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GERDAT
ISRA
-u---œ.
e--e-
IML;TTTVTD'W~ETDE~=INE
LAEKJRATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
V~INAIRE DES PAYS TROPICAm
EZDE~===S~D\\wTcES
PROGRAMME ABT
"ALIMENTATION DU BETAIL TROPICAL"
VALEUR NUTRITIVE DES ALIMENTS DISPONIBLES
AU SENEGAL
PRINCIPAUX RESULTATS ACQUIS EN 1981
ParP.GUERIN,D. FRIOT, Md.MBAYE,
S. FALLpourle WERV
.
et D. RICHARD pour 1'IEiMVT
‘tc
t
.::
REF. Ne 70/PHYSIO.
i
II

JUIN 1982,

-’
,...
:
--

_:.
.,w.
..:
.
..‘. ‘.. ’
1

:
Les m&thodes d~&xle de la valeur aïi.m-rtaire des fourrages sont, sauf pour les
@turages, identiques à celles des années p&cédentes.
ks fourrages étudiés en 1981 sont :
",
les' fckktions~natilles de T&ss&& é-t' Dali M lti mne'sylvo-pastorale
de& foins de bksse de zone s&élier&
des fan& d'akhides
.'
le Panicummximm K 187 B irrigué à la ferme de Sangalkam (&gion du Ca$-Vert)
de& er&i&@e& de mil et de mïs produits dans la r&rw exploitation.
':,.
1- PA7URAaS NATURELS DE IA ZONE SYLVO-PASTUWLE
1.1.
pmncims
.:
Nos pwmîères observations (1980) ont:cmfim6que Jes~résultats. obtenus en cage
de digestiQili.té sur le "tapis herbacg fauché et haché" (possibilit& de cho.ix
tr&s rédtites) ne smt.~r- extrapolables aux régims des ange en liberté SUT
le pâtumge, ce qui.est classiquemnt d&mh6 dans la bibliographie.
Ies essais de dige&bilité en cage'ont cependant été pourkivis car ils petit-
tent d'étudier :
les variations saisonnières de la valeur du couvert herbace,-,(tableau I)
.
les effets de ce+3ins fa~$~~.isc$és. (~emp&a~, aLG&nt~~~~lé~nta-
.
y*;*.- Y& le.'&wti&;'. & ani%& & .-
tîon par du tourteau.& des'~Q$k.x,.
<.
lavaleurdurégim
'_
‘.
/

.'.i‘.
les relations exist& entre ~'campsit&n,chCniq~~ de 1~ ratign'&.des féces,
relatiohs indispensables 2 l'étude du régirre des zkmmx &ipâtura~ (cf.&-
dessous 1.
Les.~sures et observations concernant les animaux au pâturage.et .lcs..relations
animl-parcours naturel ont été multipliées; il sl9i.t de : .
,;
- la description du pâturage tout au long de l'année : bicm.sse~disp&i~le, compo-
sition botanique (tableaux 1 et 2)
I'
:
,/
la constitution dféchantillcms reptisentatifs du ré& pow en &erminer la
cmition bo$anique (tableau 21, la corripositi&.~ch$niqG et la dig&tibilité
(in vitro; cellulase; sachets de,nylon; ou encore.p-révi$m $ w*y de la I
:.;
;
composition chimique).
.
‘.

