REPUBLIQUE DU SENEGAL -------e.-- MINISTERE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-------e.--
MINISTERE DE LA RECHERCHE
LABORAT3IRL NATIONAL DE L'ELEVAGE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
---------.-
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
fNSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
DEPARTEMENT ZDOVETO
AGRICOLES fItiS.R.A.1
MEMOl%E DE CONFIRMATION
- comportement alimentaire des ruminants
dans un systbme t¶&POp8EtOrCil
- valeur alimentaire des pailles longues
de céréales
- valeur a l i m e n t a i r e d e s r a t i o n s à b a s e
de coques d'oleagineux
- variations saisonnieres de l'ingestion
Par
Cheikh SALL
IngEnieur Agronome Zootechnicien
REF. No lOS/AL,/NUT.
JANVIER 1985.

S O M M A I R E
INTRODUCTION GENERALE ..,,...*~~~..~.1.~..~*..~~~~~~~~,~*..,,.~.~~
1
CHAPITRE 1 : ETUDE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET DE LA COMPOSITION
OU REGIME DU TRDUPEAU EXTENSIF DES RUMINANTS DE THYSSE-
KAYMDR BINE-SALOUMI .I..~*L~....~.~.D,l.~.~.*.."~".,.~
2
1.1 - MATERIELS ET METHODES .*..."....,*~*...~.*.~‘~~.,~.~~.....~,~..~
2
1.1.1 - Matériel5
~..~.~..*..*.*~~..D...,.~=..~.~~~..~.~.,...~.~
2
1.1.1.t - Milieu d'BxpgrlmentatioR..................,,..
2
1.1.1.2 - Les animaux ..,.~,~......~..,‘.D.,....~..~.,.~
PP
1.1.2 - Les m&thodes
.~,..,.....~,..*~~*D~~.~~~~~~~~.”~,*~~.~.**
F3
1.1.2,l - EJescription du comportement des animaux
au p8turage
. . . ..**.0.0..‘~~0.~..~~...~....~~~
7
1.1.2.2 - Description du régime par la “collecte du
berger” ~D........~~.“.O..D..~...~.~~~.~..,~~,
7
1.1.2.3 - D6pcuillemsnts
et interprétation des donnises
recueillies .~~.,l.D..~~“.~.~.~.~~....~,,...~”
,-ti
1.2 - RESULTATS ET DISCUSSIONS .~.~.....~...~C.~...~"...~~..~....~,,..
ICI
1.2.1 - Les bovins ~..~,,,*.~~D~.........*......*~~~*.~.~.~~*,.,
10
1.2.1.1 - Comportement alimentaire des troupeaux .11.*.10 1 2
1.2.1.2 - Occupation de l’espace et distances
parcourrues
.1.1.~1.......~.~~.~~.~.“...~.~..~
1 3
1.2.1.3 - Principales espèces consommées
.m.,..a*s.ll..*a
1 3
1.2.2 - Les pstits ruminants .~.~~,..~..IL~.....~.,...~~..~...~.
19
1.2.2.1 - Comportement alimentaire des ovins
et des caprins *0..D*‘*..........*..~..,~..~.~ 153
1.2.2.2 - Description de l’espace et distances
parcourues >**...*.1.*...*......~~.*“~.~....*~ 1 9
1.2e2.3 - Principales espèces consorfhes .~V,~O~.....D~D 20
1.3 - cDNCLusIoN
~...~.*..,.~~..,......~....~~....~.~~~,...."*,...,.~~
2 1

- II
Fages
_.._
CHAPITRE II : VALEUR-:.FVLZM~NTAIRE
.DES RESIUUS DE,RECOLTE ET DES' I :
SOUS-PRODUITS AGRO"ALIMENTAIRES ~.DC.llos*l..m...,*a*
22
1‘ - LES PAILLES LONGUES DE CEREALES.
.,1".;~*......*.....~~~,.,~*,.~~.
22
1.1 - Productions disponibles *..".~*...0~1~..~..0~~~~.~,..~,...,
22
.
.<
1.2 - Utilisation des pailles . *.*.*...a *.* * n r,c,o a 0 II..m.* a...... 26
1.3 - Valeur alimentaire des pailles ..DI...~~~D~..JD..~......,..
27
1.3.2 - Criteres chimiques ~.0...DO.~..0.~..~0.~.~.~"......
2 8
1
. .
1.3.3 - Quantités volontairement ingérées et: valeur
n u t r i t i v e
O”.,IDO.,~.~.~.~~~~~..~~~~~““~~~.......,~
30
.
.

,
1.4 - Amélioration de la valeur alimentaire *~“~~~D~ED~..D.O..,*,
33
1 .4..1 - Méthodes physiques ~,,~..DD~.O..~*.",O..~.,..,,.~~*
33
.
1.5 - Ration à base de pailles longues de céreales . . . . . . . . . . . . . . 37
I I
.~ .:
- LES SOUS-PRODUITS AGRO-INDUSTRIELS
.'4;
..D~-*..~~~~ID~DDODDDD**,,-~.-.-*-
2.,1 - Etude comparee de la valeur alimentaire des coques
:
.
d’arachide et des coques de graine de coton (I . D =, O .:‘.‘. . . . . 41
q
2.1.1 - Les coques d’arachide et de graine de coton
distribuees seules ~..~.~~..~..~~~.~~D.~~~~..~...~~
4 1
2,2.2 - Les coques d’arachide et les coques de graine
de coton complhmentées
.O~O.*~.~n~DOD.......~~~~.,~
43
2.2 - Diffgrences entre l’utilisation digestive des rations
à base de ccqucs d’arachide complementées avec des
sous-produits agro-industriels par les ovins et par
les bovins DD,~~30.0.~......~.~....~~..~.~~~~~."~...~~~~~~~
46
2.3 - Previsinn du la valeur nutritive des rations à base de
coques d'arachide complémentées avec des sous-produits
agro-industriels à partir de leur composition chimique ..B. 46

- III
CHAPITRE III : ETUDE DES VARIATIONS SAISONNIERES DE LA CAPACITE
D'INGESTION DES MOUTONS ADULTES ..~...~......,..~.~ 51
.
1 - INTRODUCTION : RAPPELS BIBlIOGRAPHIQUES
,,1......,,*.~~,,~,..~~.
51
II -' MATERIELS ET METHODES 0~,,,,*,*~~,,.,,.,,,.~~,~'.~~,.......~.~.~
5 5
2.1 - Animaux - précautions sanitaires I,.,D....,,.L...l..,....
5 5
2.2 - Régime . . ..~.....~.....I~..~.....‘,,~~~.,..~,.,......~~.~
55
2.3 ‘- Mesures 0.,...00~,~,“.,,~..,..,.,..,~~.~....,~~~..~~...~. 55
III - RESULTATS 0,~~~~,.,,.,,,,.*...,,,.,,.,.,,.~~~~.,.,...,~.......~
5 6
3.1 - Evolution des facteurs climatiques ,...~..OD..D,l.l,.,...
56
3.2 - Evolution des poids vifs des mautclns ...p,D.O.....ll...~. 50
3.3 - Evolution des consommations ds paille, de la ration
totale et de l'eau .~...,*,,.,..,.,....~~.,".~.....~~*.*.
59
IV - DISCUSSIONS
.,,~,~,".~.~,,..*l.,.,...~,...,.~..,~,.~~~*....,.~.
60
V- CONCLUSION
,..,0....,..,,,......,..~.~...,....~~~.~~.~,..~....~
60
CONCLUSION GENERALE .~...~~..~~,",...~~.~".,~~~~~,~~~..~......~.
S2
ANNEXES . ..~...,...D.,,...~.......,..~.,..............~~..~........~
fi4
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ,...,.,,,..,..,~,,*,.~~.~.."~..~.,..~~.
73.
.-


INTRODUCTION GENERALE
.,.
proches
. . . I
Les espaces pastoraux étant maintenant/de la saturation, l’accroissam&nt
des productions animales dans nos regions ne peut plus se faire iar unt: sim;:le
augmentation des effectifs ; mais exige l'intensification de l’élevage. Lt!
point de départ de toute activité de recherches
dans ce domaine doit Otra un
diagnostic de ce qui existe déjB sur place, une synthèse de toutes les dcnn6,s
diSponiblsS et une reorganisat,ion
,de ces acquis & partir de résultats ;-ratique-
ment utilisables.
Notre iitude qui est une partie des divers travaux exécutés dans 1e.cndr-c
du programme d'etuda de la valeur alimentaire dtis fqurrages disponibles au
Sénégal (A B T1 essaie de suivre cette demarche.
: >’
:
Les sujets traites concernent l'alimentation du bétail à divers niveaux
d'intensification :
- un diagnostic de l'alimentation du bt3tail en élevage traditionnel du systemis
agropastoral du Sine-Saloum
- la valeur alimentaire des fourrages pauvres (pailles longues de mil, maîs
et sorgho) intervenant dans le régime des ruminants de cette région ‘et les
possibilités d’amélioration de leur utili.Sation
:
- l'utilisation des sous-produits agro-industriels (coques d'ol$k@.neux assc-
!
ciees à des aliments concentrés1 pour la mise au point de rations richas
destinees a l'élevage intensif en zone périurbaine televage laitier ou
embouche bovine)
[:
.,,
- enfin d'un point de vue plus méthodologique,,nous
nous sommes interessss
aux effets du climat sur le comportement alimentaire des animaux [niveau
d'ingestion] en
vue de mieux maitriser la qualit& des rations au nivucu
de l'ingestibilité.

- 2
CHAPITRE 1 :
- ETUDE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ET DE LA COMPOSITION DU REGIME
BU TRDUPEAU EXTENSIF DE THYSSE-KAYVOR
[SINE-SALOUM)
.,’
.L'ideal pour l'étude d'un Qlevage extensif serait ‘dc parvenir à une meil-
leure connaissance-de l'utilisation des potentialités fourragères des parcours
dont'la typologie:et la des+ption pourraient aider à.concevoir ou élaborer
des "plans" d'aménagement.
-Cela revêt un aspect particulier dans la zone que nous etudions car le
régime. alimentaire des ruminants est tributaire d’u,n système agropastoral où
.l’agriculturo concurrence considérablement l'iilevage.
Dans ce rapport, nous nous .bornerons à étudier le mouvement et le comy
portement alimentaire des troupeaux au niveau des parcours naturels et post-
culturaux, et d‘inventorier les principales espèces végétales qui'y.sont
consommées.

Cette ‘enquête doublée d'analyses au Laboratoire des échantillons. récolt&s
permet de décrire le régime (composition botanique et chimique, valeur énergé-
tique et azotée, teneur en mineraux, quantités ingÉrées, etc...), avant de
concevoir et de proposer des orne,-
Aaiorations de l'alimentation .fstockage et
traitement des fourrages, complernentation.,. 1 et ajustement des effectifs au
d i s p o n i b l e f o u r r a g e r . “‘.
.;. .c
2.1 - MATERIELS ET METHODES
2.1.1 - Lc milieu d' experimentation
La station de Thysse-Kaymor a été retenue car il est possible d'y béné-
ficier d'un acquis en matière de connaissance du milieu. Plusieurs travaux y
ont été effectués tant sur le plan sociologique et de l'amÉnagement foncier
(J. FAYE, 19811, sur le plan dti. :l’ anvironnement physique (BERTRAND, 1972,
KILIAN, 19751, sur le plan de; l’agriculture et de l’élevage (.DENIS, DIALLO Et
VALENZA, 1973, NIANG st RICHARD, 1978;NIANG, 1981;LHOSTE, 19841. C'est une
zone où on peut envisager des ÉXudes pluridisciplinaires o
ThyssÉ-Kaymor est situi: entre 1 a méridien 15’25 et 15”44 de longitude
ouest, et entre les parallel>s 13"35 et 14' de latitude nord. Selon BERTRAND,
/

- 3
il est caractéristique de la zone soudano-sahélienne du Sénégal avec ses 5
m o i s d e p l u i e s : j u i n - o c t o b r e .
Les précipitations sont maximales ~On aoilt ; 80 % des pluies surit .enre-
gistrés en 3 mois : juillet, août’ et septembre. Il existe une’ variabilité
interannuelle qui se traduit à la fois sur la hauteur des pluies (600 mm en
1962. et 1 260 mm en 19501 et sur leur répartition au cours de l’hivernage,
La température moyenne est de 28’C avec un maHimum de 40°C en avril-mai et
un minimum de 15*C en janvier-février,
Les évolutions géomorphologique , pédomorphologique et hydraulique y
sont indissociables, BERTRAND f’l9721 pense que la répartition des sols et
leur degre d’évolution sont souvent le resultat du dynamisme geomorphologique.
La zone ,étudiée se trouve à l’Est du Bao Bolon.
Le cours d’eau a une large et
profonde vallée entaillhe dans les grés argileux du Continental Terminal,
qui serait une zone de fracture entre le Bassin du Saloum et celui de la
Gambie. Les paysages morphologiques y sont relativement contrastés. De larges
plateaux bordes par des cuirasses ferriqucs sont reliés à une cuirasse colluvo-
alluviale cultivable souvent trÈs large à sol brun, par un glacis de déman-
tellement formé de matériaux detritiques grossiers.
Si en 1959, cette zone pouvait figurer dans la carte des forÊts claires
( l 1 de l’Afrique tropicale occidentale, a c t u e l l e m e n t e l l e s ’ e s t c o n s i d é r a b l e -
ment éclaircie en une savane taillée oà le pâturage est dominé par les ligntiux
tels que les Combretum. La seule graminée vivace qui est 1’Andropogon gayanus
commence à se rarifier (VALENZA, 1973 ; BOUOET, 19811 d a n s l e t a p i s h e r b a c é
qui est Éphémère, L’une des causes est l’expansion des champs de culture qui
ont plus que doublé de
1969 à nos jours INIANG et RICHARD, 19781 et dont
l’une des conséquences est la surcharge des rares parcours par le bétail
‘élevé dans un système toujours archalque (NIANG, 1981 ; LHOSTE, 19841.
Il faut signaler que pour les be’soins de-l’étude, nous avons’ partagé
l’année en trois saisons :
- la. saison sèche froide oh la température, moyenne ne dépasse pas 23’C qui
-_
va du 16 novembre au 15 mars,
- la saison seche chaude où la température moyenne quotidienne descend rarement
au dessous de 25-T : du 16 mars nu 82 mal,
*
. /..a
. .
(*l Anonyme J 1959.

