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F" 11
Les ressources minibres du SENEGAL sa&?
I
l’objet d’un certain nombre de recherche&4
phosphates;
les calcaires; 1’ illméni~~‘%~,,_~
indices,
min6ralisés ont également &4~~dh&@-.
le fer; le manganèse; l’uranium et le’.p&%~~*
I
Le SENEGAL est egalement un pays B voc&
tirent leur revenu des activites
I
Elevage, forêt; pkhe) représente
que possédant des
atouts
SENEGAL venant de traverser une
I
cheptel durement Bp’rouvé.
I
‘I
- l’amélioration de la situation des financ&$,.
I
- la réduction du deficit de la balance cqmmercj
- le retour B une politique de vérité des. prix],:
- une vaste reforme de la politique agricole.,.;,,....
I
I

F” 1 2
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F" 13
FICHE SIGNALETIqUE 1982
Superficie totale : 3.97 000 km2
Surface aoricole utile : 2;5 millions d'ha soit h peine 13 % de la superficie
totale.
PciPulation : . 6 038 000 habitants dont 60 Z de ruraux (taux d’urbanisation de
3,5 %)
. le taux moyen de croissance annuelle est de 2,9 %
. densité moyenne de population : 31 hab/kmZ
. revenu intérieur brut par habitant en Francs CFA
1 9 8 0 9 3 ‘547,oo
1 9 8 1 9 7 595,.00
1982 113 423,130
La population active reprhente 2 917 000 personnes et l’effectif des salariés
en août 1981 était de 304 000.
L’éducation des jeunes (de 6 ans à enseignement supérieur) concerne Y Io de la
population,
soit 565 962 personnes.
n-
La descendance moyenne
finale est de 7,16 enfants. Le nombre moyen de
naissance par femme est de 3,53 enfants.
La durée moyenne de l'allaitement est de 20 mois. Le taux brut de mortalité
est de 19 A; et le quotient de mortalite infanto-juvénile (entre 0 et 5 ans)
est de 2757 A;.
Principales villes :
n
DAKAR (capitale)
:
1 341 000 habitants
THIES
:
139 170 habitants
KAOLACK
:
125 776 habitants
II
SAINT LOUIS
:
107 072 habitants
ZIGUINCHOR
:
84 104 habitants
Unité monetaire :
II
1 Franc C.f.A.
= 0,02 F . F .
I :
I- 1I


1
1.*I :Lanaue
1
L e f r a n ç a i s e s t l a l a n g u e o f f i c i e l l e .
Le Ouolof est la langue dialectale la plus répandue.

I
Reliqion :
Musulmans
:
86%
1
Animistes
: 10%
C a t h o l i q u e s : 4 %.
I
S o u r c e : Situation économique en 1982.
Direction, de la Statistique.
Ministère de 1'Economie et des Finances.

F” 15
.
TITRE II - L’ELEVAGE ET SA PLACE AU SEIN DE L’AGRICULTURE
2.1. JI- CONTEXTE NATUREL Ef AGRICOLE
Le climat est de type soudanien sec et chaud avec une seule saison des
pluies,

a p p e l é e h i v e r n a g e ; q u i d u r e d e q u a t r e a s i x m o i s ( J u i n a
Octobre).
Les précipitations varient entre 200 mm au Nord du SENEGAL et
1 lOO/l 200 mm au Sud.

La plus grande partie du SENEGAL appartenant à la zone sahélienne et
sah&losoudanienne,

la production agricole est largement dépendante des
aléas climatiques
e t particuliérement des d6ficits pluviométriques
chroniques qui peuvent évoluer en véritable sécheresse.
On distingue g&&ralement sept zones naturelles :
1. La vallee du fleuve SENEGAL au Nord où se cultivent le sorgho et le
p e t i t m i l .
2. La zone du Cap Vert ob se situe l’agglom6ration Dakaroise.
3. La zone c8tière de Saint-Louis à la Gambie; souvent marécageuse, où
se pratiquent les cultures maraîchéres.
4. La zone arachidiére; en arrière de la pré&dente, s’étendant sur une
profondeur de 100 B 120 km.
5. Le SENEGAL oriental, zone aride et plus Elevée, s’étendant vers l’Est
j u s q u ’ à l a Falém6.
6. La zone sylvo-pastorale, comprise entre la zone arachidiére et la
zone du Fleuve et le SENEGAL Oriental, sans relief et sans cours
d ‘ eau permanent.
7. La CASAMANCE zone la plus méridionale et
l a p l u s
arrosée,
naturellement vouée a l’agriculture.
Les deux principales zones d’élevage sont la zone sylvo-pastorale et la
CASAMANCE qui; en la matière, est ‘peu connue pour sa production de
viande.
*
.
L’agriculture constitue l’activité principale d e l a p o p u l a t i o n e t
procure prés du tiers des ressources de l’konomie nationale.
Loin cependant de satisfaire les besoins du pays, l’agriculture dominée
par la culture arachidière destinée & l’exportation est déficitaire en
produits vivriers (céréales, v i a n d e s . ..>.

F” 1 6
2.2. L’ELEVAGE LAITIER
2.2.1. Le Cheptel
-
L e s s e u l e s s t a t i s t i q u e s d i s p o n i b l e s s o n t c e l l e s d u Service d e
lIElevage mais elles sont sujettes a caution.
E n e f f e t
l’enregistrement
s t a t i s t i q u e
peut-être
b i a i s é d e
plusieurs manières :
- erreurs d’échantillonnage de la part des responsables du Service
de lIElevage qui effectuent leurs enquêtes sur le terrain dans
d e s c o n d i t i o n s
très d i f f i c i l e s
- modification de la part des statisticiens qui pour le calcul des
effectifs de l’année en cours appliquent bien souvent B ceux de
l’annee prbcédente u n
t a u x d e c r o i s s a n c e e n accord avec les
objectifs du plan.
L e s s t a t i s t i q u e s d e l a F . A . O .
n e s o n t guére p l u s s a t i s f a i s a n t e s
dans la mesure où elles s’ inspirent des sources officielles.
On pourra d o n c u t i l i s e r l e s s t a t i s t i q u e s officielles en faisant
les réserves suivantes :
- les chiffres communiqués sont généralement sous-estimés.
- les tendances réelles de l’évolution des effectifs apparaissent
d i f f i c i l e m e n t .

tJ li
Un fait important dont l’évidence n'est pas certaine à la 'lecture
des statistiques officielles, doit être souligné : les s&heresses
successives de 1972-1973, puis de l'étt5 1977 et de 1983 ont
durement affecté le cheptel; surtout dans la zone
Nord du pays.
La répartition des races et des types d'elevage correspond grosso
modo au d6coupage des zones climatiques; sans que cette SépSrStiOn
ne soit tout B fait aussi nette.

