SEMINAIRE PRODUCTION ANIMALE 24 - 26 MARS 1981 ...
SEMINAIRE PRODUCTION ANIMALE
24 - 26 MARS 1981
PRODUCTION LAITIERE INTENSIVE :
NOTE SUR LE RATIONNEMENT DES VACHES
DE LA FERME DE SANGALKAM
Par MM.
Nd. MRAYE
D.
ROIZARD
R.
POUCHOL
B.
KEBE
Du Service de Physiolopie du LNERV
REF. No OSl/PHYSIO
MARS 1981

Pendant longtemps, le développeront de l'élevage a été axé sur l'aug-
rrrentation num%i.que du cheptel gr$ce surtout aux progr& réalisés en m-
tière de prophylaxie sanita*. F@is devant l'extension continue des cul-
tures, la survie de l'animal devient de plus en plus pmblémtique et le
cheptel purmit être menacé si une intégration étroite de lvag&ulture
et de l'élevage n'était envisage. A la juxtaposition souvent antagoniste
de la tem intensémnt cultivée et du troupeau ermnt 2 la rechemhe
d'une nourriture, doit se substituer une intégration profitable à l'une
et l'autre pwtie. De nouvelles forms de production puvent être envisa-
@es avec pur objectifs d'akliorw la pmduction individuelle des ani-
mmx ou la production à l'hectare. Deux typs de s-kwtuyes se dévelop-
pont denuis quelques années. Il sFapit :
- des ateliers d'embouche,
- et des fermes laitières, semi-intensives ou intensives.
S'agissant de l'embouche, les expérirrmtations conduites dans diver-
ses stations de 1'ISRA ont ouvert la voie à une~pmduction intensiw de
viande.
Concernant la pmduction laitière, les essais sont en cours.
Cette esente note se propose de faire le point sur l'état actuel
du rationnement des vaches montb6liardes de Sangalkam.
1-PRINC1pEsDuRATI0NNEMENT
Il s'agit :
1) dF&aluer les besoins nutritifs cumlés de la vache en fonction :
- de lFentmtien : qui dépend du pids de lFanim$L,
- de la cmissance : mur les génisses,
- de la ,-station,
- de la pmduction de lait.
2) de d6teminer les apxrts nutritifs de la ration de base, c'est le m-
-
tionnemmt collectif de base.
3) de déduire la compl&mtation nécessaire à chaque animl en fonction de
sa pmduction, c'est l'ajustemnt individuelle.
. . /. .,.

-2
TAS critères essentiels de qualité de la ration retenus sont :
- l'existence d'un pic entre le 2er et le 2e mis de lactation,
- une pmduction nmche des prévisions,
- une bonne reyise de poids des animux taris,
- une bonne composition chimique du lait.
Pour atteindre ces objectifs, le troupeau laitier est divisé en qua-
tre lots :
- Lot 1 : premiers mois de lactation,
- Lot2 : apès quatre mis de lactation,
-ID-t 3 : vaches taries,
-LDt4: vaches en steaming.
II - EVALUATION DES BESOINS
II.l. Premiers mis de lactation
F = 600 kg
production : 18 litres.
TableauNO 1
Besoins
MS
UF
Zn(l)
-
EMretien
12
4,4
360
24
24
75
Production
5
796
1200
30
Total
17
12
1560
78
(1) en ppn (mg/kg de MS)
. . . / . . .

-3
11.2. Amès 4 mis de lactation
P = 550 kg
Production :12 litres
TableauNO 2
Eksoirls
MS
UF
MAD ca P
CU
zn
?-
EWzretien
1 1
4,l
330
22
22
14 75
Pm&ction
3
4,56
720
36
20,4
TOtiXL
14
8,66
1050
58
42,4
+
14 75
11.3. Vaches taries
Les vaches ayant une pmduction jmrnalière inf&ieure à 5 litres
et celles ayarit 300 jours de lactation constituent ce lot.
Tableau PJ0 3
Eksoins
MS UF
MAD Ca
P
CU
zn
&-tien
12
5
420
28
28
14
75
@Hxtion
2
132
120
22
17
-
-
4
(8e mis)
*
Total
14
6,2
540
50
45
14
75
11.4. Vaches en steaming
P = 750 kg
Le dernier mis de gestation est le plus critique pour la vache
. . . / . . .

