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RmJBLIQuEDusENEGAL
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INSTITVT -s DE REcMEErcHEs
P R I M A T U R E
AGRICOLES (1.S.R.A.)
S~WD'FTP3:ALA~~HE
SCm1FIQUEmmHNIQUE
WORATOIRENATIoNALDEL'ELEvAGE
- +-t -
ErDEmHERcHEs-RES
RAPPORT D'ACTIVITES
A LA FERME DE SANGALKAM (1979430)
pM.YANNDUk%lQ
12xteurvétérinaj.re
- V S N au laboratoire
national de l'Elevage

Dans l'ensanble la pathologiedes bovins MYBa Sanga%mestt&s réduite
comzlemmtre letableausuivant.
Tableau x6capitulati.f et c-tif sur 2'ans irkiquant le rm&re de
cas pattilogiques ermgîsth :
1 - sept- 78 - fin aoGt 79
2 - sept-e 79 - fin aoUt 80
I
Hxtalité Diarrhée Mmtklité Avor*temerrt Métrite non Pmbl‘;
veau
vfziu
WZldX!
dé1f.r m d
& :
vrame chaleuk
1
0
1
2
7
1
14
1 2
2
'0
3
2
4
1 4
7
2 5
e-l*
Affection ~tité
I9Jslmite
?3e pieds krthhte ombilicale
1
10
10
9
3
0
2
7
2 7
1
2
3
4
Deux pmblti se détachent :
- les boiteries
-lareproductionavecl~rriitrites,~ndéliwianzes
et
pmblèmesdechaleurs.
. . . / . . .

-2
En fin d'hivernage, en raison de l'humidité ant?&mte, la carne des ongulés
européens aterdance à se~~~~gé~tetonobs~edece
fait une
recr&escencedfaffections @cELes àcemmentlà.
L'm clinique mntre - à 90 '4; uneeffmctionde
la soledue àdes élé-
ments traumatisants kailloux, filde fer . ..) qui conduit&&&alernent à une
abzédationrapide facileà traitersielle est @se à temps.
- quelques rares cas de fourchet sensible aux sulfamides. L'augmentation du
nanbre de cas enregistrés en 79-80 est due chmnologiquemnt aux facteurs
suivants :
. à unretarddansles
soins en juillet-ao0t 79 qui s'estr$xmuté
par
une élevation d'actes thémpeutiques en sept& 79;
. a un défaut de bain de pied en janvier-février par manque de produits
désinf~tants Cu SO4 et TH3;
. à la présence de graviers tmr&ants issus des travaux de &fections des
bâtiments effectu&* entre mars 80 et septembe 80.
IBiecertaine prophylaxie aétémise enoeuvre~xmrluttercontreces
affections podales :
- les paxours des aninwx ont été couverts de sable fin,
-une fois parsemaineletmupeauentierpassedansunp6diluveremplide
désinfectant %d hcc" (TH3 - (x1 So41,
- les aires bétonnées sont recouvertes de paille.
Nous pourmns parfaire ce tmv&il~ i en construisant des pédiluves à
l'entie de chaque stabulation libre afin que les animaux aient au mins
2 bains de pieds par ,jour en se rendant 2 la salle de tmite.
Nous observons
surletabl~u~édratuneaugpihentationcansidéxrahle
dlinterventions par rapport à l'an dernier. Ceci est do t .' * '. \\. '2:. ,! ,Q,.f f; .z;cy ;
- àunchangementderesponsable
des soins qui n'a pas lamême façon
d'annoter les registres servant par la suite de réfémzrm,
.
. i/
. .a.

