Mpubl~i u8 du SMgd INSTITUT SEMEGALAlS DE...
Mpubl~i u8 du SMgd
INSTITUT SEMEGALAlS
DE RECHERCHES AoRICOi.ES
DEPARTEMENT SYSTEMES DE @‘RODUCTION ET TRANSFERT
DEPARTEMENT DES R :HERCHES ZOOTECHMQUES
El-M
LA BERGERIE DE lUMOl.
De, dtkembre 1980 à juin 1983
Jftwfrangoia IWRRAND

l
REPUBLI$E D U SENEGk
I NST I TUT SENEGALA I S l+ RECHERCHES AGR l COLES
DEPARTEIMNT SYSTEhrES
ixmucr 10~4 f3 TRANSFERT
DEPARTE&NT DES
ET
RAPfXI?T D’ACTIWITES DE LA BERGERIE DE NDIOL
De décerrbre 1980 à juin 1983
Octobre 198
Dr Jean François TOMVND

P L A N
---m.-m-
Pages
1) Introd+ti**
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
II) Objectkfs et localisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
II-I\\ Objectifs
11-2' Localisation
P
III) Aperci
3
sur le milieu-physique et humain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
111-1~ L e milieu physique
t
!
III-2 ! Le milieu humain
IV) Foncti nnement et résultats de la bergerie *..*** . . <................ 6
A)
moyens de la bergerie....*........-....
................. 6
[a -1) Les infrastructures
ia -2) Le personnel
-3) Le budget
B) La gestion du troupeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
-1) Les effectifs
-2) La gestion technique
-3) Les résultats zootechniques
-4) Le suivi sanitaire
résultats économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
-1) Les dépenses d'entretien
:-2) Les dépenses d'alimentation
:-3) Les depenses de soins
V) Conclus5 ,ns . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
20
-

-2-
1) Introd ction
_
;A la suite des actions ponctuelles d'élevage ovin (bergerie villa-
geoise de,Pendao, préparation de moutons de Tabask à Boundoum-Est,...etc)
menées pa
la S.A.E.D. (l), la collaboration du L.N.E.R.V.de Dakar (2) avait
6
en évidence la nécessité d'une approche progressive des ca-
cheptel ovin local et de ses voies d'amélioration par la
d'une bergerie expérimentale servant de support à une action de
prévulgar sation.
i! Il en est résulté la convention n087/80 (Imputation Fac-Convention
243/C/DDE 78/SEN et projet 187/CD/78/VI/SEN/13) entre la S.A.E.D. et--1'ISRA.
(cf annexk 1)
( L'objet de la convention était le suivant :
- La S.A. 1 .D. confiait à 1'ISRA un programme de recherche consistant à implan-
ter uneibergerie dans l'optique de l'amélioration du potentiel ovin des popu-
lationsjde la vallée du Lampsar ; ce programme devait permettre d'obtenir
une mei leure connaissance des paramètres alimentaires et sanitaires du chep-
tel ovi
local.
Le montan
de la convention était de ONZE MILLIONS CENT MILLE FRBNCS CFA, pour
la premiè e années de fonctionnement et de SEPT MILLIONS DE FRANCS CFA pour la
deuxième
nnée (voir devis en annexe).
t de 3,3 millions a servi à faire fonctionner la bergerie pendant les
mois de la 3èrne année (1983).
/
De multiples objectifs ont été assignés à cette bergerie
expérimen ale :
- Réalisarion d'essais aisément vulgarisables en milieu paysan, visant parti-
culière ent les thèmes "alimentation" et "suivi sanitaire".
t
l
(1) Socié é dIAménagement et d'exploitation des terres du Delta et des Vallées
du Fl uve Sénégal et de la Falémé.
(2) Labor toire National d'Elevage et de Recherches Vétérinaires (ISRA)
/
/
. . . / . . .

-3-
- Amorc
d'une amélioration génétique du cheptel local, tant par la sélec-
tion
assale,dont les fruits devaient être ventilés en milieu paysan en-
cadri que par croisements avec des races importées.
- Mise
n place d'un support technique pour l'action directe d'encadreurs
dans
e milieu paysan local.
Les activités menées sur le troupeau devaient se limiter à la levée
des cor raintes rencontrées en milieu paysan, en se rapprochant autant que
possibl
des conditions de celui-ci, à savoir :
Un cheptel rustique ;
Bâtiments faisant au maximum intervenir des matériaux traditionnels ;
Quelque soit la saison, alimentation basée principalement sur les
pâturages, sauf cas particulier comme l'embouche intensive ;
Souci constant de l'intérêt économique de chaque thbme d'expéri-
mentation.
-2) Localisation :
-
Le site de la station 1.S.R.A de N'DIOL était retenu pour l'im-
plantat on de cette bergerie compte tenu de :
Sa proximité de Saint-Louis (25 km) où était implantée la cellule
élevage du BEP Agronomie de la S.A.E.D.
L'existence sur place d'infrastructures et de personnel permettant
de limiter les coûts d'implantation.
La nécessité de l'intervention de 1'I.S.R.A pour :
. définir la cellule élevage de la SAED, les thèmes d'activités de
la bergerie.
. des actions ponctuelles destinées à lever certaines contraintes
rencontrées par la SAED-Elevage (accidents sanitaires...).
III) AF
- rçu sur le milieu physique et humain
1 I-l) Le milieu physique :
a) Le milieu géographique
Le delta du fleuvesénégal est situé entre le 16O et le 17O paral-
lèle NC 3, et entre le 15" et le 17O méridien Ouest. Ilse trouve dans la
. . ./ . . .

!
1
/
-4-
1
/
/
I
I
I
/
zone sa élienne de l'Afrique ; la proximité de l'océan atlantique, surtout
pour /1
le,bas-delta, entraine certaines modifications notablestlu point de vue
climati ue.
p
/
La station de N'DIOL, où fut installée la bergerie, se trouve sur
l'axe R sso-Saint-Louis (cf annexe n02). La station est approvisionnée en eau
par
ompage dans le Lampsar, défluent du fleuve Sénégal, au moment de la
g
crue. A
coeur de la saison sèche, il faut creuser des puits pour obtenir de
l'eau n n saumâtre.
:
!Il b) Le milieu climatique
Au cours de l'année, trois saisons se succèdent :
- Une s ison sèche froide (SSF) s'étalant de novembre à février. L'anticy-
clone,s tué au sud des açores, crée un flux d'alizés frais de Nord-Ouest.
- Une s ison sèche chaude (SSC) de mars à juin. L'anticyclone, situé sur
:
1'Afriqbe du Nord, crée un changement progressif de la direction des vents.
Pendantlcette période, le vent chaud et sec provient du Nord-Nord-Est (Sahara)
une haute pression basée sur l'Afrique de l'Est engendre un
ud et sec, dénommé harmattan, soufflant Est-Nord-Est.
pluies de juillet à octobre ; Le renforcement de l'anticy-
sur la Méditérranée provoque une zone de basses pressions
ropique du Cancer.
créé par l'anticyclone de Sainte-Hélène, repousse le F.I.T.
ation entre les masses d'air australes et boréales). Ce flux
Est dans l'hémisphère Sud, s'humidifie en passant sur l'océal
change de direction au passage de l'équateur (force de Coriolis),
tion Sud-Ouest. Un phénomène de mousson apparaît. Le flux es.
attiré
ar les basses pressions sahéliennes et soudanienne
(tropique du
1
Cancer) et les pluies arrivent.
/
Les vents, vules différentes directions, qu'ils prennent au cour:
/
de l'an ee,
ri-
imposent certaines contraintes, notamment, dans la construction e
l'arien ation des bâtiments.
~/! c) Les paramètres climatiques
!
/
1
1
/
. . . /
. . .
j
/
/

