IXe JOURNEES MEDICALES 15 - 20 JANVIER d-'30, ...
IXe JOURNEES MEDICALES
15 - 20 JANVIER
d-'30,
t&.(-
-e----w-
PROBLEMES POSES PAR
PATHOLOGIE VIRALE
DU MOUTON EN ZQNE
ET SOUDANO-SAHELIENNE
:
P.
d
.

.
.”
5 -
INTRODUCTION
,
1
Parlerdepproblbss dans~ee
¶ laisse 43ntmdq~ dilws
lg ckxmine de la pathologie vixale du
es solutions solYt loin d%tFe
+xwv&s.Enunsensceterm:esttmpres
WA virales actuelles les plus
espour1'élevageMrjcflsde~
mtensif. En effet les solutions existent
l'application m est faite d&
plusieurs années dans des unités pi
génétibtti, poss~le
&up le plan tectrmiq~e, est frein&
sacieques.
Les annks tk s6cheresses antérieure , en mdifiant les cmditims de
l'éle~ge bvin, ont ualarisé la
des petits mmbnts. k'espko
naisun avec l'élevage -1 de parcouns,
l'éclmion de msladies
infectieusesdedeuxi~ g&%5mtion oil f
0 en bolme place plus-,
tTi.mm3 touchant surtout les jeunes.
/
-
---w----n..-*
-mm-- u-ow.aw.--
@ chef du Service de Virologie - I.S.R.A.
- B.P. 2057 -
rl!wAR, Sénégal.

-2
Au Cours de cette comnmication nous
~mances a@es sur les viroses
ensuite sous l'angle ~pi&~~ologique les
tz&rdm Qnr; le Euhu. La diSCUSSiOfi Cpi. t
Aa tbuxzcarr l
a

hilnn P+ d’en tirt~?r les
Indiquons que l'essentiel de nos
ccxmzme 14% t%htQal,
mds les résultats peuvent &YW ~sps6s a dtautms pays de l'Ow&
efricain situ& sous la m?!me latitude. Tro
mladk virales sont w
chez les ovins ; par cdre d'importance
: la peste des-petits ~JR&-
mnts WR), la clavel~e ou variole
cXMXgi.m, WW 4VU-
qum égakmntles rickettsioses et
bien
qwn'6'tant pas duea il des virus,
1- LaPestedes~its
m--m-mLI-w-w M-------1--.-1--
v& et décxite pour la premih fois
1940, m C&e d'1voi.m (151, puis
au Dakmy (lO);elle a surtout été
i.&z au Sk?r&@ (5, 6, 7, 8, 18,
22, 231,au Nigeria (%!l),au Tchad (28
r&wmmt aux Rats-U& (13, 20)
Ne seront relatés ici que
ftiion, pmpre aux petits
e$ntch&mes
et mutons avec
oependant une nuance : chez les ca
on renconW le plus souvent la
forme aiguë ou i'pest$que", tandis
ZleS0Vi.M~
mmlafsrmlt-
subaiguë ou chronique B domîknte
dans laquelle l'&AoLogie
virale primitive, véritable détmnat
trela$epardes gexmsde
sortie oij dominent les bactéries du
, (d'& le mm d@
Pasteurellose ov5w que l'on trouve
dans les mpparts).
Sur le plan épidémiolo
pendant la saison hwnide, sous la
de v&itables 4$iSw&@a
entre 40 et 60 p.100 des individus s
.ibles, les jeunes et iR8-
,.. / . . .

