. I _ .__.-.. - : ...
.
I
_ .__.-.. -
:
__-&....&“~--------
:...
‘.
.:r
. .
.‘.
f
.’
. I
I
,:
F" 11
Les ressources minibres du SENEGAL sa&?
I
l’objet d’un certain nombre
de recherche&4
phosphates;
les calcaires;
1’ illméni~~‘%~,,_~
indices,
min6ralisés ont également
&4~~dh&@-.
le fer;
le manganèse; l’uranium et le’.p&%~~*
I
Le SENEGAL est egalement un pays B voc&
tirent leur revenu
des activites
I
Elevage, forêt; pkhe) représente
que possédant des
atouts
SENEGAL venant de traverser
une
I
cheptel durement Bp’rouvé.
I
‘I
- l’amélioration de la situation des financ&$,.
I
- la réduction du deficit de la balance cqmmercj
- le retour B
une politique de vérité des. prix],:
- une vaste reforme de la politique agricole.,.;,,....
I
I
F” 1 2
a , 2
:
-*
.a!
d
.
-.
‘_
F" 13
FICHE SIGNALETIqUE 1982
Superficie totale : 3.97 000
km2
Surface aoricole
utile : 2;5 millions d'ha soit h peine
13 % de la superficie
totale.
PciPulation : . 6 038 000 habitants dont 60 Z
de ruraux (taux d’urbanisation
de
3,5 %)
. le taux moyen de croissance
annuelle est de 2,9 %
. densité moyenne de population : 31 hab/kmZ
. revenu intérieur brut par
habitant en Francs
CFA
1 9 8 0 9 3 ‘547,oo
1 9 8 1 9 7 595,.00
1982 113 423,130
La population active reprhente 2 917 000 personnes et l’effectif des salariés
en août 1981 était de 304 000.
L’éducation
des jeunes (de 6 ans à enseignement supérieur) concerne Y Io de la
population,
soit 565 962 personnes.
n-
La descendance moyenne
finale est de 7,16 enfants. Le nombre moyen de
naissance par femme est de 3,53 enfants.
La durée
moyenne de l'allaitement est de 20 mois. Le taux brut de mortalité
est de 19 A; et le quotient de mortalite infanto-juvénile (entre 0 et 5 ans)
est de 2757 A;.
Principales villes :
n
DAKAR (capitale)
:
1 341 000 habitants
THIES
:
139 170 habitants
KAOLACK
:
125 776 habitants
II
SAINT LOUIS
:
107 072 habitants
ZIGUINCHOR
:
84 104 habitants
Unité
monetaire :
II
1 Franc C.f.A.
= 0,02 F . F .
I :
I- 1I
1
1.*I :Lanaue
1
L e f r a n ç a i s e s t l a l a n g u e o f f i c i e l l e .
Le Ouolof est la langue dialectale la plus répandue.
I
Reliqion :
Musulmans
:
86%
1
Animistes
: 10%
C a t h o l i q u e s : 4 %.
I
S o u r c e : Situation économique en 1982.
Direction, de la Statistique.
Ministère
de 1'Economie
et des Finances.
F” 15
.
TITRE II -
L’ELEVAGE ET SA PLACE AU SEIN DE L’AGRICULTURE
2.1.
JI- CONTEXTE NATUREL Ef AGRICOLE
Le climat est
de type soudanien sec et
chaud avec une seule saison
des
pluies,
a p p e l é e h i v e r n a g e ; q u i d u r e d e q u a t r e a s i x m o i s ( J u i n a
Octobre).
Les précipitations varient entre 200
mm au Nord du SENEGAL et
1 lOO/l 200 mm au Sud.
La plus grande partie
du SENEGAL appartenant à la zone sahélienne et
sah&losoudanienne,
la production agricole est largement
dépendante des
aléas
climatiques
e t particuliérement
des d6ficits pluviométriques
chroniques qui peuvent évoluer
en véritable sécheresse.
On distingue g&&ralement sept zones naturelles :
1.
La vallee
du fleuve SENEGAL au Nord où se cultivent le sorgho et le
p e t i t m i l .
2.
La zone du Cap Vert ob se situe l’agglom6ration Dakaroise.
3.
La zone c8tière
de Saint-Louis à la Gambie; souvent marécageuse, où
se pratiquent les cultures maraîchéres.
4.
La zone arachidiére;
en arrière
de la pré&dente,
s’étendant sur
une
profondeur de 100 B 120
km.
5. Le SENEGAL oriental,
zone aride
et plus Elevée, s’étendant vers
l’Est
j u s q u ’ à l a Falém6.
6.
La zone sylvo-pastorale, comprise entre la
zone arachidiére et la
zone du Fleuve et le SENEGAL Oriental,
sans relief et sans cours
d ‘ eau permanent.
7. La CASAMANCE zone la plus méridionale et
l a
p l u s
arrosée,
naturellement vouée a l’agriculture.
Les deux principales
zones d’élevage sont la
zone sylvo-pastorale et la
CASAMANCE qui; en la matière, est
‘peu connue pour sa production de
viande.
*
.
L’agriculture
constitue l’activité principale
d e l a p o p u l a t i o n e t
procure prés du tiers
des ressources
de l’konomie nationale.
Loin cependant de satisfaire
les besoins du pays, l’agriculture dominée
par la culture arachidière
destinée & l’exportation est déficitaire en
produits vivriers (céréales,
v i a n d e s . ..>.
F” 1 6
2.2. L’ELEVAGE LAITIER
2.2.1. Le Cheptel
-
L e s s e u l e s s t a t i s t i q u e s d i s p o n i b l e s s o n t c e l l e s d u Service
d e
lIElevage mais elles sont sujettes a caution.
E n e f f e t
l’enregistrement
s t a t i s t i q u e
peut-être
b i a i s é d e
plusieurs manières :
- erreurs
d’échantillonnage de la part
des responsables du Service
de lIElevage qui effectuent leurs
enquêtes sur le terrain
dans
d e s c o n d i t i o n s très
d i f f i c i l e s
- modification de la part
des statisticiens
qui pour le calcul
des
effectifs de l’année en cours
appliquent bien souvent B ceux de
l’annee prbcédente u n
t a u x d e c r o i s s a n c e e n accord avec les
objectifs du plan.
L e s s t a t i s t i q u e s d e l a F . A . O .
n e s o n t guére
p l u s s a t i s f a i s a n t e s
dans la mesure où elles s’ inspirent
des sources
officielles.
On pourra
d o n c u t i l i s e r l e s s t a t i s t i q u e s officielles en faisant
les réserves
suivantes :
- les chiffres
communiqués sont généralement sous-estimés.
- les tendances réelles de l’évolution des effectifs apparaissent
d i f f i c i l e m e n t .
tJ li
Un fait
important dont l’évidence
n'est pas certaine à la
'lecture
des
statistiques officielles, doit
être souligné : les s&heresses
successives de 1972-1973, puis de l'étt5 1977 et de 1983 ont
durement affecté le cheptel; surtout dans la zone Nord du
pays.
La répartition des races et
des types d'elevage correspond grosso
modo au d6coupage des zones climatiques; sans que cette SépSrStiOn
ne soit tout B fait aussi nette.
- aux
climats sahélien
et sahélo-soudanien
au Nord du pays
correspond un élevage de
type pastoral à base de z8bus et de
petits ruminants longilignes.
Les principales régions d’élevage
sont celles du Fleuve, de Diourbel et du Sin&Saloum.