- 4
- la saison des pluies : cette annét: la pluie a démarré en fin mai. Notre
dépouillement n'a touché qu'une partie de l'hivernage ; il s’arr&e au
15 juillet.
1.1.1.2 - Les animaux
_---..--_-.m-
Cinq espèces animales sont élevées dans cette zone : bovins, moutons,
chèvres, ânes et chevaux. Les deux derniers servent de moyen do locomotion et
de force de travail.
.
Les petits ruminants (et en particulier 1~:‘s caprins1 ont un r61e détermi-
nant dans les petites exploitations agricoles alors que, dans les grandes,
c'est plus souvent les bovins qui permettent l’accumulation des revenues pro-
curees par lc surplus de l’exploitation. Les unités expÉrimentales de Thyssé-
Kaymor comptent 1 030 bovins repartis en 21 troupeaux pour un effectif moyen
de 49 têtes avec des extrêmes de 18 à 88 têtea [graphique 11, Selon les
estimations de LHOSTE 11984JS las troupeaux sont composés ainsi :
- 16 % de femelles dont 4E % de vaches reproductrices [plus de 4 ans)
- 18 % de veau non sevré (0 -1 an), Ce taux modGr6 est classique dans les
troupeaux bovins africains, Il
y a plus de veaux femellkzs que de veaux
mâlae,
Selon ce mEme auteur, antre 1973 et 1983, le cheptel bovin “extensif”
a vu son effectif diminuer di-; la moitié au profit de celui du cheptel bovin
“intégre” destiné aux travaux des champs qui ont doublé durant la même période
(graphique II m

_.----
:A
i

- F;
.
Notre étude ports sur deux types de cheptel :
-le. gros bétail : les bovins
- les petit5 ruminants : les ovins et lus caprins.
a1 Les bovins
-------."--
Cinq troupeaux de bovins pâturant dans cotte zone sont suivis, Le choix
est lié à la situation géographique et 2 la disponibilite do leurs éleveurs,
.
ainsi qu'à leur représentativité Ccritere subjectif). Les animaux gérés par
le .programme de wcherche
sont intégres dans un de ces troupeaux, qui fait
l'objet d'un suivi plus approfondi.
bl Les ovins et les caprins
C - - - , - P - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les 2 aspècos sont melangÉes et suivies simultanément, Pendant la saison
sèche, les petits ruminants dos villageois ne sont pas conduits ; ils vont
librement au pâturage tandis qua,c+x du.,-LNERV sont su;rveillés toute l’année.
En saison des pluies et Jusqu’a la fin des récoltGs, il y a un regroupe-
ment en un seul troupeau de tous les moutons o’c chèv&s ,du ,village de. Thyssé
auquel nous intÉgrons nos animaux d’experionco.
Tout ce troupeau villageois est mis sous la responsabilité d’un berger
contractuel. Lus animaux sont conduits ou p3tursge l’après-midi entre 14heures
et 19 heures pendant cette periods.
1.1.2
-
-
Les méthodes
<
Deux métho.des
sont employées simultanément :
- une description du comportemont des animaux,
- une collecte du berger qui vîse à reconstituer le régime dos animaux,
Il existe d’autres méthodes (GUtRI?j et al., 19041 qui contribuent à
l'étude de la v,aleur olimentsiru des pâturages qui ne seront pas dkrites
dans ce rapport. Il s‘agit de prélevements oesophagienside collecte de fécès,
de'prélèvements de jus de rumen assortis de nombreuses analyses et mekures
:
i.
a
au laboratoire.

- 7
1 . 1 . 2 . 1 - 3eecription du comportement des animaux ,au paturoge
Une fois par semaine, un technicien (et une fois par mois, un chercheur
1
en mission1 suivent en alternance les cinq troupeaux bovins et le troupeau
ovin - caprin durant une journée en enregistrant sur un formulaire spécial
(Cf. annexe1 le comportement alimentaire (ingestion, rumination, repos), les
déplacements [distances parcourues) et le typ e de parcours (pâturages naturels,
post-culturaux, etc... 1. Les observations sont faites toutes les 25 mn et
extrapolées au 1/4 heure qui précède. S’il y ~1 des changements d’activites
ou de végktation dans les intervalles plus courts, on dimSnue l’intervalle’
entre les observations f5 mn ou moins). De plus, depuis l’hivernage 1984, on
reporte sur un plan l’itinéraire parcouru par le. troupeau. Lo but de ces ob-
servations est de décrire l’utilisation du terroir et le comportement des
animaux tout au long de l’onnee.
1.1.2.2 - Description du régime par la collecte du berger
La technique n’est pas aussi sophistiquée que celles décrites generale-
ment par la bibliographie telle que le comptage de bouchées et les estima-
tions de leur poids,
La technique adaptée est applicable par les bergers qui sont les plus
aptes à étudier le régime des animaux, L’opérateur imitant les bouchées de
l’animal note sur une fiche d’enquÊte (cf. annexe) les especes présentes dans
sa pincée. Ce qui revient à dénombrer les contacts “bouche de l’animal -
espèce véggtale” par unité de temps. L’opérateur renouvelle son geste autant
de fois que possible en changeant de sujet de telle sorte qu’il observe 5
chaque fois l’animal le plus proche de lui.
. .
La méthode est appliquée de deux manières :
a) une collecte de 10 mn par heure tout au long du suivi des activités soit
i
8 à 10 heures d’affilée, une fois par mois et par troupeau
bl une collecte bi-hebdomadaire de 30 mn au niveau de.chaque troupeau ovin-
caprin ou bovin, Les horaires de prélèvements sont variables afjn que
. . . .
l’enquête couvre l’ensemble de la journée de pâturage:

.
-.
__
- a
.
1.1..2.3 -'Le dépouillement et l'interpretation des données
recueillies.~
La méthode employée pour le dépouillement des données sur la collecte
du berger et sur le comportement des animaux au niveau des parcours ne nous
permet pas de situer l'espèce végétale ingérée dans son lieu de pâturage.
Cependant,
un 6eCOnd dépouillement plus appronfondi permettra de le faire,
Il est évident que seuls les résidus de recoltc sont trouves au niveau des
parcours post-culturaux.
a) Le comportement des animaux au niveau des parcours
----mm c--------------_--_-____I__________
-m-e.....-
s’ intéresse aux distances parcourues, aux differents parcours occupés, et au
comportement alimentaire des animaux.
-..
a11 Les distances parcourues sont estimées au
-_----_------- wc---..----
choix de 1 ‘observateur par Y
- la vitesse en km/heure
- le ncmbre de pas par minute
- la distance parcourue entre les deux dernieres observations
- la lecture du topofil transport6 par le berger.
Cette derniere technique est la moins subjective. La distance parcourue
est directement lue sur le compteur de l’instrument entraîne par le &%OU-
lement du fil attaché au point de départ.
Toutes ces techniques no prennent en cnnsideration que la distance par-
courue par le berger, Elles donnent 1~’ longueur de l’itineraire du troupeau,
mais sous-estiment les distances
parcourues par les animaux qui se déplacent
à l’interieur de chaque aire de pâturage.
'
a21 Les differents parcours occu@s et le comeorte-
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -----_------ --e-e
ment alimentaire des animaux
_----------------__---------
L’observateur note le temrJob mis dans un pacage donné et le comportement
des animaux Id&placemont, ingestion,
rumination ou repos1 ., La diff.iculté du
dépouillement de telles donnGvs réside
dans le fait qu’au miime moment, 1~
towlite du troupeau n’occupi pas lc- mBme terrain et n’a pas le même compor-
tsmont, De c e f a i t l e s c a l c u l s prennent en ccmpto les pourcentages de répar-
.t.
.
I

*w-
t

--I_L
--ILL.-A.. A-. ?..-, -.., _

- 9
- en 15 mn ; 30 p.\\100 du troupeau se déplace sans ingestion dans un champ
de sorgho
~ 20 p.100 du troupeau ingér6 dans, un champ d’arachide
20 p.100 du troupeau rumine dan.s un pbturage naturel
30 p.100 du troupeau se repose dans un pâturage naturel.
Deux séries de résultats sont à présenter :
II Occupation des parcours
- champ de sorgho
: 15 mn x 30 p.100 = 4 minutes 30 secondes
- champ d'arachide
15 mn x 20 p.100 = 3 minutes
- pâturage naturel : '15 mn x 20 p.100 = 3 minutes
- psturage naturel = 1 5 mn ~'30 p.700 = 4 minutes 30 secondes
Au total les animaux font 7 mn 30 secondes dans le pâturage naturel.
21 Comportement alimentaire
- déplacement.sans
ingestion' : 1 5 mn x 30 p.100 = 4 mn 30 secondes
- ingestion
: 1 5 mn x 20 p.100 = 3 mn'
- repos
: 15 mn x 20 p.lQO = 3 mn
- rumina t ion
: 1 5 mn x 30 p.100 = 4 mn 30 secondes.
En somme, en 15 mn, le troupeau occoupe pendant 4 mn 30 secondes 1s champ
de sorgho, 3 mn le champ d’arachide et 7 mn 30 secondes le pâturage naturel.
Durant ce même temps, il se déplace sans ingestion pendant 4 mn 30 secondes,
ingère pendant 3 mn, se repose pendant 3 mn et rumine pendant 4 mn 30 secondes.
En une journée de pâturage, CBS donnees se chiffrent en heures,
bl Oescri@ion du regime
--..--I -w----e--- - - -
Cette méthode consiste à faire un rapport du nombre de prises d'une
espèce donnée sur le nombre de prises de toutes les espèces consommées. Le
pourcentage obtenu donne l’ordre de grandeur de la part de chaque espèce dans
le régime.
. ;
Dans un premier temps, nous n’avons retenu que les especes dont la part
dans le régime est supérieure ou égale à 1 p.100, Elles représentent 80 p.‘lOO à
85 p.l~du régime. Ce premier dépouillement permet de rhrienter les observations on
.
"annee deux" et d’étudier plus precisément les espèces les plus importantes.

- 10
Dans une deuxiàme phase du dfipouillemont qui fera l'objet d'un rapport
futur, nous prendrons en compte toutes lss espèces car certaines d'entre
elles,bien que peu présentes dans le milieu,peevent avoir un grand interêt
fourrager q
1.2 - RESULTATS ET DISCUSSION
Comme nous l'avons signalé plus haut, ces résultats sont limités et pro-
visoires car ils ne sont quo le traitement des premières données et que la
plupart des expériences sont en cours. Les resultats figurent aux tableaux
1, 2, 3.
Les animaux suivis pâturent tout autour du Papem dans un rayon de 5 à
8 km dans les zones de Hbéthi~, Thiendell, Pilidar (au Nord et au Nord ouest),
dans la zone de Yarane au Sud et vers Colobane 6 L’Est. L’activite des ani-
maux et la composition du rogime different selon les saisons, la situation
géographique et les aspeces animales.
1.2.1 - Les bovins
Les troupeaux bovins sij deplacent sous la conduite d'un berger. Après
la traite, celui-ci lnisse les jeunes veaux sur place et dirige le reste du
troupeau vers les lieux de pjturlge et d’abreuvement, puis le soir les ramène
aux lieux de p,~re,-:gr ,~i, ils paswnt 1;) nuit. Ce scenario dure en moyenne
9h30 mn avec de
fortes voriationo saisonnières. Le temps de sejour au pâturage
est plus court vers la fin de l’hivernage et pendant 13 saison sèche fraîche
1520 mn), atteint les sommets on saison sèche eh.aude (530 mn) et commence à
baisser en début d’hivernage (577 mn1 (graphique 2). La disponibilité du four-
rage peut Z?tre la cause de ces vnriations. Lss jeunes pousses apparaissent en
dbbut d’hivernage et 10 temps de sejour qui avait atteint le maximum en saison
sèche chaude tSSC1 duront laquelle le tapis herboc6 est presque inexistant,
commence à dirni;,;lGr.
Les temps de séjour les plus faibles sent enregistrés
en saison sèche fraîche [SSFi p les plantes herbacées ayant alors atteint un
fort développement et 12s r?sidus de récolte étant abandonnÉs aux champs.

