REPUBLIQUE DU SENEGAL &rw MINISTERE DE LA...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
&rw
MINISTERE DE LA RECHYRCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
-....‘.-Y------.*-
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
-------u-mw..Y
LABORATOIRE NATIONAL DE LOELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
DES PRINCIPAUX
VIRUS A TROPISME RESPIRATOIRE CHEZ LES
PETITS RWINANTS DU SENE.GAL
Par J', SARP, M. DIOP,, S. CISSOKHO
REF. No 84/VIRO,
SEPTEMBRE -l984.

INTRODUCTION
La pathologie infectieuse d’oriyj.ne virale chez les petits
ruminants eit rela,tivement mal connue.: en Afrique sahéli.enne; ,Les : ’
,....
isolements de virus sont souvent rares et ne d,ohnent pas toujours’
1.
. . . . .
de renseignements sur la prevalence et 1 p impact économique d’une
m a l a d i e .
!
/
,.
.,’
,’
Au Senégal, l e s a f f e c t i o n s respiratoires:d’origine
virale et/ou
:
I . . .
bactérienne et 3mycoplasmique canstituent. 1’un.e dos contraintes patho-
.“‘j
,, ;
logiques majeures dans la production. CJVine et .caprin‘e 6
Ces affections ,sevissent parti+ièrement pendant la~‘sa~ison
froide (novem,bre, 3, ,mars) et. sont d’a-1,‘ôrit p1u.s: g:ra.ves que ,l’étiolo-
gie est rarement’univoque.
3;.’
La; peste d-s: pytits Ruminants, d&rite comme la dominante’
pathologique au Senégal (S), apparaît, ::ujourd!hui comme l’une des
composantes d’un syndrome pulmonaire, iii 5tiol.ogi.e ,multiplé où ‘peuvent
intervenir d*autre,s virus à tropisme respiratoire.
Le virus PI3 dont. lrexistencc chez las petits ruminants est
actuellement
d6mor~tr6
(fi) joue i certainement, .seul, ou en association
‘.
avec d’autres
‘<
age?l.ts viraux, bact&rie-!‘!.s ou mycoplasmiqucs, un rôle
non moins nCg,lig.,eable dans. la pathologie rsspiratoirc,
de la/
L’existence du virus /B lue Tonpue chez les petits ruminants est
connue (2, 9, 17). 11 persiste dans 1;:. ;:.?ture selon un cycle ou
interviennent : les culicoïdes, les bwins, les antilopes et peut-
être certains rongeurs. Le mouton et surko~ll l<;s animaux importés
jouent le rôle de rev@lateur,
Cependant, le raie du virus dans le complc>xc pneumopathique
des petits ruminants reste inconnu. Aucun cas clinique d e Blue
Tongue n’a encore été décrit au Sénegnl.

- 2
.
la ch&vre est une ‘maladie bien connue des ~éleveurs~ Rlls touch:$ su]:-
tout les jeunes. L’~impact economique, de la maladie reste inconnu :.

.
.
*t: .,
Les pAuno-ent&rites a adenovirus se rencontrent plus sou:~wt
chez les jeunes animaux. Elles sont caractérisées par des lésions
.d’at,electasie et de bronchite *aiguë avw proPif6ratien lympho5istic
,cytaire dans ‘les cloisons inter-alvéolaires; et ‘une hyperpl’asie des
follicules lymphatiques péribronchiques,
Ces adénovirussont également rencontres en ssswiati’on a’vec
d’autres virus à tropisme respiratoire dans le syndrome “peste’des
petits ruminants” (18) o
Les infections par le virus de la Rhinotrachéite infcctic’usv
des bovidés sont bien connues chez lo bovin (13) ; mais le rôlti clu
vir.us dans les pneumopathies des petits’ ruminants on’ ‘zone sah6%1wn2
pourraît Etre comparable à celui du virus PI3 ou du virus PPR di:ns,’
sa forme chronique.
Cette étude se propose de faire la situation sur le ‘porta’ge a:..~
virus à ,tropisme. respiratoire chez ,les petits ruminants d:ans ‘~S?U
zone soudano-sahelknne située entre les isoyètes’ 200 mm, et 1 2OC; IX’.,
,’
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.

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g

1
:.

- 3
MATERIEL ET METHOEB
Les sgrums.
Les échantillons.\\de sang sont prEleves au vacutancr chez les
moutons ,et: chevres dans ,les villages situés autour ‘de Pbdor% et des
forages du Ecrlo (région nord), dans lf: Sine-Saloum (region centre),
!

