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ATELJXRFAL)SURL'ELEVAGEWBETAILTRypANoIDLERANT
26 NovENBRE - 5 DECEPEBE 1980
LOME-Toal
LES ORGANISATIONS D'ELEVAGE ET LA
PARTICIPATION DES ELEVEURS DANS
LA SITUATION ACTUELLE EN AFRIQUE
Par Ph. LHOsrE*
* I.S.R.A. / L.N.E.R.V. -
B.P. 2057 - DAKAR 6énégal)

-i’-‘---
-.-.
Lomé2 26 novembre - 5 déc-1983
LES ORGANISATIONS D'ELEVAGE ET LA
PARTICIPATION DES ELEVEURS DANS
LA SITUATION ACTUELLE EN AFRIQUE
(Point III.101
(THE FEASIBILITY OF BREED ORGANISATIONS
AND PRODWER PARTICIPATION IN RELATION
TO THE PRESENT AFRICAN SITUATION)
Par Ph. LHOSTE *
RESUME :
Dans la zone drélevage du bétail txypanotolémnt, les organisations
d'élevage sont peu développées et elles ont souvent consisté en de l'encadre-
mnt aveo une participation effective limitée des éleveurs.
Différentes tentatives d'organisation plus ou mins efficaces sont
brièvement décrites et discutées : structures coopératives, opkations de
mltiplication, %tayages"...
Pour accél&er le développement des productions animales dans une région
auxpotentialités importantesmisoù
ilexisteun sérieuxretard, ilest
nécessaire de cornevoir et de mettre en place des organisations d'élevage
efficaces avec la participation des producteurs.
:
(x)Adresse actuelle : LaboMtorreMtionaldel'El~~eetdeR~~~s
vétérinaires, B.P. 2057 MKAR-I%NN (Skégal).

LES ORGANISATIONS D'ELEVAGE ET LA
PARTICIPATION DES ELEVEURS DANS
LA SITUATION ACTUELLE EN AFRIQUE
P L A N
1-OPEPATIONSD'~~ET~A~SD'O~I~IONDES~~~~IS
SrRucTuREs cooPERATIvEs...
l/l - SODEPRANoti CCôted'Ivoire) : opération de d&eloppement de l'élevage
bovin sédentaire.
1/2 "Foula Setth.ment scheme" - binadugu district - Sierra-L&me.
1/3 - Des mpératives villageoises au Sud Bénin.
II - OpERATIONSDEMJLTIPLICATION
III - LE SYSTEHE DES "ME;TAYAGES"
30 - Prhcipe
3/2 - Les métayages en République Centrafricaine
3/3 - Les métayages au Zaïre
'3/4 - Intér2-t et contraintes des titayages
IV - DISCUSSION EX CONCLUSION

*- ----.- - ~---
LES ORGANISATIONS D'ELEVAGE ET LA
PARTICIPATION DES ELEVEURS DANS
LA SITUATION ACTUELLE EN AFRIQUE
.
Dans la zone d'élevage du bétail trypamtolémnt, les organisations
d'élevage pro-t dites sont emore peu développées ou relativement
récentes ; nous nous bornerons à présenter ci-après quelques tentatives dans
ce domine, et à 1~s discuter. Les organisations mises en place dans différer&
pays visent le plus souvent soit l'encadrement rapproché des éleveurs, soit
lanxltiplicationdes élevagesoudes effectifsdeb&ail.Onmanqueerxxre
a
souvent de recul et d'études précises pow évaluer l'impact réel de ces
opé-r;rlions
.
Les difficultés rencontri;fis
sont liées aux caract&istiques soc&
éconotiqws de ce seckm, que nous avons
akotiées pr&édement dans ce
séminaire (cf. po5n-t 6). Compte-tenu des structures traditionnelles existant
dans cette région, il est parfois difficile d'identifier les responsables réels
du troupeau ; la prise de décision et l'adhksim sont donc difficiles a
obtenir. Chez les éleveurs de tradition, les habitudes d'élevage sont telles
qu'il seradifficile fi? lesmdifiermis enrevanche certains thèmes seront
bien accueillis : les actions sanitaires en particulier.
