INSTI’TU7 SENEGALAIS DE RECmCHES
AGRICOLES (1 &R.A,)
--a.-..-----
LABORATOIRE NATIONAL DE L‘ELEVAGE
, *
-i_
DAKAR-HANN
de
bnf imat ion
CARENCES EN MINERAUX : EWLOITATfQN DES RESUL.TATS AC!%lS
POUR L’EijAM D’UNE CAR=IE DES CJWNCES MINf.3Wa.ES
AU !33iEGAL
;r
MME NDhE MA’I’MOWA NDfAYE E P O U S E CfSSE
DOCTEUR VETERINAIRE
.?ULN 1985

---

A MES CHERS ENFANTS
A tous mes c011egues chrrchcurs et tx+hxiens du stxvicc dqAlimentntion-
fiutrition,
ji: tiens 6 c-xprimer mes r~xwrcicmonts
sincères pour Icur contribu-
-
tien sffectiva â IYéïaaboration dc cc travailf.
A ~ksdemoiscll~s Coumba SONJ Bi-inrie Louise NoClïe YrKjLENTHIEL5
Honsiaur
Ikrnmnr, ~A'~ULI'J, soyez assurés de toute m:t satisfaction pour 3.:: dactylogrqhic
et le tirage de ce document,
MERCI.

---

SOMHAIRE
INTRODUCTION
1.
* . : ‘...
-
-
e,, x ’
.x-
IMPORTANCE DES MINERAUX
Y\\ ‘
oolàlb$
A. Ponctions des minéraux l 00130”.*00U.....Y0.“.~..~..~**,~~~..**~
2
II - HOYENS D'APPRECIATION DE§ RISQUES DE CARENCES MINERALES AU SENEGAL
III - DISCUSSIONS ET CONSEQUENCES PRATIQUES
A. Résultats de l'analyse 0100*0..~~.0.00*.,0.~.~.~~....~~~"**~~~
4 4
B. Prophylaxie . . . ..*......0.J~.*..~~"~..~.~~.~~~".~~.~.~*~~.."*~~*
6 9
CONCLUSION GENERALE
-

---

I N T R O D U C T I O N
La suspicion de carences minérales au Sénégal remonte aux années 42 quand
une équipe de chercheurs du Laxboratoire national,de lsElevage et de Recherches
vétérinaires entreprit de préciser l'stiologie de ,l'intoxlnation botulinique, ou'
.,<. "maladie des forages", au Ferlo (18).
A partir de cette date, de nombreux travaux réalisés confirment 1"cxistence
de cette pathologie nutritionnelle au Sén6gal.
En 1965 déj2,CALVET et Col. #(la) mettent en évidence la carence en phosphore.
.En 19.79, .FRIOT (34).décrit npr&s deux années d'analySe.des eaux d'abreuvement
du Nord Sénégal une carence en phosphore nettement plus'proti~&e
d;ins Za zone
dYend&mici.t& du botulisme.
En 1971, FRIOT et CALVET (3-j) confirment la carence 'en phosphore au Ferlo ct
et en
mettent en avidence une carence en wlcium,/tuivre
dans cette même zone ct dans
l a régionde tasamance.
?
En 1973: ces memes auteurs (36) consignené les résultats de cinq années de
recherche Consacr&e 2 l'analyse s6riqu.a L sur des bovins de differentes zones d'éle-
vage au Sénégal et confirment la carence en calcium, phosphore et cuivre.
Très vite donc9 la prevention s'avère nécessaire dYoG la cr&ation en 1971-72
d'un centre de prêvulgarisation des supplementations minérales à proximité du
forage de Labgar,
En 1977, UIW mission dYappui IEKU 1-1 INRA (103), au vu des carr;nces manifestes
dont souffraient les animaux de la V<ill&e du Fleuve Sénêgel prkonisc d'entrepren-
.
dre une prophylaxie et propose au Laboratoire d'intervenir 00~ niveau de la
complémentation minérale.
En 1979, avec la mise en place du programme ABT* démarrait une analyse miné-
rale plus complère des aliments destin& au bétail dont les résultats sont actuel-
lement disponibles,
* AET : Programme Franco-sênkgal%is de recherches sur lPAlimentation du E&tai1
tropical.

---

--
.
< >j”,.’
::
<.
,‘Ce travail est une contribution à lfétudo des Caretices minéra3es a&‘Sé&giL.
Il comp0rte une’ revue bibliographiqtie succincte ‘sur lfimI&rtance et le~t&ab~lismc
des minéraux, Une étude exhaustive ne saurait.$tre envisagée ici car elle ferait
l’objet d’un long développement en raison des interdépendances multiples du &:;a..-~
,’
‘boliàme minéral &ec le métabolisme enzymatique, hormonal et vitaminique, e* c; F C’J. I
‘
tres termes avec le déroulement normal du phénomène de la vie.
,’ :La seconde partie consacrée A l’exploitation des Aultats acquis (teneur eu
mineraux des aliments, des eaux, du sang et donn4es pbdologiques) permet de ml.cm
appréçier les risques de carence.
-
Ces résultats sont discutés dans une troisième partie afin d’esquisser un::
cartographie des carences et de dhgager des modalittk pratiques de prophylnxicl
,,
:<,
< ’
..:
<’

---

1
-/
I-
IWORTAMX DES ?CNJWJX
I
En nutritionnineraîe, quinze &liements minéraux interviennent essentieilement,
Ce sont :
"
=A 162 calcium9 le phosphore: le magnesium, le potassium, le sodium9 le chlore,
le soufre ou minéraux majeurs ou macro-4lements
-- le cuivre9 le zincy le molybdène, Le cobalt? le sélkium, l'iode, le manganese,
le fer ou oligo-élements ou ('I&N+ 'Lkw&ex&tant en plus petites quantité; dans
l'organisme.
Toutes les cellules du COTPS* Ics tissus et les fluides en contiennent en
quantites variables et sous des formes chimiques diffkentes et chacun de ces
minéraux essentiels intervient dans CjLb Fo*&r
cfv%a+Lh
qui peuvent Ztre
physiques,
chimiques ou Siologiqucs,
dépendant de la forme chtnique du minéral,
de sa cor~binaisonavw
dlautres ilémer~ts et de sa localisation dans le3 tissus
ou ïe milieu intérieur.
A- FONCTIOW DES XINERAUX
A,1 - ~6le des macro416ments.
Ils jouent un rôle statique ou $I.astique de constituant des structures.
Sntre 50 et 85 pour 100 de la mttiere minérale totale ou des cendres du corps
sont localfs& dans le squelette sous forme de sels de c$lci.um,(GS p,our JOo dans
._'
150s) et de phosphore (80 pour l<O), avec inclusj.ons d'autres minéraux,, spéc$,ale-
ment le nagnésium,
*
'< .,
Les minéraux majeurs jouent également un rôle dynamique :
maintien de l'équilibre acide-basique du milieu interieur, du pH à des limites
0
compatibles avec la vie
>
9 pour un deroulement normal des processus physioiogiquc
,
2s
vitaux, A travers ïa pression oswtique,
ils interviennent dans la r&gulation
des échanges entre les fluides
.:
!
3,

---

participation à une multitude de réactions métaboliques comprenant le tran.dcrt
’
l
de l’énergie, la transmission de l’influx nerveux et 1’excitabilitQ ‘ne-~ro-v
.
<
mus,culaire (figure n’,l).. Les él.Gments vitaux (acides nucléiques) qui detrr::L-.
‘.
nent l’hérédité en même temps qu’ils gouvernent le fonctionnement de tous 1~s
êtres vivants contiennent du phosphore (76).
. influence sur la digestion microbienne au niveau du rumen. Pr&sents essenticlle-
ment sous forme de phosphates et de bicarbonatcrdans
le milieu ruminal$ ilr
permettent de maintenir dans une zone favorable r3. la croissance microbien;?e,
les caractéristiques physico-chimiques du milieu (pression osmotique’, pouvoir
tampon, taux de dilution.,.). L’activité cellulolytique et la protéosynthG=.
en sont ainsi augmen&s (29)
fonction catalytique : ce sont des’activateurs enzymatiques (Na, K, cl) (:ï’>,
‘e
z
A.2 - RGle des oligo-éléments
w
Ils interviennent comme cofacteurs enzymatiques ou contribuent structur~l+z-
ment ou fonctionnellement dans 1”activitG enzymatique, hormonale’ou vitaminiqw.
- Le cuivre a un rôle dans plusieurs systèmes enzymatiques (catalase, cyw-
chrome oxidase) et dans la pigmentation de la laine. 11 est essentiel dans la
formation de l’h&noglobine, pour l’utilisation du fer et la prévention de l%iz&
mie selon un mécanisme encore inconnu (NANSARD.; 1983) (461..
- Le zinc constitue un nutriment essentiel, fonctionnant presque enti$rem2nC
dans le’sy$&me enzymatique, le métabolisme des carbohydrates, des acides nuclCX~~
ques et beaucoup d’autres réactions biochimiques (85), Il intervient dans plusieurs
‘des.étapes d e l& synthèse prot&ique,
favorise la kératinisation. En effet, la
présence du zinc dans 1’ADN polymérase conditionne la replication des @nos ;zt 1~.
i
m u l t i p l i c a t i o n cellul,aire (65,),
”
,.
- Le fer est stocke dans le foie, la rate, les reins et la moelle d$‘l”cc.
.! Il,,sf$ait partie. d,es molécules’ ‘comme l”hémOglobine et la myoglobine et de &rtsines
- _
enzymes. asseciées &s. t’ransfert de l’oxygénei Xl entre dans les cytochromee’ ‘“t lds
cha’ines respiratoires nécessaires aux oxydations et donc au métiabolisme &z.TgSi-F-
que de la cellule.

---

Figure no1 : Excitabilité llenro-musculaire
Rôle du magnésium, sodium, potassium, cnlcirlm, \\>hnsphore
ii11 niveau de La membrane cellulaire (72)
-_--
-----v.-----w-..--.---
.--_. --.-._-.-.----
--.._- -
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A : c c 11 1, 1 c a II
*
-.
r e p 0 s
i\\tiL ~VU ~xt-l‘a(‘cL.i~il::ir-~
---~
+
xa
membrane ce1 Lulaire
I
i
Mihieu intracellulaire
-
H : phase de dépolarisation
c : phase de repolarisation
Milieu extracellulaire
Milieu extracellulaire
iKi.Lleu intracel lulaire
Milieu intracellulaire
----..-_~--_-
Figure A : A l'état de repos, il existe un potentiel de membrane dû à la hiérarchie des ions :
Naf est extracellulaire, K+ est intraccllulaire, Mg* et Ca* verrouillent la membrane.
Figure B : b'excitation cellulaire se traduit par une transformation du potentiel de membrane
due à une perméabilité accrue de la membrane à l'ion Na+ qui prend alors la place du I<+ à
*l'intérieur de la cellule. Le Mg ne joue alors plus son rôle de verrou membranaire.
Figure C : Dans le fonctionnement normal, physiologique, la dépolarisation est suivie d'une
. repolarisation par la mise en jeu active de la pompe à Na où intervient activement le Mg car
'sa présence est nécessaire pour que 1'ATPase membranaire assure la libération de I'ATP, source
d'énergie indispensable au fonctionnement de la pompe.
_ ‘

