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REPUBLIQUE DU SENEGAL
---------
KINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERLEUR
I NST I TUT SENEGALA I S DE RECHERCHES
ET DE LA RECHERCHE SCI EN71 F IQUE
AGRICOLES ( I .S .R.A. 1
- e - - - - - e -
- - - - - - - -
SECRETAR I AT D)ETAT A LA RECHERCHE
LABDRATOIRE NATIONAL DE LvELEVAGE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
ET DE RECHERCHES VETERI NA1 RES
.
I
SLTUATION EPlZ00TIOLOGIQUE A C T U E L L E
D E L A COkiDRIOSE D E S P E T I T S R U M I N A N T S
D A N S L E S N I A Y E S D U S E N E G A L
P a r A . G U E Y E , Mb. M43ENGUE e t A . D I O U F
R E F . No 150/PARAS l TC
D E C E M B R E 1 9 8 2 .

R E S U M E
a
De graves épizooties de Cowdrlose ayant affecté les chepfals ovins et
caprI,ns de la reglo~- des Nlayes.au.SQn&al sont rapport&! par ies,,puteUrs.
,l.J
Une étude de pathologie expérimentale a ét6 réalisée à la suite d,~lnaculatlam
directes, à des moutons et & des ch&vres de sang d'animaux malades ou de sang
prealablemant conçerv6 dans l'azote liquide,

Au cours de ces épizooties,
des souches de Coodma zwr@kmt~wn ont été
aussi ts6tBes et conservées' à très baisse température, dansé I"azote I-iquide.
I - INTROOLjCTION
La'cowdriose,. Rlckettrlose due LI CC%&$~ zw&nrmt&n Cowdry, 1926, a et6
quelquefois incrjmln6e au Sénégal, lors de mortalité chez les petlts ruminants.
Le dia&os+ic pcîrasttaire n'a jamais 6-M conf?rmG et seule la. suspIclon basee
sur l'observation de quelques symptômes et db Ibsions a é-té I~aboutissement
c.,a
des InvesticjatIons~des cllniclens,. Différentes épizooties qui ont sQvl sur les
'..
cheptels ovfn$et'caprins de la rég'ion das Nlayes sont rapportées ici. Dans
une note antérieure 3GUEVE et al., sous presse), nous avions relate des cas
de CowdrIose ayant affecté. des bovins Importés dans la m&ne r6gion.

-.
Les Miayes sont des vestiges de forêt guinéenne, actuellement sous forme
d'flots dégradés pa'r la sécheresse et Ia'mise en culture. Cette zone éeologl-
'I
que se situe entre les tsoy&t& de 400 et 600 mm. L'influence maritime et les
<..
'< '.
alizés I'ui font bénéftcler ceben&& diun microclimat particull&' caractéris6
par des températures mod&ées et une humidité relative assez '6lev6e.
Le cheptel ovin et caprin s'F?I&ve approxfmativement à 50 000 individus
dont.20 M)O moutons et 30 000 chèvres, Cette région fut nagubre un des grands
foyers de la Trypanosomiase. La dlsparitlon de cette maladie a dévail6 la
présence de maladies très souvent fatales, dont on ne suspectait pas Jusqu'3

présent l'importance. Plusteurs cas de Cowdriose ont 6té ainsi observes dans
des bergeries et parmi les troupeaux de chevres,
.*. / *a.

Il - SITUATIONS EPIZOOTIOLOGIQUES
La hergeric qui a connu cette Qpizootie est situeo 21 Kamb, et co.-;iptc une
trentaine de moutons de races Touabire et Peul-Peul. Le Touabit- oc; moutcn
'2 7
I
'

maure 3 poil r3 s est orïginat're du"'sud de la Mauritanie, tandis que Ic Peul-
?eul se rotrouvc dans toute la zone sah&lienne..Cas animaux vont au p%k.rrac,c
',.,
pendant la journ&e et rentrent à'ja bkrgerie,
le soir. Les agnsaux, par contre,
..,
i
,. . :
.
:

