IxeJOURNEESMEDICAIXSDHlWAR 15 - 20 JANVIER 1979 ...
IxeJOURNEESMEDICAIXSDHlWAR
15 - 20 JANVIER 1979
---L---L--
PROBLEMES POSES PAR LA PATHOLOGIE VSRALE
DU MOUTON EN ZCNE SAHELIENNE ET SOUDANO-SAHELIENNE
.
P. BOURDIN *
1 - INTRODUCTION
Parler de ~mblhs dans aette corminication, laisse entendre qwdans
le domaine de la pwthologie virale du muton les solutions sont loin d'"@tre
tmuvées. En un sens ce term est trop resWi.ctif si l'on fait x6férence aux
maladies virales actuelles les plus importantes pour l'blevage ovins de type
extensif. En effet les solutions existent et l'application en est faite depuis
plusieurs ann&s dans des unit& pilotes., Mais, la généralisation, possible
sw le plan technique, est frein6e pour des mtifs socio-économiques.
ks années de skzheresses antérieures, en modifiant les conditions de
l'élevage bovin, ont valorisé la production des petits ruminants. L'espèce
ovine lOngtemps ignor6e par les pmgrames de recherche, sauf en pathologie,
figure x&nknant en bonne place dans les thèmes de la production arkmle. Les
tmmx et les applications qui en semnt faites dans les unités pilotes
amèneront la cr6ation de troupeaux ovins sélectionnés, à performances a&i.~-
rées. Il est p&isible que ce nouveau type d'klevage, dit fb par campa-
raison avec l'élevage actuel de parcours, erbaînm l'éclosion de maladies
4
<,

infectieuses de deuxi&e génération où figuremnt en bonne place plusieurs
‘.,.
‘.
IL
vimses touchant surtout les jeunes.
-F
. . . / . . .
w-w-
IuIIu------uc------mw -------------------,-------
+ Chef du Service de Virologie - I.S.R.A, - L.N.E.R.V. - B.P. 2057 -
IlAKAR, Sénégal.

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Au Cours de cette comnunication nous rapporterons l'essentiel des
connaissances acquises sur les viroses ovines actuelles. Nous &mquemns
ensuite sous l'angle épid&iologique les principales affections virales à
craindre dans le futur. La discussion, qui terminem cet exposé nous permttm
de dresser le bila.~ et d'en tirer les conséquences pour l'élevage ovin dans
ces zones.
II - LlEs'PRINcIPALES WJADIXS VI~S RmcoNTREEx ACTUEL CHEZ LES OVINS
Indiquons que l'essentiel de nos connaissances concerne le Sénégal,
mis les r&ultats peuvent Gtre ttxmsposXs à d'autres pays de l'Ouest-
africain situés sous la ~&TE latitude, Trois mladies Vi&les sont x+épertoriti
chez les ovins ; par ordre d'importance on relève : la peste des petits mi--
riants (PPR), la claveliie ou variole ovine et l'échtym contagieux. Nous évo-
querons &&mmt les rickettsioses et les chlamydioses, affections qui, bien
que n'&mt pas dues 2 des virus, figurent dans cette comxmication.
1 - La Peste des ptits ruminmts domine de loin la pathologie ovine. Obser-
.w--c-wm--m.---
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v& et décrite pour la première fois en 1940, en C&e d'ivoire (151, puis
au Illahomey (10);elle a surtout ét& étudiée au S&&gal (5, 6, 7, âV 18,
22, 23)>au Nigeria (21),au Tchad (28) et récemxmt aux Etats-&& (13, 20)
Ne seront relatés ici que les points essentiels la concernant. Cette af-
fection, pqre aux petits mminants, M?e$nt ch&res et mutons avec
cependantunemmce
: chez les caprins on rencor&e le plus souvent la
form= ai&5 ou "pestique", tandis que chez les ovins on rencontre la fom
subaiguë ou chronique à dominante ,pWnaire dans laquelle l'&tiologie
Virale primitive, véritable détonnateur est relayee par des gexmes de
sortie OÙ dominent les bactéries du g~~~steurella, (d'm> le nom de
Pasteurellose ovine que l'on trouve f&wt dans les rapports).
Sur le plan épidemiologique elle sétit cybliquem& en zone d'élevage,
pendant la saison humide, sous la forme de v&Ct-ables ép*W
entre 40 et 60 p.100 des individus sensibles, les jeunes et lesAU,&e~
.
.
/
. e..