---

- La.recherchz a permis de voir ces dernikss annks que le sZI-kkn~~, long-
temps eonsidére comme un Glement toxlqw pour le bGtnil,:z un rôle nutritionnel
et gh.ysiologiqüe, Il mzintiznt l."in!z$9.t2~
des membranes cellulaires et protege
10s hématies contre l'hbmolysc (48, 55).
.’- UNDEXK003 Jr a .montre que le molybdéne joue un rOle important dans la
croisscnce,
Il augmentî, l'nctivit~ db:. ic: clore ruminale (30).
- Le cobalt intervient dan:: 1;: cont~OS~ du IPhom~ostasie. 49 pour cent du
cobalt du rumen est converti an vS.t,2mini! BizO Le foie stocke uw petite qunntite
(Os2 - 3,5 ppm) pour rétablir tout dk~:::~uilibrc
psssager (Ill),
- L'utilisation dz 1"iode est
~~~.~:iculier~~ment
reliee i la fonction thyrol-
dienne (54).
Ce bref apércu -montre que les mirr&raur sont indispensables 5 la viti!, Ils ont
d e s actions rGt2boliqucs g~%knlt?s, 1% s;:Xiit
irïon6 dé vouloir polariser le rôle
iids mineraux dans une voie mGtnboliqw spkifique. Par exemple,, ils setivent la
synthaae pr~tkp~: ou 1:: mkta'boïisme rl%.: 1." ;krgi.e et c'est dans la mesur: où le
métabolisme
est perturbi't que la ou 3.3s !~cc~~tions corrr>jpond>ntes serorit secondsir;-
ment parturbks. Exemple, la production dr, lait et la reproduction n&es:sitent
respective-ment une bOnIl@ r&erve mirakr:;lc! tit une bonne salidit osseuse
'Jne perturbation du miteboïisme phosphocaicique se rgpercute
fatakemènt ou-: ci-s deux fonctions.
B.i - Rappebs
E.1.1
- Cnlsium et phosphore
Une fvis ubsorbess le calcium et le phosphore ont des métabolftimrs hndisso-
ciables (4:).

---

a) Site et mécanisme d'absorption
---I--~u--~-"--~L--I-----
__Y1
- La paroi du rumen est relativement impermeable au calcium, Le site majeur
;
d
. de l'absorption se,situe, dans le premier tiers de l@intestin grêle (.lS)...
: :
: :
.L ._.
:
Selon LITTLE (761, il.existe deux processusd'absorption : un processus iir;t
diffusion non saturé, les phosphates de la muqueuse:interviennent
dans le trans-
port du calcium intestinal. Le second mode d'absorption est actif et (t@pcnd larges=
ment de' la presence de "Ca -. bfnding'protein*' où Rroteine de WASSEI?HAF! &.rrs Ici
muqueuse intestinale6 La formation de cette proteine dans l'intestin est induit,:
?Pr la1,25 dihydroxy-vitamine D qui est produite par le rein sous contr6le ile l’hor-
mone parathyroxdienne secrétée en réponse à une ingestion insuffisante de ca.lcïum.
- Le principal site d*absorption du phosphore est l'intestin gr&, prz&.r:&
ment dans 1"îléum (GUEGUEN, 196U) (40). Il existe aussi une absorption négligeable
i
de phosphore dans le réticule-rumen et dans l'omasum.
Contrairement au calcium, aucun mécanisme n'a été décrit pour le caifrcile. de
1'absorRtion du phosphore et les controverses sont nombreuses sur ce sujet;
BRAITHWAITE cité par LITTLE (76) considère qu‘il s'agit d'une simple dif.ftis&n-
Selon WASSERMAN et TAILOR, rapporteGUEGUEN (39)8 ce processus est saturribïe rt
le transport du phosphore à travers la paroi de l'intestin grële est st~z$kj par
la 1,25 dihydroxyvitamine De
b) Répartition:
.-w c...œ-e--m
Après absorption au niveau de l'intestin grk.le cslciuti et le phosphore
sont répartis par le sang dans diff&rentes parties de l'organisme :
- Le squelette (os et dent) contient 99 pour cent du calcium et 83 pour ccut
du phosphore,
- Les tissus mous sont plus riches an phosphore qui intervie& dans les
mécanisme de transfert dial%nergle, donc dans le'm&tabofi'sme 'l.ipi&que (~'bsphali-
.pid:es,du sang, du, système,.nerveux, exemple : céphalines et my~line)~~rotldiquc
(le phosphore est présent dans les nucleoprotides du noyauo dans les nucl&ot41,es
du tissu musculaire et les paranuclki.nes da la caséine et vitelline), Le phos+:,re
glucidique intervient dans le fonctionnement du muscle;

---

- Le sang contient du calcium présent SOUS deux forw~ s
,
une fraction capable de diffuser È travers la paroi des vaisseaux (60 pour 100
0
du caJ.cium plasmatique total),
une.fraction incapable de diffuser car fixée aux protéines du sang par une
0
liaison réversible (40 pour 100 du calcium total).
Le phosphore du sang est présent sous des formes Mnérales solubles, La
phosphorémie désigne le taux de phosphore minéral ou inorganique sanguin total
present sous forme de pyrophosphate P207tI;
(partie globulaire) et d'orthophosphates
P04H3 (plasma), La phosphat&A.a repr&ente le taux d'orthophosphates du plasma.
c) Elimination
.a.---&-------
La principaie voie d'élimination est Ta voie £&Cale aver3 une importante frac-
tion endogsne. Les sécretions urinaires et lactees sont également des voies d'éli-
mination. L'Glfmination urinaire est frifble chez les ruminants. Le lait renferme
en moyenne 1,25 g/kg de Ca et OS9 g/kg de P,
L'Glimination du phosphore par la secretion salivaire est tr& importante,
Ce phosphore pr&ente l'avantage d"etrr recyclé car il: est absorb6 lors de son
passage dans le tractus digestif,
,
L'excrBtion intestinale du phosphore se .fai.t dans l'intestin grele, celle
.
du calcium est faible et s'opère dans le caecum et gros intestin (St)),
.d) Régulation
.<
.'
me cY--m"--
1,2
Trois hormones interviennent pour -baintenir la calcemie et/phosphorémie
à des limites physiologiques : le 1,25 dihydroxycholécalrifTro1,
l'hormone para-=
thyroxdienne (PT@ hypercalcémiante ü-t hypophosphatemiante et la calcitonine (C,T,)
Y
hypocalcémiante.
L. La vitamine DB est synthétisée dans le corps animal sous L'action de La lumiere
solaire S partir du cholesterol,
Une première hydroxylation au niveau du foie
aboutit à -an mëtabolite intern&.diaire, le 25 ~lydrochoPecalciféro1 (25 HCC) qui

---

subit une seconde hydroxylation au niveau du rein donnant naissance 2 deux
dérivés dont un seul est actif, l’hormone ou l-25 Hcc. Elle active l’absorption
du calcium et du phosphore dans l*intestin et stimule les processus de cG.ciii-
.”
-. ;<:
.caticn dez; ,os. Cette acticn, est cependant subardonn& à tic.apport phosphocak~-.
,
que équilibré.
,
,. .I i
:
:
-:*La p.arathormone.élève le phosphate plasmatique en stimulant directement La
résorption des ostéoclastcs mais.surtout.el7.e exerce une,influence sw~.E’acti-
vité fonctionnelle du rein en stimulant l’excrétion du phosphate dans I”urine.
,Le defaut de par&thormone entraTne une -par réduction dc’ I”élimina-
. Won utlnaire) suivie d’une ,hyp&alcémie (car le’phosphate précipite’&& ie
tissu osseux en même~~temps’-que’du calcium). L’excès de parathormone en&:$ne
..,-un~,d~~inéra~isatiori-oûs&use.
:,
:<
- La calcitonine est une hormone thyrogdienne dont la synthèse dépend de la teneur
‘I
en calcium, Lorsque la calcémie baisse2
la sécrétion de calcitonine chute brus-
quement, Elle empêche la mobilisation d’él;éments minéraux à partir ‘de ~“OS en
*
,< ./
;:
réduisant le catabolisme.osseuk ‘(réscrption des astéoclastes),
‘:
,’ :G ’
,.
I i ,,r: :
;
1,‘.
li3,l.Z - Magnésium
,, i”,!
‘.
..;
a) Site et mécanisme dPabsor@ion
Les mécanismes d’absorption sont moins bien connus0 Des travaux rkents
.signalwt une iocalisation intestinale de J’absorption (76).
b) Répartition
- - --w-..-s,.-
Aprês absorption, le magnésium est réparti dans. Les. liquides intracellulaires,
l'os (70 pour cent du Mg total de, 1Forganisme)p l’encéphale, le muscle et le myo-
.: ‘: .,
:
:’ .
‘.’
carde où il participe à de nombreuses activit& biologiques dynamiques.
r
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I
..,
c) Excrétion et régulation
-.
m-..--““m1---...-“- -M-De-
- Le magnésium est excrété par les glandes du;tube.$igestif2 et par les reino,,
L$‘excrétion f&ale est d’environ 1 g/-jckr i54).
l.,,.::
,
’ ;
I *
.
.
:
,,
-,
:

‘.
: .
.,:,:
7;.
.
:
e.a / .DI

---

Le lsit contient environ O,J3 g de @/kg,
- Lc mécanisme de régulation dru 26 tnlclisme du magnésium n'est pas bien,.
Élucidé.
Bal,3 - Sodium
a) Site et rnhcanisme d'absorgtion
~~~~~.~~~~PP~~R.~-~,~F.r.~,.~,llr-.~,.~~~
r*-ecm
Le sodium est bien abs.orbG
3~1: ~XIU;~J~Z fur longueur du tube digestif, 13. existe
un transport actif de sodium à travzrc;
19 pc,roi du rumen, ph65nom6nc plus connu
sous ïe nom de pompe.sodique.
1.
'b) @partition
ow aY".--o--ca
Aprh absorption, le sodium se r&.,~~it dans les espactis ex~rawlluiaires
puis p&n&tr~ dans la cellule au cw.~r:: flics échanges ioniques,
c) Elimination
..-P-a=---m..-o
Le sodium est surtout excr&t& yar le rein au niveau du tube contour& distal,
par le lait (5 pour 100 darri; le lait JC vache), la salive et dans yane moindrc-
masure par la sueur.
B-1.4 - Potassium
a> Site et micanieme d'absorption
~_.--.-?‘-.N--.I-----_O...SI.YI.
*...~-is">rn --Ly
Le potassiüm diffuse à travers 1e ~umen et l'intestin grële c&-ttre un gradikt
de concentration,
b) R$y,titioc~et
&imination
-- 4--.-P---d-.-.-.~~~=,~~~-"~.~,~--
Le potassium est distribuS dans les liquides intracellulafres,, Il existe une
excrétion rknale importante. Le taux ds potassium dans le lait cl-. vache est d'envi-
ron 15'pour 180.
'.

---

B,l,5 . Soufre
Son métabolisme presentu une certaine originalité. Le soufre est ~ppclr~!
dans le rumen par les protkines alimentaires et les, sulfates de la saïiw..
:.i :.+z
alors réduit à 1’4t’at de sulfure et utilisé par les bactéries pour lr: o+i+$sr
d’acides aminés soufrCs (72).
L’excédent de sulfure est absorbé dans le rumen, oxydéau nivc=cu :lu sizng Qt
dufoie en sulfate et retourne au rumen par la salive.
”
B.1,6 -
0 Ugo-élkments
.
.i
La plupArt des oligo-Uéments, en partfculier le cuivre, zj.nc et =:r-3G& I::G;:s
I
sont absorbés en moyenne partie dans le duodénum et ‘la partie supM.eur;-: titi’ 1 > i:l-*
num (SO). Pour le cuivre et le zinc, une protéine duodénale (probablew.r(‘: XC?
métallothionéine) (77) intervient dans 19absorption;.
i
/ *= Le cuivre absorbé 6e lie aux protéines du plasma pour le transpoP: *J :
.SC
temporairement stock4 dan&’ le parenchyme des’ cellules du foie, du’ coeur o:! ,;:T
rein, 32 a moelle osseuseE et dc l’encéphale.
I
.:
La majeure voie d’excrétion est la bile. Iiexiste egalement un:3 T~ibl.3
‘excrétion renale.
.‘C
*.
- Le zinc absorbé se répartit au niveau du pancréas, du foie, de, r..:ins . C!V
la moelle osseuse et des glandes endocrines0
Il est ramené à l’Lnti3Stir: grSie j!Ar
le suc pancréatique et élimine par voie biliaire et rénale,
.:
- Le cobalt se Gpartit dans le foie, le pancréas, les surr&mlcsi 1.3 ;ncw3ic
(111). La partie non assimilee èSt Qliminee par les fécès et un p3.s de ?1 a?twr:b+.
,.part d a n s le,5 Ur+nes.
.I
i

