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INSTInrT D'ELEXAGE ET DE MEDECINE
VETERINAIRE DES PAYS TROPICAUX
-"-I------I..------ ----
LABORAT0IRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ETDERECHEKHESvE;TERINAIRES
DAKAR-HANN
Y
ETUDE DE L'IMMUNITE CONTRE
PESTE BOVINE
ET DEPISTAGE IX LA BRUCELLOS
DESUNITESEXPERINENTALE
Service de Virologie ! iwNfQ. 6.1
Service de Bactériologie ~\\&wzu)

I- TAUX D'IMMUNITE A L?E
DE LA PESTE BOVINE
DES BOVINS DES UNITES EXPER
NTALES DE L'I. R. A.T.
Le but de l'étude était de c
le de,& d'immunité contre
la peste bovine des bovins des deux unité expérimentales de Thyssé-Kay.xor
et de Koumbidia.
Pour que les résultats soient si ificatifs, l'enquête a porté sur
650 animaux (repfisentant 15 % du che
otal). Les sérums p&levés ser-
virent aussi à un examen sérologique
tant le d'pistage de la Brucelloc,r
(Cf.r&ultat infra IIe partie),
L'enquête s'est déroulée en
fois du 2 novedxe au
12 novembre 1972.
L'équipe envoyée sur place
gée par un sémlogiste, accca
accompagné d'un agent technique, d'un gar
de laboratoire et de quelques
manoeuvres. Les chefs des deux unités ont
porté leur aide et les agents
techniques du service de lIElevage des de
centres ont particip3 eux-
mêmes aux séances de prélèvements.
La recherche des anticorp
p-te bovine dans les sémx
des bovins a été faite par la méthode de
neutralisation cinétique. Cette
méthode consiste à rechercher, dans un sé
des anticcrps spécifiques d'i*'i:
maladie en faisant intervenir l'antigène
a maladie q,ui devra être neu-
tralisé si les anticorps sont pr&ents.
Le systke &vélateur de
on de l'antigène (le virus
de la peste bovine dans le cas pré
constitué par une lignée cel-
lulaire, cultivée in vitro, sensible au
us utilisé, La séroneutralisati~~
a été faite qualitativement à une
ale des sérum au W@e. Il
a en effet été démon-tri! qu'un bov
dans son sérum des anticorps
à ce titre était immunisé contre
RESULTATS OBTENUS
a) Unité de Thyssé Kaymor
- Nombre de prises de sang :
249
- sérums toxiques :
20
- s6rums utilisables :
229
- sérums n'ayant pas d'anticorp:
.
.
7
- sérwns douteux :
20
- sérums ayant des anticorps :
202
- Pourcentages d'imnunité :
88 %
b) Unité de KoLBnbidia
- Nombre de prises de sang :
401
- sérums toxiques :
67
- sérums utilisables :
334
- sérums n'ayant pas d'anticorp:
.
.
25
- sérums douteux :
16
- sérums ayant des anticorps :
293
- Pourcentage d'immunité :
87 %

2
FFMARQUES
Il est 2 remarquer q::*un
nombre de sérums se sont révélk
toxiques pour les cellules utilisées.
Ce fait est fréquent et dkpend atout du temps écoulé avant la
&colte des sérums. Eh aumn cas, une
sur les bovins nEa été
remarquée.
Les sérum douteux sont ceux qu au 1/4Oe n'ont pas présenté un
pouvoir neutralisant franc.
corzne positifs les shm::
présentant un pouvoir neutralisant net,
Dans ces conditions
% des sérums examinés pcw
Thyssé K..ymor et 87
des anticorps :
c'est-à-dire que le
Ce pourcentage
indique une
les épidénliologistes
est de 80 %.

II - DEPISTAGE DE LA BRIJCEL
SE
--
Les sérums rkoltés par le ser
ce de Virologie ont été examinés
au service de Bactériologie pour le déI
tage de la brucellose selon la
méthode de l'agglutination en tubes. k
résultats ont été les suivants :
. Nombre de s&um.s examinés :
600
. Membre de sérums positifs :
55
Pourcentage d'infection :
9,16 %
l
Les 55 sérums positifs agglutj
nt aux dilutions suivantes :
Titre obtenu
* des
./10 /20
/80
/160
/320
50% agglutination
érums
nités intematio-
15
30
61
488
nales
14
tttt tttt
24
tttt t+tt
39
tttt tttt t t t t
ttt
42
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49
tttt tttt t t t t
tttt
a++++
51
tttt tttt t t t t
tt
60
94-f-t tttt
65
tttt tttt t t t t
ttt
69
tttt tttt t t t t
ttt
71
t
tttt t t t t
tttt
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74
tttt tttt t t t t
ttt
76
4-t++
tt
79
tttt tttt t t t t
tt
80
tttt tttt
t t t
t
82
tttt tttt
t
85
tttt tttt t t t t
tttt
tt
88
tttt tttt
t
91
tttt
tt
94
tttt tttt
t t t t
tttt
95
tttt tttt t t t t
t
99
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tt
100
tttt
ttt
102
tttt
ttt
106
ttt+
tt+
116
tttt
t-t-f
121
tttt tttt
124
tttt ttt+
130
tttt ttt4
t t t t
i
131
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t t t t
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135
tttt ttt-4
141
tttt tttt
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165
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197
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t
159
-H-t+
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t
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267
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361
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IL.LA
*.L*,
.L.L.I.J