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d&purvus d'inmunit& naturelle ; puis I'&$zootie s'arrête et 3 ou 4 ans
plus tard la population sensible C.-tant ??edevenue suffkXmm?nt importante
une nmvelle vague appmaft. La transhumnce vpxs les &gions agrricoles pen-
dant la saison fraîche favorise sa diffusion. La tmnsmission se fait essen-
tiellemznt par la voie nasale.
Le virus appxrtient à la famille des Parar@xovi.&ke.
Cultivé sur
cellule foetale de muton en 1962 (181, son étude a ét& faite en 1967 et
1968 (5, 22). Virus à A.R.N. mnocatenaire, il possède une enveloppe et mesu-
re entre 300 et 600 mrt. Il se multiplie au niveau du cytoplasm. et SOY? de lc?
cellule p bourgmmmt de la nwkrane cytoplasmique. Il est fragile,
détruit pw la chaleur et Z'Either ; il r&&te peu aux variations de pH. Sur
le plan antig&ique il est étmitement lie au virus de la peste bovine (P.B.1:
la fixation du COTlGmlt ne permzt ~3s de les distinguer ; seule la sémneu-
tmlisation croisiic donne une diff&ence dans les titrages (20).
InocüLG aux bovins w voie pmerité~le, il se multiplie et donne lieu
à une coutie exctition nasale, sotssigne clinique. Ces bovins acquièlrent une
solide bmrdt6 contre la P.B. Réciproquement, l'inoculation aux mtom6km
virus QP.B.
&rténuG par passage en sG+ie sur Zkipin oü cuXhrxs cellulatis
les rend r&istants vi.&i-vis du virm PPR.
Sur le plan clinique, la maladie se traduit par une hyperthemie plus
ou mirspmnoncée avec aspect frileux de &'anziml ; on note, en outre, jetage,
larmkment et étemuernents. Le son de la voix est rmdifié, suite à l'inflm-
mtion des mgdales. A ce stade apparaissent les complications pulmonaires
plus ou mins graves chez les ovins et les ccnnplications digestives avec
diarrhée et d&hydratation. Soit la rrmt survient entre 5 et 8 jours, ou soit
on passe au stade chronique avec une dcminmte ms&xt&e (bronchopneânnrti?e
et pleumpneumnie).
Il est facile d'isoler a ce stade des wl.le dans
le liquide pleural ou le liquide p&icardiqu@, L'isolement de rrtycoplasms est
beaucoup plus rare.
. . /. .*.