- 3
dii@xmw d'kmmith naturelle ; pub l%pimotie s'am&e et 3ou4m6
b
plus t& la population sensible &ant redevenue sruffismrmeart
j-LQmmlte
mi fmf=$k =@.E qparaft. La tmn6humance VW$ les titi i3gdcc3le6 pen-
d&nt la saison fmkhe favc+se 6a diffu6ior. La tmrmxi&ti se fait esEsen-
tîellement par la voie nasale.
i,evirusappwtient~
la famillede Parm$xtwiridae.
cellule foetale de xmuton en 1962 (181, son étude a éte faite
1968 (5, 22). VUNIS 3 A.R.N.
a&& m @&rl?&q!@@ & m@guœ
re entm 3OOetGor)mn. Il semultiplieau
eauducytop~et6ortde'la
cel.kilep~bu.rgexmmmentdelarrwrnbrarme
la6mique. Ile6tf!m@le,
cl8hui.t par la chaleur et l'éther ; il ~$6
epeuawcv~~tion~ ds.pbI. SW
le plan antig&ique il est &tmitemnt lié
ViTUS de la pte bowlne (P.B.):
lafixationducarpl~mtne~t pa6 de
sdistin@er;6euk~sc;srmeu-
?3xLlbatian boisée donne une diffbence
le,6 titTX@S (20).
3Inoculéawbovins parvoiepamnt
e, il 863 mltiplie et c%3mw ï&2u
B une courte emrfition nasale
Ces m E#q&* km@
6Olkk hunîté contre la P.B. R&
l'inoculationauxmx&m5~~
virw *P.B, a-t&& par passage en série
lapînara-ea
l@fS ??&ld fiSi6tZUltS V&&i-Vi8 dU yirus
Sur le plan clinique, la maladie se
oumimpmmonc~eavecaspectfrileux&ll
;onnc&e,enoutm, jetage,
lammiemrmt et étermmmts. LJZ son de la VD
est mdifi& suite 2i l‘infhr
mtion de6 a~~~.gdales. A ce stade apparajiis
les ccmplicatim6 gmlnmti
plu6 OU mîns grave6 chez les ovins et les c
lications digestives avec
diamh& et déshydratation. Soit& nmt
entzeSet8j~,ausoit
on passe au stade chronique avec une
-d=- (b
et pleum~eummie).
Il St' facile d'
ôte stade de6 m dam
le liqukk pleural ou le liquide
, L'i6oleenentdenyco~ est
beaucoupplu rare.
. . . / l . .

i
Sur le plan diagnostic, les si
@s du corttexte ~pidémiologique sont
du laborêl~ire
i.a GonfSxmMon est dom& m llisoltment
virus ;
tien en milieu gélifié ntaid&s spkifi
est d#!il.hk et &,
peut &re tiussi qu'a paMr des ganglions
iques,ou des lésions pulm-
llai2Ws prélevées sur un animal en pleine
eetaudébutdela~a-
die. L'isolement dans le sang et le meus
peut &re 3r4amté a oondit2on
d'SntervenirdanslespremiG.ms72heures.
tests n&rit~~t dR8-trwridls
:,
'. :I
aupdrrtpourle
diagnostic de la PPR : 1'
fluorescence d'um part' &;/
l.'imm+enzyr&ogi.e d'autre w.
IIi
D~IS le domaine de la pm~ylaxie, la
cscttion est: t92txmue piw k’Zn-
jection du virus de la P.B. mxiifig par pas
s
swcelluler&&.edef~M~~
de veau ; c'est ce virus mdifié qui eçt ut
purlaFnrcrptrylaxxs&la
P.3, Le V~&II obtenu est constitué par la
RP KO/3?S 65 passages CG').
L'uf~~t~d'unv~h~é~logut-powll
ion des petits xw&nants
renoMe 3 1956, oti déja on vaccinait les
avec le v&us P.3. lapU,
Eh 1969, le vaccin 'fTissupestt'
est test6 au
G&ink&au~.A
partir de 1970 il est uti.li& chaque anr&e
TE?&S sur 800 petits ruminants. Enfin depuis
765ooop&it$xwmimMxvfjtairt~
4mslesUnitQs
expkimentales del'IRAT, ;i1
et frbumbu3ia le rqpb
ve&y#+@.Gèrement.A~~etdan;slestit~
del*IRATlevamti~inj@~
une fois par an à tous les ankwx && de pl
de2mis.Lav&c&i&&m
t2cmtm la Pasteurellose n'est pas associ4e.
contrbles &kd.c&qw , faits
'
avant et ap&s vaccination sur un &hantill
edelOOovins,parracherche
des anticorps neutmlisants,
i:
donnent les ré
tata suivants :
Taux de pmtection avanq$ apàs