-2-
Ces &hantillons ont plusieurs origines : contenu du rumen d'un z&bu fistulé,
bols alirrentaires de moutons recueillis au travers d'une fistule oesophagienne,
récolte manuelle du berger imitant les antiux.
- l'estirration'des quant~t6s de fecès 6mises par 24 heurs, indispensable 2 la
détermination des quantités ing&&s, soit +r collecte totale '3 l'aide de sacs,
soit par la méthode 3 l'oxyde de chroma
- l'étude du comprt~nt alimentaire (ry$lp~: ~ct!h&rwal d'ingestion et de
rumination) pour re&ercher les liaisons~etistant entre les divers ?;--ramètres
du comprterwnt dgune part, la valeur et les quantités ing&&s de, la ration
d'autre part;
.'
- les essais d'alimentation dont les objectifs sont dsestirrw les besoins nutri.-
tifs des animaux et d'étudier les effets sur les prfowces zootechniques
de divers niveaux de con@émentation min&ale et asot& (tourteau d'arachide).
,. .
..,
Les r&hodes d'étude des pâturages sont donc -h%% nombreuses. L,'ap~~ic&t.&on simul-
tanée de'eélles-ci devrait conduire Zpzw la com@rentarit6 et la comp&+aiscn cpi-
tiq& des r&&tats obtenus) L$ la mise au pint d'une'r&thodologie Sir$Le d'Zt-ude
de la'valeur alimentaire des parcours. D'autres &ri~s travaillent sur ce thème
en Afrique sahélienne,' en particulier le CIPEA de'Niono au &G.i, et une collaborx--
.t,ion étroit+ dijà ent&e, devrait favoriser une progression rapide des r&ulta.ts.
1 . 2 . FYwniers r&ultats
Tableau 1 : Valeur alimentaire'du ta?& &+y%&& fauc&des p&îrage's de Tés&lw~
:
:
et Bll à différentes sa.xons ,: resultats d'essais de dlges-t&lLltQ
c a
en g e
- FYwIuctivitC -
Composition botanique (pour 1'annéeIen g/ en
par kg de ?EOvins Bovin,
"
1
- -
.,. ,..
381 rm en 21 jour&?06 2 1000 kg MS/
Sept
l
7-i
C O
ha Aristida mutabilis
-
300
70
0;72
70
2,9
2,3
\\. 5 m
Fév.
Eragr+tis'tre&la Schoenefeldia
-
\\a, 2
Juin
pacilis -
Cenchrus biflorus
940
50
0,36
10
2,2
29
2%
Alysicarpus ovalifolius - Zormia '
\\Cg+ ,'. : g l o c h i d i a t a 1
940
50
0,36 "-5"
2,l
2,O
':' 443 mn eh
$
33 jours 1500 2000 kg:
"
dMS
.'

-3-
Ces résti':ats ont été obtenus a Tessékré de septen&re 1980 à juin 1981 et au
mnch de Dali (SODESP) à partir de juillet 1981.
.
"_
,.
/
. .
1..2,1: Valeur alimentaire du "tapis herbacé fauché" : essais e31:cages de
digestibilitë (tableau 1)
L&'esp&es -dominantes.sont dansles- deux stations .:,Aristida: mutabilis,
'.
Schcenefeldia 'gracil&~~~agNstis &&$La et C&chrus bifiorus.
.
Deux graminées
plus grossG%es, Ctenium el.egcans et S,chiz;achyri~ e&le,sont bien repr&entées .'.
à Dali.. L1~~ance des légumineuses est var@bleLet c%.pend de la distance &ït% .'
le lieu de~r&olte et &e forage : par exemple à DOL, Zotia glochiidiata pouvait
représentez jusqu'à 501 p-100' de la ration en hivernage et en d$x& de saison
sèche lorsqw le' fourrAge était récolt à rmins d*un kilomètre du point d:'eau,
'kisi ii ét+it seule&&& signalé c& espèce secondaire à partiti c$ d6cembrë
L .'
lorsque le fourrage était r@olté au-deli de 2 km.
A Tesséti, les quantités Ln$&es; et la valeur énergétique décr&ssent de septem-
bre à ‘févriw ( %':?~ea~~ 1;'; 2: partir de
:
@rie? laa..valeur &ergétique .ayévolue
plus. Par contre la valeur azotée decroît tout au long de la saison sèche. Une
complénu3nsation asot@ md&%e (7 2 10 p.100 'de la ration) par le to%tëLi 'd'mti-
, '; i
chide pe~,t~d'augxcnter S.i~ific~tivement,l'~g~~~~~~'~oolofitaire;
de fourrage
'Y"
i
<:"O p.100): et lti valeur énergétique et azotée de la ration C+ 0,08 UF/kg MS soit
Ci!f?. p!.lOO de gain et t 35 g MAD/kg MS par mppol?-t au fourrage seul).
c
A Dali, les quantités ingérées et la di?stibilité décroissent d'août à mars.
..'
4
(tableau 1) cors% à Tessékr6 l'année prébédente; mais on constate que la digesti-
bilité est plus faible en myenne en saison sèche à Dali, sans pouvoir déterminer
pour &'instant si cette diff&ence est liée ? l'annéeou-.2 la station. Les &S~I-
tats d'analyseschimiques (pas encore effectuées pour Dali) permetlmmt de,déceler-
des différences &.mxtuelles de composition du foumage.
:.
. . ./ . . .

