REPUBLIQUE DU SENEGAL ----------- MINISTERE DE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-----------
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A. 1
----c----_
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
s
E T U D E D E L A V A L E U R ALIMEVTAIRE
D E 3 C U L T U R E S
FOURRAGERES
: P R E M I E R S R E S U L T A T S
P a r D, F R I O T
D ’ a p r è s l e s rhsultats a c q u i s p a r l e s s e r v i c e s d e
Physiologie et de Cultures fourragères

- _
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IN.TRODUCTIDN
‘.
Depuis une douzaine, d%nr&es-; -fes.,culturës-fourra~~rës se sont intensi-
.
fiées SI la ferme de Sangalkam, annexe du Laboratoire national de 1’Elevage et ’
de Recherches vétérinaires ; elles ont St6 pendant plusieurs années l’aliment
de base de la ration, des, vaches laStieres...ds race .montb6liarda.Maig&-le&

imortantes quantitA% d’eau nécessaire b leur irrigation, les cultures four- ,a
ragérss restent une solution parmi d’autres au probl&me de la nutrition des
bovins et ovins tropicaux.
En effet le phfinomi)ne de d6sertification
entralne une diminution de la surface
des patureges natur8lS et il est urgent que des techniques d’intensification
des productions animales soient mises en oeuvre pour subvenir aux besoins
nutr$tiOnnelS des ruminants et, indirectement, e ceux d’une population de plus
en plus nombreuse. Les travaux d’amgnagement hydrauliques du Fleuve S4négal
permettent d’envisager prochainement des cultures fourragères Irriguées sur
des
surfaces importantes.
ta mise au point de plans d’affourragernent et de ration demande de con-
nartre l a prod&ivit& et la valeur alimentrdre des cultures fourragères qui
entrent déns ieui composition. Des recherches ont d6buté en 1974 au LI’$3W sur
2 variétés de Pcb&wn &mwn et un PennZsetum purpwewn 1 elles se sont pour-
.’
~uitiias a pi3rtir de 197g sur du Brachiaria ??M&?U avec la mise en place du
ptigramme A
B
T
.
La presente note essaie de faire le point sur la valeur alimentaire des
3 graminees etudieas en fonction de la saison et du temps de repousse et elle
“” .
propose quQlqUeS 6quations permettant de prévoir la.valeur alfmentaire en
fonction de la composition chimique du fourrage offert et des fécès ou des
resultats ‘des digestibilites <n &tro selon la m&hode de TILLEY et TERRY.
.
1,
.
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- 2
A - PRODUCTIVITE DES FOURRAGES
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. . . .
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1 - GENERALITES, SUR LA P.RO~UCTION DE6 CLILTURFS FWRRAGERES.
1.1 '- Lieu
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:.'
Los fourrages testés ont étB produits B 1s ferme de,..S,angalkam ZI une
trentaine de km de Dakar. dans la région des Niayes,.
.
,
-1.2 -
Climato~og&3
D'un.point' de vue climatique, l'année se divise en 3 saisons' :
- saison de& pluies ou’hivernage : de juillet à octobre
;
- saison sèche froide :' de novembre à mars
- saison sèche chaude : d'avril à juin.
_;
La moyenne annuelle des précipitations se situe entre 500 et fiOC mm
.'
.,
mais une baisse importante'ds cette rnoyennc est observee depuis une dizaine
'.
d'annees I les precipitations annudlies varient actunllemnt de 300 ZI 4fC mm
.<
_'
I
et parfois moins; &‘i&jeur& partie des pluies tombe de ,juillet a septembre.
:
;
Les températures moyennes mensuelles varient selon la,saison,de 22 à 28'
pour la saison seche et de 28 à 32O pour la saison des pluies.
‘-
1.3 -'Graminises étudiées "
. ,
:
,,a) .Panicm m#mum”(Wyba 5.601 et ORSTOM Kl.8761
.<
e;raminEe pérenno, vivace, à port. dressé, feuilles
t
larges.et.racines
'.
.
profondes
b) Penn$setum purpureum Ivari6t6 kizozi.1
cl ~~ac~&ria mw&za ~ graminr5e vivace, péronne, à port rampant et
feuilles linéaires,
. . . / . . .
‘..

