 1982, les lac-tantes en fin de lactation reçoivent
6 kg d’ai imeni de base avec 1 kg de concentrh d’&qui I ibre (MCE)
AI fmentç
Quanti té MS
UF
MAO
C a
P
MC E
1 k g
Q,9
0,88
77
13,5
8,3
Al 1 ment de base
6
582
3
372
5 1
42,6
Total apports
6,J
3,8
449
64,5
50,9
Besoins
5*4
595
52,7
28,6
51 tan
- 1,6
- 1 4 6
* 1?,8
+ 22,3
D’un poids moyen de 380 kg, la production laitière attel nt une moyenne
de 8 I/jour.
Ceî i es qui sont en début de I actation ont une ration composée de :
KE : 1 kg
MZP : 3 kg
Aifment de base : 3 kg
f
. . . / .,.
- 7
Les apports sont de :
Aliments
Quantité
MS
UF
MAD
c2
P
M C E
1 kg
03
0,88
77
t3,s
S,3
M C P
3
2,64
2,82
422
19,2
15,6
Allment de base
3
2,6
185
186
25,s
21,3
Total apports
6,14
592
685
5a,2
45,2
I
Besoins
5,4
595
52,7
28,6
Bilan
* 0,2
+ 90
+
5,5
4. 16,6
Les vaches taries
Elles ont et& nourries de : MCE
: 1 kg
MCP
: 3 kg
Iliment de base : 3 kg.
soit un apport de 5,2 UF ; 685 MAO ; 5S,2 g de Calcium et 53,5 g de P.
faurillons et génisses
Durant la période expér~imentale : trois types de rai-i obse sontsuccédées :
d'abord : Panicum 22 kg
RCE
2 kg pour les génisses, So i-t 4,4 UF ; 484 g MAD : 42 9 de
Calcium et 28 9 de phosphore.
Les génisses reçoivent : Panicum : 10 kg
MCE
:
1
MCP
:
1
pour les tauril tons.
Soit 3 UF ; 309 VA0 ; 29,6 g Calcium et 18,5 g de phosphore.
Ensuite g&nisses et taurillons ont e-te nourris de fane d9arachide et de
MZE : 2 kg.
Ensuite c$nisses et taurillons ont reçu de l'alIment de base 3 partir
du mois de mars 1982.
En juin :9S2, ces animaux ont reçu du Panicum : 30 kg et du PEP : 2 kg.
- 3
Cette ration leur apport 5,X UF ; 604 IQID ; 48 y de Calcium et 316 g de
Phosphore.
Les rations sont caractérisées par une grande variab i I i té pendant I a
période de J 9 cxpkîence.
Cette varfabi i iti? est à 1 ‘image des contraintes al i-
mentai res, des nombreuses di f f 1 CU I tes 6prouvées quant à 1 ‘approvi sionnement en
aliment de la ferme.
A3 - Le matérie 1 de i aboratoi t-e
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le matériel utilisé par les pr6lèvements et le traitement du sang est
classique à savoir :
- des tubes à essai pour la séparation du sérum
- des tubes %arsted” munfs de fi I tre pour la récupération du plasma
- des aigui I les stéri les
- une centrl f ugeuse..
A4 - Le mode de prélèvement
t-œ.“w---w-- -w-----e-e
Les prélèvements de sang se font au niveau de la veine jugulaire par
écoulement afin d’éviter tout h6molyse faci lement provoqu& par une aspi ration.
Le rythme des prélèvements est mensuel.
La giycémie,
I ‘hématocrite et 1 ‘hémoglobine sont dt5terml n6es sur ie sang
total dans les 24 heures. Tous les autres éléments sont détermin4s sur le
sérum ou le plasma.
B - Méthodes d’atia l yse
Les dkterminations suivantes ont kté effectuées :
- I’h&natocrite, l’hémoglobine et la numération globulaire qui permettent un
sutvi de Iv6tat général de I ‘animal ;
- la glycemie et la lipid6mie qui rendent compte du métabolisme énergétique ;
’
- les protéines totaux et I*ur&e qui Cont&ient le métabolisme azot6 ;
- 9
- l e cholestrol e t l e s transamlnases (TGO - TGPI pour une exploration de la
fonction hepati que
- e n f i n , les macro et oiigo-Glknents qui permettent de déceler rapidement des
carences ou des excès.