- au climat guinden (Sud de l’isohyéte 750 mm) correspond
un
élevage de type sédentaire
B base de N'Dama, race
locale trypano
tolérante.
La principale région
d'élevage est la CASAMANCE.
I
! BOVINS !
II OVINS ET !
! PORCINS !
!
!
REGION ! (têtes) I 5%
!! CAPRINS I fo
I (têtes3 ! X !
!
!
!
If (têtes) !
!
!
!
I ------------- !----.m------*-------*
1
Il-----------!-------!---------!-------!
! CAP VERT !
12 300 !
0,s !!
26 000 !
0,8 I 34 000 ! 18,l !
! -----------u ! ---e-m----- ! - - - - - - - l[----------[-------[---------[-----!
! CASAMANCE !
475 000 ! 20;4 ! !
584 000 1 17;4 1 105 000 ! 56,O !
1
*w.-w.--------- ! - - - - - - - - - - ! -------] !-----------I-------!---------I-------!
! DIOURBEL l
104 000 !
4;s II
136 000 !
4 ; o !
1 020 !
0,5 !
I - - - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - ![-----------!-------!---------!-----I
! FLEUVE
i
482 000 ! 20,7 !I
861 000 ! 25,6 !
7 140 !
3,8 1
! ---.m--------- - - - - - - - - - - -
i
! ------l I-----------I-------]---------l-------l
! SENEGAL
!
i
!!
!
I
!
!
! ORIENTAL !
356 400 ! 15,3 II
257 000 !
7,7 !
5 400 !
2,9 !
! - - - - - - - - - - - -! -----m.-----*1-------! ]-----------I-------!---------l-------!
1 SINE-SALOUM 1
450 000 ! 19,3 I!
580 000 I 17,2 ! 11 420 !
6,2 !
I
*---.w-------- ! - - - - - - - - - - ! -------l I-----------!-------!---------l-----!
1 THIES
I
116 400 !
5,0 il
338 000 ! 10 !
2 340 1 12,5 !
1
*------------ ! --------w-- ! -------II-----------I-------!---------!-----!
! LOUGA
!
332 700 I 14,3 !!
582 000 ! 17;3 ! - ! - !
I
*------------- I -----------,-------I!-----------!-------[---------~-------!
I
! TOTAL
! 2 328 800 ! 100
! ! 3 364 000 ! 100
! 187 440 1 100 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -,--,--II
!
!
..-----------.-------
1
1 --------a -...-----*
!
I
!
!
! Source
: Direction de la Santé et des Productions animales.
!
!
!
REPARTITION REGIONALE DE L'ELEVAGE EN 1982.
II
F* 1 8
I
1 ’1
I
2 . 2 . 2 . L e s c o n d i t i o n s d’elevacte
I
Au SENEGAL l’élevage est encore essentiellement extensif
bien que
certaines
tentatives
d e m o d e r n i s a t i o n e t
d’integration d e
l ’ é l e v a g e 31 l ’ a g r i c u l t u r e aient BtB entreprises; mais celles-ci ne
I
concernent que l’embouche.
Les principaux
éleveurs
sont les Peuls (250 000 environ)
q u i
II
pratiquent l’élevage
de type pastoral.
Les seuls contrbles
existants, en matière
d’élevage, sont de type
sanitaire et
sont effectues par les vétarinaires et les
a g e n t s
I
techniques de l’élevage.
Le rendement laitier est g6néralement ignoré
des éleveurs. 11 est
d e t o u t e f a ç o n mediocre
: 3 è 5 litres par jour pour les
zebus,
I
0,5 B 2 litres pour les
N’Damas.
Q u e l l e q u e soit
l a z o n e d’elevage,
le contexte climatique et la
malnutrition entrafnent
,de mauvaises
conditions de santé
d e s
I
a n i m a u x .
I
2 . 2 . 3 . E t u d e s e t recherches
d- a n s l e - d o m a i n e de l’élevaoe laitier et
-
d e-
l’alimentation
animale
La laboratoire
national de l’elevage et
de recherches vétérinaires
a publié en avril 1984 les résultats
de travaux
effectués par
J.P.
D e n i s concernant l’élevage d’animaux laitiers
: d e s f e m e l l e s
laitiéres de races montbéliarde et pakistanaise
s o n t é t u d i é e s
depuis
1976 au SENEGAL et diffusdes depuis fin 1982 dans des
élevages privés.
Le probléme essentiel
du développement de cet
é l e v a g e
i n t e n s i f e s t d’ordre alimentaire,
tant sur
le plan
technique
(rationnement; utilisation des cultures fourragères,
des
sous produits locaux)
que sur celui
de la gestion
en général
des
différentes sources
de produits utilisables.
En 1979, les deux ministères :
. Le Ministère
du Développement Rural et de 1’Hydraulique
3’ DAKAR
.
Le Ministare
de la Coopération
B PARIS,
publiaient une étude,
qu’ils
avaient
fait faire;
sur les
sous-produits
agro-industriels
utilisables
dans l’alimentation
animale
au Sénégal.
L e
tableau
présent6
ci-après
recense
les
sous-produits
actuellement disponibles ; cette liste est très intéressante,
mais
reste le
problème du coût du transport ou
de l’approvisionnement
continu,
de ce fait ces sous-produits ne sont guére utilisés
e n
production
animale B l ’ e x c e p t i o n d e q u e l q u e s centres
comme la
ferme
ISRA, (Institut Sénégalais de Recherche Agronomique) de
S a n g a l k a m .
Depuis lors, les recherches
ont démontré également l’intérêt d-s
tourteaux
issus du traitement des fruits.
(6L6’1)
6y 000 1 : aw - 000 000 1 : .m - 3 000 t : 23
-
-
-
-
L’LLZ 7
88 li
“IT.7
Cl9
5691
ih+l
'LCf.
HrR
‘CZL
11 vi
' 5Al
n ‘Lh(
I’CYI
-
-
-
-
-
- -
-
-
91 611
1'161 c
Lb%
‘6Z’r
7%
O-XI
D6Sl
'ILt
QS1
‘snz
vc (5
' WI
IlSlE
1 ‘S-ï<
‘7
-
-
-
--
-
-
-
-
:b5 11
I'CY
IL c
‘11
'WI.
251
‘1
J’ll
579
'SC
Y1
17
9’1.
9’5
‘0
*II
156 CII
5’5ZO 1
LECI
'611
' I L L
Il Z5
‘519
hlR
IV5
‘87
‘176
o c
‘2
1’5
9nhZ
‘191
‘7l37
t6b 7.1
6'911
5'917.
II I
‘1
'ZO I
9’911
' 0
l Il
'1
‘C
D E
'El
‘07
‘15
‘YI.
1‘511
COI
1'99
'l'w;
‘0
III t.!
5’6tC 2
310
‘811
‘005
1192
‘9CR
cv1 l
129
'Vhl
*VI!
‘ÇC 7
'6Cl
~'llrll
OIAI
‘615
‘LUI. 1
1156
C'WC
D’H.9
‘Z
‘9
179 c
C'otl
1
‘0
‘0
I
‘9
'Cl
EU1
' 1 9
‘071
SC
'Il
)‘lZ
~II~I
2’05
l'311
-
9*511
PL 1
‘Cl
'LI
tc s
'IV
‘CI;
52 I
'6
‘El
OR
‘9
i’ll
99 c
‘82
‘LE
X6 1
0'51
F.61
‘0
‘0
-
-
-
-
'(6561 VLCS
lb
‘1
x19
‘5Cl
0
'0
05
‘11
LVR
‘CL
,zt91
p’tt
'h5l
-
-
-
-
-
L’O
i'0
,-
‘0
;VI
6’EZ
1'72
fb
~121
61
OL
116
b'l
‘1
‘1
9'51
91
'71
OI
II7
O'C
I'C
'17
?'C
.
