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REPUBLIQUE DU SENEGAL
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.
-
flIMISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
hdST:.tTUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
'a
AGRICOLES (I.S..R,B)
r si. r.. . I ,-a .A., <. . ->-
LI,i\\HORAT31Rr;: NATIONAL DE L!ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
BP 2057
DAKAR - HANN
RrlPPORT SUR L'UTILISATION D"UN PRODUIT
"POUR ON" DANS LA LUTTE CONTRE LES
TIQUES DU CHEPTEL LAITIER
INTENSIF DE LA REGION DE
SANGALK;!M
Par
A. LACOURT
.
REF. N"14/ZOOT.
FEVRIER 1987.
1, CONTEXTE
-_I_
Lc projet de dkvelcppement d;une production laitière inten
sive dans la région des Niayi:s se ion& sur I'exploitation de
deux ractis import62s, a potentialités laitières moyennes (chep
tel Pakistanais, Sahiwal et Red Sîndhi) ou fortes (cheptel
Montbéliard), dans un ensemble de petites unités intensives
appartenant à des personnes privees.
CE!S deux races (en particulier les Montb6liardcs)
se mon-,
trent trés sensibles a la pathologie locale dont 1~s tiqu;:s
assurent la transmission. Quoique
lvhypoth&sc d$une circulation
d'arbovirus ne soit pas Et n%glîger, il semble que la grand2
majorité des affections constatées chez ces animaux soit lit%
a une tj,tiologie rickettsienne, dans laquelle E[roW.Ha ~43Mim
(agent de la Cowdriose ou Heart ~Watcr) aurait la plus forto
participation.
La prophylaxie de ces maladies à tiques, dont la responsaZ
bilité revient aux éleveurs et au personnel des exploitations:.
est fondée sur lvaspersion individuelle des animaux, par une
solution d'organophosphorés
(EXTAPHOS ND). La fréquence et la
régularite ainsi que le soin apporté dans la réalisation de
ces traitements font 1'obJei; d'un travail permanent de sensibi
lisation de la part do l'encadrement technique du projet.
II. PRESEI'JTATION DE LiESSA
Af'in d'ameliorer lYefficaclte de cette prophylaxie, on
svest proposé d e réaliser une utilisation-test de Bayticol"
(voir caractéristiques en annexe),
+: ND BAYER.
2.1 -, Animaux de 13expérience.
CG sont lzs animaux du projet laitier, arbitrairement chai
sis dans 5 sxploitatSons; rzgruupaxit selon les cas la totalïté
ou une partie du cheptel adult? dtis exploitations traitées,
Compte tenu des quantités disponibles, l;eff'ectif total a oté
lîmit6 a 23 animaux adultes, suivis pendant une periode variant
de 163 & 177 jours selon les cas,
Tableau ns : Détail des lots.
-- ----,- ---:----;--,
-e---e-
._ .-.
Exploitations
Gnimaux suivis
Nombre animau:
de plus d'lan
- - -
- I. --.
- .A---
n i)
0 ferme Sangalkam
4 ( MTB )
20
n c:
9 Cap-Vert Agr9
5 ( fiITB )
25
no 19 Amadou KA
4 (MTB)
1.2
n" 18 Flamadou FALL
5 (!WB=2; PAK=3:
5
n" 33 Mamadou GUEYE
5 (FîTE~=2, PAX =3)
5
2,2 - &Iéthode
2.2-l .- Appréciation du poids corporel par mesura du p&ri
mètre thoracique
2,2.2 '. Récolte et identïficatîon des tiques éventuellement
présentes
2,2,3 's Traitement 'ppour ont' sur la ligne du dessus
2,%.4 .-. g&ziodicité des traitements
On s'est efforce :
A- de rapprocher les deux premiers traitements (? = 8,6 jours)
afin de bénéficier dti Ileffet acaricide et larvicide pen--
dans une période suffisamment longue, en début dgutilisa-,
tion (deuxième quinzaine dl: Juin, qui co?..ncide dans les
Niayes avec le début de la periode critique de l'hivernage,
pendant lequel on observe classiquement une pullulation
des vecteurs) ;
B -. dans la mesure du j?ossible; d'effectuer les traitements
suivants r&gulièrement toutes les deux semaines ('x= 13?Tjours)
0=2,63 ; n = 58),
2.2.5 .._ wréciation de l'effet prophylactique du Baytico)
Elle est fournie par la frequence relative des interven
tions liées au traitement des maladies & tiques : observation
d'un syndrome fébrile aigu ou suraïgu parfois suivi d'avorte-A
ments rétrocédant dans la grande majorité des cas & liadminis
tratïon d'oxytétracycline
(sous forme retard).
III, RESULTATS
Cf. tableau n"2.
