INSTITUT D’ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE...
INSTITUT D’ÉLEVAGE ET DE MÉDECINE
VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
ET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
Note sur une polyavitaminose B
des oiseaux de cage au Sénégal
par M. P. DOUTRE, H. CALVET et J. CHAMBRON
Tome XX (nouvelle sene)
Na 1 - 1967
--v1G0-r FRÈRES, ÉDITEURS ~
23, rue de l’École-de-Médecine, PARIS-VI’
R e v . Elev. M é d . V é t . P a y s frop., 1 9 6 7 , 2 0 , I (125-127:~
Note sur une polyavitaminose B
des oiseaux de cage au Sénégal
par M. P. DOUJRE, Ii. CALVET ef 1. CHAMBRON
RÉSUMÉ
Les auteurs ont observé des cas de polyavitaminose 6 survenus chez des
oiseaux entretenus en volière dans la région de Dakar avant, leur exporta-
tion.
Les conditions d’entretien et d’alimentation sont précisées.
Au laboratoire les auteurs ont obtenu une régression rapide des symptômes
en administrant aux oiseaux des extraits de levure, de la thiamine ou de la
riboflavine.
Dans l’attente d’expéditions sur les marchés
ataxique, déséquilibre, convulsions, etc... (photos).
.
extérieurs, un exportateur d’oiseaux de la région
Les oiseaux touchés par l’affection apparie-
de Dakar entrepose différents passereaux dans
naient aux espèces suivantes :
une pièce de dimensions suffisantes. Plusieurs
Bec d’argent (Euodice cantans),
milliers de petits volatiles peuvent ainsi demeurer
dans cette enceinte pendant un temps prolongé.
Cou coupé (Amadina fasciata),
Serin du Mozambique (Serinus mozambicus),
L’aménagement du local comporte de nom-
Bruant cannelle (Fringillaria
tahapisi goslingi),
breux perchoirs en échelle, des abreuvoirs du
type utilisé en aviculture et un bac en ciment
Mange-mil ou travailleur (Quelea quelea queiea).
rempli de grit (sable fin). L’alimentation, dispo-
sée sur le sol en abondance, est constituée essen-
La maladie, remarquée de longue date, se
tiellement par un mélange de graines broyées de
propage insidieusement ; chaque jour, environ
petit mil local ou souna (Pennisefum typhoideum)
une trentaine d’oiseaux nouveaux offrent le
et de fonio (Digifaria exi/is). En outre, à la suite
comportement anormal décrit ci-dessus. L’évo-
de conseils divers, le propriétaire a pris I’habi-
lution, toujours fatale, peut durer une semaine.
tude d’adjoindre à l’eau de boisson une médica-
Pendant cette période, l’appétit se maintient
tion destinée à lutter contre la salmonellose
comme à l’ordinaire.
(Salmonella typhl-murium).
D i f f é r e n t s produiis
Après avoir éliminé
l’action possible d’un
ont été successivement essayés avec des résultats
agent infectieux (maladie de Newcastle), I’hy-
médiocres sinon nuls, les deux derniers en date
pothèse d’une polycarence en vitamines du
étant l’auréomycine ei la terramycine. Chaque
groupe B a été retenue, le tableau clinique pré-
1
matin, les cadavres ef les malades manifestement
senté étant analogue en tout point à celui du
à l’agonie sont éliminés.
béribéri décrit chez les volailles (4, 5, 6).