:
en I-Iaute,‘et BZsse Casamance (rbgion sud) du SBnégal.
.. b
J
:;
i:
‘. ’ ..y’c(, 3 :
Après coagulation, les sérums sont dkantGs, centrifuge*5 ‘$2 ;‘:
1 500 trs/mn ct + 4 “C p u i s congeles ii - 20 “C vn attendant d’être
testés.
:;
T e s t s é r o l o g i q u e
; ‘I
‘. !
!-:‘:
)
c-1
La methode de s2’roneutralisstion en microplaque (12,14) (viiba
constant .- :s:&rum, var.iable) a, &te Utilis&e pour 1 gensembl’e dos
serums,, -, .,
,’ j
.j:; “’ .,j ,_ 1:
‘.

1 ”
1
I
,, ’
.Pour Gviter l e s rsactions non spGci£iques, les sZrums sont
dilués au l/ZOè pour les virus de la rhinotr:ic:hGite i n f e c t i e u s e
bovine (IBR) et 1/40 et l/8Oè pour les autres,
Pour, des raisons de: commoditi, 1~ virus de la Peste bovine est
utilist: dans les, tests.,& la place du virus PPR, 3. cause de leur “’
grande parent5 antigcnique ( 8 ) u Les virus FB, FI3 s o n t cultivss ”
sur cultures .swondnir<:s de rein de foetus de veau, alors que le
virus’ IBR’sst teste’ sur cellules de 1ignFc:
MDBK, Le virus de
1’Echtyma contagieux de la Blue Tonsuc: tit 1 ;MkZnovirus type 5 sont
produits sur cultures secondaires de rein de foctus de mouton.
:.
RESULTATS
I
1 :
1
- Peste des petits ruminants
Chez les chèvres en zone d’elevage intensif, 1X5I s&rums sur
les 179 prblcv&s sont Positifs IU 1/4Oè s o i t ~LE taux de 76 %.

- 4
: Dans les zones d’slevage extensif, ces taux sont respectivemer-i:
de .43,5 % dans le sud, 21,:7 % au centre et 27 % au nord du pays,
<
: ‘.j< ,‘< : .:; , _’
8, . .
Chez le mouton, 52 % des..220 sérums .analysGs s o n t p o s i t i f s ::u
1/40è en zone d@Glevage intensif contre 41 % en region sud, 35 ?
au nord et 21,s % au centre.
!
.
I
2 - Le Para-Influenzs 3
Sur 179 serums prelevés chez les chèvres au foirai1 des aba:t-’
toirs de Dakar, 109 sont positifs au 1/40è soit un taux de 61 %.
;
Chez .les moutons, ce taux reste plus f.aible avec 43 %. En ionr:
d’élevage extensif, ces pourcentages sont plu.~ Eleves chez le ‘mouti>:i
avec 46,65 % au nord, contre 34,6 % chez la chèvre.
,;”
: .! ‘,,.<,
,’ ‘:’
:
3 - La Blue Tongue-
En. zone; d’Élcvage intensif,. le5‘. taux d’anticorps ‘ncutralisacts
sont voisins dans les deux ebpeccs : 44 90 chez le mouton et 42 0’
c h e z l a c h è v r e ;
I
:
A l’intérieur du pays, les taux restent .dans toutes lest r(Tgions
plus Bleves chez le mouton.
,,
.’
/
4 - L’Echtvma contagieux
Les enticorp s neutralisant le virus de la dermatite ptistiil(:tis,:
du mouton et de la chevre ont éte seulement recherchés au niveau a+~
.
animaux du foirai1 de Dakar. Les résultats sont sensiblement i.df::r?-
tiques : 31 % pour la c’hZTvre et 30 ‘% pour le mouton.
b.. /.
.
.

- 5
5 - La Rhinotracheite infectieuse
Dans 1’ onsemble 9 les r6sultats restent faibles : en zone d’éle-
vage intensif, 21 ,% de serums positif.‘5 chez 1s chèvre et 11, %-,cbeiz..
_.. ,...,. .._.
le mouton. Au centre du pays, ces pourcentages sont 9 et 12 % res-
pectivement,
:
6 - I n f e c t i o n s B -dZnovirus
Seul l’ad&novircs type 5 a et6 recherchcj en zone d’clevage
intensif.
70 sérums sur les 1’79 analysés chez les chèvres sont positifs
alors q,ue 101 sgrums s*u’r les 220 testes chez le mouton )Possèdent
des anticorps neutralisants au 1/4Oè g soit des taux de 39 et 48 %
respectivement.
;’
Tableau no1 : Portage de virus à tropisme respiratoire chez les
petits ruminants on zone d’<levagc intensif : le
foirai1 des abattoirs do Dakar.
PPR
PI3
R T
EC
IRR
Ad5 i..’ :
Dilution de
sérum
40
80 (10
80
40
80
40
80
20
40
40
80
Pourcentage chez
Mouton
52
20 43
23
41
17
30
66
11
xl
48
37
Chèvre
76
39 ai
17
42
26
31
21
23
(1
39
22