FUI c
P 'OZ
19
‘P
‘9
CT r
‘6
‘Zf
a!31
B'll
'1
‘9
I'I
Z'Z
160 5
9'11
15 2
'5
‘1
‘952
1’5
Z'C5
‘61
‘0
‘ 5
170 CPI C'IKC
95c
19 Ts
'601
5 1 1
L?UC
‘61
'9EZl
r.57.
'IZI
‘C-ICI
Z'I
0'6Z
‘1
J’liZ
151
l3'CI
5’11
“CI
i’ll
‘0
1'1
-
C*V
l
‘0
‘0
7’1
Zl
I ‘ 0
V'7
7
‘0
‘0
‘a
J't
Olr
. ‘0
9’v
91
9 9 1
9'0
6'0
‘0
01
LOZ
O'Z
5'2
‘Z
-
9z 1
192 I
1’1
0'0
‘8
cz I
ztz 1
9 ’ 9
Il'9
‘8
6 t
96C
7’C
5'5
‘5
-
-
-
-
-
’
dll
OWf
ovlf
P!C*
nw
.in
ow
.in
jn
P!“d
an
‘P!“.
:P!o*
UvJf
.+n
1IVH
.+n
~r!“.i
L
-
-
-
-
ZZL 961
109 9
5'16 CL
LZI 99
l’r5 c c
v5c RZ
lVJ.aI.
SIXIll
linlnYs 3flS
:bvl:4w
VDlWl - 13rfwJoJa
X?lJVUVSV3
lklA-IfVJ
*
---
l
FO 20
I
I -?
I
TITRE III -
LA PRODUCTION DE LAIT FRAIS ET DE PRODUITS LAITIERS
I
3.1. LA COLLECTE DU LAIT FRAIS
-
cm-
I
3.1.1. Destination
du
-
lait frais
-
1
Les estimations officielles situent
le nombre de vaches laitiéres
en lactation, à 230 000
en
1982 (FAO), avec un rendement de 370
kg/lactation.
I
En 1983, la production annuelle était d’environ 123 510
T de ‘lait
frais dont l'essentiel est autoconsomme sous differentes formes :
I
- alimentation des
veaux
- fabrication du beurre,
de lait caillé
et de fromages .
I
Une infime partie de la production est
commercialisée dans les
environs immédiats des zones de production, ce qui, appliqué à le
réalité africaine,
signifie que le lait
est vendu aux proches
1 parents et eux voisins
du producteur. Le lait
n'est
jamais
I
8
collecté
de maniére organisée,
il est consommé sur
place en
/-liétat.
Outre la Fromagerie Orientale
de CASAMANCE, une seule autre
tentative de collecte de lait a été faite. Il s'agit de l'usine de
SAINT LOUIS. Cette opération s’avéra
un 6chec coûteux car le
Centrale Laitiére,
projet de la
F.A.O. totalement abandonné,
avait
été conçue sur
des bases d'approvisionnement beaucoup trop
optimistes.
Deux projets seraient
actuellement B l'étude pour la région
du
Fleuve :
- FLOAR FARM HOLDING à KADAR-BONGO (prés
de l’a6roport de
SAINT
LOUIS)
: ferme terminée
depuis trois
ans dans laquelle il n'y e
encore
aucun animal !
- Monsieur Makati
DIA de la même région
aurait un financement pour
un projet de 300
vaches, étudié pour
une societé française : SOL
HUM0 (?).
Le ces
de le fromagerie orientale
d,c CASAMANCE sera
abordé dans le
chapitre
suivant.
FO 2 2
3.2. LES USINES DE RECONSTITUTION DU LAIT
-
-
-
Au SENEGAL les usines de reconstitution du lait revetent
une importance
particulibre compte tenu de l’inexistence de la collecte de lait frais.
Leur production représente
une part
e s s e n t i e l l e d e l a c o n s o m m a t i o n
sénégalaise de produits
laitiers de
b a s e e t l e u r
approvisionnement
constitue le marché principal pour les exportateurs
de lait
en poudre
en
vrac et de butter oil.
En effet sur l’ensemble
de la poudre de lait en vrac importée
au SENEGAL
les usines de reconstitution
en consomment prés de 82 % . Elles
consomment la totalité
du volume import6
de butter oil.
On peut distinguer actuellement deux types de fabrication
distinctes et
dont les besoins en poudre
ne sont pas bquivalents
: la fabrication de
lait concentré sucré et
non sucré et la fabrication de lait stérilisé,
de
yaourts, de produit frais et de desserts.
3.2.1.
La
- fabrication de
- lait -concentré sucrd et
non sucr6
La consommation de lait concentré sucré et non sucré n’est pas
d’introduction
récente au Sénégal.
En 1965 déjà (1) les Sénégalais consommaient environ 4 000 tonnes
de lait concentre sucré et 4 000
t de lait concentre
non sucré.
Mais à cette époque les produits
consommés Btaient tous importés
et
l’on trouvait les marques
NESTLE, BONNET RDUGE (2) GLORIA et
FRANCE LAIT,
avec une nette prédominance de NESTLE pour
l a i t
concentré sucré.
NESTLE disposait
h DAKAR d’un dépot important;
CODIPRAL, par
l’intermédiaire
d u q u e l i l
commercialisait,
o u t r e l e
l a i t
1
concentre, du café et des arames.
En 1971, la S.C.A.C. décida de monter une usine de reconstitution
et fonda 13 cet effet une société anonyme, la Société! Industrielle
I
des Produits Laitiers (S.I.P.L.)
associant notamment la C.F.C.D.
(3)
(55 % des parts) détenue majoritairement par
la S.C.A.C. et FRANCE
LAIT
1
(10 A; des parts). La réalisation de l’usine fut
confiée à
F R A N C E L A I T e t
23 la S.I.L.O.M.
(4) ;
l ’ u s i n e
e n t r a e n
fonctionnement dans le courant
de l’annde 1972.
(1) cf. Etude C.F.C.E. - le marché des Produits Laitiers
au SENEGAL -
janvier 1967.
(2)
Condensfabriek Friesland.
(3)
Compagnie financiére et Commerciale
de Distribution.
(4)
Soci6té d’investissement Laitiers Outre-mer.
F” 27,
Il existe donc deux usines
CODIPRAL et S.1.P.L; dont les capacités de
production respectives
annuelles sont de 12 000 tonnes de concentré
sucre et non sucrt5 pour
CODIPRAL et de 12 000 à 15 000 tonnes de
concentré sucr8
et non sucrB pour S.I.P.L.
L e s d e u x
soci6tés é t a i e n t
réunies
au
s e i n d ’ u n e
association
participation qui entravait un compte d’exploitation général et un
compte de pertes et profits
communs aux deux entreprises.
Le plus
important Atait
qu’en matière d’approvisionnement les
décisions
étaient prises par
un comité
de direction réunissant les directeurs
des deux sociéth.
Ces accorda viennent d’être rompus par
SIPL et cette derniére
s’approvisionne maintenant exclusivement
chez FRANCE LAIT.