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Sur le plan diagnostic, les signes cliniques et necropsiques, accompa-
gnés du context e épid&niologique sont suffisants. Au niveau du laboratoire
la confixxation est donnge par L'isolement du virws ; le test de prkipita-
tion en milieu @if% n'est p3s spécifique. L'isolement est délicat et ne
peut ê?xe Sussi qu'à pwtir des ganglions lymphatiques,ou des lésions pulmo-
naires pSLev&es sur un animal en pleine hyperthermie et aü début de la mala-
die. L'isolement dans le sang et Le mucus nasal peut être &alisé à condition
d'intervenir dans les premièxxs 72 hewes. Deux tests mkiteraient dgêtre mis
au @.nt pour le diagnostic de la PPR .: l'imunurwfluoyxscence d'une pz+t et
l'in?naulo-enzyrr&ogie d'autre part.
%tn~ le dorraine ds la prophylaxie, la protection est obtenue p l'in-
jection du virus de la P.B. n&ifiG par passages SUT cellule rénale de foetus
de veau ; c'est ce virus &ifié qui est utilisé pour la prophylaxie de la
P.B. Le vaccin obtenu est constitu6 par' la souche RP KO/BK 65 passages (27).
L'utilisation d'un virus hEt&ologuc pour la protection des petits ruminants
rerwfrte à 1956, o\\i déjà on vaccinait les caprins avec 3e virus P.B. lapinisi-.
;En 1969, le vaccin "Tissupest" est testé au Daho~y 03énin~ et au E&&gal. A.
partir de 1970 il est utilis& chaque anr&e dans le village de Thioraar p&de
Thiès sur 800 petits ruminants. Enfin depuis 1376 5000 petits nlmdnarrts V&S?&~
dans les Unités expkimentales de l'IRAT, à Koungheul et Koumbidia le reçoi-
verit &&ulièrenxznt. R Thiès et dans les unit& de 1'IRfJT le vaccin est injecté
une fois par an à tous les animaux âges de plus de 2 mis. La vaccination
contre la Pasteweliose n'est pas associée. Les contr3les s&ologiques, faits
avant et apr&s vaccination SUT un échantillonnage de 100 ovins, par recherche
des anticorps neutralisants, donnent les résultats suivants :
Taux de protection avant ?t aprk vacciwtion
1Avant vaccination
I
5 rrxxis apr* vaccination \\
6
$1,
Age non spécifié
1
1
I
. . . / ..a

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L'Zge de la prti-vaccination est fixé à 2 mis car les jeunes
t7gneaux acqui&ent leur irmunité apr& lz naissance par l'ingestion du
colostrum puis du lait. Or les imunoglobu3.ines du colostrm sont transférées
à la circulation sanguine du jeune par passage à travers la pami intestinale.
Ce passage cesse dès les prwrtières 24 heures avec l'impem&bilisation de la
aqueuse intestinale. L'apprt d'inmmc~globulines à la cavitÉ? digestive se
pur-suit pendant toute la lactation mis il s'agit alors d'une immnité pas-
sive locale. Entre la 3è semine et le 2è mis après la naissance, le taux
d'anticorps sériques fléchit rapidement et le jeune agneau va rapidemnt se
tmmver sans pmtection d'autant que la. gorte d'ent&e h&ituelle du virus
située au niveau des voies aériennes supérieures est d&mmie de protection
locale lpassive.
2 - h clavelée ou variole ovine
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Signalée es 1968 dans la Agion de Tambacounda (161, puis en 1970 2
Uolack et à .Daka~, elle se rencontre actuellement dans tmtes les tigions.
Son extension est facilitée 1~~s de la comnercialisa-tion des ovins awant la
fête de la Taski.
IA Madie ne touche pas les caprins '&mtrairement à ce qui est obser-
v6 au Kenya (14). L‘aspect des lésions cutanées est différent de celui d&rit
pur la clavelée sévissant sur le pourtour de la i%ditermnée.
A~I%S LUE phase d'hypetiemie accovgnée d'anorexie, on remrque
l'apparition de nodules sous cutm& localisés à la tête et 3 la partie anté-
ri@mz du corps. La fomtion de v&sicules et de pustules est plus rare. ; elle
se Ye.ncuntre chez les femelles au niveau de Ia rmmlle ou chez les jeunes sur
la aqueuse buccale. L'évolution peut durw entre 2 et 4 semines ; les antiux
subist;ent une ~rtante perte de pzids. On peut observer quelqm forms
gmvc$ à localisations pulmnaires, en ~r$néFal mFtel~s 3 moorrt aussi
les fümes digestives des jeunes.
. . . / . . .