Les méthodes d’analyse uti I isées sent les suivantes :
1 - L9 hématocri te
représente le volume globulaire con?enu des 100 ml de sang.
Le sang tota t héparlné est centrifugé dans des tubes spéciaux gradués
appelés tubes de Wi ntrobe qui lndlquent dlrectement le volume globulaire en
pour cent,
2- L’hémoglobine se fait sur du sang total.
Nous utilisons une méthode photocolorimktrlque qui dose (hémoglobine
transforme en cyanméthémogiob~ne par une sotutlon sodlque de cyanure de potas-
s’ium. La lecture se fait au photocolorimétré à 540 nm.
3- h numération globulal re : elle est effectuge sur sang total hépariné, ave2
la cellule de Malasser et au microscope.
4- La glycémie est dosée par la méthode de Raudouln-Lewfn rnodiftée.
Le sang total héparlné est déféque avec un rdactlf nitromercurique, purs
traité par une solution iodomercuriel le en présence de soude. Le mercure métal-
lique libéré est dissoud dans un exc&s dgiode qui ensuite est titri: par une
solution de Thiosulfate de sodium.
5- La lipémie
Elle a Sté dkterminée par la mdthode coforlmétrtque de Drevon (Radier (7)
p, 269). En présence d9un réactif sulfo phospho vanilltque, les lipides donnent
une coloration rose, La réaction s.2 fait 3 chaud. L’intensité de cette colora-
thon mesurée â 525 nm en cuve de 10 nm d*épa tsseur est proportionnel le à la
quantité de I i pide.
. . ./ . . .
- 10
l
6- Le cholestérol total (KI)DIER e t C o l l . , 1 9 7 3 ; p . 271, 7 ) e s t dos6 par la
methode de Li ebermann,
Le dosage se fait sur le sérum. Le sérum est traite par une so I ut ion éthéro-
aicool ique en P&ence de soude. Repris par le ch I oroforme, I l extrai t éthéré
donne une teinte qui se prete au dosage colorimétrfque,
7- Les protéines iotales sont dosées par la méthode calorimétrique au PIURET
DE GORNALL (RODIER et Coll., 1973 ; p. 232,7)
En présence dg une sol ution cuprotartrique, les protéines totales du sérum
donnent en mil ieu alcalin une coloration violette suscoptibia dvun dosage colori-
métrique. La lecture se fait à 540 nm.
a - L’uree est dos& par la méthode enzymatique.
Apros défécation par l’acide trichloracétique, le sérum sanguin est traite
par I’uréase qui transforme ainsi les protbines sériques en ammoniac.
ammoniac est dosé colorimétriquement par le réactif de Nessler : une solution
caline d’iodure de potassium et de biiodure de mercure. La lecture est faite
460 nm.
- Le phosphore est dosi?e par la méthode uti I i sant la réaction de Mi sson
(RADIER e t C o l l . , 1 9 7 3 ; p. 3 0 7 , 7).
Les orthophosphates donnent avec le réactlf nitrovanadomolybdique de
Misson un complexe fortement coloré en jaune. La 1 ecture spectrophotométrl que
à 360 nm permet un dosage très sensfble du phosphore sérique.
10 - Dosage des minéraux par spectrophotométrie d’absorption atomique
Réferencas : P i n t a (6)
L’appareil utilisé est un spectrophotomètre d’absorption atomique P.E.306
Perki n-E I mer.
Ces dosages s’effectuent sur du sérum déprotéinise. Ii a et& effectué un
dosage par groupe selon I es aff 1 nl t& opéra toi res .
. . /. *.*
- 11
- Dosage duCalcium, du potasstum, du magnésium
Les conditions opératofres sont :
une flamme atr-ac&ylene
l
. une lampe à cathode creuse : chaque élément a une lampe specfflque
les longueurs d'onde sont :
l
pour le calcium
: 422,67 nm
pour le potassium : 766,5 nm
pour le magn8slum : 285,l nm.
Les solutionsmére sntainsi compos&es :
potassium : 20 g/l
calcium
: 20 g/l
magnesium : 20 g/l
La solution mixte est ainsi préparée. Dans une fiole jaugea de 200 ml,
on Introduit 10 ml de la solution mère de potassium puis lr3 ml de la soi!rtion
mare de calcium et enfin 10 ml de la solution mere de magnésium.
La gamme est prépar&e dans des fioles jaugGes de 50 ml. te tableau ci-
dessous donne les dlfférentes dilutions.