i
Sont maintenus $ la ferm$, Au mols 'dqoctobrz, juste aprEs la saison des pluies,
,'5 '
_t:,
on a' commence à enregistrer une mortuiitc qui est sssociee B d2ï avortements
.;.
;,
chez' les brebis gektantcs.
Seuls les'nn'ima~~x
allant au pâturage sont affcct&.
Des cas s3 sont ainsi succedes jusquÿ6 la fin de novembre, entraînant I:i mort
" .' d Y une vingt-ai no.de ,b%tes. .L'examen de ces ovins a permis de constr:tor une
Infsstationpar des Tiques appartenant 2 diffsrentes especes : X&:Zyo~~fi vu-tic-
aatw (Fabricius,
.*
17941, jyatoma trzmcatzm (Koch: 18441, 1300;-kzIZ~lr &vc;Zoratus
(Koch, 18441, Les diagnostics cliniques et parasitait-os permirent d'ki-ebiir qup2
la Cowdriose est la cause de ces mortalitks.
Au cours de cette même période qui suit l'hivernage (decambre-janvier),
une grave epizootie a sévi sur le cheptel caprin compos~~èSss.nti-,IIurilertt
de
chevrss conmun~mont:appelees
ch6vres du Sahel. Ces animaux fr&qucntent les
'
mêmes p%urnges que'les moutons de la pr6c&-tentc '6pIzootie..
La mortaIItt qui
n9'a significativement a.ffecté que les chevreaux (&‘majorit&B--z.l& mamelle) se
chiffrai-f à plusieurs dizaines selon les effectifs, des troupeaux. 'Les adultes
ne mourraient quo trl:s rarement bien qu%n ait not&‘des cas dfavcrtem~nt. Lr;s
differentsfoy~!rs ne se.sont etoints qu'avec 1a.di.spariticr-1
presque compléte
,:des: jeunes. A 1 jexamen di3s animaux,. on a net-6 une fcrte: infestatiCJn.par des
nymphes d'~miii?+o~z~
iztie~a~ (Fabricius,
1794). Des cadavres d,Panircauxi mcrts
quelques. heurzs auparavant, et des individus malades sacrifiés ont fait I'abje-
de, diagnostic microblologique et parasiio,logique.
;iinsi sur 13chevrcaux axaml-
:
nés, 7 présentent dcs.%k&6a ~~,u&z~Î&zIM.
,"
Les résultats des recherches bacte-
riologiques
ne, permettent pas d'incriminer une ,a,ffcction
bsci%r.ionn~ dans c&to
.,
I
épizcotie.
.’
.
.
/
.
..*
.
/’
.,

- 3
I I I - ETUDES CLINIQUES ET ANATOMOPATHOLOGIQUES
1) Cas des Ovi ns
>
La maladie revêt deux,fc>rmes cfi.niques dans le troupeau ovin :
- la forme foudroyante, qui ne dure que quelques heures. Des animaux apparem-
ment en bonne sant6 la veille, sont trou& morts le lendemain ;
la forme aiguë, d’une évolution plus longue (2 - 3 jours après l’apparition
des symptômes > est caractéri sée par : 19hyperthermie pouvant dépasser 41°C ;
1 ‘anorexie ; une polypnee associée a une dyspnee : l’animal a les pattes
.
antérieures écartées et évite le dép lacement ; et des troubles nerveux qui
.: ,’
se mantfastent par des tremblements musculaires au niveau des membres et de
l’encolure, une incoordination motrice entraînant souvent une chute de liani-
mal. En decubitus latéral, les moutons présentent des crises de con-t-racture
musculaire, des mouvements de galop, de I ‘opisthotonos et une fixi,-W ccuffaire.
Les avortements surviennent au cours de cette forme aiguë,
.<.
.,
Les lésions fréquemment rencontrées à 19autopsle sont : I Phydro?-hcraxet
1’ hydropéri tard i te, des pétéchies sur le myocarde, de larges plages’d’&chymoso
sur l’endocarde, un léger oedeime des poumons et de la congestion rénale.
Des btudes de pathologle experimentalo sont réalisées sur un mouton Peul-
Peu I et deux moutons Dja I lonké. La race Djal lonké se retrouve dans la zone
humide au sud du Sénbga I . Le Peul-Peul reçoit par voie intra-veineuse, 18 ml
du sang d’une brebis agonisante de Kamb. Les Djallonkés sont inocul6s avec 10
ml et 20 ml de sang contenant la souche de Niague. Le mouton Peul-Peu1 fait au
bout du llë jour une hyperthermic qui atteint son pfc au 16è jour avec 41,3OC,
,.
l’animai est sacrifié au 18è jour avec une température de 40’8. Durant la pe-
rlode patente de la maladie, on note uno miction fréquente et une certaine ‘i’n-
do lente. Au 17è jour, I ‘animal reste couché et ne mange plus ; au 186 jcur, la
phase nerveuse se déclare avec : du tournis ; chute sur le sol g signe du gaic?p
.
et strabisme orienté ‘vers la paupière inferieure. ‘L’animal est sacri,f i6 ‘ce ‘:
jour et ne présente qu’une Ibsion d’hydropéricarditc.
,.,
Les deux Djallonkés ‘inoculés avec la souche Niague font une incubation ‘do
9 et de 13 jours respecti vement. L’un fut sacrifie au 13è jour alors qu’i I
falsait une hypcrthermie de 41’8, et l’autre au l4C jour avec une temp6rature
de 40’3. Au point de vue clinique, ces animaux semblent moins affectes, bien
qu’i Is présentent une miction frequente. A I 9autopsfe, le premier mouton ne