f&.' . . . ...,<., y, : .: ; ,
*pi". vs,: ., .,
, .,
y j
-: /,, :,
,<...
:'!*
,*:'
L'$ge de la pY?iJm-va&nation est
à zmis carlmjaare8, ;;,>
afp"awaeqbi&wtleurimmnit~a~sla
sMpeFp&g~lcpl&
:
1'.
c!ol#$trum puis du lait. or Le$
du coh8tmrm mt tLYimdtie8
b la circulation sanguine*& jeune par pas
a -hTm?em la paroi intde.
Ca passage cesse dès les premibes 24 h
s~ili8atb de %a
nuqueuse 3ntestimle. L'apport d'imwm
ine8 à la cetvit& di.ge&ive se
poursuit pendant toute la lactation mis
sta@talorsdcune
$xm.xnîti~-
,' sive locale, IZntre la 32 S&e et le 2è
d~mticczps sériques fléchis mpidemmt e
'3%wwer sans protection d'autant que la
ed'entiehaùitia&,&.
situge au niveau des voies a&xiennes s u
est dismunie de gav@mt;toD1
locale passive.
2 - La clavelée ou variole ovine
-L-ICI---e---I-----------
Si&ée en 1968 dans la région de
Ibolack et à Dakar, elle se rencontre alc
1-t dans toutes lciy3 x?t&$ma.
Son extension est facilit&e lors de la
ialisation @es ovins avant la
'
f&edelaTabaski.
; .,'
Ldmladienetou~5~paslesca&ns
hefph38tobsEb"
16 au Kenya (14). L'aspect des lésions
esestdiff&wnt&czel&,~$&&t
psurlaclavelée s&&3santsurlepowt
Lbsprès une phase d'hypetiemieac
d'amrwcie, an rwmxwe
1%pparition de nodules sous cutan&
3 la t@te et ci la mie arr@-

- 6
I
Dans les effectifs atteints, le
t~desnaXiades+m
25 et 50 %. Eh gén&&, l'éwlution va vers i
grmes. Le pr&judice
7
powl'éleW3restsens z&z, d'autant que les Ifialiai&f?s,
ctes h4katms peuvent égale-
sfamimHk?s-daeyBouIs
la variole caprine et de ias
200et 3OChmetalafbmmd'tme.
cultivi5 surcellules r$neLLtsE; de
du son pouvoir pakbg&Ie'et ne
scmificatian~ La face inb%w
Lapmphykwie estz%lisée avec la
Wlw RM&Ei,atlSn~eparpasS~
sta? celle rénale de lrtx.Iton (29). Le
injecté par la voie saus eu-
tanée, 1'iJmfknité csttutale15 jours
estsuphieum ame zn-
née (29).
Sur le plan immologique, il rmte
établir les mlaticms du; vbus
,mleu~ isolé au S6nég6i avecceux
et& la lumpys&in
la mladie est connue des bleveum de
le touche les agxmax,
mispeutse nmwntrer
caralctér!îse
par la fm-
tien de v&ico-pustules,au n
ssure deslbms qui,mpide-
mnt, se tmnsformnt en
observepar&& l'extension
aux lém supérieures et inférieurw.
sraresccmplicatianssosrtduesà
Smvahisse~ des lési
.
nécmse, m
nect-c@mrus. Engz$k&ml, l'ech
versla~tismen2&~rBa#S-
ms. Le ptijudice est dam
~&losWpexrdbat:ilüW~,

des jeunes pour l'erpaissmt. La p
&n;clnleeRests*le:
un vaccin peut être Pl+i&& 3 partir de
virulentes des&es et
'
lnxyties en glycéMne. La vaccination se
par scarificatiopt Zi la fa-
ce interne de la cuisse.
les mladies dues auxRi&ettsiales
-1-----Ll"-L-------"-~--I
I
les Rickettsiak3 sont des
qui s~obserwntsous
habitw2llermrt in--CelltiWs.
initiaux", a des inclusions.
enzyrrras et leur pami,
~1~1s neprennentpcrslacolomtionde
et se cultim comRIE3 les vkw*
SUI? cellules vivantes, oeufs embryon&,
Surunplmtaxononnque,~~Lcns
en3 familles;
Lies. Rickettsiaceae~ genaas responsables de
tiement trunsmis par des artllrupo8ErS.
la 3èm étant tmitée dans le
I.428 l?idcet'tSia~ae se divisent
Le6 Ridcettsiae pathog&es pour les
Les ~3.ichiae pathogènes uniquement