-3
-à uneattentiondiff&xmte
selon les cerrlzms d'int&i?ts des msponçables
sanitaires.
Sur une péricde d'une année allant de septembre '79.3 septer&re 80
une certaine r&ssite a &é obtemie dans ce chapitre curez le mn* le
tableau suivant :
- situation septmïlm 79 :
7vachesaIIomBl~tvides
8 vaches vemntdevêler
16 vaches et génisses en gestation.
- situation septembre 80 :
lvachearxxmal~tvîde
2vachesvenantdevêler
3lvache.s etg&xisses engestation.
Un effort d'attention reste a fakw ~XE améliorer la proportion de
saillies fécondantes.
Sans effectuer de ccmparaison avec l'année pr&$dente chez les vaches
now comptons 3,2 saillies ensmyrne pour une fGkxxkrtion,avec un yiterval-
le myen v?XLage-fécondation de 265 j.
Les observations journalîères3mn~t:
- qu'il. existe quelques cas dfendmétx$tes du premim de@, très difficiles
à détecter, quîentrwentune
lxmne fécotitionetunebonne
nidation,
- que de rmnkreuses vaches (12 sur 31) oiit aprks une ou deux saillies une
pkiode de silence génital supérieure ?i 2 mis (principalement ake au-
tour des mis de janvier, Phrs et septembre) qui font penser a me gestation
normle. Y a-t-il r&orbtions embryonnaires ou des Sac~ dans la détection
des chaleurs ?Toujours est-il queces anjmauxreprennent leurs cycles un
jour et font peMre un temps p&cieux à l'exploitant.
LRpzmgrammd'étudedes
niveauxhoxx~~~~~~pennettred'étierde
plus près sur le plan physiologi* ces diff&ents phém&nes.
..* / . . .

-4
III-ETuIJ”DELAWMECANIQUECHEz;L,ES FEMfXUSDERCEPAKIssANAISE
Un essai de tmite mécanique de zkbus a déjS été effectué à SangaDam
et il s'est soldé par un échec car les animux passaient alors dans la salle
de traite des Wntbéliardes et de non-breux facteurs possibles d'insuccès
ont été évoqués. Nous avons préféré effectuer une exp&ieme avec un m3t&5el.
destiné uniquement à cette mce, suruneairedetraiteluiétantdestin6e
enPw=e*
Le mtériel ayant mislanpourvenirdeF&meàSangalkamnous
n'avons pu faire aucun essai de traite mkani~esurles paktstanaises.
Ikns l'attente de ce matériel mus awns voulu v&ifier que, ccxme
chez les Pbntbéliardes., les cgmrtiers avant etami&redesmmeUes pmdui-
sent la &me quantité de lait; ceci dans le lut d'éviter de traire mkanique-
mn-t "à blanc" les quartiers avant qui sont anatcmîquementsowentmoins
dévetippés que les mières.
Etude de l'équilibre dans la production de lait des quartiers avant et arrière
desmmellesdePakistanaises
l- Protocole :
Agrès nettoyagede la-le, letrayeurnes'oxxpe
quedes quartiers
avant qu'il égoutte consciemieus~t. Une fois le lait pesé, il reprend
sa traite en ne s'occupant que les quartiers arrière. Les laits sont r&langés
et le total est pesé,
L'expérience a dur6 quinze jours avec un relevé journalier soit le
mtin, soitlesok.Al.afinde lapremièm smxinenous avons kmrséle
pcotocole en ccxmenpntla tmiteparles quartiers arrièreafinder&$uili-
brerlespmnierschiffres
obtenus,puisqu'onsaitque
ladécharge d'ocyto-
cyne se produit en début de traite.
2 - Etude numérique
Avec ces 2 séries de relevés :
- F?mduction des quartiers avant
Q av
- FTrcdwtiontotale
Qt
nxs pouvons établir le mppcwtantéra-postérieur IAPselonla fonmile
suivante 1 AP = Q av x aoo
puSoneffectuelamyennedesIAPpour

La moyenne générale des I AP de chaque bête donne un chiffre de SO&,
ce qui nous pennet de ccmlure en première appmtith que SUT l'ensemble
dutroupeaulesquarti~avantp~~entenmoy~e autantquelesquartiers
arrière.
3 - Discussion
L'analyse détaillée met en évidence une très gmxle variation dans le
t-des 1APchezunrnêmeanim.l
qtipeutêtredueà :
-unefaçondifférentedetmi.~
: il existe en permanerr=e3trayeurssur
laferme,
-un épdtage desquatrequartiers en findetraite,
- des relevés ermnnés causés parle départ du lait aumrmmt de la fin
de la traite du troupeau.
4 - Ces dîff&xmtes msures et essais sont actuellmmt repris et compl&&
par un stagiairedel'lEi3ole Inter-Etats des Sciences et%d&ne vété-
rinaires de Ibkw (M. M.DIOP).

