INSTITW SENEGALAISDERECHERCHES AGRICOLES (I.S.R.A.) ...
INSTITW SENEGALAISDERECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
w---------
LAE!ORATOIRE NATIONAL DE LOELEVAGE
FTDERECHERCHESVETERINAIRES
NOTE DE SYNTHESE SUR LA PRODUCTION
FOURRAGERE A SANGALKAM
REF. No 41/C.F.
AVRIL 1982.

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S O M M A I R E
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- PRODUCTION FtimERE
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3: 4, HISTORIQUE9 EVOLUTION DE SAN-$ -CHOIXDES PLANTES -.$J70- 1979
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"II.- RESULTATS ACQJIS DEFUIS 1979
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relatifs à l'établis'sement de structures expérimentales en des zones diffé-
rentes d6'Sénégal eniwie de tester des solutions intégrées en m3-t-ière de
:
production anirfale &Gent été élaborés. Ils étaient basés sur la production
fourragère.
En 197e, devant l'int&êt du Panicum maximum qui en petites parcelles
très fortement fertilisées (1 000 N/ha) avait donné 40 tonnes de'mati&e
sèche, 21 E'cotypes venant d'Adiopodoum6 étaient mis en comparaison.::Dans
. . _-
I_._ ., _
l'essai~d'orientation,.le
Stylosanthes guyanensis se révélant inadap+$;'
L'influence saisonn?&e était précisée. Le Panicum se révélait i.nt&essant~:~
pour .l'exploitation en grande culture grâce à son port susceptible d'être e1 t.
exploité directement par l'animal, sa possibilité d'être Se&j mais onrele-,
vait sti~sensibilité aux facteurs climatiques.
.-
Des sorgl-os fourragers étaient introduit s mais rejetéscar les v&iétés
les plus i.n-téressantes'~@t~ient
des hybrides.
'.
.'
Des luzernes implantées en août n'ont pas donné de résultats très satis-
faisants sauf la variété f'africainf'.
La ferme commençait à s'intaller, 2 ha de Panicum étaient plan-@s., les
Pennisetum purpureum et merckeri multipli'~~
L0 ainsi. que le Brachiaria mutica,
intéressant en bas-fond, Des brises-vents (filaos)&i.ent install.és. Deux.'
forages i?k et FS étaient foncés.
LrORSIWl collaborait activement ,aux recherches entreprises : la section
Biologie végétale commençait des études pl&n$es -milieu qui al~aient.aboutir
en 1980 à une connaissance fine de l'utilisation de l'eau.pour:.les cu+ms
fourragères en liaison avec la fertilisation..
p? ailleurs, des rrûdèles d'exploitation avaient été établis en comrrrun
_,-
,.
avec L'IRAT pour être testés sur ses unités expérimentales.
L'année 1'975 .confirn-&t les résultats d'essais antérieurs. Des pannes
d'irrigation permettaient de mettre en évide,ce.la r6sistance.à la sécheresse
de certaines plantes : Panicum et Brachiaria. Un essai d'orientation de 24
.
".
nouvelles espèces ne montraient aucun 2 amelioration par rapport aux plantes
déjà choisies. L'aménagement de la ferme financé par le FAC avait d&mé :
,:
acquisition du matériel, construction, 'reseau d'irrigation.
. . ./ . . .