- aux
climats sahélien
et sahélo-soudanien
au Nord du pays
correspond un élevage de type pastoral à base de z8bus et de
petits ruminants longilignes. Les principales régions d’élevage
sont celles du Fleuve, de Diourbel et du Sin&Saloum.
- au climat guinden (Sud de l’isohyéte 750 mm) correspond un
élevage de type sédentaire B base de N'Dama, race locale trypano
tolérante. La principale région d'élevage est la CASAMANCE.
I
! BOVINS !
II OVINS ET !
! PORCINS !
!
!
REGION ! (têtes) I 5%
!! CAPRINS I fo
I (têtes3 ! X !
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!
!
!
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1
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! CAP VERT !
12 300 !
0,s !!
26 000 !
0,8 I 34 000 ! 18,l !
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! CASAMANCE !
475 000 ! 20;4 ! !
584 000 1 17;4 1 105 000 ! 56,O !
1
*w.-w.--------- ! - - - - - - - - - - ! -------] !-----------I-------!---------I-------!
! DIOURBEL l
104 000 !
4;s II
136 000 !
4 ; o !
1 020 !
0,5 !
I - - - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - ![-----------!-------!---------!-----I
! FLEUVE
i
482 000 ! 20,7 !I
861 000 ! 25,6 !
7 140 !
3,8 1
! ---.m--------- - - - - - - - - - - -
i
! ------l I-----------I-------]---------l-------l
! SENEGAL
!
i
!!
!
I
!
!
! ORIENTAL !
356 400 ! 15,3 II
257 000 !
7,7 !
5 400 !
2,9 !
! - - - - - - - - - - - -! -----m.-----*1-------! ]-----------I-------!---------l-------!
1 SINE-SALOUM 1
450 000 ! 19,3 I!
580 000 I 17,2 ! 11 420 !
6,2 !
I
*---.w-------- ! - - - - - - - - - - ! -------l I-----------!-------!---------l-----!
1 THIES
I
116 400 !
5,0 il
338 000 ! 10 !
2 340 1 12,5 !
1
*------------ ! --------w-- ! -------II-----------I-------!---------!-----!
! LOUGA
!
332 700 I 14,3 !!
582 000 ! 17;3 ! - ! - !
I
*------------- I -----------,-------I!-----------!-------[---------~-------!
I
! TOTAL
! 2 328 800 ! 100
! ! 3 364 000 ! 100
! 187 440 1 100 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -,--,--II
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1
1 --------a -...-----*
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I
!
!
! Source : Direction de la Santé et des Productions animales.
!
!
!
REPARTITION REGIONALE DE L'ELEVAGE EN 1982.

II
F* 1 8
I
1 ’1
I
2 . 2 . 2 . L e s c o n d i t i o n s d’elevacte
I
Au SENEGAL l’élevage est encore essentiellement extensif bien que
certaines
tentatives
d e m o d e r n i s a t i o n e t
d’integration d e
l ’ é l e v a g e 31 l ’ a g r i c u l t u r e aient BtB entreprises; mais celles-ci ne
I
concernent que l’embouche.
Les principaux
éleveurs sont les Peuls (250 000 environ) q u i
II
pratiquent l’élevage de type pastoral.
Les seuls contrbles existants, en matière d’élevage, sont de type
sanitaire et sont effectues par les vétarinaires et les a g e n t s
I
techniques de l’élevage.
Le rendement laitier est g6néralement ignoré des éleveurs. 11 est
d e t o u t e f a ç o n mediocre
: 3 è 5 litres par jour pour les zebus,
I
0,5 B 2 litres pour les N’Damas.
Q u e l l e q u e
soit l a z o n e d’elevage,
le contexte climatique et la
malnutrition entrafnent ,de mauvaises conditions de santé
d e s
I
a n i m a u x .
I
2 . 2 . 3 . E t u d e s e t recherches d- a n s l e - d o m a i n e de l’élevaoe laitier et
-
d e-
l’alimentation animale
La laboratoire national de l’elevage et de recherches vétérinaires
a publié en avril 1984 les résultats de travaux effectués par J.P.
D e n i s concernant l’élevage d’animaux laitiers : d e s f e m e l l e s
laitiéres de races montbéliarde et pakistanaise s o n t é t u d i é e s
depuis 1976 au SENEGAL et diffusdes depuis fin 1982 dans des
élevages
privés.
Le probléme essentiel du développement de cet
é l e v a g e
i n t e n s i f e s t d’ordre alimentaire,
tant sur le plan
technique (rationnement; utilisation des cultures fourragères, des
sous produits locaux) que sur celui de la gestion en général des
différentes sources de produits utilisables.
En 1979, les deux ministères :
. Le Ministère du Développement Rural et de 1’Hydraulique
3’ DAKAR
. Le Ministare de la Coopération B PARIS,
publiaient une étude,
qu’ils
avaient
fait faire;
sur les
sous-produits
agro-industriels
utilisables dans l’alimentation
animale au Sénégal.
L e

tableau
présent6
ci-après
recense
les
sous-produits
actuellement disponibles ; cette liste est très intéressante, mais
reste le problème du coût du transport ou de l’approvisionnement
continu, de ce fait ces sous-produits ne sont guére utilisés e n
production animale B l ’ e x c e p t i o n d e q u e l q u e s centres comme la
ferme ISRA, (Institut Sénégalais de Recherche Agronomique) de
S a n g a l k a m .
Depuis lors, les recherches ont démontré également l’intérêt d-s
tourteaux issus du traitement des fruits.

(6L6’1)
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l
FO 20
I
I -?