f
-6
IV - NOTETDVHNIQUE - F'I?OF'OS~IONSDE SOMJTIONSA QWL@JES PROBLENfZ3
La re@xtiondu izrmpeau&nt~l~ à Sangalkampsequelques
pm-
blèmstmduits
primipalemntparun
allongementconsid&&ledestesnps
:
- intervalle vêlage:- 1è chaleur
- intwvallevêlage et fécondation.
Afind'essayerderéduirecestemp,
il est nécessaire deconsidérer
les causes de pseudo stérilité et de stérilité et ses traitements possibles.
A) Causes de stérilité
1 - Stérilité vraie
a) non réversible + m3lformtion génitale (ou congénitale)
. sans lhère ut&ine
. ncn perforation du col
* dédoublement duc01
. mm fexxduxe du col
l . . / . . .

- 7:
+ corisécutive a un phénc&ne infectieux gmve
. spécifique : brwellose ..,
. non sp&ifique : quibouzheleslumières
ut6rines
par mltiplication du stmma utérin.;
t atrophie ou non développemnt des ovaires
b) r&ersible
t consécutif 3 un phémrmène infectieux curable
t-es
. oligo é1&ent : zn - CU
. Vitamines : A - E G- H
. déséqui.li.bm : Ca/P
. PLotéines : r$mmssiondanslapmdwtion
hommale
+ stress
tproblèmes homnaux
2 - Fausse stérilité
- mauvaise détection des chaleurs
- interventiondum3le à unmauvaisxmmentdanslecycleoestrsl.
B) Problèmes de stérilité
3c -Nonretour enchaleurapz+%vêI....
On attend nomiLement 2 mis apr?ès le vGlage avant d'effectuer la
lè irdhination. Aucasoa iln'yamitpasdechaleurcelapsdetemps
écoulé, mus at-terxlons encore 15 j avantd'agjr.
L1intervf3tion se fait toujours suivant le même protocole : on pratique
un mssage d70va$re par voie tmmsrectale, et en Qxrztion de ce que l'on
trouve, on applique un traitement différent.
.
1) la palpation tivèle sur les ovaims :
-uncorps jaune knformedebowchondechampagne).
Cela signeg&&m.lement
unrefonctionnWdes ovaires ap&sle vêlge. LRprobl?mrésidealors
dans la détection des chaleurs;
. . /. ..*

-a
- un ou plusieurs kystes quipertwbeutle
cycleovulaire enlebloquarrt,
en l'allongeant ou en le raccourcissant;
- rien du tout3
. Si les ovaires sont petits et fibreux, ït y a de forte chame qu'ils
soient devenus infonctionnels et ceci. de manière im6versible.
. Si les ovaires sont de tai3Je noxmile nous pensons à un défaut de
stimlatîonhormmale
qui ~~accornpagned~unmanque demtumtion et de ponte
ovulaire. On doit penser à faire une deuxîème intervention mmuelle iS 'jours
plus tard pour confti cette hypoth&se.
2) Traitât
-présencedluncorps
jaune :
Naus énmléonslecorps
jaunemnuellementouchjmî.qu~tpardela
FG fk!i= U3?osta~înes)
-
p&sencedfunouplusiewx
kystes.
Ceux-ci sont éliminés par pression.
Qu'il y ait corps jaune, kystes ou awxn élément figu&, on pratique de toute
mmi&e une injection de F'SH (1000 UI de Gmadotmphine s&ique) afin de
fawwiser la nx&uration ovulaire. Eventuell~t au mment des chaleurs on
peut injecterdelaLH
~gcnadotroph~~~chorionique1SoOuï) pourfavoriser
la~nteovuJ.ajxe.
Si nous ne trouvons rien à la surface des ovaires il faut penser qu'une
distension des cornes utérines bloque le cycle ovulaire. Cette distension
peut être pmvoq&e par la mmification d'un foetus ou par une métrite formée
ou un pyo!I&m.
XX - Succession de saillies non féco-dantes
Il faut attendre 2 saillies non fécondantes avant d'agir
-1) àlfaidedknvaginoscogemusnous
assurons
. qu'il n'y a pas d'inflamation due à une infection plus ou n-oins
haute de l'appareil urogénital,
. . . / . . .