Nous présenterons ci-dessous quelques opérations oii une organisation de
l'élevage du b&aïL trypanotolérant a été tentée, en les regroupant conme suit :
1 - les opérations d'encadrement et tentatives d'organisation des tmupeaux
villageois : stm-+ms coopkatives . . .
2 - les opérations de mltiplication
3- "les &tayages".
Une discussion suivra ces quelques phzntations.
. . . / . . .

-2
1 - OPERATIONS D'ENCADREMENT ET TENTATIVES D'ORGANISATION DES
TROUPEAUX VILLAGEOIS : STRUCTURES COOPERATIVES,.,
De xxmhwx psys ont tenté d'emadrer les paysans éleveurs en vue générale-
ment d'am6licrer la.~uctivit&! de ce cheptel, de promuvoir llasscciation
avec llapiculture et d'améliorer les revenus des mteurs. L'étude CIPEA
(1979) faisait le point des pmgramws nationaux remmtr& sur letemain.
Un exemple qui mérite que l'on s'y am&e quelque peu est celui de
l'opératicm de développement de l'élevage bovin sédentaire dans le Ntmd de la
C&e d'Ivoim : SODEPRA-Noti (cf. WN BINSBERGN et Coll., 1977).
111 - SODEPRA Nord (C&e d'Ivoixe) : opération de développement de l'élevage
sédentaire
Cette opératicn lamée en 1972-73 a début6 par l'encadremmt des troupeaux
villageois sédentaires : 5 à 1Ovillages constituentuncentred'encadmnent
;
cescentres sontregmup6sen
secteursqui sonteux-m&nesregmup&ienzmes.
Le pjet s'étend sur 8 départements et regmupit en 1977 fVAN BINSBEJGZ4 et
coll.) 1 300 troupeaux répartis dans 921 villages. Ce pmgrmne s'est encore
étendu r&emmrrt et il constitue donc une opération d'une assez &MI-de enver-
gure dans ce domine de l'dlevage du titail trypanctcltit,
Les principaux thèms de ce programme '%OIZZ%A - Nord côte d'ivoire* sont
les suivants :
a) recensement p&icdique du cheptel encadré, ce qui suppose des enregistr?ements
et marquages des animaux. Le contr6le reste toutefois collectif, au niveau
des classes du lmupeau.
b) Infcrmlticn et sensibilisation des éleveurs.
c) Construction de parcs de nuit (100 sr? par vache) avec un petit dispositif
de contmtion.
. . . / . . .

- 3
d) ktion sanitaule : détiquage, dépamsitage, prophylaxie et soins coumnts.
e) Gardiennage et conduite du troupeau.
f) Alimer&ation, abrwvement et cmplémtation.
g) A&lioration génétique (géniteurs IkIam).
h) EWxxAe, r6élevage et comnerc ialisation.
Cette opération a rencontré certaines difficultés que corrmntent les
auteurs de la pulSLicatim déjà citée :
l-l'absencedetradition
pastoraledes populations paysannes ; le troupeau
n'est pas considéx6 come une valeur à exploiter. Un effort Bt de
formation et sensibilisation est donc indispensable.
2 -LR~jtYtasauff~del'abs~ed'urreétude
sxio-kconomlquepréalable.
3 - Ladifficulté detmuverles interlocuteursresponsablesdans ce système
detmu~uxcollectifs.
Desmntcesdifficultés etpomt~t~depron-ouvoirdes s&ucturesde
~uction adaptées à une am%oration des techniques, des gmupements à voca-
tion coopémtive (G.V.C.) ont 66 cm% ; les responsables de cette opémtion
(cf. GOIEF, 1977) ont rappmté une assez bonne adhésion des villageois mais la
participation r&lle des propriétaires reste faible ; lforientation a consisté
àessaywde former des groupmxzntsvillageois correspondant àunecrganisation
scciale tmditionnelle.