IV. ANALYSE
4,l e ,Par exploitation
Deux exploitations
0
semblent avoir éte parfaitement protégées :
peu ou pas de tiques, aucun traitement pour Hickettsiose,
Dans ces exploitations (n”18 est n”33), la totalité du cheptel
adulte avait été traitée.
.
.
---
%.* -,.-- -.-. - ,_ .~
..-. _ . . . . .- - _.-_ . . - )
_ ,.._ .I . .
i
T A B L E A U NC2 ii
UTICISATiON
B u l3AYWoL P E N D A N T L’HiVERNAGE
198s _
noA
,
.
I
.*
4
A La ferme de Sangalkam, une seule Rickettsiose a et& consta*.
1
tée, Il Paut rumarquer que des Rickettsioses ont et4 consta-.,
tées chez les animaux d'un parc situé a proximité îmmedi::te
du parc des 4 animaux testes; touchant tour a tour 5 adultes
sur 6 dans les jours précédant le cas observé,
Les animaux suivis dans 1;exploitation no9 n"ont pas ote
0
suffisamment protégés (3 malades sur 5). Cela tient probable.
ment au fait qu'ils ont été choisis parmi un lot d'une dou-d
zaino d':nnimaux traités conventionnellement, et entretenus
dans le même parc.
Le cas dv l*exploitation nC'19 merite une mention spéciale,
0
Un cas unique de Kickettsfose a été observk chez les i-i
animaux suivis ; alors que pendant la mëme periode;, 8 cas ont
été constatés sur le reste du cheptel.; dont 4 malheureusement
mortels,
Le parc des animaux suïvïs etait dans ce cas bien isole
du reste du cheptel, et l'on a pu voir décroître progressive-
ment la population de tiques dans ce parc, très infecté en
début d'expGrimentation:
comme d'ailleurs le reste de l'cxploi~.
tation, Il semble que l'on ait ïcï pleinement bénéfïcié du
phénomène d;inhibition de ponte, jusquyà l'obtention (IFune
stérilisation relative du mïlïeu,
V. DISCUSSION
Malgré la faïble sïgnïficatïrn statistique des resultats
de lJut-ïlisation test réalis6e pendant lFhivernage 86d il sem-9
ble que Baytïcol prGsente une mirïlleure efficacité que les
organophosphores courants dans la lutte contre les tiques.
Une utilisation sur une plus grande ech+lle devrait permettre
d'obtenir des coriclusions rîgoureuses,
Dans le cas idéal où l'on parviendrait a éviter toute
réi.nfectPon des exploitations en ,prsvenanw du milieu extclrJ.eur
(creation de zones désherbées entourant les parcs9 murets de
protection enduits de peinture insecticide), on peut raisonna.-.
blement attendre de l'utilisation du Rayticol sur la totalité
des animaux sensibles, l'obtention dYun effet prophylactique
à moyen terme, par le phenomènc d'inhibition de ponte, lie a
la réduction des populations de tiques sur l'exploitation,
La realisation de ce premier objectif peut déja diminuer
suffisamment la circulation des agents pathogènes pour contenir
la pathologie dans des l.imites acceptables.
A plus long terme, l'eradication de la population des
tiques "intra murosi' est egalement possiblei et par là,. 3..u
suppression de toute circulation des agents pathogenes,
Annexe = photocopie p.18 de la dot, BAYER.
4,2 .' Globalement
Pour un effectif de 23 anîmaux suivis, 5 traitements pour
Rickettsîose ont éte instauresl soit une morbidite p, = 2~8 %.
Aucune mortalité n'a été constatée,
Pendant la même période, 246 traitements ont et6 mis en
oeuvre, pour un eff'ectif global de 500 animaux de plus dVun.
an; soit une morbidité moyenne de 29,2 $*
Statistiquement, il niy a pas de différence significative
(appréciable par les tests classiques de x2 ou de l'écart réduitj
entre liéchantillon protégé par Bayticol et la popuiatfon totale,
pour diverses raisons (faiblesse. de l'échantillon test notamm~znt),
V
c
“.n
6
On peut cependant noter que si lion se limite au seul cas
des exploitations dont la tot~llité du cheptel a été suivie par
Bayticol, I..a morbidité tombe 2t .l.l:,ll $ et l'on approche forte-
ment du seuil de signification (5 %j.