_-
‘,

2
.\\

>I

- 12
.
2.2,1z'i - L8 compcrtument alimentaire des troupeaux
Contrairement à cc qui a et6 observe on zcnti
sylvo-pastorale ICUERIN et
ai. I 19831 où les bovins entrecoupent leurs activites par une longue période
de rumination et de repos à la mi-journee
à Thysse-Ksymor, ces deux activités
sont presque inexistantes durant le séjour au pbturage.
La rumlnation n’atteint
pas 1 p.100 do ce temps. Le repos n'apparaît sensibl~~ment qu'en saison sèche
fralcho et ne dépasse pas 10 mn.
LE: tumps d'abrauvemunt voric sel.on la disponibilite de l'eau. En saison
sèche chaude où les points d'cclu sent rayas,.
Is bsrg,-,r dirige les animaux vers
les puits ciu ~1.:.~c?g,e d!ûriginc où ceux-ci passent Jntre 12 a 20 mn soit 2 à
3 p.100 du ,temps de séjour au p8tucjge. En hivernaFiL at en saison sèche fraîche,
ils prcnncnt le temps de bviro et de patauger dsns les diverses mares créées
par les eaux de pluies. La somme des temps d’abreuvement peut atteindre 30 mn
soit plus de 5 p.lCO du temps,
L’abreuvement, le repos et 38 rumination ne représentent ensemble, que
ID p.-?lJO du temps de séjour au p+turaga. Les bovins passent l'essentiel de leur
temps à marcher et surtout 2 chercher a manger. Les durees de ces activités
sont caractéristiques de deux p6riodes et sont surtout liées à la disponibilité
du fourrage :
- en saison sèche chaude et en d&but d‘hivernage, les bovins ont la tête bais-
sée au sol. a la recherche de rares fourrages et surtout des derniers résidus
de recolte, Ce qui leur prend 74 à 130 p.100 du temps de séjour au pâturage ;
c’est-à-dire 450 à 470 mn d'ingestion. Ce temps d'ingestion ne reflète guère
la quantité de fr:urraec ing6re. Plus le fourrage est rare, plus le temps
d'ingestion est long. Ce fait donne l’impression que les animaux marchent
rarement sans ingérer 116 a 22 pUIOO du temps1
- en fin d'hivcrnüge (periodu èe rkolte3 et en saison sèche fraîche [SSFI, le
fourrage est nlur disponible et les animaux ingèrent sans beaucoup chercher.
Ils ne consacrcilt T;U~ 350 mn 2 l'ingestion soit 67 p.100 du temps de séjour
au pâturage, Cette diminution du temps d'ingast5or-r
leur permet de se déplacer
beaucoup ayant 39 tête relevée zendsnt 135 mn en moyenne.

- 13
i-
1.2.1.2 s Occupation de l'espace et les distances parcourues
En saison sèche frafche, les bovins couvrent plus de terrain fil km au
moins) parce que le climat est plus clément et ne iimite pas leurs mouvements,
*
Cette distance decroft pendant les periodes de chaleur et atteint un minimum
en hivernage (8 500 ml durant lequel les surfaces disponibles’ peur le bétail
.
sont réduites et le disponible fourrager moins disperse.
Leszanimaux parcourent deux types de pacages :
- les parcours post-culturaux
.- les parcours naturels.
Les jachères sont presques inexistantes. Pour nos estimations, nous les
avons regroupées parmi les parcours naturels.
Les parcours post-culturaux, ou champs après les récoltes, qui en dehors
des residus de récolte, sont parsemés'd'adventices et de quelques ligneux,
sont occupés pendant 50 p,lOO du temps en SSF et en SSC et 25 p.100 du temps
en début d’hivernage. Ce temps diminue avec la réduction des résidus de recoltE
et s'annule avec la reprise des champs pour les cultures.
En dehors des champs, les bovins broûtent le reste de leur temps dans
les pâturages naturels et cela durant toute l'annee. Ce temps peut évoluer de
la presque moitié B la totalité du temps de séjour ou pâturage.
‘.
,
1.2.1.3 - Les principales espèces consommées
a3 Les residus de récolte
----_---_-------------
Pendant les périodes sèches, les residus de recclte constituent une
bonne partie du régime quotidien des bovins : 42 p.100 en SSF, 32 p.100 en
SSC et 7 p.100 en début d’hivernage.
Pour presque le mBme temps de pdturages pendant les deux saisons sèches,
l'ingestion des résidus est plus faible pendant la saison chaude que pendant
la saison sèche frafche.
Les riisidus diminuent au cours du temps et les bovins
___
ont plus de difficultés à las ingérer surtout quand il s@,it de fanes d'ara-
L
chide. C’est une des raisons pour lesquelles les fanes, bien que très appéteea,
sont moins ingérées que les paillas longues de cgréales telles que le mil qui
sont plus accessibles (19 p.100
en SSF et 27 p.100 en SSCI, Les pailles de
~1s et de sorgho sont les moins consommées car les moins disponibles.

- 14
b) Les vC~Etaux spontanes
--w--- J,--------------
Il exista deux sortes de vegÉtaux spontanés : Ics herbacees dont le dis-
ponible est variable selon les saisonsut les ligneux qui sont plus permanents.
En saisqn sèche fraîche, les graminées surtcut lo Pcnnisetum pedicellatum,
le Schizachcrium exile, L’EragrosTis tremula sont toujours plus recherchées
que les feuill-~AS do ligneux (30 p.100 contre 18 p.lOCl, Les ligneux les plus
consommés sont le Combretumi migricans, le Combretum glutenosum et le Securida
longipeduwulata
Il y a d’autres herbacees bii;n consommBes telles que 1'Hibiscus sp
14 p.1003 et
Pendant une bonne portie de l-3 saison seche fraîche, les herbacdes sont
toujours abondantes, 'bien d6veloopees et glus consommées que les feuilles de
ligneux.
Durant la saison sèchs chaude, les plantes herbacées commencent à dispa-
raitre. Les graminees sp;3ntsnees ne representent que 25 p,.lOO du regime tandis
que les autres herba”t>P%X tellos que 1'Hibiscus et le Dorreria sp n'atteignant
pas 10 p.-l00 des principales aspeces consommées, Les bovi.ns se retournent plus
vers les feuilles de ligneux (34 p,lOOl surtout le Cumbretum glutinosum, le
Piliostigma reticulata et le Piliostigrna thonningii.
En debut d'hivernage, les ligneux constituent presque la moitié du régime.
Le Combretum nigricans est ,bien c.lnsommG.
Si l’on prend les espèces individucl-
lement, le Dorreria sa qui est uns plante herbacQe est le plus appeté
(18 p.1001. L a s jeunes r-busses herbaceas sont très recherchées (16 p.100).
En conclusion et sans tenir compte de 10 saison, les fourrages les plus
consommés par les bovins sont les résidus de récolta (-Fanes d’arachide, pail-
10s dc sorr/hc,
mil et maïsl, 1~ Fennisetum pedicullntum, le Durreria sp, le
-.
Combrstum nigricans, :Ii-: Cornbratum glutinosum, le Schizachirum,,exile, le
P i l i o s t i g n a , l e Dihcteropogon hagurupii,
lc Securidci lcngipedunculats, la
Cassia aieberiana, etc,. I)

Tableau 1 : Comportement alimentaiL$- du troupeau Extensif Len mn et p.100 du temps de repcsl
Bovins
Ovins - Caprins
Saisons
ssç
1
ssc
I Début H-84
S S F
l
s s c
l Dé& 'H.84
Abreuvement
[mn3
30
l
20
1 2
5
22
-
C%l
6
3
2
1
4
l
Déplacement sans ingestion Imnl
133
/
129
9 4
122
/
.128
l
120
C%l
2 5
22
16
I
2 4
2 0
3 6
Ingestion
tmnl
350
435
467
C%l
fi7
7 4
l
8-l
Rumination
Cmnl
1
1
10
2 7
( Y+-
-
/
l
‘1
2
4
Repos
fmnl
10
I
5
l
4
7 9
5 9
6
C%l
2
1
1
1 6
10
E2
Temps de .z&jour au paturage (mn)
524
590
577
502
‘625
394
/
/
Nombre dc suivis
19
l
7
3'
3
6
2
I
/
S S F = saison sèche fralchti : du 16 novambre au 15 mc3rs 1984
S S C = saison sèche chaude : du 16 mars au 31 mai 1984
début H.84 + début h%vernage 84 : .du Ier juin au 15 juillet 1984.

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P.lt+1

I

l-4

s-
:

-,

- 19
2.2.2 - Les petits ruminants
Les petits ruminants sejcurnent 500 mn au pâturage pendant la.SSF tanris
. *
qu'ils y restent plus longtemps en SSC, environ 630 mn. Le temps de sejour
.
augmente à cause de la raretÉ du fourrage. Durant la 'saison des pluies, le
temps de pâturage est réduit car le fourrage est plus disponible :' Jes animaux
*
passent 330 mn au paturage ; mais il faut préciser que CE! temps de sHjIur,
vraisemblablement limitant pour l'ingestion, est imposé par le berger villa;;c;c,ic
(cf. 1.1.1.23.
2.2.2.1 - Comportement alimentaire des ovins et dos caprins
Les faits les plus remarquables chez les petits ruminants comparl3s aux
bovins, c'est qu'ils ont des activités plus intenses. Ils ont tendance 2 vou-
loir atteindre le plus rapidomont la zone de p8turage la plus fournie. Ils ::nt
alors des temps d'ingestion ~:~US courts qui évoluent de 280 à 390 mn de la
saison sèche fraiche à la saison sèche chaude, Il n'est que de 2OD mn on hiver-
nage. Cela leur permet d’entrecouper leurs intenses activitds de marchs <t
d'ingestion par des moments non négligeables de repos et de ruminatian on mi-
journée surtout en période seche. Ils prennent 79 mn de repos en SSF i;t 59 mn
en SSC soit 16 à 10 p.100 du temps de séjour au paturage. En hivernage, 1~
repos est plus court : moins de 2 p.100 du temps de séjour. Durant cettcA
période, on n’enregistre presque pas d’activité de ruminantion tandis que
celle-ci peut varier de ICI a 27 mn en période sèche.
2.2.2.2 - Description de l'espace et distances parcourues
Les distances parcourues sont plus difficiles à enregistrer chez les
petits ruminants. Ils marchent moins regroupés que les bovins. Ces distances
peuvent varier de 5 km au double.
Les petits ruminants passent beaucoup plus de temps dans les champs
d’arachide en période sèche 390 a 420 mn. Ils réussissent mieux que les bilvins
à inghrer les fanes, mEme si elles sont rares, dans les anfractuosites du sol,
:=
On enregistre un passage court au niveau des champs de mil (33 à 77 mn].

- 20
2.2.2.3 - Principales eF$J&CeS consommees
a) Les rksidus de recoltti
--i--------_----------
Les petits ruminants portt?nt i;lus d'intér& s aux fon:;s d'arachide qu'aux
pailles longues de cerealeç (mil,, sorgho,, maïs). LGS ovins sont plus acharnés
à cette besogne qui consists 5 chercher la fane, De la SSF à la SSC, les
prises du fanes sont 12w~luti~:s respectivemont
2 40 et 59 i1~100 pour les ovins
tandis qu'sllus ne sont que 28 a 32 p.lOCl chez les caprins.
bl Les vegetaux spontanés
.---.ew- -s.-I-^-- ----w--
L'alimentation des caprins I-,
24 dominee durant la SSF par les.ligneux
ZG2 p.1001 t 3
e s que le Heeria inaignis,
le Securida Longipeduncuiata, le
Dichrotachys cynaria, le "Kengfl*; le Piliastigma reticuloto et l'Acacia atoxa-
cantha.

Pour les ovins, les ligneux ne representent que 30 p.100 des prises ali-
mentaires. Ceux-ci ont une prGfCroncs j;:..ur 1~s herbatiees comme I'Hibiscus sp,
le Borrsria sp et le Pennisetum ,,edicellatum.
Le Combretum glutincsum c?t lc; Fesria insienis sont trÈs recherches par
-
les deux espèces pendant ?a sniszn sèche chaude. Parmi les herbacees, le
Borraria sp est lu pI.us eons2mm2... 1 g
Le Pennistum pedicullatum
est la graminee la plus ccnsommec p mais c‘est
aussi la plus disponible dons lus zonas de parcours post-culturaux.
de ligneux
En debut d'hivernage, 11;s fuuilles/constitusnt 10 plus grande partie du
regime : 80 p.100 chez les ca prins et 75 pDIOO chez les winr. Les ovins can-
sonrnent beaucou;:

lu Ferothi:j canthioides,
le Combretum nigricons, le Hseria
insignis,
le Guiera sansgalonsis, 1~ Sclerocarys birraa (fruits et feuilles)
et les mêmes herbacées citees prticikkmment. Les caprins portent leur choix
surtout sur 1-s Ii:;n\\,ux comme le Sclerncarya birrea [fruits et feuilles], le
i
"Keng"*, lc t+earia insijnis,
1s Sgcurida lonlipodunculsta,l~~ Combretum nigri-
-
-
-
-
caris ot sur quelques horbac~ks toiles que les jeunes pousst;s C!E: ;;raminoss et
le Borreria sp.
* Ngm vernaculaire wolof ; J.n plant2 n'est pas enccro d6terminde,

- 21
.
2.3 - CONCLUSION
A partir des premiers r6sultats des suivis qui sont en cours à Thyss:i-
Kaymor, nous constatons qu'il y a une faible importance dans le rE,gims Lizs
ruminants, des formations herbac&es spontanhes.
Ces dernières se d&grativn-L;
quantitativement Ibiomassel et qualitativement (àisparitian dss pkennbs C~V.
me I'Andropogonl pour des raisons climatiques et à:causs de la surchar~i.. -t
de la gestion anarchique des pâturages naturels en hivernago, Ce qui, ;;ar
conséquent,

rehausse l’importance des ligneux et des rdsidus 30 r6col tc. ‘jr.
peut se demander si ces résidus ne seraient pas mieux valoris3s par un-, i.ti.-
lisation à l"'aui7 -> e" 0

- 22
CHAPITRE II '- VALEUR ALIMENTAIRE DES RESIDUS DE RECOLTE ET LES
SOUS-PRODUITS, AGRO-INDUSTRIELS
Los pâturages naturels et les residus de récolte (chapitre II constituent
avec les sous-produits agro-industriels les principales ressources des four-
rages au Sénégal. Ils sont pourtant peu ou mal utilisés. Il s'agit :
- des residus de récolte : paille de céréales et de légumineuses
- des sous-produits agro-industriels : coques et tourteaux de graines oléagi-
neuses,
sous-produits de la canne a sucre, issues de céreales, etc. ,,
- des sous-produits d’origine anima'le
: farine de poisson et sous-produits
d’abattoir
- des sous-produits artisanaux,
Un inventaire de ces sous-produits a été r6alise en 1979 par MONGODIN et
.
.
TACHER. Les normes techniques de leur utilisation sont l'objet de travaux de
recherche et de revues bibliographiques (CALVET, 1973 ; RIVIERE, 1977 ; GRET,
/-
1979, MONGODIN,et TACHER, 1979, LY, 1981, SANSOUCY et EMERY, 1982 I NDIAYE,
MBAYE et FAYE, 1982, NDIAYE et KANE, 1982, ALLARD et sl., 1983 E DIENG, 1984,
rapports annuels du LNERVI.
Ce travail vise a faire le point des résultats acquis au Sénégal sur la
valeur alimentaire des pailles longues de ceréales (mil, sorgho, maïs.1 et celle
des rations à base de coque d’oléagi.neux complémentÉes avec d’autres sous-
produits agro-industriels,
1 - LES PAILLES LONGUES DE CEREALES
.
1.1 - Productions disponibles
Les pailles de mil, sorgho et mais'nc sont pas toujours recoltées. Elles
ne sont pas non plus commercialisees ; l’estimation de leur production ne peut
être directe, Il existe différents niveaux d'estimation.