._,

- 3
1.4 - Conditions de culture
. . .
-
a3 Les sols
---s.--c-
Les graminées ont eté cultivees sur des sols hydromorphas,.sablo-argileux,
constitués par un ,support de sable recouvert par un dépbt de texture grossière
à mctyenne 1 ces sols sont situes dans des bas-fonds et ont un pH compris
entre 5,3 ut 6,5.
1
bl Implantation
-- c----~--~-
Les Pa&wn ont été implantés par éclat de souche selon un maillage
40 x 40, le Penwk?tzun par bouture de tige avec un maillage 40 x 90 et le
Brac?&Sa par repiquago normal selon un maillago 40 ,x 40.
:
cl Fertilisation
^--s-...-------
Les rendements élevés sur des sols pauvres n'ont Qté obtenus que grke
a une fertilisation réguliero.
Pour les essais destinés aux,mesures des digestibilités sur moutons, 10
_
_.,.
formule 100 N - 50 P - 100 K a éte utilisée avant implantation et, ensuite,
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- . . . . -4.._ .,__ _<.,__.. . . . . - _-,_.-_ ^_"_<
:
la formule 75 N - 35 P! - .50 K ,après cha,que coupe,
'1'
'.
. . . ..- . . ,.
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:
dl Irrigation
m-m...
--e-e.
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. . ..,._ .,_". ._._.<,.._..,_<..,_
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Les graminees fourragères Rtudiées sont écologiquement adaptées à des
zones recevant annuellement des précipitations supgrieurcs à 1 OOOimm. Les
essais réalisés en zone sahélienne ont rendu l'irrigation obligatoire. Celle-ci
a 4té réalisée par aspersion à 1 'aide d'un réseau fixe enterr8 (maille
18xl8ml.

Les doses jnurnalières ont été de 5 mm d'avril 2 juin et de 4 rrsl? de
juiilet à mars ; elles étaient apportées une fois par semaine et elles ont
été modulées durant l'hivernageoour tenir compte de la oluviometrie. Avant
1976, les doses Btaient de 7 mm par jour.
.
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- 4
I I - RESULTATS DE. PRDDUCT~VITE
.1..
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Les productivités de matièrû sèche en tonnes nar hectare, par saison ot
l
par ~spèco sont rassemblées dans les tableaux 1, 2 et 3. Ces résultats ne
a0nt donnés. qu’à titre indicati-f- cap les productivit6â sont très variablas.
“,
Pou+ les 3 espPCos,
nous pouvons .dire que la productivité dépend .i.
- d e l a s a i s o n : elle est beaucoup plus fxible en saison sèche froïde qui
correspond & une croissance ralentie et bien plus impo’rtante &n hivernage
et en saison sèche chaude ; dans le facteur saison in terviennent plusieurs
autres facteurs dont l’interaction est compl.exe :‘ tempirature, insolation,
photopériode
- d e 1s f e r t i l i s a t i o n : l a p r o d u c t i v i t é auimenta a v e c l e s doses’d’azote
apportées par l’engrais
- du temps de repousse : la productivit6 augmente avec le. temps de repousse
.:.
m a i s , pûrallèlement~,
ceci va dans le sens d’une lignification des fourrages
et d’une baisse de la valeur alimentaire.
Ta’bieau 1 : Producti’vité
de Pa&.&uii maidmum en TIha/coupe.
Saison sèche froide
Hivernage [selon CADDTI ‘Hivekwge I s e l o n PUGLIESE 1
Rythme de
Rendements
Rythme de
Rendements
Rythme de
Rendements
coupe en J
T/ha en MS
coupe en J
T/ha en MS
coupe ..eti.. J
iT/ha e n PS
14
, OaI
20
2,o
27
4,4
. .
_’
,,
49
?#S
.33
<, 2,0
37
5*9
6
9
. ‘1,l
40
3,7
47

E,8
76
1,3
47
2,8
57
*
7,8
89
1,s
61
3,l
65
9,8
1
0
3
:1,6
..lll
6,8
-.
118
Î,7
1
4
3
7,R'
-
.
.I.
a,. / ..L

- 5
x
l-iivetinape
Rythme de
Rendement
coupe en J
T/ha on MS
24
1,s
35
4,3
45
S#E
_ _ ".. . ..- ,<
55
7,Q
-
. .
‘65
7,2
T6bleatd 3 : Productivité de Bructicrtia mutica (selon fj. NDIAYEI
S a i s o n &che f r o i d e
Saison sèche chaude
Rythme de
Rendement
R y t h m e d e R e n d e m e n t
coupe en 3
T/ha en MS
coupe en J
T/ha en US
/
I..

.
.
.