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Dans les effectifs atteints, le poumenta~ des malades mr4.e extw;
25 et 50 %. En gén&al, l'évolution va vers la guérison sauf dans les foms
graves. Le p&judice pour l'elevew est sensible, d'autant que les mlades,
élimin& du circuit coxmxcial, subissent une perte de poids non negligeable.
La transmission se fait par contact, ies insectes hémtophages peuvent égale-
ment intervenir.
Le virus de la clavelée appartient à la famille des F'oxviridae, sow
groupe III (dam lequel figurent les virus de la variole caprine et de la e
skin discase. Virus à A.D.N, il .rls?sure mitre 200 et 300 mn et a la forme d'une
briiquc. Le virus, isole en 1970 2 Dahra, est cultivé sur cellules r&ales de
foetus de mouton, Après 30 passages, il a perdu son pouvoir pathog&w et ne
provoque qu'une pustule ap&s inoculation par scarification à la face intcme
de la cuisse.
La prophylaxie est r&lisée avec la souche FW65,atténuée par passage
sur cellr3e r&ale de muton (29). h vaccin est injecté par la voie sous CU-
talée, l'irmrmité i?St W-tale 15 jours apr+a3 sa durGe est su&ieuxe 3. me an-
née (29).
Sur le plan immnologique, il reste 2 établir les relations du virus
clavelewc isolé au Sénégal avec ceux de la variole caprine et de la w
disease.
3- L'Echtyrm conta&ux ou dermite~ustuleus~~ de la em et du ngggn (3.2)
--m L.B -c-..--l
-"-m.-"-I------ -"--l-WV".-
?.a mladie est connue des éleveurs dc mutons. Elle touche les agneaux9
mais peut se rmcontrer chez les adtiLtes. Elle se caractérise par la foma-
tion de vésico-pustules au niveau de la comnissuxe des lèvres qui, rapidc-
ment, se tmnsfor4rent en papules crouteuses, On observe parfois l'cxtensiofi
aux lèvres sup4riems et inférieures. Les rares complications sont ducs A
l'envahissemnt des lésions par le bacille de la nécrose, Sphemsphorus
necmphoms. En génti, ltechtym évolue vers la guérison en 2 i 4 6emiti-
nes. Le préjudice est dtm hn&e + %w, & w agaids,
. . . / . . .

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suite 2 l'wssibilit6 de se nourrir. Le virus appartient également aux
Poxvitiidae. Cztte demtose peut devenir un obstacle ?i l'élevage intensif
des jeunes pour l'engmissemmt. La prophylaxie &dicale en est simple :
un vaccin peut être prépar à partir de cx-oûtes vimkntes desséchées et
broyées en glyc&ine. La va&.naticn se faisant par scarification à la fa-
ce interne de la cuisse.
4 - Tks mladies dues aux Rickettsial.es
-----------I------~--___I_V__e___I
ks Rickettsiales sont des mica-organisms petits, souvent pléomrphes
qui e'observmt sous l'aspmt d'él.émnts ou de mrps &%entaîres et sont
Ilcbituellerwnt intra-cellulaires.
Elles peuvent dxmer lieu à des "corps
initiaux", à des inclus8ons. kur cox4xxiticm chimique AIX et ARN, leurs
enzymes et leur paroi, les rapprochent des bact&ies ; cependarrt, ces ger-
rres ne prennent pas Ia cokomtion de Gram et se cxiltivent comz les virus*
sur cellules vivantes, oeufs enkryonnés,
cultms de tissus.& LQzuaqux (9.
Sur un plan taxonomique, rappelons que les Xi&zt@iales se divisent
en 3 familles :
- Teks Fkkettsiaceae, gemcs responsables de mladie chez les vertébr&, g&&-
ralemznt transmis par des arthropodes.
- ks ‘Chl&ydiaceae, pamsites intracellulaires des vmtébr&, non transmis
par les arthropodes.
- Les Bartonellaceae et -Anaplasmataceae-que l~omtxwve dans ou sur les&ythm-
cytes .
MS le cadre de cet exposé, nous nous
familles, la 3&~e étant trxi-6 dans le cadre
Les Rickettsiaceae se divisent encow en 3 tribus :
- kS Pickettsi~ pathog&s pour les vert&r& dontl'kmmz,
- Les Erlichiae pathogènes miquerrmt pour) les animmx,
- J.& Wolbachiae trouvées uniquement chez le9 artYxopodes.
. . . / . . .