- 23
c
a) Le champ ou l'exploitation
.
Il s'agit d’effectuer une..estimation, .prealable du,“rapport paillo/grain"
OU du rendement en paille sur les parcelles enquêtees par hgrenage et pes&c
de bottes. Que ce soit avec les résultats recueillis dans la litteraturc
[TCHAKE RIAN, 1977 ; CALVET, 1979, MONGODIN et TACHER, 1979,; ALLARO et ~11.~
f9831, ou les nôtres obtenus dans les stations de Nioro et Bambey. On obsh.rvc:
des disparités à l’intérieur d'un même village (tableau 43. Selon ALLARD :?
al., des disparités peuvent être aussi importantes que celles qui existent
entre villages ou régions. Les coefficients établis à partïr des rappcrts
paille/grain varient avec l’espèce végétale, le degré d'intensification, 1;;
pluviometrie, la technique et la date de récolte... Ces coefficients parmc.ttc:ni
cependant de dégager des estimations et des fourchettes de productions danF2
les zones etudiées (ALLARD et ol., 19833.
.b) Au niveau régional et au niveau national
Les mêmes coefficients sont utilises pour calculer la production rGgir,n iii
OU nationale. La sommation de la production en grain des localités purmst
d’avoir une idée de la production à grande échelle. Il faut noter qu'à ce
niveau, les différences d'estimation sont plus grandes. Les méthodes de prÉw:l-
sion qui tiennent compte des plans de d&eloppement de l'état en matière dc:
production de graines et de l’augmentation des surfaces culturales (MONGDOIN
et TACHER, 1979 ; LY, 19811 sont incertaines. Elles ignorent les retombees
des aléas climatiques.
La production des pailles est estimée au début de cette décennie à
7 496 763 tonnes (tableau 51. Elle aurait plus que doublé entre les cùmpogncs
1978 -79 et 1981 -82. Les régions de Thiès, Oiourbel et du Sine-Saloum sont tic
grandes productrices de mil ct de sorgho. La culture de maïs e5t beaucoup plus
développée en Casamancc et au Sénégal-Oriental. DIENG (19841 note de faibltzs
productions de ces céréales dans la région du Fleuve.
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Tableau 5 : Disponible théorique en pailles longues de cGr&les au SZn6Sol [en tonnes]
a) 1978-1979 U'IONGODIN
et TACHER d'après des coefficients de multiplication
--------- par le trend eq&& par le plan
,
‘. ---. ,__, Rggion .-.
Diourbel-
S&jEgal-
~‘-N.
Cap-V&t
Cosamance
Fleuve
Sine-Snloum
Thik
Sénbgal
Louga
Oriental
pailles
---k.;.
I
I
I
I
1 ma!fs
5 800
I
34 200
13 800
600
I
84 000
I
/
I
I sorgho et mil 400
406 000
778 000
187 000
266 000
1 122 000
374 000
3 139 oou
l
l
1
I
I TOTAL
400
I 437 4xl
778 000
192 820
300 200
#! 135 800
374 800
3 223 XlG
I
I
I
I
b) 1981-1982 IDIENG, 1984, à partir des rapports @aiLles/graines : maïs (1,51, mil et
--..--v---
sorgho t7,51.
SénEgal-
Sine-
\\_yzon Cap-Vert Casamance Diourbel Fleuve Louga
üriental
Sûloum
Thiès
S6n6gal
%illes
--_ -..
Mais
787
3 5 526
6 700
1 8 003
4i.I 819
-
1:31 4 3 7
.
sorgho et mil
5 312.
71EI.l
745
1 CO3 473
364 995
542 580
434 430
3 500 947
632 732
7 395 636
TOTAL
6 099
746 271
1 OC3 472
3 7 1 695
542 5813
452 433
3 5111 766
832 732
7 496 763

- 26
1.2 - Utilisation des pailles
L'utilisation des pailles diffkw f!'une rbgion agricole à ut-t& autre.
Al-LARD et 31. (1983) ont ntiné une enqubts détaillée dans le bassin arachidier
et en Casamance. Il en soit deux tendances (tableau 'ôl.
Tableau 6 : Sohéma d'utilisation des pailles de mil
a) Patar : zone nard
1 Usages domestiques
8'
i;;
\\)\\\\
b] Layenne : zone sud
I!
-II
f BrQ1és
!--_
1
P?w.lroge- animaux divagants
1
= récoltées
- laissées sur le champ

- 27
Dans le nord du bassin arachidier où le pâturage est rare et où l’Vlt.vabe
est semi-intensifié, une bonne partie des pailles est récoltée [30 & 55 kl.
Les feuilles sont distribuées aux animaux de carré et les tiges servent S
confectionner ou à renouveler les (< tapades » et les Cc soquettes » des cl?-
tures. Le reste des pailles est abandonné aux champs pour le pâturage.
Cette fraction qui peut atteindre 80 % dans le sud du Sine-Saloum (ci:?-
pitre 1) est consommée par les animaux pendant la saison sèche. Une faible;
partie
Il0 à 15 %1 y est récoltée pour les usages domestiques et les ,->nimc.ux
*intégrés"

alimentés au carré. Le pourcentage de pailles brûlées avont lss
labours varie de 5 à 10 % du Nord au Sud. La part consommee par les termites
est indéterminée.
1.3 - Valeur alimentaire des poiIles
SOLTNER 119731 rapporte que la valeur des fourrages est fonction :
- de la composition morphologique et chimique,
- de la valeur nutritive : digestibilite, valeur énergétique IUFI ct .:z~t:.;:
fNAB1,
- de l'ingestibilite,
- de la production à l’hectare, en tonnes de MS, en UF et en MAD.
Un sé,jour prolonge des pailles aux champs contribue 3 diminuer Icur L.:
leur alimentaire (CORDESSE et al., 19831 par l'action conjuguée du solzii, :Au
vent (chute des feuilles et dép8t de sable), des animaux errants et dos tï-r-
mites.
mené
Nous avons/3 séries de rÉcaltes dans deux stations différentes : b!~zrr
et Bambey, sur un champde maïs, un champs de mil et un champs de sorgho I
- traitement 1 : les pailles sont ramassecs le plus tôt possible acres 1:
rbcalte des grains
- traitement 2 : un mois plus tard jour pour jour
- traitement 3 : 2 mois plus tord.
Nous cherchons 3 determiner l’effet de la station, de 13 date di! C.iiiG.1
et de l’espèce sur le rendement et la valeur alimentaire des pailles,

- 28
,”
1.3.1 - Critères physiques
-.
Au nivuzu d'une plante, cerbins orgontis ne peuvent 6tre consommbs à
l'état brut et ne sont donc pas considérbs comme fcurrgge au sens classique
du terme (NOSBERGER, 13031. Salon RIVIERE (19771, 10 voleur alimsntsire des
pailles varia avec la pzrtiti consomrnks (cimes, feuillw, tiges ou paille
entière]. b’apr6s les resultats de BOYER, de MICHALET-UOREAU et XANDE (19791,
la compcsitinn morpholtigiqus peut
être un critère de cl?ssificntian. Les pail-
les longues de cérhales sont classees p,îrmi les fourrages les plus pauvres,
dont I'ingestibilitG est plus r@gie par des mecanismes physiques que physio-
logiques IQEMARQUILLY,
19811, Que les poilles de sorgho, mil et maïs soient
récoltées à Niera, oÙ à Dombey,
il existe une différence significative
IP < 0,053 entre espke pour les tsneurs an feuilles (tableau 61.
Nous avens aussi deculb un effet lieu de rkolti: sur la composition mor-
phologique des pailles, ce 41~1 n’est pz~s le CÛS pour 1~ date de coupe (snnzx-:
tableau des analyses de vnrianco).
Tableau 6 : Pourcentage de feuilles de pailles.
Pailles
Feuillss
l
M?is
36,8 t 3,81 p n = 6
Sorgho
31
* 3,17 ; t-l = 6
.
Mil
20,5 IL 3,67 ; r-l = 6
1.3.2 - Critères chimiques
Les pailles smt issutis de plantes très âgées d’où la grande importance
de 1eu.r $,ensur en constitusnts pariétaux.
Li: compcsition chimique'des pailles
depend d, c,Jitis dtj l&~rs diff&wnts organes. Mis 2 pzrt les épis Ggrainhs,
les feuilles sont la partis 12 plus riche en MAT et la plus pauvre en C.6. ;
mais le sable s’y incustr2nt facilamgnt elles présentent aussi les plus fcrtas
tenwrs en silice (tablasu 71
.

- 29
Tableau 7 : Résultats d'analyses bromatologiques des diffarentus partiws CL
céréales et du pourcentage de feuilles, tiges et Gpis GgrcinGs
par rapport à la paille entike.
.-
Fouilles
Tiges
Epis Ggrsinés
mil sorgho ~EIIS
mil sorgh maTs
mil sorgho mxIs
MS g/kg MB
927
931
944
919
920
944
929
-
911
MO - 11 -
859
893
906
947
930
943
923
-
912
CB c " -
336
334
358
410
396
431
353
-,
300
MAT - (1 -
5 5
44
43
31
30
50
110
-
94
Silice -“-
73
6 1
50
10
12
7 3
40
-
3ts
P - 1) -
2,14
1,58
0,s
0,97
0,41 1,00
3,l
-
2,82
Ca - I' -
7.32
6,ll
4,5
1,94
2,31 2,07
1,72
-
4,7.1
-.. .I_
p.100 paille
entière
21
31
3 7
75
69
62
4
0
1 ,i
"I_/
Les pailles de mil ont une tenwr en cellulose brute de 337 t 31 ~//y K+ I
celles de paille de sorgho 375 g/kg MS.
Pour une m8me espèce, il y a des diff&rences variétales qui restent .: r : -
ciser. Les pailles & mil ont des teneurs on MAT qui variant de 62 S ACIL. ,.
,il” -e
une moyenne de 85 g/kg MS. Les pailles de coréeles des zones tempkks dont
la composition est tir& des tableaux de l'INRA, 1978, sont plus pauvret
MAT et plus pourvues en CD que celles que nous étudions (tableau 81.
Tableau 8 : Composition des pailles de C&%ales
l Nombre Origine Paille MO
CB
MAT
d'essai
000 t 5
337 f 31
85 + 16
952
375
29
340
25
420
32
l blé
I 925
420
35

- 30
1.3.3 - Quantiths volontairement ingerées et valeur nutritive
Selon .INGALLIS et ~1." (19651 cités par SCEHOVIC (19791, 70 % des varia-
tions du potentiel de production ontrc differents fourrages dependent de la
quantité de matières $$%rrje,
Y
et seulornent
de 30 % de la digestibilito. La
valeur alimentaire d'un fourrage P;;ut Stre déterminée par des méthodes de
laboratoire :
._
,,
- digestibilit5 in vitro 3n doux temps par la méthode de TILLEY et TERRY uti-
'
lisant le jus de rurwn d'animaux fistulds
- digestibiliteien deux temos dans des solutions de cellulase et de pepsine.
Cependant s,es mcthodos ne peuvent être utilisEes pour prévoir la valeur
alimentaire des f ourrag+<s,
que lorsque la d,igestibilit& in vivo de la categorie
de fourrage considGr$ est bien connue. A ce stade de nos travaux, c'est la
'.
methode que nous avons Utilis&e,
L'ingestion et la digestion des pailles dans
un contexte donne, dependunt de facteurs liés ZI l'animal et aux fourrages
.
@ESSE, 1969 i REDDY'et @fis, 1980 ; DULPHY et MICHALET-DOREAU, 19831.
a1 Voleur des oGilles distribuees seules
'
-----------L-------------------------
L'ingestion des p;lilles distribueos soules est faible ISAAD&LAH et al.,
19811, ce qui se traduit pcr un fort coefficient d'encombrement : plus de
2UE/kg selon DULPHY ct ANDRIEU, 1980. L'ingestion varie avec la durée d'adapts-
tion chez les moutons (XANDE, 19781. Elle est d'autant plus élevée que 1~s
pailles sont digerees rapidement (XANDE, 1982).
La faible disponibilite dis Glements fermentablos (energie et azote)
indispensabltià 10 flore du rumon pour l'action collulolytique des tnicro-
organismes confere aux pailles une faible digestibilite.
Les +.gestibilites de la matière sèche et de la matière organique peuvent
varier de.40 à 50 p.100 IXANDE, 1978 u' DULPHY et ANDRIEU, 1980, SAADWLLAH et
al.,
19811. Callas-ci sont encore plus faibles avec les pailles longues de mil,
sorgho et maïs que nous avons étudiees
(tableau 9 1.

