Institut dt21ev.z,ge et de ï%&decine VcterinAire ...
Institut dt21ev.z,ge et de ï%&decine VcterinAire des
Pays Tropici*ux
i.
I.d
par s. Gretillat
Chef du Service d'HelM.nthologie
Laboratoire ïfational de l'élevage
et Cie
Rectiercht2s V&tLr-jnaircs
B.P. 2057
^...

.

-2-
I
.,
i

Chili
(Jclonibie
Cuka
y/Texipue
A
15.3.:.
Venezuela
Sudan
South Africa
3.A.U.
Inde
Ka la i s ie
Japon
Pakistan
ThaPla-r,de
ijeigique
Frc;nce
Hollmde
Portugal
Uni-te& Kingdom
~4.llC3iilEln~e
G ~ il ‘2 :-’
.Lx.LJ.
=Lustrali.e
4
i

*’
i

Sous-sectim 1 - Schiztosoniases.
-
.-
Y -
t
.

Section II- fii'fections à motczo2ires.
_ sc-,,s-s ectio2 II - Amibidiae.
- Epidéihi;lo,;ie.
- jjiagnostic 62 iaborstoire p
- Clinique.
- Travaux Givers sur l'aaibiase.
sous -section III -- Leishmmioses .
_ Epid~:,yjolcgie *
- Kala-kzar
- Leskll;ii;n.iose
c~~-tanke et cu-tan.6 o-iiiuiiheuse .
_ p. <vaux &ivcrs sur les leishmnioscs.
S()Llr-.ci ection IV
- ,uVrea
,:ifec-tio:;s h, -gïqotozodires.
-1
- T~xo~lasmose e
.

-6-
sous-s ection III - alfections $, spirochètes.
--.v
-TreponeIa.Ltose.
-Leptcspizose.
- Section IV - IhlcJ.dies 2, Virus et&
Rickettsies. -
YoLILs- section I& - tiffections B lLL$erovirus.
- Schc. -bw.s.
- Polio:2y~lite sou.8
les tropiques.
Sous-section III- Yiru:3 h lOC&liSatiOE puïruon~3ire.
-
Virus 4 localit,tion
pUliilOL;iiie.
- LpiC~Gxiclojit3 et trùitment.

-7-
Lkction V
.
l .

-8-
Bection III - Clinique et Pathologie
paludisme.
du
Secticn IV- Ghimioth6rL2pic.
--II.-
Section VII - CqL:murAc~tions libres.
I.
Seus-section II - GLucation goSt-Sc6L;ire sous IcC tropi-
-que s o
SOU;-=- section III -Formation et u-tili~dtion du perso_.nel
.
:iuxilLz ire .

-9-
,

-IO-
.
.

-II-
AU point de vue épidëmiolcgique,
la biO1Ggi.e très
complexe du pzirarite en czuse, ne permet pas de zldsseer les
schistoso~~iaces uvec les autres helminthiases
de ty>e clas-
-siL:LUe.
7 i
LJYl :>l:fet, 1' environl_el;tent, las coutumes 9 les modes
de vit et ci2 travail des habit,.,n-Ls font que les contacts
.
sont PI.US ou moins irequents entre L f hoïAuw e-t le ilLilieu
agk.tic,ue 06 vit le mollusque ,hôte interzïediaire.
La wture les gîtes, 12 climat, le genre de culture,
sont des facteurs non nkgligeables pour ne -2s tiire eszen-
-tiels
dans la creation ou là pércn:Kit< des foyers G'infes-
-tation .
Enfin, une hygiene CL.2CPectueuse chez des po~ulztions
primitives non averties oiz. les lieux 06 s'exonèrent les
habitants sont proches des &-tes à yùsterc:pocies ,contribue
2 entre-tenir voire à augmenter le taux L'endemicite bilhar-
-zienne
.Certaines pratiques reli&icUstia aboutissent au
l&lile resultat.
Le mollusq ue vecteur joue un rôle détermindnt dans
1'epidemiologi.e de l'affection, au point que la distribution
geographique de la schistosoniiase est cdlquee sur celle des
mOllUS,Ues.
Il y a lieu aussi de tenir com?tc c7xe llim~ortance des
reservoirs dé virus repr: sentes par les petits anir2ux sauvages
qui jwen-t,
tout 2u moins en ce ;Lui concerne Sehistosoma
ja.ponic=um un rôle essentiel btini; la perenni-te du parasite. '
La biologie et l'ecologic des mollusques vecteurs de
schistosomiases ont idit l'objet de nombreuses recherches au
cours de cette dernière décade et cela tant au laboratoire que