-5
/
c- ) La températur-
t
/ Le delta du Sénégal est caractérisé par des températures modérées,
tout au /long de l'année, dûes à l'influence océanique.
j: Le tableau suivant donne les températures moyennes à Saint-Louis :
I
Amplitude
I
Amplitude
moyenne/an OC
moyenne diurne l
--m-----e-------
OC
----------w---s-
l
/
I
4,g
12,4
Les températures s'élèvent en hivernage avec l'arrivée des masses
ud et humide de la mousson, qui refoule les alizés maritimes. Les
res les plus élevées n'atteignent pratiquement' jamais 40°, et s'ob-
n fin d'hivernage, période pendant laquelle les alizés maritimes sont
ibles et où l',air chaud de la mousson domine alors que les dernières
trainent une légère chute de température.
j
1j c-2) La pluviométrie
1
Il tombe entre 160 et 370 mm de pluie à Saint-Louis, selon
la pluviométrie sur le delta, comme sur tout le fleuve,
caractérisée par une grande irrégularité interannuelle.
/
/
1 c-3) L'humidité relative
Elle est très variable, de 10 à 95 %. Les maxima se situent
1
en mars- vril à cause des alizés maritimes, et en août-septembre à cause de
la mouss %n.
i
/ c-4) Depuis la sècheresse de 1973, la crue du fleuve est faible et
1
tardive./Dans le delta, la durée de la crue est plus importante que son in-
tensité.,Elle détermine la date de remontée de la langue saléeetelle a une
l
incident
directe sur le remplissage du lac de Guiers et des marigots du
B
delta. j
/
!
. . . . . .
1
/

-6-
III-2) Le milieu humain
Tous les agriculteurs de la vallée du Lampsar sont des rizicul-
teurs ad$érents à la S.A.E.D. Les éthnies représentées sont les wolofs, les
peuls (p atiquant en plus un élevage extensif) et des "Maures sénégalais".
t
Beaucoup,de maures mauritaniens passent la frontière qui est représentée par
le fleuv , au mois de décembre, pour faire pâturer, par leurs troupeaux, la
paille d riz restant sur les parcelles rizicoles.
i
En plus de la riziculture et de l'élevage, il existe un peu de
culture
ous-pluie, surtout dans le diéri, le long de l'axe Saint-Louis-Rosso.
9
Les cultvres maraîchères sont aussi présentes le long des défluents du fleuve.
j
Dans le delta du Sénégal, les interactions entre les différents
systèmeside cultures et d'élevage sont très étroites du fait de l'importance
relative/de ces systèmes au cours de l'année et des revenus qu'ils sont sus-
ceptible d'apporter.
4
IV Fonctionnement et résultats de la bergerie
!
!/ A) Les moyens de la bergerie
j/
a-1) Les infrastructures
/
La situation de la bergerie, dans le cadre de la station de
/
N'diol,
permis de bénéficier des infrastructures propres à la station (lo-
caux, réIi eaux d'aspersion... ). Tous les aménagements faits pour la bergerie
ont été rl,éalisés avec le souci constant d'utiliser les matériaux locaux (toits
de paill , murs en banco...).
La bergerie disposait, comme l'indique l'annexe no 3, d'une
aire clô urée, d'environ 2 800 m2, dans laquelle se trouvaient :
"
- 9 parcs/ à moutons,
I
- Un han ar avec bureau et magasin,
4
- 2 cases pour les bergers.
La deuxième année, furent aménagés un parc d'isolement pour
les anim alx malades et deux nouveaux parcs dont un pour les brebis allai-
1
tantes et\\ un pour les agneaux sevrés. De plus, une enceinte clôturée fut ré-
I
servée au1 cultures fourragères.
Les parces construits la première année, n'étaient pas proté-
nts dominants, qui sont, comme cela a été signalé précédemment,
!
. . . . . .
/
/

/
I
-7-
1
1
I
/
1
/
/
constant
tout au long de l'année. Dans ces parcs, les brebis et les agneaux
1
étaient t ès sensibles aux intempéries. Ceci explique, en partie, les pertes
enregistr es la première année à la suite d'affections respiratoires diverses.
Au cours i;e la deuxième année, on note une nette régression de ces affections,
les anima x étant
protiigés du vent : les brebis allaitantes et les jeunes
1
étaient placés dans les deux parcs nouvellement construits, comprenant des pa-
,
lissades
omme brise-vent.
1 Les premières pluies ont occasionné, la première années, des pertes
considéra les en aliments (tourteau d'arachide stocké dans le hangar) du fait
de l'effo drement d'un mur en banco. Il a semblé judicieux de refaire un bâ-
1
timent en,parpaings, recouvert de tôles ondulées pour le stockage des aliments,
des médit ments ainsi que du matériel utilisé.
~,Au cours de la deuxième année, aucun problème dû aux infrastructu-
res ne fu noté.
i
a 2)
1
Le personnel
I
/
responsable (VSN zootechnicien, agent de 1'ISRA). Le premier fut
décembre 1980 à décembre 1981, et le second, de décembre 1981 à
-encadreurs pour le suivi quotidien du troupeau
(rations,isoins,
tenue du fichier, pesées...) dont :
. Un agent de 1'ISRA qui était l'intérimaire en l'absence du res-
/pensable ;
/
'Un agent de la SAED qui ne resta que la première année.
ux bergers mis par la SAED à la disposition de 1'ISRA ;
gardien de nuit et un manoeuvre, tous les deux temporaires.
I
,
RA de Richard-TO11 a assuré la gestion administrative et financière
e élevage de la SAED a donné un appui sanitaire, intervenant
t
à la dema de et effectuant des visites régulières, surtout, au cours de la
i
première +née.
Le [LNERV de Dakar est intervenu par des missions d'appui sur le terrain
et par la /réalisation d'analyses de prélèvements effectués à la bergerie.
Le
$t vétérinaires de 1'Ecole des Agents Techniques de Saint-Louis ont
a s s u r é ,
s rtout la deuxième année, un suivi sanitaire efficace du troupeau.
i
1
. . ./ . . .
!
1