- 31
Tableau 9 : Valeur alimcntairc des pailles de mil et de sorgho distribuees
seules
_.
Nombre
Digestibilité de
Pailles
M S V 1 g/kg P"'75
d'essais
MS p.tOO
mil
4
34
35
sorgho
1
40
33
bl Valeur ~otenticlle des pailles extériorisee par la comple-
-s.---e- ---m.-..--w.----..-
-------------------“___________I_
mentation
a.--------
*
La complEmentation azot&2, énergétique ou minérale est facile à miettr-2
à l’oeuvre par le paysan. COOMBE et al., 119601 cités par BIEN-AIME (19793
observent une nette amélioration de la digestibilite de la paille par suite
d'une complémentation azotee, XANDE (19781 trouve qu'elle accelère 1‘ “adapts-
tien" des moutons au regime à base de paille.
Le tourteau d'arachide qui est une bonne source d'azote, est l’ingrediint
le plus disponible au SÉnGgaf. CALVET et al. (19741 ont déjà signale ses off&,
bénéfiques. BESSE 11969) souligne qu'il doit être distribué à des doses limi.-
tées.
Servi à raison de 100 g par animal et par Jour, il rehausse l’expression
de la valeur alimentaire de la paille.
Connaissant la valeur alimentaire du tourteau, ncus avons calculé par
difference la digestibilite et l'ingestibilité potentiellos extériorisees
grâce à l’apport de cet ingrédient. Ce dernier permet d’augmenter la digc;sti-
bilité de la MS de la paille de mil de 2 p.100 et celle de la paille d" scrgho
de 8 p.100 et leur ingestibilité respectivement de 3 et de 16 g/kg P 0,75 q
Une analyse de varianco [voir annexe1 montre que la dMS de la pnillc, dc
mil complémentée est inferieure [P c 0,051 à celle des pailles de maïs st dc:
sorgho qui sont presque égaltis.
En revanche, la paille de mil est consommcu
autant que la paille de maïs, mais sa consommation reste très inferiaure
(P < 0,051 à celle du sorgho [tableau 101.

- 32
Tableau 10 : Quantites volontairwient ingérees
ct digestibilite différentielles
de la MS des pailles complémentees avec du tourteau d’arachide
(moyenne de 7 essais de digestibilité- in vive).
0,75
Pailles complémentees MSVI g/kg:P
dMS (p.lDOl
Mil
3 7 i 5
3 6 1: 6
Maïs
29 4 3
49 +- 6
Sorgho
43 5 7
48 + 5
Le tourteau d’arachide permet rtussi d'augmenter la valeur azotee et éner-
gktlque des rations j basa de poiilc [tableau Il! II
Tableau 11 : Valeur nutritive des rotions a base de paille complémentée
avec du tourteou (100 g/snimal/jourb
Ration complémen- Nombre
tée à base de

i”l A T
M A D
MO0
U F
d'essai
paille de D.a
* e * mil
1
147
90
360
0,24
..n sorgho
2
lC!c, f ?tl
60 k 10
524 -ç 47 0,5 ?Os09
Deux formes d’urée sont dbjà utilisees ou Sénegal par CALVET et DIALLO
(19711 comme complement azote. L'urce alimentaire s’.ovkre adequate à l'alimen-
tation animale que l'uree agricole qui contient quelques impuret6s.
Du fait que les pailles distribuées seules ne couvrent que la moitié des
besoins energctiques d'ontreticn iX;'JGE, 197E1, il est bon d‘apporter aussi
une source d’énergitjV La t-Gosse est unt: source d'energie disponible au
S&-iégal ; CALVET et (il., l’ont 12mploy6 i3n 1974 pour vsloristrr la paille de
riz. Son utilisntion est fréquent.6 en AmBrique tropicale IPRESTON et al.,
1967 5 XANDE, 1978 : FFOULKES et dl., ?973 i HERRERA et nl., 1901 : TEELUCK et
:
al,,
19811. Selon RIVIERE (19773, lus poilles de c6rGnles constituent d'oxcel-
lents supports de 10 mélasse ,gr:?c,z 3 leur capacitb d’absorption, Des opérations
dans ce sens doivent 3tre moniios ~VW 1~s pailles longues de cereales : mil,
mals et sorgho.

- 33
1.4 - Amélioration de la valeur alimentaire
JACKSON (19781 décrit les diffÉrentes mkthodes permettant d’aC,i.r sur i.i;-;
deux facteurs qtii régissent la valeur alimentaire d'un fuurrage pour suri omc-
lioration :
- niveau d'ingestion
- valeur nutritive.
1.4.1 - Méthodes physiques
Le hachagu en brins de 2 à 5 cm est In premihe action snvisagL.zbl, ;::-r-
mettant d'augmenter l'ingestibilité des pailles. L'effet du broyagc dn T:ri>;
particules est plus marqué sur ce facteur, mais celui-ci est coûteux m hCdr‘;l
mécanique.
Il diminue aussi la digestibilitg à cause de l'augmentatirin.~~,.
1.2
vitesse de transit des fines particules dans le tube digestif (BURT, 1-:3Cj .:
JOLJHNY., 1975 ; DULPHY, 1978, cités par BIEN-AIME, ,l-9791 D Le traitement 2 1.
vapeur (WONG et al., 1974 cités par SaNSOUCY et EMERY, 19801 augm@ntc. 11
digestibilite et l'ingestion des pailles.
1.4.2 - Méthodes biologiques
-En se btisant sur les assois de KIRK et MOORE (1972)st de IBRAHIM c;t
PEARCE (1.9801, SANSOUCY et EMERY 11982) soulignsnt que l'utilisaticn d;s rici::-
sisures blanches, dhgradant la lignine,< permet d’augmenter la digestibilitR-
des sous-produits fibreux.CI.. 2s essais ont ht4 tant& zu LNERV en 1982 ovLc \\_._ ;;
L
Fusarium ; les rdsultats ont étQ irr6guliers.
RLANCOU Il9781, BLANCCU ot
CALVET 119791, ont r6alis6 des s6ries d'essais ds farmentation dus paiilLzi:
< 1;. nc
l'oau sodéo au LNERV. Ils notent une ougmuntation de la wlsur alimç:nt.:il-: .
Ces m6thodes; de même que las méthodes physiques (exceptg 1~ hcch.:-.:j I:..
sont pas facilss ou mdme opbrationnelles au niveau de l'exploitatien <;n --:i~z~
des bquipements
nhcessaires ou de la technicitk qu'elles exigsnt.
-
1.4.3 - Méthodes chimiques
Il existo une l’clrp,e gamme de produits utilisoblas dans ce domi:ir;:.
1.
soudo, l'ammoniac, l’urh, la chaux (SAADULLAH et al., 19811, 10 chl::r.,itL 2
sodium ITERAcHIMA et ai., 198i1...


- 34
a) Traitement à la-soude
-_-_-------s-I---- I---
Les traitements à la soude caustique des pailles sont dejà anciens
(KELLENER, HENNEBERL et LEHMANN*, 1914, BECKMANN*, 19211, TABATABAI (1977)
trouve une auz,mentation de la MSVI, de la dicestibilite et de l'energie avec
le traitement à la soude à la dose de 5 % de la MS de la paille. DULPHY et al.,
1980, !3AE et al., 1981, JARASURIRYA et al., 1982 I XAemEpl;;éDEMARQUILLY, 1983
constatent l'effet bénGfiquo de la soude bien qu'ayant/des techniqu-es diffé-
rentes : vcie humide ou vcie sèche. SANSOUCY et EMERY (19821 concluent que
c'est la methode la plus efficace. Ce qui ne
contredit pas les résuitits de
l'un des essais. concluants rualises au LNERV avec la paille de mil .(tableau i2).
.
_
1.
Tableau 12 : Voleur alimentaire de la saille de mil traithe ou non trait&
à la soude : 4 %.
_.._
M O D
M A D
M S V I
=aille de mil
dMS ..lOO
UF
g/kg MS
gg/kG PD,75
seule
3 4
246
- II
- 0,27
3 7
trait&e
60
503.
15
a+5
5cl--*-
L'inconvénient majeur est le coût elevé de la soude.
b) Traitement à l'ammoniac
____-__-_-_------------
NIKOLAEVA '(19381 iist le premier à appliquer 'le traitement à l'ammoniac
dans l'alimentation,brwm
ale. Le taux d'ammoniac ne doit pas dépasser 3 $ 4'a
de la M.S. SUNDOL ot ol., 1978 cites par TABA TilBAI CI9801 ccnstatent une nette
amélioration de 1s valeur alimentaira des jxill&s quand l-3 quantité de NH,
passe de 1 a 2,5 %. Elle est mcins marqu&o:entre 2,5 à 4 % et nulle entre 4,0
a 4,s % de la MS de la paille.
SANSOUCY et EMERY, 1982 notent que le traitement à l'ammoniac est moins
'efficace que celui à 10 scude. TABA-TABAI [19805 justifie 1'intérQt d'un tel
traitement par le fait qu'il assccie Te caractère basique de l'ammoniaque et
sa
propriét+ de nutriment ksscntiel aux bactéries, Selon cet auteur, il y a
une augmentatien de 12 teneur GI azote ncn prot6ique de lu dieestibilite et
de la MSVI.

:
"/JLI /
.a=
~ -_.- ------ -. . .
* Cités par CORDESSE et al., 1903.

- 35
la
NQanmoins, SANSOUCY et EMERY 119823 d$notent/ difficulté de mnnipuluti-n
du produit. Le mode et la duré8 de conservation ont une grande influancL su,
la composition chimique des paillss traitees à l'NH, (CORDESSE et cl., 19fiI!,
.
La teneur en MAT diminue avec le temps de conservation et cette diminutixn .>st
.
plus accentué8 à lo surface des balles (tableau 131.
Tableau 13 : Teneur azotee do la paille de bl6 en fonction de la 1ocalis:ti:n
dans la balle. Son evolution avec le temps.
L
Caractéristique
Azote soluble
Echantillon MAT (g/kg MS1
du lot
Azote
(g/kg MS1
Hiver
5 % NH,
Centre
16,6
988
0,59
6 jours
20 cm
,to,3
7s6
0,54
82 % MS
Surface
22
9,l
0,41
Et6
5 % NH;
Centre
14,0
7,6
0,W
6 jours
20 cm 2moi.s
14,3
7,7
0,54
92 % MS
Surface
14,8
7,4
0,50
Eté
5 % NH,
Centre
14,4
639
0,48
6 jours
20 cm 6 mois
13,3
6‘9
0,52
92 % NS
surface
10,l
425
0,45
A cause des problèmes de transport et de la distribution de NH, sur les
lieux d'utilisation de la paille, ce .traitement a plus d’interêt dans lts
grosses unités, type SAED.
cl Le traitement à l’uree
-------^--------------
Les pailles peuvent être traitees par d6gagement d'ammoniac à partir da
l'urée sous l'effet d8 la chaleur et de la pression occasionnees par l'rction
de l’uréase. En Inde et au Bengladesh, des chercheurs (291, (871 et (88) unt mis
au point dos techniques de traitement et de conservation pouvant utiliser ?OC è
200 kg de paille dans des fosses, des meules ou des paniers de bambous obstruLs
au niveau des exploitations. Ils ont obtsnu d'assez bons r6sultots avec 18
traitement à 1 ‘urge à S % de la NS de la paille pendant 20 à 40 jours Itablc.-,;
14). Les traitements de pailles de riz ont et6 réalisés au LNERV (FALL, Î5tiG.i
de même due
ceux de pailles longues de ceréales.
Ils ont donné des Asult,zts
prometteurs [tableau 151.

- 36
:
Tableau 14 : Traitement a l'urge des pailles de riz par SAADULLAH et a1.119811
Ration
- Paille -
Durée
ProtZnes
dMS
dMS
azotée
M S V I
dose
Lieu
brutes
Cjl
polOO
p.100 journalière g/kn, PD*75
d'ur6e
g/kg MS
(gl
ion trait&
2 9
40
45
- 2,5
46,2
3 %
20
creusé de
5 9
51
54
- 1,3
51,7
terre
5 %
20
- 1) -
67
5 4
56
0,2
60,9
5 %
40
- 1' -
ES
5 5
5 7
O,?
63,4
;)c)nicjr de
5 % (sec1
71
52
5 6
O,Ç
57,5
bambou
,
Tableau -15 :traitement' 3 l'urk (à 5 %1 des pailles longues au LNERV.
r
-
M A' T
diirlS
dM0
M A D
M S V I
g/kp MS
p.700
p.100
?/ks MS
g/kg p D>7
Paille de sckghc non
traitée
:
2 9
4 0
45
- 14
:
33
Paille de soyho
traitée
9 3
4 9
50
2 6
44
Paille de maïs
traitée
63
46
51
15
45
Ces auteurs précbdemment citds (29, 87, 881 ont aussi prkonisd l'emploi
suppl&mentaire de chaux qui paut SE! substituer parti.&lemcnt à l'ammoniac peur
ameliorsr la digestibilit& de la pailla.
Selon BOURZAT (79641, l.'utilisation de l'urge ne SE? justifia-ait que pour
les roticns ccmport3nt -as nlimants GnergCtiques
tc;ls que In malasse ou les
cbr6ales [solution difficile Gws ncs r&ions à duficit cktklier chronique).
En conclusion, le traitcmsnt & l'ur& ~,@~nucou~-: d'c3vantag&: apprt
d'azote,
stockage et monipulaticn sans risque; application focile ou niveau
do l'exploitation et dis;:rnibilit& do I'inp,r~c.iiont,
d'où son coût abordable.
NCsnmcins,
cettE; m&thode nccussitu qu;?lques travaux d,: ruchsrche.