Dms cette m?me région nous citerons l'action de la recherche (C.R.Z. de
llcwké, 19791 qui, dans son étude du troupeau bovin en milieu trxkditiormel,
*
teste une méthode de suivi individuel et de gestion des troupeaux. Cette
&kdologie originale (cf. point 21 de ce séminaire 1 estassezélabméepuis-
que les infmtions recueillies SuT le terrain sont enregistrées et traitées
surunordinateurquiintmge àm.weaumensuellementlesobservateurs
sur
letexmin.
Les possibilités d'ar&licwation g&étique des taurins avec un tel
. . . / . . .

- 4
Nousa3ix~&0nsun~~dîffhtd' mgmisationdt&mgetir6deno~
étude au Si--tine 0XEA, 19791 :
1/2 - "FcAllasfimtscheme"-IbudisWict - SierrwGone
I&n8 le rappmt pulU par le CIPFA (19791, 33x6 pr&fzntims une expériertce
int~eenmatihd'~thde l'élevagepeul,me&eau SW-
Lhe de 1953 à 1968. Cbme son ~l'hliqye il s'agit d'un projet visant
essent- à la sédentarisation GJiiettlement) des éleveurs peul dans le
dist&Wc&-Estdupap.
~~~ipe~sistaitàa~~auxel~pwl~concession
~d'envizxmlmi3.e car&= 259 ha, pour 100 vaches), en accord avec les
autorit& lccales. les animauxn'+5kaientaut~~s~sartirdelaconce~
qutensaisonsèche,ap&slesr6coltes. Leschefslocauxétaientint6ressés
financièxmznt enrecevantuntiem du ++hye~++. LRpmgrmm nlapas atteint
lesobjectifs flxéspuisque 80 ~100familles seulerrmtse sont "fixées" kxxr
looOa2 000) ;lescausesd'in&s semie&:
a)lesloywsdescmncessions, sup6rieum auxpmtiquestr+ad%timzl.les,
b)latailleImpfaibledesccme&onshr?@~~
c) ltencadwmenttechniqye et v&%n&e officiel, jugé insuffisant.
1/3 - Des ccg#$atives villageoises au Sud~BWn
Nous~s~~~neautre~ti#nd~~l~~nuSeenpLaceauBénin.
Sus l'@dedela SOBEFALHJ(Soci~ b6nimise&l%l&ers aMi.le) des
~p6mtivesvïllageoises ont6té orgmis&schezdes agrimlteurs qui cultiven'-
. . ./ l . .

-5
.
des ptiuits viviers et exploitent des pahrkers à huile ; le terroir des
villages est organis6 pour permettre la pmduction agricole et l'en-h?etien
d'untroupeaubvincollectif
; la culture attelk est &khmxrt emouzxgée ;
en 1978 cette soCi&té encadrait 21 coop&wkives regroupant près de 3 000
brins etl30attelagesdecultureattel~.
L'adh&iundespaysansau~gmmmz sembleacquise
bienquecertains
problèmes seposent, semble-t-il,auniveaudu gardiennagedutmupeauen
particulier.
II - OPERATIONS DE'MULTIPLICATION
Des prrogramnes de miltiplicatim du bétail trypamtolémnt ont été déve-
loppés dans plusieurs pays et mus ne citerons que certains d'mtxe eux (cf.
CIPEA 1979) :
- l'opkation de s&ction et mltiplicatian des taurins Ndam de YANFOLILA
au hli
- les ranches de mltiplication des taurins ?Jhm de Cgte d*Ivoim :
Almkmamkm, Sipilou et la Nm3hxe
- la mltiplkrtxim des taurins Wam surtout, et bxlé sur une planhtion)
de la SODERW en C&e d'1voi.w (Elevage sous palmeraie)
- les rmmlweuses fermes d'état installbs dans diverses r&gions du Ghana pour
lamltiplicatimetladiffus~~decheptel bxG.nauxpaysans
- les mupeaux de mltiplication des Ndam au Nigkda
- les ranches du Congo et du Za"?re (Ndam essentiellemnt)
.
- le Centre natimd ovin pour la shction et la md.tiplic&im de la mce
Djalonké, à Béoumi, en CNe d'Ivoitx.