T,
J-1
T2
T3
-I-I,
J-5
T6
T7
7-9
Ji,
ml de solu-
tion mixte
0
1
2
3'4/5
6
7
9
?c)
Concentrai-Ion
1
ppm K
I!
2C
4*
6C
80
100
120
140
1189
200
Concsntratlon
C
2C
4O
6C
8O
PP~ Ca
100
120
140
180
200
Concentrationf
1
f
m9
j
C
2
l
4
l
6 8
I 10
12
1.4
18
120
l
Compléter 3 50 ml avec une solution de lanthane de dilution.
Dans une fiole de 2 1, ajouter 125 mi de solution mùre, 3 g de Nacl
qsp 2 1.
Diluer au& la gamme et te sôrum.
CI. / . . .
Passw au Porkin, le dosage est automatique, fairo lin courbe dY6talonwge,
évaluer les taux sériques en fonction de la courbe d'étalonnage.
c
-Dosage du sodium
.
Les conditions sont : lampe b cathode creuse sphcifique, In fl~m~~~&+y-
Iène., la longueur dvonde est de 5W nm,
La solution de dilution : c'est- une solution de Kcl à 599 ;;pn. On dlssoud
2 g da Kcl dans 2 I d'eau bidfst~llûe,
La solution fIlle de sodium 100 ppm est ainsf pr6parGe : dans une fiole de
200 ml, ajouter 2 ml de sodium 1 000 ppm.
Compléter avec In solutlon de chlorure de potassium (î 530 ppm.
Gamme : les dilutions sont repr&on-%es dans le tableau suivan:- :
TO
Tl
72
T3
T4 L
ml de Ha 100 ppm
0
1
2
3
Li
Concentration
0
1
2
3
L?
en PPm
Diluer le s&-um au l/lDOO.
Avuc la courbe d'étalonnage, on évaiue les taux sériquûs.
- Dosage du Cuivre et du Zinc
Solution mixte de Cuivre et de Zinc se prbpare dans une fiole de IOC! ml.
On met 19 mt de CU 1000 ppm et 10 mi de Zn 1000 ppm.
La gamme comporte les dilutions signalees par le k3h~ea~J ci-dassous.
i
I
TO
Ti
TT!
/
73
T4
i
7-5
'
- -
ml de CU-7-n
l
100 ppm
0
1
2
3
4
5
1
i
Concentratfon
en ppm
0
1
2
3
4
5
/
I
- 13
Longueur d’onde - 32<$,7 nm.
- Dosage du manc;ar&sv et du fer
- SoluSion mixte de Vn - Fe l@I ppm - 100 ppm
Dans une fiole de 10 ml, on ajoui-a 1C ml de Fe 1000 p?m, puis 11 ml de
Mn 1000 ppm.
- CanHne : dans des fioles de 100 ml, ajouter
7
1
T
T
T
T
T
I
I
L
ml de solution
I
ml: xte
0
0,5
1
2
3
1
4
C o n c e n t r a t i o n I i
ci
en ppm
i
03
1
2
3
.Ar
Le s&um defêquh peut 8-f-a passA à I vapparei 1 directement sans di lution
pr6alable.
Longueur dFonde = 213,33 nm.
Les toux rkiques de manganese e-t d+ fer sont déterminés B l’aido de la
courbe d 1 éta I onnaae” ‘0
11 - Dosage dos transaml nases dans le serum
a) L a transamlnase gluia~~~oxatac+tique (TO)
..w.l-I.“--“l------ -.w------m---e..-Y
..----e-m
La TW intervient dans la transformation dn i ‘ac ide aspart i que e-t de
l’acide alpha-céi-oglui-arique
en acide glutamique et an acide oxz41lac&tii;ue.
La dlnitroph6nylhydrazlne
en presance des acides &-toniques forme dec; hydra-
Zones
qui en ml lieu basique, donnon-? une couleur brune.
La lecture se fait au colorimàirs 2 595 nanomrl!tres.