-8-
j
/
!
j
l
a-3) Le budget
/Comme cela fut signalé précédemment, la bergerie a fonctionné grâce
à un pré inancement ISRA, suite à la convention ISRA-SAED d'un montant de
11,l
';
millions de francs CFA alloué par le FAC pour la première année d'exer-
I
cice. Pou
la deuxième année, le montant du budget a été de sept millions de
francs CF L- et, pour la troisième année, il s'élevait à 3,3 millions de francs.
1
1
B) La/ gestion du troupeau
1
/
Se ont étudiés, successivement,
L
les effectifs du troupeau et ses varia-
tions au Liours du temps, l'alimentation des animaux, les introductions de cul-
tures fou ragères, les résultats zootechniques obtenus.
b- ) Les effectifs
:
Dans le projet de la bergerie expérimentale, le modèle définitif
de gestio
du troupeau avait été établi sur la base de 100 unités zootechni-
ques (cf
nnexe no 4).
"
L'unité zootechnique se décompose comme suit dans le cas des
ovin (UZO
:
1
- 1
rebis adulte reproductrice,
- 0, 1 antennais (de 1 à 12 mois pour les femelles) ;
0
(de 1 à 14 mois pour les mâles)
- 0, c 5 ovin d'embouche,
- 0,+7 bélier.
/
1
L'évolution des effectifs de la bergerie est répertorié dans les
t
deux tabl aux en annexe no 5 et no 6.
1
Sur les 100 brebis et les 7 béliers présents au démarrage de
l'opérati n, il ne restait que 67 femelles et 7 béliers, au début de la
deuxième : nnée, et, au debut de la troisième année, on ne comptait que 49
brebis et14 béliers.
Le nombre d'unités zootechniques moyens était respectivement
de 80, 58 et 40 pour les première:, deuxième, troisième année.
I es taux de mortalité furent très élevés, surtout la première année,
1
/
t
!
. . . /
. . .
l

-9-
tant pouI
les adultes que pour les jeunes ; au cours des deuxièmes et troi-
sième arI ée, des réformes intervinrent.
~
Le
raisons de l'impoi,tunce du taux de mortalité seront étudiées ulté-
rieureme I t dans le paragraphe gestion sanitaire.
"
g
b-. ) La
estion technique
~
:
Avant d'aborder les problèmes liés à l'alimentation, la conduite
du trOUF au est à préciser.
b-. -1) Le déroulement de la journée à la bergerie
f
$
I
Tous les matins, vers 8 heures, le responsable de la bergerie
effectua L t la visite quotidienne des animaux, et des soins appropriés étaient
prodigué ,i aux malades.
Des séanI es de pesée axaient lieu après la visite du responsable.
Vers 9 heures 30, les animaux adultes partaient au pâturage
sous la
urveillance du berger. Pendant ce temps, un manoeuvre nettoyait les
parcs de ~
fila bergerie. Le retour des animaux à la bergerie s'effectuait vers
16 heure! .
f
Dans le projet, il était prévu que les brebis pâtureraient aux
heures f alches de la journée, la quantité d'herbe consommée au pâturage,
pendant
es heures chaudes et celle consommée pendant les heures fraîches
étant si nificativement différentes.
En saison fraîche, les temperatunes n'étant pas très élevées,
ce phéncI ène est peu important. Par contre, il devient primordial au début
de la saL con sèche chaude et, surtout, à la fin de l'hivernage.
1
En faisant paître les animaux de 9 h 30 à 16 h, quelque soit
la sais0'4 > il n'était pas possible d'optimaliser l'apport alimentaire des
parcours et des casiers rizicoles.
Le soir, un complément d'alimentation, dont la composition sera
étudiée 4ans le paragraphe suivant, était distribué aux animaux. Durant la
nuit, un.igardien surveillait le troupeau, surtout, en période d'agnelage et
pendant
a saison des pluies ; durant cette période, un feu fut entretenu,
la nuit, i,pour écarter les insectes qui harcelaient constamment les animaux.
. . ./ . . .

-lO-
b'
-1 2) L'alimentation
-
Bien que peu d'analyses bromatologiques aient été faites sur les
fourragez de brousse à la bergerie, on peut considérer d'après AUDRU, que
l'herbe L r pied, consommée au pâturage, permet de satisfaire les besoins en
énergie c
en matières azotées digestibles,de la mi-Septembre à la fin
Décembre.
Pour compléter la ration des animaux de la bergerie, plusieurs
aliments
talent utilise.,,
* * 1..
dont les valeurs alimentaires sont indiquées
ci-dessot
I
l
I
I
I
1 MATIERE SECHE 1 UF
i
MAD
I
i
i
l g/Kg de MS
I
I ‘Kg de MS
------- ---------j ------ -- -------- ---- ------ --------^- --------------__I
/paille
2 riz
92,3
--e---w -____ -----y---- ------ -- ----
---- 2 ------- --,
/paille
I riz
91,2
0
fmélass4
I
I
I
------- ---_-------+-------------------j------ ---- ---^-- ------ - --------- 1
/fanes c wachide
1
92,7
0,43
l
------- --------/ - - - - ----------------:------------y ----- 58 ---------j
arine
s riz
91,3
0,76
If------- ----------+---.---------------je--------------- --24---------,
/tourtea
d'arachide)
90
1,06
510
l
I
Aucune ration-type n'a pu être élaborée, la disponibilité de
ces alime ts étant trop aléatoire.
La paille de riz
Durant la première année, l'approvisionnement en lest,au cours
des troiE premiers trimestres,devrait être de la paille de riz.
De la mi-septembre à la fin décembre, l'herbe sur pied apporta it
suffisamn nt de lest, mais de la paille de riz était' quand même additionnée au
complémer
d'alimentation.
Pour cette première année, un chantier ISRA-SAED de bottelage de
paille de riz avait fourni à la bergerie de NDIOL 8,5 tonnes de pailles de riz.
Ce stock
tait épuisé dés le début de l'hivernage. La deuxième et la troisième
année, de
quantités équivalentes de paille de riz furent stockées, mais le
nombre d' limaux présents à la bergerie étant inférieur, les stocks furent suf-

