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2NiE INTER ETATS
2 fi?
S SCIENCES ET &EDECLNE
t
VETERINAIRES DE DAKAR
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- - -
B,P, 507’7 - DAKAR (S&Ggsl)
SEKtNAIRii: CRDI-EISW
.
"L;E JjETERnJAjRE FACE AIJX PROBLEXES DE L'AUTOSUFFI~NCE
ALIXENTAIRE"
DAKAR 15-17 FEVRlER 1984
--_---_
-__---
L'AI4l3LIORATION
DE LA PRODUCTION LAITIERE AU SENEGAL
RESULTATS ACTUELS
pas J+P.
DENIS *
-----
-_---
I- INTRODUCTION :
De 19 76 à 79~82 un essai de production intensive de lait à l'aide de
femelles I!jontbclizrdes
et Pakistanaises a o-t5 conduit 5 la ferme de Sangalkam
avec des r6sultats très encouragennts~
En octobre 1982i il a Gté decid6 de passer a une phase plus pratique de
l'opijra-tion
en plsçzant dec vaches laitières dans des exploitations prikes de la
zone suburbaine de DiXQli1* Ce tr,ansfert des an&mwx et des techniques lices a 3t6
effectu& selon une methode d'intervention dans le milieu exposa par ailleurs,
Après un pou plus d'une ,annGe de fonctionnement pour certaines exploi-
tations il est possible d'effectuer un premier bikn de l'op6ration.
II - RESULTATS OBTENUS :
Les rCsultrsts sont appr6ci&s sur 3 plans principaux :
II - 1 - Situztion g&Grale des ex-ploitstiong
II - î.1, Effectifs des exploitations et des animaux
Partis de 6 exploitations en octobre 198.2 (24 animaux)
on peut nctuellement en dScompter 33 soit 24 du type A et 9 du type B
abritant
$$
= Laboratoire &tionnl do 1~Elcvsgc ct de &Cherches V~t~3i.na.ires
- DAKAR-B,AmJ
s&f, no ~l/ZOC~/FEVRIER 1984

-2-
183 femelles laitiEres x&G. que leurs produits, Lrt Apartition des zG.rnzzx zppcu-
snci-t au t,3blczu no1 .
Tzbleau No 1 :
Répartition des animaux dzns les exploitations (tic, 1983)
!
!
!
!
l!~0NTBELIARDES
!
TYPE
!
!
PflI~IsT~fi~IsEs
!
! D'EXPLOITATION !
!
, Import6es en , NGes eu
!
, Import&s en ! (n&es zu S&Gg~l)!
!
!
!
; Dec, 1976
; Snegal
; Nov, 1983 ,
!
.
!
!
!
!
!
!
!
!
A
!
8
!
41
!
68
!
42
!
!
!
!
!
!
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!
!
i
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!
!
B
!
n6m-t
'
!
24
!
!
!
!
!
._
II - 1.2, @veloppement des exploitations
g-p A :
- -
De 4 enime,ux au dOpsrt, ces exploitztions tendent vers un
effcc-tif de ltordre de 10 2 12 lzitièros, qui constitue la c~~,ps?cité maximale de
tra,vc?il d'un berger. Ccrtnins ~Sleveurs ont donc pz&ioipG eux achE?ts directs d'a-
nimexx en France (Nov, 1933) pour complOter leur troupeau.
Type B :
Le problème se pose de msnièrc diffcrentc, D‘ans ce cas? il
s'agit d'intGgrer progressivement aux zxnirnwx d.'ij& en place (2 ou 4 f&Ues Pskis-
to,naiscs) les femelles du troupezm traditionnel dont les pcrform,wces sont les
plus intSrcsscuztes, De llintensificxtion des seuls znimzux CSd6s, on doit passer A
Ilintensification de lu tota1i-G du cheptel productif du paysan et donc de l*cxploi+
tûtion elle-même sur tous les pl&xts,
I I - 1#3* Production laitière
b production globale des exploitations z 6th en 1983
de 150 000 1 environ commercizLli& pour une vzleur de 27 millions de F CF'A (180 F/l),
On 3 pu noter certninos performances très i3lov&s : EontbGliarde : pia de lsatxtion
34l., 1,rctxtion glob+ de 7 590 kg on 305 jours ; P&istentise : pia de lactation
19 1, le,ctation globale de !? 900 kg en 305 jours.