I
TITRE III - LA PRODUCTION DE LAIT FRAIS ET DE PRODUITS LAITIERS
I
3.1. LA COLLECTE DU LAIT FRAIS
-
cm-
I
3.1.1. Destination du
-
lait frais
-
1
Les estimations officielles situent le nombre de vaches laitiéres
en lactation, à 230 000 en
1982 (FAO), avec un rendement de 370
kg/lactation.
I
En 1983, la production annuelle était d’environ 123 510 T de ‘lait
frais dont l'essentiel est autoconsomme sous differentes formes :
I
- alimentation des veaux
- fabrication du beurre, de lait caillé et de fromages .
I
Une infime partie de la production est commercialisée dans les
environs immédiats des zones de production, ce qui, appliqué à le
réalité africaine, signifie que le lait est vendu aux proches
1 parents et eux voisins du producteur. Le lait n'est
jamais
I
8
collecté de maniére organisée, il est consommé sur place en
/-liétat.
Outre la Fromagerie Orientale de CASAMANCE, une seule autre
tentative de collecte de lait a été faite. Il s'agit de l'usine de
SAINT LOUIS. Cette
opération s’avéra un 6chec coûteux car le
Centrale Laitiére, projet de la F.A.O. totalement abandonné,
avait été conçue sur des bases d'approvisionnement beaucoup trop
optimistes.
Deux projets seraient actuellement B l'étude pour la région du
Fleuve :
- FLOAR FARM HOLDING à KADAR-BONGO (prés de l’a6roport de SAINT
LOUIS)
: ferme terminée depuis trois ans dans laquelle il n'y e
encore aucun animal !
- Monsieur Makati DIA de la même région aurait un financement pour
un projet de 300 vaches, étudié pour une societé française : SOL
HUM0 (?).
Le ces de le fromagerie orientale d,c CASAMANCE sera abordé dans le
chapitre suivant.

FO 2 2
3.2. LES USINES DE RECONSTITUTION DU LAIT
-
-
-
Au SENEGAL les usines de reconstitution du lait revetent une importance
particulibre compte tenu de l’inexistence de la collecte de lait frais.
Leur production représente une part e s s e n t i e l l e d e l a c o n s o m m a t i o n
sénégalaise de produits
laitiers de b a s e e t l e u r
approvisionnement
constitue le marché principal pour les exportateurs de lait en poudre en
vrac et de butter oil.
En effet sur l’ensemble de la poudre de lait en vrac importée au SENEGAL
les usines de reconstitution en consomment prés de 82 % . Elles
consomment la totalité du volume import6 de butter oil.
On peut distinguer actuellement deux types de fabrication distinctes et
dont les besoins en poudre ne sont pas bquivalents : la fabrication de
lait concentré sucré et non sucré et la fabrication de lait stérilisé, de
yaourts, de produit frais et de desserts.
3.2.1. La
- fabrication de
- lait -concentré sucrd et non sucr6
La consommation de lait concentré sucré et non sucré n’est pas
d’introduction récente au Sénégal.
En 1965 déjà (1) les Sénégalais consommaient
environ 4 000 tonnes
de lait concentre sucré et 4 000 t de lait concentre non sucré.
Mais
à cette époque les produits consommés Btaient tous importés
et l’on trouvait les marques NESTLE, BONNET RDUGE (2) GLORIA et
FRANCE LAIT,
avec une nette prédominance de NESTLE pour
l a i t
concentré sucré.
NESTLE disposait h DAKAR d’un dépot important; CODIPRAL, par
l’intermédiaire
d u q u e l i l
commercialisait,
o u t r e l e
l a i t
1
concentre, du café et des arames.
En 1971, la S.C.A.C. décida de monter une usine de reconstitution
et fonda 13 cet effet une société anonyme, la Société! Industrielle
I
des Produits Laitiers (S.I.P.L.) associant notamment la C.F.C.D.
(3)
(55 % des parts) détenue majoritairement par la S.C.A.C. et FRANCE
LAIT
1
(10 A; des parts). La réalisation de l’usine fut confiée à
F R A N C E L A I T e t
23 la S.I.L.O.M.
(4) ;
l ’ u s i n e
e n t r a e n
fonctionnement dans le courant de l’annde 1972.
(1) cf. Etude C.F.C.E. - le marché des Produits Laitiers au SENEGAL -
janvier 1967.
(2)
Condensfabriek Friesland.
(3)
Compagnie financiére et Commerciale de Distribution.
(4)
Soci6té d’investissement Laitiers Outre-mer.

F” 27,
Il existe donc deux usines CODIPRAL et S.1.P.L; dont les capacités de
production respectives annuelles sont de 12 000 tonnes de concentré
sucre et non sucrt5 pour CODIPRAL et de 12 000 à 15 000 tonnes de
concentré sucr8 et non sucrB pour S.I.P.L.
L e s d e u x
soci6tés é t a i e n t
réunies au
s e i n d ’ u n e
association
participation qui entravait un compte d’exploitation général et un
compte de pertes et profits communs aux deux entreprises. Le plus
important Atait qu’en matière d’approvisionnement les
décisions
étaient prises par un comité de direction réunissant les directeurs
des deux sociéth.
Ces accorda viennent d’être rompus par SIPL et cette derniére
s’approvisionne maintenant exclusivement chez FRANCE LAIT.
En 1982 la production nationale était la suivante :
Lait concentrd non sucré =
5 000 t
Lait concentré sucré
= 10 000 t
--w----w
T O T A L
15 000 t
__-___--------------------------------
_--_----------------------------------
Les consommations de matières premiéres sont les suivantes :
Poudre de lait SI 0, A;
3 060 t
Butter oil
1 235 t
L’analyse de. statistiques présente un taux de croissance de la
p r o d u c t i o n d e l’ordre de 10 A; par a n ,
avec une orientation plus
prononcée de la production vers le lait concentré; non sucré.

Fa 2 4
3 . 2 . 2 . k f a b r i c a t i o n d e l a i t st6rilisé; de yaourtsi & produit frais et
--
-
-
& d e s s e r t s
L ‘ i n s u f f i s a n c e d e
l a p r o d u c t i o n
l a i t i è r e
SénBgalaise;
l e s
d i f f i c u l t é s inherentes a l a c o l l e c t e e t B la transformation d u
lait ont amené un vétérinaire français; Fréderic BAREIL, h créer
en 1954 une usine de fabrication de produits frais fonctionnant
pour la plus grande part B partir de lait reconstitué.
En 1970, une deuxième usine fut montée, h l’initiative du fils du
fondateur ; pour la fabrication de lait stérilisé B partir de lait
reconstitué. Actuellement la société produit et commercialise sous
la
marque SAPROLAIT.
La S.I.P.L. a hgalement produit en grande quantité des yaourts
sous la marque “YOPLALT”.
La production de yaourts pour 1982 était de 480 tonnes avec une
consommation de lait concentré h 26 Io de 72 tonnes.

Dans les années B venir l’évolution de la consommation en lait
sterilisé, yaourts et produits frais doit être faible (taux moyen
de
croissance annuel de 2,5 h 5 %).