. . ./ . . .
bl L a transamlnase giutamo-eyruvigue (TGP)
~--~-L”~-“---~~~
--m--N
-N-w W”“NWm.W.M
La TGI est une enzyme qui catalyse la transformation de 1 ?a 1 anine et de
l’acide alpha-c&oglutarlque
en acide glutamiquo et en actde pyruvique. Comme
pour io cas de la TGO,
la DNPL! sa combine avw les acides cbtoniques pour
former l es hyd razones. Après addlticn ds soude, le mélange a un2 czoloration
brune 1 ntwso dont ta densi t6 mesurab i e a~! coiorlmètra 3 505 nanom&kes est
proportionnel ie à la teneur skiqui 9n TGP.
e
- 15
”
RESULTATS ET DISCUSSIONS
c
- EXPLOR4TIC)N DE L'ETAT GENERAL
l
1 - L'hématocrite
Sur un to-tat de 266 analyses effectuees,
I'hématocrite atteint une moyenne
de 3ii,W p.100 Z!I 4.,49. Elle est comprise dans la fourchette indiq&s par les
normes des races européennes, et peut $-Ire comparable a la moyenne g&&ale
trouvée 3 partit- de 2 199 analyses par FRIOT et CALVET (1973) (2).
Chez 10s rrontb&Iiardes, la moyenna 32,6 p.100 est inf&fvure B la moyenne
pakistanaise qui est de 36,7. Cette différence entre tes deux races n'est pas
significative.
z- L'h&wglobi ne
L
Le nombre dganalyse effet%& ast de 266. La moyenne gén&ale est de
11,l mg/100 ml. Elle est très proche du chiffre Il,-? g/lOO indique par FRIOT
et CALVET 1973. Les moyennes mensuelles des deux races se situent antiBrewn7
dans la fourchette Indiquje par E, KOL8. Les différences entre les deux races
ne sont pas importantes : la moyenne est de 10,96 g/lOO pour les pakistanaises
et 11,27 pour les rontbéliardes.
Le nombre limite de sujets pr!i!lev& ne nous permet pas d'examiner les
différences entre les classes d'iigs et le sexe.
3- NumQration globulaire
Sur un total de 85 analyses, les hema-ties atteignent le nombre de
7,25 k 0,8 miliion/m3 et les leucocytes 8,13 + 0,61 mille/mm3.
Cette mesure, pour des contraintes mat&ieIIes, n'a @t$ effect&e que pour
trois mois : d&embre 1981, janvier 1982 ot avril 1982.
Les moyennes gbn&ales et mensuelles pour les deux espècc:u ne r-&&fant
pas d'anomalies.
l . . / ..*
- “C
.,
.*,
5
:
0
!
4
” 16
Conclusion sur 1'6iat général du troupeau
L'h&~wrocri-l-s et I'hér~~~lobins mesurées tout au long de cette p6riods a-t-
testent d'un G-ta-l- général satlsfalsan-t du troupeau.
Les nur&rations portant sur les hbmaties et les leucocytes no rév6len-t
pas d'anémias,
de leucocy-toses, dthypcrglobulie en ginéral, qui acccwpagnent
les infections bac7Grienncs et les infestations parasitaires.
1t - LE METABOLISME ENERGETIQUE
1 - La giyc&mic
La glyc6mie a été testée aux mcis suivants : ddcembre 1981, janvier 13â2,
avr il 1982, mai 1982, aoof e-t ssptembro 1982.
Le nombre t-o-faf dsanalyses effeci-ueos est de 174. Au total le lot accuse
Ufl6? gl@mia
moyenne de 84 mg/lGO. Les rrontb6Iiardes ont une moyenne dc
82mg/lOO ml et les pakis+anafses 85 mg/100 ml. II n'y 3 pas une C!i-Ff&ence
signifiwtivo antre les deux races. Ces moyennes se situent à un rii:/wu supé-
rieur 3 la fourche-!-l-e (40 à 75 mg/1001 indiquée par DUKE et KOLB p:jur les races
des régions temp6rées.
Notons enfin l'existence de deux pics hyperglycémlques aux rn»is dlavrll
et de septembre pour les deux races cY+ au mois de décembre 1982 ~OUÏ 1~s
paklstanaises.
Cela est imputable 3 un excès d'apport Energ6tiquc constatée par
F, de ROCl-VAMXAli dans le bilan nutritif.
2- La Iipéfni~
Le nombre dCanaIys~effwl-uOes est Ggal à 234.
La rwyenne générale est de 2,54 f. 0,89 mg/100 ml. Elle est teg~rwen-t en
deça de la moyenne signalée par E. KOLA (3) pour ce qui concerw les races des
pays tempRr$s.
Le caractère Insuffisant des pr6l~vamen-ts ne nous I; pus [Jemis
d'effectuer des comparaiSons entre les deux races. La Itp&ie
es-t ..5 lavée au
mois d'avril mais se situe encore dans les normes.