.*. /
.*.

-6
Ces opémtions de mltiplicaticn concernent presque systérmtiquemmt la
race N~~KB qui est celle qui a retenu l'attention de la plupart des états.
Ces ranches ou fermes fonctionnent sur des principes divers mis on peut
souvent déplorer l'absence de pmgranme effectif d'amélioration génétique
faute de &thcde : pas de contrôle des performnces, enregistrements souvent
limités aux effectifs...
De plus l'%npxt de ces op&ations sur les élevages de la kgion reste
souvent mdeste ; les systèms juxtaposés sont parfois sidifférmts que les
contacts et le r6le d'exemple restent insuffisants. Des formules muvelles
hxuxh-s collectifs) devraient permtb?e d'associer les paysans des r6gions
considér6es pour une évolution profonde des systèmes de pmduction -kaditionnels~
III - "LE SYSTEME DES METAYAÛES"
3/1 - Principe
Le term de "r&tayage" a été appliqué à un systhre utilisé pour inlm&im
des bovins en milieu villageois dans des &gions où l'élevage bovin n'est pas
traditionnel. Des temples classiques seront évoqués ci-dessous (R&ub.lique
Cen-icaine, Zalre...).
Notons que le r&me principe a &é utilisé (mis sous des noms différents1
pour développer l'élevage taurin dans différents pays : "noyaux d'élevage"
en #te d'hoire (TIDORI, 19771, coopératives au E?&i.n, etc...
Il s'agit en général de confier à de nouveaux éleveurs de peti-bmyaux de
bétail (5 à 20 femelles etuntaureau)
; le "&tayer" ou le gmupe bénéficiaire
dupr@test 155 àl'organismcentml
(gxmmementaloumn) parmcontmt
qui prévoit, entre. autres clauses, leremboursemtrntdu tmupeaude base (en
bétail, dans cxrtains cas) au fin? et à mesure du développemnt de son tmupeau.
Unenca-ttwhnique etvét&inaire
estenghéml assukparle prqmmne.
. . . / l . .

-
-_--
-7
3/2 - Les n&tayages en République Centmifricaine
L'op&tion a été lancée dès 1955 avec du bétail Ndam et $956 avec du
ti-&l. F&O~L&. lXSROTOUR et coll. (1967) décrivent l'op'kation qui avait pour
ht d'implanter du bétail bovin trypanotolémt dans des zones infestées de
glossines. Ces auteurs riappor+tent :
"le prix de revient du betail (10 à 15 CO0 Fks pour l'achat + 35 000 frs pour
letranvti) étant très élevé iles-thws dequestionquelespaysans puis-
sent les acheter eux-mêmes",
"une formle de métayage est donc emplo$e : le métayer reçoit un tmupeau
cznmpsé de 5 ou 6 femelles et d'un taureau, qu'il restitue au fur et à mesure
del'acx&issementde
sor~tmupeau.Lesanimuxainsirécu~rés
servent à
créer de ncweaux métayages",
"les candidats &tayem sont ctiisis avec soin.Ils doivent, en particulier
faire preuve de leur bonne volonté en construisant une étable rudimentaire
et F parc de rassemblement. Une enquête entomlogiqe et agmstologique
précéde de toute façon l'installation du troupeau",
"les animux sont soumis à un contrijle sanitaire régulier de la part des agents
du service de l'élevage. Les m!iles exc&entaires et de qualité médiocre sont
castrés et dressés pour le travail. Pour éviter qu'une consanguinité ne
s'établisse dans ces troupeaux, les taureaux sont r@üLièmrent échangés
entre les divers +zrwpeaux".
i!&uellmt d'après l'&ude CIPEA (19791, le bétail en n&tayage est
souventalxindonné à lui-même, sans soins ni.cxm@hts alimentaires. ks
animux qui divaguent causent des dégâts aux cultures c!e qui agave les
tensions avec les paysans non éleveurs, que signalaient déjà les mtems
de ce pmgramne.
,.. / . . .