- 3 -
1 1 - 2 - R~sulta-ts dc~ns le cadre de 12 maitrise des facteurs externes
du fonctionnement des exploitations
II -- 2.1. Alimentation
L~slimentation est un des facteurs essentiels de la
tiussitc de l%levage laitier intensif. I>e 1976 5 1983 trois phases peuvent être
identifihes :
- dws un prcnicr utadi! l'alimentation, COKliÎG le prkoyait lc projet
initi:~.l G-tait 5 b~,~c de fourrzges i.mi&s ( Panicum maximum, Brachiaria Nutica.,. >.
-- lors~e les Ltnimciw: ont St6 distribu<Js chez les 81cvcurs, se sont
poses des problèmes d'utilisation des fourrrigea ,sur le plan technique; et de prix
de revient de lfunitG fourrq$.?re (110 F CFA en moyenne)+ Donc, un ScColld stade z.
vu les cultures fourrrgkes remplûcks par les sous-produits ugro-industriels
(en p~rticüLicr coque d*arachide, graine de coton; m&lassel chiches de brasserie,,,),#
- Enfin, 3e phastiî
compte tenu des difficultgs dktilissrtion des SOUS
produits (en particulier mwc~ue de disponibili6 rôgulière en grande quantite):
des systèmes fourragers originaux ont 6th proposGs (;:ssociation cultures fourra-
geres pérenne
et $ cycle, c-t marnichage), de même que le recours a des techniques
moins bien maitrisSes
,
;LU ,%n@l (cultures hydroponiqws par exemple), Cette 32
phase est encore semi-cxp<rimentnle t mais lu. fabrication des matières sèches de bc+--
se semble dovoir être un impka.tifï en pzrticulicr c.kns le cas d'olcvnges 3, effoc-
tifs GlevGs,
De toute m?M.èrc il est absolument nGccasz,irc que cet aspect soit soli-
dement witris6. Actuellement il est devenu du ressort du développement pur
sauf
en ce qui concerne les a&liorations w*il est possible dizppor-ter compte tenu
des propres des connaissrùnces su37 les besoins dos laitières et les zlimcnts en
milieu tropical,
En 1983 emiron 305 t. d'aliments ont e-t< commercinli&s
par le &bora-
toire (t‘ob1ea.u no 2),

- 4 -
.
!
!
!
*
!
Qu,rn-titcs en kg
!
!
1
!
!Typas d*exploitations! Nombre !
!
!
0
!
!
Lait en ,
!
!
! RAVilL !
!j.CP
! CD !
FOIN !, poudre ;.
1
!
!
0
!
!
-7
-!
?
!
A
1 3
i251 625 +26
i 6 IIO i 2 789
; 822 ,
.
.
1
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.
-e
!
!
!
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c--
B
!
4
; 17 215 ) 1 41G !
837 ; - 1 ‘9 !
!!
!
0
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!
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!
!
, pctitr; Glevc.~qps non ,
9
0 7 391 !
20 ! - ! II ! -
!
; enc&rOs
!
!
0
1
!
!
!
*_II
; TOTAU"X
0
i 841 i
I
26 :276 231
i 17 064
; 6 947 1 2 800
.
*-,
-sl) T.
=--
!
!
i TOTAL CI,E1EML
304 683
!
!
ce qui Scuivzaut d l'achat des cjyntit*Gs de produits divers suivants (tableau no 3)
!
!
Na-turc
!
!
QUmtitVs en kg
;
.

!, Coqk2 dTarachide
!
96 GSI
!
!
!
!
, 1;l51r,ssc
!
!
!
33 la
l
-*
!
, Drêches &chks
!
!
49 772
*-.
!
!
!! Graines do coton
!-
!
!
y1 156
!
!, c iY 6
!
!
I
5 525
.'*
!
!, COr,,lcs
!
14 81y
!
!
!
!
, Towtczu cl ‘mcxAxi.de ;
8 375
!
.
,
-w
!
i ca-2
!!
y3
!
!
i C Vit,
I
32
!
!
!
!
!
Ei!ZNi~L
0
709
!
!
!
; Poudre de lzit
!!
285
!
1
!
.
!
!
pour 1984 lec: prGvi&ns de fabrication sont de l'ordre de 1300 tonnes et
ont nkessit6 un certsin nombre d*qCVccords (très vzriGs dans leur forme) avec 1~s
ngro-industriels de 12 plcsce e kair.U cn fait la mise & la disposition des matières
premières n&zsssiren~"ti a 12 confection relève d*une dSoision politicAwe mûrement