- 37
1,s - Ration à base de pailles longues de cerEeles
Compte tenu du potentiel que representent les pailles longues au SEni;:c:,
il est urgent d’étudier les modalitEs pratiques de leur utilisation dans (ioz
rations contenant d’autres rosidus de récoltes ou des sous-produits q;r--
industriels.
Dans le contrii nord du bassin orachidier,
les paysans les utilisent su:'-
tout les feuilles avec de la fanf; d’arachide [FAYE, 1984). Nous avons ment.
des exp&risnces similaires à ThyssG-Kaymcr pour voir à quel niveau les ;::.il:l..‘s
peuvent
se substituer aux fanes d’arachide pour des ratiuns'd'entretien
oc _IL
croissance mcdérhe.
a1 Méthndes
Des essais de digsstibilit& sur des. moutons et des boeufs et des ussc>f?
d'alimentation sur des boeufs ont BtG menbç à l'unit& axp&rimentals dti Ïhyc:.<--
Kaymor. Dans un premier temps, la fane est distribuje corrme aliment uniqut. ?.
un lot de 6 à 6 animaux : moutons d'une
part, ziS-bus d’autre part, ut seri: UL
tdmoins (niveau "O"jD Ce qui permut de connaitre son niveau d'ingssticn. F,
partir de ce dernier, la fane est rAtionnée à 75 % (niveau 11 ut a 50 ? [ni
veau 21 du témoin et la paille de mafs.(de substituti~nl est donnos oc' lit:i.:-J:l.

p_-._-
_:
Le but de ces travaux est do voir à quel taux d’incori.Xlmtion La r:ai:i.L.,
peut intégrer une ration et ses effets sur la digostibilito et l'ingestibililiz
de la ration et sur les performances zootechniques.
bl Resultats
Les r6sultats fisurent aux tableaux 163 tit lfib.
bll Essais de digestibilité sur ovins
------------ -w..--.e-----------c..-.
,,ij,:
La fane distribube seule a une dMS de 61 p.100 et une &VI de 9û
f; ,/ LT :; ,
Quand la fane est distribues ‘a 75 ~~100 du temoin et la paille 5 volante, 2 !
0,75
dMS de l'aliment pssse à 56 p.100 et la MSVI 3 81 ç/kg P
et Ln i)3ilï6 ni-2
repr8sente que 9 p.100 du consommé total. Au niveau 2, ce chiffre monte 2
22 p.100 mois la consommation totale baisse à 62 g/kg P0s75 n

-

- 38
Tableau 16 : Valeur4alimentoiro
des rations à base de paille de maïs
(PJ.ot fano d'arachide [FI.
a1 Essai de digestibilitL
_--------------_-------
(Thysse-Kaymorl
7.100 de
Espèce
M S V I
p.100 de
Ration
:xille dans dMS pal00
animale
g/kg Pol75
refus
13 ration
ovine
Fane seule (niveau 01
0
61 F
90
F
10 F
Fane rdtirnnée 1 =
74
F
4
F
j5 2 du niveau 01
7
P
10 P
Paille de maïs ad libitum
9
50 R
81
R
Fane [niveau 2 = 50 du
48
F
4
F
niveau 01
Paille ad litiitum

22
:
57 R

c.2
R
Fario seule (niveau OI
0
62 F
103
F
Fane rotidnneo (niveau 1 =
94
F
bcvins
6
F
75 % du niveau 01
8
P
7
P
Paille ad libitum
8
67 R
10%
R
Fano rationnoe (niveau 2 =
EH
F
0
F
50 % du niveau 01
12
P
61
P
Paille ad libitum
1 5
59, R
BO
R
bl Essais d'alimentjtion sur bovins (Thysse-Knymor ; 13641
--------------------------------
_u-
~sa1OO de
;-loille dans'&/100 kg PV1

I de refus
A
' Fane seule, (niveau 0)
0
I
3 075
/ 145
F
/
10
Fane rationnée (75 % de' r\\l
100F
F
5 F
I
B
Pailla ad lfbitum
12
P
63 P
120
R
360
-
. <
Fsno rationnke (50 % ck Al
82
F,
2F
100
C
Paille ad libitum
18‘
P
5-7
P
18
2 fi66
100
R

- 39
b2) Essais de digestibilits sur bovins
----------m- --------------------r
Si la digestibilité de la MS de la fane distribube seule aux wins ;.s'c
presque dgale à celle des bovins 162 p.1001, il n’en demeure pas moins qut
ces derniers ont un niveau d'ingestion plus élevf; 1102 g/kg P 0s751, Au nivc-;7t;
“2” L la paille Consomm&e ne représente que 15 p.100 de ia ration consomm~c:
dont le niveau d'ingestion a fortement baissb (BO g/kg P 0,751 par rapjjcrt
aux niveaux “0” et "1" S
b31 Essais d'alimentation sur bovins
------------^-------__c_________
Dans cette expkience, les bovins ont dfibuti! les essais avec des p!:,i,I:?
vifs anormalement bas par rancart à leur format, ce qui leur a cvnferd un
niveau d'ingestion apparemment très dleve. /\\u niveau des resul&ts, la sc>n-.
rio est le même que ce qui s'est passU avec les essais de digestibilite; DC
point de vue des performances, las GMQ sont ds 550 &/j au niveau "O", 3% 1:
au niveau '1" et 100 g ou niveau
“2” c’est-à-dire LorsquE la part de 1~2 ;::ill.L
*
cansommCe est égale respectivement à 0, 10 et 10 p.100 de l'aliment ir-iz&r:-
1
:.
c1 Discussions
Cks résultats nous montrent que pour des rations à base da poi.ll& c-.I-?t:.-
nant d’autres ingrbdients dont la valeur nutritive est plus &levEe, lorsqu'. n
élève 1~ taux d’incorporation de cslle-ci, la valeur alimentaire de la r-:1-i.?
baisse. Si la digestibilitg de la MS ne varie pas beaucoup, le'niveau d'in:::;r-
tion qui est si important (INGALLI# et al., 19651 sst negativement XffoctC,
Néanmoins la paille longue de cereale peut rentrer dans une ration d’:,r-
tretien et de croissance faible car associea à 1’3 fane d’arachide à raison L!:X
20 p.100 de le ration, elle permet des gains de pcids journaliers du 100 5
chez les boeufs,
D’autres auteurs [FAYE, 1984 et BOURZRT, 19841 ont reussi à avoir dGs
performances meilleures en inccrporant la paille dans des r3tions plus C:ri-
plexes faisant appel à d’importantes quantitcs d'aliments concentrés.
Même si les pailles longues ne sont pas pratiques pour l'alimentation
d'animaux à besoins élevés (REMONO, 1978 cit6s par TABA TABAI], elles p~uvcr~t
.
être incorporées à des taux moderés dans des rations d’embouche semi-intensivL,

- 40
1.6 - Conclusion
Les pailles lcngucs de mil, de scrgho t;t de maïs ont unc faible valeur
alimentaire. Laissbes sur les champs, elles constituent 25 a 30 p~lO0 du
rt?gime des animaux au pâturags dans le syst&me acropastorel Inos r&sultats
chapitre If.
s2rlpJE;3 à l’euge, elles doivant. être transform6es,
Flics sont distribuses,
hachBes entiÈrement ou effwillks i; les tigw servent à la construction. Un
traitement chimique à la soude, à l'ammoniac üu 2 l’ur5e augmente la valeur
alimentaire (disestibilitt et ing&stibilitGJ de la paills, Les m&hodes de
traitement à l’urée tostLss en Inde et au Banii,ladash ;.euvant Otre appliquges
au SLn6gal. LB
traitement chimiqu.e ne s~j' justifie qu& lorsqug -a paille est
complément&.
:
Des apports d'gnergio par la mfilasss ou d’autres sous-produits agro-
industriels &srg,étiquns, d'azote par lss tourteaux d’olk5agineux CU par l’urk
permettent d' intégrer des pailles dans un systRme semi-intensif ou intensif.
En ce qui concerne 1~ Côt6 ëccnomiquc dd ces rations, cela d&pend de ce
qu'on cherche au nivsau de l'exploitation. Pour uni: embouche mod6rée de longu&
dur&, l e s pailles peuvent jouer un rôle dctorminant ; ne serait-ce que pour
les avoir sxploit6es et rentablliskus surtout en ;criode critique.
.

- 41
II - LES SOUS-PRODUITS AGRO-INDUSTRIELS
Près de quatre vingt dix essais de digestibilitg, dont une dizaine sur
.
,
bovins, ont été menés avec des rations à base de sous-produits agro-industri,lr
.
depuis 1968. Las rbsultats de quelques uns sont report& en annexe.
L
La plupart des rations étudiées sont à base de coques d’arachidti, dc,
coques de graine de coton distribuEes seules, ou complGment&es. Les suus-
produits concentrés associgs à ces aliments de lest sont le towjtoou d'aria-
chlde, le tourteau de coton, le son dfz bl+, ;Le son de mars,, la drC+hc d&
p.
:
brasserie, la drècha de tomate, la mélasse, la fane basse de riz. LS tcblt:u
17 indique pour chacun de ces ingr&dlen,ts,
les qunntitgs disponibles ou
S é n é g a l .
2.j - Etude comparée de la valeur alimentaire des coques d’arachide G-L C!L~.
_I
toquas de graine de coton
r
L’intérêt alimentaire des coaues d’arachide fut ré&16 d’apres les tr::-
va’ux de CALVET en 1968'. OREVON et 01. 119771 soulignent qu'elles sont r:i,,cix
ctinsommees quand elles' sont
broyées, Elles peuvent être aussi distribucts 2
l’état brut. Cependant les coques de graina do coton doivent 8tre soigntiusi:-
ment mglangées avec les autres composantes de 1g ration, car prGsent&s SUU~GS
elles sont peu appGt&s (RIVIERE, 19771.
2.1.1 - Les coques d’arachide et de graines de coton distribuéss SWLLE
-.--1
Les coques d’arachide ont une teneur on celiulose brute egole à 547giKg
MS, celle des coques de graines de coton est de 535 g/kg MS, Cas dernieros
sont plus digestibles fdî?lS = 40 p.100 ; elle peut atteindre, avec untj conclt:-
mentation minérale 44 p.1001 que les coques d’arachide qui ont une digc;stioi.-
lit6 de la MS égale à 26 p.100 (tableau 18).
Les coques de graine
do coton sont un peu moins conçommGes quo lac
coques d’arachide : 42 contre 47 g MSVI/kg P os75,
Si lus coques de graine dt: coton sont plus hnergétiques (c),29 UFI quti
.’
4
les coques d'arachide (0,05 WI, ces dernières ont uno teneur an mGti&res..
azotées totales et digestibles plus Blev~os 140 g dgs MAD/kg NS1 : CL: qui a&
L
certainement dû à 1~; pr6scnce de debris d*omendes et de pellicules. Les coques
de
graine de coton sont presque d6pourvuas de matières azotQes digestibltis.

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1
.

- 43
2.1.2 - Les coques d’arachide et les coques de graine de
coton compl6mentées
.
,
Une quarantaine d'essais sur bovins et ovins sont effectu6s avec des
.
rations à base de coques d’arachide complémsntées contre moins d'uno dizoinc
*
d'essais menés sur ovins avec les coques de graine de coton 0 Le taux d’incor-
.
poration des coques varient do 22 à 70 p.100 ; ceux des coques de graine de
coton sont compris entre 25 et SO p.100. A 38,5 p.100 de taux d*incorpcratiGn,
1'ingestibilitB des rations à base de coque d’arachide atteint 125 g/kg P"s75
et a un taux d'incorporation gquivalent (37 p.? 001, les rations à base ds
graine de coton sont ingérées à raison de 94 g MSVI/kg PaB75 0 CettE ingesti-
bilité suit l'évolution de
la toneur%ellulose
brute dont l'optimum, pour un
maximum d'ingestion se situe à 320 g CB/kg MS I graphique 31 D Cette évolution
n'a pas
pu être vérifiée avec les coques d’arachide.
Les aliments complets à base de coques de graine de coton sont plus
digestibles que ceux à base de coque d’arachide (59 p.100 contre ri7 p.AOOI:,
Le son de blé et le son de mais permettent d’avoir des rations à bas6 de
coque d’arachide les plus digestibles (dMS compris entre 46 et S5 p.1001 dt
les plus unergétiques CO,46 - 0,61 UFI. La m6lasss et la drèche permettent
d’avoir des rations bien consommiies CIO7 g/MSVI/kg PDn75 1 mais dont la valeur
nutritive est plus faible que celle des rations prkédemment citées. Lorsqu’en
rajoute du tourteau d’arachide à la mélasse, ces rotions titrent une tensur
en matière azotée digestible Ggalti à 121 g/kg MS [tableau 19 - 20).
Ces ingrédients ajoutus aux coques de graine de coton donnent une ration
meilleure qu'avec la coque d’arachide bien que La toneur 6n matière ozotet?
digestible soit moins 6levde /34 g/kg MS).