.
;
. .
- L’iode est absorbé (70 à 80 pour cent) (75) au niveau du rumezi. !.‘! w.:-
cent de l”absorb5 est recyclé. Il existe une élimination urinaire, fk::i -: :
lactie. Il existe une faible excrétion par 1e.s glandea ‘ealivaires, kti y ::‘~TI.
,.
. .
- Le fer est absorbé essentiellement dans le duodenum mais 12s nuh.r/:r: :Y-:~~-
;’ ‘;
tiens du tube digestif 'pkwent aussi etre 1s lieu d'une absorption, l, b ;Lu -‘y'-)~ ;. >;-
,
du fer est fonction du degré de saturation en fer de l’organisme; elk ~-YJ%.
. :i

---

un r$lê capitd dms la rGguiation" de I"&quiiibre ferrugineux car l'sxcrétion
urinaire 011 digestive de CJT &l&nrnt est tr&6 fniblc, Le fer est tracSporte dans
les tissus par voie sanguine et IjTiQhn"'t"-4t:.r‘:~tiquc;
coup16 2 lme
globulines la sidtko-
philine.
- Le CitFlj~gi:!lèSk2
apporte dans lea <IXiments ni ast y>as a'bsorbe en totalite,
L"excrGti3ri dc cet élément se fait presqw anclusiveuent par les féêès ; le mnng*-
&se assirr,il,S est donc rw1en.2 dans $Pintcstin par le foie et la !Jila,
pas d'absor-tien ruztinale ou abonasaLc!.
Transporte sar lis sang, iï subit quelques
transformations chimiques puis forme ;~rtie intégranto d'une enzyme: : la glutc-
thion-peroxydase.
B.2 -A Utilisation digestive des mineraux
---
- -
B,i,l i Notion de C.U,D.
;
. .
cit6 de l'absorption, 11 existe un C,U,SG agparent et un C.U.I.?, r&G.,
cc V.U,3r ciont compte des pert::s endo&ses fécalas,importantes pour les
minikaux (calcbw et phosphore sur%!:ut),oc~~~sionn~es par les d6yenses physiologi-
quds d'entratitin (m&tabolismo b~353I) 2t dc digestion des 2.liments (exemple : phos-
phore salivaire),
transport sont influer.cCs par de nombreux f~teurs.

---

B-2,2 - Facteurs de variation du C.D,D,
*
Ils sont soft internes2 li& â l!animalp soit externes liés A l'ali~(::i~;
coi1 .
.
sommê,ou aux,cqnditions d@ambiance (ensoleillement, UNDRRWODD (112), pollufioi>
.
:
’
industrielle . ..).
,.;
>, '
a) Facteurs liês A l'anim&
--_------L"1"_lil---~-----
!:
,a.l) LFesp&ce
e-e-1 -...m
Il existe une diffé,rence assez .nette selan les, espèces. DNDERb100D (1965)
(112) montre par exemple que les agneaux sont plus sensibles à la caron:,:;
<.$ i',
cobalt, suivis par les brebis, les veaux et ensuite les bovins. LPesp+crt o~ini
1.
est êgalement plus sensible que l'espèce bovine A l'excès de cuivre dans la :
ration.
:
a.2) La race
.
ern.m---- :
,<.
',
,:
De nombreux auteurs insistent sur des différences inter-raciales ?l;ns 1e
.'
métabolisme minerai. PEELER (1972) (93) note des différences de comportement ::
.I
la carence ou al%ntoxication
au cuivre. MAN~TON et ~011.~ cités par THISYCZN~
! <.
(110) suggêrent une composante génetique dans i'excr,&tion urinaire .du phosr>h?ae
chez les bovins.
FRIOT et -11. (1973) (36) mettent en êvidence une diffkence dans les ii-,iix
. .
sériques de minéraux entre les races Cobra et Ndama et retiennent une &ifféra~c
gêxigtique dank l'efficacitê de l'absorption, Mc DOWELL (89) conclut qu'un phkrv~'
mène d'adaptation'intervient
dans le métabolisme des minkraux.
_
a.3) L'Qe
"w-e m
Lc C,D,D, diminue avec l'age des animaux (SO).
.
a.4) Etat ehxsiologique ou pathologigue
-m.-a-- - -m<m..m D a%.----- s..--e.-- I em
Les besoins physiologiques &? la croissancep de.la grossesse et de 12 lest
tion accroissent l'absorption des minéraux. Lqintégrité de la muqueuse (rt 1~2 ho'::
fonctionnement du tube digestif sont aussi importants. Les entérites acc,ciic-; _ .
le transit.

---

a.5) - Le niveau d'ingastion
^-y--<.a-~lL~e-.-~.m~i~
.------
11 est Etabli que le C.U,‘3r d'un :ain&al donne diminue quand le niveau
d'ingestion augmente,
a.6) =- Etat des rhervee minhales osseuses
P"~--~.-~~~-.C~"~._"Y~.-.",~~-~--.---~.~.---~-~~-~---~lD<
-3Ai-!BE-W et Coll. (1970) cites ,p:E LA%%ND A9 8.4 (64) montrent que le C.U,Dr
du Ca diminur! quand le d6clenchenent de la rkorption osseuse perme% de couvrir
les besoins calciques des trois prenicrs mois de la lactation.
b) Vacteurs lih i; iii ration
Y---_-*l_m-D--_Fllj_~,~~--~.~~.---
De nombreux auteurs; cith par LA?:&~D (56) et MAKIN i-t Coll. (79) dhontrent
qu'un r*Zgimc hyprrprotZiyue augment.2 iri frGquence de car2nce en cuivre et qù'un
excès dz wtikes azotses par rapport 2 l'Gnergi.e entraîns la formation dî sulfures
dans le rumen :Cl'06 r$duction de 1' i~rsinilabilit~ du cuivre,,
I
Selon A&YWKTL~~IJ et Coll. (3), lc broysi;eh, k
es foins diminue la digcstibilit6
,i
deo Glhents dz la ration en augmentant la vitesse de rransit. Kn effet, une strur-
ture fibreusa entrah un ralentissemtint du transit avec une: fermêntatfon normale
et une meillaurii rksorption minkhfe,
‘
La Cont<amination du fourrage2 r;urtou% des znsilagcs par la wrr2 (5 ~~100)
entrains unis Lorte diminution dc la digeséibilit6 du zinc (78) or,cctte rontamini:~-
tion est frSqui-:&s
surtout L;UT 1~s p:;.i~u~ag~~s pauvres 95 les azimaux arr;tc%ent lea
racinas dzz rares touffes en ing&ran!- d'ia?ortantrs quantités de tcrrc.

---

b.4) r- La maturité $2 la Elante
'-----~-.P--91-L-,~~.~~
---,.,e
DmiQUILLy et Coll. (1967) rsmarqwnt que l'absorption mi&ra.le, 2
p.:::. :.-
culier du calcium et du phosphore,dirr,inue avec la maturite de la pi:~nt~:. !j:.:..
<D*
observations siniiaires ont 4th faites sur le cuivre (87).
*
: ] :
,:
b,5) - La forme chimique de 1'aEgort
--..#"m.U-~~Y..s.m"‘-.s
wm-s..w-I-e WI-
Le C.U,D, permet de mesurer la capacitb qu'a l'organisme animal d-; r ;L~::T
assimilables les mineraux apport& sous diversos.combiBa$sons.
Cs;~~n&.r.: Z.:-; I ;:s
chimiques dans lusquelles les minéraux existent dans lc,s tissus v$gi:tar:~r:. f.:':;..' -1:'
être d'une importance relativement mineure ?OU~ ce qui concerne leur utk"; .Y<;;:,
par le5 ruminants, En effet, la majeure partie d e s transformations bioc:.i:Sf j {,;:. 1
s'opère dans le rumen, témoin d'une intense activité microbienne (?7;,.
b,6) - Interactions entre minéraux
1
---LI)--YL~UIC.s.~IlIY-N"YI--I~-~--
Elles sont multiples, sPopkrant d'une part parmi les mineraux w~P,.Y:'I~.~
v
d"autrr part entre mineraux essentiels et minéraux non essentiels,
. Calcium et phosphore
<.
Les &tabolismes du calcium et du phosphore sont intimement liZs.> :i~.;. ;i. A.*
tation de l'ingké en phosphore associ&.& un rapport phosphocalcique ‘C'LL*
.3:1.-'.
l'unité entraîne une excrétion fécale de calcium (42) mais quand cl: PF. .IK,':": z'=.
n
supérieur à
z
un9 fveau similaire de phosphore reduit le calcium f&z~il ('-'.i: :.:
GUEGUEN (42) montre que i’absorption du calcium est nkessaire mais T! . II.,. , .
PL_
., .i; .,;; ,;
condition suffisante pour.,son utilisation, En effet., la carence cn. phcë:~.~.o.: z&oci&
àuuapport normal ou &lev~ de calcium sntra3ne une hypercalckmie et dLrIi.r::- f ,..? :S '1
osseuse. L'exc& de phosphore permet une ac.crétîon,
osseuse de cal:cicc:.. t: .. .'
1"elimination urinaire, Cependant, si l"exc&s se prolonge, 1vhyp~~,:3.r:~T.~ >-
.::.
>
à un hyperparathyroXdisme
secondaire entraxnant une -augmentation ti,.‘ 4 * .:>Is<:- :. -'
minkale osseuses
..
. Calcium, ptloghore et mangtinèse
-_
','
La biodîoponîl>ilité du nmngan&se n'a pc ét& êtudiée mais il CE:;~ : ,' ~1~s
,,,
_..
qu'un exc&s do I>hosphatas et 4Carbonates
dans la ration riduit lcctCt:o~;.*.: ..
:
manganèse (107).
0 r /a- 7

---

s Calciumet zinc
inhibéespar le zinc qui R un effet similaire mais xoins marquQ sur Ic I;hosphore,
Kag&sium et potassium
0
'L'e&s & potassium alimentaire ontrclfne une diminution 3.inQairs de 1'absor;)-
tion du magn&ium et une augmentation lin5airc du ~ngnit;i.um fécal ~~cr6tG (38).
. &agnésiü~i~phOophorti zrt cnlcium
Un asêès ~242 magn&i.wn entraîne uns rkluction des taux d'utilis:kion du cal-
cium et du phosphore,
0
Calcîum e t c u i v r e
Selon KZRCHGESMER, citS dans ie livre de I"?NRA (TO) 9 le ca'lcium reduit La
r&tention du cuivre en augmentant 16 pH intestinal, Le cuivre prkcipite n.ldrs oouü
forme d"hydroxjde peu astiimilable,
.
Soufre et zinc
-
-mm
introduit d:rns 12 ration (593, Le surplus est alors reduit sous forma de sulfure
et diminue. la digestibilité du zinc ct donc la ~zincGmi.e,
SouÏre, cuivre et molybd&ne
9
L?antngoxismi entre le cuivre da l'ing&%!, le nolybdkle et le soufre èst pro--
bablement j_z plus connu, 11 se forme un complSxe '(CU x No x SQ) pru soluble qui
d6prlme 17absorptSon du cuivre: Salon LAMAN (65); l'ripport de 3 g ch ço&re/kg
de fl$dans une ration B base de foin en~rn%& une hypocuprkmie.
e Soufra et &lénium
.-
Une ~~ugm~nt~afion
du soufr2 de lu ratlozi a une influence significative' dans
l"2xcrktion du ofZ.&xium urkiaire (55),