-5-
rCflZchie et mettant on balance les valorisationtiJ
0 des sous-produits pcr l*Glevage
et par les autres m6thodec possibles,
II - 2.2, Pathologie
Avec des animaux j hautes potcntialit6s cn production
intensive 1 il est rLcosrrr,ire d'xljoindre à l~impGrz,tivc prophylaxie des m,zl&.ies
contzgieuses,
une m6docinc individuelle curative, pr,rtiqu6e par dos vét6rinaircs
praticiens, Dans le tempe prBsent, une phzrmacie complète et rC@Lièrement appro-
visiowkk k G-t& mise en plzcc à Sangclkan, les produits en sont utili&s par le
pcrüonncl de 10 ctztion, Plus tard, si lc nombre il ~cxploitants et d'znirwax le
jus-i;ific ; il sorz possible & lc, coopkative d'avoir oon propre v5t5rinaire et son
propre ~~Yock phnrnaccuti~c qui gzgncrait probablement U être coupléavec Île coo-
pCrzti.vc vètGrinG.re (du type dc COVELY par oxemplc en Frsa.ce),
II - L,j, Buction
m.-
Le suivi de 1s rcpro&ction est essur par le pcrsonncl
de Szngi:lka~,
Dopuis 1381 ; 1'knSéï~ination zrtificiollc est lcu règle chez les fe-
melles b.ontb&liardcs, Los scmcnccs sont importCcs et sont choisies de maGère
& assurer uiie anGliorc;tion du niveau g&nGtique moyen du cheptel laitier actuel.
Chez les Pzkistanc,iuco, pour le moment; la monte naturelle est prati.quGe en ame-
nant z.u moment propice lea femelles B %nga,lJc~m.
s3a.u ul? proche wenir les semences
seront impor-&s dc j%GYASM xxi Kmya, avec le mêue but d*&liorztion des per-
formances aAuellemcnt obscrvks,
ce syst ènc dcnandc , en particulier pour lfin&minztion
artificielle, une
bonne organisation : azote liquida, rscipionts cryogeniques,
maG5.cl drinsémi-
oztion et un pcrsonnol qualifie : & ce jour nous 3,von.s sur lc projet 2
agents
capzblcs dtLssurer llin &min&ion
(un in&niew sSnGgn1ai.s et un VS) c-t un 3e
(agent technique) est ~~,ctuellcment
en formation en Frznce. En 19G47 un 4 agent
teohniL;ue doit s'initier aussi 5 12, m&thode, Cc-t-te for;n,rtion est imporknte.ozr
la reproduction ent un dc,g aspect3 les plus comploxcs de la phgrsiologic de la
femelle laitière, un progr~~mo de re,chcrcho sptoizli ti est d9aillewu ptivu dans
ce domaine e
I I -- 2,4rïTrc,nsport
Une grcsylde partie des cctivit6s agricoles est li6o au
problème du transport, Pour aswror un bon fonctionnement des exploitations, il