- 4 -
1.2.2. Résultats obtenus au pâturage
Tableau 2 : Composition botanique (en p.lOC) du +turage de Ikli et du &girre
des moutons et des zebus en fonction du mis.
s$s
sitiol 1
CoFsition du &gime en p.100.
)' du 1
t
E s p è c e s #zur;
Floutons
i
Zébus
--
ze en xc.
%
%V.
%a-s
_
Avril
mi ESC. EV,
"ivri.1
-
I
- -
78 i
l Cr&Ges dont i
10
16
37
-' 38
38
44
54
61
58
57
7
-
-
- . -
f%$.s-ti~& rnutabilis
CG,
GI
CG)
(Bj
:ioj
(7)
G,
<15, [14,)'
:121
Schoenefeldkgraci
lis
(12)
:SI
(2)
(5)
(4)
(6)
(20)
(13)
(81
Eragrostis tremula
(14)
t
t
(1)
(1)
(9)
(6)
(4)
(121
Cenchrus biflorus
Pennisetum pedicel
(6)
:5>
(1)
(51
(5)
(2)
(8)
(4)
(8).
(5).
(5)
latum
Cenchrus prieurii i
Brachiaria disto-
chyphilla
(5)
(5)
(4)
(5)
(2)
(3)
(5)
(7)
Ctenium elegans
(6)
(1)
(31
(3)
C-2)
&
C6)
(6)
(6)
(51
Schizach~iti exile t 7')
C+l
[3)
(1)
(2)
l+)
(6)
(4)
(+>
krh?es herbacees'
lc
22
86
83
59
60
58
55
45
37
36
35
-
-
-
-
-
ont :
-
-
-
-
-
-
Zomia glochidiata
(7)
(14)
(19)
(7)
(5)
(5)
(18)
:18)
(9)
(9)
(4)
, maria stachy&a
(8)
(51)
(57)
(36)
(33) 133)
(21)
:24)
(16) '(13)
(16)
L*UX
Iouver L
4
t
4
2
4
1-
I
2
6'
8-
ti-
Guiera senegalensîs 3t cor 4
1 "
1
2
1
1
1
2
6
k-
-ribU-
3
1
2
1
4'
2
I comb~tum sp.
:ions
ion
Etu-
jiées *
- -
-
Remarque: ces valeurs ne correspondent pas à des pourcentages de contribution pond&&,
mis aux f&quences d'identification des différentes espèces soit au sol soit
dans la bouche de l'animal.
La composition botanique du Agime des zébus et des mutons est .diff&ente de
celle décnrite par l'&tude agmstologique (tableau 2). En effet les choix des
animaux en liberté sur le pâturage sont olnientés par la recherche d'une ration
plus appétée et plus riche qw le fourniage myen (celui qui est étudig en cages)
disponible surleparcours.
.
.
. /.
.
.
.

.
.
w

-5-
.

.
A titre d'exemple. (tableau 21, sur un pâturage composé 2 80 p.100 p.des grami-
nées, lesmoutons n'ingèrent en début de saison sèche que 10 2 15 p.100 de vami-
nées et les zébus 45 à 55 p.100. Inversement les inflorescences d'une espèce
herbacée, Bomria stachydea,ne reprisentant que 8 p.100 du couvert herbac6
constituent 50 2 60 p.100 de la ration des mutons à 20 ?I 25 7.100 de celle des
bovins alors.que cette clante est &put6e peu app&&e."Ce type d'enquête est
encor& à une phase initiale, mis devrait fournir des renseigneman-& 'i.@otiants
.'
not&ment SUT 1'6volution saisonnière du ~@JE.
Ces différences sont confir&es par d'autres analyses, en particulier celles, des
fecès ou du jus de-m-mm dont la ccmpsition chimique est très. liée au :.&,gime.
En première analyse la digestibilité!
de la ration des animaux au @turage.setit
supérieure de 2 2 10 p&nts à celle des animaux en cage. Les walyses des ptilè-
vements oesophagiens SUT moutons et sur zébus ~em?ttront de précisercette
estimtion vague.
La quantité de matière sèche volontaimrent. ing6r6e est avec la digestibilitG
un crit&,wrGant de la valeur alimntaire.
Il n'est pas possible. de la mesu-
rer directement sw,les $&urages,
:
on fait,donc appel au calouI. suivant pour
l'estimer :
. (.
'. !
(.j Flcj = MSVI - f6cès sèches -t mVI = fécès sèches
MSVI
(1 - d MS)
avec. d NS : digestibilite,de la matière sèche
'fécès sèches : quantité de rmti.& sèche de fécès émises par 24heures
MSVS : matière sèche volontairement i.n.g&& par 24.heures.
De nombreux r&ultats ooncemant les fécès ont été réunis (r&thod&des sacs et
.:
.
.oxyde de ch-), mais la NSVI ne pourra être calculée que lorsque la d k sera
'estimée avec pr&ision (analyses en cours).
-
'<
Le co~rtemnt alimentaire est étudi6 sur tous les animaux en cages et au pZtu-
rage. De nombreux facteurs exogènes agissent sur celui des animaux au pâturage,
par contre les animaux en cages sont influencés~ rsrincipalement par la valeur du
fomage etG:les caracteristiques du c1Gm-t. Avec ces derniers, il a.ét. possible
d'établir une relation entre la digestibilité de la ma-&% sèche (d MS) et la
dur6e unitaire de rmstioation (temps en minutes consacr6 à. la mastication -
ingestion + rumination - d'un grm de matière sèche rapport& à mkg de poids
vif &tabolique = D UM en m/g MS/kg pOP)
d, MS = 89,4 - 2,38 DUM
r = 0,908 n = 11 *+HI
..* / l . .