Au cours d’une visite, l’oiseleur attira notre
L’origine nutritionnelle de l’affection a été
attention sur des individus qui présentaient des
mise en évidence au laboratoire en soumettant
L
troubles nerveux flagrants : torticolis, opisthoto-
des lots différents d’oiseaux malades à une
t
nos, position assise avec ou non appui sur I’extré-
alimentation à base de graines auxquelles était
mité des ailes, contracture des doigts démarche
adjoint soit de l’extrait de levure (Yeast extract
125
Photos 1 et 2. -Troubles nerveux chez un cou coupé (4modino fasciofo)
atteint de « béribéri »
Difco), soit de la thiamine (Merck), soit de la
présents dans l’eau de boisson peuvent être
riboflavine (Hoffmann La Roche),
tenus comme partiellement responsables de la
Chez les animaux qui reçurent l’extrait de
polyavitaminose B, par modification de la flore
levure ou la thiamine, les symptômes régressèrent
microbienne intestinale (3). Enfin, on ne doit
rapidement; en 48 heures et même en 24 heures
pas négliger le mode d’habitat. La claustration,
chez certains sujets, tous les troubles avaient
la mise en captivité d’un nombre élevé d’ani-
disparu. Les oiseaux traités par la riboflavine
maux dans un espace restreint pendant un temps
manifestèrent une amélioration d’état nette mais
prolongé, peuvent intervenir comme facteur
non totale, persistaient : le plumage gonflé
déclenchant dans la rupture d’un état de désé-
et une tendance marquée à la somnolence. Ces
quilibre nutritif latent avec apparition concomi-
derniers signes s’estompèrent après absorption
tante des symptômes.
d’extrait de levure ou de thiamine.
L’existence d’une avitaminose nette, facilement
A quoi peut-on rapporter les origines de cette
observable comme le béribéri, permet de suppo-
carence développée par ces oiseaux de volière ?
ser qu’il s’établit chez l’oiseau de cage d’autres
Le grit ne semble pas être en cause ; dans le
carences, ou précarences, difficilement discer-
sable disposé à leur intention, les passereaux
nables bien que présentes et sur lesquelles il est
trouvent tous les éléments dont ils ont besoin (9).
néanmoins possible d’agir par un apport global
Par contre, il est possible que le mélange de
et empirique de complexes polyvitaminés (ex-
souna et de fonio puisse être incriminé. Dans
trait de levure de bière, graines germées, verdure
le passé, l’exportateur avait l’habitude d’ad-
lait, etc...). La prévention des polycarences lar-
joindre des graines de moha (Seturia germanica)
vées ne peut que faciliter la résistance de I’orga-
et de millet en provenance d’Europe. Pour
nisme aux agents des maladies infectieuses (8).
réduire ses frais, il a cessé cette pratique. Si la
1
ration n’est pas critiquable dans sa composition
Laboratoire national de /‘Elevage
qualitative et quantitative - et le fait reste à
et de Recherches vétérinaires et zootechniques
démontrer - elle offre certainement une trop
de /‘Ouest-Africain - Dakar-Hann
2,
grande uniformité qui éloigne l’oiseau des condi-
tions alimentaires qu’il trouve dans la nature.
Institut d’Elevage et de Médecine vétérinaire
Les antibiotiques (auréomycine, terramycine)
des Pays tropicaux - Maisons-Alfort
126
%-
SUMMARY
Note on B polyavitaminosis in cage birds in Senegal
The authors diagnosed several cases of B polyavitaminosis happening with
cage birds kept near Dakar, waiting to be exported.
Keeping and feeding conditions are made precise.
In the Laboratory the authors obtained a quick regression of the symptoms
by providing the birds either with yeast extracî, lhiamin or riboflavin.
RESUME N
Nota sobre una poliavitaminosis B de 10s pajaros de jaula en Senegal
Los autores observaron casos de poliavitaminosis B en pajaros criados en
pajarera en la region de Dakar, antes de su exportation.
Se notaron las condi-
ciones de înantenimiento y de alimentation.
En e! laboratoric la administracion
de extracto de levadura, de thiamina o de riboflavina provoco una regresion
rapida de las sintomas en !OS pajaros.