---

.
Cuivre et fer
Les travaux de STANDISH et Coll. (1871) et HTJNPHRIES et Coll. (i?X;!;,.:<,;-,
deux cith par LITTLE (77), confirment respectivement une baisse importzr:ir: L..’ .:. :
wi
digest$bilît& apparente du cuivre quand le far de la, ration passe dc >>,L z ; , .i.:
.
MS et une baisse du cuivre plasmatique et Gpatique à des taux signifin ::-i.-: S, .!
la carence sur un bcwin ingérant 1 g de fer/kg de MS,
Cette dhxuverte
a une importance pratique considérgb$c, car la fer I>i:\\:?: I:i..:.-:
consolmmé en quantité avec l’ingestion de sol.
e Cuivre et zinc
L'excesdee entra3,ne de I'an&.ep
symptGme de la carence en cuiva,:. i+
deux oligo-é$émentf 3 semblent ëtre en campétftion au niveau d’un m&tc 2 i ;.-_. ! ..!>::.:~?y
.;
tien, peut-être pour un même transporteur (77),
i
*
0 Cuivre et molybdène
La cRrenc3 en cuivre s”accentu2 lorsque la ration est riche en mclyih*?c <: ,.’ .;
.
,I’
auteurs cites par LAMIW (56) ont mis en évidence un complexe peu scA~~-rlc. !Si':.
,
molybdhe, la lindgrhite de formule ((CU 110 Oh) 2, Cv (OH) 2) qui, urre io:!..:. .;i...x.! .a- ..: I
n'est pas métabolisée,
Les hêpatocytes ne peuvent pas utiliser cette :I~::X-. :.c c:.r:- lc’
vre pour la synthèse de céruloplasmine,
. CuiVre et cobalt
1
La carence en cobalt réduit ;le taux de cuivre hgpatique.
En ouf:pz 1 : ~y.:..:. ..;.~y
.I'
augmente In digestibilite du cuivre (63).
O Minéraux essentiels et minéraux non essentiels
Les minkaux non essentiels sont souvent présents dans le corps w:i:: ??...,:r
.
fonction métabolique n’a pas été dGmont&e (exemple : aluminium, b<aryw$ ,:::.;II<-.
L
lithi&, strontium, brome, titanium). LITTLE (77) montre que des teneur.5 G> '.+ -fj
en cadmium peuvent interfker avec le mkabolisme du cuivre. L " ion ~,f$C~jbT,li?(
,. ' 't '2 .* C
l'élininatlon du sblénium par toutes ïee voies et augmente sa rGtenti.on !:LXX:: L:L:
(IJNDERWOOD)
(112).
c.no / *no

---

c- BESOINS ET NORHES
C.1 23 Lasoins
Le cc;lcul des 'bescJins
en :ai.nSrwiç. 33t bas55 sur la d&terminaéion d
7 des qüantj.tCs contenues dans les tiosus (2. à 4 pour 100 du poids du corps)
I.,
surtout le tissu osseux (22 pour IN du total)
- des s6crkions produites à diffkents stades physiologïques
m. des perces ia&~itables ou endogkws
iwucs du foncriocndmknt dti l'organisme,
d& à l'ecfimnticn des qusntitG:i;
~~r;-ycnnc s ronsomm6as qui varient ,avcx l'ingesti-
biiita des fourrcgos.
La mZt%oiIe factoriella est la ~1.ei5.1eur:; voie d'approek scicr;tifPqu- dc la
.
COïXl~i~SSXCiC:?
cI.es besoim .(50)? Llle pernet Se calculer lr besoin zA.ii~~onW.ira
strict cri divisant les besoins (B) ou(dipe~es
physiologiques)par IA cwfficient
d3utiiisation digestive r&zl.

---

De nombreux assais alimentaires ont permis de definir des normes ':.;.:: ,Y:, 7' ::Y '3
..
ou "apport alimentaire optimum" ou recommandations permettant aux snizr,~.~. :i :::,; :___,
1
mer correctement leur capacité de production,
1
*
C-2 -= XJecommandations
Elles comportent des marges de sécurite et sont donc supérieures :.Y 1.; b-:;cin: .
Les sources sont très variées,
C.2.ï 7 Phosphore et calcium
a1 Bouins
LITTLE (77) propose troicc) sources de r$férence pour les recommnnGr;~:4..~-~
;:
phosphore,dans le tableau suivant «
r
!
1 .'
!
!
'.!
B Poids en kg
! +$C* (1965) 1 NRC* (1963) IHITCHELL (I;%7$
1
f
f
1
E
!--
!
s
p Ed3
a, Miil? g/j
% MS; g/j
2 p$ i!
0
1 0 0
0 793
0,290 10,t
0,400 1098 o:i't:r<!.
?
,i
200
f 993
ç)9!+
.
0,20; 11,2
0,22,; 13,s
i
I
300
01496
O,%g! .12,3
0,161 1590
O,iOl
D
0
400
;23,7
0,241 1394
0,131 16,O
0,1s;.
I
!
P
f
L
"
A.R,C, - Agricultural Research Council
'N,R.C. = National Research Council.
:
Les dernières normes du N.R.C, (1975) sont de :
.
2,2 à 4,3 g de phoephore/kg dc i% pour ies veaux 3 l'w~r;&:~~. :'.
-.
1,8 à 2,3 g de ph&phore/kg & MS pour les vac'hes en ?L~~é;2~Y~~~i~.
.
UNDERWOOD (1981)recommande D
:
4 à 5 g de Cu/kg HS pour les veaux
2 a 2,.5 g de Cdkg MS lors des derniers stades de la croissance,
. .../".?.

---

Ces r&férences sont toutes deux citaes par IIEINIS (47) qui propose en outre
2,5 ii 3,3 g dd C&g de MS et 2 2 2,7 g de P/kg de NS pour des bovins 3 l"entre--
tien.
Les besoins de production figurent au tableau n"1, En effet, toutes les
recommandations pour le h&zi.l tropical de l'Afrique francophoneCA@$'inspirent
des normes francaises de l'A& (1956) (Associntion française de Zootechnie)
donnees par LEROY,
Tableau n"l : Besoins de production (a ;%jouter aux besoins d'entretien et
éventuellement à l'entretien et à la croissance.
Selon GUEGUEN (1973) (44), les tcnt>urs minérales WI wlcium et en phosphore
de la ration doivent atteindre respcctivemtint 5,5 g et 3,5 g par kg de matierc
sêche pour les rGgimes peu ingestibxes et 4,s à 3,s g par kg de matiêre sèche
pour les &+imee bien consommes et les modalites pratiques de complémentation
envisagees plus loin decoulent directesont de ces recommandations.

---

b) Ovins
-e-.-m
Tableau n"2 : Besoins en minéraux des ovins
.
!
1
-,---_
!
i
1
Besoins
1
Cslcîum
!
Phosphore
0
1
!
- -.- --_-
'!
!
1
1
! Entretien
I
225 gfkg MS
!
L,5 g/kg bis ,
:
*
-,lf.-l.--......
1
!
! Lqctation:
!
p. 4 à 5 g/li.t,re. de laitf 3 à 4 g/litre .de $22 !
1
!
2
-, _ I
ler mois !
!
3,à s g
295 à 4 g
'
!
!
!
! Gestation*
3 8 mois 1
395 à 6 g
!
3 a 4,s g
9
1
0
!
4è. mois
i
5 a 795 &
1
3,5 à5 g
.
f. i *
!
5 è mois
!
7 àlog
!. 495'à 6,5 g
7*
!
!
!
i
-II-
!
!
!
!
gain quotidien;
!
!
!
5og
1
3:3 glj
croissance
!
2,o glj
0
1OOg
!
3,9 g/.j
!
2,3
0
f
!(poids de 30 kg) vif
200 g
t
594 2/j
I
297
g/j
g/j
!
!
!
* Besoins quotidiens totaux? selon le poids vif de la brebïs<
Tableau n"3 : Besoins en min@raux des caprins
-__. .,-. _.c
!
\\ Poids f - !
!
0
!
!
8
!
!. Entretien
3 0
;
40
f
50
i
6 0
;
70
!
/ :>'i, ,I.,
a
1
!
i
;
;
:
i:
;.
!
---- .-.
*-: ,:
5
; 2,03 ; 2,s
; 3,O
f 3,s
1 $;::
f
i.
!
!Phosphore
! 0,6
! 039
! ,192 ! 1,s !, lpS 1 2,1 K 2-G
0
1
1.
!
I
Y
I
I
!
--Y-- -'-'. --I i
!. .Entrefien +
!Poids vif
! 3-5
f 8-9
f 14~15~ 1%201
-24-250'
29~33~ 35 I*:i
î
clCois8Lince
! (d'après BEKR !!Gaînnq?eng/ji
1 7 5 f 1751 1! 175 ! ! 175 ! ! 175 1 ! 150 ? I LX 1
.
J
e t DISSET)
!
I
!
1
1
!
!
------ .' J
!
*ca
SO
! 230
p 2,7
i 238
f 2,9 I. 392
p 3,2 ; 2:. ;
!
!
* p sh
1 193 * 197 1 1,8 ! 1,9 !
*
a i I! ;
1
!
!
2,o
2,Q
>
!
1
!
!
j

---

Suite tableau 3
v-.-m-
--11-G.“.<.-
--..
0
0
! -
!
In Reproduc-;
tion et
, Gestation*
;@mis Y,~~,, 3 polOLactation*(par
de!; 3,5
p.100
p e l C
kg de lait)
!
X . ~ d c . ! ! i i
4
e
D lactation;
0
dcj
XG
MG
I
!
%
%
MG
;
i
!r,alciun (g) ! 195 l,5 %
4
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4
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i
!
9
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I
!
3
!
3
1
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!
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b
1
%
!
0
0
.-“--
-*~“-.~-“~
.- ----
----...
.^
*: A ajout,zr i~ux, besoins d'entretien (par mima1 et par jour).
NOE. : Pour 1~:s rcconmand~t.tioIrs
en calcium ;~t en phosphore dtis ovins et rapins,
- -
1~3 so'urces utili&es sont 2
D le mnuel d"::liwntatiou ciw ruxinants en nilieu tropical (IEHVT, 1977)
1
0
!?
1
Potassium
s
s
14
2c
33
26
22
i ?jodiw . !
5
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.
&
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!
Chîori?
!
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<: : 5
11
1 4
1 8
395
!
'!
:

<
0
I
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I
--.-“-----
---II--.-
*
000 f oo*

---

Les recommandations pour les bovins tropicauxC)Q) sont z
- Magn&3ium z 2 g par kg de MS
.af
- Chlorure de sodium : * Entretien : 5 g pour 1QCJ kg P V
QU 2
g ;*:-:Y b.~ .X1
Croissance :’ 2 g en ,suppl&ment par kg d;: -;zIZ.:-r
0
de poids
Four la vache laitiere 0 (à ajouter à lîentretien et éventuellement i
: entretien 9 la croissance
..c
- chlorure de sodium : 2 g par kg de lait
_
- magnbium : 1 g par kg de lait
et pour l’engraissement : chlorure de sodium : 2 g/kg de gain (à ajouter 2 ~'xI*,
tretien et éventuellement à 1’“entretieu + la Croissance),
GUEGUEN (1978) (44) propose pour la vache laitière de 600 kg (tableau n”?)
:
et en fonction des diff6rents niveaux de production 2
.
Tableau no5 : Besoin d’entretien, de gestation et de,
lactation de la vache laitiére
. .
-Iv_^,... -
!
t
P
!
!
2
! Besoins en g/j
I
Mg
0
K
I
Na
!
Cî
sL
i
!
I
E
!
I
1
- -
!
I Entretien (E)
1
!
8
.;. .L36
f
.8
;
15
i
1
! E t fin gestation
!
9
0
38 !
10
1
1.7
1
!
1 E+5 kg de lait
!
11
p.
!
44
;
0
I
11
0 21
,
L E + 10 kg de lait ! 12 D 51 !
13
i
<
25
0
!
!
!
I
1 E + 20 kg de lait (
17
!
66
i
8
18
I 32
;
.
.
! E + 30 kg de lait 0 22
E 81
i
23
!
3’7
0
!
!
!
I
P
0
et en fonction de la matière sèche :
. .
.
mcgnêsium : 1,5 g/kg @fS
.
:
.
potassium : 5,O g/kg MS
sodium
: 095 g/kg MS
chlore
a 295 g/kg MS
Et pour le soufres il. pr&onir;e ‘un apport de 1 d 1,s g par kg de m~~.l:f-~i::~
sèches en r&gle generale, et 2 g Tar kg de matière seche en cas d”utiii&;:ïiort
de 1”azote non protéique,
.00 / “35