-4
qui n'a pas fini de produire son veau et les enveloppes foetales, doit
en plus fa,& des r&m?ves. Si on néglige cette phase, lvan~l, poUr
extérioriser ses ptentialités gé&iques, puisera suY ses &Serves cor-
porelles au risque d'avoir une mauvaise persistance de la lactation.
Taleau No 4
Eesoins
MS
UF
MAD
ca
P
CU
zn
I
l
Entretien
12
5,3
450
30
30
14
75
Gestation
3
195
150
20
15
(9e mis)
t
:j
I Total
15
6,8
600
50
45
14
75
Ces besoins estimes sont théoriques. Dans la phase actuelle, il ne
nous est pas pssible de rechemher une prkision excessive, le r61e de
certains facteurs, climatiques notammt, n'est pas encore déterminé. La
ration calculée à pwtir de ces besoins est confrontée aux r&lités de la
pratique T?OUT juger de sa qualité en fonction des résultats obtenus. Ce
n'est donc que par le contile r&lier des performances (croissance, lac-
tation) que l'on youma mettre en évidence des erreurs afin de les inter-
p&er et de les corriger.
III - PLAN DE RATIONNEMENT
Le olan de rationneront est é1abol-é à ym?tir d'une ration collective
de base complétée pr un concent& de pmductim.
La ration collective est ccmymée :
- de fourrages (Panicum mz&m.m vert seul ou avec de l'ensilage de maïs
ou de mil) ;
- d'un concentré d'équilibre @CE) ;
- de tourteau.
. . /. . . .

-5
L'ajustement individuel est fait en fonction du niveau de pmduction
avec un concentré dit de production (MCP).
Les quatre lots cités dans $a première mrtie reçoivent 4 rations
différentes. Les tableaux 5, 6, 7 et 8 donnent les schémas appliqu& à
Sangalkam.
Lot 1 : tableau No 5
Pendant les nremiers mis de lactation, les vaches reçoivent une m-
tim collective de base qui COU~$~ les besoins d'entretien des animaux
et permet une production de 8 à 10 litres de lait. Le MCP distribué à
raison de 5 kg/an./j doit porter la production 3 20 voire 25 litres.
Lot2 : tableau No 6
A~&S le cyatrièm mis, on procède ,‘: une adaptation qui consiste
en une &duction pmgressive des concent& (jusqu'à 50 p.100 du total).
Ceci permet une évolution progressive de la moduction qui baisse de 10
g.100 b113~ti) pr mis.
b-t 3 : tableau No 7
Les vaches taries, soumises à un catabolism ~rtant pendant 300
jours, entremennent un anabclisme non moins igportant car elles doivent
non seulement reconstituer lews'&serves corporelles, mis en plus pro-
duire les 213 du poids du veau et des enveloppes foetales. Une vache ta-
rie doit gagner 1 kg/j soit autant qu'un jeune bcvin.
La princi+Le obligation dans ie rationnement d'une telle vache est la
régularité.
On évitera donc :
- les changements brutaux de rég%s,
- l'insuffisance de lest,
- les excès azotés,
- l'abus des glucides facilemnt fermnte.s~ibles (risque de stéatose ou
~X&E de cirrhose hépatique) 9
. . /. ..*

-6
- l'abus d'ensilage
: m alimnt à base de foin ou de paille enrichie
est distribue.
Lot4 : tableau No 8
Le "ste?aming" pr+xre les vaches dont l'ay@Xt a tendance 2 bais-
ser ou celles qui nsonC pas xp~is m poids convenable.
L'autre but est de j.li&&XZ lgcnimal à une phase intensive d'ali-
mentation au v%age.
Le plan de 2ationnezen-t ainsi exposé est apnliqué à Sangalkam de-
mis le 20.03.1983. Les s.eule8 mdifications survenues ont port6 sur la
composition des corzerït~&. Tkm reviendrons sur ce moblèrrte dans la
suite de l'expo5.
IV - PROBIJXES Rr"Cc;jl.?E2 D“Z3 IA CO?smTz CU RATIONNEMENT
Les contrai.n~es identifiées dans la conduite du rationneront des va-
- les contraintes R1*LtLOins;?,rleS y
- les corikai.n-tes ~~~:;~o~;;-i;;olo~i~~es,
- les contraintes; hux2ines.
1) Les contiaintcs nu-?itiormll~~
.-- --.-
Les facteu??a de cmtmintes sont liés à l& connaissance p&cise des
besoins des z-kin~~x :
- quantités rie x3tik-e
rkhe wAmr~airment inp5rée (MSVI),
- besoins C%e:-&tiq;.r-J~
- besoins azcités,
- besoins en minéraux c-k vitaxines.
a) I%.tières sèches ~~olczkaimzmnt in&$es
"""-"-----'--.------..-----.-----~----.~
Le niveau d'ingestion des foumapes (herbe, ensilage, foin ou paille)
définit les -otentialit& de production laitière de la ration de base
et par~cons&pent les bcsoks en concentrk coqlémentaires.
a.. / . . .