BIBLIOGRAPHIE
1. ANONYME. - Ce qu’il faut savoir sur l’en..
6. LESBOUYRIES (G.). - Pathologie des oi-
tretien des oiseaux en cage. (A primer on
seaux de basse-cour. Paris, Vigot, 1965.
caged b i r d s ) . Mod. vet. Pr-oct., 1965, 46,
7. NORRIS (L. C.). - Les progrès réalisés au
(12)) 176-I 98.
cours des cinquante dernières années dans
2. APPLEBY (E.
l’alimentation des volailles. (The significant
C.). - Quelques observations
advances of the past fifty years in poultry
sur les maladies observées chez les passe..
nutrition). Pou/f. Sci., 1958, 37, 256-274.
reaux et les psittacidés de volières. (Some
8. PANDA (B.) et COMBS
observations on the diseases of finches and
(G. F.). - D i m i -
nution de la production d’anticorps chez
parrot-like birds kept in aviaries). froc. I st.
des poussins soumis à un régime déficient
Congr. Brit. Small Anim. v e t . A~S., L o n d o n ,
1958, 25-30 et 31-32.
en vitamins A, en acide pantothénique ou en
riboflavine. (Impaired antibody production
3. BASSIN1 (E.). - Observations sur les mala-
in chicks fed diets low in vitamin A, panto-
dies les plus fréquentes du gibier à plumes
thenic acid or riboflavin). Proc. Soc. exp.
élevé en captivité. (Osservazioni sulle ma..
Biol. N. Y., 1963, 113, 530-534.
lattie più comuni della selvaggina allevata
9. SMITH (R. E.). - Influence de la taille et
in cattività). Nuovo Vet., 1960, 36, 197-200.
de l’aspect du grit sur la digestibilité des
4, BIESTER (H. E.) et SCHWARTE (L. H.). -.
aliments chez la volaille domestique. (The
influence of size and surface condition of
Les maladies des volailles. (Diseases of
grit upon the digestibility of feed by the
poultry). The Iowa Stofe Universify Press,
1959.
domestic fowl). Canad. J. onim. Sci., 1960,
40, 51-56.
t
5. LESBOUYRIES (G.). - La pathologie des
lO.WAILLY (Ph. de). - Les oiseaux de cage et
oiseaux. Paris, Vigot, 1941.
de volière. Baillière, 1964.
VÉTÉRINAIRE DES PAYS TROPICAUX
REVUE D’ÉLEVAGE
ET DE
MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
DES PAYS TROPICAUX
Note sur une polyavitaminose B
des oiseaux de cage au Sénégal
par M. P. DOUTRE, H. CALVET et J. CHAMBRON
Tome XX (nouvelle sene)
Na 1 - 1967
--v1G0-r FRÈRES, ÉDITEURS ~
23, rue de l’École-de-Médecine, PARIS-VI’
R e v . Elev. M é d . V é t . P a y s frop., 1 9 6 7 , 2 0 , I (125-127:~
Note sur une polyavitaminose B
des oiseaux de cage au Sénégal
par M. P. DOUJRE, Ii. CALVET ef 1. CHAMBRON
RÉSUMÉ
Les auteurs ont observé des cas de polyavitaminose 6 survenus chez des
oiseaux entretenus en volière dans la région de Dakar avant, leur exporta-
tion.
Les conditions d’entretien et d’alimentation sont précisées.
Au laboratoire les auteurs ont obtenu une régression rapide des symptômes
en administrant aux oiseaux des extraits de levure, de la thiamine ou de la
riboflavine.
Dans l’attente d’expéditions sur les marchés
ataxique, déséquilibre, convulsions, etc... (photos).
.
extérieurs, un exportateur d’oiseaux de la région
Les oiseaux touchés par l’affection apparie-
de Dakar entrepose différents passereaux dans
naient aux espèces suivantes :
une pièce de dimensions suffisantes. Plusieurs
Bec d’argent (Euodice cantans),
milliers de petits volatiles peuvent ainsi demeurer
dans cette enceinte pendant un temps prolongé.