---

b) Ovins
--s.-r=
Les beocins )02/sont de :
( 3
:
Magnss ium i 2 g/kg ES à l'entrcticn
Chlorure sodium o 3 gjkg NS ou 2 g/iri kg de poids vif à l'entrtitien
: 2 gilitre de In-ik produit,
C02.3 '-
lige-GlGmenfx
L,es normes proposkes pw LABtiND (1972) (ii7) sont issues des seuils de c~rencc
(cf. tnblehu n"7) définis comme la teneur A partir de laquelle Ic frsquence et 13
gravité des carences tendent vers zcro,
i
n- Cuivre u 10 p>p,m. ou mg/kg MS chw les bovins
5 q/kg MS chez les ovine= cnprins
'- Z i n c
; 50 rng/kg MS chez les bovins A l"entrstien à 100 mg/kg i% & la production
30 d 40 mg/kg MS ovins-caprins
'- Mangan&çe c 50 ?.p.m,. bovins;
20 à 30 p.p,m, i, OViîXPC:i~?%lS, 60 p,pdm. chez les jeunes
:
- Cobalt 1 0,ll p,p.m. chez les bovins selon UNDERWOOD (112)
C,2 à 0,s ppm chez les ovins-caprins, Adultes 2 U,8 ag/j 0 02)
- S&%urn v 0.1 ppm chez les bovins pour l'entretien et la croissence 6
032 ppm pour la lactation,
- Iode
; O,R pp'tn!: bovins
o., 5 pp :
ovins et caprins
-
r’,r
;
Les recommandations varient dc 4Q ppn .S l*entrcti,en à 50 à 150 ppm
en production pour les ovine et 639 caprins CAO&)

---

D- SYMPTomS
Les minkraux ont des interventions multiples dans le processus ~!:ji.::5~.1::::~;~
'7. :
;
de la vie, Une insuffisance d"apport I> un apport déséquilibré ou une ;K~~.::J.;;~!Y.:~
t* . :
de l@utilisation digestive conduisent fataïement a une chute de produr.:;?::,
3,..::G .
si
mal vit alors aux dbpens de ses rescrvec et devient vulnérable aux :?-gr~z :::.-or;: II
Selon LBzma (57) 3 les sympt$nes &nt: souvent peu Spkifiqu~S ::i: :IX, '-:i.:‘l'
Ils n'existent g&&ralement pas toua'c- çur 1~ &me animal mais on peut Lbc .t,tt.T:::
ver sur la totalité du troupeau.
D.1 =. Carence en phosphore et calcium
Les premieres observations dt? 13hypqhoqthorose rcspons&le 6;: 1. 'i " :TT :::i i. ::
des forages" ou vvG~iedov*ou
botulisme au S&&gal datent de 1960 dano 1~ T:? i::::r A*,
Ferlo (181, Cette affection a et& décrite auparavant en Afrique du Sud ::ic'i?s
lgappellntion de "LamsietkeD'.
Le syndrome a de graves repercussions economiques et se reconncit .!
r= une d&radation de l'état général
c- des troubles de la croissance et 'de la féconditb, une chut+ (C-1 <
production laitière
.m
une perturbation de l'ossification dont le rachitisme d:rs ~c.u:-Y.;~:
animaux5 l*ost&omalacie, l'ost~jofibrose et, l'ostéoporoso Y;,:'~;xJY~ ~:/::~z.
des daformations osseusesp O~S aplombs défectueux et des frCactur,:r; .+Y:'\\' r :-&:e
-- des troubles nGvrotiqur -0 avec aberration du goût ou pic:.5 Y:!o.+ '.-.;
consequences sont nombreusss,
Citons surtout l'ost&phyi; 2: ::;I'..:. 3-t
bie d3enzooties meurtrierzs de botulisme au Ferlo
IL
=* LITTLE (76) signalo que la carence perturbe l'utilisation <:: !.' ::.s..:~gi,~
et des protéines et diminue l'efficacite des aliments,
Do2 - Carence en magnésium, potassium
La litt&ature reste muette 5ur la carence en potassium et en ??i::>:?.~.3f:~ ! 'I:.<
Senégal. La carence en magn&sium est cependant B l'origine de :
'= troubles Gtaniformes chez la vache laitière et le vcr?u
- ralantissement de la croissance chez le jeune
- diminution de 1"utilisation digestive des aliments.
s-0 /
nc

---

---

Ce type de carence a .&tG decrit au S&l!~gal depuis 19
<tudi$
sa pathogenie (ta3leau n”G) en résumant le rôîe biochimique du iu> :,I:c+.
permettant ainsi de mieux comprendre 1’ ensemble des signes obseki; 0;: 2 7::’ Or’.
.
1L
Tableau u0 6 : Pathogknie d e la. c a r e n c e . e n c u i v r e :
enzyme ou r;&2t&e eMymatique impliquil
?
!
kZym&mw ! CErulo-
T oxydase Splasmine
!
r
0
!
i
1
!
!Oxydation
! V o i e mGta- !des subs-
! bolique
? t r a t s
! inhib6e
!du c y c l e
0
9de Krebe
0
E
!
!
!
!
!
D . 6 _ Carence en zinc
Elle existe art Sénegal (35, 36). On observe :
une
- une inappetence et/chute brutale de la croissance assez nette chez la .!:-.!uo;-:
-- des troubles osseux avec &paiaeissunent des articulations et boitcrkc
- des troubles cutanes
,, :..
: dpaieeissement 9 d@pilations irrégulieres 2 s’rosirJ>.l:.. _
.II
ulcères qui ne guérissent pas
- de lginfecondftG avec chute de production
- une déformation des sabots.

---

La carence en zinc provoque un arrti S_ de la synth&;e protéique car l'.ADN et
1"ARN polym&ase
sont des m&talloenzymes renfermant du zinc.,
Ce blocage m&tabolique explique les arrêts de croissance5 lF inapp6trry1 e
.
zinc pourrait intervenir au niveau d'uncentrestiraúiâteur'aë
l'appetit (50), et
les trouble de la peau (la carence arrête vu réduit la migration 'de i%pithélium
n&oformé.autour des irosionp3 accidentelles et l'hyperkétarose s'installe).
Par ailleurs, la carence en zinc ralentit les echanges calciques de lias :
le remaniement permanent de l'os est donc ralenti.
D.7 - Çarance en cobalt
Elle a 8tZ reconnue, il y a moins d e 53 ans en Australie (46) et Nouvellè-
Glande comme affection debilftante nommCe cpmarasme enzootiqueP'.
- Le premier signe de carence est la perte d'appétit (111)
- Le démarche est incertaine, ics yeux larmoyants, un mauvais état gsnéral
s'installe
- Les productions chutent, la croisoancc est ralenËie9 le poil piquz et les anl-
maux anémi&s.
Les symptGme s sont ceux de la carence en vitamine h12$ facteur de croissants
et d!&quili,bre de la flore ruminale. La carence en vitamine B
intervenant au
1%:
niveau du cycle de Krabs (méthylationç et isomkrisations), conpromut le &tabolis~-a
me energetiquc
chez les ruminants.
Elle n'est pas Evidente dans les conüikions naturelles chez l"adulte sauf
dans les circonstances de perturbation du n~:tabolisme (exemple avec' les parasites
Gmatophages), En revanche3 elle est plus 2réquentc chez le jeune nourri au lai&
pauvre en fer, On observe I
- de lvanSmie avec tachycardie ec tach:rpnZe.
Les muqueuses sont piEl.~s
- de l'inapp&zence et un arrGt de croïssauce,
La r&istance & 1"infection diminue,

---

11 y a diminution des enzymes respiratoires contenant du fer (axzzole ::‘Y C Y=
chromes)p de la myoglobine du coeur et du muscle. Le taux dqhémoglobin:: p;ct: rku?: .>Y
‘
à 5 - 6 mg/100 ml chez 1”anfmal caren&, II. est de 11 =- 12 g/lOO m l chez 12 Ui).v’Prl
Ii
sain (54).
l
.
. . !
:
I
D,S == Carence en manganese
E l l e entralne :
.’
- des troubles de la fQcondit& : diminution de fertilit&c&z la fc?arzUe ct Vi j,e;Li’
do chez le mâle D Les mécanismes dB apparition de cette infkondite n;‘or;:: ?z..z. c’ L’
é l u c i d é s ;
:
- des troubles osseux Y disparition de l’angulation du jarret (F”Qarret O:r-~oiC”~
avec épaississement des tables articulaires et raccourcissement des Gs-
Le manganèse est nécessaire à la synthese des
mucopolysaccbari&s di! c î:?: .I’..
lage, Sa carence est responsable de Gsions biochiniques qui expliquent T-c rat
‘.
courcissenent des os par la diminution de la croissance enchondrale et k!a d.::‘:;~r,
mations osseuses0
DelO - Carence en iode
On constate :
- un goître ou hypertrophie de la tyro”Sdc difficilement décelable chaz las ?::--:i’
n a n t s . 11 est diagnostiqué & la palpation
- d e lqinfeconditG 0.. :
ahoestrus chez la femelle et perte de libido chez le male
- une baisse de la croissance,
Les signes observ& sont ceux de l’insuffisance thyroIdienne, La synt::i-:r~
de thyroxine (hormone de croissance et de développement) diminue et ia stiz~ci::~:f:;r:
_.
hypophysaire augmente alors en vain, l’activit& thyroldienne (T.S.3, r t!~~i-~?tf.
stimulatfng hormon) d’ou l’hypertrophie de la glande ou goztre.
0 0 ./. “‘0

---

-- de signi‘s dr ~?!ege&resceuce niusculz.ire
d60ù boitcrics
- de troubles respiratoires et cardiaques
pouvant tintralner une mort foudroyante.
La p~thogenie n'est pas bien 6fucid&,
'
. .*
.m~?is t'es tuteurs cites Iar LAMfWD
(1975) (Cl)
cnt nontri que Ic sel&&um frii5ni.t partie C"urie cnz;yme : Le p&oxy.lsse
du glutathion qui assure la stabilisation des ~embr:;nes c!es organitw 3e la ccl-
lule et l"intëgrit6
de 1*hk1oglobinc et 1s myoglobinc,
LP&zw.tîon de ia T,G.O, (Transnnînnsc glutamiq-l*> 4b oxnlnct$tique) ciu plasma :
T P G 0 12 . < 130 : anïwwx soins
T.G.0, Com<pris entrk 1% n= 246 : animaux suspects
ToGoO, > 240 Z animaux EK&lrf~S,
est un excclïent indicateur CI~ la cawnce.
En cffct? Pa cellule musculaire ne
libère cette enzyw qu' en cas de l&~ion (48).
D.12 - Carence en molybdénc
Les Canx~z2~ en molybdène dans les sols sont souvent assoczisks roux carences
en cuivre et on cobalt. mals sur le bC~ti121,
cc type de pnthoiogie n'a. pas Tti!
rencontre.Par contre; il est possible d'observer des cas de toxicité en cet Cl&
ment provoquês p.ir des fourrages riches en molybdène ; cette toxicit4 se traduit
par des pS&noménes de carence en cuivrer l'exces tic molyb&ne ein&hnnt lSassimi-,
Iation du cuivre, L'exces de molybd&ne ;ic?ns les fourrages entrcrlnr cIes ZroubLes
graves chez les r*uminantsi
notzmmtint lune disrrhée
violente et de l'amaigrissement,

---

II - MOYENS D"APPRECIATION 9ES BISQUES 113.2 CAWXCE HINER&I,E
.--
%s diagnostic clinique de carèna~ r:;in~kalr n'est pas ais& p Les subcari:nce.c3
(expression clinique discr+ts) et rccoupemnt de sy2ptônes (êf, pages pr&s&ntec)
sont frGquenta. Les teneurs eu &u;LL‘au.X dds alinents, du sol et des eaux(cEnsti-
tuent d'inportants cozwenoratifs.
Les r&ultats analytiquas viendront confiri2ac
les suspicions,
A . ! -0 Flat&riel et &thodcs
-
- -
Tous & ”echantillork ont 2tS i::.?voySSs
.
au Laboratoire de Nutrition de l"IFKYT
en France pour l'analyse.
0 Le phosphore wt dosE par coloriwStrie
0 Le potassium et le sodium so;~t dZtersir&s par photom2tric de flanne
0 Les autres minfraux ; e&5.um, nagr&i:~m,
cuivre r zinc 9 zmkgmèçe p
feri cobalt sont dos& par spectrophotonktrie d'absorption atomique0
Au total, 19analysf:
a port6 sur 243 Gchantillons.
Les r&ultatG obtenus sont
consignEs sous forma de tableaux (n0T5 2, 9, 10, 11, 12) et co+aparea aux limites
de carence, nor~~dde besoins et de roxicit2 des rainiiraux (tableau n"13),