-12-
sur 162 terrain.
Les rtisuïta-ts ;Acquis peï7n;etten-t actuêllemént dux
ol~iile~A.olo,;istes d'élucider ou tout au moins fce comprendre
certains ?oii?ts encore obscurs dans la repartitim de la ïiidla-
-Lis &aps 11 es-o;*cc et &ns 1,~ tei;rips,
1.
Cepen&nt, l'abonL&nce
Gès i'dcteurs qui inter-
-viennent ~L~ins le zilieu où vit lo vcoteur rer1cic.n-t Ciiflieile
l'intey~;l~5'~ation ke cc:rlxins result3-tu obtecu~ LU Tours des
études f,ii;cs 'cl;nt au laboratoire quo sur le tcrrjiy~.
L1ecoloc:ie d'un vecteur et sa biologie et2nt
'Gi$n coï.;;;ues
9 avec les f'luctuations siisonnieres de repro-
-Cuction et tilentree en"di.apausett 7 sd oestruction par
&panda.,:,e de
2rçLkuits inolluscioiCïes seyd ;:r3riZe:.;k-nt faciïitee ,
La lutte biologique par changoLleut des conditions
du i2ili.w où, vit le vecteur ou par' iii-traduction Ce predateurs
petit
fitre envisagée, IL~~S pour le ulonent, elle n'a pas
d&pdsse le stafJ6 c2xpQrimén-/-al,
Ijeaucoup plus eléc,ante que la lutte par produits
chirIAqu<Ls, elle se heurte & des con&itions i:'e.,~uilibye biolo-
-p-i ziue au ntilieu que l'on essaye de perturber et pourrait
aboutir dzns yucl;;ues ccis, à des desordres fuuni.stic;ues graves.
ma
El&iytents

de
8 yotemtique
des 111ollus:;ues vecteurs
üe schiatoaomiase.
-II_
%n ce rjui collcerne 11 g p-jd&~-j(:21cgi~ de
Schistosoiza mdnsoni 9 les r;iolluxques Planoyüiaae
vecteurs de
cet helnlinthe
9 peuven-t être dc!nombre~oriiii;e suit :

-13-
fi l
glnbratus
o-e- Bresil, Guyane française, Guyane hollandaise,
\\Tcr2èzuela, PorTo-Eico, Republiquo
Zoninicwinc, Halti,
Guadeloupe, Nartini~~ue, St. Kitts,
Antigua et outres kmtillcs.
.
ii .
strarnineus
Brtixi.1.
Biomphalaria alexankrinus
>gypte r;t pdy" vo-jsins, aaie
.Aneure .
a
sutianicus af'rique au Sud ,du Sahara ; hôte possiale
(Poten-tizil)
c
km. ce qui comerne les hô-Les intern6ditiires des
schiztcsomes tiu groupe tihacl:;a-tcjbilzn",
ils apjC~rtienncnt tous
au grou-c des I:iulir,us
ECn:ju--Stl~icto . Zd morphologie tcute
p~rticulikm ci~l~coquill~ des nollus~~ues
de ce genre, pemet
de les di,T:,:,>encier du genre PNrgophys;;.
Qu:::iit 5 ceux OU 30 6tvelop~en-t les formes lar-
-vil ire 5: le schiste
ils a~~)4rtiennent ,zu iwnre
Gnchomeldnia au
13 qu,îGrasi ejyo
O.'forinosana
qui
~er~ulBsp
poür lesquels
des recherches récentes ont i>er;;iis de preciser certains points
de le-0.r biolo,ie et de leur kcolcgie.