Cou coupé (Amadina fasciata),
Serin du Mozambique (Serinus mozambicus),
L’aménagement du local comporte de nom-
Bruant cannelle (Fringillaria
tahapisi goslingi),
breux perchoirs en échelle, des abreuvoirs du
type utilisé en aviculture et un bac en ciment
Mange-mil ou travailleur (Quelea quelea queiea).
rempli de grit (sable fin). L’alimentation, dispo-
sée sur le sol en abondance, est constituée essen-
La maladie, remarquée de longue date, se
tiellement par un mélange de graines broyées de
propage insidieusement ; chaque jour, environ
petit mil local ou souna (Pennisefum typhoideum)
une trentaine d’oiseaux nouveaux offrent le
et de fonio (Digifaria exi/is). En outre, à la suite
comportement anormal décrit ci-dessus. L’évo-
de conseils divers, le propriétaire a pris I’habi-
lution, toujours fatale, peut durer une semaine.
tude d’adjoindre à l’eau de boisson une médica-
Pendant cette période, l’appétit se maintient
tion destinée à lutter contre la salmonellose
comme à l’ordinaire.
(Salmonella typhl-murium).
D i f f é r e n t s produiis
Après avoir éliminé
l’action possible d’un
ont été successivement essayés avec des résultats
agent infectieux (maladie de Newcastle), I’hy-
médiocres sinon nuls, les deux derniers en date
pothèse d’une polycarence en vitamines du
étant l’auréomycine ei la terramycine. Chaque
groupe B a été retenue, le tableau clinique pré-
1
matin, les cadavres ef les malades manifestement
senté étant analogue en tout point à celui du
à l’agonie sont éliminés.
béribéri décrit chez les volailles (4, 5, 6).
Au cours d’une visite, l’oiseleur attira notre
L’origine nutritionnelle de l’affection a été
attention sur des individus qui présentaient des
mise en évidence au laboratoire en soumettant
L
troubles nerveux flagrants : torticolis, opisthoto-
des lots différents d’oiseaux malades à une
t
nos, position assise avec ou non appui sur I’extré-
alimentation à base de graines auxquelles était
mité des ailes, contracture des doigts démarche
adjoint soit de l’extrait de levure (Yeast extract
125
Photos 1 et 2. -Troubles nerveux chez un cou coupé (4modino fasciofo)
atteint de « béribéri »
Difco), soit de la thiamine (Merck), soit de la
présents dans l’eau de boisson peuvent être
riboflavine (Hoffmann La Roche),
tenus comme partiellement responsables de la
Chez les animaux qui reçurent l’extrait de
polyavitaminose B, par modification de la flore
levure ou la thiamine, les symptômes régressèrent
microbienne intestinale (3). Enfin, on ne doit
rapidement; en 48 heures et même en 24 heures
pas négliger le mode d’habitat. La claustration,
chez certains sujets, tous les troubles avaient
la mise en captivité d’un nombre élevé d’ani-
disparu. Les oiseaux traités par la riboflavine
maux dans un espace restreint pendant un temps
manifestèrent une amélioration d’état nette mais
prolongé, peuvent intervenir comme facteur
non totale, persistaient : le plumage gonflé
déclenchant dans la rupture d’un état de désé-
et une tendance marquée à la somnolence. Ces
quilibre nutritif latent avec apparition concomi-
derniers signes s’estompèrent après absorption
tante des symptômes.
d’extrait de levure ou de thiamine.
L’existence d’une avitaminose nette, facilement
A quoi peut-on rapporter les origines de cette
observable comme le béribéri, permet de suppo-
carence développée par ces oiseaux de volière ?
ser qu’il s’établit chez l’oiseau de cage d’autres
Le grit ne semble pas être en cause ; dans le
carences, ou précarences, difficilement discer-
sable disposé à leur intention, les passereaux
nables bien que présentes et sur lesquelles il est
trouvent tous les éléments dont ils ont besoin (9).
néanmoins possible d’agir par un apport global
Par contre, il est possible que le mélange de
et empirique de complexes polyvitaminés (ex-
souna et de fonio puisse être incriminé. Dans
trait de levure de bière, graines germées, verdure
le passé, l’exportateur avait l’habitude d’ad-
lait, etc...). La prévention des polycarences lar-
joindre des graines de moha (Seturia germanica)
vées ne peut que faciliter la résistance de I’orga-
et de millet en provenance d’Europe. Pour
nisme aux agents des maladies infectieuses (8).