En 1982 la production
nationale était la suivante :
Lait concentrd
non sucré =
5 000 t
Lait concentré sucré
= 10 000 t
--w----w
T O T A L
15 000 t
__-___--------------------------------
_--_----------------------------------
Les consommations de matières premiéres
sont les suivantes :
Poudre
de lait SI 0, A;
3 060 t
Butter oil
1 235 t
L’analyse de. statistiques présente un taux de croissance de la
p r o d u c t i o n d e l’ordre de 10 A; par
a n ,
avec une orientation
plus
prononcée de la production vers le lait concentré; non sucré.
Fa 2 4
3 . 2 . 2 . k f a b r i c a t i o n d e l a i t st6rilisé;
de yaourtsi & produit frais et
--
-
-
& d e s s e r t s
L ‘ i n s u f f i s a n c e d e
l a p r o d u c t i o n
l a i t i è r e
SénBgalaise;
l e s
d i f f i c u l t é s inherentes a l a c o l l e c t e e t B la transformation
d u
lait
ont amené
un vétérinaire français; Fréderic
BAREIL, h créer
en 1954 une usine de fabrication
de produits frais
fonctionnant
pour la
plus grande part B partir
de lait reconstitué.
En 1970, une deuxième usine fut montée, h l’initiative du fils du
fondateur ; pour la fabrication
de lait stérilisé B partir de lait
reconstitué.
Actuellement la société produit
et commercialise sous
la marque
SAPROLAIT.
La S.I.P.L. a hgalement produit en grande quantité
des yaourts
sous la marque “YOPLALT”.
La production de yaourts pour 1982 était
de 480 tonnes avec une
consommation de lait concentré h 26 Io de 72 tonnes.
Dans les années B venir
l’évolution de la consommation en lait
sterilisé, yaourts et produits frais
doit être
faible (taux moyen
de croissance
annuel de 2,5 h 5 %).
F” 25
TITRE IV - LE COMMERCE EXTERIEUR DE PRODUITS LAITIERS
4.1. LE COMMERCE EXTERIEUR SENEGALAIS
-
Le Commerce Extérieur Sénégalais prhente quelques caractères qu’il est
i m p o r t a n t d e c o n n a î t r e :
. La balance commerciale globale est déficitaire
. La balance commerciale agro-alimentaire est équilibrge
Ce rkultat masque en réalité la dépendance alimentaire du SENEGAL vis à
vis de l’extérieur. L’excédent n’est obtenu qu’en raison de l’importance
des exportations de produits arachidiers, alors q u e s i l ’ o n f a i s a i t l e
compte des produits agro-alimentaires directement consommables le solde
s’inverserait aussitôt.
En ce sens la structure du Commerce Extbrieur refléte parfaitement celle
de la production : une agriculture pareillement vouée à l’exportation
comme l’est celle du Sénégal, ne peut satisfaire les besoins vivriers de
l a p o p u l a t i o n .
. Les importations Sénégalaises de produits agro-alimentaires sont
constituées surtout par des produits de masse :
céreales ( 6 7 % e n
v o l u m e d o n t 4 3 % e n riz), sucre (12 A;>, produits de la minoterie et
graisses (4 a>.
Les produits laitiers quant B eux reprhentent h peine 2 % des volumes
importés, malgré la faiblesse de la production laitiére Sénégalaise.
Le caractère marginal de la consommation de produits laitiers apparait
d’emblée au niveau des importations.
. La France est le premier fournisseur (environ 40 % des importations)
et le premier client (environ 50 % des exportations).
Parmi les autres prhxipaux fournisseurs, dont aucun ne représente
plus de 10 4 des impor,tations, figurent les Etats-Unis, la R.D.A., les
Pays-bas, la Belgique, la Côte d’ivoire, le Nigeria . . .
Fa 2 6
Les importations
sdn4galaises concernent les
produits suivants :
.
alimentation; boissons; tabacs
. énergie et lubrifiants
. matiéres premikes
. produits manufacturés
.
biens d’équipement
. biens de consommation
Alors
que les exportations
touchent :
. produits arachidiers
. phosphates
. produits pétroliers
. produits de la
pêche
. coton et tissus de coton
. chaussures
. divers
F” 27
4.2. j& IMPORTATIONS QE- PRODUITS LAITIERS
Un aperçu
plus synthetique de la situation est donn6 dans les tablsaux
ci-desous. Les produits ont été regroupbs en grandes catégories :
lait en poudre ou
solide, beurre, lait frais, fromage et lait concentré.
a) les données fournies par
la F.A.0 pour l’année’1981 nous permettent
de
dresser le
bilan suivant des importations et exportations
de produits
laitiers :
!
1
1
.
!
!
!
! PRODUIT
!
IMPORT
!
EXPORT
!
!
! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - !
!
I
T
!
U.S.
$
!
T
!
U.S. $
!
! - - - - - - - - - - - - - - - ! -e---------eI.-.B-------w--- ! ------------.------------!
1
!
!
!
!
!
I
! Lait frais
!
969 ! 400 000
!
22
! 27 000 !
1
a ------- e --------
! ----v---e--- ! ------------w I ------------.------------!
l
!
1
I
!
!
!
! Lait en poudre !
11 553 ! 16 293 000
1
1
! 3 000 !
! ou solide
!
1
!
!
!
! ---------------- 1 ------------.-------------I 1 ---------v-w I ------------ I
!
1
!
!
!
!
! Lait concentré !
43 ! 68 000
!
530 1 595 000 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - !
I
-L---------_.----------~-- ! --v----e---- I - - - - - - - - - - - - I
!
!
!
!
!
I
! Beurre
!
2 501 ! 5 066 000
!
5 ! 17 000 !
! - - - - - - - - - - - - - - - - 1 ----w--w---- ! ---------e--M! -------e---w ! -e---------- !
!
!
!
!
!
! Fromage +
!
529 ! 1 213 000
!
3 ! 17 000 t
! yaourts +
!
!
!
!
!
! caillés
!
!
!
!
!
1 ------_--------- 1 ------------ I ------------- ! ------------ I .-&------j
!
!
!
!
I
!
! T O T A L
!
15 595
l
!
!
!
1
!
!
!
!
!
a
Ces 15 595 tonnes de produits laitiers
étant équivalents à environ
120 000 tonnes de l a i t l i q u i d e .
b) Importations pour 1982 et 1983
I
1
1
!
!
!
1982
I
!
!
!
!
l -------------------.
.
1
!
! quantité 1 Monta,
! -------------- I ------------ 1 --a----
-
.
!
!
1
!
! Lait liquide ! 1 355 ! 174 3,
;
! frais ou
1
I
1
! conser. ( + !
!
!
! crème
de lait)!
!
!
! -------------- ! ----------Y 1 m--w--
I
!
!
1
!
1 Lait en ! 18 100 !6400 0
! poudre
!
!
! ou solide
!
!
! --------------.------------ 1 ! ---vs- ..
!
!
!
!
! Lait condensé !
1,7
!
7r (
.-
,.. CI ) - .
! sucré ou
non !
!
!
w
! --------------- 1 ------------ ! -------
I
!
!
!
!
I
I Beurre
!
1 558
!1202
5,
I
.
--------------
------------
-w-w--
-
-
-
!
1
!
!
!
!
! Fromages et !
524
! 398 C.-v ;-
! caillés,
!
1
!
! yaourts
!