F” 25
TITRE IV - LE COMMERCE EXTERIEUR DE PRODUITS LAITIERS
4.1. LE COMMERCE EXTERIEUR SENEGALAIS
-
Le Commerce Extérieur Sénégalais prhente quelques caractères qu’il est
i m p o r t a n t d e c o n n a î t r e :
. La balance commerciale globale est déficitaire
. La balance commerciale agro-alimentaire est équilibrge
Ce rkultat masque en réalité la dépendance alimentaire du SENEGAL vis à
vis de l’extérieur. L’excédent n’est obtenu qu’en raison de l’importance
des exportations de produits arachidiers, alors q u e s i l ’ o n f a i s a i t l e
compte des produits agro-alimentaires directement consommables le solde
s’inverserait aussitôt.
En ce sens la structure du Commerce Extbrieur refléte parfaitement celle
de la production : une agriculture pareillement vouée à l’exportation
comme l’est celle du Sénégal, ne peut satisfaire les besoins vivriers de
l a p o p u l a t i o n .
. Les importations Sénégalaises de produits agro-alimentaires sont
constituées surtout par des produits de masse :
céreales ( 6 7 % e n
v o l u m e d o n t 4 3 % e n riz), sucre (12 A;>, produits de la minoterie et
graisses (4 a>.
Les produits laitiers quant B eux reprhentent h peine 2 % des volumes
importés, malgré la faiblesse de la production laitiére Sénégalaise.
Le caractère marginal de la consommation de produits laitiers apparait
d’emblée au niveau des importations.
. La France est le premier fournisseur (environ 40 % des importations)
et le premier client (environ 50 % des exportations).
Parmi les autres prhxipaux fournisseurs, dont aucun ne représente
plus de 10 4 des impor,tations, figurent les Etats-Unis, la R.D.A., les
Pays-bas, la Belgique, la Côte d’ivoire, le Nigeria . . .

Fa 2 6
Les importations sdn4galaises concernent les produits suivants :
. alimentation; boissons; tabacs
. énergie et
lubrifiants
. matiéres premikes
. produits manufacturés
. biens d’équipement
. biens de consommation

Alors que les exportations touchent :
. produits arachidiers
. phosphates
.
produits pétroliers
. produits de la pêche
. coton et tissus de coton

. chaussures
. divers

F” 27
4.2. j& IMPORTATIONS QE- PRODUITS LAITIERS
Un aperçu plus synthetique de la situation est donn6 dans les tablsaux
ci-desous. Les produits ont été regroupbs en grandes
catégories :
lait en poudre ou solide, beurre, lait frais, fromage et lait concentré.
a) les données fournies par la F.A.0 pour l’année’1981 nous permettent de
dresser le bilan suivant des importations et exportations de produits
laitiers :
!
1
1
.
!
!
!
! PRODUIT
!
IMPORT
!
EXPORT
!
!
! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - !
!
I
T
!
U.S.
$
!
T
!
U.S. $
!
! - - - - - - - - - - - - - - - ! -e---------eI.-.B-------w--- ! ------------.------------!
1
!
!
!
!
!
I
! Lait frais
!
969 ! 400 000
!
22
! 27 000 !
1
a ------- e --------
! ----v---e--- ! ------------w I ------------.------------!
l
!
1
I
!
!
!
! Lait en poudre !
11 553 ! 16 293 000
1
1
! 3 000 !
! ou solide
!
1
!
!
!
! ---------------- 1 ------------.-------------I 1 ---------v-w I ------------ I
!
1
!
!
!
!
! Lait concentré !
43 ! 68 000
!
530 1 595 000 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - !
I
-L---------_.----------~-- ! --v----e---- I - - - - - - - - - - - - I
!
!
!
!
!
I
! Beurre
!
2 501 ! 5 066 000
!
5 ! 17 000 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - 1 ----w--w---- ! ---------e--M! -------e---w ! -e---------- !
!
!
!
!
!
! Fromage +
!
529 ! 1 213 000
!
3 ! 17 000 t
! yaourts +
!
!
!
!
!
! caillés
!
!
!
!
!
1 ------_--------- 1 ------------ I ------------- ! ------------ I .-&------j
!
!
!
!
I
!
! T O T A L
!
15 595
l
!
!
!
1
!
!
!
!
!
a
Ces 15 595 tonnes de produits laitiers étant équivalents à environ
120 000 tonnes de l a i t l i q u i d e .

b) Importations pour 1982 et 1983
I
1
1
!
!
!
1982
I
!
!
!
!
l -------------------.
.
1
!
! quantité 1 Monta,
! -------------- I ------------ 1 --a----
-
.
!
!
1
!
! Lait liquide ! 1 355 ! 174 3,
;
! frais ou
1
I
1
! conser. ( + !
!
!
! crème de lait)!
!
!
! -------------- ! ----------Y 1 m--w--
I
!
!
1
!
1 Lait en ! 18 100 !6400 0
! poudre
!
!
! ou solide
!
!
! --------------.------------ 1 ! ---vs- ..
!

!
!
!
! Lait condensé !
1,7
!
7r (
.-
,.. CI ) - .
! sucré ou non !
!
!
w
! --------------- 1 ------------ ! -------
I
!
!
!
!
I
I Beurre
!
1 558
!1202
5,
I
.
--------------

------------

-w-w--

-
-
-
!
1
!
!
!
!
! Fromages et !
524
! 398 C.-v ;-
! caillés,
!
1
!
! yaourts
!
!
!
!
!
!
I

Fa 29
La comparaison faite entre l’ensemble de ces valeurs démontre :
- Un taux d’évolution croissant des importations de lait liquide, donc
-
-
une demande toujours plus importante.
- Une augmentation des importations de lait en poudre entre 81 et 82 mais
vraissemblablement une baisse sur 83.
- Une baisse brutale des importations de lait condensé pour devenir
nulles, s’expliquant par la production locale des 2 usines, protégées
par une politique de protectionisme de la part du Gouvernement.
- Un taux d’évolution décroissant des importations de beurre.
- Un taux constant des importations de fromage.