-0
l 6 - ETIJDE CIE LA VALEUR ALIMENTAIRE /
1
I
La metho& d'8üde de'la val:ür ~lXme!itaire' qui' a été edc@$e est celle
-
de 13 diges-t;ibili~i!...in..vl~~o~e.R.caolBs, Le-pretneek-suivi est ddcrit dans la
ncte
"digestibilit@ in'vivo - m4thodos utiliseos au LNERV" par 0. FRIOT 05
4'
H. GUERIN.
..r .A _,__,__ _ ,. . . . ,
,,
,_
.,.
. . . .<. . .
1 - MATERIEL EÏ METHDCIES
1.1 - Production des graminées
Les c~~nditint-ts de culture ont Sté explicittSes ci-dessus.
Durant 10s trriis. scmaines..des. mesures d'.adaptation et de digestihilit~,
il fallait travaillsr sur des fourrages ayant le même tews de repnusse ; les
parcelles priFcipale5 ont ainsi étQ divisées en sous-parcel.les qui ont subi
des coupes de régularisation au jour la jourm
Cette mkthcde a été appliqueo p9ur toutes les saisons avant l-331 mais
seulemnnt peu* "‘lè$ *&r$q{$ 5èchëFi) ff.,-ji'ij.2 <t &)-f~üd~ .apr&g "1 $j@i"; ,'li'e&cit en
effet impossible. de..... tester .succos~si.veme.nt -les..3 s.t.ades vé~~ta~ifs,,.penda~t la
dur6e de l’hivernage, ce qui ‘aurait obligé. à trav’ailler in Q&rtiL en saiscn
sèche
froide.
UD .aut~r.a...p.ro to.co.la. a -~ORG été sui-& .pour.-.i:?.hi-vernaga-~ Ce przto-
cale consistait à effectuer un seul eSS?i en continu après une coupe de rigu-
Iarisatiûn unique
pour Il'onsembIe des parcelles ; le fourrage était:ainsi
exploité de 22 jours à 60. jours. Apr3s uns périndz d'adaptation de 14 jours,
les moutaris etaient montés en caqes pour lj rester 43 Jours (3 journées c”edap-
tation et 40 jours de mesures). Ces 40 juurs ont ét6 divisés en 4. dkdes,
les r5sultilts moyens gbtsnus sur czs décades mrrespondent aux stades 25, 35,
s-
45 et 55 +jours.
Pour Ies mesures d'hi.vernaEo avant 1981, c'est la méthode avec ccupe de
.
r6eula?isatlon au jour le-jour qui a et6 suivie mais avec une période d'adap-
-
_
tation c,a Fj .j.6"rs';. y& qül
_" . . . . . . . . . .
.'P,.e'ttait _ .‘...&
._..
.Ge.,as _,_ . *..; -_ .
trop em?leter sur la saison
sèche froik.
. . . / ..*

- 7
1.2 - Mesures de t!igestibilit&
Jusqu’en 1979, les mesures étaisRt réalisGes sur 4 moutons 3 nous SO~T~~S
ensuite passés ,7 5 moutons. Les grnblèmes de conditionnement du fourruye ont
été exposés dans la note "digestibilité in vive - méthodes utilisées au LYERV"
par D. FRIOT et t+. WERIN,
Avant '1 E81 , les mesures en cages se daroulaient sur 7 jours après 9 jours
d'adaptation à l'aliment f>t une journEe d’adaptstion aux cages, A partir de
1981, la durée des mesures en Cages '&‘Et$ kédtiif&'& i; 'j&u&après 14 jcurç
d'adaptation à l'aliment et 3 jours d'2dry&M.cn aux capes.
REMARQUE
Un ne peut que regretter l’h5térog6néit.G des conditions exp6rimentales.
Les modifications ont été apportéos au.coup par coup., au fil des ans, tant Bn
ce qui ccnci?nE; 10 mode d'exploitation des parcelles que le hachago, la ccnser-
vation, 1~ mX& et les horaires do distribution et 10s analyses chimiques
(l'azote soluble n'est analysé que depuis 13813.
D’at+-xs chatyyments sont intervenus E?V&% l a mise e n plaCIY? c’!lJ prOFrCITX2
ABT :’ rem~?lacement des anciennes Gagas erl bois par des cares mctslliques yl'ls
foncti3n;jelies ; dkoulement des digastibilités 2 Sanyalkam pour les cultc!ros
fnurrag&res ; ces digestibilit6s se .faisaient auparavant à Dakar d’oii trans-
port de5 fourrages 2 l ’ a i r l i b r e ct nQcessité d e p l a c e r l e s prG-l.èvew+t~ C!es-
tinés 6 la d&termination des matièr2s saches dans ries sachets plastiques ;
.
.
c
e
s
divsrses cCJt?tr$intes b’rit i%h’dU plus !di-f’fi$iË
].‘~x?loit3~~kin daS &SUltatS,
1.3 - Mi;sur2s effectuées
Les ry2surss Suivant@s on% B.té r5aliséf:s :
- pes& dus nnimnux avant adaptation, à la mnntée en cane et 3 la sortie
- m3su4~c: d e s %VI durant 1 'adaptation [d’où mesure des MS de l’offert et du
ref ush chaqiie jour?
- mesura dos quantitgs o f f e r t e s ot rz-?usGes e t f i e s fé&s secs pour les animaux
en cage ICS~CU~S ries nourcenta@?s da r e f u s , d e s consommés s e c s e t .des dMS)
. . /
. a..