!
!
!
!
!
I
Fa 29
La comparaison faite entre l’ensemble de ces valeurs démontre :
- Un taux d’évolution croissant des importations
de lait liquide,
donc
-
-
une demande toujours
plus importante.
- Une augmentation des importations de lait
en poudre
entre 81 et 82 mais
vraissemblablement une baisse sur 83.
-
Une baisse brutale
des importations de lait condensé pour devenir
nulles, s’expliquant par la production locale des 2 usines, protégées
par
une politique
de protectionisme
de la part du Gouvernement.
- Un taux d’évolution décroissant des importations de beurre.
-
Un taux
constant des importations
de fromage.
F” 30
4.3. L’APPROCHE DU MARCHE SENEGALAIS
-
fournisseurs
On en distingue trois
types :
- les producteurs, cas le plus rare
: FRANCE LAIT
- l e s s o c i é t é s s p é c i a l i s é e s d a n s l ’ e x p o r t a t i o n
e t l e s e n t r e p r i s e s d e
groupages
: FROMANCAIS, CENTRE INTERNATIONAL DE TRANSACTIONS.
- l e s c e n t r a l e s d ’ a c h a t s
d e s g r a n d s g r o u p e s : N E S T E C p o u r
N E S T L E ,
RUNGIMEX pour
SCORE, SAPAC et G.B. INNO-B.M. pour SAHM-PRIBA.
Le mode d’approvisionnement
-
-
D i v e r s f a c t e u r s
o n t
influenc6 e
t
influencent
t o u j o u r s l e
mode
d’approvisionnement du marché
Sdnégalais :
- la taille réduite
de ce marché
- l’existence d’importateurs de produits agro-alimentaires implantés de
longue date et géneralement d’origine française,
- l’existence de chaînes
de magasin
ddpendant de sociétés implantées
e n
Europe.
D e c e f a i t l e s i m p o r t a t e u r s e t l e s d i s t r i b u t e u r s
o n t c h e r c h é B
s’approvisionner
en Europe
au gré
des besoins du marché
beaucoup plus
que les exportateurs
n’ont chérché à vendre sur le
marché Sénégalais.
Les canaux d’importation
La totalité des importations de produits laitiers passe par
DAKAR.
L ’ a n a l y s e d e s d i f f é r e n t s i m p o r t a t e u r s l a i s s e a p p a r a î t r e l a
nette
prédominance
des
m a i s o n s d e
commerce
traditionnelles
d’ origine
européenne.
11 convient aussi de souligner la
présence des supermarchés au rang des
importateurs
d i r e c t s .
I l s
représentent
un
important
c o u r a n t d e
marchandises
qui
échappe
pour
une
bonne
part
aux
importateurs
traditionnels.
Les transports
L a p l u p a r t d e s p r o d u i t s l a i t i e r s s o n t achemin& p a r b a t e a u e n c a l e s
frigorifiques ou en cales ordinaires suivant la nature
des produits.
Seuls certains fromages particuliérement délicats; comme le fromage
de
chevre, et les produits frais sont acheminés par
avion.
L e s d é l a i s d ’ a c h e m i n e m e n t s o n t d e 5 a 7 j o u r s l o r s q u ’ i l s ’ a g i t
d e s
bateaux de la Confërence.
Ils peuvent s’étendre B
plus d’un mois pour les
bateaux hors Conference,
mais dans ce cas le coût total du transport
est beaucoup moins élevé.
Pour cette raison
la poudre de lait en’ vrac
étant facturée C.A.F.,
celle-ci est
de préférence
acheminée par les navires hors
Conference.
Les temps
d’attente pour
le debarquement B quai sont généralement courts
(de l’ordre
de 24 heures) et le déchargement du navire ne prend que
quelques heures.
Le circuit physique des marchandises est le
suivant :
a.
n a v i r e - q u a i - entrepôts
sous douane -
entrepôts du transitaire
Les entrep8ts
sous douanes sont équipés de frigorifiques, mais le coût
d’exploitation en est tres Elevé.
La marchandise
n’est totalement garantie
qu’a partir
du moment où elle
se trouve
dans l’entrep8t
du transitaire. Les plus gros
importateurs
disposent eux-mêmes d’un entrep8t.
I
Quelques problèmes
peuvent être
Evoqués B propos
des transports :
-
Même pour des navires
de la Conférence les délais d’acheminement sont
a
encore importants.
-
La transmission
des documents relatifs B la marchandise est trop lento
et
peut faire perdre 24 ZI 48 heures
au moment du débarquement.
I
-
La rudesse
des manipulations
à quai et la fréquence des vols sur les
bateaux et en douanes rendraient nécessaire
la location de conteneurs
I
d e v o l u m e r é d u i t
(3 à 5 m3) q u i pourraient être utilisés
j u s q u ‘à
l’entrepat
du transitaire.
1.l
.
s
1
F” 3 2
Or actuellement seuls peuvent être loués des conteneurs de gros volume
( S o c i é t é DELMAS VIELLEUX) d ’ a u t a n t p l u s c o û t e u x q u ’ i l s r e m o n t e n t
généralement B vide sur
l’Europe.
-
Les taxes portuaires
sont trés Blevées.
- Il est souvent difficile de trouver
un ndvire 8 certaines
bpoques de
l’annbe ( m o i s d’Août).,
FO 3 3
TITRE
V - LA DISTRIBUTION DES PRODUITS LAITIERS.
5 . 1 . -
LES STRUCTURES COMMERCIALES
Assez schématiquement on peut structurer le commerce intérieur de la
façon suivante :
-
Les importations et le commerce
de gros
sont reserves
aux maisons
traditionnelles d’origine européenne et
a quelques Libanais.
-
Le commerce
de demi-gros
est le domaine des Libanais.
- Le commerce
de détail est entre les
mains des
Maures et des
Sénégalais.
La distinction entre les
différents niveaux de la distribution n’est pas
toujours trés nette.
A DAKAR un importateur
cumule gén6ralement cette
fonction avec celle
de grossiste ou
de demi-grossiste. Hors
de Dakar le
demi-grossiste
est généralement aussi
détaillant.
11 faut noter
B ce niveau que les liaisons DAKAR - CASAMANCE posent
souventmdes problèmes
bien que depuis la création
de la SENEGAMBIE,
aucune barriére douaniere ne sépare le
SENEGAL de la GAMBIE ; en effet,
la traversée
de la GAMBIE et de son fleuve améne en soi beaucoup de
difficultés. La CASAMANCE souffre
de son enclavement.
5.2.
LA CHAINE DU FROID ET LES CAPACITES DE STOCKAGE
-
--em
-
Les principaux importateurs grossistes
disposent de chambres froides et
de chambres
de congblation.
L e u r s entrepats s o n t v a s t e s e t l e p l u s
souvent bien tenus. Peu de sociétés cependant disposent’ d’installations
réellement modernes :
c e t t e a b s e n c e d ’ i n v e s t i s s e m e n t recents est à
mettre sur le
compte ‘du climat des affaires;
dominé par la morosité.
Seules les plus grosses
sociétes envisagent de se moderniser et sont
tenues par la
force des choses à une gestion
plus rigoureuse
de leurs
stocks.
Au stade de demi-gros,
La situation est loin d’être aussi
s a t i s f a i s a n t e :
Les chambres froides
peuvent faire
défaut et les entrepats
sont souvent
.
des hangars
surchauffes et encombrés.