1976, voyait se développer l'installation des grandes parcelles (7,5 ha)
Des cultures à cycles ont @té mises en place maïs, (ensilage) et niébé (foin>
tandis queIles essais ,étaient proviso~ement suspendus. Le premier Panicum
.
instal$é S 5631 a~lait,&re remplacé par.un clone meilleur : le K 187.B.
i
_ :
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Y
Ainsi des observations peuvent être faites sur :
a> la nature des product$ons .,
.I .'
b) le choix"du système d'&rigation
,<
;:
~. .
.,.
a ) La'naturedéspt~~2~ctions
:
Un sou&de~~s&rité et de diversification:avait.conduit
'audépart à
l'installation de plusieurs espèces. A l'usage, se confirmaient les rjsultats
des essais antérieurs : la supériorité.des Panicum sur les Pennisetum pour la
souplesse dPexploitation'et la'valorisation de l'eau par de fortes productions.
Par ailleurs, grâce à l'ORSTOkl, les Panicum sont suffisamment diversifiés pour
lesdifférents besoins de l'alimentation animale vert, ensilage, foin et ce
pour toutes les régions du Sénégal. Les légumineuses annuelles présentent un
niveau de rendement trop faible incompatible avec la rentabilisation de
l'irrigation. "
'.
b) Choix de. l.'irri&ation
:
Ie choix de.lf~irrigation par aspersion a été retenu pour les.;r8isons.
.,
,.'
suivantes : .' ':, '!
:;
.' <'
. .
économie de l'eau
i I -
n&ture des sols ne permettant~pas la .généralisation de l'irrigation gravitaire
présence de poches salées.à- faible profondeur
incompatibilité entre la nature des am&agewnts et l'exploitation des
fcurrages
contrôle plus poussé des quantités d'eau distribuées
ikcompatibilité de 1"irrigatïon au'goutte à goutte avec l'exploitation
fourragère. .
1'.
,:
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. .
La présence de,deuxréseaux différents l'un à couverture fixe, lpau-k-e 2
couverture rrobile,r$xkd au souci de définir le sy&me qui corresp3nd le
mieux a l'usage auquel il est destiné,
Une note a &tk publiée en 1979 sur ce
*
sujet. .:
.
5;'
Ainsi, dès 1978-1979, la fer& présentait' sur 'visage actuel :
T :
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. . . / . . .

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.
l- Des c.ultws $miguGes! se divisant en cultures h cycles et cultures
pérennes .
:
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Les cultures à cycles (3 ha> sont le mïs sur les sols des Niayes, le mil
souna et sanio sur"i& kols.diors:..et le n@G ov:l'arachide sur ces II@$~ sols.
Ces cultures .à cycles sont destinées aux réserves d'hiver : ensilage.avec les
mils, foin avec les légumineuses.
Les cultures pérennes : l%nicm'mz&num o&zupe la plus grande partie'd&la
surface imigu$e~(3.3 ha envfron). Il s'agit de la variété K 187 B plus .@@$ps-
_'
sante que lvancienne variét& S 5601. Sa gestion est de mieux en mieux connue.
De nouvelles variétés T.S8, Cl plus spkzialisées (notamnt la second; p&& '
le foin) remplaceront à kut tom K:'187 B s&s ,doute dans les années. i w%&.
" _. ;'\\
2 - Cultures sèches
I;
La baisse de production *tiante en saison froide, la quantité limitée
de réserves possible en saison chaude sur les surfaces imigu&es, nous orit
conduit $ aménager 10 ha de plaine cultivés pendant la saison des pluies en
mil sanio (1980-1981).
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-5
II - RESULTATS ACQUIS DEPUIS 1979
Les rkultats ont fait l'objet de nombreuses publications (voirce chapi-
F-1 ;, je tenterai ici d'en dégager une synthèse.
‘2.1 .- Gestion des grand
,,
e s 'parc elles de la ferme de Sangalkam
Les résultats obtenus en 1979 perma-ttaient à M. CADOT de tenter une
approche économique des différents facteurs aboutissant à la production
I
laitière l. '4 opuskules paraissaient de mi à juillet 1979 :
.b
<< :
;' . .
a> estimation du prix de revient de l'eau d'irrigation à la station de Sangalkam
b) réflexion& sur les modalités d'hébergemant des animaux
c> éturle du prix de revient du traitement du lait à la station de Sangalkam
dl production fougère et incidence du poste alimentaire dans le co@ de la
prcduction laiti*. . .
Nous nous intéresserons brièvement au premier opuscule.
Dans l'estimation du prix de revient de l'eau,, il convient de souligner
différents points.
2.1.1 - Description du dispositif d'irrigation et évolution
En matière d'irrigation, Sangalkam n'est pas dans une situation idéale.
No~s pompons
dans une nappe fossile éloignée de la ferme (entre 700 et 1 2OOm)
la faiblesse de la nappe nous oblige à avoir de nombreux forages. Les parcelles
de la ferme sont dispersées car on désire étudier plusieurs types de sol.
Enfin, le dispositif d'irrigation est constitué de systèm@différents
ce qui permst de les tester. Bien entendu,de telles contraintes sont absolu-
ment à proscrire sur une ferma de production.
Enfin les eaux pompées sont chargées on oxyde ferrique, ce qui réduit
la durée de vie des pmpes et amène à n-oyen terma un colmatage du forage.
1 - Alimzntation des stations de reprises
.
Cette alkntation est assurée par pompage dans quatre forages qui debi-
tent dans un château d'eau de 200 m3. L'un de ces forages s'est effondré en
adit 1980 : un nouveau forage z été foncé et sera fonctionnel en 1982.
. . . / . . .