-14-
J

La. valeur vectrice du r~ollue~~ue tout ,-:u moins en
CC <lui concerne Sch.m;nsoni
dC.penC; dorie Ufuc èquilibre ùiolo-
-.-
-&i.-ue entre le gast[>ropodc et 1~s f'ormos larv<ii.r>s du
schistc,?ome.

-16-
Propicor'bis
- Proph,ylaAie antibilharzi~nne.
."ma.ILp-
.

_.
--
.
.
-
.
.
-17 -
40) - (&s calJpd&nk.? s d'Éducation sanitaire
~iielA2n.t en garde les
trav;iiilcurS sur les uangers que preoentent certaines prdtiques,
coutumes ou habitudes D
La clistomatose de2 ruminants domes$ig,ucs est, elle
aurzsi, trés frc,quen-te en iihrjoesio du SUC;, c-t il est possible
de combiner en une seula et même intervention, prophylaxie
antibilharzien:Le et ~~ntiûistomienne.

-18-
.
- Schistosomiase exp<riment~le et immnit6
v-11_
d,ins
-...-, . les
y_
schistcsomiases,
Cn .&~i;.riqut; du Nord 9 des recherches sont actuel-
-Ii-;311ie nt e-1 COUTS alin de ti;:teri;;iner
ciuel peut étre le stade
du cycle bi.olo;;i(;ue du sc~iistosome le plus a p t e h f a i r e a2xJs-
-r,.? îtr 3 iJn2
rkaction immxnit,3ire chez l'hôte ex;!osé à l'inîes-
-titiCLa pdir 1;:s cercdires.
.
Chez Yes souris auxquelles on injecte pdr voie
intI'dpL..,itOi?e,~~I.e
UT1
broyat de Schistosoma jdpo:iiclh?l;l adulte,
on obti<nt une r&sirtdylce
3. l'infestation
par Zu.rCocdrc;ires
dc la Kiche espêcc .j 2 3 n s toutciois yuc cette r&sistance soit
au;si 2 olide c,ue celle obtenue ~.%io une infest.~tioul ~ntGri.eUre.
.
l



.

-22-
r)dns ces ws ;),ïrtiçuliCrs 9 OL peut avcir n?cours,

-2 3-

.
.
.
/

-

*
C t L st 1~5 l?rcmier ;>roGuit antibilhurzien
exempt
6taïîti~fioinF1
dCd.ni;ïttr& uniquement pzr voie scus-cutdn~z
ou
pdrentcdlc . Evr os
-
9 il est inac-tif.
Novelnbre 1963

.
,
-

-27-
.
.
I

.
4

Les aquarium sont aérés et des feuilles de hitue
bouillies sont d&pos6es d,,,ns les aquariums pendant toute id
duree de I'cxpGricnce.
ParslïÈ2lement aux aquariwlis d'essàis, sont installés
des ayuariuï:13
t&moins contc;rk02.t chacun 100 specimens.
Ri;sultats obtenus :
~$~ces en expérience,
Conccntrdtion
en-zirame p.p,m.
DL 100
DL 50
Liomphalaria pfeifferi gaudi
I à Ip5 ppm.
0,5 a 1 ppm.
Bulinus
guernei
1 ppm*
0,4 à 095 ppm
Bulinu3 senogalensis
1 PPm*
q5 pyl.
- -
L.
- nutaicnsis
-
cdilljudi
G,5 -a, 1 ppm,
0,4 à 0,5 Tprn
3
Stdbilitt du zirame et dctivite en milieu vc:s8uX.
&J:iiiGinence
du pouvoir moliuLci.cide et ksis-tance dux
RUV. .

-2g-
:

-

Les batr:kciens
aciuitcs swLblzrit inrensibles
5 liC;ctio:il du ziraüie 9 pur coiitre leurs krves (tLmrds) sont
tuci;L!s en 24 hsurcs p3r 3 ppn.