En somme, pour une même compl&mentation,
les rations i3. base de coqutis de
graine de coton sont moins riches en MAD ; mais elles sont plus dfgestiblos
et donc olus riches en MCIO et en @nergie. Nbonmoins les quantités de mytièrc
s&che ingérbe avec les rations à base de coque d’arachide sant plus &levks
mal& cette digestibilité relativement faible de la matière sèche.
Si les rations sont distribuhes dans le cadre d'glevagti intensif dont
l'objectif est d’otteindre des performances Qlevees, 1~s rations à bast: ci;:
coque de graine de coton ont uno ingestion d’energie [exprimée en MD013 16:&-
rement supérieure, mais non significativement, à celle des rations à base &
coque
d’arachide (46 contre 44 g de MODI/kg P oj75
; n = 41.
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- 46
.
2.2 - Différences entre l'utilisation diE;estive des rations à base de coques
-
d'arachide compl~mentécs avec des sous-produits agro-industriels par
les ovins et par les bovins
Deux groupes de rations à base de coque d’arachide (RAVAL et LDI sont
utilisés dans les élevages intensifs de production laitière et d'embouche
dans
la région de Dakar.
Ils diffèrent
suivant les ingrÉdients de complumentation. Le premier
contient de la drèche da brasserie, de la graine de coton, de la m6lasse et
du CMA, tandis qu;, le seccnd renferme du sorgho moulu, du son de cér&Ae
mQlassE (SENAL).
Nous avons analysé une formule de chaque groupe do rations en essais de
digestibilité et d'alimentati:Jn (tableau 23.l pour comparer leur utilisation
digestive par les ovins et les bovins. Lc3s bovins consomment 129 g MSVI/kg
Pot75

0,75
et 98 & 29 g/kg P
par 1~s ovins. La digestion est légèrement plus
hlev&e chez les bovins [dMS = 501 qus chez les ovins IdNS = 461 pour l'aliment
RAVAL.
Tableau 21 : Comparaison de l’utilisation digestive des rations à basa
de coque d’arachide (CA1 P~:I- les ovins zt par les bovins.
dMS tp.lGG)
MSVI (g/kg P 0~7~'
Description de la
p.100 do -
-
.
ration
coque
ovins
bovins
o.vins
bovins
C.A. 22,5 - drèche de
22
46
32
107
129
brasserie Gchée au
s o l e i l 25-graine d o
n = 3
n = l
coton 30-mGlasse 20 -
CMA 2,5 4 RAVAL
C.A. 30 - sorgho 15 -
90 2 29
123 + 23
SÉnal 55 -> LD
30
n = 12
n = 19
2,3 - Pravision de 10 valeur nutritive d::s rsticns à base de coque d’ar,2chide
complhment&es avec des scus-produits agro-industriels à psrty$~~ de leur
--. --
composition chimique
MODO â-t CAPSTICK* 119261 sont des premiers nutritionnistes;& avoir uti-
lis@. des équations de r6grtission pour estimer les besoins nutritifs dijs ani-

- 47
.
.
<.
maux. SCHNEIDER et Al* (19521 les utflisent pair pr&oir la digestîbilit<l
.
.
~
..,
des aliments.
Ces équations peuvent permettre, 2 condition de dispcser d'un grsnd
nombre d'6chantîllons,de connaître avec précision la valeur nutritive des
fourrages à partir de paramètres simples : composition chimique, digsstîbi-
lit6 in vitro IKUMENO, DEHORITY et JOHNSON*, 19671, enzymatique, ou dùns Li;s
sachets de nylon.
Les équations que nous avons ktablies paur prévcir la valeur nutrîtivt>
des rations à base de coques d'nrachide sont,soît simples (tableau 223; scit
multiples (tableau 231. Les premières équaticns sont moins prkises da par
leurs coefficients de corrélation et de par l’.erreur standard ; mais ellus
sont plus jkiles à utilise? dans'lo pritiqug.
La fluctuaticn des variations al&atoîres telles que la digestîbîiite (1~.
la matikre sèche, de la matière organique et de l’énergie sont foncticn Ill
c
GorC;l)r,rJ\\
la teneur en cellulose brute. Les coefficients de/(r) sont 6goux respcctiVs-.
ment à - 0,75 ;-0,74 et - 0,6f3.
La consommation de l'aliment est influencée négatiwmant par 10 ttineur
en coque d’arachide dc la ration. Le coefficient de corr&latîon sst 3~01~ 2
- 0,75 pour la MSVI et il est de - 0,71 pour la MODI.
La relatiûn li; plusprecîse est &tenue entre La matière azotb tiGt3lt:
Ix1 et la matière azoteo digsstîblz [y).
Le coefficient de corrElatïL]n est égale à r = 0,95. L'Gquatîon s’gcrii; :
<.
Y = 0,91 x - 45,39 ; n = 30,
A partir de ces rbultats (tableaux 22 et 231, il nous est dîffîcîlr: LL
proposer une application car nous ne sommes pas en masure de confirmsr qu::
nous avons tenu compte de tous les cas susceptibles d’être roncontr6s dans
la pratique. Ces données peuvent servir d'616mants de trawîl pour des futures
*.
recherches dans ce domaine.
* cités par G@@=R et dl., 9979.

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- 50
2.4 - Conclusion
LES coques d'arachide et les toquas de graina du coton delintks sont
encore plus pourvuos en constituant s pariUtaux que les pailles de mil, de
sorghc et de maïs. Cependant elles sent plus faciles a incorporer dans des
rations ccmpletes à base de sous-produits agrc-industriels. Pour cette raison
et par le fait.qu'elles sont issues d'industries agro-alimontair~en
zone
urbaine* elles peuvont Qtre facilement utilisoes dans les elevages en stabula-
tion peri-urbaines. Elles peuvent Btre destinees à l'embouche .et la production
de lait avec les vaches grandes productrices import6es. Le principal priiblème
reside dans leur disponibilit5 car l'essentiel de la production de coques est
utilisé comme combustible par Ios industries huilières.

PI
4
*
I
*,
.
Tableau 2 : Composition chimique, di~estihilit6 et quontitbs
volontairement inc&r&s
par les moutons de repousses de Brachioria dccumbens et ,Digitaria decumbens
cultivés à la Guadeloupe
- d'oprÈs les r&àultots de t+; MICHALET-DOREAU et A, XANDE (19791
MSVI en
Humi. relat,
Feuilles
Composition chmique
Digest.
Pluvio.
Temp.
UkE
[aux de
Fwrrage
AP Saison
en p.100
en p.lOC
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.en g/kg MS
en p.lM
po,75
Cj>
hrn/j 1
moy.
plante
refus
p;100
moutons
min.
entière
MS MM
MAT
CE
Drachia-
35
sèche
3,g
24,3
58,O
85,0
57
19,6 9,0
14,5
26,8
E4,2
6 7
1 5
nia
humide
16,4
27,l
65,O
8:,0
50
18,l
a,8
12,4
26,5
61,0
46
15
3rachia-
56
sèche
439
25,4
62,5
86,O
24
23,3
7,4
7,O
36,l
59,8
50
15
Tia
humide
13,4
25,2
74,n
89,0
37
20,3
7,E
9*7
35,6
57,2
37
15
Xgitaria
35
sèche
2,l
24,o
57,o
90,o
30
19,2
13,3
16,6
23,5
42,6
72
45
humide
12,4
26,7
ô9,0
86,O
24
17,2
12.0
12,l
24,l
4C,4'
5 7
15
ligitaria
5 6
sèche
.4 # 5
26,l
63,6
88,O
20
24.2
8.6
7,o
285
56,O
60
1 5
humide
'3,2
25,l
71,O
86,O
28
20,3
1393
9,3
261
49,a
53
1 5
Au stade de 56 jours, le pourcentage de fsuilles est plus faible en saison sèche en raison de la fructificationw

- 54
Les animaux domestiques maintiennent leur temperature centrale à peu près
constante par le jeu rbciproque des processus de dissipation de chaleur
Ithermolyse) et de production de chaleur Cthermoganèsel c L’ ingestion d’ali-
ments et leur utilisation par l’organisme sont des facteurs importants de la
thermoregulation (chaleur de fermentation, extra chaleur d’entretien de lacta-
tion, d' engraissement. O. 1. Les flux de chaleur entre l'animal et le milieu
ambiant sont fonction des caractéristiques du climat.
En periode froide, l’organisme se réchauffe grâce à l’energie dépensée
à la suite de la prise d'aliments lors de leur utilisation par l’organisme.
Lorsque la temperature baisse, les animaux ont tendance à plus manger pour
compenser les pertes de chaleur.
BHATTACHARYA et HUSSEIN f19741 ont conduit des essais en chambre clima-
tique. Pour les fortes temperatures, ils cnt observé des augmentations signi-
ficatives du rythme respiratoire, de la temperature rectale, des battements
cardiaques, d'autant plus elev6es que les rations etaient riches en fourrages
grossiers ; parallèlement, les quantités Ingérées diminuaient lorsque les
temperatures s'élevnient.
D'autres auteurs ont decrit la diminution des quantités ingeréss
UIANTZER et NORMEDE, ; GIJERRINI,
19811 et des performances zootechniques
(DANTZER et NDRMEDE, 19791 lorsque 1~s animaux sont soumis à des tempkatures
elevées.
Une hygrométrie élevée nccentue les effets de la chaleur EDANTZER E
NORMEDE, $979 ; BHATTACHARYA et HUSSEIN, 19741 d'autant plus que la ventila-
tion est faible,
Ces modifications,sous
l'effet do conditions sévères de température et
d'humidite, peuvent titre interprétées comme un ralentissement de l'ensemble
des activitgs m@taboliquss pour diminuer 10 thermogenèse.
Les essais conduits en chambre climatique ont l'inconvénient de ne pas
tenir compte d'une adaptation possible des animaux aux conditions sbvères du
climat et les effets obsarvbs psuvent être dOs en parties aux conditions choi-
sies (temperature, hygrometrie, ventilation, etc...) mais aussi au stress du
chargement sur de courtes pkiodos C3 semaincs - BHATTACHARYA et al., 197Ç ;
4 samaincs - GUERRINI et sl., 19811.

-~- /
em"

- 55
.
Le protocole ci-dessous a pour objectif d’étudier les quantites ingereos
par des animaux à l’entretien, recevant une ration constante sous les condi-
tions climatiques naturelles du SEnegal,
II - MATERIELS ET METHODES
2.1
- Animaux - Précautions sanitaires
I
?D moutons Peulh-Peulh mâles de 3-4 ans et d'un poids compris entr’e 40
et 45 kg sont ramenés des pâturages naturels de Ooli à la fin de l'hivernage
1983.

Ils sont deparasités à leur arrivée et répartis deux por deux dans des
boxes de 10 m2 environ, Equipes de mangeoires. Les bcxes ont été choisis de
telle sorte que l’éclairement et 10 ventilation soient optimum.
2.2,- Regime
Le regime recherche est un regime proche de l’entretien. Les animaux
reçoivent de la paille de riz hachée à volonté Il0 p.100 de refus1 I 100 g di:
tourteau d’arachide et 20 g de complemsnt minéral par animal et par jour.
Si les animaux perdent du poids, la quantité de tourteau distribuoe st;rz
augmentée.
2.3 - Mesures
Les moutons sont pesés chaque semaine sans jeûne prealable; LES quantites
brutes distribuées et refusées sont pesees chaque jour pour chaque grnupe Ce
2 moutons, Les quantitds distribuées sont ajustées de telle sorte que le taux
de refus soit maintenu à 10 p.100 du distribu&.
Chaque semaine, la teneur en matière sèche du distribue et du refuse ost
mesurée sur un échantillon du mélange. Les quantités consommees de poilla, en
brut et
?
en sec, sont calculees semaine par semaine, pour chaque paire de mou-
tons et rapportée à la somme de leur poids metabolique (MSVI en g/j/kg P Gn7S 1.
1
On ajoute les quantites consommées de tourteau pour calculer les quantites
.
ingérees totales.
Mesures annexes : consommation d'eau par semaine exprimge en cc/kg PDs75/j-

- 56
III - RESULTATS
a
L'evolution des facteurs climatiques, du poids vif, de la consommation
de la paille, de 1a ration ot de l'eau par las mr-utuns, figure au tableau 26
et au graphique 4, Les rhsultats sont les moyennes de 4 semaines de mesures.
Ce qui donne 14 séries de données y compris celles du climat de l'année
suivante.
Tableau 26 : Evolution des facteurs climatiques et de quelques paramètres
zootechniques mesures chez des moutons durant une annee.
Gidite
remparature
yolative
Tc:onsommation par kg P os75
OC
Poids
Pgriode
1.100
vif
(moy. mini-
Ration
Paille
[moy. mini-
lau (cc1
I
c
a
maxi1
ISMS 1
IgMS3
mxil
<du 14 nov. au 11 dec. 1983
5 8
26-
46,l
56,3
50,7
d u 12 déc.83.au B.janv. 1984
5 6
2 6
48
El,6
55,5
95
d u 9 janv. au 5 fév. 1954
5 5
-
2$, 6
48,4
56,G
51.5
95
d u 6 fév. au 4 mars 1984
60
22,4
48
53,6
48,7
103
d u 5 mars au 1 er avril 1984
71
22,0
48
56,l
50,7
9 8
du 2 avril au 29 avril 1984
7 8
22,5
47,2
58,:
52,7
114
d u 30 avril au 27 mai 1904
7 5
28,B
47,6
56,O
50,7
114
d u 28 mai au 24 juin 1984
75
26,2
46,3
55,5
5 0
112
d u 26 juin au 22 juil, 1984
7 7
27,l
45,7
52,2
46,5
113
d u 23 juil. au 19 août 1984
7 9
28,l
45,7
51,o
45,2
104
d u 20 août au 16 sept. 1984
7 6
2696
44,7
S2,5
44,7
III
d u 17 sept. au 14 oct. 1984
02
-
28,4
45,2
55,4
47,2
110
d u 15 oct. au 11 nov, 1984
75
27,c
45,l
5 6
48,3
107
d u 12 nov. au 25 nov. 1964
68
26,s
46,2
5 8
50,s
110
t
3.1 - Evolution des facteurs climatiques
Dans notre Etude, nous n' avons pas tenu compte du rayonnement IBERBEGIEF
19831 et de 1s photapGriodc [MICHALET-DOREAU et GATEL, 19831 du fait que 16s
moutons
sont sou8 abris et que ces facteurs nt connaissent pas de grandes
variations saiscnni&res süus les tropiques Itobleau 271.