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Nos etudes sont li.mit&es aux mladies dues aux Es?l-ichiae et Chlmydiceae.
Cette ctig;ression taxonomique nous a paru indispens~le.
a - Les mladies des ovins dues aux Erlichiae
Ikux gemes smt trouv& chez les ovins Cm&ia xmrinantium, parmi-t2
des cellules endotheliales et responsable de la k-lrt water et Erlichia
ovis, parasite des globules blancs, respomable de la rkkttsiose g&-&
mle ovine.
- La I-kartwater
Cvest une maladie virulente ihcculable, non contagieuse, particuli&e
aux ruminants et transmise pap les tiques du genm A&lyon%m. (26). Re-
connue er; 1858 en 'IFpique du Sud, on la tmuve dans toute l'Afrique in-
tertropicale et Madagascar, ps.rtout oc se trouve %&lyom variegatum.
Elle touche les ruminants sauvages et domesti.~ues. Le muton constitue
ivesp&e la plus sensible, surtout les aniïn3.m irrportés ou en état de
mindre résistance. C!h- les ovins., on Lencontre la form suraiguë, mrteX-
le en quelques heures. L'animal apparemmnt en kmme santé, torrbe brus-
quemnt sur le sol, p&dalc, se débatetmeurt. Laform aiguë dm 2 à
5 jours, SEC hyperthemie, essoufflemmt, dyspnéa,assourdisserrmt
des
bruits cardiaques, crises convulsives? tournis, décubitus et mort. Enfin,
1s forme fruste fxéquente chez les anirmux locaux n~turellemmt, pr&mnis.
Le diagnostic se fait par l'examen nécropsique. Un note, hydm-
&Garde, splénokgalie, gastmentérite, Wis surtout par la recherche
im&diate des rickettsies au niveau des cellules endoth&liales, soit à
p<a.&ir de frottis faits avec le pmduit de grattage des grosses artères,
soit wr écraseront de fmpnts de cortex c&&br-L. 41 est essentiel de
fixer les fmttis sur le champ, 3 ~L'alcool rkthylique. La coloration ,3u
Giema ~urra ainsi Etre faite pIus tard. Cowdria Ruminantim n'es-t ni
cultiv&le sur cellules, ni inoculable aux animaux de k&oratoire. Elle
se conserve à -7OOC ou dans l'amte liquide et s'entretient par passages
sur rmutons tirinos. Il n'exis* pas de diagnostic sCmlogique. La pro-
phylaxie &dicale est irrklis~ble, la seule m%hode pr&entive est la
de&x-uctbn des tiques par ba&s ou douches ixodi&&.S --k

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tmitemmt n'est efficace que s"il est pratique avant l'apprtition des trou-~
bles nerveux et cardiaques. On fait une -injection par voie endovemeuse de
ctiretetr-acycline (Auréomycine> à la dose de 5mg/Kgàrepxmd~ 2 i. 3 jours
de suite. L'oxyt&mcycline (Temzcine) est égalemnt efficace. Dans les
foyers de maladie naturelle, il est conseillé de traiter lPenstitile des ani-
maux par une distribution orale de Tem-mycim à la dose de 400 mg par jour
pendant 4 jours (eau de boisson).
- L'Erlichiose g&&ale ovine
Maladie due à Erlichia ovis, transmise par les tiques vivant en zone sahé-
lienne, Hyalorrma et Boophiïus, elle a r?te décrite pur la protière fois en
1941 (11). Elle peut bg.-Ilement se tmnsmettre par les Amblyom en zone hu-
mide. k plus souvent 1'Erlichiose g6néralc ovine sévit à l'étant latent ou
fruste, les animux étant pr&unis des leur plus jeune ?Zï et se xGnfectant
périodiquemnt (30). Zet équilibre peut &re mx~u lors de disettes, de ~ID-
dification des conditions &téomliques dimimant la pmlifémtion des tiques
donc la pr6mnition naturelle, et par les mladies infectieuses ou parasitai-
res intercumsntes.
Sur le plan cltiique, elle se traduit par une terrq$mt~&3+e6e au dé-*
but, du jetage, un ami,@sserrent plus ou mins pronon&, des sigcs d'ar&ie,
l'kWrX?t de la mination, la constipation, quelques signes, nerveux parfois
sont associés. L'animl reste couche, ?;la t&e regardant 13 flamF, il mwt
en una semaine. A l'autopsie, on note un hydrop&?icarde léger associé à un
hydrothorax et un hydmp6ritoine. T& diasostic est oonfirk par la mise ez
évidmce d%rlichia ovina dans les rmnocytes et égalemnt dans les polynucl~--
&?SS SUT fxOtiiS saIl&S mloP&3 au :kyG~mvald@e~a. La~r$hyl&eet le
traiteront se r&ilisent dans les I&WS conditions que pour la Hear?water. TJne
??2marquC : on a r&ssi à cultivm Erlicltria Canis sur culture de IBZWQ+W f25)
de chien. On peut espérer r&ssir le &m type de culture à partir des mno-
cytes de mouton et obtenir ainsi une souohc d'antig&e à diverses fins.
. . . / l . .