-31-
Conclusion

t

.,*.
xe&%Q afe.
-
-
-
W-’

-34-
.
Vers lés 15kmc â 20&e rieur de leur ëvolution chez
i
*
c
,

-

-35-
Parallilcilient â ces recherches
et en tendnt compte
(-j,es yesu1tats
obtenu2 au cours des Giss6ctions des bulins
récoltés d2ins les gftes des régions de l'Ouest-africain
( ~&+y& ~2u:,y;L;nce p
0
Mauritanie) ou règne une hAute cndémicité
biïhzrzienne
9 nous -<vcns realisC au l.~bor~toire le cycle ex-
-pEriment,l de l',;gent cs!usal de la bilhzrziose genito-urinai-
-re hUmAine observee dins cette partie de l'afriyue.
4 partir d'urines d'enfants bilharziens originaires de
Dakar, et de ses environs, de la région du Sine L2aloum-
Raolack 9 et de Kolda
en Haute-Casanünce
( au total 53 en-
-Îants )', nous avons procede
B ltinfestation
de B
-r
D. truncatus rohlfsi 9 23. jousseaumei
et B. cont~c$e
de Corse) d'élevage . En résume 9 18 essais d'infesmion dont
15 positifs ayant eu lieu sur glus de 1.500 mollusques.
k la
dissection ties bulins infest&s experimentàlement
nous C..vcns retrouvé des formes larvaires identiques à celles
obssrvtes pour Sch. curassoni
m2is jL3mtiis celles correspon-
-&nt 2 l'espèce Sch. haematobium .
Afin de verii-icr experimentL21ement l'identite spécifi-
-C;Ue de nos SOUclleS animales et humaines î nous avons jusqu'à
ce jour9 procktit" k l'infcutation exp?rimentale de 6 moutons et
4 ch&vrzs neufs 9 2~ l'iiüe de Îurcocercaires é&ses par des
bulins infestés e.xp~rirnerltulem~rl-t par des souches humaines
( infestdtion pcr os)
ii l',riutopsi3 iie ces ruminants, nous iivons remarque la
presence de formes immatures dL;na les veines mesent&riaues et
hep~ti~~ues au bout d'un aiois d'évolution, et avons récolté des
formes adultes de I-;ch. curassoni 7 ;11u bout de dwx mois.
1yous puur'Cuiv3y:s A ctuellement notre ex~erimentation
pour dccorrLp1i.r le passage de mcuton 5 mouton à partir d'une
souche initiale humaine.

-36-
Zonsiderdnt les rcsultats obtenus au cours de ces
trLv&ux et en tenint compte de ceux recoltes à l'exdmen des
bulins infestes naturellement
d.ins les giltes,nous pensons
pouvoir dire qu'il existe 3u Sen&g,i19 en1kuritanie et vraisem
-blablcment au Nali, une schistosomiase commune à l'homme et
aux ruiiiindnts domestiques
dont l'agent csusal est Sch.curasso-
-ni
et Cent le cycle biologique chez l'hôte intermédiaire
ne comporte pzs le stade tlsporocystett mais par contre des
Blements initiaux se multipliant par bourgeonnement
externe
pour sc difi'erencier directement en furcocerc..rire en dehors
de toute enveloppe sporocystique.
Ci2 r5,ison ue sa localisation gecgrd>hique, nous nous
sommes permis d'appeler cet-te affection p3r ;sit.:;ire, qui est
une zoonose (nmphixénose) commune à l'hcm~, et aux ruminants
domestiques avec somme
réservoir de pjr,sites, le ruminant,
"Eilharziose Ouest-Lifricainell, ( Grétill.-:t 195î , a 9 b et c)
Bib1iogra;:jhi.e
- Brumpt E.
(1931) Ann.. Parusit.B~.co~~p.~~~325
- GRZTILLT S. (1962, a) 2.R. Acad.Sci. ,a;1657
- GRZTIILT S. (1962,b)
C.R. Acad. Sci.,255:1805
1 GRI3TILl;sT S. (1962,c) knn. Pdrdsi-t*Hum. Camp. 9u
-.
,556'
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