-6
A. l'origine 1975-1976, les caractéristiques des forages étaient les
suivantes :
. . . . .
1976
1982
. .
2
'.
F2 25 .m'/h
F3 13 m3/h
10 m3/h
F4
25 m3/h
25 m3/h
FS 30 m3/h
20 m"/
F2 bis (30 m3/h)
~Nouveau 'forage
Totd 93 m3/ha
85 m3/h
n o n encoreen
-
sey&
- :k?':
,..) '.:. ..',
Ces forages sont foncés entre 13 et 26 m de profondeur et sont équipés
de pompes électriques iMwg&es.
2 - Distribution
2 réseaux d'irrigation par aspersion ont été installés :
,
- un réseau à couverture totale, maillage 18m x 18m couvrant 8,5 ha a&knté
par une pompe électrique
- un tiseau mbile lui-m!@? divisb. en 2 secteurs :
. l'un équipé en'tuyaux métalliques
. Ilautre équipé en tuyaux plastiques souples.
11 couvre 10 ha et fonctionne à p‘artir diune station thermique. De ces
éléwnts et à partir des prix initiaux ct des coûts gels observés sur 3 ans,
R. CADOT tirait les prix suivants (1979) :
IGseau
Rkeau
mobile
fixe
Ensemble
Prix de revient de l'eau à
fa parcelle
-,
.
m3 rendu station reprise
'.
33,80
36,74
35,21
m3 distribué
34,70
44,78
40,17
:
68,50
:81,52
75,38
. .

-7
Ce coût élevé pouvait êtrediminué dans le Cap-Vert :
. situer la ferme sur 1~s lieux des forages
. Caractke e&imw&al des dispositifs d'irrigation
.
-*-
. utilisation d'une nappe à plus forte puissance.
M3lgré ces facteurs, @DOT concluait qu'on pouvait difficilement descen-
dre en dessous de~50 F CFA/m3 distribue à partir de forages.
:
I
2/2/2 - Les ,rendements obtenus
I
Les rendements obtenus en grande parcelle n'ont jamais été comparables
*.
aux rendements obtenus en petites parcelles, soit par l'ORSTOM, soit par
nous-n+Zmes. Il n'y a qu'en travaillant directetikit sur les pcarcellesque cer-
tains essais %ourbes.de croissance azote" (voir recherches) ont recoupé les
résultats obtenus sur la ferme. Bien entendu, les rendements doivent être
examinés plante par plante. Nous examinerons particulièrement les annges 1980
et 1981 qui ont eté suivis de très près.
RENDkMENTS DES PLANTES PEREXNES (Voir tableau 1 et 2)
.,
, Panicum maximum K 187 B et Brachiaria mutica
Ces plantes occupent la plus~grandc partie de la surface de Skngalkam.
En 1980, le rendewnt en matière sèche par hectare des parcelles pérennes
s'étalent de 16,4 T à .33,4 .T avec des fertilisations allant du simple au
double ; la moyenne est de 21,2 i' MS/ha.
.'-
En 1981, le kGme rendement varie de .16,4 T à' 29,O T MS/ha, La moyenne
étant de 20,8 T/MS, donc équivalent à 1980.rrcLLg& un potentiel d'irrigation
bien
mk-dre.
,.
!
Ces rendenknts sont faibles p& -rapport aux petites parcelles : CADOT cite
54 T de MS/ha/an Cave$ 1 050 NI..
Ceci s"explique :j
- par des e~loitations insuffisantes en moyenne :c ' 7 exploitations par an
- -,
alors qu'avec une bonne~gestion, on devrait monter à 9 ou 10
*
- les apports d'engrais se fais*t après chaque exploitation, la quantité
.
globale est rGduite 5' au lieu de. 75ON 9 on app&te en 1980 490 ti/ha/<an,
512 en 1981.
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Tableau 1?1 -Prcduction fourragère en tonnes de matière sèche
1980
Parcelle
Nz3x.m de la cultur
Production en
Rdt/ha en T. MS
Observations
t Fertilisatkm
_ . . _ . -.
N
%lU
p205
K20
..;:ti- _.: _
M i l
10,42 T
5,21 T
.150-60- 8OtierXII
Pli1
13,48 T '.' ..'
6,74 T
75--&.45-- 60
T = AP,95 T
MIS -' '. .. Maïs 1
1
1,90 T
0,95 T
Le Prmicum a été
65 _ 50 r.E~.(ÿ .&O>e.. .__
2 ha
Pklïs 2
10,68 T
5,34, T
implanté en fin
,65- 50-67(+ @SO)
Panicum T.58
(6 500 m2) i),84 T
1,29 T
d'armée
T = 7,53 T-
M!L.
&ïs 0,88 ha.
0,79 T
0,90 T
75 - 45 -6Ot2N
lha :
Maïs 1 ha
4,20
4,20
50 - 60 - 80 t 2èd
T = 5,lO T ..,.
- - -
-
-
M2N
Panicun-'
23,ï T _,
16,44,T
7 exploitations
296 - 1'21 - 173
1,44 ha --
d
a
n
s
l'ann&
M S
Panicm
28,O T
19,44
T 6 exploitations
580 - 243 - 442
2
_
M3N
Panicum
12,74 T.' j-'
19,57 T
6 exploitatZons
383 - 18C - 257
13 543, In3
M3S
Panicum
20,O T
33,4 T
7 exploitations
853 '- 378 - 583
12 927'm3
0,6 $a
_<
M4
Ekachiaria mutica
15,53 T
.z
0,8 ha
6 exploitations
546 - 196 - 280.
9 48% n3
i
.'
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~~Panicum
.? ha
21,6 T
8 exploitations
488.- 220 - 332
12 165 n-l3
:
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-5 b .._ _.
.-.
.--. Panicum
-2-(-.,g2: qy- .. 4 -expkzi.t&ions
0,5 ha :
..(repiquage duc11
300 - 140 - 200
zo 054 .m3
-_...--.. _... __- i . --
_
M5C
Pmicm
i?2;9 T :
8 exploitatioks
453 - 192 - 255
9 914 in3
I
Mayenne des p&ennes
I
-
I
21,2 T/MS/ha