-8
3/3 - Les métayciges au Zaïre
Le système des sr&ayages a également été retenu au Zaïre pour l'intmduc-
tion de b6tai.l taurin des lagunes (appelé Tk4xmey" au Zaïre), au début de ce
siècle (CIFTX, ZI979). Récement le rhtissage avec la race Ndam~ et la diffusion
de cette race pe ont tendance à supplanter les "taurins nai.n~'~. Dans le
Bas-Zz&e les -troupeaux sont entretenus dans des pâturages clôturh; ils sont
gardiennésdanslesautresr&ions
; cette activité dtélevage bovin semble
int&esser des paysans de plus en plus rmkreux et les demndes des candidats
exckknt laqement les possibilités des organisations qui fonctionnent
actuWt.
3/4 - IntW et contraintes des métayages
Avec des rkul-tats divers, les op6mtims d'implantation de bétail dans
le système des %&ayages"
nous permettent d'en retenir certains enseignmts
utiles. Le développement de l'élevage du bétail trypanotolémt reste, en
effet, une méthode efficace pour la mise en place de pmductions animles dans
les zones actuellement peu peuplées de bétail, où sévit la trypanosomiase.
Cette &hde présente les contmintes suivantes :
a) elle est longue et lente dans son développement, niais il faut considérer
ces o&xtions come des prog?amrrrs à long terme dont les effets lointains
peuvent être ilspomnts : rmdification du systhe aghcole, associatim
agriculture -élevage...
b) elle n&essite une konne connaissance prklable des candidats et des études
dumilieu
cl elle suppose un emadrement approché pendant une assez long période et
un considérable effort de foxmxtion.
. . . / . . .

IV - DISCUSSION ET CONCLUSION
Il apparaît que les organisations d'6leveurs de b&ail. trypanotolémt
?
restent actuellement à un stade peu dévehp$. Il s'agit soit d'op&ation
d'emadwmnt rapproché, soit de progmmws de miltiplication mis la pwtici-
pation des éleveurs reste souvent très faible.
Il semble r$hrmins possible d'organiser les troupeaux et d'aider les
pmpriétaîres pur des améliorations techniques et dans une prise de décision
rGxmnée. L'expériemeivoiriennedécriteci~essus
etcelleduCentrede
Recherches zootechiques de Solda au Sénegal @ans sa "zone d'emprise") indi-
quentqyeles éleveurs (vjlLageoisdanslepremiercas,pe3dansle
second) '
accueîllentbiencetyped'~~
et qu'ils enatterhntnonplus
seule-
mm-t une action sanitaire mis aussi une amélioration de l'alimenkation et
de la conduite des tmupeaux. Certes, l'engagemmt réel des éleveurs reste
hÉ?sitantcequitendparfois
àd~o~gerl'~~tmaisune~~l~ion
dans leur attitude est sensible justifiant la mise en place d'actions efficaces
quinedoiventpaslesdhvoir.
Les actionsdevmntêtrecon~es
dans le sys@me social en vigueur et elles
&z.nrMnt à anGliorer les rtlces lzypmotolémtes
pour pmluire
un mtériel
.: cmin-d adapté aux potentialit& d'un milieu variable dans le temps et l'espace.
\\
k nouveau secteur d'activité d'élevage peut aussi être organisé car sans
doute plus permhble aux nouvelles techniques ; ïL s'agit des "tmupeaux de
.
1.
proprik&res" qui semblent de plus en plus ombreux en zone lmmide ; ces
muveaux pkx&étaires dont l'activité primipale n'est pas nécessair~t
l'ag&ulture ont investi dans le bétail et leurs animux sont confiés à des
kxmviers salari& qu'ils supervisent de façontrèsvariable.
,
Cet ensemble de conditions nous incite à comevoti et pmpser des
organisatims d'élevage qui permettent l'a~&liomtion des rwenus, la mltipli-
cation du cheptel et son a&liomtion génétique (ou sa conservation dans
certains cas) ; ces organisatims doivmt être conçues dans le milieu d'élevage
avec la micipation des éleveurs.

BIBLIOGRAPHIE 'SOMMAIRE
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