,.. / . . .
.
.
_-.
^.~
<-(<‘.
/
-17
* 111 - LE METABOLISME AZOTE
1 - Les proteincs totaux
Sur 234 analyses effectubes chez les deux races dans la ferme, la moyenne
gén6rale des taux sanguins en matfkes pt-ot6iques est de 82,7 1- 8,9 mg/l@C ~1.
Elle atteint la limlie supbrleure des normes sanguines iridiquks par les normes
européennes.
Ces valeurs sont comparables aux taux trouvés oar FRIOT et C/iL!:ET (21,
1973.
Au d6but de i9expérience,
I'exc4s de matières azotées digestibies de la
ratlon rév6~6 par les bilans nutrit!fs, a provoquée une hyperprot6in6mie.
Ces bilans révèlent une doficience protSique au mois de juin. LG pic
hyperprotëique de cette pklode rév6lé psr la courbe, est imputable 2 une
erreur dans la distribution de IFaliment, II s'y ajoutent les variations de
la valeur bromatologique du Panicum an fonction du stade de rkolto.
2- L' uréa sanguine
Sur 234 pr6~èvemen-ts effectués, la moyenne générale atteint ?9,1 + 10 mg/
100 ml. El la se situe à la limite supkieure des normes europ6cnnes E. KOLA (3).
Cet élSment a 67% le plus &véiateur du d6s6quillbre du métabolisme azote quf
a pr&alu au soin du troupeau au cours df:s mois de décembre et janvîor 1982.
A partir du ~11s d'avril, ce taux se normalise jusqu'en septembre 1982
pour les deux races.
IV - EXPLORATION DE LA FONCTION HEPATIQUE
1 - Le chcles%rol
Le cholestérol est un révélateur fidêle et sensible de ia lésion de la
cellule hépatique. Sur 234 analyses effectudes, la wyenne g&Grale de
1,65 k 0,51 mf est très proche de la rwyenns spkifique signalée par E. KOLB
(3). La comparaison des myennes mensuelles rAvèle Une corrélation n&gative
. . . / . . .
.
.
_
_
.
-
.
..-..._
----.*IIYYI-
- 18
fréquente entre le choiest&ol et 19hématocritc d'une part, entre le cholasterol
de l'hémoglobine d'autre part.
Il n'y a pas tine difference significative <antre les deux races qui accusent
la m&ne (moyenne de 1,65 & 0,461 mg/ml.
2- Les transaminases
Des contraintes matérielles ont limit8 nos dosages sur la trsnsaminase
glutomo-oxalacétique (TGO) et la transaminase glutamo-pyruvique (TGP) I-ux mals
de décembre 1981 et janvier 1982. Le s valeurs se sltuent en moyenne ZI 137,2 +
17 URF pour la TGC, et 39,8 4 7,3 LIRF pour la TGP. Ces valeurs sent superieures
à celles indiquees par LAMAND (4). Cependant elles n'ont pas atteint les limi-
TGP
tes pathologiques. Le rapport- est en genéral tnf~rteur à 0,s. II n'y a
. 3--
pas de differences stgniftcatives entre mâles et femelles.
Ces deux tests, cholestérol et transaminase n'ont pas identifie dvaccident
hepatique dans le troupeau,
v - LES MINERAUX
1 - Les macro-Qlements
a> Le Calcium et le Phozhore
""-""-----Le--------
w-u
Le Calcium nPa pu $tre do& au sein du lot que durant las mois d90ctobre
1981, décembre 1981 et janvier 1982.
Les taux obtenus sont dans les normes au cours des moi s d'octobre et de
decembre 1981. L'hypocalcémie géneraiis&e constatee au nwis de janvier est
attribuable à la pollution des serums.
Le Phosphore a été dosé pendant toute la duree de I'exp&-ience.
Sur un nombre total d'analyse egal
à 252, la phosphoremie atteint une
moyenne de 94 i: 13 mg/l. Ces valeurs ne sont pas loin des moyennes Gtabiies
pst- FRIOT et CALVET (21, 1973 dans la zone de Sangalkam (embouche). Elles sont
cependant nettement supérieures aux normes signalées par E. KOLB. Ls nombre
d'analyses ne nous permet pas de déceler des differences significatives entre
mâles et femelles.
.I.
/ l 4*
”
.