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vablea,j no:..?’ : -’Productio< &ïrr&$z-+ en toiines"de r&ières sèches TAS. 1981
.e~.
- -
" Rrirceflle -- '1 ". 3 -, ,. ,.
ciilt~s -'
pk'oistic~ic;11 (T.M.SYRdt/I-xen T.MS
Fertilisation
N.P.K.
Observations~
Observations
FI
2 ha
lère
7j4T
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2h.....
4,8.T
@o - 66 - 130"
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M5D
lha-
Maïs
1èXE
.6,2 T
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4,2 T
10,s T
100 - 60 - 80
+ 60 'P205 F.deionc
CoI.liydQn ____ Oi6 ha
..&%i.. -. ^
4,5-T
6,9 T ..-. 50 - 30 - 40
+ coquçs d!.aiT-.
! (1) + (2)
--
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es
M*N (bloc11 1 hz Brachiaria nn&ica
16,4 T
16,4 T
325 - 105 - 225
4-exploitations
'. MIN (bloc 21 ï'ha BrjchiAriti mutica.
23,s T
23,5 T
400 - 140 - 275
5 exploitations
MJS CT.581 ' 0,7 ha'Pclllicum mximxn .'
"
11,5 T '
16,4 T
525 - 175 - 300
___ _. . . -_
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'6 exploitations 1
M3N
0,4 ha Ranicum mkmum
11 T
25,6 T
625 - 210 - 375
7 exploitations
_. -.. &.S .._ ___ _.. . ..l..hcr
panicum.maxi~..
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--25,4 T-- ..
- 25,4 T
625 - 210 - 375 7 exploitations t
M4
t 0 74h Brachiaria mutica, 16,l T 1
21,9 T
I 9.. _. 7
,550 - 210 - 400
,6 exploitations
Parcellc2 à
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refairq
M5B (Cl)
0,5haPanicum~
14,s T
29,o.
525 - 210 - 375
7 exploitations
Parcelle hété-
-1 ha pmic& Gx&
M5.C ^
..' ..
13,s T
13,5 T
525 - 210 - 375
6 exploitations
rogène
Pb. irrixrtion
I
I
+fSA
._I .._ l-.&. .p~+um-m~
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Ekpé~irixzntatioti
digestibilité
MzN
1 5 ~Panicummwkwm '
8,l T
5,4 T
Inconnu exactewr!:4 exploitations
_
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Y
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.._ f&&& _._
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'.3,1 T . 'J,.l -T 3 ?,5T b
Prélèvement de
SlOO-60-80
+ 1 i-rkas
boutures
M2S
O,S5haPanicum mz&rnnn
'10,3 T
15,8
_
Pbyenne des @rennes sauf #
20,8 T
M2N
3
_
_. - . . .