4,3 r' Remarques
Les tiques rencontrees le plus souvent dans les exploita-,
0
tions des Niayes appartiennent au genre E~.QD~~~@GGRE. Beaucoup
plus rarement, on a pu identifier des acariens du genre An&ll~~~
vecteur habituel de la Cowdriosa,
*
Inocuite : le l3ayticol est apparemment bien toler& chez
les animaux du projet laitier. Cependant, un cas üvalopecie2
limitee a la région c0ncerk-A
par le traitement en ')Pour on"
(ligne du dessus) a pu être observé chez une montbéliardtz, asso-,
ciant dkpUations et squamosis,
Une analyse bactériologique
des squames a éte effectuée, p-rmettant lFidentification
d'un
germe du genre Staphylococcus,
S<ans qu'il soit possible de pr6 I
ciser l'importance de ce germe dans l'étiologie des lésions
observées (surinfection ?>,
CONCLUSIOr\\r
Cet essai a été bien entendu mené sur un nombre d:animaux
trop limité, mais il reste de cette procédure de lutte semble
plus efficace que celles précedcmment utilTsées. Nous pensons
qu;il serait utile de prévoir pour l'annec :1987 une application
beaucoup plus importante et de durée plus longue du produit
étudié,
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LI,i\\HORAT31Rr;: NATIONAL DE L!ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
BP 2057
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RrlPPORT SUR L'UTILISATION D"UN PRODUIT
"POUR ON" DANS LA LUTTE CONTRE LES
TIQUES DU CHEPTEL LAITIER
INTENSIF DE LA REGION DE
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REF. N"14/ZOOT.
FEVRIER 1987.
1, CONTEXTE
-_I_
Lc projet de dkvelcppement d;une production laitière inten
sive dans la région des Niayi:s se ion& sur I'exploitation de
deux ractis import62s, a potentialités laitières moyennes (chep
tel Pakistanais, Sahiwal et Red Sîndhi) ou fortes (cheptel
Montbéliard), dans un ensemble de petites unités intensives
appartenant à des personnes privees.
CE!S deux races (en particulier les Montb6liardcs)
se mon-,
trent trés sensibles a la pathologie locale dont 1~s tiqu;:s
assurent la transmission. Quoique
lvhypoth&sc d$une circulation
d'arbovirus ne soit pas Et n%glîger, il semble que la grand2
majorité des affections constatées chez ces animaux soit lit%
a une tj,tiologie rickettsienne, dans laquelle E[roW.Ha ~43Mim
(agent de la Cowdriose ou Heart ~Watcr) aurait la plus forto
participation.
La prophylaxie de ces maladies à tiques, dont la responsaZ
bilité revient aux éleveurs et au personnel des exploitations:.
est fondée sur lvaspersion individuelle des animaux, par une
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(EXTAPHOS ND). La fréquence et la
régularite ainsi que le soin apporté dans la réalisation de
ces traitements font 1'obJei; d'un travail permanent de sensibi
lisation de la part do l'encadrement technique du projet.
II. PRESEI'JTATION DE LiESSA
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svest proposé d e réaliser une utilisation-test de Bayticol"
(voir caractéristiques en annexe),
+: ND BAYER.
2.1 -, Animaux de 13expérience.
CG sont lzs animaux du projet laitier, arbitrairement chai
sis dans 5 sxploitatSons; rzgruupaxit selon les cas la totalïté
ou une partie du cheptel adult? dtis exploitations traitées,
Compte tenu des quantités disponibles, l;eff'ectif total a oté
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de 163 & 177 jours selon les cas,
Tableau ns : Détail des lots.
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Exploitations
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Nombre animau:
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20
n c:
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5 ( fiITB )
25
no 19 Amadou KA
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1.2
n" 18 Flamadou FALL
5 (!WB=2; PAK=3:
5
n" 33 Mamadou GUEYE
5 (FîTE~=2, PAX =3)
5
2,2 - &Iéthode
2.2-l .- Appréciation du poids corporel par mesura du p&ri
mètre thoracique
2,2.2 '. Récolte et identïficatîon des tiques éventuellement
présentes
2,2,3 's Traitement 'ppour ont' sur la ligne du dessus
2,%.4 .-. g&ziodicité des traitements
On s'est efforce :
A- de rapprocher les deux premiers traitements (? = 8,6 jours)
afin de bénéficier dti Ileffet acaricide et larvicide pen--
dans une période suffisamment longue, en début dgutilisa-,
tion (deuxième quinzaine dl: Juin, qui co?..ncide dans les
Niayes avec le début de la periode critique de l'hivernage,
pendant lequel on observe classiquement une pullulation
des vecteurs) ;
B -. dans la mesure du j?ossible; d'effectuer les traitements
suivants r&gulièrement toutes les deux semaines ('x= 13?Tjours)
0=2,63 ; n = 58),
2.2.5 .._ wréciation de l'effet prophylactique du Baytico)
Elle est fournie par la frequence relative des interven
tions liées au traitement des maladies & tiques : observation
d'un syndrome fébrile aigu ou suraïgu parfois suivi d'avorte-A
ments rétrocédant dans la grande majorité des cas & liadminis
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(sous forme retard).