---

A, 2 - Zones prospectees et types de carence rencontres
Ao%. 1 s- *on du Fleuve
:
‘
s
-.
C&e a ses nombrtiux am6nagements hydro-agricoles2
la vallf;c; <?TJ Li -il*'?;:
Senégal constitue actuellement une regîon relativement privilegiee sur J.5 pl:,:r
de la disponibikite en sous--produits agro-industriels dont quelques un.~ ;;ont i::i
étudi&,
. .
,!'
La paille de riz (de la S.A.E.G, : Sociht& dq&&nagement et d '>;:s~à:f;.' i:,?':.,..> :.
des Terres du Delta) est un fourrage pauvre (0,40 UF et 26 g .k&E/kg ii:.,: : k r I> ;A..:.
d'intér'et qu'elle connazt actuellement est sans doute la consequencb. ?Zz.; ,:,.t ::j.:J.-b y:
fourrager conkkutif aux années successives de sécheresse.
Les drêches de tomate séchees (de la SOCAS : Sociét$ de Conscrx:c:x:j.ti .Y. ;
::.
taires du Senogal) ont une bonne valeur alimentaire (a,6 I.JF et l?,G ij .:,..:/-p II';!
malgré leur forte teneur en U@ne (20 X de 1~3 MS, Elles sont \\regdï-c,:e :4
1 i ,_y .,1 .‘Y
qui les distribuent pr~f&entiellemcnt
aux ovins.
La melasse produite par la C,S,S, (Coqagnie Sucri&e sQnégal.:-.l..se) ,Z,:5: ,f::;: ‘::
tée vers 1"Europc & 90 X, Seulement 10 X de la production est écouli., ::u:: 'i :i;‘*:
thé local (27, 86). Son utilisation en alimentation animale n"est rjçi:: !\\;..Q .:oL: :I:::
par les &levaurs, C'est un aliment Gnurg&tique (0,75 VF) bien app&tZ r.t ;-::+.:Y
digestible qui permet d'am&liorer l'ingestion de fourrages grossiers ?<>LE :~;~l-':i I.
a) Carence en calcium
.w~~~mw.~a.--.caD.za~~~*u~-
La paille de riz seule ou kompl~ment~~e et le foin de c1Aori.s gaynna n.ti -:at!;:.
font gén&ralcmwt pas les besoins de l'animal en calciurr:.
b) Carence en Ehosphore
-awa-w."m-w-e
-Lx-. em1w.e
.
Parmi les aliments étudiës, seules la farine basse de riz qui :; UT: :i ,Q+ :'%i:
-.
mineur dans f"alimentation des animaux et les drkhes de tomate e!k>k~; :!Y .' :-:'.. :
les besoins en phosphore,

---

,
TABLEAU 7 7 : REGION DU FLEUVE
T
Paille
Farine
Paille de riz
Paille de riz
Paille de T ‘aille de riz + graine de
~lélasse
Dréches de
oin d e
de
basse
+ farine basse
+ tourteau
iz +Guier 4
coton
Td
r
le canne
tomate
hloris
riz
de riz
de riz
d’arachide
, megalensi
1 sucre
séchée
ayana
Chnscituants
-
l-
-l-
n
l
“30 x
40 x
10 x
20 x
20 x
20 x
25 %
30 2
-
en dkg W
5.90
,,5***
3*10*
t.10**
1,70*
3.99*
1,9ff
1,a**
3.lf
18,8
7.20
4.60
2,70**
t ,a**
19,l
C a
130
3 ,bO*
1.90**
4.3
3,90*
3,0+'
2,5**
2,90**
2,5**
2.1ot
10.1.
6.5
3.20
.7**
i.30
0.96***
1,5**
1,9**
-5.5
0,6***
4.10
2.60.
1, to***
0,8***
0,7***
4.20
2,20*
I ,oo***
1,6**
2,50*
P
I .90**
2.5*
2,20*
1,90f'
l,6**
r.30
3.9
i.5.
1.20
!,30
2.39
s 3.9
' 3.5
2.5
1,90*"
1.50**
490
2.6
1 ,hO**’
1, ao***
l,bO**’
-
np
1, ao**’
2,30***
.0,2
138
1,6f*f
5
14.8
16.67
50.7
8.9
17.9
t6.5 ?
67,4
8,3
16.20
1.
2,10***
20.40
,
K
10.60
,I
>
-
'.,
a
e n mg/kg Hs
0.46
0.67
0.74
0.62
0.46
b,56
1.72
0,54
0.74
1.16
O;U
0,24
0.73
0.49
o;s3
0,19
0.83
0.13
CO
0.16
6,4****
7,8***
10.5
1,7***
6,6****
a.s*f*
12,70
5,a****
10,s
!1,85
l3,3
9,4***
,
6,30***'
3.6****
14.4
6.40**’
4,6****
5,OOff’
CU
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. ..f ..,

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--

---

d) Carence en sodiw
I-Y---I)U-P--__I-.~L..
Cc fal.bLes concentrations sont rch~rk~3 sur les drkhes et la farine basse
de riz.
f) Carence en zinc
~.r"l--.l-l---O-_-_
Le besoin OG zinc (50 ppm) SI"~S~: cotiva?t par aucun dés aliments &tudi&
dans la r&ion,
$1
‘:
Zone oyivo-pastorale
J-
c
i. 0 2 -
- -
-. la t.:qis herbach (tableau ri~'S>
-** ILS ZJgneux (tableau n"9>,

---

h,2.2.1 - Le tapis herbace
.
a) Carence en calcium
--e-~.xa-~.-m-.r~~~~--.a.~
Du d&but à la fin de la saison séche, les teneurs ne couvrent pic iL:r b;~;.r...I.:&
-'
, :
dc Productiori,
,
,.
b) Carence on ghosphore
*.--,.no------ .-.;-y. y-‘.z.rr ,,
Les fourrages sont très peu powvus cn phosphore. Le besoin d"cn.:h..ri-.r.
n'est jamais couvert.
c) Carence en magr&ium
-mmw.n-UYP--.%"n
.*--w-me
Seulus las valeurs obtenues durant i'bivernage à partir du mois d'-:QC~*: s*:,cr
bonnes, Pendant les autres saisons, Pe tapis herbace est déficitaire c;fi ;.:,::&r LzJï! r
d) Carence en potassium
wOs.m-O-w.mrn.ca -r.r.e,.-sm‘w.M
Les teneurs sont generalement bonnes, Cependant, & ïpoli, de f&~lr:o ~..:.ït.:tirs
sont relevees 5 la fin de l'hivernage,
e) Carence en sodium
.s.I~cm,..>~-r.m-L~~-rn.Ys--.m
Les fourrages sont pauvres en sodium,
f) Carence nn cuivre
-oww.- 3~CLICIL~C,*~~..,I~Y-ss.
Dans la majorit6 des caa9 les teneurs sont inf&ieures au seuil hdk: ;i.Vkc:: ~
g) Carence en zinc
~..-~e-~=~OM.z.~O-.~~.T.
La carence est génerale et séverep,
I
.

---

A.2.2.1 - Le6 ligneux
G) Cnrencc en phoqhore
I"I-...YT-Nllsi*ciIY mm- 1.-.-w
Les ligneux i:tudiGs sont pauvres en phosphore.
b) Carence en magnésiuu
l,----w,-.m ,WP...",, ---PI-
Les fraits et gousses de ligntiux or& de s teneurs faibles en uagnCaium.
c) Carence en sodiun?
_ -,-~~~./ICI~I~.~~.C~.-.:,~.-----
Hormis les feuilles vertes et s&zhes do Calotropis procera (Lesç&kr&), les
résultats obtenus sont en dessous des recommandations,
d) Carence en cuivre
O~.U-L~__ln.~...-.,l:_ =.--mm
Elle existe, Les besoins ne soilt pas couverts en g&Gral. Les Acacia sp,
importants daris le regine des animuxz bien appétés ont des taux inférieurs au
seuil de carence o
e) Carence en zinc
----.r -..I*F. _I,.>r.-ll
Elle est skv2re. Les valeurs se situeat en dessous de la limite de carence.
f> Carence m P%I
-.*.w---. a. n. ,<- .I<..W
De faibles vsleurs sont relevbcs sz les feuilles ct gousses d'Acacia seyal
et les fruits de rJoscia et Adannonia çp.
Les fourrages cultives tit les c~rsi.l.agcs ont ttt5 utiliks dans le contexte de
la production laitièrii
intensive 2. la ferw expkrinmta3.c de San&karn (tableau
no lO), Le.5 nornes de GUEGUEN et LtlMW (i37Zi: 1978) (58, 44) ont donc sErvi de
r6férence (tableau n" 13).
.oo /
g.30

---

. .
TABLEAU N" 10 : REGION DU CAP-VERT.
Fourrages
Saison sèche froide du 15-11 au 15'3
Saison sèche chaude : 15-3 au 15-7
Hivernage : du 15-7 au 15-11
-
-
/lig w
8ge en jours !0~30 3D-4C
50-60
60+
il aconn
io-60
nconr
20-30
40-50
50-60
60+
i nconr
Brachîaria mutica
1,0-
6,0*
5,7*
i,o-
L,O-
3,0-
3,0-2 F 2,0-
3,0**
,,2**
;,o*
!,8**
3,7-
(2,O)
2,0-
2,8**
3,0-
4,0-
3,8-2 > 1.9
3,7-2. >6 2,8-
2,3
r;3**
2;;
*
***
2/3**
f/3**
Panicum maximum
i,o**
6,0*
(5,5)A
5,,7*
4,,92*j
,,9**
0,06
3;5**
3, 7**
4',3**
1;3**
(var. K 187 B)
x*
Panicum maximum
(var. sotuba 5601)
6,1-
j,l-
6,8-
i,6*
3I,O-
4',3**
K,3-
3,8
3,l
3,4-
6,6-
5,2*
5,6*
3‘> 6-
3,9 ' 395
3,3
3,3**
5,2*
31% 4
3,6**
398
3,8**
3,,o**
3,3**
Panicum maximum
(var. C,)
4,OF
Pennisetum purpureum
.>7- 1 338** 3,6**' 3,9** ' 1,5- :
'3 ,3**
,4-
2,9-
!,4
2,4-
2,1-
!,6-
(var KizozQ
,,4**
1,6**
,5-
3,0**
,,4**
291
2,2***
3,7-
1/2**:
>'
*
1,5**
f-3 ***
1/2**
/3**
Ca
i
Ensilage Pgnicum max :
,9**
Ensilage Panicum +
Brachiara
1,9**
Eesilage sorgho
2,9-4,&3;8-13,9
"3}4**
(Var sweet sioux)
Ensilage mil
3,6-3,5-3,9**
Ensilage maïs
i,l-4,6-3,3-3,3**
Piébé
2,28
Leucaena leucocephaïa
!, 10***
Zousses d'acacia
3,7**