-11-
décembre.
rtir de la troisième année, de la mélasse fut incorporée à la pail-
à la dose de :1,5 kg de mélasse pour 15 kg de paille, pour augmenter
Cette paille de riz mélasséuétait distri-
A
a suite des nombreuses mortalités constatées chez les jeunes agneaux,
il fut dé idé d'apporter à ces animaux un complément d'alimentation bien ap-
F en assimilable tel que la fane d'arachide, avec une bonne propor-
et ceci dès le plus jeune âge (15 jours). Ce complément
volont aux agneaux. Au cours de la deuxième année, des
fanes d'a achide furent distribuées aux adultes en proportions égales avec la
f
paille de; riz. Mais le prix élevé de la fane d'arachide et l'impossibilité de
rer à certaines périodes de l'année ne permirent pas d'établir une
:
ase de fane d'arachide, du moins, en milieu paysan.
drêches de tomates furent aussi utilisées comme aliment d'appoint
eunes avec les mêmes résultats que les fanes d'arachide. Ces deux
oivent être réservés aux jeunes animaux en pleine croissance.
La farine de riz et le tourteau d'arachide
~
Le
brebis recevaient normalement 200 g de farine de riz le matin, et
300 g de tourteau d'arachide le soir. Les agneaux et les agnelles sevrés re-
cevaient
0 g de farine de riz le matin, et 100 g de tourteau d'arachide le
soir. On
ettait de la farine et du tourteau à la disposition des agneaux non
r les habituer. Les meilleurs croîts obtenus à la bergerie ont été
vec ces quantités de farine et de tourteau distribuées.
is les ruptures de stocks de farine et de tourteau étaient fréquen-
aient parfois un à deux mois. Quand la farine de riz manquait, du
tait distribué le matin en remplacement, et, quand ce dernier man-
quait, la.farine de riz était, alors,
distribuée matin et soir. Avec cet
approvisi nnement très irrégulier, il était difficile de mettre au point un
i
protocole ,de ration et de relever les gains moyens quotidiens (GM(S) en fonc-
tion de c s rations. Parfois, il était impossible de se procurer de la farine
et du tou 4teau ; le responsable de la bergerie décidait dans ces cas d'acheter
ts complets (sanders, sénal ,....) pour équilibrer les rations. De
a poudre d'os était toujours à la disposition des animaux, soit en

-12-
vrac dan
un fût, soit sous forme de pierre à lécher.
Ifiais la régularité de la disponibilité en aliments et le coût élevé
de certains produits dans le delta représentent les contraintes principales
pour ce
ype d'élevage.
t-2-3) les cultures fourragères (annexe no71
i
1
A la mise en place de la bergerie, trois parcelles de cultures
fourragè es ont été aménagées :
4i
- 2 parc Iles de 105 et 120 m2 avec du Brachiaria mutica ;
- 1 parc Ile de 150 m2 avec du Panicum maximum K 187 B.
8
Deux autres parcelles de 150 m2 chacune ont été repiquées,à
partir d
ces deux parcelles fin février 1981.
1
En 1982, introduction du niébé.
Le fourrage était distribué aux agneaux sevrés, mais les quan-
tités ré oltées n'ont pas permis de faire une étude de comportement correcte.
I
Il faut souligner que ces cultures étaient irriguées par asper-
sion, mo e difficilement vulgarisable pour l'instant dans le delta.
"i
ti -3) Les résultats zootechniques
i
Seront successivement étudiés les paramètres de reproduction et
les para ètres de poids et de croissance.
1
3-l) La reproduction
Un des objectifs de la bergerie était de regrouper les agne-
l
lages afi
de pouvoir faire des essais alimentaires sur des animaux ayant le
même stad
physiologique.
;
Les premiers agnelages se sont répartis entre décembre 1980 et
février 1 81. La deuxième année, une partie du troupeau mit bas en janvier-
février,
t l'autre partie en juillet-août. 11 en fut de même, la troisième
année,
:
av c deux périodes d'agnelage janvier-février et avril (cf annexe no 6).
La première année, sur 100 brebis achetées pleines, 84 ont agne-
I
lé ; il y/a
eu 6 agnelages doubles, ce qui donne une prolificité de 1,07.
. . . / . . .

-13-
deuxième année, naissance de 51 agneaux, et la prolificité a été
1,05.
L'intervalle entre les agnelages était trop variable pour don-
une référence valable, l'objectif, en milieu paysan, devant être
tbtenir un agneau par brebis et par an.
L'âge à la première mise-bas se situe à 11 mois pour les pre-
res agnelles nées à la bergerie.
b-3-2) Poids et croissance
-
a) Les brebis
Le tableau ci-dessous donne l'évolution du poids moyen des
Ibis de janvier 1981 à janvier 1983.
JV
JV / II AU/


AU/IIJl

Jl /Oct/
I
I Jv/Av
/Oct/ I I
Jv/Av iJ1
I /Oct/
iJ1 I I I JI
I /41
V
/Oct/ Jv IItv
IItV
/41
ois de l'année
81
81 1 811 81
81 181
181
182
182
182
182 182
182 (82
(82 1
1
83 83
I( 1 83 1(83
I( 83
i
I
i
I
llllll

iiilll
I
Ii
----I--I ----
---- l---~---~---~---~---~-----t----I_-_
--------e-e-----
ombre d'animaux
présents
100
100 198 1I 84 170
170 1 67) 61) 61 157
67) 61) 61
1571 1 49
49 1 51 (48
!
!
1
I
I
I I I I I I
I I
I
I
I
37,8( 36fi1
W1
IIII

IIII I II I
36,3 I
36,3 I
I
oids moyen
I
I 33,81 351
351 36@%6138,93W~
36@%6138,93.7,7~ 135,1
135,1 135,1

1
i
llllll
I
I
I
I
kart-type
4,61I 4,
I
4,11 I
3$ I

I
13,ll I

I
2$ 44
3,3

3,71I I
3,71
I
I4

4,21
4,2l ,
4,
1
qqll
I
I
I
La courbe, en annexe no 8, montre plus précisément l'évolu-
In des poids au cours du temps. La première année, on a assisté à un
'aiblissement considérable des animaux qui ont perdu en moyenne,
.g, du début du mois de mai au début du mois d'août. Cette perte de
ds traduit les problèmes d'approvisionnement explicités précédem-
t.
. . /
. . . .

-14-
b) Les agneaux
Les poids à la naissance, à 30 jours, à 90 jours et au se-
lge, ainsi que les gains moyens quotidiens (GMQ) entre 0 et 30 j et
et 90 j,sont présentés dans le tableau suivant en fonction de la
biode de naissance.
I
T
1 Poids
GMQ
Poids
Poids 1
Poids
I GMQ
I
/
nais-
O-30 j
30 j 130-9Oj
9Oj
/sevrage
I sance
I
I
.--------------
___----_- - - - - - - -e----e
I ------- -------
I
I -e-----e-
Janvier 81
144,62
7,5 1 70,82
11,86 1 12,34
I 3v16
I
Janvier 82
166,l
8,53 1121,7
15,83 1 17,16
/ 3p55
I
/
I
Juillet 82
I 157,4
8,45 1118,8
15,57 1 16,96
/ 3973 1
l
I
I
Janvier 83
I 125,98
7,76 1 91,98
13,8 1 15,2
/ 3*g8
I
t
I
Avril 83
I 3968 I 81,32
6,12 1 48,08
- I -
I
I
/
1
Excepté pour les agneaux nés en avril 1983, les gains moyens
.otidiens de O-30 j sont bons, en rapport avec la production laitière
s femelles ; sept agneaux ont un GMQ supérieur à 200 g.
Les GMQ de 30-90 j sont faibles et dépendent beaucoup des
oblèmes alimentaires rencontrés à la bergerie.
La courbe en annexe no 9 montre l'évolution pondérale des
unes au cours du temps.
Au sevrage, les poids sont très variables. Le sevrage avait
eu, en moyenne, à l'âge de 100 jours. En 1981, le sevrage des agneaux
coïncidé avec l.e début de la saison sèche et les problèmes d'appro-
sionnement en aliments. A une période où les agneaux devaient être
pleine croissance, on notait des GMQ faibles en mai (62,5), voisins
0 en juin-juillet, et franchement négatifs en août (-32,72).
Après sevrage en 1982, les agneaux, nés au mois de janvier-
vrier présentent des GMQ comparables à ceux de 1981 pour les mêmes
. . ./ . . .