Dewcgems sonttrouv& chez les ovin
des cellules endoth~iales et ~2sponsable c
*, parasite des globules blancs, i?es
f
*
lxlle odrfe.
- La Heartwater
C'estunerrkziladie viNlente
aux x-kmtinants et trmsmise par les tiq
cxanue en 1858 en AfriquE! du Sud, on I
tamicale et Mdagascar, partout oQ
lmetouchc les nuninants sauvages et
l'efsp%ce la plus sensible, su&mt les
ndndm Irésis-tance. C4-m les ovins, on
le en quelques hems. L'animal appam
quemntsur1e sol, p&al.~, se débat e
5 jours, avec hypex-themie, essoufflez
bruits cardiaq~s, crises convulsives,
la form fruste fr$uente chez les anl:
Le diagnostic se fait par l'exam
$$5kicaxde, spl&or&gQiCe, gast3XQntéri
imédi&e des rickettsies au niveau 9
partir de fmttis faits avec le p
'
soitpar&menrrnt de fmgmnts "
dec rtr
fier les fmttis sur le champ, à 1'
cool ~&thylî.que. La colmmtim au
Giema.pourm ainsi&re faite plus
. Ckmkia~i~n~esr2ti
cultivàble sur cellules, ni
de ~~~~~* Em
se conserve b -7OT oudans l'atcrtel
,deet AnmmpEqlpassages
surmutons m+i.nos. Iln'exi*pas
diagmstic s&mlogiqm.Lxnpr0-
phylaxie r&dicale est irklisabl
*-*(jMFf:ti
-des tiques par bains ou
iltcldi~ha9dcrraQnisaeLe

r
'.'titwnt n'est efficace qw s'il. est pmtiq
avant: l~apparktion dm brwr-.'
blean0rvelJxet~ques* on fait
wie eridoveme, d0 ,.,' "
de suite. LFoxytétrmycline
efficace. Dans les
ftyerE3 de mladie natuRlle, il est conseî.3.16
traiter ltenscrrble des ani-
'&suxparune distribution omle de Temmycine
hdosede 4CXI1~3parjour *
o pf3ndmt 4 jours (eau de boisson).
'.
+
'.
.: ~.L'Erlj,,&&ose
-;'&&a~% &e à Erlichia ovis
wî.vant en z%cm! 'iiu&&
kkmne, Byalomm
d
et milus, elle a Bté é
powXagmxrd~sEoisep\\
1941 (11). Elle peut également se tran%nE
par les A&- m z;ohee hu-
,tiik. Le plus souventlFE
it a I'&ant latent ou
fxuste, les animmx 6tant
périodi*rt (301. cetéquilibmpeut
lorsd0~~%,dp3~
cSf%xtj.on dm conditions MSomliques
lapmtimfandsstiques
dotic la gz&ïmition naturelle, et par les
adies iFkfec?tieu%é%
ou pt!im%Lti*
<_I Xe% int-tes.
Sur le pI.an cliiique
but, du jetage, un amaigrissemnt plus ou m
l'amSt &2 la rmiriaticm, la constipation, q
sigm8,rm?FVWWpmYfoti
kwmt asacci&. L'anima
en une semaine. A lFautopsie, on note un hqr
hydcwthom etunhydmpkitoine.
Le dia~w
est cmfîm2 par lis miBe 611
6vi&ad'F;rli&ia
' aires sur fkwttis sanguins mlorGs au Mity
dG5ema La_pmph$a&eet
le
-lxdmmt se r&iLisentdansles &ms c
que pm5laHmrtwater.Une
2ztrmrqu!a : on a rGussi a cultivw
sur cultm & v d2fi)
c33 chien. Onpeut esp&err&xâir
c!d.tureh~ir~-
cytes de mm-ton etobtenirainsime SOI
igSne~di.venseSf~-

*L,sIUbttsicisdc~$mctival.e
dumuton
lLYlkrit% en 1945
en mime
a &é utilis6 dans une mi&%w&wzti~n de fiwk ,
Lfzbxatoire. Seuls dmtit~s enanticorps é 4
t3ouches dec2ihqdiaà parCird'awrtom3 sJ
jauvtmt gmmmttre de cxmclure 3 l'existence
une i3-ddence &mmxi.que.
Il en va de &rw de 4% Fi&e Q
UDIES DITES D'AVENIR
a
On a repu sous ce titre des affctii
mais quipourl'instantn~ontpas
encore d'l:
des nnladies virales inconnues pu~'peut &xe :
w53,er phentes après des enquiStes épic%i&
Xe9 628% ces affections &ritentde reterkir:
leurinci~peutsui~les pmg&s r&li.
nutritionnel.