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- La Rickettsiosc cotij'onctivale du muton
Ekrite en 1945 (30) 2n Afrique intcrtmpicale, elle se c,mctérisc par
une conjonctivite (uni> ou bilatérale, et peut SC compliquer par une J&re.ti~~
te. Ltévolution dure de 4 à 10 jours et se temine en g&-Gral pm la ~guerison
sauf mmplications, Le trxiterfent est à base de colly~ et aurt9ut du: por‘riad~:
contenant de la cMmetétracycline ou de l'oxytétracycline à 4 %,
b - La Chlam@iose ~Chlamydia psittaci ovis) :
Ces deux dernières années, des enqGtes sérologiques ont été lpoursuîvies
sur des ~mimux tout-venant CUnit&ex&&rmtales). Lt~antigèm Roger BEXLON
a été utilis6 dans une micmtiaction de fixation du corr@mnt. Iks titres
faiblement positifs ont été notes, sans qu'il soit possible de conclure à
l'existence de la maladie Mkctions croisées avec d'autres affections non
exclues>. La xise en gvidence de la chl;3nrydiose reste subordonnée 2 lPobserm-
tion de c.as d'avortemnts infectieux dans des fcyers cEtermi.rGs si.@& au
Laboratoire. Seuls 42s titres en anticorps élevés ou mieux, l'isolemnt de
souches de Chlrarr@ia à partir d'avotions SUT oeufs ou niltures cellulaires,
peuvent pem&tre de conclure à l'existence de l'affection chlmydieme et 2
une imidence économi.que.
Il en va de &m de la ?ïkre Q CGz&ella bumet&).
III - LES MPMJXES DITES D'AWIR
On a regoupé sous ce tit= des affections dont l'existence est pmuvee
mais qui pow l'instant n'ont pas encore d'incidence SUP le plm sanitai~ et
des mladies vi.ral.es inconnues ou peut &xx2 rr&o~ues, ds qui peuvznt se Y+-
61~ présentes après des enquêtes épidétiologiques approfondies. Dans tous
les cas, ces affections rkritent de retenir l'attention des pcrtholog&w czar,
.
leur incidence peut suivrcr les pro& tialisés sur las plan6 w e-k
nutritionnel.