l
l
-15-
!
(sous alimentation en particulier). Par contre, les agneaux, nés
et-août eurent un GMQ après sevrage de 112,3 g, ce qui est rela-
satisfaisant, les stocks en aliments de la bergerie ayant permis
r une croissance correcte des jeunes.
b 4) Le suivi sanitaire
t
j
Au cours de la première année, la cellule élevage de la SAED
assurai
le suivi sanitaire du troupeau ; ladeuxième et la troisième année,
r
1'Ecole;des Agents Techniques,
par l'intermédiaire de ses vétérinaires,
s'en ch
gea.
Les taux de mortalité relevés à la bergerie furent très élevés
comme 1
montre le tabl.eau ci-dessous :
~ B r e b i s i B é l i e r s i A g n e l l e s i A g n e a u x i
:
:-------------:------------:--------------:------------:
:
n : % : n
:%: n : % : n
:% :
:------ ----------:------:------:-----:------:------:-------:------:-----:
t
i Premiere annee i 33 i 33 i 2 i 22 i 24 i 57 i 28 [ 58 i
: Deuxi'me année :
11. :
16,4: 0 : 0 : 3 :
18,7 : 8 : 22,8:
1
:
:
:
:
/
:
:
:
/
Le chiffre n correspond au nombre d'animaux morts dans l'année,
et le p urcentage indique le nombre d'animaux morts rapporté au nombre d'a-
nimaux
résents, en début d'année, à la bergerie.
fi
Bien qu'un diagnostic précis n'ait pas été fait sur tous les
cas de
ortalités, les principales affections pathologiques (cf annexe no10
et 11)
ont les suivantes :
i
a) Les carences alimentaires
l
i Le manque de lait des brebis a largement contribué au taux de mor-
talité 'levé des jeunes. Au cours de la deuxième année, un apport de fanes
"
d'arachide et de drêches de tomates a permis de limiter cette morti-natalité.
. . . / . . .

-16-
La sous-alimentation des adultes aux périodes difficiles a créé
un milieu favorable au développement des affections parasitaires et bac-
térien es et à l'ampleur qu'elles ont pris.
"
i
b) Les parasitoses externes
t
Les affections comnsles gales, les tiques, les poux, étaient
L
quasi-c nstantes. Les différents traitements appliqués (Tigal, Assuntol,
Ascabiol) n'avaient qu'une action limitée et, seul, un traitement à
1'Iverm ctine a donné des résultats satisfaisants. De plus, ces déparaiitages
;
n'étaie t pas accompagnés d'un assainissement de la bergerie, et les animaux
se con aminaient à nouveau après le traitement.
d
Pendant la saison des pluies, les animaux étaient harcelés
insectes piqueurs, surtout la nuit, et, seule, la présence d'un
les parasites grâce à la fumée.
c) Les parasitoses internes
Les parasitoses gastro-intestinales (taen i a s is, haemon-
chose,
esophagos tomose, paramphistosomose, trychostrongylose, coccidiose)
ont été mises en évidence par le laboratoire de Dakar (LNERV).
0
Les coccidioses étaient traitées, à la demande, par la
coruzon .
1
/
Deux traitements anthelmintiques étaient effectués au cours
de l'an ée. Le premier, à la fin de la saison sèche (juin), l'autre, à la
fin de
a saison des pluies (octobre). Plusieurs produits ont été employés
avec dei résultats variables (Synanthic, Exlhem, Néguvon, Ivomec...).
La présence de douve n'a jamais été confirmée. Au cours
des aut psies pratiquées à la bergerie et en milieu paysan, le vétérinaire
de 1'Ec B le des Agents Techniques n'a pas mis en évidence des lésions de
douve.
ar contre, il a noté la fréquence des lésions d'oestrose; un trai-
tement
u Néguvon fut efficace.
:
Plusieurs cas de cowdriose ont été suspectés, sans jamais
/ é confirmés par un frottis, mais la prolifération des tiques du
blyomma laisse présager l'existence de cette affection.
. . ./ . . .

-17-
!
d Les affections bactériennes et virales
j
1 Les affections respiratoires ont été responsables d'un grand
?
e mortalités, en particulier, au cours de la première année. Pasteu-
ltocida et Mycoplasma arginini furent isolés par le laboratoire à
prélèvements faits sur des animaux morts à la bergerie. Un virus
Le vétérinaire de 1'EAT a noté, toujours au cours de
une relation entre la gravité de l'affection respiratoire et
le nomb e de lésions d'oestrose ou plutôt l'importance de ces lésions.
~ Il est raisonnable de penser que l'action conjointe des oestres et
pouvait créer un milieu favorable à une implantation bactérienne. De
systèmatiquement traitées au Néguvon et logées
parcs protégés du vent, n'ont jamais présenté de troubles respira-
deuxième année pour les jeunes agneaux, qui,
ère année avaient payé un lourd tribut à ces affections.
Des cas de mammites, ne régressant pas aux antibiotiques utili-
streptomycine,
oxytétracycline) occasionnèrent la mort
eurs brebis dans un délai de 72 heures. Le germe responsable n'a pas
en évidence.
La maladie caséeuse sévissait de façon endémique ; le traitement
it à isoler l'animal malade, inciser l'abcès et le nettoyer avec de
On peut déduire de ce qui précède que des facteurs zootechniques
la sous alimentation et les mauvaises conditions d'hygiène (net-
ifficiles, vents....) ont largement contribué à créer un terrain
affections bactériennes et parasitaires.
Pour que l'état sanitaire des animaux soit acceptablelon doit,
maîtriser les facteurs zootechnique précités et, d'autre part,
du matériel et des produits adéquats pour traiter les affections
patholo iques qui surviennent.
i Dans les projets de coopératives d'éleveurs, il faut introduire une
e vétérinaire simple mais complète, tenue par un technicien compé-
particulier, il faut prévoir un réfrigérateur et du matériel pour
s prélèvements stériles.
!
) Les résultats économiques
i
1 L'annexe no 1 donne le devis déta il lé du budget de la première
. . ./ . . .