-7
A Sangalkam, les fourrages sont distribu& à l'auge. Il a donc 66
possible de faire des mxm~ de MSVI. Les valeurs mu&es se si-hxnt
entre 1,8 et 2 kg de MS TUT 100 kg rie mids vif ?our .le Paxicum~~W~ti
et un ensilage de mîs myen.
Ces valeurs d@endent cependpt &roitemnt de l'âge du Panicum et
de la &ussite de l'ensilage qui déterminent la digestibilité de la m--
tière sèche (D. MS), facteur imp$lx.nt de la r&ulation de la consormm-
tion.
Il semble qu'une D.MS de lgord! de 67 r>.lOO soit un min%mmpour
assurer une consommation mxirmm de fourrage (Alter 1978).
A San,&Jmm le Panicwn mx$m exploité a des taux de MS se situmt
entre 16 et 24 p.100 mur une du&e de cycle variant de 35 à 65 jours.
La D.MS atteint parfois des valeurs faibles : 48,l et 51,1, pendant la
saison fmide GRIOT et al. 1980, à -par&tre>, $oque à laquelle on as-
siste à un ralentissemnt de la rrk$ntée.
Mal& la haute productivité le Panicum mximm a une faible va-
leur alimntaire qui ne lui pemrzt pas de ouvrir les besoins d'entre-
tien des animux.
Cet inconv&ient est comigé par l'apport de MCE qui an-&iore le ni-
veau d'inp,estion.
Pour l'ensilape de mîs 9 des résultats int&essants ont été obtenus
(FRI(Tr et al.1980, à wm&tre~.
MS
= 27,7 ,p.lOO
D.MS = 64,2
MSVI = 2,3 kg/100 kg de noids vif.
Cet aliment -em-et de pallier à la bruisse de woducti.vité du Pani-
cum Evoquée plus haut. Sa valeur pourrait être amélior6e si on arrivait
à lutter contre les p&lèvem.nts frauduleux d'épis.
Pour l'ensilasle de mil, les rkultats ne sont pas encore satisfai-
sants, la MSVI est inf&ieure à 1,5 kg/100 kg de poids vif.
..* / . . .

-8
b) La couverture des besoins &er@ticpes et azotés
_-------------------______I___
w-m -------------
Les a~p3rts d'énergie et d'a$ote s'inspirent encore des don&es eu-
ropéennes en attendant de m=&iser les besoins dtentretien et de ptiuc-
tion des animux en climat tropical,
c
Pour couvrir ces besoins, on a recours aux concentrés dont les for-
mules et valeurs sont données plus haut.
La winciple contrainte au rationnement des vaches est constituée
par l'irr&ularité dans l!approvi$ionnement en él&ents constituant les
concentrés.
Il est devenu de plus en ~LU$ difficile de trouver des grains. ..-
Quand on en trouve, le prix est prohibitif.
Mald tout, nous nous efforçons d'assurer une distribution r&üLiè-
re de concentrk, m%e si nous n'amivons nas à maintenir constante leur
cmposition toute l'année.
Les vaches rmntbéliardes sont tt-& sensibles à un défaut d'a?pzt,
com nous avons eu à le constater en 1980. Il est bon de Tr&iser que
si les concentrk doivent rep&enter une part ap~r&iable de la ration
de base, ils ne doivent jmis reprkenter plus de 60 ?.lOO de la MS to-
tale de la ration entière. Acutellement avec un taux de 46 p.100 nous
obtenons unemoduction satisfaisante.
c) Les mirkraux et vitamines
-------------------------
Pour le calcium et le Phosphore, il semble que le Cm fabriqué cou-
vre les besoins des animUx. Par contre Fur le Cu et le Zn, les diffi-
cultés ont résidé dans le fait que les a-potis de la ration de base n'é-
taient MS cornues. Des analyses ont nermis de r&%er des carences en
CU et 731 sur le Panicum maximum et les ensilaws. Nous nous sommes effor-
cés de les corriger en apprtant ces élkmts dans les concen-trk afin
d'éviter des erreurs de distribution iiklgré tout il existe des signes cli-
niques de carence sur certaines va&es en &riode de forte production. La
correction est faite par l'injection de Cu et Zn retard.
..* / . . .