- R
- analyse chimique de l'offert, du refusé -et-du distribu& :' NM (et MO Far
calcull,
MA, CP, MG [et ENA nar calcul], NDF, ADF, Li, azote soluble. Ces
.
analyses chimiques ont G-té effectuéss à Dakar .want 1979 et à L'IEW?
eiisuite

- digestibilités in vitro selon TILLEY et TERRY.
'a
1.4 - Nombre de digestibilités rhalishes
a1 PaUncw maxGn~
- 26 .&i~estibilit& avant 1979 (CALVET - PUGLIESE)
- 11 rligestibilités agrès 1979 (WERIN - Ch. NDIAYEI. ___,,
b1 Pen&se$xw puqwneum kizozi
-m----v
---c----B,--
- 23 dlgestibilith avant 1979 [CALVET - PI!GLIESE)
cl Brachiarfa mut-ira
~~-ew,-,--~,~,
-'9 digestibilit&'à partir de 1979'ICALVET - WERINI.
II 7 RESULTATS OBTENUS
2:‘; 1 - Mati‘ère 'sèche volontairement in&ée [!%VII
Les r6sultets de MSVI exprimés en g/k~ de poi.z& métabclique ont été
rassemblés dans les 4 tableaux ci-dessous [No 4 S. 71, Les rkzultats ccncer-
nant le Patict.un wz&mdrn ont été stSpa&s selon letir qrJ,gipg. Nous avoris pro-
cédé à des regrcupements, par temps C!J repoussa ot par saison. Les graphiques
no :A à 4 permettent ds visualiser ces rf5sultats.
‘.
‘.
,
.
.
,..
/ .**

x t-9

8



Tableau 4 : Pazicun muzimum (résultats CALVET -PLGLIESEI MSKI en g/kg POJ'~.
I Temps de
2 5 - 31
3 5 - 3 8
I
45 - 46
5 1
55 - 56
6 1
a-epousse en J
4 ’
65 - 68
7 7
1
1
%
%
%
%
%
%
MSVI
MSVI
MSVI
MSVI
MSVI
MSVI
%
K-VI
4.
WV1
MSVI
%
Refus
Refus
?efwï
Refus
Refus
R~*US
Refus
Refus
Refus
SSF
7e
1 2
04
1 4
6 0
7,4
70
2 5
7 2
2 1
7 4
vi
5 2
2 3
a3
1 5
!
SSC
3 6
I
4 3
4 6
3 0
44
3 5
I
5 4
2 9
4 7
4 6
31
3 7
4 1
18
53
27
3 5
4 9
6 5
5 0
HIV
54
3 0
50
23
6 1
4 2
4 6
3 4
46
22
5 9
30
4?
2P
1
4 5
23
/Temps de re-
jpcusse e n
J
SSF
P5
!
23
8 5
23
i- .-
23
SSC
71
2 4
64
20
E?
28
HiV.
5E
13
67
1 5
6@
20
5:
26
r

m
--
-
-
Ei --
---
--
-

01

- 11
CONCLUSIONS PROVISOIRES
ai ?anic?m max&w~??î [résultats CALVET - PUGLIESE)
-_-------------
Les MSVI sont plus élevees en Saison sèche froide 1 les MSVI d’hivernage
sont légèrement supérieures a celles de saison sèche chaude, quel que soit le
temps de repousse.
bl Panicwn matirztrm Iresultats Ch, NDIAYE, H; GUERIN1
------.---------
Les MSVI de saison sèche froide sont pratiquement*constantes jusqu’&
55 jours. En hivernage et saison sèche chaude, ces MSVI évoluent irrégulière-
ment en fonction de l’âge de la olante.
Dans ces derniers essais, les consommations ont toujours eté supÉrieures,
à s a i s o n i d e n t i q u e , aux résultats antérieurs de CALVET - PUGLIESE, malgré les
taux de refus plus i!wartants tolérés par ces dernlors.
cl Penn~setm~urprem kizozi
---------..n - --.--s --e-e--
,A cause du manque de données en saison seche chaude, nous ne comparons
ici 4ue les MSVI d’hivernage et de saison sèche froide. Là encore 10s MCVI
de saison sache froide sont supérieures 2 cellas d e l ’ h i v e r n a g e s a u f p o u r 1~
:
temps de repousse de 25 jours et 91 jours où e l l e s s o n t p r a t i q u e m e n t igales.
dl Brachiaria mutica
_t---------------
Les MSVI de saison sèche froide sont également supérieures à celles de
l’hivernage. Les consommations de saison secha chaude sont infermediairas,
excepté pour io, temps de repousse de 25 jours oi! les IISVI sont très proches
de celles de saison sèche froide.
Un seul point commun semble se dggager da l’ensemble du ces résultats :
supériorite des consommations en saison sèche froide et consommations moindres
en saison secho chaude et hivernage. De nombreux -Facteurs oarûllelss à la
saison interviennent : température, hygrométrie, taux de refus, composition
chimique du fourrage,tous
ces facteurs agissant mutuellement les uns sur les
autres. Il semblerait qu’on puisse 8x9rliquer les olus fortes consommations
en saison skzhe froide par le fait que les fourrages de cette saison sont
moins cellulosiques et plus rapidement digérés, et que les teneurs en MAT
s o n t p l u s ElevéeS
m.. /. . .