- 11
1 - La Bluetongue
LX bluetongw figure parmi les arbcvi: oses. Elle est transmise par
diverses espèceoc de Culicoïdes dont l<: prcYLif&: ation est fworisée par l'humi-
dite, les pluies abond~antes et la te&rature. k virus de la bluetongue appar-
tient à la famille des Reoviridae ui- oomprxnd q
- -
ce jour 16 types sérclogiques
diffkents. Parmi les hôtes habituels du virus on relève le mouton, la Chèvr)e,
les bovins, le chmau et diverses espèces d'an tilopes. La maladie est connue dn
Afrique du sud depuis 1076. En 'ifriqw inter& pic;zle, le premier ca:; si@&
nemonteen1925, sur des mutons iwortés (12). Depuis, il est prouvéprrdes ,en-
quêtes s&ologiques (19, 34) et isolements du 1 irus (3,4) que la maladie existe
à l'état eU.GfliquP,. Le virus de la bluetongue 1 ersistc &ns la nature selon un
C@e où intetiennent : les culicoïdes, 1~s b vins, les antilopes et peut êtlY-
Certains ronpeuti. Les moutons et surtout les fdmmx importés jouent le tile
L
de révélateur.
Sur le plan clinique, la rn-tiadie se c~arac Grise par un syndr~~~ fGbrile
avec une congestion violente de 13 rm~queuse but cale, puis .app&t une stomatite
ulcérwnécmtique avec oedèm? de l.3 langue et :es lèvres, jutage sém sanguino-
lant et gastro-entérite hemorragique. La moorbi ité dépasse 70 % et la mwtalite
atteint 50 6. La prophylaxie est r&ïLis&le pa l'emploi de vaccins à virus at-
ténués. Leur utilisation reste assez complexe 4 n raison cks différences antigé-
niques entre les divers types. LDutilisation 1oit en et= r&erv& aux aninwx
kçortés (31+). Au S&i&@, r;n considère la blu tangue comrx3 une maladie d'avenil'
et dans \\m premier temps, il convient de Cire uTle enq&te sénologique pour éva-
luer son incidence.
2- .ks affections vir==les de l',:~pp:rcil d&es
-
-
if * Espirat0ir-e dw afleaux&Y
_--_ ..-. -4
11 s'agit là d'un groupe de maladies, de découverte ticente, que l'on
rencontre dans les grands centres d'engr&sem nt où sont r&langés des ani..rwux
de diverse provenance. Le stress, c.3usé par la ~miscuité et 11cali3rentaticn
<artificielle, fragilisent les a,qeaux 2 l'égare & virus qui, nonnjlerrent, ont
une virulence faible. A cela s'-ij0~tent les CCN (jlications bactériennes sur un
terrain en état de moindre résistance. Si l'ac ion des virus se traduit &out