4
--
384
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543
t+tt
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544
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ttt
556
tttt
ttt
556
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ttt
560
tttt
ttt
561
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ttt
564
tttt
ttt
599
tttt
tttt
tt
656
tttt
ttt
619
tttt
ttt
428
tttt
ttt
601
tttt
ttt
639
tttt
tttt
ttt
623
tttt
tttt
tttt
611 .T
tttt
ttt
: Les s&ums positifs no 49 1 623 agglutinent respectivement
s-t au 1/2560.
D'après une décision de la Com naut Européenne, les bovins in-
demnes de brucellose doivent présenter 3 titre inférieur à 30 unités
internationales au ml ; cela corwspon
avec l'antigène utilisé à une
agglutination à la dilution du 1/2O&ne
Le pourcentage d'infection~9,l
%) t&moigne de l'extension de la
brucellose dans les troupeaux les SC
Iages ont été effectués.
Les mesures à envisager concert lt surtout le domaine de la pro-
phylaxie médicale.
. /. .,

III - CONCLUSIONS GTNERALES
L’examen des r&ultats serolog
s et l'analyse des commentaires
qui les accompagnent permet d'arriver
-conclusions suivantes :
Pour la peste bovine, le fort
tage d'animaux adultes irrmu-
nisés contre la peste bovine dans les
s expérimentales 87 à 88 %,
indiquent que la population adulte est
gée contre cette maladie, Il
reste simplement à poursuivre la vac
annuelle des animaux âg&
de plus de 8 mois comme cela est pr6
es mesures conservatoires
afin dléviter tout risque d'in
inné ; cdui-ci existani
encore dans des pays voisins.
Cependant, il conviendra chaque
ée de déterwiner le pourcentage
d'animaux irranunisés par sondage
afin de pouvoir appliquer en
temps utiles les mesures prophylactiques qui seraient nécessaires.
B/ BRUCELWSE
Pour la brucellose le
des aninmux Agissant indique
que l'infection a atteint un stade
ant : 8 % d'animaux infectés.
Ce qui correspondrait selon les
à environ 0,7 % de malades
cliniques pour l'ensemble du
Compte tenu de la faible marge
de rentabilitg du troupeau, il est
pr6parer un plan d'élimi-
nation des malades et d'assurer une
ction du bétail par des mesures
de police sanitaire et de prophylaxie.
Il est r&essaire de rappeler
i quelques données essentielles
à la compr6hension du problème.
- La brucellose est une maladi
tagieuse qui se ma-Afeste soit
par une forme aigüe abortive, soit par
e forme latente. Elle se curn-tuni-
que par contact direct ou indirect et
z les espèces bovines et caprines,
l'infection reste définitive. Le gyrrne
gne les organes génitaux et peut
provoquer l'avortement si la dose xnfec
te est importante.
La vache qui avorte est
contamination le plus dangereux,
par le nombre, et la virulence des
qu'elle répand à cette occasion.
Elle est de loin la cause
de l'extension de l'infection
dans le cheptel qui l'entoure.
- La vaccination est un moyen d protection pour les animaux sains
au contact des infectés latents,
sont appelés à remplacer au RD-
ment de la réforme terminant normalemen leur vie éconcmique. Aussi doit-
elle être systérwtiquemznt employée
les exploitations infectées.
Il existe deux sortes de vacc
a) un vaccin vivant, (B.19) qui ag
par un effet de prémunition et
dont la protection dure 5 ans
rappel annuel (sans contre
indication spéciale sauf pour 1
vaches en gestation avancée>.
La protection conférée est rel
e et partielle. Elle peut c&kr
devant une attaque sévère et
tée de l'.infection : mais son

6
emploi est quand même justifié
passage de l'état infectieux
aigii à l'état chronique et faire a
ie de nouveaux avortements.
L'avanLage de ce vaccin est de
er de ses stigmates sérologi-
ques les animaux adultes en entrabw-k
formation rapide dans l'orga-
nisme à un taux élevé, d'anticorps spéc
ue. Persistantes chezl'adulte,
ces anticorps disparaissent un an plus
dans le sang et le lait des
jeunes femelles vaccinées entre le.
e 7ème mois d'âge.
b) Des vaccins tués qui sont en CO s d'expérimentation en France ;
leur intérêt peut résider dans
absence d'interférence dans le
diagnostic sérologique ce qui
sente un avantage pour les éleva-
ges où l'exportation des g&nit
s à l'étranger est la régle.
Dans le cas du cheptel des
riwntales qui nous occupe,
il conviendrait d'appliquer les mes
ection médicales et sani-
taires suivantes :
l"/ Dépistage et élimination en boucherie des quelques vaches présentant
des avortements.
2O/ Examen s&ologique de tous les mâles du troupeau entratiant la castra-
tion des animaux présentant un taux d'agglutination supérieur au 1/20.
3O/ Vaccimticm à l'aide de la souche B,19 des femelles au-dessus de 4 à
5 mois. Marquage au feu des animaux vaccinés.&rquage simple à la
joue>.
4O/ Sérologie systematique lors de 1'
ion d'mhwc. nouveau dans
les troupeaux.
SO/ Contrôle sérologique du troupeau to
les deux ans.
6O/ Enfin l'examen sérologique du trou
serait à envi-
sager très prochainement et des me
pourront être
entreprises dans ce cheptel des Un