J

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‘0
j’
:

i

- Ii
Enfin, des pannes d'irrigation. Au lieu des 13 500 m3 d'eau théorique,
la ferme ne reçoit bien souvent que 10 à 11 000 m3/ha/an.
Les difficultés de gestion ne sont pas dues à un rw..wais suivi mis bien
plus souvent à des pannes de tracteurs?
ou d'autres matériels agricoles, ou
encore. à des chantiers lourds (ensilage) qui empkhent des coupes de se faire
à temps sur d'autrw parcelles.
Par contre, il est démontré que ces parcelles peuvent produire pendant
plus de 3 ans. Nous soms pour la plupart des parcelles en 4k ,année dgex-
ploitation fauche excksive ou fauche et pZB..we.
- Production et saison
I.e graphique no 1 nous mntre la très forte influence de la saison sur la
croissance des plantes P&ennes. Il en est de *me des plantes tropicales
à cycle tis elle n'a pas été chiffré pr&k&rtznt.
Le problèw est donc d'élew??
le niveau de croissance en saison froide :
. soit entrouvantdes plantes tropicales plus résistantes au froid
. soit en intercalant des plantes tempéties entre octob~ et avril
. soit en augmentant la fertilisation azotée en saison froide ce qti
a une pande influence sur le rendement (voir recherches).
tijà lû ni.VezU de fe??tikkatiOn a été aUmerit6 paSSant de 75 fq - 35 P205-
50 KzO à 1OC N - 35 P205 - 75 K20 d'octobre à avril.
- Rvthmes de COUD~
Les rythrws théoriques sont les suiwants :
pourPanicum~imwn
: 25 à 35 j en saison skhe chaude et saison des pluies
45 à 50 j en saison sèche froide
pour Brachiaria mutica
: 40 2 50 j en saison chaude et saison des pluies
50 à 60 j en saison sèche froide.
Ces rythmes sont étudiés de façon fine L?a~' 1:. -'~./siologie-Nutrition.
. Les plantes à cycles
Les plantes 9 cycle.3s cultivks en irr-igué ou sur 10 ha supplémzntatis
en saison des pluies sont destin& aux réswves. Il s'agit sur sol dior : une
rotation mil, nié% ou arachide;sur sol de Niaye : z-r&.
. . ./ . . .

- 12
Mil et mak sont destinés à l'ensilage, le ni&& ou l'arachide au foin,;
le maïs ne réussit pas sur sol dior.
<.-
tv
En principe, on doit pouvoir r6aliser.3 cycles par an et par parcelle.
En réalité, toujours en raison des pannes
de rratériel, on en réalise 2. Les
rendements sont variables essentiellement
en raison de la saison. LZI aussi le
-
.
problème de la saison froide se pose.
Rendewnts obtenus
. Le mi1 varie de 1 T MS/ha .(décembre) à 8 T (juillet)
.
Le rrnïs .varie de 2 à 7 T MS/ha selon la saison..
'. :
Stade de récolte
Pour le ma%, le stade théorique d'ensilage est le stade grains pâteux ;
mais en raison des phénomènes de vol des épis, nous sonm-es obligés d'ensiler
à un stade plus précoce
: après la floraison femelle.
..'
Pour le mil, le meilleur stade n'a pas été étudié par la Physiologie -
Nutrition. COI-IW nous utilisons la variété scinio qui ne vient pas .Z maturité.
dansla région en sec, nous récoltons au stade &gGtatif avant montaison.
.'
,,
2.2.-
.,.
Recherches entreprises, depuis 1979 : Résultats
En raison de l'.ins$allat~on de la ferme, les recherches fourragères
étaient pratiquement abandonnées depuis 3 ans ou 4 ans.
8.
,.._
Une collection plus mcdeste que la précédente a été réinstallée, une
cinquantaine de plantes sont en place et les introductions se sont poursuivies.
:
. Essais pour la recherche de plantes de saison froide
La luzerne CUF 101 venant des Etats-Un& a donné d'excellents resultats
en collection. Son extension en grande parcelle était pr&ue pour 1381-82,mzis
,.
. . ._ ;_
n'a pu avoir lkeu, faute de graines.
Un essai'betteraves répété deux années de suite n'a donné que de &diocre
'- .-. -' ,
résultats : meilïeure production i jaune de Vauriao 21,2 T MV. Cette plante
a été abandor&e.
:.
!..‘...l....