- 4
pr&iente qu'une I+&re congesticn pulmona-ire; le second do I'hydrotA-icarditv
et rien de part iculier sur les organes.
Les Rlcket tsies ont t5t6 chaque fois mises en evidence apr&s la mort de
ces. trois animaux.
21 Cas des Caprins
La maladie semble evoluer très vite chez les chevreaux dans le milieu
naturel, Quand 19&volution do la maladie s95tale sur plusieurs jours, les ani-
maux présentent du jetage muqueux, du larmciement et des signes asphyxiquzs.
Des troubles nerveux nPont pas été souvent remarques même chez les individus,
chez qui le diagnostic de la Cowdriose a 6-G confirme au Laboratoire.

Les lésions observees 5 l'autopsie sont par contre plus eloquentes que
l'es donni?es du tableau ciintquo. En effet, on retrouve très souvent, même chez
les animaux non atteints ou peu atteints, des lésions exsudatives et h+morragi-
ques : ascite, hydrothorax, hydropéricerdite hémorragique et des plages d'ecchy-
mose sur le myocarde.
Une Épreuve de pathologie expérimentale rêalisée sur chèvre adulte inocu-
lee avec la souche cnprlne isolée de ce foyer a permis d'observer : IYamaigris-
sement de l'animal (slgnificativement au 12.5 jour), Iîhyporthermie (nu !5&
jour : 39'3 ; au 16è jour : 39O8) ; la chevre est trouvée morta le l7è jc.ur.
A 19autopsic, on ncte un écoulement nasal mousseux, de I'hydrothorax$ unE: hydro-
p6ricardite hemcrragiquo et des ecchymoses dans le muscle cardiaque, Un d6bu-t
de putréfaction a empêché Igappréciation des lésions sur les qui-t-os organesi

n6anmofns l'examen des frottis de cortex c&Bbral a révGl8 Ia,,pr~sence des
Cowdrza.
Une autre chêvro inoculée avec la souche "Niague" fait une hypcrthermie
au 9è jour pr6sente ensuite un jetsge séreux ; au llè jour elle est en decubitus
lat&ral, et manifeste des signes asphyx'iques-.
Mort au 1% jour en hypothsrmie
avec uns température de 37'4. Les I6sions const&8es sont : hydrop&ricardite,
hydrothorax,

oedème du pcumon et une I&$re congestion du foie.
.** / . . .
:

- 5
I V -
CONFIRMATION DU DIAGNOSTICET ISOLEMENT DE SOUCi-lES
Le diagnostic de la Cowdriose fut realise selon la méthode de Purchasc
(1945) par confection de frottis de cortex cér&bral prb &vé sur des cadavres
ou des animaux sacrifiss in extremis. Les frottis sont coloris au Giemsa, et
la recherche des Rickettsies effectuée au niveau de lvendothelium des capillaires
sanguins. D'autre part, B des fins de diagnostic et d'isolement de souche, un
mouton Peul-Peul est inoculé par voie intra-veineuse avec 18 ml du sang d'une

brebis provenant de la localité de Kamb, qui faisait une forme aigud de la mala-
die avec tous les signes cliniques manifestes. L'animal receveur fait une incu-
bai-Ion de 11 jours, et il est sacrifi6 au 18è jour à la phase nerveuse. L'obser-
val-ion des frottis du cortex de ce mouton r6vCle la,,présence de Rickettsies,
bien que ceux de l'animal donneur ayant manifeste toute la sympt%Mologie do