L a g e s t i o n
des stocks y est
certainement
peu rigoureuse
et en tout état de cause difficile CI mettre
en
place, d’ailleurs seuls les produits les
moins fragiles tels
que le
fromage
fondu et la poudre de lait sont commercialisés à ce stade.
fC 34
E n f i n a u s t a d e d e d é t a i l ;
l a s i t u a t i o n e s t radicalemS..:.: ,<l?f(r-nte
suivant
que
l ’ o n e n v i s a g e l e s e c t e u r m o d e r n e d e 12 -:ist:i&tion
constitué par les supermarchés ou le secteur tradition..:: :VS p-tits
dB t a i l l a n t s :
- Les supermarchés
sont à présent bien
équipés en frcll : les trois
supermarchés de
DAKAR disposent tous, de meubles frigo : : ‘1 :,.-es 2onnet
Neuheus maintenant une température
ambiante de 4 a SO 3. ?‘i;I_tTF K$art
l’usage de l’air conditionné s’est gén6ralisé.
-
Les secteur traditionnel
quant é lui est inorganisé .:t
- ’ ,$qp! iq(Je
aucune mdthode moderne de distribution.
Son équipement .‘- ‘:-,-:d! ;u.znd
i l
existe, se
réduit à la glacière ou à la ,s- : 11~ ;rrnoire
frigorifique. L’entreposage des marchandises se fait tt ; ,.:z. ?cns des
conditions précaires
qui mettent les produits fragiles Y :.,d.- G;;euve.
5.3.
LA ROTATION DES STOCKS
-
C ’ e s t a u n i v e a u d e s s t a d e s u l t i m e s d e l a distribution ;.-- 12 reptation
d e s s t o c k s e s t l a p l u s d é f e c t u e u s e . M a i s l à e n c o r e l a i ’ .:;:ir,n n’eet
pas
similaire
entre
DAKAR et le reste
du pays. I
‘-e;P
/,.c:
d e s
fournisseurs et la pression
de la demande font tourner Y-- C: vcks des
ddtaillants de DAKAR assez rapidement,
E n brousse la situation est le
p l u s s o u v e n t déplorabl:. Cri :zison ce
leur
isolement , de
l ’ i r r é g u l a r i t é
d e s
a p p r o v i s i r <_
: tr.t~, les
détaillants constituent des stocks provisionnels qui c ypn:
pas
forcément
en rapport avec leur volume de vente. Ainsi 1~. <t ,; :LÉ cité
d e b o i t e s d e l a i t c o n c e n t r é a y a n t s6journé
d e s i x mc:- \\. ,r. a n dans
l’étal d’un ddtaillant.
La
trop
lente
rotation
des
s t o c k s , l e s
condj. t i ‘I :.,L
?A-t-aires
-c
d’entreposage,
les
manutentions artisanales
et souvent :-Y .:.?lcs sont
responsables des dommages subis par certains produits.
F” 35
5.4.
LES CIRCUITS DE DISTRIBUTION
-
Tous les grossistes se trouvent concentrés sur la zone de DAKAR ainsi
q u e l a quasi-totalite d e s d e m i - g r o s s i s t e s e t p r è s
d u t i e r s d e s
détaillants. Les régions excentrées
sont en général trés mal pourvues en
rkseaux commerciaux. Cette structure est le résultat
de la socialisation
des circuits
commerciaux de l’arachide qui a provoque
un retrait des
maisons de
commerce
françaises de
l’intérieur
v e r s
DAKAR. La
consequence;
malgré les efforts
du gouvernement pour developper les
sociétés succursalistes
(SONADIS), en a été
une désorganisation totale
du commerce interieur.
On peut distinguer
deux types de circuits :
.
Les circuits intégrés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
SONADIS est l’ensemble le
plus structure et le
plus important
du
SENEGAL. La sociéta assure la distribution
jusqu’au niveau de détail.
La C.F.A.O. et MAUREL et PROM exercent leurs activités
jusqu’au stade
demi-grossiste.
E l l e s
d i s p o s e n t d e
nombreuses
succursales a
l’interieur du
pays.
Il n’existe donc que trois sociétes organisées
qui assurent
une
distribution
en brousse.
.
Les circuits Bclatés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ce sont les traditionnels intermédiaires, grossistes, demi-grossistes
et détaillants
dont les principaux figurent
dans les fiches.
La répartition suivant les catégories est trés inégale : derriére les
quelques gros commerçants
se trouvent de nombreux demi-grossistes et
une masse de détaillants.
Parmis c e s d é t a i l l a n t s , les trois supermarchas
d e D A K A R (SAHM PRIBA,
-
-
SCORE, FILFILI)
constituent actuellement la forme de distribution la
plus moderne.
TITRE VI -
LA CONSOMMATION DE PRODUITS LAITIERS
6.1.
u POPULATION
Au SENEGAL se cbtoient trois types de population qui se distinguent par
\\ l’origine et par le type de vie
:
- La population SénBgalaise proprement
dite composée ~
d’africains ou
d’immigr8s
( l i b a n a i s ) d e nationalitd
sènégalaise.
- La population européenne permanente composée des membres
des missions
diplomatiques ou d’assistance technique.; ainsi que des anciens colons
ou descendants de colons.
- La population européenne occasionnelle composée pour l’essentiel de
touristes mais aussi
d’hommes d’affaires.
L’ensemble de cette
population se repartit
ainsi :
SénBgalais
97;6 !Ii
Guinéens (Conakry)
1,3 Al
(Bisseau +
Cap Vertiens)
Français
0,3 %
Mauritaniens
0,2 %
Autres
.0,9 A:
- - - - - - -
100 A;
Pour
les besoins de 1’Btude; il est plus significatif
de recomposer ces
trois catégories
de population par tranches de revenus et par
habitudes
de consommation.
On peut alors regrouper les cotnsommateurs en
deux
grandes classes :
- les consommateurs à moyens
et
bas r e v e n u s e t
a u x h a b i t u d e s d e
consorwlation a f r i c a i n e s : c’est la majoritd
des nationaux sénégalais.
- les consommateurs B hauts revenus
et aux habitudes de consommation
europ8ennes : ce
sont certains SBnéga1ai.s privilégiés; les libanais
commerçants
et les européens résidents ou touristes.
1
F” 3 7
I -
I f
I
I
6.1.1. Les consommateurs A
moyens et bas revenus
-
-
I l s s o n t presents e u n i v e a u
de trois types de marchés de
consommateurs
: lteggloméretion Dakaroise; l e s
a u t r e s c e n t r e s
I
urbains et les
zones rurales :
+
Le zone du Cep Vert (eqglom&ation Dakaroise principalement)
1
eppereft ainsi; A l’issue de cette analyse,
comme Btant le
centre d’une mutation demographique extrêmement importante; elle
reprdsente un marché en pleine expansion
de jeunes consommateurs
frafchement urbanisas. Ce marche est immédiatement
l
accessible
par la voie
du commerce
de détail
ou du petite commerce
ambulant
trAs actif. dans cette region.
+ Les
autres
centres urbains de quelque importance
( Thiès,
Kaoleck, Saint-Louis; Ziguinchor, Diourbel,
Louge et RufiSque)
présentent aussi
mais dans une moindre mesure
des traits communs
avec la
zone Dekeroise. Ils
sont de ce fait soumis
eux mêmes
mutations
et constituent
des marchés potentiels pour
les
produits laitiers.