F” 30
4.3. L’APPROCHE DU MARCHE SENEGALAIS
-
fournisseurs
On en distingue trois types :
- les producteurs, cas le plus rare : FRANCE LAIT
- l e s s o c i é t é s s p é c i a l i s é e s d a n s l ’ e x p o r t a t i o n e t l e s e n t r e p r i s e s d e
groupages : FROMANCAIS, CENTRE INTERNATIONAL DE TRANSACTIONS.
- l e s c e n t r a l e s d ’ a c h a t s d e s g r a n d s g r o u p e s : N E S T E C p o u r N E S T L E ,
RUNGIMEX pour SCORE, SAPAC et G.B. INNO-B.M. pour SAHM-PRIBA.
Le mode d’approvisionnement
-
-
D i v e r s f a c t e u r s o n t
influenc6 e
t
influencent
t o u j o u r s l e
mode
d’approvisionnement du marché Sdnégalais :
- la taille réduite de ce marché
- l’existence d’importateurs de produits agro-alimentaires implantés de
longue date et géneralement d’origine française,
- l’existence de chaînes de magasin ddpendant de sociétés implantées e n
Europe.
D e c e f a i t l e s i m p o r t a t e u r s e t l e s d i s t r i b u t e u r s o n t c h e r c h é B
s’approvisionner
en Europe au gré des besoins du marché beaucoup plus
que les exportateurs n’ont chérché à vendre sur le marché Sénégalais.
Les canaux d’importation
La totalité des importations de produits laitiers passe par DAKAR.
L ’ a n a l y s e d e s d i f f é r e n t s i m p o r t a t e u r s l a i s s e a p p a r a î t r e l a
nette
prédominance
des
m a i s o n s d e
commerce
traditionnelles
d’ origine
européenne.
11 convient aussi de souligner la présence des supermarchés au rang des
importateurs
d i r e c t s .
I l s
représentent un
important
c o u r a n t d e
marchandises
qui
échappe
pour
une
bonne
part
aux
importateurs
traditionnels.

Les transports
L a p l u p a r t d e s p r o d u i t s l a i t i e r s s o n t achemin& p a r b a t e a u e n c a l e s
frigorifiques ou en cales ordinaires suivant la nature des produits.
Seuls certains fromages particuliérement délicats; comme le fromage de
chevre, et les produits frais sont acheminés par avion.
L e s d é l a i s d ’ a c h e m i n e m e n t s o n t d e 5 a 7 j o u r s l o r s q u ’ i l s ’ a g i t d e s
bateaux de
la Confërence.
Ils peuvent s’étendre B plus d’un mois pour les bateaux hors Conference,
mais dans ce cas le coût total du transport est beaucoup moins élevé.
Pour cette raison la poudre de lait en’ vrac étant facturée C.A.F.,
celle-ci est de préférence acheminée par les navires hors Conference.
Les temps d’attente pour le debarquement B quai sont généralement courts
(de l’ordre de 24 heures) et le déchargement du navire ne prend que
quelques heures.
Le circuit physique des marchandises est le suivant :
a.
n a v i r e - q u a i - entrepôts sous douane -
entrepôts du transitaire
Les entrep8ts sous douanes sont équipés de frigorifiques, mais le coût
d’exploitation en est tres Elevé.
La marchandise n’est totalement garantie qu’a partir du moment où elle
se trouve dans l’entrep8t du transitaire. Les plus gros
importateurs
disposent eux-mêmes d’un entrep8t.
I
Quelques problèmes peuvent être Evoqués B propos des transports :
- Même pour des navires de la Conférence les délais d’acheminement sont
a
encore importants.
- La transmission des documents relatifs B la marchandise est trop lento
et peut faire perdre 24 ZI 48 heures au moment du débarquement.
I
- La rudesse des manipulations à quai et la fréquence des vols sur les
bateaux et en douanes rendraient nécessaire la location de conteneurs
I
d e v o l u m e r é d u i t (3 à 5 m3) q u i pourraient être utilisés j u s q u ‘à
l’entrepat du transitaire.
1.l
.
s
1

F” 3 2
Or actuellement seuls peuvent être loués des conteneurs de gros volume
( S o c i é t é DELMAS VIELLEUX) d ’ a u t a n t p l u s c o û t e u x q u ’ i l s r e m o n t e n t
généralement B vide sur l’Europe.
- Les taxes portuaires sont trés Blevées.
- Il est souvent difficile de trouver un ndvire 8 certaines bpoques de
l’annbe ( m o i s d’Août).,

FO 3 3
TITRE V - LA DISTRIBUTION DES PRODUITS LAITIERS.
5 . 1 . -
LES STRUCTURES COMMERCIALES
Assez schématiquement on peut structurer le commerce intérieur de la
façon suivante :
- Les importations et le commerce de gros sont reserves aux maisons
traditionnelles d’origine européenne et a quelques Libanais.
- Le commerce de demi-gros est le domaine des Libanais.
- Le commerce de détail est entre les mains des
Maures et des
Sénégalais.
La distinction entre les différents niveaux de la distribution n’est pas
toujours trés nette. A DAKAR un importateur cumule gén6ralement cette
fonction avec celle de grossiste ou de demi-grossiste. Hors de Dakar le
demi-grossiste est généralement aussi détaillant.
11 faut noter B ce niveau que les liaisons DAKAR - CASAMANCE posent
souventmdes problèmes bien que depuis la création de la SENEGAMBIE,
aucune
barriére douaniere ne sépare le SENEGAL de la GAMBIE ; en effet,
la traversée de la GAMBIE et de son fleuve améne en soi beaucoup de
difficultés. La CASAMANCE souffre de son enclavement.
5.2.
LA CHAINE DU FROID ET LES CAPACITES DE STOCKAGE
-
--em
-
Les principaux importateurs grossistes disposent de chambres froides et
de chambres de congblation.
L e u r s entrepats s o n t v a s t e s e t l e p l u s
souvent bien tenus. Peu de sociétés cependant disposent’ d’installations
réellement modernes :
c e t t e a b s e n c e d ’ i n v e s t i s s e m e n t recents est à
mettre sur le compte ‘du climat des affaires; dominé par la morosité.
Seules les plus grosses sociétes envisagent de se moderniser et sont
tenues par la force des choses à une gestion plus rigoureuse de leurs
stocks.
Au stade de demi-gros, La situation est loin d’être aussi
s a t i s f a i s a n t e :
Les chambres froides peuvent faire défaut et les entrepats sont souvent
.
des hangars
surchauffes et encombrés.
L a g e s t i o n des stocks y est
certainement peu rigoureuse et en tout état de cause difficile CI mettre
en place, d’ailleurs seuls les produits les moins fragiles tels que le
fromage fondu et la poudre de lait sont commercialisés à ce stade.