- 12
par une pzrte de Fids, l'interwnti~n des EKTt&?ies ca!grwe le pronostic. Ce
type de rKi.adies est mccxe inc.>nnu en Afri Lue intertropicale mais l'gvolution
qui se dessine dans l'élev;i$ des ovins doi : les faire craindm, ~Voù lîinté*t
de les étudier maintenant.
a - Les dffectione &spiratuires dues 'CU vi us Pminflümza (3)
Les premiers isclemnts de virus F 3 à partir du muton remntent
en 1966, en Grande Bmtagpe. Ikpuis,l.e viru I
ï3 été retrouvé dans les pmduits
p&hologiques d'a[gneaux atteints de mKL.ndie :
respimtoii7i3s chns divers p;sys,
que ce soit lors d'une épidémie naturel.le c L après une transmission e,upérirwn-
tale. La mise en Qvidence est r&li&e par .'inocuSath du meus nasal d des
cultures de cellules foetales de kn d'ag leau. k serum des snimux convales-
cents possède des anticorps inhibant l'herrw ~-$uti.nation à un titre important.
Au .Séné,a.l, 11 mzladiebn'existz purs à l'et.;
&.nique, :fkais une enqu$te sém-
logique (2) f.tite à P<artir d'S&ntillcrrs L, uvenant de mutons vivant dans di-
verses -régions, r&ele que 25 à 50 9 des ov ns rtdULtes possèdent des -wticorps
inhibant l'h~mag~:lutTnation à la dilution 1 50. Le, contact avec le virus existe
nuis la m&adie évolwnt SOU une forw tin grte, il n'a pas @té pssible d'iso-
ler le virus jusqu'ici.
b - Les 'F'neuwenterites à Adenovims
Maladies aigus des jeunes, les pnl entérites à adenovirus se mncon-
trent surtout dans les unités d'&wge int nsif lors dz l~intmduction, de rwu-
veaux anhux. Une semine après leur ;Irriv e, ils sont atteints de diarrhée a-
vechyperthemniè puis dans les 2 à 3 jours, apmtissent des tmubles rwpim-
toires : jetage, étemuemnt et conjonctivi- e. Quelques mrts rapides peuvent
survenir. J,'autopsie r&$le zu niveau du pal rrün, des lkions d'ateluctasie et
de bronchite Ca&ik avec pmlif&ation I:yrrph~ histiocytain? dans les cloisons
inter-alvéolaires et h,~rplasie des follicl les lymphatiques péribronchiques.
Si les conditions d'hygi&z sont t%plor&le! : entassvmt, rrssuvaise ventilation,
humidit& excessive, I.rl form; .:+$ie se trans: wme:rapidzmznt en forme chmniqw,
suit? 3 l'intervention de Myooplasnn ov* 1pniae. P&zt-~&ti h&@.,,ica ou
.--
de Corynebacteries S?I?.

- 13
Jusqu'à ptisent, les adenovirus du roui m sont classés en 5 QQCS SéndO-
giques, &cemnt on a trouve &ez un agriea un type 2 bAn. Au Xi&ia, on
,
vient d'isoler 2 types d'adenovirus chez de: cq$ns associés au vims PPR (17) +
Apr& typq?, les auteurs signaknt que cm 2 adenovirus sont diff&Znts de cwx
jusqu'ici cornus chez les ovinS. Une enqu?ti sémlcgique sorrmaire,
faite sur des
mutons vivant dam la r&w zone, mn-t= qu mm-ci pssèdent des anticorps
contre les souches d'adenovirus mises en 2~. b-m r&ement.
ks nffëctims dig&tives à Rcjtavirus
LT dkouverte de ccs virus est r&er& : ils sont isolés lors de ga#rcen-
terites aiguës du porcelet,
Au début, ces vixus décrits
Con-me des Réoviridae, sont mintenant
un sous groupe des Réo-
viridae et Qénorm& Rotavirus. (24).
on a pu reproduire leur
action patho&ne chezbdes apeaux
enqu&e j%kte CB F.bw-
se (331, &vèle que dans plusieurs
39 % des adultes et 56 5 des apnea~
Ont eu un contact avec des rotavirus. En
kqu: nahélienne, aucune recherche CF:!
&é entEprise mis il con-&& de
tit= que les Adenovi-
rus et le virus Pmainfluenza III.
L'&va~ des petits mmirmnts et
en particulier, n'a pas cm-.
nu sur le plan sanitaire les times
que l'élevage bovin. mdepuis
dns dlune dkennie, ce type d'&wage
w adapt& au milieu sahC%ien et aux
conditions climatiques actuelles a
Toutefois, les ~~urw de pré-,
phylaxie m?dir.~lc si n-t cnrxm3 tri%
c31r lçi twrwin, I&l,@ 1s dbG?rat~~
tions faitt?s pa,p lc I.&or?ïtoire. L;I pmt.2
petits rwb3l?ts km est 12 plus
bel exerr@e, du mins au Séne~al. En effe-t
virose et les ccmplicatims
.'<
qui en r&ültent, la font considérer corme la maladie la plus mW@iem ImUr
J
les cwins. Revenant tous les 4 au 5 ans,
dans les trwpaux les su-
jets les plus sensibles, en $néml les je
On put dire, en exag$rUnt F>eti
S-b-e, que la PPR et ses cm@ic~ti.~ns
itwnt &Z pmcessus mturel le plus
efficace pour lititer la F;mlifémtim
nminants. N'oubtis pas ce-
pendant que si le,,1~ virus j!;uent parfois
%-&iateur, d'au-S agWts W

BIBLIOGR,?,PH
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la maladie des muqueuses, de la rhinotrachéite infectieuse
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