- 12
2.2 - DigektibilitE
.*.,
.
Les graphiques no 5'2 12 montrent l'évolution des coefficients de dizes-
tibilité des matieres sèches, oryaniqucs,
cellulosiques et azotées par esp8co
végétale et erl fonction du temps de repousse.
a 1 Pa&w: maximum
---c---_-------
Les coefficients de digestibilite .de l'ensemble des constituants chimiques
.
1
.
.diminuent avec 1’Bc;o de repousse et ceci est d'autant plus marqué que ce temps
de repousse est élevé,
Il semble qun, pendant l’hivernage,
ces coefficients pîssent par un
maximum avant de décroTtro brutalement,
bl Pennisetum prpreum k%zozi
-^--------^ - -------q---3
Les coefficients de digestibilité diminuent en fonction de l'age de la
plante quelle que soit la saison ; la chute de dMA est particulikement mar-
_.
.
quée en saisqn s$che.
cl Braakiarria mutka
------I----------
IJne baisse des coefficients de digestibilit6 est observ& pour chaque
saison en fonction du temps de repousse.
. .
Pour 1 'ensemble des fourracns,
il est constat& que'le9 coe'fficients do
digestibilite diminuent en fonction de l'dpe de la plante, cette baisse Btant
d'autant plus rapide que la plante vieillit.' Il est impossible d’affikmer =IU
VU des résultats que les coefficients
6tudi.k sont stipérieurs dans' une saison
plutôt que dans une Putre.
Cette évolution des coefficients de digcs’kLbilit6 peut etre mis en par,?l-
.
lelo avec la composition chimique des fourrares.
C?olle-ci montre,’ et il n’y 3
là rien que ds très classique, une diminutibn des MAT et un accroïssement du
taux de Eellulose en fonction de l'age; Cette 6volution est beaucoup plus
netta en hivernage,période’ de croissance ,=+ccélérAe de la plante qu'en saison

sèche froide, période de croissance ralentie,
’*.
.,. /
. . . ‘..

M


.

.

.*.

I.-

.,

.-
.
,: f


- 13
2.3 - Valeur alimentaire
Par espèce ,et y~ar si-ison, nous avons rncrrouné sur las graphiques na 13
à 16 l'évclution de différents naramètrns d? la valeur alimentaire en fclnction
du tzqps do repcusso. Lss paramètres étudi& sont :
- les MDD exprimées en g/kg et calculées d'apr8s les masures
axpérimentalos
- les MAO cxnriméos en g/k g et calculées d'apr&s les mesures
expérimentales
- les valsurs UF calcul&s selon LEROY et AREIREM.
a1 Fwicun: maximum
-_----...-_------
.
,..
.<
. .
.^..._
. .,_
Pour la saison Gche, nous nrendrnns cnmma exemlc les résultats acquis
au cours du programmn ABT car lus résultats.CAL-VET - PUCLIESE ne distincuont
que 2 saisons [saison shche ut hivernage).
F?DD et UF varient relativemsnt peu en saison esche froide de 25 à 55 ,-jours
mais MAO chute soudainement entre 40 et 55 jours. Pendant la saison s$che
chaudo, les UF, p?UD et MAO diminuent progressivement de 25 à 55 jnurS. FP
hivernage, il semblerait que"UF st MALI crojssent de 25:à..40 jours pour decrnl-
tre ensuite. Ces résultats se cnnfirmsnt avec les digestibilités CALVET -
PUGLIESE. LES MPD ne font que
décroZtra
durant In vieillissement de la nlante J
on constate aussi des MAD supérieures Mn saisnn sèche frnidn qu'en iifvsrna~c
soit una variation dans l.e mSm o sens que les matières azotées (diluticn de
l'aznte durant l'hivernage d la croissance dF? la plante sst accélérée).
.
b) Pennisetum pgprewz kizozi
-s_i-C_-__- - __----------
Quelle que soit la saiscn, il y a une diminution de MOD, rIAI3 et UF. A par-
tir du 403 jour, las MAO sent infbieures en hiwrnage à collos de sc?ison
sèchs ; les valeurs UF sont nar cwltre supérieures en hiverna@.
.r
c l Lirad2iaria mxtica
- - - - - ----M...------
Nous retrouvons la d6croissance des PAD en fonction du temps de repousse
et la valsur plus faible de ces MBD en fin de cycle sn hivernage.
,. . . / . . .