+ Enfin le population rurale
est un marché beaucoup plus difficile
A
atteindre en raison et de sa structure
et de son isolement
g6ographique.
L e p o p u l a t i o n rurale est
e n e f f e t u n e p o p u l a t i o n d o n t l a
croissance est bien infdrieure A
celle de la population urbaine
et où les classes d’8ges inferieures (moins
de 20 ans> sont moins
fortement représentées
(50 A; de le population totale du SINE
SALOUM par
exemple).
Cette population trés dispersée sur le territoire
Senégalais et
dont 1’6loignement
géographique est renforce par la precarité des
moyens de communication ne peut être raviteill6e de l’extérieur
que par les petits épiciers de brousse sédentaires
ou ambulants.
F=’ 3 8
6.1.2. Les consommateurs è hauts revenus
-
-
a)
La population
oermanente,L europ8ens; sén8oalai.s
et libanais
-
Les seuls
chiffres précis concernant la population européenne
sont ceux que
f o u r n i t
l a ,:mission d e coop&ation française
(cooperanta t e c h n i q u e s e t e n s e i g n a n t s ) .
Ils ne sont pas
exaustifa bien entendu,
mais il permettent
de fonder les
e s t i m a t i o n s e n
ai tuant
une
l i m i t e
infdrieure &
cette
,> “.
population.
Les caract6ristiques démographiques de ce genre de poptilakion
sont les suivantes :
- C ’ e s t u n e p o p u l a t i o n e s s e n t i e l l e m e n t c i t a d i n e
e t p l u s
précisément Dakaroise.
- C’est une population stabilisde pour
ce qui est
des européens
residant et travaillant
au SENEGAL et dont la seule Evolution
est
conati
tuée par
le renouvellement
du personnel
de
coopération.
C e t t e p o p u l a t i o n e s t condamnde
B t e r m e B d i s p a r a i t r e
progressivement
des
postes
qu ’ elle
o c c u p e
dans
l’administration, l’enseignement,~l’induatrie
ou les aff,aires
e n
raison du processus
d e S é n é g a l i s a t i o n ,engag6 d e p u i s
quelques années.
Il est certain
que le SENEGAL ne peut se passer
actuellement
de la plupart des cadres européens qui
sont nécessaires’8
‘son
développement mais chaque
f o i s q u e c e l a sera
p o s s i b l e l e
gouvernement cherchera B les remplacer par
des nationaux.
La classe de population constituée par
les .%négalais à hauts
revenus (cadres
de l’administration ou
des affaires) est
plus
mouvante.
Cette
néobourgeoi&e
sénegalaise
est
d’origine
récente
(l’indépendance date
du 4 avril 1960) et a profité
largement
des nouvelles structures
du pays. Il est permis de
penser
que l’accession à cette categorie de privilégiés sera
de
p l u s e n p l u s
d i f f i c i l e p o u r
les nouvelles générations qui
trouveront les places
dé ja prises. Il
n’est pas non
plus
pensable d’envisager la multiplication des emplois improductifs
au sein d’une économie comme celle du SENEGAL.
11 convient
d’ajouter aux deux classes précédentes la catbgorie
des libanais
commerçants disposant de revenus
qui se comparent
& ceux des europdens.
Fa 3 9
b) La population occasionnelle
-
: les touristes eurooeens
Le tourisme au SENEGAL est en plein essor et bénéficie
de
l’aide de l’atat.
C e t t e Evolution e s t s i g n i f i c a t i v e a u n i v e a u
d e s
uni tés
enregistrées
pour les non rdsidents; ces derniAres
annees :
1980
862 034
)
1
aug. 10 %
1981
g51 lot3 ,’
a u g . 4,s X
1982
993 417
)
La base du taux de croissance entre 1981
et 1982 s’explique par
1’6volution d’un tourisme luxueux et confortable
de grands
hôtels vers
un tourisme
plus sportif
et sauvage en campements
et villages A l’intérieur
du pays (réserves
zoologiques du
DJOURDI et du
NIOKOLO TOBA; région
de la CASAMANCE).
6.2. LE POUVOIR D’ACHAT ’
-
La conjonction de deux facteurs; le revenu et les prix, determine la
réalité
du pouvoir d’achat dans les
différents milieux considerés.
Il est évident que l’imprécision
des donndes statistiques rend
le calcul
d e c e l u i - c i trés
aldatoire v o i r e
mQme i l l u s o i r e
dans le cas de la
population africaine
traditionnelle.
Il n’est cependant pas totalement sans signification
d’en donner
un ordre
d’idée dans la mesure où la statistique
sénégalaise modelée sur la
statistique
française permet des comparaisons sur
une base homogène.
FO 40
6.2.1. La pouvoir d'achat des consommateurs B moyens et bas revenus
-
-
Le PIB par tete svec
1 46O;i FF en 1983 se situé
é un niveau très
bas par rapport aux
normes\\ internationales.
D'autre part SS
croissance est infhieure
è celle du Revenu IntBrieur Brut, car
la
population cro$t plus vite que les ressources.
‘,
'_
Il est possible de se faire
une idée
de l'évolution des prix
de
detail en se rapportant
B l'indice des prix
a la consommation
sénégalaise que publie la Direction
de la Statistique.
L'indice
inclut;
outre
une trés
grande majorité de produits locaux, des
articles d’importation.
EVOLUTION PAR GROUPE D’UTILISATION-DE L’INDICE
DES PRIX
A LA CONSOMMATION SENEGALAISE (Base 100 en 1967)
I
!
1
I
I
I Groupes
!Nombr. !
Moyennes annuelles
! TMCA I
I d'utilisat.
Id’art.! .1977 I 1978 1 1979
1 1980
1 1981
I 1982 ! (1)
!
I w-----e-----
-w-w-
m--m
-m-u-
------a
l
I
!
I
--w-v-
-w--w-
-------
-------
I
!
!
I
!
\\
I
I
I
‘1
.1
!
!
I
!
1
I Lait; Oeuf; I
9 I 200,8! 202;3 I 203,8 1 236;9
! 2S1;6 ! 27S,5 I + 9,5 !
! Corps gras I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
!
I
I
!
I
I
I
!
!
! Alimentation!
71 I 250;6! 268,9 '! 287,8 1 315,9
! 318,3 I 383,7 ! + 20,s I
I
I
I
!
1
I
I
!
!
!
I Ensemble
! 151 I 226;Bl 234,6 I 2S7;3 l 279,7
I 296;3 ! 347,8 ! + 17,4 !
1
l
1
1
1
1
1
I
!
I
! ------------ w-w--
I
--a--
I
Ia----- I---w--m -------
I
I ---w--m I*-w.-w.--- -------
I
!
l
I
! Source : Direction
de la Statistique
I
I:
(1) T.M.C.A. = Taux Moyen de Croissance
Annuelle
Fa 41
l
L’analyse
de ces donnees-permebde
constater que’ le T.M.C.A.; POU~
lait/oeuf/corps~gras’
grossi8rement:8
,l! irlflation alors
,rcaPres~ond’
qu8 l'alimentation
.dans .son .énsemble voit
un indice
,.des prix plus
que doubl4 ;
ceci p&t+*~permettre
une progressik
de la
consommation des produits lhtiers.