---

TABLEAU N" 10 (suite)
.-
-- --
Gge en jwrs
SO-40 iO-50
N-60
6oC
nconnt
)O-40
10-50
10-60
60+
., nconn 2 0 - 3 0 30-40
40-50
50-60
60+
!
- -
-
-
c
f
Brachiara mutica
i,O
i,CJ
‘t
i,O-
,,1**
4,0- ‘ 3 , 5 -
3 , 0 -
330
3,0**
i,O
1
3 , 8 -
390
3,0-
390
4 , 3
112 *
c2,01-
3,O
?/2 ** 3,o
--2,8
3,l
1oow
I
Y3,O
1
3,4
I
3 , 0
r
293
1oov*
1
~
j
Panicum maximum
I
j
(var. K 187 8)
i,L
1,6
i
(4,5) ’ 3,5*
3,6*
:,9**
jC4,81:
4;3
3,8
;
3,3**
2,6**
I
Pa .nicum maximum
c
!var Sotuba 5601p
1,9-
j,6-,
i,5
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I
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F
i,9
317
5:1
338
1/2*
431
1/3**
1/2**
i
i
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Panicum maximum
(var. C,:
(2,151
**
1
Pennisetum purpureum
3,5-
i.7
I
i,5
i,6
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‘5 ‘90
4,8-
4,9- I 3,9-
3,7-
4,6-
3,3-
'(Var Kizozi)
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I
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L. - - - --~ i
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Ensilage P*nicum max.
2,9**
EnsiL.
Papicum +
Brwhiaria
3,5*
Easil.
sorgho
(var sweet sioux)
3,4-4,6-4,2-4,8
PI4 **
Ensilage mil
1,6-5,09-T,57
2l3 ***
Ensilage mais
2,4-2,9t-2,86:3,40**
Ni&é
2,0**
Eeucaena leucocephala
1,8**
Gousses d'acacia
1.,6***
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TABLEAU N" 10 (suite)
---
1glkgM: ‘(- 20-30 ’ 30-4(
60+
nconn 2u-30
3 O-40 4.o-50
20-30’ 30-40 G O - 5 0 50-60
60+
-.-----
50-60
60+. 1 nconn
1 nconnl
I
Bracbiara mutica
--0,16
a,‘33
0,46
0,35
1 , 7 -
0 , 8 7
Panicum maximum
0.58
0,56
0,28
0,35
0,46
(var K 187 B)
Panicum maximum
(var Sotuba 5601)
Panicum maximum
(var C,)
(OJO)
Panicum purpureum
CO
(var Kizozi)
Ensilage Panicum max.
0,18
Ensilage Panicum
f Brachiara
0,29
Ensiïage sorgho
(var sweet sioux)
1,14-O,‘S3-0,21-0,‘23
Ensilage mil
>,44-0,20-CI,37
Ensilage mais
1,45-0,22-0,24
Niébé
),51
Leucaena leucocephaia
),64
LGousse d'acacia ),18
-
-

---

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-
U-30
o-4c
/
l âge en jours
10-50
SO-60
60+
nconnl
11
20-30 a SO-40
to-50
ISO-60
60+
ii
io-60
60+
Brachiara mutica
%3,9i
j9,O
$03
14,6
F
S7,6-
,4,3-
****
)5,2-
i3,2
--58,6
/ 2***,
!6,6-
37.6
f 5*x*>
Panicum maximum
(var K 187 8)
K9,8
18,7
X,6)
24~
22,6
0.4
18,6
!7,7
m**
r***
xx**
kX**
i t***
i***
1k&kX
t***
Papicum mapclimum
(var sotuba 5601)
Papicum maximum
(uar C,)
:5Q,O)
Pepnisetum purpureum
(Var kizozî)
-
- -
-
-
-
,
Ensilage Panicum max.
32,20****
Ensilage Padicum
I
+ Erachiara
52,5Q
Ensilage sorgho
ivar sweet sioux)
!9,9-56,0-48,243?0 t/2****
114 ***
Ensilage mil
12,6'43,t-37,8 ****
Ensilage maïs
&1,5-37,4-44,2 ****
Niébé
u,o****
Leucaena feucocephala
!4, go****
Gousses d'acacia
18,8*X**
,

---

Y
TABLEAU N" 10 (suite)
1
âge ev jours
W-30 ’ ?
iO-5Q
iO-60
6(x
nconn2-i !O-30 1 10-40
10-50
SO-60
60+
2 0 - 3 0 ’ 3 0 - 4 0 16-50
1
5 0 - 6 0
60+
nconn
Brachiarîa nutica
-275
1 1 9
2:03,8
i6 t
t98,6
25s
469,O II 338- ’ 331,5
698
ç93,o
348---
4 5 6 , o
1 446,0-
2 6 6 , 0 -
II3 3 8 , 0
Panicum maximum
(wr K 1‘87 B)
i3T,O
t 148,o
i44,O
3 @J?O
i43,O
303,o
589,O
2 5 7 , 0
302,5
!62,0
Panicum maximum
(var satuba 5601)
Panicum maximum
(Var C,)
Pennisetum purpureum
(var klzozi)
Ensilage Panicum max.
5‘25,s
'Ensilage Pancicum +
Brachiaria
5 88,7
Ensilage sorgho
(var sweet sioux)
449,0-t17
,O-479,0-624,0
Ensilage miï
220,0-447
, 0-‘205,O
Ensilage mals
452,0-595
,0’735,0
INiébé
105,4
JLeucaena leucocepha.la
3 8 6 , 0
Gousses d'acacia
40,o
I
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a) Carence 3-n calcium
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*
Les besoins dEentretien et surtout de production ne sont pas toujours cou-
verts,
b) Carence en ghosphoro
u-*Ie..._IP-9c--- .Y.ell >--.-*.-
La m6me remarque est valable mais pour le phosphore; le déficit est moins
pronon&.
c) Carence tin sodium
--l-I-----YI--I....-.w .T
Les teneurs en sodium du Panicum K.187~ do saison sèche, du ili&bG, du Leucaena
ct des goussss dPacacia ne couvrènt pas 12s besoins de production. Le salage des
ensilages de maïsr mil et sorgho cmpCchc toute interp&tation.
d) Carence en zinc
_-__-=_--_-.-_IY-..c.
Elle est profonde. Le taux se <situe en dessous du seuil admis;,
e) Carence en manganGs
~DIY-.c.----.v-..z.- c.mLvL..-.l
Les enssilages de sorgho9 maïs d'hivernage et gousses d'Acacia OU% aie faibles
teneurs en manganese.
A,2,f.i - Bassin arachidier*
Mis à part la fane d"arachidti, les fourrages analyses ont une importance
minime dans Ic régime des animaux (tableau n"l1).
L;is pailleo de c&r&nles (mil, mals, t;orgho),
an raison de leur texture gros-
sière,ne sont pas reçhzrch&es par les animaux. S~?U~S des traitements physiques ou
chimiques et un anrichissenent surtout en azote peuveat favoriser leur ingestion.
Par contre, les fanes d'arachide constituent :XU SSnkgal le sous-produit r&-
sultant des activit& agricoles le plus important. Lzur valeur alimentaire est
bonne (0,5J IJF <t 65 g de WUI/kg I%>, Lr! disponible a 6tC de 1 300 NO tonnes pour
10 campagnL û1/82 (27).
/
0.0 .?"@

---

a) Carence en calcium
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Les rafles et pailles de céréales sont pauvres en calcium,
*.
Tous les aliments analyses sont pauvres en phosphore.
c) Carence en Potassium
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,,' ' Les teneurs sont bonnes mais une faible '.
spathes de maIs.
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d) Carence en magnésium
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:
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Les rafles et spathes de mais ont de faibles concentrations en .:~gr~ :j I’.
,I "
e) Carence en sodium
-,_O.__F~-.--O.~---I="" ,.**
Les. besoins de production ne sont pas couverts. f
:
f) Carence en cuivra
O-l..*,-r~-_~.-1-‘.~lm*.,~,. .
Pailles et fanes sont carznc&a, Les teneurs en cuivre relev<:is 17::
'.
linearoXdas depassent le seuil. de toxicité admis chez les ovins.
.:
.
Pailles et fanes sont pauvres en zinc.
.a
Des valeurs inférieures au se& de carence sont obtenues sur r;w 1
tillons de fanti d"arachide et sur des rafles compl&mcntées au ~tourtacu
',. ,
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Les besoim de production 1-1:: sost par toujours couverts par le3 f.z.uilles de
ligneux.

---

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.
.
TABLEAU N" 12 : REGION DU SENEGAL-ORIENTA; : BAKEL
-
-
-
-
---_---
(Ligneux)
k
16,l
19,0
12,4
32,3
21.2
8.8
12,3
12,4
10,8
----_--
En mg/kg MS
---_-----
CO
3.7
3,38
0,45
0,42
---_ _ _---
CU
I
6,7*x**
18.0
9,8*X*
9, t***
9,6***
18,5
15,6
s,1***
3***
-
-
-
Zn
38,7****
42,3*x*
38,3****
20,2****
41,6X***
143,6 ?
38,6****
23,7**"*
34',3****
Pin
55', 3
119,5
L34,O
120,l
1.08, 1
789
4'63
201,l
15,5****
-
-
-
-
-
Fe
1219.1
1964
288,s
2495
376.6
692
1798
741.9
66,4
--_----
Na
45***
-
-
-
1") < limite de carence : ****
2") < entretien (E) : ***
3:) < E + 250 g/j
E + 10 1 de lait : **
4") < E + 506 g/j
E + 20 1 de lait : *

---

TABLEAU No 13 : LIMITES DE CARENCE - NORMES DE BESOINS ET SEUILS DE TOXICITE DES MINERAUX
D'APRES LAMAND, GUECUEN (t972 - 1978) ET LE MANUEL D'ALINENTATION DES RUMINANTS
DOMESTIQUES EN MILIEU TBC¶'ICAL
Limite de
Eléments
I
carence
' Apports recommandés
Seuil de toxicité
1") Rations classiques
2') Ensilage de
maïs +Soufre
a) Croissance (bov. de 200 kg)
b) Production (vache de 600 kg)
En g/kg MS
Entretien (E) E + 250 g/j E + 500 g/j
Entretien
E + 10 kg
E + 20 kg
laitfj
laitlj
Ca
1,8
391
4*2
2,4
595
790
P
1,2
2,1
2,7
138
3,5
398
M g
2
195
K
298
2.8 à 3,8 *
590
Na
2
2,s
3
095
1
Bov : 1 000 à 2 000 g/j
ov
:
100 à
200 g/j
En rg/kgMS
bovins : 0,l
071
100
C O
0,07
Ovins caprins
-
: 0,2 à 0,s
CU
1
bovins : 10
Bov :
100
Ovins - caprins :
5
14
ov. :
15
Zn
45
bovins : 5 0 à 100
500
Ovins - caprins : 30 à 4 0
M n
45
bovins : 5 0
Ovins - c a p r i n s : 30 à 4 0
120
1 0 0 0
4
F e
4 0
Bovins : 50 à 150
Ovins - caprins: 4 0
8 0 à tso
I
D>l5
bovins : 0,l
0.2 bov.
Ovins - caprins : 0.5
OS8
0 . 8
8
w-cap.
M o
3
Se
O,l
bovins : 0,l
Ovins-caprins
: 0,l
OP2
031
0.5
l
N.B. Les chiffres donnés (macroéléments) pour le bovin de 200 kg représentent approximativement les besoins pendant la saison
sèche et pendant la saison des pluies.
* Valeurs données par Véronique HEINIS (47 )

---

B- ANALYSES &A %?~Ums
Bel - -A
?st&riel. et méthodes
Des normes biochimiques concernant douze (12) élements du sang de bovins
:
saheliens originaires de cinq (5) zones d'G&evage du Sén&gal ont éte d6terminees
à partir de 20 000 analyses seriques par FKIOT et Coll. (36). Les minéraux dosés
sont : le phosphore, le calciuus le sodiumu le magn&iun9 le cuivre at le zinc.
- L
Le dosage du phosphore inorganique s'effectue sur du sérum défCqué et
colo-6 par le réactif de Wisaon.
- Les autres minsraux sont dosea
sur des s&ums défequés, par lc, opcctro--
photonetr- d'absorption atomique,
Plus rdccmmcntp des profils biochiwiqws
du troupeau importe de Sangalkan
(Pakistanais et HontbGliard) ont étp &tablis en vue du contr0le des principaux
II
metabolismes (32),
Les resultats obtenus sont cospar& ;VAX *'normesgî physiologiques fournies
par la 1ittGrature (E...KOLB)
(54) et L&AND, 1975 (61) (tableau n* 1.4);
B.2 - Zoneç, prospectees et types de c:!rcnce rencontrés
B .2.1 -
Perla
Cette zone enregistre le taux moyen de phosphore sSriqus Le plus faible
(SO,1 + 1,4 mg/l> mëms s 'il est toujours superieur aux normes donn&es par KOLB.
a) Le calcium
u.m-.ws-l--ti..w
La calcémia izoyenne est à la limita dz la norme de KOLB.
b) Le sodium
--1DLss-Y-Y-=..
:
La natr&mie (3 224 0 15 mg) est BSgerenent inférieure a la normalz (3 250
mg/l) donu& par KOLB.