III, RESULTATS
Cf. tableau n"2.
IV. ANALYSE
4,l e ,Par exploitation
Deux exploitations
0
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peu ou pas de tiques, aucun traitement pour Hickettsiose,
Dans ces exploitations (n”18 est n”33), la totalité du cheptel
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1
tée, Il Paut rumarquer que des Rickettsioses ont et4 consta-.,
tées chez les animaux d'un parc situé a proximité îmmedi::te
du parc des 4 animaux testes; touchant tour a tour 5 adultes
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Les animaux suivis dans 1;exploitation no9 n"ont pas ote
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ment au fait qu'ils ont été choisis parmi un lot d'une dou-d
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dans le même parc.
Le cas dv l*exploitation nC'19 merite une mention spéciale,
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animaux suivis ; alors que pendant la mëme periode;, 8 cas ont
été constatés sur le reste du cheptel.; dont 4 malheureusement
mortels,
Le parc des animaux suïvïs etait dans ce cas bien isole
du reste du cheptel, et l'on a pu voir décroître progressive-
ment la population de tiques dans ce parc, très infecté en
début d'expGrimentation:
comme d'ailleurs le reste de l'cxploi~.
tation, Il semble que l'on ait ïcï pleinement bénéfïcié du
phénomène d;inhibition de ponte, jusquyà l'obtention (IFune
stérilisation relative du mïlïeu,
V. DISCUSSION
Malgré la faïble sïgnïficatïrn statistique des resultats
de lJut-ïlisation test réalis6e pendant lFhivernage 86d il sem-9
ble que Baytïcol prGsente une mirïlleure efficacité que les
organophosphores courants dans la lutte contre les tiques.
Une utilisation sur une plus grande ech+lle devrait permettre
d'obtenir des coriclusions rîgoureuses,
Dans le cas idéal où l'on parviendrait a éviter toute
réi.nfectPon des exploitations en ,prsvenanw du milieu extclrJ.eur
(creation de zones désherbées entourant les parcs9 murets de
protection enduits de peinture insecticide), on peut raisonna.-.
blement attendre de l'utilisation du Rayticol sur la totalité
des animaux sensibles, l'obtention dYun effet prophylactique
à moyen terme, par le phenomènc d'inhibition de ponte, lie a
la réduction des populations de tiques sur l'exploitation,
La realisation de ce premier objectif peut déja diminuer
suffisamment la circulation des agents pathogènes pour contenir
la pathologie dans des l.imites acceptables.
A plus long terme, l'eradication de la population des
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suppression de toute circulation des agents pathogenes,
Annexe = photocopie p.18 de la dot, BAYER.
4,2 .' Globalement
Pour un effectif de 23 anîmaux suivis, 5 traitements pour
Rickettsîose ont éte instauresl soit une morbidite p, = 2~8 %.
Aucune mortalité n'a été constatée,
Pendant la même période, 246 traitements ont et6 mis en
oeuvre, pour un eff'ectif global de 500 animaux de plus dVun.
an; soit une morbidité moyenne de 29,2 $*
Statistiquement, il niy a pas de différence significative
(appréciable par les tests classiques de x2 ou de l'écart réduitj
entre liéchantillon protégé par Bayticol et la popuiatfon totale,
pour diverses raisons (faiblesse. de l'échantillon test notamm~znt),
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On peut cependant noter que si lion se limite au seul cas
des exploitations dont la tot~llité du cheptel a été suivie par
Bayticol, I..a morbidité tombe 2t .l.l:,ll $ et l'on approche forte-
ment du seuil de signification (5 %j.
4,3 r' Remarques
Les tiques rencontrees le plus souvent dans les exploita-,
0
tions des Niayes appartiennent au genre E~.QD~~~@GGRE. Beaucoup
plus rarement, on a pu identifier des acariens du genre An&ll~~~
vecteur habituel de la Cowdriosa,
*
Inocuite : le l3ayticol est apparemment bien toler& chez
les animaux du projet laitier. Cependant, un cas üvalopecie2
limitee a la région c0ncerk-A
par le traitement en ')Pour on"
(ligne du dessus) a pu être observé chez une montbéliardtz, asso-,
ciant dkpUations et squamosis,
Une analyse bactériologique
des squames a éte effectuée, p-rmettant lFidentification
d'un
germe du genre Staphylococcus,
S<ans qu'il soit possible de pr6 I
ciser l'importance de ce germe dans l'étiologie des lésions
observées (surinfection ?>,
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Cet essai a été bien entendu mené sur un nombre d:animaux
trop limité, mais il reste de cette procédure de lutte semble
plus efficace que celles précedcmment utilTsées. Nous pensons
qu;il serait utile de prévoir pour l'annec :1987 une application
beaucoup plus importante et de durée plus longue du produit
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