la maladie aient 6t6 négatlfs. Une souche de Cotjdtia rminantimn est isolee de
ce mouton o-t conservhe dans de l'azote liquide, en nous inspirant de la metho&
decrite par llemobadset alotkamp (1975). Le sang de cet animal est pr6lev6 dans
des tubes 21 cssai“contenant une solution dvheparine (10 Ul/ml). Un cryoprotsc-
teur, le dimethyl sulfoxlde (DWO), est ajouté à une ccncentration de 1C p.100
dans le sang h6parin6, 10 mn environ apres la collecte ; les proportions sont'
les suivantes : 2 ml de solution héparinée à lO~Ul/ml, 7 ml de sang, 1 ml dt-2
ms0. Cs sang est alors réparti dans des ampoules à lyophiliser de 3 ml, qui
sont ensuite scell6es et plongees dans l'azote Iiqui.de. De la prise de sang 2
la conservation 3 très basse température, il S'écoule 'environ 15'à 3Q mn.
Concernant les chèvres, les mêmes méthodes de diagnostic, ont 6% ut.,! lisées :
:
observation de frottis de cortex cérebral et inoculai-ion d~u,sang d?un,:~,ni.ma:l
suspect à un animal neuf. Le sang d'une ch9vre de Kamb atteinte de Ccwdriose,

.
conserve dans l'azote liquide selon la technique décrite pré&demm&nt, est ino-
culé à une chevre en vue de verifier si ta Rickettsiose n'est pas'associ6e 2
une-autre infection. Les résult&s obtenus ont confirme la spécificit6 de I'in-
fection rickcttsienne.

La Cowdriose est une réalité dont il faut tenir compte chez les petits
ruminants du Senegal.
L9tmportance de cette Rickettsiose sera difficile à appri+-
ci.or à cause de scn caractère instdieux. Les animaux ne sont pas tous atteints
en même temps, ils sont affectés les uns après les autres et ceci durant une
longue @-iode au bout de laquelle on SO rend compte de la diminut ion cons id&
rable des effectifs du troupeau. Cependant, il arrive quelquefois, que la
l .* /
. . .

- 6
Cowdriose rev$te une allure epi.zootiyue chez les. petits ruminants. Ceci a et-6
observé au Soudan par Karrar (1960) et par Wcbb en Afrique du Sud (Alexander,
1931). Les pertes s'élèvent alors 2 plusieurs centaines, sinon à dGs milliers
de têtes dans une même local i-t& et en peu de temps. Cette atteinte massive des
populations
ovines et caprines est IiBe F?I différents facteurs, dont la scnsibi-
.
Ilté des individus, leur état immunitaire, I'intensite moyenne de I?infëststion
ixodrdienne et le taux d'infection rickettsienne du vecteur.
Les animaux autochtones manifestent donc une sensibilité trds nette vis-à-
vis de la Cowdriose et ne survivent que precairemont dans les zones dienzootic,
La sensibilité'des moutons indigènes a deja &t6 remarquée dans les pays limitro-
phes du Sénégal : au Soudan français, actuelle République du Mali, par Curssson
et Delpy (1928) et Rousselot (19531, egalement en Guinde portugaise devenue la
Guinde-Bissau par Tendeiro (1948).
La mortalite élevée des chevreaux engendrée par la Cowdriose, est la pre-
mière Observ&e et confirmée au SénGgal.
Elle survient à une p&iode do ;iuilula-
i-ion des nymphes t!‘AmbZyorma varZegatum sur de jeunes animaux qui font, 5 cette
occasion,
leur premier contact infectant avec la Rickettsie. Pen&;-1-I la m$me
période, dans la région de Thiès très proche, les animaux ne sont p2s affectés.
Cela s'expliquerait par la différence rIfabondance des populations do Tiques.
Alors qupon observe dans (es Niayes, une forte infestation des chevres pst- des
nymphes d’AmL!-Zyoma vmiegatum,
à Bsndia dans la rhgion de Thfès, ct~s -nimaux
ne se sont que fa i blement parasités (Camicas et Cornet, 19811, Neanmoins, les
relations @ventue

les de cette maladie avec d'autres infections pouvant affecter
ces troupeaux mer tent d'être élucidées.
Cette contra nte pathologique réduit les possibilités d'un ilevacgc extensif
OU semi-extensif des moutons et des chevres dans les Niayes ou les rZSic;ns
similaires.
Apparemment,
_.
i.es chèvres adultes semblent mieux s'adapter que! !es
moutons fréquentant les mêmes pâturages. L7élevage intensif ou I'ilevage de
moutons de case et la fut-i-e contre la Tique vectrice seraient des s:;Iutions
en de telles circonstances. Le traitement par antibiothérapie est envisageable,
mais il est'2 un ccût prohibitif.


- 7
R E M E R C I E M E N T S
Les auteurs remercient le Professeur G. UILENBERG pour les
remarques et les. sugges-t ions qu" il a bien voulu apporter à iedr
manuscrit.

-8
BIB.LIOGRAPH IE
.
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