fC 34
E n f i n a u s t a d e d e d é t a i l ;
l a s i t u a t i o n e s t radicalemS..:.: ,<l?f(r-nte
suivant que
l ’ o n e n v i s a g e l e s e c t e u r m o d e r n e d e 12 -:ist:i&tion
constitué par les supermarchés ou le secteur tradition..:: :VS p-tits
dB t a i l l a n t s :
- Les supermarchés sont à présent bien équipés en frcll : les trois
supermarchés de DAKAR disposent tous, de meubles frigo : : ‘1 :,.-es 2onnet
Neuheus maintenant une température ambiante de 4 a SO 3. ?‘i;I_tTF K$art
l’usage de l’air conditionné
s’est gén6ralisé.
- Les secteur traditionnel quant é lui est inorganisé .:t
- ’ ,$qp! iq(Je
aucune mdthode moderne de distribution. Son équipement .‘- ‘:-,-:d! ;u.znd
i l
existe, se
réduit à la glacière ou à la ,s- : 11~ ;rrnoire
frigorifique. L’entreposage des marchandises se fait tt ; ,.:z. ?cns des
conditions précaires qui mettent les produits fragiles Y :.,d.- G;;euve.
5.3.
LA ROTATION DES STOCKS
-
C ’ e s t a u n i v e a u d e s s t a d e s u l t i m e s d e l a distribution ;.-- 12 reptation
d e s s t o c k s e s t l a p l u s d é f e c t u e u s e . M a i s l à e n c o r e l a i ’ .:;:ir,n n’eet
pas
similaire
entre DAKAR et le reste du pays. I
‘-e;P
/,.c:
d e s
fournisseurs et la pression de la demande font tourner Y-- C: vcks des
ddtaillants de DAKAR assez rapidement,
E n brousse la situation est le p l u s s o u v e n t déplorabl:. Cri :zison ce
leur
isolement , de
l ’ i r r é g u l a r i t é d e s
a p p r o v i s i r <_
: tr.t~, les
détaillants constituent des stocks provisionnels qui c ypn:
pas
forcément en rapport avec leur volume de vente. Ainsi 1~. <t ,; :LÉ cité
d e b o i t e s d e l a i t c o n c e n t r é a y a n t s6journé d e s i x mc:- \\. ,r. a n dans
l’étal d’un ddtaillant.
La
trop
lente
rotation
des
s t o c k s , l e s
condj. t i ‘I :.,L
?A-t-aires
-c
d’entreposage,
les manutentions artisanales et souvent :-Y .:.?lcs sont
responsables des dommages subis par certains produits.

F” 35
5.4.
LES CIRCUITS DE DISTRIBUTION
-
Tous les grossistes se trouvent concentrés sur la zone de DAKAR ainsi
q u e l a quasi-totalite d e s d e m i - g r o s s i s t e s
e t p r è s d u t i e r s d e s
détaillants. Les régions excentrées sont en général trés mal pourvues en
rkseaux commerciaux. Cette structure est le résultat de la socialisation
des
circuits commerciaux de l’arachide qui a provoque un retrait des
maisons de
commerce
françaises de
l’intérieur
v e r s DAKAR. La
consequence;
malgré les efforts du gouvernement pour developper les
sociétés succursalistes (SONADIS), en a été une désorganisation totale
du commerce interieur.
On peut distinguer deux types de circuits :
. Les circuits intégrés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
SONADIS est l’ensemble le
plus structure et le plus important du
SENEGAL. La sociéta assure la distribution jusqu’au niveau de détail.
La C.F.A.O. et MAUREL et PROM exercent leurs activités jusqu’au stade
demi-grossiste.
E l l e s
d i s p o s e n t d e
nombreuses
succursales a
l’interieur du pays.
Il n’existe donc que trois sociétes organisées qui assurent
une
distribution en brousse.
. Les circuits Bclatés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ce sont les traditionnels intermédiaires, grossistes, demi-grossistes
et détaillants dont les principaux figurent dans les fiches.
La répartition suivant les catégories est trés inégale : derriére les
quelques gros commerçants se trouvent de nombreux demi-grossistes et
une masse de détaillants.
Parmis c e s d é t a i l l a n t s , les trois supermarchas d e D A K A R (SAHM PRIBA,
-
-
SCORE, FILFILI) constituent actuellement la forme de distribution la
plus moderne.

TITRE VI -
LA CONSOMMATION DE PRODUITS LAITIERS
6.1. u POPULATION
Au SENEGAL se cbtoient trois types de population qui se distinguent par
\\ l’origine et par le type de vie :
- La population SénBgalaise proprement
dite composée ~
d’africains ou
d’immigr8s ( l i b a n a i s ) d e nationalitd sènégalaise.
- La population européenne permanente composée des membres des missions
diplomatiques ou d’assistance technique.; ainsi que des anciens colons
ou descendants de colons.

- La population européenne occasionnelle composée pour l’essentiel de
touristes mais aussi d’hommes d’affaires.
L’ensemble de cette population se repartit ainsi :
SénBgalais
97;6 !Ii
Guinéens (Conakry)
1,3 Al
(Bisseau + Cap Vertiens)
Français
0,3 %
Mauritaniens
0,2 %
Autres
.0,9 A:
- - - - - - -
100 A;
Pour les besoins de 1’Btude; il est plus significatif de recomposer ces
trois catégories de population par tranches de revenus et par habitudes
de consommation.

On peut alors regrouper les cotnsommateurs en deux
grandes classes :
- les consommateurs à moyens
et bas r e v e n u s e t a u x h a b i t u d e s d e
consorwlation a f r i c a i n e s : c’est la majoritd des nationaux sénégalais.
- les consommateurs B hauts revenus et aux habitudes de consommation
europ8ennes : ce sont certains SBnéga1ai.s privilégiés; les libanais
commerçants et les européens résidents ou touristes.

1
F” 3 7
I -
I f
I
I

6.1.1. Les consommateurs A moyens et bas revenus
-
-
I l s s o n t presents e u n i v e a u
de trois types de marchés de
consommateurs
: lteggloméretion Dakaroise; l e s a u t r e s c e n t r e s
I
urbains et les zones rurales :
+ Le zone du Cep Vert (eqglom&ation Dakaroise principalement)
1
eppereft ainsi; A l’issue de cette analyse, comme Btant le
centre d’une mutation
demographique extrêmement importante; elle
reprdsente un marché en pleine expansion de jeunes consommateurs
frafchement urbanisas. Ce marche est immédiatement
l
accessible
par la voie du commerce de détail ou du petite commerce ambulant
trAs actif. dans cette region.
+ Les
autres centres urbains de quelque importance
( Thiès,
Kaoleck, Saint-Louis; Ziguinchor, Diourbel, Louge et RufiSque)
présentent aussi mais dans une moindre mesure des traits communs
avec la zone Dekeroise. Ils sont de ce fait soumis eux mêmes
mutations

et constituent
des marchés potentiels pour
les
produits laitiers.
+ Enfin le population rurale est un marché beaucoup plus difficile
A atteindre en raison et de sa structure et de son isolement
g6ographique.
L e p o p u l a t i o n rurale est e n e f f e t u n e p o p u l a t i o n d o n t l a
croissance est bien infdrieure A celle de la population urbaine
et où les classes d’8ges inferieures (moins de 20 ans> sont moins
fortement représentées (50 A; de le population totale du SINE
SALOUM par exemple).
Cette population trés dispersée sur le territoire Senégalais et
dont 1’6loignement
géographique est renforce par la precarité des
moyens de communication ne peut être raviteill6e de l’extérieur
que par les petits épiciers de brousse sédentaires ou ambulants.