-6-
Ce qui se traduit encare par une relation plus pratique permettant de pr&oir
la qu&titê volo?&G-ment ing&&e à partir de la digestibilitê de la matière
sèche et de la durGe totale de'tiication (DM en minutes par 24 heures)
MSVI (g/lOO kg PV) = 42,3 d MS t @,65 D?I _ 149
:
,,"
i
'ri = 0,733 'n = 11 **
:
.'.
Ces. gquations sont basées sur le fait que plus le fourrage est digestible plus
est brève la durée de gstication ou inversement. Ce type de relation adapti
3.H
animaux au pâturage et coq?l&tê par d'autres mesures du comportement al~n-taiw-
(c-tages de bouchêes, vitesses de déplacement, etc . ..) pratiqu&s dans d'autres
pays, en particulier au Mali (CIPEA-Niono),pemttront peut-êtm de -fivoir avec
assez de pticision ,la valeur alimentaire des pâturages 2 partir des études de
comportement.
Les performances zootechniques des animux d'expérience'(6 zebus au cours de
leur 3e'annêe et 7 mutons au cours de leur, 2è an&e> ont Gti etudiees pendant
une année entière.
k23 pYWn.ier~ ont eu un gain quotidien moyen de' 305 g par jour avec une co~l&en-
tation min&ale permanente et 225 g (en myenne) de tourteau d'arachide pendant
la saison sèche (150 jours>. Le CXJM des mutons a et6 de 45 g par jour, ils ont
reçu en saison sèche 35 g de tourteau d'arachide par jour.
II - FOINS DE BROUSSE
En 1981 deux nouveaux essais (foin de Labgar SODESP) ont étg effectués avec ce
'type de fourrages.
Les r&iLtats obtenus compilés avec ceux d'.autres essais ont permis
d'établirG titre d'exemple car les effectifs sont tro? restreints des relations
.<.
- :
entre la composition chimique des foins de brousse et leur mleur nutritive:
- d MO (en p.100) = 49,26 - 0,25 CB i 2,09 MAT r = 0,364 n = 9 $
'avec CB (cellulose brute) comis entre' 37 et 47 p.100 de la matière sèche
.,‘,MAT, (matières Azotées totales)
-'f-
:2 et 8 1'~100
-11,
d HO! (digestibilité de la matière organique) comprise entre 41 et 55 p.100
- UF,f/kg MS) = 0,427 - 0,006 CB + 0,03& WYI'
r = 0,823
n = 9 -Ip
avec UF (valeur Cnergétique) compri,p entie 0,21 et 0,42 UF/kg:MS
- MAD (&II p.100 de MS) = 0,955 K4T - 3,2
r = 0,970 n = 7 *+
..a/ . . .