t
.
faut LiLlo fonctionne un systeme c+. comprend le tranqort
* L-.,b..a
l.-p astièrcs prcmièrcs des lieux dc production vers l'atelier
& c c..--
. %-,, ~,al~~a~,-Q.c~$t en est int6gré à la valeur du produit.
. des .zliments du moutin vers les exploitations,
du kit des cxploitcVtions vers la s-totion,
L
I du lai-t ConditionnC ou non vers les lieur de consommation+
Il faut y ,ajou-ter les r!cplacements ndccssaircs de llencadremcnt en
fonction des besoins do:; exploitations.
Actuellement toutes ces fonctions sont
~ssur&s pa- cI.es vChicules du Lzborotoire qui seront relo,yGs p‘ar ceux de,nand&s
dzns le projet dc fiwnccncnt soumis à l~aicle extkieure.
II --' 2,5, J&dt~~i~~i et conditionnement du lait
Ils ont lieu 5 la ferme C?C? Scngalkzn dont la capacitc
est environ do lCO9 l/joUr* Ult~~rieure.ment
ces opGr~,tions pourrsicnt être diroo-
tement confiSes soit & une c?ce usines lniti&rcs C?C 1:: place,soit à Un atelier
spCcic21is&
instrxll,~ f.k.ilS 1: zone de production (C;L rapport avec une clos socidtes
laitières ou cwcc lo, XI?.!LLQ) ,
II - 2 .6, ~~~irilerc:iali:jL2tion
Lc: Ici-t est commcrciali& wlon 2 possibilit5s et 3
formes, En -ri.ncipe lc izit SU mztin rOc0l-G EL~U~ les cs~loitztions est rc.rnen&
à k!hngalkaïn, L2 ~:c:-.te rcrt assur5c -:Oit en V~X (200 l?)? soit en cG.115 (215 I?),
soit enfin en sachotc do lzit p,-,s-tcurise (230 F), Lo soir,12 production est
directement vciiduc pcr les exploitants aUx acheteurs do la zone, tic enqu&e som-
maire CU msrch6 potentiel en 5 r.lontr6 la CreMe ClzsticitG dans la qualit et
les prix offerts, Lorsciuc la production globale dcvicndra plus importante, d'autres
moyens de coIi~~erci,nliss-Sion,
cXj$, reconnus, seront mis en plax2r
II -- 2,7, ,+ss~rance mortalité
Le cheptel os-t cornpo& cl'cnimcwz de prix 61~6 et il
est y<%- cons:5 qw!nt il;;por" -
u,sat de prot6gcr l'olcveur contre uno forte perte finan-
ci& possible, Rw z0ciC-E de 12 pl;~ce a doilc c,cccptU Cc jouer le jeu avec nous,
c%s-t à dire de discuter avec l~encadremen-t de lc, kso en place d'un système adap-
tC finonci&rw,wnt vcJ~blo tour les diffcronts pzrtcnaires, Actuollcment la prime
reprGsontc 6,5 p 100 do 1;~ valeur dSclar&., le rcmboursemcnt 6tant rkXi& à
80 p 200 de cotte valeur,

7
-

.Y
II - 2,0t $3 personnel d~enc,vdrcment
L*.yation de cc personr,cl est ptipondGra.nte puiSqUe
szns lui, les moyens techniciues ne représentent pas m2ad chose, Actuellement
OC persorincl est compos6 de 4 zen-ta & %mgalkrun (1 inghiqur, 1 VSN, 2 agents
tecticiuos) ; il doit u~augmenter de 2 agents au cours de l'ann6e 1934. Au ni-
VCÛX du kboratoirc il cet de 3 personnes qui appartiennent à 3 orgd.smes
diffGrrents regroupas dans 1% cellule d'encadrement (CETRA) dont la base est le
Laboxtoirc (cf, sCh6mpU 1).
LNERV
F-1
,
COPLAIT J
(1)
1 agent de 1~ D,SF'A ,iui prend progw,,,~4.VOLXXlt
en ChZPge tOus les nspoCtG
qui rel&.rent du dt?Vcl0ppenc~lt
c'est à dire qui ont 6tO idontifi6s, &tudiGs, r8so-
lus et qui ne rclèvcrlt plua CZCR xtivitc5s de 1:: recherchea
1 agent Gïx3xxt de la coopkc~tive des 6lcveurs (secr6taire &iiral)
et chcsrg-6 des problèmes on pzrticulicr finclncicrs,
1 agent de l~ISRA, chercheur, qui coiffa l'ensemble de llogrr=tion.
Ce système est 4voluti.f donc et doit aboutir à ln prise en charge
totale progressivement de l~op~r~?Aion dc d~V~lOppeXXit pz,r les intGres&s aux
m&&,On peut ainsi ;95 1~ limite aboutir LX type de relations suivanteu (%hCmz 2)
b
1
CETRALRIT
LNERV
I
-----
-
I
i
D
l
33P~~
_--1,1_. ---.^.... COPLAIT L*.../ ,;,,, ,