- 6
t
I
.
.
Tab%eau no 2 ': Portage de virus ti .tropi.ame respiratoire 'chez
le mouton en zone d'Glcvage extensif.
Virus
Région nord REgion du
centre
Région sud
PPR
4 1
21,s
c BT
,38-$47
39;35
PI3
46,65
30,3
EC
NT"
NT*
I B R
N
T
Y2
:.
Adg'
NT
',
NT'
<
.,
* NT = non teste.
Tableau no3 : Portage de virus à tropïsme resp&stoiretchez
la..chEv~e. en zone . ..d.léle+g.e .extensif.. . . .
j
-:.
.:..
.
Virus
Region nord
RCgiqn du
centre
Rggion sud
PPR
27
21,7
43;s
BT
34,55'.
23,4
16,9
PI3
34,6
19,3
9,33
EC
N T
N T
N T
IBR
N T
NT
N T
4
NT
N T
N T

7
Y
.
DISCUSSION
Ces sondages sérologiques en zone d’élevage intensif et à l’in-
térieur du territoire montrent que le virus àe la PPR. est loin
d’$tre le seul agent viral à tropisme respiratoiie susceptible de
jouer un rôle dans le syndrome
“peste des petits ruminants” ou
encore “complexe pneumopathique”.
Les 76 % de sérums positifs au foirai.1 des abattoirs et les
4 1 % de la région nord trouvent leurs, explica.tions dans la grande
frequence du virus ;PR,, En effet o BOURDIN e;t BER.NA:RD en 1971 (1)
avaient dt?jà signalé que la rzgion du Cap-Vert et lo Ferlo sont des
zones où la PPR s@vit à l’État endémique.
L’etroite parenté antigeniquc entre les virus PPR et peste
bovino peut dans certains cas, surtout au n-rd, <augmenter de maniëre
significative le taux de sk5roconversicn :
- d’abord parce yu~ moutons, chèvres et bovins ne sont pas toujours
élevés separement’
e aussi, le nord est une porte d’entrae des troupeaux transhumants
de Mauritanie où existent encore dt:s foyers de peste bovine.
.

.
j
:
:
Au sud ,du Senigal où le type d’<:lcvagv
se rapproche davantage ;,
d’un Elevage de type semi-intensif, peut expliquer le taux rclative-
ment élevé de sgrums positifs.
Le virus PIg, en association avec Pasteurella haemolytica peut
provoquer des bronchopneumonies (6) dont la tableau c,liniquç nef ’
peut être distingue de la “Peste des Petits Ruminants”..
:j
En effet, lti RI3 est le deuxième virus à tropisme; respiratoire
de part la fréquence des anticorps neutralisants. Au nord du ,plays;
46,65 % des mcut:ns pcssèdont des ~n1:ic~~rp.s. Il apparaît cependant
plus frequent chez le moutrjn quo chez la chEvre en zone ‘d’klevage
extensif, Ce pcurccntagz 61~~6 .trouvt: S~E euplicatic~~‘da~s’le.h~-~~
pouvoir de diffusion du virus et la grande
‘C
pr.:miscuite des ariimûux
au niveau du foirail,