-7-
Ce'typede relation est un des @jectïfs du pm,grwme ABT de même 'que,,l'.étude
-..e.
des effets de la composition bolxanique et de la date de récolte sur'la valeur :
alimsntaire, mais ils ne pourront être atteints que si les essais, sont multipliés,
le principal facteur limitant &ant ltapprwisionnement en fourrages expérimentaux.
."
J
,' ',
j
III - FANES D'&WZHIDE
Treize essais de digestibilit& sur fane d'arachide ont é-t-b, effectues depuis 1973.
',
Leur valeur energétique est bomprise entre 0,35 et 0,65 UF/kg MS, le principal
facteur de variation étant la teneur en matières min&a.les (MM), très variable'
c60 à 140.g/kg MS) du fait des contaminations par le sable :
UF/lOi kg MS = .2,74 MO - 198
r = 0,685
n=13 *
: i
avec MO = 100 - MM en p.100 de MS
La teneur eri-1'&D Comprise &tre 55 et 80 g WWkg MS est indépendante de la valeur
éri~tigétic$e et peut 'P,tre pr&ue a partir de la teneur en I%4T :
MAD = MAT - 4 p.100
r = 0,749
n = 13 *
.:
Des essais complémentaires seront menés pour prévoir avec plus de pr&isiqn.la
,,
valeur alimentaire des fanes d'arachide; on tentera en particulier d'établir des
relations. entre la valeur aliment~aire et la composition physique.des fanes (pour-
centage de feuilles, de tiges, de racines, de coques et de sable).
Tableau 3 :
.
Valeur alimentaire de Panicum maximum K 187 B et Brachiaria mutica irrigu&
fertilis& entre 25 et 55 jours en fonction de la saison (Ferme de Sangalkam
"
75 N. 35 P. 50 K après chaque coupe - 4 2 5 mm d'eau par jour)
Espèce - année
Mat.sec d MO
saison
en g/kg en
dvalimt p.100
Brachiaria mutica
979-1980)
2! 2,'O. à2
Saison sèche fraîche
2,5
0,5
:
à 2,5
c
.Saison sè&e~-chaude
2,6.
3
17Panicumr&ximumK187 B
19804981)
i
&.
i
Saison sèche fraîche
200
63
1
0,57 1
120 i
3,6
3.6
à 140
3
3 60
60 12'
2' 3;5
3,5
?
I
Sais~n,sèche chaude
260
62
0,58
50
29
à 290'
a 56
; o,47
à .. 3o
3. "à .
. . ..>
..> ,.
2,7
. . .
Saison des pluies
2 38 4
38
69
0,72
75
239
à 54
à 0,42
à
35 ci
2,:

-a-
IV - PANICuM.MAXIMUM IRRIGUE A Lcl. FERME DE S&JGMJ&M : Comparaison avec le Brachiaria
mu-tica &tudié:en 1979-1980 (tableau 3).
La vaieur alimzntaire des repousse,c de Panicurn maximum a 6té étudiee j, des 8ges
.
compris'entre 25 et'55 jours aux trois saisons r;rincipales (saison sèche fraîche -
*
saison sèche chaude - saison des pluies). Le Brachi;wia mutica a 6-6 &ud.i6 dans
les IT@ZS conditions.
L'évolution avec l'âge de la repousse tant de la valeur énerggtique que de la
valeur az,ot& et des quanti& volontairemw&~ingé&es est plus rapide en saison
chaude qu'en,saison..fra4che corrélativement 5 la vitesse de croissance de la plante
En saison froide la valeur énergétique varie peu entre 25 et 55 jours; la teneur
en matières azotées digestibles nar
,-
contre diminue sensiblement pour les deux
plantes.
Fn saison sèche chaude et en hivernage la valeur nutritive aux stades jeunes
est superleurs ou égale 3 celle de saison froide, mais diminue plus rapidewnt
en raison du développement des tiges.
Cette évolution est cependant !@ns rapide, chez Brachiaria mutica, grcami.née
stolonifère $ port rampcant, que pour les grarnin&es 3 port dressé conme les Pani-
cum ou les Pennisetum dont les tiges ligneuses se développent ripidemznt et qui,
de ce fait, ont une valeur'L,nergétique et azotée plus faible pouvant descendre
jusqu'? des niveaux très médiocres (0,4 UF/kg 16 - VO g MAD/kg MS).
les Panicum'et les Pennisetim pr&entent cependant l'avantage dJêtre plus ymduc-."
'
tifs en culture i&iguee et fertilisée (20 3. 30 tonnes de matière sèche par bec-
l
tare.~.et-par an'contre 15 2 20 tonnes).
_/
'<
;
Ces .&sultats proviennent d'e&ais de-digestibilitê Ivjn vive" mais il est impor-
:' tant de-pouvoir~estimer la valeur al&ntair&à partir de mesures de laboratoire
<I
.,
i
-.effe+ées sur de petits échantillons de fourrage. A titre dlexemple voici quel--
.
1 ques %uations de p&ision de la digestibilité et des quantit& ingWes R par-
i tir des. résultats dtialyses chimiques d'une part et de digestibilité in.vitrc
:
.d'aut+ part :,
-
.Pani&n
w:
/
. - . .
i3
d M() '&fi.'b.$&) '= 0,692 T#'jJ i' 2,79 ,lO
F?AT2 + 24,2 ‘3~ =0,89 n,,=.lS, **
; .22 L**
:
MSVI ;Cg MS/kg p",75).= 0,318 CB t 178,
.Y = o,ai, n
avec.@T.et ,GB'en g/kg MS
,~
F. de ROCHAMBEAU, Ch. NDIAYE 1982 :
1
! ,',.
.
:
,..
; .'
:
I
,.
w
',
/'
. . . . . .
'
,.
i
. . .
:
<.- ..-.F.. . . . . .