qui n'exclue
pas la collzboratioz mais rcsponszbilisent totalement les diffé-
rents pGartcnsires en allcgeant, autant que faire 6Je peut, les tutelles nCcessaircs
;LU début de l'opkation,
II .-
2,/, _
La formatios
Elle est dispen& & tous les niveaux du système de
production par des rkniona (mensutilles entre enccdrcment et Glevcws propri?taires.,
à fIYkflellG&? moins 6k56,
entre ~levcurs-propriut~ircs
*- enc,adremcnt et berger-,,
bimensuelles entra encadrcrncnt ct bergers sur des problèmes techniquea), la publi-
cation d'un bulletin de liaison, do fiches teohniqucs destinGes, soit aux éleveurs,
soit 3, 1ktckfremen-t. Cette formation est assui+ en plus journalièrement au cours
des visites effectuks pzr lcc agents de SmgaUcacl di?31s les diff&rentes exploita-
tions.
11-3- .Msultz.ts dans lc cadre de la witrise des fectcurs internes
dc fonctior~ement des exploitationA:
Ces f;sct0ur3 sont relatifs A 1a gcs-tion interne de l'exploita-
tion elle-mcme,
II -- 3.1, Personnel
.u----
ti problèra du personnel peut être considk? selon
2 aspectz : le premier concerne 85 formation dont la bonne
qualiti: est essentielle
pour le fonctionnement dc l~cxploitr?Ycion
c-t le second la nkessaire satisfection
de ses conditions ma.t0rielles d'existence (snkire, con&.,,),
II - 3.2, Patholo&
Si l'encadrement w charge d'assurer la prévention et
le traitement des diff&cnts problèmes pathologiquec,
c'est au niveau de l'exploi-
tation que doit ôtre très rapidemont dEcel< 1"6t,r" de maladie par une observation
sttentivc du comportcncn-t des animaux. Le personnel doit être capable dtinterprétcr
les signes obsorvôs c-t cnapprécierlz gravit6 potentielle pour ptivenir les prztickau,
I I - 3.3, ~+.ïrien-tation
L'encadrement (ct plus tard la direction do la CoopGrati.--
ve), doit mettre à 1:; disposition des Eleveurs dos alimcrzts ‘a.dspttis a;ux. productions

-9-
projetCes et les qucntit6s a distribuer, Par contre In distribution de ces aliments
est du ressort dos cxploittiits, La ration doit en effet être adapt9 au poids de
l'canimal, à son 6tat physiologique et à sa production.
I I - 3*4. Reproduction
Dans ce c;;s aussi, le rôle du personnel de l*cxploitc-
tion es-t tres importnrLt puisque c'est lui qui doit suivre les Aactions de l'ani-
mal en particulier les chaleurs. De la qualit 32 ccttc observation c%pendant en
grande partie les performances de reproduction des femolles.
I I - 3,5, $kygikne &nbrale de 1 'exploitation et des interventions
-sur les timaux
L'exploitation doit être très r6gulièrcment ncttoy&
d5sinfect6c et dCeinsectisT:o, Les conditions d'hygiène du vOlage et de la traite
doivent être particuli&rcment bien respectces, Ecu xSa.nces do recyclage fr&quenteu
sont rOi;lisécs dans ces domaines,
De même le d$,,nrnsitagc 3xtcrnc des animaux ne doit jamais être n6gli&)
ni dans sa fr6qucnce ni dans l'application du produit parasiticide,
II s- 3,6, Gestion konomique
Pour l'inst,ant les seuls donnbcs Gconomiqies que les
exploitcn-ts doivent recueillir sont consignks dans un simple cahier de recettes
et dopenses. C'est llcnczkencnt qui se charge 5.c 1;. synthèse de ces donn4es et en
retire les informations nacoss,>ires à la bonne marche des exploitations.
III - co~~cLusIoNs
On peut constater q..~'avec les connaissances actuelles en matière de
production laitière il est possible de faire fonctionner des exploitations priv&s
hebergoont des anitiux 2, forte productivit6,
Le fonctionnement d&pend bien dc la
maitrise des facteurs externes et internes qui constituent llenvironnnement de
l*exploitation,
La recherche de cette mLai-trise n'est pas ais& pour dc multiples
raisons dtordres technique 1 konomique et psychologirjuc, mais 0110 est essentielle
car si elle n'existe pas il est inutile de vouloir non seulement croer des produc-
tions animales intensives, mais A la limite amdliorcr simplement la productivit5
actuelle du troupeau traditionnel,

.
- 10 -
Les rCsuJ.-t~ts obtenus sont cnoouraganta,
mzis il est encore &ccssairc
de hsoudre des problhcs techniques, tels que ceux li6s à la reproduction et
3-z mammites,et économique s czr une gestion très rigoureuse de l'cxploitztion
seule permet d'en retirer la rentabilit6 maximale,