I
.:” $.,’ .> !
,
- 19
b) Les oligo-bléments
..---m-w ---I--e--w
Nous dispossns des résultats correspcndanis au début de Ivexp&-ience
(octobre 1981, d&embre 1981 et janvier 191-2). Dns contraintes mat&ielIes et
techniques ne nous ont pas permis de prolonger et de multiplier les analyses
Les rhultats p$zrtiels dont nous disposons ne r&èlent aucune carence. L'utIll-
sation des minthux a é-6 correcte pendant toute Ic? pérlode sxp&imentale. Le
caractère partiei et iimité des résuIta&interdit une interprC?tation détaillée.
Nous Iîvrons ici néanmins le tableau indicatif des moyennes gén&-ales et par
race.
tL"IOYFN?JES
Normes
européennes
Pakistanaise MontbéIiarde
Gnérale
Cuivre
88,9 I: t4
97,1213
9 3
5 13
70 a 120
Zinc
100,4
4 1 4
37,3 i 17
98,a k 15
70 a 120
I
Fer
221
+- 5t
229,3 k 30
225
F 4 0
90 à 250
Sodium mg/100 ml
305
Ik 37
308,33 2 11,3 ‘3c6,b rt 2 4
320 5 380
Magnésium
mg/!
25
-r l,O
22,E 5 1,9
23,9 k 1,7
22
PERSPECTIVES D?ETUDE EN 9IOZ-iIWIE
- Effectuer systématiquement les mini profils au niveau des -troupeaux encadr6s
pour que la biochimie pulsse jouer un rôle cons6queni- dans l'appui d:c?s actions
de recherche en alimentation.
- Continuation de l'étude de la biochimie de nos races
Cela ncus permettra de confirmer et de compl5ter le trav3iI rGalis6 en
1973 par FRIOT et CALVET (21, par l'étude de la gly&mie, des transaminases,
du cholest6roi et des vitamines. Tout cela a pour but principal l'établissement
de normes sanguines propres aux ratas locales et la confection de la carte des
carences des princiDafes
zones agro-pastorales du Sérégal.
Ce programme ne saurait être r6ûlisé sans I'6quipoment wkossnir~e en
mot6rlel de laboratoire. Nous sout-taii-ans que l'acquisition prochaine d'un
spectrophotom~tre d'absorption atomique soit complQtée de la verrerie et des
réactifs adQuaI-s.
Nous souhaitons egalement pouvoir effectuer un stage dans un laboratoire
plus spkialisd que le nôtre dans ce domaine.
.
- 2c
CONCLUSION
L9 test d9Evaluatlon de la biochimie sanguine du troupeau 3s Sangalkam
nous a permis de nous rendre compte de IPQ4at nutritionnel du troupeau. Mis à
part quelques erreurs de distribution constat&s on debut 1982, IPadapta-tion
et la valorisation des ratTons mises 5 la dispositlon des animaux sont correctes.
Les profils nous ont donne au cours de I'ann& 1982 des informations sur
I'Atai général du troupeau et les métabolismes les plus importants. Ii y a une
bonne corrElation entre la glycémie et la lip&mie, Cela est confirm& p':r la
courbe du mëtabolisme 6nergGtlque.
Le coefficient de corrélation entre
hémoglobine et cholestéml r = 0,907. Le cholest&ol est en corr0laticn avec
Iqhématocrlie. Le coefficient de corrélation entre lipémie et urémie est de
0,83, Entre IipQmle et urémie r = 0,81.
Ces corrélations auxquelles nous avons abouti nous autorisent à simplifier
les analyses pour btabtir des mini profils signIflcatifs qui consistent en :
Exploration de 196tat g6néral : num.%wtion globulaire, hématocrits
Exploration de la fonction hépatique : cholesterol
%?tabolisme azoti? : protéine, ur6e
M&tabolisme énergetique : glycémie, acide gras non est-&-fié
Valorisation des mineraux : Calcium, Phosphore, Sodium, Potassium, Cuivre,
Zinc, Fer, is?agn6sium,
Manganèse.
Ces cléments vont nous r4véler les facteurs limitsnts de iCutiiisation
des rations, et appuyer te diagnostic ci inique des carences en minBraux.
- 22
B I B L 1 O C R A P H I E
1 - ESPINASSE (J.) et BR\\OUW (J.) - Maladies a&aboliques de la vache lai-tiare
à haute prGducticn aux alwitours du
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