-
1
4
En saison sèche chaude, les valeurs de UF, MN1 et MAI7 décroissent rsw-
lièrement avec l'âge de la olante ; pour ces méme9 naramètres, les variations
sont clutbt anarchiques cour les 2 autres saisons. 11 ne faut oas se hater de
conciure
et garder à l'esprit quo les mesures ne nortent qu9 sur 3 dicestibi-
lités par saiscn ce qui est t& peu.
Le seu? point commun aux '3 esgeces v6&tales est la decroissance des E?\\T!
avec le temps de repousse et une valeur olus faible de ces MAD en fin de cycle
et en hivernage.
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III - DISWSSION SUR LE: CHOIX O'IJN STADE 0PTIl'"lAL O'EXkidTTATION
Dans le paragraphe précedent, nous avens Etudié l'évolution de quelques
parametws da Ic valeur alimentaire en omettant volontairement de faire apml
& la productivité des cultures fourragères. Si de manière g6néralo, .la va?e:ir
alimentaire du fourrage decrnft avec le temps do renousse, c'est bien évidem-
ment le contraire pour la nroductivité -qui aupmsnte avec le temps de reooussel
Le choix d'un stade oyitimal d'ex?lnitation sera le résultat dgun CoryWYiis
entre la quaUt du fourrage et sa. productivité. Il serait irréaliste d'cx-
ploiter un fourrare en fin de cycle, au maximum de sa productivit6 si sa
valsur alimentaire est.alors au ylus has ; il serait non moins irréalistf2
d'exolniter ce fourrage lorsque sa valeur alimentaire est la plus élevee SS
In praductivité est alors au plus bas.
La discussion qui suit portera sur les résultats acquis durant le
programnt? AGT car les donnees de woductivité sont plus fiables que peur les
Lexpériences plus anciennes. Les ~arametres'qui interviendront dans le discus-
sion sont les suivants a
L MS'conscmmable
: rendement en NS par hectare x Cl00 - taux de refus1
- UF/hactare/saison I valeur UF Ioar kg de MS) x rsndcment ton kg de PS ccn-
sommablel x nombre d'exoloitatinns narmis nar le rythme de coupe pendant
la ssison
.'.
- MnlJ/hectnrc/saisnn = tcneur.en MD0 Ig/kg de MS3 x rendement (en kg de MS
cnnsommablo! x nombre d'exploitations permis nar le rythme de coupes
- la notion de saison recouvre une ;lBriode de 120 jours : ainsi un rythme
d'exploitation de 25 jours permettra 4,8 ccupcs durant la saison.




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- 15
3.1 - panZcum mczxhm KIUB
a) Saison s&che froide
--_--i_------- _-m-e
En se reportant au pranhfqus
17, nous con.Statons que 1.3 productiVit6,
les IJF/ha et les PlDD/ha augmentent simultaném?nt avec l*âFe ; seules les
flAD/ha décrofssent à Dartir du 4fIè jour, Le stade ontimum de coupe se Situera
donc entre cas 2 dates et nn nsut ocnser que In stade 55 jours serait le %o-

ment le plus propice 3 condition d'utiliser un comnlémont azoté (tourteau
d'arachide par exemple).
51 Saison sèche chaude
___s.,..-c__----------
!-e grayhiquc: no18 montre clairement l'évolution des naramètres de va&?ur
énergétique et azot& ; une chut? dss UF et VOD/hcctare est observée apr&s
le 402 jour. Le Rxnk4m ma.icimvm du saison sèche chaude sera donc oxplcité ai!
mieux vers 40 jours de repousse.
cl Hivernape
----w-m 2-
C'est la saison le PUX~C.W produit le.o?us de matière s&che à l'i!cc-
tare mais 10 graphique no 19 indique une baisse très rapide de la valeur ali.-
mentaire après le 25è jour. Le Pznzkum d'hivernage sera donc explcité au
mieux
vers 25 jeurs de renoussc. Ce rythme de COUOE ranide qose le prcblèna
du surcroît de main d'ûewrB ; !nais, si on ~~ploitn & D~US de 25 jours, ~1
faudra r&cessairsm-nt comnlSmentsr 16 Pc;n-kwn avec un concentré pour pallier
aux déficienoes Enorf&tiques et azotées ; le coût de cette compl6mentation
sera d'autant mcins élevé que 1s coupa r;era cxkutée à un stade plus précace.
lhe &tude Bccnnrriquo devrait oermettre de mieux cerner ces yrobl&mes.
3) saisûn sèche froide
-------c-----------
Le graphique no 20 montre quo la valeur 6nergétique et la productivitfi
sont maximum pour un temps do renousse de 55 jours ; pour 12s MAD/ha, le taxi-
mum est atteint & 40 gaurs
nour décroître légèrement de 40 à 55 Jours, L'O?U-
mum de prriduction se situa donc 3 55 jours. Le Sficit azot6 peut toujours
,.. / . . .