-g-
*
Ouverture pur Panicum rmximm et Brachiaria mutica
:
d MS"vivo'!(en p.100) =.1,06 d MS '!vitm" -,2,2
r = 0,88
n = 10, **
V - EWILAGES DE MIL.ET DE MAIS
Les mils sont produits en 'culture pluviale sur sols de dunes sableuses (sols
diors), les mats sont culti&s, en irrigué, sur sols argile-sableux de bas-fonds
(niayes). Les deux cultures sont fertilisées.
D'une fa+ti g&-&mle, ces ensilages bien que pr&ieux en tant que riserve four-
ra&re de saison froide ont une valeur tidiocre (en cowaison de celle des
ensilages produits en zone temp&%e) en raison de leur faible teneur en épis.
En effet, soit ces épis sont d&tournés pour l'alimentation humaine, soit la
culture est r&oltCe 2 un stade pr&oce (floraison) pour &iter ces vols.
Les ensilages de mil ont une valeur énergétique plus faible CO,45 4 0,55 UF/kg
MS) que ceux de mis CO,5 à û,8 UF/kg MS); de m%te les ensilages de mil sont
moins bien consm&s cl,8 à 2,0 kg MS/100 kg PV - bovins et 25 à 40 p.100 de
refus) que ceux de maïs cl,9 $ 2,4 kg MS/100 kg PV - bovins et 18 à 30 p-100
de refus).
La valeur azotée est comprise entre 30 et 60 g WD/kg MS peur les deux pupes
d'ensilages.
CONCLUSION : Synthèse des &sultats et mise au point de tables de valeur alimntaire.
Tous les r&ultats obtenus (250 essais de digestibilité depuis 1964) sont r&nis
dans un document de travail qui servira 3 la mise au point de tables de valeur
alimentaire conjointement par le LHERV et 1'IEMVT. On procèdera de la façon
suivante, fourrage par fourrage :
- analyse critique des tisultats obtenus par comparaison 2 ceux de la bibliogra-
phie
- &XLisation d'essais corr@mentaires pour vérifier certains r&ultats et
combler les lacunes mises en évidence
- recherche des principaux facteurs de variation de la valeur nutritive et des
technologies pemttant de l'an&iorw
- exploitation statistique des donnees.
Si la connaissance de la valeur des fourrages progresse d'une façon satisfaisante,
il n'en est pas de même de l'estimation des besoins des tinants tipicaux, En
effet, les essais d'alimentation pr&us au pmgranme exigent des moyens importan-b
(an*ux, foumages, personnels de recherche et d'exécution) qui n'ont pas été

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rhnis jusqu'ici. N&SXTC~~S, les no~~&rw.w essais d'&..mentation dkrits dans la
bibll6&aphie dmmient- permttmz de constituer un, fichier..& d.on&es r&niss&t
les valeurs dees rations et les p2rformnccs zmtechniques. L'ex$oitation infcr-
mtique et statistique de ce fichier devrait conduire .a llest.imation.des besoins
mis il s'agit Ilà d'un travail d'équipe de longue hale& qu'il serait souhaita--
ble d'entrep~ndre avec dV+,rhxs cerrtres de xxkherche.
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