NUTRITION. - Étude dei variations saisonnières de...
NUTRITION. - Étude dei variations saisonnières de l’urémie de vaches
de races tropicales, soumises à une alimentation naturelle. Note (*) de
MM. CLAUDE Lmoucm, PAUL A~IALOU et Mme MADELEINE SAUVESTRE,
.transmise par M. Clément Bressou.
L’urémie subit, au cours de l’année, des variations très importantes qu’il faut
attribuer aux modifications saisonnières du rapport azote/cellulose des fourrages
!
consommés.
*
L’urémie de 26 vaches, 20 de race N’Dama et 6 de race zébu-maure,
a été mesurée tous les mois, de mai 1959 à avril 1960, par action de I¶uréase
et microdiffusion de NH, formé. Les animaux se nourrissent sur un
pâturage spontané, mais ils ont consommé, en février et mars 1960, des
repousses d’engrais vert.
Influence du temps sur le niveau de 1’ urée sangui ne
mensuel le moyenne
Urée
t7=-Q726(IT0,079)+0,379(Ic0,003)J-0,046(Q00051J2
ü~0,266(~0,077~+o,070(~0,0~3)3-0,017(r~oO05)32
1 *AA
I
i
:
/
r-.
“,1”” i
(
I ü,-~057(~C!025~+0,308(KJd05)3-0,b64(+0,007)JL
7
3
“i
1 i23452345234 J
i
klJdAS0ND.J
F
M
A
Mois
Fig. I.
Les résultats obtenus sont groupés dans le tableau suivant :
Mois.. . . . . . . . . . .
1.
2.
3.
4.
5.
0.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
_-lT i.............. 161 332 420 $19
315
343
318
269
191
325
277
164
c:(k) . . . . . . i . . . .
3 3
4 7
49
*52
53
$ 5
3 7
4 2
40
62
7’
48
cr@) . . . . . . . . . .
6,5
g,2
g,6
10,2
IO,~
8,8
7,3
8,3
7,s
12,1
J3,9
9,4
Ü, urémie moyenne mensuelle en mg/l; 5, écart-type; y, écart-type de moyenne.
--..
.--
Pour chaque classe de temps, on note une dispersion importante des
observations (& 25 à 50 o/. de la moyenne). L,es limites supérieures et
inférieures de distribution des données (u & 2 5) sont, lc plus souvent,
dans le rapport de I à 2.
Au cours de l’année, l’urémie moyenne mensuelle subit d’importantes
variations (de l’ordre du simple au triple) et trois périodes évolutives,
sensiblement égales en durée, peuvent être dist.inguées : mai-septembre,
-
septembre-janvier, janvier-avril. Elles sont limitées par deux mmimums
o Cenchrus biflorus CGram)
N/Cell.
8 Alysicorpus voginolis (Leg.3
10-2 x -
e Urée
12 i
A Pluie Chauteur cumulée)
Pluie Urée
mm g/l
n
.0,4
.0,3
. 92
II
4
J J A S O N
J J A S O N
Fig. 2.
et centrées, chacune, sur un maximum (respectivement juillet-août,
octobre et février). L’analyse de la variante des données rend compte
d’une intervention fortemen-t significative du temps et met en évidence
entre celui-ci et l’urémie moyenne du troupeau -trois relations du second
degré, ainsi qu’il ressort des éléments succincts du tableau suivant, dans
lequel SC représente la variante de l’erreur, sf la variante liée au temps,
s:, la variante de déviation par rapport à la régression. Les seuils de signi-
fication sont ceux des tables de Snedecor, au point 5 %, et les urémies
moyennes mensuelles des formules de régression sont exprimées en grammes
d’urée par litre.
p) Séance du 29 août rg6o.
de races tropicales, soumises à une alimentation naturelle. Note (*) de
MM. CLAUDE Lmoucm, PAUL A~IALOU et Mme MADELEINE SAUVESTRE,
.transmise par M. Clément Bressou.
L’urémie subit, au cours de l’année, des variations très importantes qu’il faut
attribuer aux modifications saisonnières du rapport azote/cellulose des fourrages
!
consommés.
*
L’urémie de 26 vaches, 20 de race N’Dama et 6 de race zébu-maure,
a été mesurée tous les mois, de mai 1959 à avril 1960, par action de I¶uréase
et microdiffusion de NH, formé. Les animaux se nourrissent sur un
pâturage spontané, mais ils ont consommé, en février et mars 1960, des
repousses d’engrais vert.
Influence du temps sur le niveau de 1’ urée sangui ne
mensuel le moyenne
Urée
t7=-Q726(IT0,079)+0,379(Ic0,003)J-0,046(Q00051J2
ü~0,266(~0,077~+o,070(~0,0~3)3-0,017(r~oO05)32
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Mois
Fig. I.
Les résultats obtenus sont groupés dans le tableau suivant :
Mois.. . . . . . . . . . .
1.
2.
3.
4.
5.
0.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
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40
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12,1
J3,9
9,4
Ü, urémie moyenne mensuelle en mg/l; 5, écart-type; y, écart-type de moyenne.
--..
.--
Pour chaque classe de temps, on note une dispersion importante des
observations (& 25 à 50 o/. de la moyenne). L,es limites supérieures et
inférieures de distribution des données (u & 2 5) sont, lc plus souvent,
dans le rapport de I à 2.
Au cours de l’année, l’urémie moyenne mensuelle subit d’importantes
variations (de l’ordre du simple au triple) et trois périodes évolutives,
sensiblement égales en durée, peuvent être dist.inguées : mai-septembre,
-
septembre-janvier, janvier-avril. Elles sont limitées par deux mmimums
o Cenchrus biflorus CGram)
N/Cell.
8 Alysicorpus voginolis (Leg.3
10-2 x -
e Urée
12 i
A Pluie Chauteur cumulée)
Pluie Urée
mm g/l
n
.0,4
.0,3
. 92
II
4
J J A S O N
J J A S O N
Fig. 2.
et centrées, chacune, sur un maximum (respectivement juillet-août,
octobre et février). L’analyse de la variante des données rend compte
d’une intervention fortemen-t significative du temps et met en évidence
entre celui-ci et l’urémie moyenne du troupeau -trois relations du second
degré, ainsi qu’il ressort des éléments succincts du tableau suivant, dans
lequel SC représente la variante de l’erreur, sf la variante liée au temps,
s:, la variante de déviation par rapport à la régression. Les seuils de signi-
fication sont ceux des tables de Snedecor, au point 5 %, et les urémies
moyennes mensuelles des formules de régression sont exprimées en grammes
d’urée par litre.
p) Séance du 29 août rg6o.