- 15
Etre satisfait avec un cr:mnlGment azot6. Cet ..onti.wm c!e. 55 ..;iours sn saisrn
sèchs froide est le m&ne que
pour le Rpzzk~ à même saison.
.< -.
bl ,Saison sèche chaude
"d--œ.-------------w
Le graphique no 21 met en &idonce dt?s diff6ronces imqortantcs entre les
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sai'sorss&ûhes froide et chaude. Pour la szis.nn sgche chaude, la valeur &neryE-
tïque est à sot7 maximum à 40 .jours,, les MAE/ha 3 25j et la production de
matidre sèche à 55 jours,
Suivant l'cbjectif recherchg,
le l&ackiati(z devra etre exploité 2 25 jcurs
pour ,zhtanir une production aptimalt! d'aznte-ou à 40~jtiurs.~aur obtenir une
teneur maximalo en &ner,gGn ,sui soit compatible avec un niveau d'azote correct.,
Cette dernière soltrtion,scmbla la plus judicieuse si un comylémont azote est
ajouté au
fourrapt-;. Cs stade optimum d'cxplnitatiqn est d'ailleurs celui :!u
Panicum à la m3rr:e saison.
cl Hiverwp
------- -
Lo graphique no 22 indique une croiçssnca de la valeur énergétique et
de 13 productivit6 jusqu'à 58 jours et une décroissant? de la valeur ezotk?
après $0 jours. L'cptimum d'exploitation du fourrage kit âtre choisi sntre
4û et 5a kjc)urEi. 'Le choix est identique à celui r!u paragraphe précédent ;wur
" la saison skha chaude': si un d6si.ye un maximum ~+'azote, il faut explcitsr
.vers.40 jours ; .si cn recherche un maximum r:'Bnerqie, l'exploitation du WC-
ctiarzk doit se faire vers 50 -60 jours et dans ce cas, un- compl5mentzticn
azot9s ,doit
rétablir le rl6ficit.
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- 17
IV - PREVISION DE LA VALEUR ALIMENTAIRE DES CULTURES FOURRAeRES
La conn?issance de la valeur alimontijire
des fourr?pes est indispensable
pour Etablir des plans de rationnement dos ruminants. Dans ce domaine, 13
méthode la meilleure est la m$thzide des dipestibilités en cage sur moutons ;
cette mgthode est malheureusement longue, cout2Qse et r!emande une préparation
minutieuse tant pour la nroducti?n de.5 fourraws quo Four 19s mesuras expGri.-
mentales.
C’est pourquoi. de nombreux chercheurs ont mis au Teint des 6quaticns
de ré%ression liant les paramètres le la valeur alimentaire 2 certains Fara-
mètres de l'analyse chimique ries aliments ou aux résultsts rjes digestibilités
in vivo selc>n 10 n6thorie de TILLEY et TERRY. Dans le cadre du programme ABT,
nous avons tents d’établir ce tyrie d'equations.
Les variables intervenant d3ns ces calculs sont r!e 2 sortes : les veria-
bles dépendentos ou variables à expliquer qui sont las vwiables dont il faut
prérlire 12 ~alr:ur i‘i oartir de variables dites indEncndantes, ou explicatives
ou prédictriccs.
Les variables &pendantss srjnt :
- dM0 et MO0 : v a r i a b l e s utiliSé@S pOlJr l e s CalCUlS de l a v a l e u r i!F
selon ISREIREM
- dMA et WW : varisbl.eà utiliséos F)our 1~s calculs de la valeur .3zot.-e
- MSVI e t MIIDI : évaluation de I'inrestibilité (et calcul de la valeur
aiimentaire avec MOD et MAD!.
Les WV1 et WXII, oxnrim&n
en g/kg de poids matabolique ont ét& obtenues
sur des moutons peulh-peulh et ne sont pas directement acolicablos aux br,vins.
Une équation l.i.ant les consomwtions ovins - bovins est à mettre au point.
Les variables ind&cndantes sont :
- MA-Ï, KPT2, IX, CE’ de l ’ o f f e r t e t d e s fécès
- ADF, Li, LI/ADF, Log ILi/AflF3 di: 1’nfFort.
Les calculs statistiques ont ét6 ef?ectués par espèce &$tale, toutes
saisons confondues, avec la m6thods de régression pas à vas. Les rÉsultats
sont rassemblés dans les tableaux
8 à 11. Les équations qropos$os c'ans c3
tableau ont dos coefficients de régression oui sont tous significatifs au
moins au seuil de 5 0.

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- 21
L'etude de ces équations montre que dans la majorit& des cas, les 3arao
mètres de l'analyse chimique de l'üffert donnent de meilleures corr6latinns
que ceux des fecRs. La prévision n'est pas excellente sauf oou?? 10s MPC! 011
l'on trouve la classique corrélation PlAG*fiWTo1. Les hquations obtenues
pour MAbU ont eté confrontées entre elles et avec l'équation de 1'INRA :
MAC = MAT - 45. Les 4 droites sont reproduites sur le praphique no 23. En
constate que la droite INRA est ,slacéo au dessaus des droites des 3 fourrages
étudiés au S&epal ; pratiquement ceci signifie que l'équation INRA donne uni:
estimation pius faible des MAD et c-ci d'autant plus que les MAT sont elles-
mêmes faibles. Il serait interessant de s,Tvoir s'il est statistiquement pos-
sible de confondre les équations MAO = + CHAT) pOiJr les fourrages do Sanpalkam.
Pour ~ES équations de prévision du dMSvivo et dlYlviv, à partir des
résultats des diy.estibilités in vitro selon TILLEY et TERRY, il faut se
.:
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reporter & la note "résultats obtenus BT: dipzstibilité in vitro“,
V- SUITE A PREVOIR - CONCLUSION
3 ospèczs végétales ont été etudiées au LNERV et l'étude d'autres esneces
ou variet& pourrait Etre envisa+e : parmi cellns-ci nous citerons celles
rscommandé,o par le rapport de CI-ENOST et RICYARD "évaluation des prorrammes
de rec!-ierche en alimentation animale" a savoir :
- pour las graminées : Pan-i@xn m&t$mum Cl, sorphos fourragers, A&cJ~Q+I~
gqianus
- pour iss lGyumineuse5 : 2 Centrosemc si; 2 Stylosanthes.
Une étude parallele des .Foins p3u rrait Btre poursuivie car les foi,ns
sont une possibilit6 d'utiliser en saison sèche le surplus de fourrages pro-
duit en hivernage.
rJ?ns l'immédiat,
un important travail statistique et informatique resta
à effectuer. En effet, les di$estibilIt&s concernant Pan&uv et P&wketim
ont ét6 calculées par F. de ROCHAMBEAU il y a 18 m0is 2 une époque 0; lRs
programmes BASIC de traitement des digestibilités n'étaient qu'à l'État