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1 *- La Blueton~e
Id bluetorgue figure parwi les arbcvimses. Elle est trwwriise par
diverses espèces de Culicoïdes dont la pr2lif&ation est fworisée par l'humi-
dite, les pluies abon&.ntes et la te@rature, Le virus de la bluetongue appar-
tient à la fazille des Reoviridae ei: zomrend à ce jour 16 types sémlogiques
--
diff&ents. Pamli. les hôtes habituels du virw, on relève le muton, la chèvre,
les bovins, le C~EEE~U et diverses espèces dqCantilopes. La &a&.e est oonnwe EIIJ
Afrique du sud depuis 1876. En !Ifriqw intertropicale, le premier cas simaU5
renûnteen1925, sur des mutons i~wtes (12). Depuis, il est pyIuvépuTrdes .ert-
quêtes shlogiques (19, 34) et isolemnts du virus (3,4) que la maladie existe
à l'état end&iqw. LE virus de la I=luetongue persiste dans la nature selon un
cycle oÙ htex=v&mnen~ : les mlicoïdes, !.es bovins, les antilopes et peut êtrcr
certains rongew3. Les mutons et surtout les hrfmx importés jouent le rôle
de révélateur.
Sur le plan clinique, la r&adie se camctérise par un syndrorre febrile
avec une congestion violente de la rrolqueuse buccale, puis appa&t une stomtit?
ulcém-nécmticlue avec oedèw de la langue et des lèvres, jetas séro sat-ggxi~-~~-
kint et gastro-entérite hémrragique. La morbidité dépasse 70 % et la mrtalité
atteint 50 %. ti prophylaxie est r&lisr*ble par l'er@oi de vagins à virms at-
ténués. Leur utilisation reste assez complexe en raison des différences antige-
niques entre les diwrs types. Lvutilisation doit en être r5servGe aux animwx
Mortés (34). Au Sé&gal, c;n considère la bluetongle conrm2. une ;&,adie d'avenir
et dans un prenkr te?nps, il convient de faire une enquête sémlogique pot.~ &E-
luer son incidence.
et respiratoire des ameawcm
Il s'agit là d'lm groupe de maladies, de découverte &cente, que l'on
rencontre dans les g-mxIs centres d'enggt&serxmt oa sont &,angés des mimux
de diverse prcvenance. Lt-l stress, musé par la promiscuité et l'CKLimnt~tion
rartificielle, tigilisent les a~gt~aux à l"égati de virus qui, normalemt, ont
une virulence faible. A cela s'3jmtent lea complications bactériennes sur un
te& en état de geindre résistance. Si l'ac-Con des virus se traduit surtM3Et

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par une perte de poids, l'interwntion des bactéries agave le pronostic. Ce
type de ~al?dies est encore inwnnu en Afrique intertmpic&le mis 1'Gvolution
qui se dessine dans l"&levaqe des ovins doit les faire craindre, #où lVint4rGt
de les étudier wkkenant.
a - ks affections respiratoires dues 'au vim Far+nfluenza (3)
Les premiers isolemts de virus PI 3 à partir du muton rerr0ntent
en 1966, en Grande Rretagne. Ik@s,le virus a été retmuvé dans les produits
pathologiques dPatgneaux atteints de m;-_ladies respiratoires (Yans divem pays,
que ce soit lors d'une épidémie naturelle ou après une transmission expérimn-
tale. L-1 mise en &idence est &lisee par l'inoculation du ms nasal 2 des
cultures de cellules foetaks de rein d'agneau. Le serwn des anirraux convales-
cents possède des anticorps inhibant l'her~@utination à un titre important.
Au SEnégal, 11 Mkkie n'exista pzs à lsé.t2t clinique, irais une enq&te
séro-
logique (2) f<aite à partir d'khantillor~s provenant de fi-outons vivant dans di-
.
verses tigions, r6vèle que 25 d 50 % des ovins adultes goss&ent des anticorps
inhibant l'h~r~g~~luti.nation à 1% dilution 1/50. Le contact avec le virus existe
nuis la i7KLadie évoluant sous une f0m-e b&igne, il n'a pas été Ix>ssi.ble d'iso-
ler le virus jusqu'ici,
b - Les'Prleumcjent&ites 3 Adenovirus
"Maladies aigues des jeunes, les pne~t&$.tes à adenovirus se rencon-
trent surtout dans les unit'es d'&cvage intensif lors de 17introduction, de nou-
veaux ~anhux. Une semine qwès leur arrivée, ils sont .atteints de diarrhée a-
VE?~ hyperthemnie puis dans les 2 à 3 jours, appamissent des troubles mspira-
toires : jetage, étemuewnt et conjonctivite. Quelques rr~rts rapides peuvent
survenir. L'autopsie r&&e au niveau du poun-on,
des lésions d~atelrctasie et
de bronchite aigüe wec pmlif&ation lyrnphclhistiocytaim dans les cloisons
inter-alveolaires et hyperplasic des follicules lyrrphatiques péribronchiques.
Si les conditions dfhyg.i$nkz sont &plor&les
: entassizents %tiuvaise ventilation,
humidite excessive, la forez a.iee se transfolrnrr! rapidamt en fow chroniqua,
suite 3 l'intervention de Myo~plasrrri ovipnewniae, Paste~~1l.a h&ml.@ca ou
- -
de Corynebacteries SPF.
/