F=’ 3 8
6.1.2. Les consommateurs è hauts revenus
-
-
a) La population oermanente,L europ8ens; sén8oalai.s et libanais
-
Les seuls chiffres précis concernant la population européenne
sont ceux que
f o u r n i t l a ,:mission d e coop&ation française
(cooperanta t e c h n i q u e s e t e n s e i g n a n t s ) .
Ils ne sont pas
exaustifa bien entendu,
mais il permettent de fonder les
e s t i m a t i o n s e n
ai tuant
une
l i m i t e
infdrieure &
cette
,> “.
population.
Les caract6ristiques démographiques de ce genre de poptilakion
sont les suivantes :
- C ’ e s t u n e p o p u l a t i o n e s s e n t i e l l e m e n t c i t a d i n e e t p l u s
précisément Dakaroise.
- C’est une population stabilisde pour ce qui est des européens
residant et travaillant au SENEGAL et dont la seule Evolution
est

conati tuée par
le renouvellement du personnel de
coopération.
C e t t e p o p u l a t i o n e s t condamnde
B t e r m e B d i s p a r a i t r e
progressivement
des
postes
qu ’ elle
o c c u p e
dans
l’administration, l’enseignement,~l’induatrie
ou les aff,aires
e n
raison du processus d e S é n é g a l i s a t i o n ,engag6 d e p u i s
quelques années.
Il est certain que le SENEGAL ne peut se passer actuellement
de la
plupart des cadres européens qui sont nécessaires’8 ‘son
développement mais chaque

f o i s q u e c e l a sera p o s s i b l e l e
gouvernement cherchera B les remplacer par des nationaux.
La classe de population constituée par les .%négalais à hauts
revenus
(cadres de l’administration ou des affaires) est plus
mouvante.

Cette
néobourgeoi&e
sénegalaise
est
d’origine
récente (l’indépendance date du 4 avril 1960) et a profité
largement des nouvelles structures du pays. Il est permis de
penser que l’accession à cette categorie de privilégiés sera de
p l u s e n p l u s

d i f f i c i l e p o u r
les nouvelles générations qui
trouveront les places dé ja prises. Il n’est pas non
plus
pensable d’envisager la multiplication des emplois improductifs
au sein d’une économie comme celle du SENEGAL.
11 convient d’ajouter aux deux classes précédentes la catbgorie
des libanais commerçants disposant de revenus qui se comparent
& ceux des europdens.

Fa 3 9
b) La population occasionnelle
-
: les touristes eurooeens
Le tourisme au SENEGAL est en plein essor et bénéficie de
l’aide de l’atat.

C e t t e Evolution e s t s i g n i f i c a t i v e a u n i v e a u d e s
uni tés
enregistrées pour les non rdsidents; ces derniAres annees :
1980
862 034
)
1

aug. 10 %
1981
g51 lot3 ,’
a u g . 4,s X
1982
993 417
)
La base du taux de croissance entre 1981 et 1982 s’explique par
1’6volution d’un tourisme luxueux et confortable de grands
hôtels vers un tourisme plus sportif et sauvage en campements
et villages A l’intérieur du pays (réserves zoologiques du
DJOURDI et du NIOKOLO TOBA; région de la CASAMANCE).
6.2. LE POUVOIR D’ACHAT ’
-
La conjonction de deux facteurs; le revenu et les prix, determine la
réalité du pouvoir d’achat dans les différents milieux considerés.
Il est évident que l’imprécision des donndes statistiques rend le calcul
d e c e l u i - c i
trés aldatoire v o i r e mQme i l l u s o i r e dans le cas de la
population
africaine traditionnelle.
Il n’est cependant pas totalement sans signification d’en donner un ordre
d’idée dans la mesure où la statistique sénégalaise modelée sur la
statistique française permet des comparaisons sur une base homogène.

FO 40
6.2.1. La pouvoir d'achat des consommateurs B moyens et bas revenus
-
-
Le PIB par tete svec
1 46O;i FF en 1983 se situé é un niveau très
bas par rapport aux
normes\\ internationales. D'autre part SS
croissance est infhieure è celle du Revenu IntBrieur Brut, car la
population cro$t plus vite que les ressources.
‘,
'_
Il est possible de se faire une idée de l'évolution des prix de
detail en se rapportant B l'indice des prix a la consommation
sénégalaise que publie la
Direction de la Statistique.
L'indice
inclut;
outre une trés grande majorité de produits locaux, des
articles d’importation.
EVOLUTION PAR GROUPE D’UTILISATION-DE L’INDICE DES PRIX
A LA CONSOMMATION SENEGALAISE (Base 100 en 1967)
I
!
1
I
I
I Groupes
!Nombr. !
Moyennes annuelles
! TMCA I
I d'utilisat.
Id’art.! .1977 I 1978 1 1979
1 1980
1 1981
I 1982 ! (1)
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1
I Lait; Oeuf; I
9 I 200,8! 202;3 I 203,8 1 236;9
! 2S1;6 ! 27S,5 I + 9,5 !
! Corps gras I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
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I
I
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I
I
I
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!
! Alimentation!
71 I 250;6! 268,9 '! 287,8 1 315,9
! 318,3 I 383,7 ! + 20,s I
I
I
I
!
1
I
I
!
!
!
I Ensemble
! 151 I 226;Bl 234,6 I 2S7;3 l 279,7
I 296;3 ! 347,8 ! + 17,4 !
1
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1
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! Source : Direction de la Statistique
I
I:
(1) T.M.C.A. = Taux Moyen de Croissance Annuelle