- 22
embryonnoir B tant at si bien que lus données concnrnsnt la valeur alkmentairz
de Pan-k%&? otPoznk?~w?z nn sont las stocl~~Zos sur disquette. Ca travail S~J-J
réalise de mars 3 mai. Ensuite 51 faudrait essayer de regrouper les 3 fo~.~rra~es
mais en s6parant l'onsemble saison par seison pour en constater l'éverltual.
impact sur la prévision des Equations ,$0 la valeur alimwtairc.
LISTE DES AD~EVIATIDNS ET DES i.!?JITES UTILISEES
PI I Y
: HIVER N.4 LE
SSF
: 5aiSOn Sèche f r o i d e
ssc
: SaiSoiT s$che chaude
dMS
: coefficient de di,wstibilltS de la mati$ro s2che (un p.1003
dMD
: coefficient de digestibilité de le matiGre org<ynique 1~17 p.1001
MS
: mati&re sèche
.n&
d?Aur
ç
MO
: rnatièrs orpanique
IA
: matiQrr: azotQn
CE!
: cellulose brute
&zl
k J&C
MG
: mati6rc ,gassn
J'J
SP= L3FFL=A/-
ENA
: extractif non arot
NOF
g"neytral
a
dotergent ,fibur"
Y: /=L=f/fJ
ADF
*"acid
I
detwgont fiber"
Li
:
lignine'
MOti
: matiGre orsaniquu digestible Ien'p/ky sec1
MAO
: matière azotée digestible (en p/kp sec1
MSVI
: matiers sache volontairzmont in$rgc: len p/k,~ de poids métakliquel
MO01
: matiks organique digastibla in@&
UF
: unit6 .fourra&re (selon LEEOY ou FREIREM)
LNERV
: Laboratoire national de 1'Elevsge et do Recherches vktkinaires
d- D A K A R
IEWJT
: Institut d'Eleve~e et dz Plédecir,e vétgrinairs des Pays tropicaux
(PIAI SSNS-ALFGRT) .

3

- 23
EiI 8 LI 0 GRAP H 1 E
1 - CHENOSÏ IM.1 et RICHARD CD.) - Evaluation des programmes de rechercha
en alimentation animale Ira:?nort IEMVTI.
2 - FRIDT CD.] - RSsul.tats obtenus en digestibilité in vitro (rapport LNERV,
r4-f. no l12/PHYSIU.,
décembre 19891.
3- FRIOT 10.1 et GLERIN (H.1 - Digestibilites in vive. Méthodes utilisées
au LMERV (rapport LNERV ; ref.n"9E/PHYSIfl., novembre 1993).
4- NDIAYE (FI.; - Productivité et valeur alimentaire d'une garninée fourrae8re:
&w?,%a~a mufiiccz (mémnire do fin d'études de ?'E.N.S.S.A.A. Dijon J
juin 1983).

5 - NDIAYE iCh.i - Etude d'une praminée fcurra+?re irripuée et fertilisée dans
la region du i?ap-Vert ISénéFall. Productivité et valeur alimentaire di-.
I%kzun mac6xt.m (m6moirc do fin d'études do 1'E.N.S.S.A.A. Dijon ; jriin
19621.
6 - PUGLIESE IP.L,I et CALVET IH.1 - Utilisetion diEestiva at valeur al.i.me:;-
taire d- deux gaminees fcurragèros tmpicales : P&c?wz ma,&r?nui ~:t P&?nn~-
seti p,qw2w4m varieté kizozi. Rfisultats acquis au cours de trois ann&os
'._,
d'exploitation dans les conditions ficolopiques du Cap-Vert (Sén6gal) ;
(rapport LNERV, 1977J,
7- ROCHAMEEAU (Fc de), CIJERIN IH.3, NDIAYE [Ch.! - PrévispIn dz la valeur
alimenteire de deux fourrages tropicaux :
, Panicm rnwi~km CSotuba 5601 et ORST@M KlR:fi)
.
Pennisstwr puq?weum Ikiznzi)
à partir de l'analyse chimique [rapport LNERV J réf. no OOl/CF., janvier
19331,