- 13
Jusqu'à prkent, les adenovirus du muton sont classés en 5 types sérolo-
giques> -técemnt on a trou& chez un agneau un type 2 bovin. Au Higkia, on
vient d'isoler 2 types d'adenovirus chez ikQS caprins
_
associ& au virus PPR (17).
Après typage, les auteurs signaknt que ces 2 adenovirw sont diff&ents de ceux
jusqu'ici connus chez les ovins. Une enqGte sérologique so~~pnaire, faite sur dw
n-outons vivant dans la tirw. zone, rentra quat ccwx-ci possèdent des anticorps
contre les souches d'adenovirus mises cn évidcncc r&eMrent.
Les tif&!tions digestives à Rotavirus
La découverte de ces virus est &cente : ils sont isol& lors de gastrwn-
terites aiguës du porcelet, du veau et de l'agneau. Au &r>ut, ces virus décrits
com des Réoviridae, sont maintenant considérk CO~KE un sous ,groupc des Reo-
viridae et dénom& Rotavirus. (24). EkpGrimentalewnt, on a pu reproduire leur
action patho$ne chez des agneaux gnotohi&îques (32). Une enq&te fi+ en &w-
se (331, r&èle que dans plusieurs troupeaux, 38 % des adultes et 56 % des agneaux
ont eu un contact avec des rotavirus. En Afriqw sah&ienne, aucune rwherche nFa
&é entreprise w.is il conGnt de s'y intkresser du &rne titre que les fidenovi-
rus et le virus Parainfluenza III.
DISCWSSPON'FT CONCLUSION
L'Glevage des petits ruminants et des :rL,utons en particulier, n'a pas ccn-,
nu sur le plan sanitaire les Gmes attentions que l'élevage bovin. Orqdepuis
mins d'une dknnie, ce type d'6levage mieux adapté au milieu sah~lien et aux
conditions climatiques actuelles a été va.lori&. Toutefois, les mesures de psr;-
phylaxie mklicalc sont encore très limitéos sur le te&n, w ks ~&BXE?XX-
tions faites par le Lahor&oire. ba pestz des petits ruminants en est le plus
bel exevle, du mnins au Sénégal. En eff&, cette virwe et les com$ications
qui en r&ultent, la font consi&rer CO~~IIE: la maladie la plus meurtrîè~ -pour
les cwins. Revenant tous les 4 QU 5 ans, elle &C$E dans les troupeaux les su-
jets les plus sensibles, en gén&al les jaunes, On peut dire, en exa&nnt pw:
Etre, que la PPR et ses cor@i~tions conati-t!lyznt le processus naturel le plus
efficace pour limiter la prolifération de$ petits ruminants. N'oublions pas ce-
penknt que si les virus jouent parfois le r6k initiatwr, d'au-s agents pg

- 14
tlmgènes interviennent chez le mxst0n, s5ris oublier 12s .-zccidents nutritiomuls
et les intoticzti;:?12s : 6x2 ~artimlier, les intoxicatians v$&tdes dont mus
avons &jà cher& 3 cds chez les nm.rtons pEm&int la s,îism sèche.

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