réduire ses frais, il a cessé cette pratique. Si la
1
ration n’est pas critiquable dans sa composition
Laboratoire national de /‘Elevage
qualitative et quantitative - et le fait reste à
et de Recherches vétérinaires et zootechniques
démontrer - elle offre certainement une trop
de /‘Ouest-Africain - Dakar-Hann
2,
grande uniformité qui éloigne l’oiseau des condi-
tions alimentaires qu’il trouve dans la nature.
Institut d’Elevage et de Médecine vétérinaire
Les antibiotiques (auréomycine, terramycine)
des Pays tropicaux - Maisons-Alfort
126
%-
SUMMARY
Note on B polyavitaminosis in cage birds in Senegal
The authors diagnosed several cases of B polyavitaminosis happening with
cage birds kept near Dakar, waiting to be exported.
Keeping and feeding conditions are made precise.
In the Laboratory the authors obtained a quick regression of the symptoms
by providing the birds either with yeast extracî, lhiamin or riboflavin.
RESUME N
Nota sobre una poliavitaminosis B de 10s pajaros de jaula en Senegal
Los autores observaron casos de poliavitaminosis B en pajaros criados en
pajarera en la region de Dakar, antes de su exportation.
Se notaron las condi-
ciones de înantenimiento y de alimentation.
En e! laboratoric la administracion
de extracto de levadura, de thiamina o de riboflavina provoco una regresion
rapida de las sintomas en !OS pajaros.
BIBLIOGRAPHIE
1. ANONYME. - Ce qu’il faut savoir sur l’en..
6. LESBOUYRIES (G.). - Pathologie des oi-
tretien des oiseaux en cage. (A primer on
seaux de basse-cour. Paris, Vigot, 1965.
caged b i r d s ) . Mod. vet. Pr-oct., 1965, 46,
7. NORRIS (L. C.). - Les progrès réalisés au
(12)) 176-I 98.
cours des cinquante dernières années dans
2. APPLEBY (E.
l’alimentation des volailles. (The significant
C.). - Quelques observations
advances of the past fifty years in poultry
sur les maladies observées chez les passe..
nutrition). Pou/f. Sci., 1958, 37, 256-274.
reaux et les psittacidés de volières. (Some
8. PANDA (B.) et COMBS
observations on the diseases of finches and
(G. F.). - D i m i -
nution de la production d’anticorps chez
parrot-like birds kept in aviaries). froc. I st.
des poussins soumis à un régime déficient
Congr. Brit. Small Anim. v e t . A~S., L o n d o n ,
1958, 25-30 et 31-32.
en vitamins A, en acide pantothénique ou en
riboflavine. (Impaired antibody production
3. BASSIN1 (E.). - Observations sur les mala-
in chicks fed diets low in vitamin A, panto-
dies les plus fréquentes du gibier à plumes
thenic acid or riboflavin). Proc. Soc. exp.
élevé en captivité. (Osservazioni sulle ma..
Biol. N. Y., 1963, 113, 530-534.
lattie più comuni della selvaggina allevata
9. SMITH (R. E.). - Influence de la taille et
in cattività). Nuovo Vet., 1960, 36, 197-200.
de l’aspect du grit sur la digestibilité des
4, BIESTER (H. E.) et SCHWARTE (L. H.). -.
aliments chez la volaille domestique. (The
influence of size and surface condition of
Les maladies des volailles. (Diseases of
grit upon the digestibility of feed by the
poultry). The Iowa Stofe Universify Press,
1959.
domestic fowl). Canad. J. onim. Sci., 1960,
40, 51-56.
t
5. LESBOUYRIES (G.). - La pathologie des
lO.WAILLY (Ph. de). - Les oiseaux de cage et
oiseaux. Paris, Vigot, 1941.
de volière. Baillière, 1964.