<r’
;I
. ‘$S ,,
,‘,
,:
.:y,;
’
6.2.2. Le pouvoir
d’achat des consomma$eurs
81 hauts revenus 3
Les coophants
disposent ghhalement de revenus tr8s confortables
mais
une grande partie,
de ceux-ci n’est pas d8pèns& au SENEGAL et
inveiitie~
en MBtropo1é.I;
D'autre';part;
il ekiste p,eu~~.~~informations prhises sur les
revenus.
des cadres suphieurs et
moyens sénégalais.
En régie
ghhale. ils doivent se:,situercA tin.,niveau 16ghement 1
infhieur h
celui des europ6ens.-.mais.
de +toute~~:façon::.très..$up8rieur h la
moyenne shégalaise
tant sont’ grandes les disparith.
au. sein de la
sociét8 Shégalaise.
G
-'.
:
* (
. . :
*,
, i, .-,
"
.
.
>.
? ..: i ‘,i&: A^._
1 .
I
I
EVOLUTION PAR GROUPE 0:
U&SAT&&& ' L ( INDICE DE&' 6RIX :. .
!
I
A LA CONSOMMATION EN MILIEU ASSISTANCE~,TECHNIQUE (base 100 en-1961)
!
!
., 1 .; .
; ~.,i'y& ::-
- <.. I ,_ .
: ; .
!
1
Il :. I'. :!
:;
, C&M :s'.'
'. ., : ., 1
!
I Groupes
INombr.l...
MOyennes,khinuelles
.:
;.+
-,l TMCA !
! d'utilisat. Id'art.! 1977 ! 1978 :1:1979:. ! ::1980 ! 198'1 ! 1982 :. !,
!
I ------------!----!------!------!-----l------~~----I
---uu !-------~'1
!
I
!
!
1
'< 1 :..
I
!
'1
1
! Lait; Oeuf; 1
13 I 252,8! 262;6 1 275;,2 k320;5 ! 410;9 I 471;8 1 + 14,8!
! Corps gras I
!
1
1
l
1
1
1
1
I
L
!
!
!.
1
!
!
!
!
! Alimentation1
86 I 305,4! 342,2 1 384;4 1 430;0 ! 483;2 I 535;6 i +.lOj
I
!
!
!
1
,I
I
1
1
!
I Ensemble
I 187 I 267;41 287;3 .l 311;5 I 351;9 ! 391;8 ! 440;9 ! + 12,5!
!
I
1
I
1
I
1
!
I
!
!
!
!
1,
I
1
I
1
I
I
f“ 42
Pour la categorie
des expatriés de l’assistance
technique; des
cadres sup6rieurs sénégalais et des touristes; cette degradation
trés relative
de leur pouvoir d’achat n’aura sans.,,.doute pas grand
effet sur leurs d8cisfor-w d’achats; le prix
ne .sera toujours
pas
un facteur ddterminant d’achat.
Par contre pour la. catbgorie des cadres moyens
,sh6galais un
enrichissement progressif du coQt de la vie pourrait’lés amener A
différer. certaines décisions ‘!d’achats touchant la
gamme des
produits
sophistiqués.
6.3. & HABITUDES E CONSOMMATION
6.3.1. Les habitudes & consommation africaines
Les habitudes’de consommation,de
Sénégalais sont traditionelles et
très
difficiles A modifier
même pour les
citadins de
souche
rkente.
La base de l’alimentation est constitiude par le-mil, le riz, le
sorgho et l’arachide pour
les protéines d’origine v6gétale, le
poulet et le poisson pour les, protéines
d’origine animale. Dans
les villages, le repas
familial est compas6 le plus souvent d’une
large
platée de mil ou de riz assaisonnee d’huile.,d’aractiide.
.
1
. . <‘>
Pour les’ !SnBgalais la consommation de produits laitiers est
marginale,comme.l’est celle
des cacahuètes ou
des fruits, tropicaux
pour le français.
Elle se fait sous forme de beurre&..
en ,micropain
utilisé pour, le petit déjeuner; de lait
et de fromage caill8.
L ’ e x i s t e n c e d e 8 6 A; d e m u s u l m a n s a u s e i n d e . l a , , p o p u l a t i o n .
sénégalaise a pour effet
de pousser
la consommation en’,‘p&iode
de
ramadan.
Les nomades éleveurs utilisent la part
disponible de la production
laitière
de leur troupeau pour la fabrication
de beurre et de lait
caillé.
Le reste
des besoins de la population rurale est satisfait
par
l’utilisation de la poudre
de lait en
bofte ou‘ en vrac
dont
l’approvisionnement est assuré par les coopératives
“peuls”.
.
FQ 43
Le caractere traditionnel de la
consommation se ressent au niveau
des comportements d’achat
: l e s sénégslais n’achbtent q u e c e
qu’ils connaissent parfaitement. Les laits en poudre sous marque
Nestl6 ou Laiterie de
Craon bén6ficient
du capital de confiance
que leur
confkent leurs annde’q de prdsence sur le marché.
(
11 faudra
donc souvent de longs délais pour Lancer
un produit
nouveau ou concurrent
d’un produit
déjà bien implantd.
Enfin
le prix
constitue un facteur
determinant. Ceci explique le
succés des petits boi tages
de lait concentre;
du beurre
en
micropain et du fromage
fondu en portion.
Pour
un même
type de produit le succès se joue sur les diffdrences
de prix de l’ordre
du franc
C.F.A.
6.3.2. Les habitudes de consommation européennes
-
Les consommateurs
de types europeen
sont exigeants et entendent
trouver
dans les supermarchés
ou les h8tsls qu’ils fréquentent ,une
qualité et une v a r i é t é
de produits similaires à ce qu’ils
rencontrent en France.
.
Cette exigence est une conséquence de la mutation qui s’est opérée
au
s e i n d e l a p o p u l a t i o n e u r o p é e n n e e t sénegalaise
après
l’indépendance.
Les anciens colons avaient adopta un style de vie beaucoup plus
intégré au milieu africain.
Ils consommaient de nombreux produits
l o c a u x q u ’ i l s f a i s a i e n t préparer
p a r leurs
domestiques. Les
produits importés et
notamment les produits fortement périssables
étaient un luxe destiné A améliorer l’ordinaire.
A l’inverse la
nouvelle genération d’européens; celle
du milieu
assistance
technique, ne s’est
pas laissé influencer
par le style
de vie africain.
Les nouveaux européens
ne sont pas des gens qui
viennent faire
leur vie au SENEGAL et leur court
passage dans ce
pays n’est pas suffisant pour amorcer leur assimilation;
de plus
ils sont toujours assez méfiants vis à vis
des produits fabriqués
localement.
.
I
FO 44
I ‘1
II i
I
I
L a clientble a f r i c a i n e B h a u t s r e v e n u s e s t d ’ u n t y p e u n pw
p a r t i c u l i e r .
Son origine ne .la pr6dispose pas a consommer des
I
produits laitiers import4s
et souvent tr8s
sophistiqués; cependant
son éducation “gen6ralement française, sa position sociale,
l’ambnent B adopter
c e r t a i n s ‘types de comportement européens.
I
L’effet d’imitation est très vif au
sein de cette classe sociele
pour laquelle européanisation et réussite sociale
sont intimement
liées.
I
Auprès de cette cat6gorie
de consommateurs la marque, la qualité
et la varieté
sont’ les’ facteurs primordiaux
B faire valoir. L-s
supermarches
dakarois
l’ont bien compris
en présentant
!Jn
I
assortiment
de produits laitiers
d’une richesse
qui n’a rien à
envier a leurs homologues
français.
1
I _
L
.