Fa 41
l
L’analyse de ces donnees-permebde
constater que’ le T.M.C.A.; POU~
lait/oeuf/corps~gras’
grossi8rement:8 ,l! irlflation alors
,rcaPres~ond’

qu8 l'alimentation .dans .son .énsemble voit un indice ,.des prix plus
que doubl4 ;
ceci p&t+*~permettre
une progressik de la
consommation des produits lhtiers.
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6.2.2. Le pouvoir d’achat des consomma$eurs 81 hauts revenus 3
Les coophants disposent ghhalement de revenus tr8s confortables
mais une grande partie, de ceux-ci n’est pas d8pèns& au SENEGAL et
inveiitie~ en MBtropo1é.I;
D'autre';part;
il ekiste p,eu~~.~~informations prhises sur les
revenus. des cadres suphieurs et moyens sénégalais. En régie
ghhale. ils doivent se:,situercA tin.,niveau 16ghement 1
infhieur h
celui des europ6ens.-.mais. de +toute~~:façon::.très..$up8rieur h la
moyenne shégalaise tant sont’ grandes les disparith. au. sein de la
sociét8 Shégalaise.
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! Lait; Oeuf; 1
13 I 252,8! 262;6 1 275;,2 k320;5 ! 410;9 I 471;8 1 + 14,8!
! Corps gras I
!
1
1
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1
1
1
1
I
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1
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! Alimentation1
86 I 305,4! 342,2 1 384;4 1 430;0 ! 483;2 I 535;6 i +.lOj
I
!
!
!
1
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I
1
1
!
I Ensemble
I 187 I 267;41 287;3 .l 311;5 I 351;9 ! 391;8 ! 440;9 ! + 12,5!
!
I
1
I
1
I
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I
1
I
1
I
I

f“ 42
Pour la categorie des expatriés de l’assistance technique; des
cadres
sup6rieurs sénégalais et des touristes; cette degradation
trés relative de leur pouvoir d’achat n’aura sans.,,.doute pas grand
effet sur leurs d8cisfor-w d’achats; le prix ne .sera toujours pas
un facteur ddterminant d’achat.
Par contre pour la. catbgorie des cadres moyens ,sh6galais un
enrichissement progressif du coQt de la vie pourrait’lés amener A
différer. certaines décisions ‘!d’achats touchant la gamme des
produits sophistiqués.
6.3. & HABITUDES E CONSOMMATION
6.3.1. Les habitudes & consommation africaines
Les habitudes’de consommation,de
Sénégalais sont traditionelles et
très difficiles A modifier même pour les citadins de
souche
rkente.
La base de l’alimentation est constitiude par le-mil, le riz, le
sorgho et l’arachide pour les protéines d’origine v6gétale, le
poulet et le poisson pour les, protéines d’origine animale. Dans
les villages, le repas familial est compas6 le plus souvent d’une
large platée de mil ou de riz assaisonnee d’huile.,d’aractiide.
.
1
. . <‘>
Pour les’ !SnBgalais la consommation de produits laitiers est
marginale,comme.l’est celle des cacahuètes ou des fruits, tropicaux
pour le français. Elle se fait sous forme de beurre&.. en ,micropain
utilisé pour, le petit déjeuner; de lait et de fromage caill8.
L ’ e x i s t e n c e d e 8 6 A; d e m u s u l m a n s a u s e i n d e . l a , , p o p u l a t i o n .
sénégalaise a pour effet de pousser la consommation en’,‘p&iode de
ramadan.
Les nomades éleveurs utilisent la part disponible de la production
laitière de leur troupeau pour la fabrication de beurre et de lait
caillé. Le reste des besoins de la population rurale est satisfait
par l’utilisation de la poudre de lait en bofte ou‘ en vrac dont
l’approvisionnement est assuré par les coopératives “peuls”.
.

FQ 43
Le caractere traditionnel de la consommation se ressent au niveau
des comportements d’achat
: l e s sénégslais n’achbtent q u e c e
qu’ils connaissent parfaitement. Les laits en poudre sous marque
Nestl6
ou Laiterie de Craon bén6ficient du capital de confiance
que leur confkent leurs annde’q de prdsence sur le marché.
(
11 faudra donc souvent de longs délais pour Lancer un produit
nouveau ou concurrent d’un produit déjà bien implantd.
Enfin le prix constitue un facteur determinant. Ceci explique le
succés des petits boi tages de lait concentre; du beurre en
micropain et du fromage fondu en portion.
Pour un même type de produit le succès se joue sur les diffdrences
de prix de l’ordre du franc C.F.A.
6.3.2. Les habitudes de consommation européennes
-
Les consommateurs de types europeen sont exigeants et entendent
trouver dans les supermarchés ou les h8tsls qu’ils fréquentent ,une
qualité et une v a r i é t é de produits similaires à ce qu’ils
rencontrent en France.
.
Cette exigence est une conséquence de la mutation qui s’est opérée
au
s e i n d e l a p o p u l a t i o n e u r o p é e n n e e t sénegalaise
après
l’indépendance.
Les anciens colons avaient adopta un style de vie beaucoup plus
intégré au milieu africain. Ils consommaient de nombreux produits
l o c a u x q u ’ i l s f a i s a i e n t préparer p a r leurs domestiques. Les
produits importés et notamment les produits fortement périssables
étaient un luxe destiné A améliorer l’ordinaire.
A l’inverse la nouvelle genération d’européens; celle du milieu
assistance
technique, ne s’est pas laissé influencer par le style
de vie africain. Les nouveaux européens ne sont pas des gens qui
viennent
faire leur vie au SENEGAL et leur court passage dans ce
pays n’est pas suffisant
pour amorcer leur assimilation; de plus
ils sont toujours assez méfiants vis à vis des produits fabriqués
localement.
.

I
FO 44
I ‘1
II i

I
I
L a clientble a f r i c a i n e B h a u t s r e v e n u s e s t d ’ u n t y p e u n pw
p a r t i c u l i e r .

Son origine ne .la pr6dispose pas a consommer des
I
produits laitiers import4s et souvent tr8s sophistiqués; cependant
son éducation “gen6ralement française, sa position sociale,
l’ambnent B adopter c e r t a i n s ‘types de comportement européens.
I
L’effet d’imitation est très vif au sein de cette classe sociele
pour laquelle européanisation et réussite sociale sont intimement
liées.
I
Auprès de cette cat6gorie de consommateurs la marque, la qualité
et la varieté sont’ les’ facteurs primordiaux B faire valoir. L-s
supermarches
dakarois l’ont bien compris en présentant
!Jn
I
assortiment de produits laitiers d’une richesse qui n’a rien à
envier a leurs homologues français.
1
I _

L
.