- 8
.i
Les taux d’anticorps neutralisant
le virus de la Blue Tcnguo
r e s t e n t ‘éleves’ :
!$2 ‘*a 44 % en zone d’elevage intensif contre 38 5
39 $0 dans la rbgion ‘nord et du centre.
:.
C e s resultats ccnfirment 1:’
j
:<
persistance du virus dans la nature où peuvent intervenir les culi.,
,;
coîdes et les bovins, ces deux régions etant d’importantes zones
d’élevage bovin, Des cas cliniques de Blue Tongue ont 6te signale;
au Nigeria (2,17) et,un sondage sérolegique recent (10) montre tut
le taux de Isérums positi,fs est .éleve. Le r8le du virus dans les
pneumopath.ies des petits ruminants reste à .préciscr.
i
.’
au
.virus’ de/
,.
Quant/ la Dermatite pustuleuse ou Ecthyma contagieux, G I:l. ,; nc.
. . . ;
et@ seulement recherchee au niveàu’des abattoirs. On trouve chez 1~s
chèvres et les moutons 31 .à 30 .% re.spectivement. Ce rdsultat signi-
fie peut-Étre qu!il n’y a pas ,de difference de sensibilit; ,au virus
entre les deux espèces animales. .,Cependant, son rôle probable d:tris.
les pneumopathies des petits ruminants doit Etre suspecté chez les
j e u n e s .
~ .’ /
Chez les adultes, la maladie est relstivement b6nigne mais S<:I-:
incidence sur le plan économique est certaine.,
..,
; :
Les pneumo-enterites 3 adgnovirus ont 6t6 décrites chez %î?...~,.;l
(7,, 11:)’ mais anssi chez plusieuri autres especes animales (3,26) _I
Chez le mouton et la ch8v.re en particulier, .ces adenovirus sont
associés à d’autres agents viraux ?I trcpisme respiratoire comme le-.
virus PPR (18) .
<.
Ces resultats montrent que le9 adénovirus en particulier
l’adenovirus ‘type 5.; ‘sont ,largement reprGsent6.s cliez les petits
ruminants (15) .
: i
.,.
C,ependant,
leur rêlt: dans les pneumopathies no peut Êtro‘quc
pr&umé.,
,..
.,.
‘>
>..
I
L’existence du virus de la RhinotrachGite infectieuse c,h!:.T, l.,.:s
petits,.rumiqants n’est plus i .demcnt:rer même si des cas cliniques
n’ont jusqu’ici et6 rapportes que chez 10 bcvin (13).

- 9
.
Une cnquStt prGc6dcntr: (1) a v a i t df2 j5 m-ntr6 son existence chez
les ovins et caprins nrtamment au Cap-Vi2rt et bu Senégal-Oriental
mais à dc.s taux compris entre 7 et 10 &.
Au foirai1 des sbattcirs de Dakar (Ca.;;-Vert), ces taux sent
respectivement 4e 11 ;?t 23 % chez l e :txutx~ ot l a c h è v r e .
Ce résultat confirme le premier et montre que méme si le virus
existe chez les petits ruminants, sa diffusion reste limitee.
En crnclus j CT:, il est difficile à l’h.~re actuelle de définir
chacune de ces affecticlns ccmme une entit6 nascJla.gia,ue,
La peste des -“‘-
pc,*its ruminants ou encrre la pleur,opneumcnie
<’
caprine à Mycopl~smu capxi doivent p.lutft Gtre cclnsid5rees ccmme dr; s
syndromes D
I
Dans les foyers J$rlar&s d.e PPR, le virus est rare:ment isolé.
L’analyse bacteric,,.2,2giquc cles prclQvementr wi:ntre r5gulièrement 13
presence de past~;ureIlss et de myccpl~lsmer (2.1) O
illiSSi.,
d’autrtis virus à tropisme respirnt,,i.rc comme l e s adbno-
virus qui peuvent $tr5 à l’origine des pIzli~~~~r:.--i3ntérites
sont plus
facilement isclis,
Le terme de Pv~rmplexb: pn.eumcp3.thiqutiFF
CU syndrcme à 6tiologie
muItipLc sembl::
2. 1 pIieure actuelle plus cp;:rcb;prit: peur définir .lGs
.
affections rcspirat2ircs des petits ruminints.’
2.:

.
Les affections respiratoires d’origine virale chez les p2tj.tc
ruminants, du SBnCgal sont mal connues.
,UIJ :Sondage. seroloeique e s t rcalise d..~
cr tj U~T; zone 5 ~lev~p,:,
intensif ainsi qu.l& l’intbrieur du pays où lPC3.evage est. rssc.n.,$i. ? ’ -
ment de type extensif pour Ovalucr 1’ impcjrtance du portngc du>: .;*:Y- :.
cipaux ‘virus à tropisme respiratoire, la vaccination etant prr:t :i’-l:.
ment inexistante,

>
‘,
V i r a l r e s p i r a t o r y t r a c t infectious of smo.11 ruminants FX SeY .:
are not well known,
A serological survey for antibodies against some virust::s w”?.?. .t.
may produce clinical signs that rescmble those cif PPR, proviuc
Evidence of PPR and/cr rinderpest viruses o Par~~lnflucnza 1.11 9
Adenoviruses, Orf p Eluu Tangue p Infectious bovine Rhinotrnc.hi-::i-i.v
virus activities in t h e populat.ion o f sheep :~nd gcat’s.

- 11
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