. qu'il. n'y a pas de fibmmes,
. que le col se ferme bien en dekxs des chaleurs,
. qu'il n'y a pas de m&formatims.
2) Par palpation tmnsr2ctale nous pmvons :
l soit ne rien trouver sur les ovaires,
+ soikêtreenprésemede
kystes ou de corps jaune.
La conduite à tenir est la m&ne que prk6demnent étudiée en y adjoignant
si on le désire une injection de progest&me et un1&&&&48 heures après
la saillie.
III - Gnisse ne présentant pas d'oestrus
Outre le cas possible de mlformtions il faut penser à une carence
hmmnale : LH, FSHouoestmgène.
Ilesttrès Foss~led'indurce~limiquemantunep~è~chaleuren
attendantlerelais naturel ducycleoestral. Acepmpos il estpfif&ble
d'agir dixectemmt au niveau ovarien par la F'SH-LH plut& que p les oes-
trogènes : le siège de la cyclicité se situe dans l'~thalams. C!elui-ci
ccamnde par l'inttiiaire
de l'hyp~physe la pmductîon de F'!3H et LH.'
&e faible injection de FSH peut stimler le centre de cyclicité.
Y.es oestmgèms quant à eux n'ont qu'une action au niveau de l'appareil
génital.
Il est conseil16 d'utiliser de faibles doses d%xmmes quitte à les
au-ter par' la suite en cas d'insuccès. Ex : FG 600 (500 UI FNSG + 7UOUI
LB).
Si on veut utiliser des oestrogènes il faut coma!Bm l'exquise sensi-
bilité du boti à l'égard de ce produit : une injection de 5 à 10 mg suffit
pourinduireunechaleur,pasfo~émen;tfecoraàante,chezunefemellede
sookg.
. . ./ . . .

IV - Pmblèmzs dgavortemnt
Les causes d'avortement sont mltipks, les plus %quentes sont dues
à des affections microbiennes, à des chccs tmumtîques et à des s-es
de progestérone.
Affections bactériennes prwoquant des avortements spécifiques ou non. Les
m&rites engendrées sont traitées fortemnt et le plus rapie possible.
Les chocs tramtiques sont toujours possibles. On minimise ces risques
en id.antpr~~ntles pzwtmiantes et enév?tanttoutstress
puvant
nuire à leur gestation.
Les stiarences pmgestéroniques ne favorise ni la nidation, ni la gestation,
Pour pallier ce problème sur des vaches à avortement facile on pratique une
injection de 100 à 200 mg pmgestérone-Vit.E 48 h et 7jours ap&s la saU-
lie, puis tous les 3 mis jusqu'à la date p&surke du vS.lage.
- Problèmes de d&ection des chaleurs
En fait toute la question de pseudo-stérilité à Sangalkam r&ide dans
ce problk de détection des chaleurs.
On peut soit avoir à sa dis~sition des taureaux souffleurs vas~timi-
sés ou des vaches andmgénisées. Ces animawétantporteurs
detampons
ermxurs surle@trail,lerépéragedes femelles enoestms est simple à
3I+kiLiSt?l?.
Ladétectionl.a plus sirrrplemis lamins fiable se faitparvoie
visuelle en visitant le troupeau plusieurs fois par jour. Le cyole oes-tml
à SangaUamestrelativementcourt
6-1'2hn1axi~m ce qui rend délicat la dé-
termination de l'heure de la saillie qui doit se faire en fin de cycle.
Des essais d'ar@mg&Gationde
femelles vont&retrès pmchainement
entmpx?is.
Y.wwIRT O'ZX.1980