-9
Eh ce q,ui. concerne les vitamines, on recommnde un apport :
30.000 U.I. de vitamines par animal et par jour ou une seule injection
de 3 à 5.106 U-1. un mis et d& avant le vêlage ;
5.m à 8.000 U.1 de vitamine D OU 1 mp. de 25 h~XJm~holéralcifém1
pw os 24 heures avant la date suposée du vêla.ye, renouvelable toutes
les 48 heures jusqu'à la date effective de celle-ci.
Four nain-tenir un aport ré+lier de vitamines, on incorpore aux
concentrés un comlémt vitaminé.
2) Les contraintes physio-patholole;isues
a) L'influence des facteurs clin-atigues
--------------I------------~----
-mm
L'influence de la chaleur et de l'humidité si elle est certaine,
n'est 7-w encore vérifiable.
L'observation a pmnis de voir le phénomène de mlypnée thermique,
bien connu chez le chien, sur les vaches de Sanpalkam. Or on sait que
ce phéno&ne s'accorrpaqe de d@erdition calorique importante.
La themr&ulation s'acc~ple en outre d'une perte d'eau impor-
tante.
La quantité de chaleur yetiue déynd non seulement du r6tabolim-e
de base et de la temH%ature ambiante, mis aussi du niveau de nu-
trition.
Il est donc possible que les y-ertes de poids et la baisse de pro-
duction observée en hivernage $Oient en relation avec ces phénomènes.
Il faut cependant signaler que les a&mwc nés au Sénégal semblent
mieux arm% pour lutter contre la chaleur et lPhumidité.
b) Pathologie
---w-m- '--
- Pathologie rodale : lgétiolwie de ce syndrom semble liée à la
fragilité des cornes.
. . . / . . .

- 10
Des blessuras JW? corps 6trangers i?euvent entrafner des boiteries
dont la gravité peut ~mvoqu~ une baisse de la production. Des
observations constantes et des soins r+uliers (pers*) sont né-
cessaires.
- Pkmmites et métrites : l'hygiène de la traite am&io&e a permis de
diminuer la f%quence des -tes. De nt%kz une aseptie post-pwtum
et des délivrances rapides or$ fait baisser les cas de &trites.
Hais il semble que ces troubles peuvent avoir une origine nutri-
tionnelle.
Il est en ~iculier remrm+n& d'éviter d'une part les déficits
éner&iques,
et d'autre ?a~%, les excès d'apms protéiques.
- Cmmces nutritionnelles : le problèm a déjà été abord6. Un pro-
tocole sera mis en Flace pro&ainemnt afin de déterminer le mili
leur rrode de sup#%fmtation;
3) Facteur humin
Une production intensive de lait telle qu'elle est conduite à Sangal-
kam demande une certaine technicité des individus apIx&s à mnipuler les
animaux. Nous pensons qu'une fomtion du ~~~rsonnel est nécessaire ->ur
éviter des emurs souvent difficiles à déceler. Le suivi rémier des
animaux est aussi un facteur indispensable.
Récemmt, l'observation d'm,muvais démwrage des lactations a
amené à une concertation qui a aboutit à certaines mesures. Sans mdifier
les rations, les &sultats ont été~spectaculaires. On est passé en un
mis : de il,8 litres de mpnne dans con lot à 17,l litres et de 9 à 12,s
dans un autre, avec des vintes de 24 litres sans perte de poids.
CONmSION
Jks contmintes à l'intensification de la production laitière sont
ncnnbreuses, mais pas insurmntables, czar pour la plupart elles sont d'or-
cfre technique. La ?rimin&e conWGnte qui est d'ordre économique n'était
. . /. *..