-18-
année. On peut constater que les investissements représentent presque
70 % d
budget et les coûts de fonctionnement seulement 20 %.
/ Il paraît intéressant de donner les coûts de fonctionnement en fonc-
tion d nombre d'animaux présents. Dans ces coûts, sont inclus les dépenses
d'entr tien de la bergerie, l'achat de l'alimentation complémentaire du pâ-
turage, et les frais de médicaments, soins, etc.
Les dépenses engagées à la bergerie ne sont pas comparables avec
engagées par un éleveur possédant un troupeau équivalent à
e la bergerie. Elles sont bien inférieures en milieu paysan. Les
seront avancés ci-après,correspondent avant tout à une station
et non à un élevage conçu pour la production.
Les dépenses d'entretien
Chaque année, après la saison des pluies, des réparations devaient
être
La première année, un mur s'est effondré et une partie du
toit du/bâtiment de stockage s'est envolé. Le mur a été refait en parpaings
et le b nco restant a eté recouvert de ciment. Le toit détérioré a été re-
i
fait entôles ondulées. De même, chaque année, les palissades et la couver-
ture de { parcs ont été remplacées.
; La première année, le montant des réparations s'est élevé à
francs CFA (parpaings, ciments, toles, palissades...), et la deu-
née à 150 000 francs CFA. La troisième année, aucune réparation im-
ne fut effectuée pendant les six mois d'exercice.
( Ces coûts sont à rapporter à l'unité zootechnique ovine. La pre-
mière a née,
1
il y avait 80 UZO,et 58, la seconde. Les coûts d'entretien
:
= 5 000 francs/UZO la première année
l15 000 = 2 600 francs/UZO la seconde année
I
58
/ La construction de bâtiments solides, demandent peu d'entretien,
ou celle de bâtiments très sommaires pour limiter ces coûts d'entretien
nt des alterna'tives équivalentes.
.
.
/
.
I..

-19-
1 Les dépenses d'alimentation
1
r
/L'annexe n o 12 donne les prix des aliments au cours des trois années.
Les var'ations sont importantes,
L
surtout pour la paille de riz qui était
subvent'onnée la première année.
i
L'annexe no 13 donne les quantités d'aliments achetées pour nour-
rir les animaux.
1 Les dépenses d'alimentation ont été de :
l
!- 792 000 francs CFA
d
la première année,
/.- 871 900 "
$1
la deuxième " ,
j- 466 900 '
11
la troisième "
(pour 6 mois)
l
En rapp rtant ces coûts à l'UZ0, nous obtenons m :
a
1
La lère année : 792 OOO---= 9 900 francs par an
80
La 2ème, "
: 871 OOC! = 15 033
"
l
58
La 3èmej
"
: 466 9OC! =
11 672
"
pour 6 mois(titocks
inclus)
! La consommation d'aliments achetés par unité zootechnique ovine
et par
our est de :
1
2 ,12 francs CFA, la première année
4 ,19 "
,,
i
, la seconde "
,I > " troisième " (stocks inclus)
/ Ces trois résultats, quoique bien différents, s'expliquent. La
deuxièm
année, les animaux étaient en meilleur état que la première année,
comme le/ montre la courbe de l'évolution pondérale des brebis en annexe n08.
De plus,/ les animaux réformés étaient beaucoup plus lourds que la première
année.
u mois de juillet 1983, il restait à la bergerie de N'diol un stock
d'alime ts d'une valeur de 100 000 francs. La consommation d'aliments par
jour et
ar unité zootechnique au cours des 6 premiers mois de la troisième
année :
esit donc de 50,12 francsCFA.
. . . / . . .

-2o-
Le'
- dépenses de soins
La remière année, environ 400 000 francs CFA de médicaments ont été
utilisés
j la bergerie, 250 000 la seconde année et 75 000 la troisième année.
On obtiei : respectivement, par unité zootechnique, 5 000 francs la première
année, 4 30 la deuxième, et 1 875 pour les 6 premiers mois de la troisième.
B.
- an
-
Ll
coûts de la bergerie sont inconcevables en milieu paysan. En fait,
les éleva rs n'ont aucun frais d'entretien d'infrastructure, le mode de con:
duite du
roupeau ne réclamant pas d'abris pour les animaux. Les dépenses de
soins SOI
pratiquement nulles. Les dépenses d'alimentation sont beauooup
plus fail es que celles 'de la bergerie ; le troupeau paysan valorise beaucoup
plus le 1 urrage de brousse quand celui-ci est disponible. Les gains de poids
enregisti es pendant la saison favorable permettent aux animaux
de mieux
résister
endant la saison sèche avec un complément d'alimentation bien infé-
rieur à ( lui distribué à la bergerie.
Conclusions
Bien que les objectifs initiaux n'aient pu être totalement réali-
sés, la 1 ,rgerie de N'diol a permis de déterminer les contraintes de l'éle-
vage ov
en bergerie. Les principales concernent l'alimentation, la patho-
lcgie, e. le mode de conduite du troupeau.
Dès l'instant où l'on veut associer l'alimentation au pâturage à
une camp: mentation, il faut, d'une part, que les animaux pâturent aux heures
fraîches
e la journée et, ce, pendant un temps suffisamment long, et, d'autre
part, s'i surer un approvisionnement régulier en aliments de complémentation
afin de 1 uvoir établir des rations équilibrées, quelque soit l'état du
pâturage,
La conception des bâtiments a une incidence importante sur l'état
sanitaire des animaux. Les ovins, et, surtout, les jeunes, doivent être pro-
tégés de: intempéries (vent, pluie).
Les trois années d'expérience ont montré que l'on pouvait maî-
triser 1: pathologie ovine en bergerie par une prophylaxie antiparasitaire
et antibz térienne associée à quelques traitements ponctuels.
. . ./ . . .

,
,
-21-
Les ' otentialités g'énétiques du cheptel ovin local ne sont pas négli-
P
geables, e it une alimentation correcte associée à un suivi sanitaire efficace
permet de fles extérioriser.
Les: contraintes de l'élevage en bergerie rencontrées se retrouvent en
milieu paykan. Mais une bonne connaissance des systèmes de production, en par-
ticulier
1es interactions agriculture-élevage, s'avère indispensable. Cette
7
étude dev ait permettre d'établir une hiérarchie des contraintes, de voir
comment e les s'articulent entre elles, afin de les lever.
3
une bibliographie sur Ilélevage dans le delta montre qu'il
ficile de transférer une technique d'une station expéri-
milieu paysan. Il paraît kaucoup 211~s judicieux de concevoir des
s'articulant sur les systèmes de culture déjà existants.
entamée par l'équipe système en étroite collaboration avec
a pour but de dynamiser les exploitations agricoles de l'inté-
rieur et
on d'apporter des techniques toutes prêtes rarement applicables.
1