‘;
<y1 j

- 13
Des intmductions de sorghos ont eu lieu de 1'TNRA Lusignan. L'essai s'est
fait en collabomtion'avec 1e'CNRA de B&&ey. Les ré'sultats sont en cou& ,de
publication.
Les meilleurs sorghos ont produit enviroti 30 T'de I%/ha/cti.
I%lheu&wsen-mt, ce sont des h~brides~sorghos x sLIcIan.
.
. Choix'de plantes~intensives pour l'itiigation
i
2 Panicum ont été multipli& : le T.58 et le Cl en:provenance d'Adiopodom&
ORS-TOM.
Les études de productivité sont en cours.
k Cl a un co~tiement,~-
quable. Par ailleurs, grâce, à ses feuilles fines, il est particuli&e&&t
adapté au foin. Il est étudié' systématiquement pour cela en 1981 (2èm aage)
T.58 a produit 16,4 T/MS en 6 exploitations
Cl
a produit 29,O T/MS en 7 exploitations.
& poursuite de ces études dépend d'une conventiofi future entre 1'ISRA
et 1'ORSTOM. Nous avons bon espoir d'aboutir en 1982 et de pouvoir tester
divers clones ou hytiides mieux adaptés à la région.
!
. Essai croissmce x azote'
On seproposait de définir la courbe de croissance de Brachiaria mtica et
Panicm K 187 B pendant les 3 saisons. Trois doses d'azote sont testees ON, 75N,
150 N. L'intér@ d'une telle courbe est de déterminer l'influence de l'azote
sur l'économie de l'eau, la ~milleure péricde.th&rique de fauche, lvévolution
de la valeur bromtologique de la plante et pa&iculièrment de l'azote.
Actuellement, 2 courbes ont été réalisées sur Panicum et '2 sur Bmchiaria.
:.
l Brachiaria rmtica Croissance
Eau Ukg MS
kg/MS/ha/j
.I_
NO
A+.'600
çaison
,.
8,8
froide
NI
',' 22,5
1 800
430
fil2
92,5
32,9
1 516
78,9
638
fsecne
107
466
chaude
l+lIl1cum
l-IEc&m
NO
2,9'
',
13 800
Saison
Nl
15,9
froide
37,7
N2
.‘Nizl
53,l
753
saison
NI
61,3
653
des pluies I\\f2
100,9
395

- 14
Régionalisation des plantes fourragères
1. Fleuve : 1 essai de comportement en irrigué est en cours J. Ndiol.
A.
.”
2. Kolda : Des essais grainiers en Stylosanthes hamata, Panicum maximum et
.
Brachiaria ruziziensis sont en cours au CRZ de Kolda.
suivi de parcelle pEiturée et des grandes pEUXelleS
Des estimations de productivité sont particulièrement difficiles en milieu
tropical. Un essai a été réalisé sur P%anicum. Une imprécision de 18 % est obte-
nue avec
10 placeaux de 4 m2. Il faut 40 placeaux pour tomber à une impréci-
sion de 10 %. L'essai se poursuivra sur E&achicaria mutica.
Le programme pour 1982 comprend 12 actions de recherches dont les princi-
pales ont été évoquées ci-dessus. Quelques actions complémentaires sont :
- l'étude de légumineuses pour assolement en cultures pluviales
- approche qualitative de la sélection des graminées (digestibilité in vitro)
- mise au point de réserves en milieu paysannal.
CONCLUSION
Sangalkam est un outil de recherches remarquable K>ur la production four-
ragère en irrigué malgré le peu de surface de la ferme.
La production fourragère n'a cessé de svcam&liorer depuis 10 ans, de s'affi-
ner par une meilleure connaissance des plantes, de leur besoin en eau, de leur
besoin en éléments minéraux. Il me paraît souhaitable que ces recherches se
poursuivent bien que la vulgarisation de fourrages irrigués soit une voie
étroite pour l'instant au Sénégal.
Le principal problème de Sangalkam est un probl&ne de renouvellement en
matériel agricole, en entretien de pompes et tuyaux, en maintenance. Le maté-
riel date en grande partie de 1975 ou avant : son non renouvellement oblige
‘ .
à des dépenses d'entretien considérables.
Par ailleurs, des pertes de temps
importantes sont constatées en raison des nombreuses pannes.
Ceci entrave
." "
considérablement la production de la ferme et les recherches qui y sont
1
conduites.