- 11
pas l'objet de cet exposé. Mais s'il faut émttre un avis nous diruns que
la réussite d'une telle entreprise passe nécesmimrmt par une harmmisa-
tion des prix des denrées destin6eg à l'alimentation animale, faute de
quoi la régularit6 recherchée dans,le rationfrp-rrnt
sera difficilemnt
-tmuvée .

Tableau no V - VACHE MTB - F?zmiers mis de lactation p = 600 kg - Production : 18 litres
Ccqosition par kg& produit
cons&
Elémnts nutritifs apportés
MS%
mMpDCa
P&*?in*
MS
U-F
MPD Ca
p
CU
zln
?.maximum
20 0,lO 9 CI,6 0,4 4,75 86,2
1 0
2
1
9 0 6
4
9,s
112,4
Znsilage
18 0,12 10 1,l 0,7 3 27,s
34
6,12
4
340 37,4
23,8
18,36
168,3
qCE
86,6 0,86 82 10,7 8,4 37 177
2
197
1,72
164 21,4
16,8
74
354
rourteau
'88 1 457 0,9 5,7
1
0,88
1
457
fllarachide
I
,
Total apports de la R B
10,7
7,72 1.051'65,7 '53,3 'loi,8 ' 634,4
l
Ration de -‘
base
Dédu&tion des besoins d'entretien pour
434
360 30
30
168
900
une vache de 600 kg
Production de lait permise par la
ration de base
8
1 1
i
M P C
87 0,97 163 6,4 5 22,4 106
5
4,35
4,85
815 32
25
112
530
R.B + RP
Total disponible pour la pmduotion
R.B + R.P.
1.506 67,7
45,3
45,8
264,4
F
Production permise par la ration totale
20
25

-

13

x
ô viz

ô

ô f

-

14

E
Tableau nov111 - Vaches MIB en "Steaming"
P = 750 kg
Composition par kg de produit
Consom& Eléments nutritifs appx-té
Par
MS UF MPDCa P
CU * Zn + An,/Jour MS
UF
MPD Ca P
P.l-BXiXlLlIn
20
0,l 9
0,6
0,4
4,75 86,2
1 0
2 1
8 0
6
4
I
I
935
112,4
Ensilage
18 0,12 10 1,l
0,7
3
27,5
20
;y6 2,4
200
22
14
10,8
99
M C E
86,6 0,86 82 10,7
8,4
37
177
195
1,3 q3
123
16
16,6
48
230
M C P
87 0,97 163 6,6
5
22,4
106
2
1,74 1,9
326
12,8
1 0
44,8
212
Alimmt de
83 0,4 46 7,4
3,8 15
71
2
1,66 0,8
92
14,3
7,6
25
117
base
Apport de la Ration
10,3 .7,4
831
71,6
48
138
770
Besoins d'entretien 750 kg
533
450
30
30
14
75

- 16
Tableau IX - Formules des concentrés et alimmts cogps&
T--.
Alimnt de base
Prix du
composants
M C E
M C P
14
kg
Son de blé
43
55
18,s
SOl?ghO
M&i
50
70
42
Tourteau
2
27,0
1 0
45,6
Coque d'arachide
30
66
Cque de coton
6
C M A
5
3
2
170
Compl.vitaminé
052
os2
340
Sel
1
035
1
15
Mélasse
12
1 8
12
20
&ani-calcium
2
155
50
Paille de riz
75
15
Prix du kg brut
39
47
15,s
14
22
f àbasede coque d'arachide
rb+ à base de coque de graine de coton
+MI à base de paille de riz

- 17
Tableau n"X - Formle du complémnt minéral (C M A)
----w-
Phosphate bicalcique
30
Carbonate de chaux
45
chlol?ure de sodium
24
Magnésie
130
Sulfate de cuivre
0,300
Sulfate de Zinc
136
Sulfate de cobalt
0,003
Iodure de K
0,001
Sulfate de mangarxèse
0,600
102,504
SoitengrwmparkgdeCMA:
ca
199
P
54
CU
0,75
Zn
3,55
Mg
5,88
cobalt
0,0075
Iode
0,0074
Mn
1,90