-22-
LISTE DES ANNEXES
-:=-=-=-=-=-=w=-=-
Annexe no 1 : La contiention ISRA-SAED
Annexe no1 2 : Localisation de la bergerie
t
Annexe no/ 3 : Pl+an de la bergerie
Annexe no 4 : Modèle définitif de gestion du troupeau
Annexe no1 5 ; Effectifs de reproducteurs
Annexe no1 6 : Effectifs de produits
Annexe no/ 7 : Protocole cultures fourragères
Annexe noi8 : Evolution pondérale des brebis
Annexe n?l9 : Evolution pondérale des produits
Annexe no 10 :Causes de :La mortalité des brebis
Annexe no!11 :Causes de la mortalité des jeunes
Annexe noi 12 :Le prix des aliments consommés à la bergerie
/
Annexe no/13 :Quantités d'aliments consommées par le troupeau
/
Annexe no/ 14 :Abréviations utilisées

Ti.tulair6: :
1.: .li ;,.
SOCIETE D'Y\\MENAGtr ENT
%JlJscrito le :
*Ez?Em&+
Approuvke le :
R.P. 74 SAINT I'
-e-w
Notlfi6e l e :
Montant :
, 7 Ii:‘: CIpi;
[mptitation
FAC Convention 243/C/DOE/78/SEN
Projet
187/CC/78/VI/SEN/l3
Passée p
entente directe conformément aux dispositions du décret 67-697
du 16.6.
Entre :
.--
x Directeur G:%éra1 de la SAED a-issant au nom et pour I(? compte 9
ladite Sociétk
il' une wrt,
Et :
e Directeur GBnéral de l’ISRA, agissant au nom et pour II~ cwtptc
dudit Tnstitut et ci-après désigné par le sigle ISRA et ‘F(aisant i,>:-(-
tion de domicile en son siège administratif, 3 rutz de Thionc ancl!
Valmy
- Dakar
IL /? ETE ARRETE ET'CDNVEN~'CE'OWI'SWIT
/
._
i La SAED confie a l'ISRA, qui accepte, le programme do rechcrchc

.2
ARTICLE':
L’ISRA assurera ses afi;onts contre tous albas sur terre ou mer, la
SAED déc1 .nant toute responsabilité en ce domaine.
L'ISRA s'engage, sous peine de rAsilietion de la prosente convention
à ses tor s exclusifs, a exiger de-ses collaborateurs qu’ils observent le
secret pr ,fessionnel et qu’ils ne fassent aucune communication sur l’étude
effectuh dans le cadre de la présente Convention sans’l’accord prealable de
l a SAED.
L'ISRA rendra compte trimest+iellement ZI la SAEO du déroulement dot:
travaux.
i cet effet, des rencontres seront organisées pkiodiquement entre
les deux ,eprésentants des deux parties.
Dans un d6lai de quatre mois après l’expiration de la présente con-
vention,
'ISRA remettra à la SAED en cinq exemplaires, un rapport sur les
travaux e ‘fectués pendant la durlse de la convention, accompagné des pihces an-
nexes n6c ssaires à sa compr6henkion.
Ce rapport et ses annexes sont réputes provisoires et ne deviendront
définitif
qu’après approbation de la SAEC qui se réserve le droit d’y faire
apporter
es modificatioJis qu’elle jugera utiles.
Après approbation de ce document provisoire, 1’ISRA remettra 3 la
SAED le r pport définitif en trente exemplaires.
"ARTICLE'3
Si 1’ISRA est clans l’impossibilitfi de remettre dans le dElai fixi’
W l’ortic e 2, le rapport. prévu à l’article 2, il en avisera immédiatement
SAED et e tout htat de cause avant. l’expiration de ce délai,
Il soumettra en même temps, 3 l’apréciation de la SAED, les justif?-
cations ql ’ il pourrait éventuel lement fournir.
En cas de retard injustifik,
1'ISRA sera passible d'une pénalité
<
égale 5 1, ICK’NJè du~montant de la convention par jour de retard.

ARTICLE 4 . DUREE DE LA C[3NV~iUITILIN
. .
w....,
a présente convention est souscrite pour une durée d’une annee à
compter de la date de signature par les parties intéressées.
’ ‘ARTICLE’S:
-l-I-. ‘flONTANT’DE.LA’CO~E~TI~r~h 1..
I 3 montant de la prdsente convention est fixe à ONZE MILLIMUS CENT
RI LLE FRAN( 5 (11 100 000 FI selon le devis annexé.
.
’ ARTICLE. 6.. ’ MODALITIZS ‘DE ’ PAI@lfYJT
a4.a
1. 3s sommes d u e s à 1’ISRA en anplication de l’article S lui seront
versées trJ nestriellement sur présentation de mémoires accompagnés des pi&cer
justif icat! /es. Ces mémoires seront établis par 1’ISRA au nom de la SAED.
li 3 réglement des sommes dues sera effectué par la SAED par virement
au compte I ‘1005 349-6 ouvert à la Société Générale de Banques à Dakar au nom
de 1’ISRA.
‘ARTICLE.7. ’ CAUTIONNEFlENT
---tn raison de son caract&e d’étude, la présente convention est dis-
pensée du
autionnementr
outes contestations relatives 2 l’lnterpr6tation ou à l’éxf&utiar
des clause’ de la présentle convention seront soumises à l’arbitrage du Prepi:
i;
Ministre. 1
ARTICLP.s./ ‘CX!MICILIATION
our 1’Cxécution de la présente convention, les parties font élec.-
: en son siège de Saint-Louis - BP.74
: en son siège administratif rue Thiong, angle Valmy à Dakar

-ONTROtE ‘CI’EXECVTION
WL.L.8
Le Ministère du Oévcloppement rural charge la SMO d’assurer le
contr6le
echnlque et la r é c e p t i o n ~I-ZS travaux et documents rolntifs à la
L
prfkiente
onvention.
‘DROITS’O’ENREGISTREMENT
!
j L e s droits d ’ e n r e g i s t r e m e n t e t t i m b r e s s o n t à l a c h a r g e d e 1’ISRA.
Fait à S a i n t - L o u i s , l e
en quatre originaux.
I-E OIRECTEUR GENERAL 1 E LA S.A.E.O.
LE DIRECTEUR GENERAL DE L’ISRA
l
LE MINISTRE DU DEVEL( ‘PEMENT RURAL
VISA DU COF
VISA CNCA

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430 000'
3 000 000
1 000 000
térlel divers
500 000
2 000 000
370 000
' . ' " '4017'DOO
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SS Total Investissements
7 700 000
II - .F-TI~NN~~~NT
omplhentaire d'aliments
1 100 000
s vétérinaires
*
200 DD0
en, fonctionnement, amortissement mobylette
SO0 CO0
en et renouvellement petit matériel
<...*. zocl ’ a00
.a.--
SS Total Fonctionnement
2 DO0 DM]
2 ATE
p.m.
Main d' oeuvre diverse
. , . 1'4OD'OOD
.-..----
SS. Total Salaires
1 400 000
,.,,,.,,,.....
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TOTAL DEVIS
II 100 OO@
SENT DEVIS A LA SOMME DE : ONZE MILLIONS CENT MLLE FRANCS ./.