- 58
Tableau 27 : Evolution de la 1Gngueur de la jcurnfie et l'insolation
durant l'annje dans la régicn dc 3akar*
.
- Mois
J
F
M
A
M
J
J A
S
0
N
D
Dur&s du jour(hlllh21 'llh36 12h03 12h27 12h51 13hOO 12h5712h37 12h13 llh48 llh25 llh15
Insolation (Lx?2 690 2 627 2 925 3 035 3 030 2 657.2396 2 331 2 240 2 627 2 564 2 503
Données moyennes
1967 à 1977 ruczuillies-par
ROBERGE
** Lx = Lux = un flux lumineux de 1 lumon uniformément rBparti sur une surface d'un r??
La moyenne hebdomadaire de l'amplitude thermique est à peu près égale à
C"C durant toute l'année ; elle est supérieure à l’intkieur du pays où elle
subit de plus fortes variations saisonnières.
Lespériodes froides vont du mois de décembre au mois' d'avril : la moycr--.::
des minima atteint 22,6OC ds mi-dbcembre 2 mi-janvier.
Les @x-iodes chaudes où la tompérature depasse 25"C, commencent au mois
de mai. La temp6rature atteint le maximum moyen de 28,6"C,entre le 20 aoQt et
le 16 septembre,
Cette p6riodo chaude colncida avec les fortes humidites :
plus de 75 p.100. L’hygromGtrie est bcsw en saison fraîche et ne depasse pas
60 p.100.
3.2 - Evolution dz poids vifs dos moutons
Pendant la dur68 de l’expGrience,
la diffiirence entre le maximum et le
minimum des poids vifs moyens cjst de 3,7 kg. Les poids les plus faibles [44,7kg..
sont observés lorsque les temperatures sont les plus elevées et lorsque l'hu-
miditÉ atteint ou d6passe 80 p.100, Le poids vif moyen le plus élevé (48,4 kg1
coïncide avec les basses tempcratures (22,6OCl et humidites (55 p.1001.
Bien que la.rationncment choisi vise à maintengr les animaux à l’sntre-
tien donc à des poids constants, on constate que le poifs vif est fortement
(9 > 0,99951 corrUé à la tempGrature.
y= -0,42 x + 57,3 ; r = -0,SO ; n = 13.
11 y A aussi un effet combina significatif (P > 0,951 de la température
(x1) et de l'ingestion de la MS de la paille (x2]
sur le poids vif des animaux

- 59
3.3 - Evolution des consommations de paille, de la ration totale et de l'eau
La paille seule n'est pas bien consommée et ne couvre pas les bescins
d'entretien (cf. chapitre précedent).
On l'a donc complementé avec du tourteau * *
d’arachide .‘.
Le5 ‘plUs.fOI%% consommations ont lieu durant la saiso? sèche froide. Les
Plus faibles prises d'aliment co'fncident avec l'humidité et les tempbratures
ambiantes les plus,élevées.
A cause de la chute de l'ingestion et de ia rigueur de l’environnement
pendant les periodes chaudes qui se repercutent.sur le poids des animaux,
nous avons rajouté 50 g de tourteau à la ration pour rehausser son ingestibi-
lité et maintenir le poids des animaux. Cela n'a pas eu grand effet.
L'ingestion semble remonter avec la diminution de la temp6rature et de
l'humidité apr8s la période du IFseptembre au 24 novembre : c'est-à-dire le
début de la saison froide suivante.
La consommation de la paille seulc ou de
'
toute la ration est donc négativement influencee par la température et l'hygro- r
metrie.
L'effet combiné de ces deux paramètres climatiques est faible IO,8CJ<P<
0,90 9 r = 0,671 sur l'ingEstion de la matière sèche de la ration. Ceux-ci
regissent de façon positive la consommation d’eau IWbleau 283 D
Tableau 28 : Equation de régression de la consommation de la ration [y~), de
la paille (y 1, de l’eau (ynI en fonction de la tsmpérature (x1)
et de l'humidité relative IX~).
variables in-
Coeffcient de Nombre de
Equations
d e p e n d a n t e s
corrélation R
donnees
Ration
- 0,20 xl + 64,02 : P > 0,975
- 0,61
13
Y1
- 0,15 x2 * 66,50 ; P > 0,95
- 0,50
13
Paille
- 0,15 x1 + 66,50 5 P) 0,sk-l
- 0,50
13
Y 2
- 0,20 x2 + 64,OZ ; P> 0,975
- 0,6'l
13
4
- 0,39 x1 + 0,14 x2 +69,05 ;
.
0,80 (PC 0,90
- 0,67
13
.>
Eau
1,Ol x1 + OI,05 ;
P > 0,90
0,4G
13
Y 3
0,59 x2 + 64,07
:
P> 0,995
0,77
13

- 60
i
IV - DISCUSSIONS
Pendant la pbriodi: de l'expkrionce d'une durSe annuelle, les paramètres
étudiés ti savair 16 p!Jids vif des animaux,
1~ consommation d'eau et l'inges-
tion des composants de l'aliment ont subi des variations.
L'ingestion maximzie coZnc".ds
:!vec 1~ p6riodz de basses températures et
humidiths. De même quand ces deux f~tcurs ougmelltent, l'ingestion diminue 3
PUGLIESE et ~1.
(19763 cités par NDli\\YE 1Î983) soulignent que les hautes tempé-
ratures sont susceptibles ?E déprimur l'appgtit des animaux et d'agir sur
l'efficacitg nutritionnelle des nlimants ing6rcs. CE qui se répercute sur les
performances zootechniques comme l',: signalé BERGIGIER (19831 : en effet,
c'est durant ces périodtis
que nc?us wrcgistrons, avec nos essais, les poids
vifs les plus bos. Ces rn%~itn sort IcûentuGs par l'hygromktrie élevge
(DANTZER et NORMEOE, 19793 guu nws enregistrons en mêma temps.
L'évolution de In consorrm?tlnr L"GL~U
c;st irregulière et difficile à
expliquer. Elle ust inf3.uei:C&L
I;.2 1' 3. 'k.*:;:ution des facteurs climatiques et
celle de l'ingestion Us lt: ration qui sont corré:Ees negativement.
Pour une analyse @us pratique, kt du fait quk la température et les
humidites relatives hvoluent c?ns 1, ~;I&X; sons dans la zone d'étude, nous
avons subdivis0 l'ann4e en deux ~;5riodsa
dt, consommation :
- la pkriode,
où l'ingestion CI~: 10 m,3ti&ro sache est Elevée et la consomma-
tion d'eau faiblE, qui vo du nuis de dkembra 2 10 mi-m31 avec des moyennes
hsbdomadoires de températures 2.t d'hurniditus qui ne dgpossent pas respecti-
vement 25'C et 75 p.100 ;
- la p&?iode où l'ingestion de la moticre sèche est faible et 1s consommation
d'eau blev& qui VE: de la duuxi8me quinzaine du mois de mai au mois de
novembre avec des temp&ratu?es rr,oyt:nnes
ou dessous de 25°C et des humiditcc
supkieures ou ggales à 75 p.lGo3.
I: .
v - CONCLUSION
Lo diminution de l'ingestiw, dtiront. la saison sèche chaude et l'hivernage,
constat6u dans CG~ USSO~ ~--!s1; .IX;r-: è deux ph4nomènes : l'augmentation de la
temp.,rature St de l'hygrcmtit..?.e
: 12 durnièro c tant moires morquge que la pre-
mièro. Cette étude confirme 1': SihliograFhio Sien qu'il soit difficile d'ex-

- 61
.
i
Pour le moment, il est à retenir que de la période chaude humide à la
période frakhe sèche, l’ingestion des pailles augmente de 6 p.100.
:
.
.
-
<.


- 62
.
CONCLUSION GENE?ALE
. .
La prcmiére 6to;ii’ rit! l’btudo do li! valorisation des resscurces naturelles
destinées 5 l',~limont2tion du b&t7il dons lu système agrcpastoral de Thysse-
Kaymor, nous a Cormis d’invuntorisr une trentaine de Filantes représentant Oc! à
85 p.700 du r&gime des ruminants grdce XIX techniques de “suivis
de trouoeaux"
et de "collectüs du ber~cr”. Un d6~:~ouillcment
des resultsts Lbtonus par les
autres techniques de "prelevements cesuphagiens", de "collectes de féces" et
par l'analyse chimique des Cchantillcns
recueillis sur le terrCain nous permct-
tra, dans un prxhe ovenir, de mieux cerner le‘s problemes alimentaires saison-
niers au niveau de c?s ~~leva~es extensifs,
Cependant, il ressort da nos rbsultats que les fcrmations herbachas sont
d'une faible impcrtence dans le r6;;imo des animaux : la ta;:is herbaca st? rark-
fie sous l'affet C!C 10 pression fonciero, cirt'aines ;Grennes disparaissent
L4ndropogonéesI sous l'effet dE 13 secheresse et du sur@turage et par consi:-
quent les ligneux jouent un rClc de Glus en ;:~US grand dans la production
fourragère. Une gestion rationnelle de l’es:3ace ;-instorcl ( s u r t o u t l a protac-
tien de la ve~&tati:;n arborOe et orbustive),
et un amanagement de l'ecosysteme
agropastarnl dsviennsnt urgents.
Pendant la saison secht, les residus d e rkcltc (fane d ’ a r a c h i d e , p a i l l e s
longues de cBrO31usI
>euvsnt constituer ;.lus dt: 50 ;ej.lOO de la roticn des ru-
minants. Com$ze tenu du l'imp~rt~ncc ccnsidérabiti des pailles de mil, et du
deficit de plus en zlus marque cn @tura~L naturel, leur utilisation à l'auge
va SG dévelnpper crmmo dans le, ncrcl du bassin arachidior. Cela permettra de
semi-intensifier 1'Rlevsgo
at du diminuer les charges des parcours naturels
et gost-culturaux qui sont sunsihl;-:s U l'exces 52 gi& tinement
par les animaux.
Distribuées seules a l'&tat brut, les ~zilles n 'ont pas un grand intGr%
alimentaire. Elles ;w.,went 9tre hachks ~JU effeuillees [les tiges servant 2
la
construction), ou t!ncoro subir un traitement chimique Gour amhliorer leur
valeur nutritive ut laur ingestibilitb.
En Inde, une methcde de traitement à
l’urge utilisant dos matériaux in3igènes y a 6té aF!Fliquee avec succès. El12
p o u r r a i t 6tre testea Au S5n@l.
Il s’agit d’ensiler un à deux quintaux de
raille dans des fosses creusks par las paysans s Noanmoins,aucun traitement
ne se justifie tont que les naill~7s no sont p3s ccm;lementées. Les fanas ot

- 63
les tourteaux d‘arachide, tres disponibles dans cette rhgion, constituent un
bon.
apport d'azote. Les produits énergetiqucs sont moins accessibles bien
qu'il y ait
certains sous-produits artisanaux (issues de céréales). La mU1zsse
est une source d’énergie bien absorbée par les pailles et qui facilite laur
ingestion. Mais le coût de son tr8nsïJort et de sa distribution a l'État brut
compromet son utilisation en
dehors de la région de Saint-Louis : par contre,
on peut envisager la fabrication et la distribution de "blocs à lechor”
mélasse- ur6e.
.La ration journalière pourrait Btre distribuée partiellement a l'auge
[pailles de ceréales compP6ment0es,
fanes d’arachide), le reste btont in,CrE
sur les parcours géres rationnellement sous la conduite du berger Iherbacécs
spontanées,
residus do recolte, ligneux).
A ce stade de nos résultats, des solutions technSques se d&ggent mais
nous ne sommes pas en mesure de proposer un nouveau "systeme d'alimentation 3.l
bétail",

ou même des innovations techniques. En effet, de telles propcsitions
dans un système agroLastoro1 exiyent d’Qtre fondées, en dshors
une canna
Otif arriver à ce stade, ii%st%icussrjzp”Z-e
.-,.‘:&. .~&,L
08 recueilliY ‘F$uis dsi~%pÉki%YlXiX%ae;~d’un ce
-mmktre de df~C5$YlTne
fyip$qj& 'j@$&.)s, des
$jravaillent en équipe au niveau du t
-in.
‘Yites villageoises et des
er~hwr5 “est à prendre en consideration avant

‘L'utilisation des formules d'aliments comFos6s rencontre moins de problemes
au niveau des Elevages periurbains en stabulation où la totolit6 des rations
est à base de sous-produits des industries agro-alimentaires. Deux saus-prctiuits
(caque d'arachide et coque de graine de coton1 ont un potentiel considkoble
dans les zones industrielles, Leur intérêt alimentaire est dbmontré. Ils cuvant
être trait6s chimiquement et sE: mélangent facilament dans un aliment cornaos:
.:
de son de céreales, de melasse, d'ur68, de tourteau d’arachide, de ccmplomunt
minéral D . .
La formulation de ces rations et les pions de rationnement pour dzs ;XX-
ductions intensives doivent tenir compte de la valeur nutritive des alimwts,
des besoins des animaux, mais aussi de leur capacit6 d'ingestion oui subit ,&s
fluctuations saisonnieres.
Ces facteurs moitrisés, il est possible d'intensif ior 1'embouchG bovins
et ovine, et la production de lait des vaches Import&es, si toutefois les
industries consentent à réserver un quota de coques a l’alimentation du b6tcil..


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