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DE LA REKGERIE DE ‘SDICUA
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100 Brcb is adultes
25 mauvaises
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agnc lage
120 agneaux nés
lois)
8 pertes
b-
2 pertes +
1 12 agneaux au sevrage
(3.5 mois)
54 Q 12 mois
4 pertes
-
54 cr’ 8 mois
conservés
pour bergerie
10 O+ dif fusës _i
4-49 (*P mois
en mil icu paysan

81
81
81
82
88
88
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81
82
82

82
82
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Décembre 80 I I i I Février 81 I
l
I
1
Avril I
I I Juin I
l f Août I
I
!Octobre
;Décembre 81 I I
I
Février 82
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IAvril I I l !Juin I i I (Ao&
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I
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I
l
1Avril
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I
I IJuin I I
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Agneaux
I I
Agnelles
I----------+---------T-----
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ANNEXE i
ETUDE COMPARATIVE DE CULTURES FOURRAGERES A LA STATION ISRA
DE NDIOL, PROTOCOLE 1981
I- MATE
EL ET METHODES
1.1
[oix des plantes
graminees et 5 légumineuses seront comparées.
1.1 Les graminées
- Brachiaria mutica
- Panicum maximum T 58
- Panicum maximum K 187 B
- Cenchrus setigerus
- Chloris Gayana
1.2 Les légumineuses
- Stylosanthes hamata
- Alysicarpus vaginalis
- Medicago sativa (Luzerne)
- Leucqena glauca
1.2
Iplacement et date
essai sera implanté sur le Diéri fin octobre - début novembre.
1.3
.spositif
ts parcelles auront une surface de 4 m x 5 m = 20 m2. L'essai
Bmprendra 2 répétitions.
le première coupe sera effectuée à 60 - 80 jours puis des coupes
)US les 30 jours pour les graminées, tous les 60 jours pour les
igumineuses.
1.4
trtilisation - Imolantation
i fumure sera :
100 - 100 - 1010 pour les graminées,
0 - 100 - 100 pour les légumineuses.
azote sera apporté après la levée chez les graminées et,si possible,
1 deux fois.
wès chaque coupe, la fumure à apporter sera :
75 - 35 - 50 pour les graminées,
0 - 70 - 100 pour les légumineuses.
: semis
se fera à écartement de 0,40 m. Les allées entre parcel-
les sert
; de 1 m, entre blocs de 2 m.

ANNEXE 7 : (suite)
II - OB/ERVATIONS
,11 s'agira de test de comportement et on observera :
/
1 La rapidité de levée
La facilité de recouvrement du sol,
1 La production fourragère sur l'année,
l La nodulation pour les légumineuses,
4 La résistance aux maladies et parasites,
ij L'aptitude à la fenaison.
i

3
Yf
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l
L
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l
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annoc.
ho 4 .
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ANNEXE 10
Causes de mor alité chez les brebis
1
Première année/ :
Nombre total de morts:33 (déc 80 à déc 81)
i
Pn umonie
7
CO driose
5
1
St'ongyloïdose aigue
3
Mé éorisation
5
Ac ident (morsure)
1
In éterminés
12
/
Deuxième année1 : Nombre total de morts:11 (déc 81 à déc 82)
j
l
1
2
2
3
In éterminés
3
p/
Troisième annéi, : Nombre total de morts:4 (déc 82 à juin 83)

I
ANNEXE No 11
i
Causes de mortalité des agneaux et des agqelles
Première année :
total de morts 52:(déc 80 à déc 81)
i
Pneumqnie
18
8
5
6
3
12
Deuxième année :
b
N mbre total de morts'11 (déc 81 à déc 82)
i
Troisième année :' Nombre total de morts
2 (déc 82 à juin 83)
/
InE terminé
2

ANNEXE No 12
PRIX EN F CFA DU KILOGRAMME D'ALIMENT
1
I
I
I
I
I
1Paille de riz 1
M é l a s s e
1 Tourteau
1 Fanes Aliments
)Farine.de riA
d'arachide d'arachide
Sels
1
)
I
1
1
I
I ---------------------j- ------- ------ : ------ ------ : -------- ----- : ------ ------- : ------------+---------
--__ +- lindustrielsl -_________ 1
I
I
16
30
lère année
I
6
1
-
1 56
1 35
i
/
I
/
I
I ------------ ----------
2ème année
-------- ----- -------
:-
l
16
:
----- --------
23
----
: - -----_-------
65
:
------------+------
6o
:
2o --_____
30 ___________
+
4
I
I
I
I
I
1
I
/
I
/ ------ ----- - ---------- 1 - - ---- -------- : ------------y----------y---
-------- : --- --------- : --- ------ ---- ----------:
:
I
/
3eme .
annee
,
I
20
I 23
l
/
65
Î
80
I
20
l
321
i
2%
i
l
I
I
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-----

.ANNEXE N" 14
SAED : Société dIAménagement et d'Exploitation des Terres du Delta des Vallées
du Fleuve Sénégal et de la Falémé
/
LNERV : Laborato're National d'Elevage et de Recherches Vétérinaires
i
l
ISRA : Institut
énégalais de Recherches Agricoles
l
FAC : Fond d'Aid
et de Coopération
~
uzo : Unité zoot&hnique ovine
MAD
Digestibles
MS : Matières Sè hes
~
GMQ : Gain Moyen Quotidien
l

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1) OMVS : Etude1 socio-économique du bassin du fleuve Sénégal 1980
(disp nible Bibliothèque OMVS Saint-Louis)
~
2) OMVS :
tion des effets sur l'environnement d'aménagements prévus dans
sin du fleuve Sénégal
t partiel Elevage Dakar 1979
I
1
3) SAED : Etude! socio-économique de l'axe GOROM-LAMPSAR 1977
Servi e Zootechnique SAED Saint-Louis
F
i
4) SAED : Avant/ projet de mise en place d'une bergerie expérimentale servant de
suppo t a la prévulgarisation "élevage ovin" dans le delta du fleuve
c
Séné&l 1979
4) ISRA : Comptb rendu de mission à Saint-Louis janvier 1981 J.P. DENIS,
Ph. L OSTE, C. BELE
Ref no 07/DOC
b
5) ISRA :
rendu de mission à Saint-Louis février 1981 Ph. LHOSTE
6) SAED-ISRA :
ote sur la mise en place de la bergerie de NDIOL J.C. RAVEAU,
Ph. LHOSTE,
.BELE 1981
Ref no 055/DOC
F
7) AUDRU. J :
lt
E ude des pâturages naturels et des problèmes pastoraux dans le
d lta du Sénégal octobre 1966 pour SAED par IEMVT
D'sponible LNERV Dakar
~
8) Documents de travail : Rapport de C. BELE
!
1
Rat.port partiel de Th. GILLET