---

c) Le cuivre
----."-.m-m
Le taux moyen de cuivre sérique (0,55 2: 0,Ol mg) est inférieur au ,seui.l,-i;
,' ., . ., :. . . . . ...'
carence (0,6 mg/l).
;...,::.

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.
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.', '
d) Le.zinc
,, .<' ~..,!~....wm.-
1,-I

1
‘.
La'zincémie~ (l,fjQ * 0,05 mgll) se situe à 1a:limite de.!.la normale. : : ,'
I , : ; ; . ,, 1 ;
!'.
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I.,. .,
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Le Fexe ,et 1'Zjge iqfluenf sur les teneurs, &k4quee,;en .mir#kaux~, li.eoq~~~lk::;
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.j .,I
sont significativement plus faibles chez les femelles.
i
. . . .
.'
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La phos&or&nie des jknes (0 - 2 ans) .est rtilativement plus I+V&; q.t~::
celle des adultes (38,7 f 3,8 mg/l), A partir de 4 ans et plus, elle de~i~~lt
.in£érieure à la riormtile de KOLB: Le taux sérique des autres éléments :ninl>r:iu>:
décroit aussi de façon nette avec l'âge..
*
: .;
B.2.2 _Y C.R.Z. DE Dahra (Centre de Recherches zootrkhnique5.j
2:.
<‘,,Y.,;
a) Calcium
--"--a..-
. .
& caîcémie de, c;$te région est la plus faible (96,5 & 0,9 mg/11 ,cC. :':Y
proche le plus de la norme europeennc (90 mg/l) proposée par DUKES, cit-: g-t:
FRIOT et Coll. (35).
b) Le sodium
-..-"---"e
La natrémie est inférieure h la normale.
c) Le cuivre
-1-.,.1---w
La cuprémie se situe à la limite dü seuil de, carence.
.!,
-
d) Le zinc
--Y-e--
La zincémie (1,31 t 0,03 mg/l) est inférieure: à la valeur de KX:Z ~:z::~.i: ..I!:.
rieure au seuil de carence (0,40 mg/l) de HILLS et Coll‘., cités par L:-G,;::':, i.;; :
T
(6lj:'
<. ',

---

TABLEAU N” 14: DOSAGE DES ELEMENTS MINERAUX DANS LE SANG DES BOVINS : RESULTATS OBTENU5 AU SENEGAL (1933 - 1982)
.--_.-
___-___-__-
- - - - __
En mg71
Phosphore
Calcium
Magnésium
Potassium
Sodium
Cuivre
Zinc
Fer
_---_.--.--
-------- -
,
.--- -
_--
Limites de carence en mp/l (LAMAND) (60)
0,40
---..-------
0,6
Normes en mg/1 (E. KOLB) (53)
30-40
go-110
18-32
T70
' -3'250.
' 0,8 - t,2
1,m
1 - 1,6
- - - - _--__
Moyennes générales **
62,l 1: o,9
102,6 2 0,U
26,4 +CI,3
1‘98,2C 1‘,4
' 3 4Q1- t 1 5
0,60 + 0,Ol
1,46 2 0.03
f,32 k 0;03
- - - - -
Régions
Ferlo n = 480
50,l 2 1,4
102,6 f 0,6
22,8 r0.4
r79.0 '2,2
! 3 224 f r5
0,55 + 0,Ol
1,50 f. 0,05
1,17 A 0,04
-----_---
Dahra (CRZ) n = 240
74,5 + 1,4
96,5 f. o,9
26,4 10,4
r84,o +t,6
; 3,185 2 2
2 0,60 2 o,ol
1,31 ?r 0.03
1,59 c 0,03
L--
Zone arachidière n=800 '73,3 i 1,l
105,4 + t,3
28,8 t0,4
2r3',3 1'2
' 3 58P 2 2r
0,69 f 0,ol
1,39 f O,'Q3
1,25,+ 0,04
----__
(embouche) n = 40
90,3 i 2,4
90,8 2 1,3
0.59 * 0,02
1,04 ?r 0,04
2,21 f 0,05
Sangalkam MTB*
94 * 20
22,8 '1,9
' 3 083 t 11',3-
0,97 f. 0,'13
0,97 2 0,17
2,29 2 0,03 1
94 2 r,3
.
(Lait) n g 30 PAK*
84,5 f 1,8
25 f 1,6
B 3 050 + 37
0,89 f 0,14
1,oo f 6,14
- - - - - -
Casamance n = 140
70,7 + 1,6
92,5 2 1,5
25,7r 1,l
: 2Od,3f3,5
' 3 329 +' 30
0,49 2 0,02
2,'23 2 0,14
1,40 f 0,09
Saisons
-
-
Hivernage
64,9 f 2,0
109,9 f 1',3
29,0'0,6
194,7*2,5
' 3 489 + 35
_ 0;63 t 0,02
1,41 * 0,os
1;63 k 0,06
~Dahra 70 + (zone
~Post-hivernage
1 Ferlo 67
1
89,3 f 2,0 1 25,8+0,6
1 208,5f 3,0
1: 3 487 - 37 1 0,75 f 0,02 1 1',30 2 0,07 1 l,64 ?r 0,071
1
arachidière)
+---
I
I
I
I
I
- - - A - -
l
I
I
Saison sèche
1 50,7 f 2,0 1 107,5 2 1,4 1 29,5*0,4 / 213; 3+2,4 1' 3 497 ?' 30 1 0,61 _C 0,02 1 1,26 + 0,06 1 1,54 2 0,051
--
1
0 à 2 ans
' 38,7 -'3;9
119,9
i! 3,l
' 31,O sr,3
233,7 +9,1
.' 3 743 A 118 0,62 2 0,04
1,39 t 0,12
1,21 + 0,14;
_----
-
-
2 à 4 ans
> 37,l ? 1,7
109,l
i: 1,5
30,l '0,9
226,7+ 7,l
3 607 f 50 0.58 + 0,02
î,31 i: 0,05
1;33 t 0,08
Labgar 72 + (zone
4 à 6 ans
29,3 + 2,7
105,O ? 2,0 ' 31,0+- 1,l
; 216,2?8,8
' 3 525 2 59
_ 0,54 f 0,02
1,29 + 0,06
1',30 + 0,12'
arachidière)
6 à 10 ans
28,8 2 2,O
104,8
I! 1,9
30,4+0,9
215,8'5,7
' 3 548 f 48
0,54 f 0,02
1,25 i 0,05
1,18 + 0,08
- - -
10 ans
29,2 k 4,2
104,l - 3,o
29,7' 2.1
217,3+ 21,6
b 3 544 2 91
0,51
i 0;03
1,21 + 0,07
1,27 + 0,24
Sexe
Femelles
' 30,b t 1.3
102,3 2 1,2
0,51 * 0;03
1,22 + 0,04
(Labgar 72)
Mâles
' 37,Y 2 2,5
1 107,O 2 3,3 1
1
t
1 O;S3 + 0,05 1 1,21 + 0,08 1
-^-
Castrés
' 39,9 k 2,8
108,6
3 3,3
0;53 + 0,04
1,18 + 0,07
-__-_-
Espèce
Zébus
80,6 t 2,6
114,l
? 2,l
' 31,2+ 0,6
'237,6 + 4,4
3 679 " 4 3
0,68 t 0,02
1,80 f 0.25
1,18 k 0,06
(zone arachidière
Métis
81,5 k 6,3
107,6
5 3,l
27,8? 1,5
187,l 2 5,4
' 3 386 f 58
0,54 + 0,04
1,52 t 0,25
l,58 k 0,13
..^.
I
If)
Taurins
, 66,7 f 1,8
, 109,3 f 2,Y I v 30,3+- 0,Y
1 207,O t 4,4 i '3 518 ?r 42
0,54 k 0,'03
5 1,46 + 0,12 I 1.20 t 0,07

---

La saison a une influence assez nette sur les taux seriques en minéraux.
Les meilleurs taux en calcium ct zinc sont obtenus pendant l'hivernage, Le post-
hivernage voit les taux sanguins en phosphore, cuivre et fer s'accroïtre. Pendant
la saison seche, les concentrations en magnéslump potassium et sodium augmentent
dans le sang.
3.2.3 - Zone arachidiere
-
a) Cuivre
II---Y
Cette zone enregistre la meilleure cuprémie (0,69 + Q,Ol mg/l) chee les
races autochtones, EPle est sup&rieure a In iiüiite de carence mais inférieure
aux normes de KOLB.
b) Carence en zinc
----------c,.-.s--
La zincemie est faible' par rapport a la normale.
Des comp$raisons ont été faites en fonction de l'age, 1'espPce et la saison.
=.- Les taux sanguins diminudnt avec 1'3ge. La calc&mie decroit jusqu'à 4 - 5
ans puis se stabilise6 Pour le phosphore, les valeurs obtenues à partir de 6 ans
sont inférieures aux normes europeenncs.
- L'espece zebu a les meilleures teneurs s&riques en calciump sodium, potas-
sium, magnêsium, cuivre et zinc, Les valeurs optimales en phosphore et fer ont
éte enregistrses chez les métis (Zebus x Taurins).
- Les taux ds calciumr phosphore et zinc s'flèvent pendant lîhivernage. Le
fer et le cuivre augmentent pendant Le post-.-hivernage
et les meilleurs taux en
nagni?siun, sodiut13 potassium sont cbtenus,zns&ison
sache.
B.2.4 - Zone de Sangalkam
B.2.4.1 - Animaux d'embouche
a) Calcium
YI-.<-.I-sslFw
La calcéaie est sznsiblemcnt
ggale 2 3.3 norme de DUKES mais inferieure à
celle de ROhB.

---

b) Le cuivre
-..---m."--
.I:' Les taux se situent en dessous de, la limite de oarence.
'!:,,..., !
, 'i Y, I_ ./' '
"". I
~: :
.,/
,
. .
~, .:
! S.I
,t: '
c) Ee'iiIic' '!
Y-c.mwv=3sm
j' :.,,, i
r; ; '4' I
s,<!
,1 1.x
I
,<.
? ,.
, :* f>
: .,:r
.'
!
:
Ces animaux enregistrent la plus faible zincémie. Elle est cepcnd&nX
slip . .
rieure à la limite de carence.
l.,:; I ,.;, ‘I .
': 'i
,,
,L..
.
B.2.4.2 - Elevage laitier de Sangalkam
1
La phosphorémie.est peu différente do celle obtenue sur les ank:~;:ux d ' c-:::: ri?2
che de la zone.
a) Calcium .,,
*-e.m.e---
La moyenne est faible,mais les valeurs enrn&&sen.octobre et d6re:tir~~
(.,:)
sont comprises dans l'intervalle de KOLB,
/
':
:
b) Sodium
w.---..x-
Les natrémies les plus faibles sont obtenues sur le troupeau 1aFtZ.a~ i
Aucune carence en oligo-éléments n'a été signalée, les animaux
reievant ;a:
ration complément&.
B-2.5 -- Region de Casamance_ "
La Casamance enregktre la meilieure zincémis (2,23 f 0,14 mg/i),
,.'
La carence en cuivre eqt assez Prononc&e, dans cette rdgion où a ::ti'! r;L~;~r.~~.-:z.
:,
.,
la plus basse cuprémie (OP49 + 0,02 ng/l), inferieure à la limite de 2 ;.> i" ,',;. ;: *J
(0,6 mg/11 e
1
;; ,>
,,I'
‘
L.
:
:

---

c- ANALYSES DES EAUX
c.1 -- HktQr$el et methodcs
:
C.l.1 - Katériel
En 1968 et 1969, 58 points d'abreuvement ont été prospectés dans la région
Nord du Sénfgal (34), Les &hantillono analy& Sont ati nombre de :
- 34 pour les eaux de forage (200 6 3QO m&tres de profondeur)
- 18 pour Yes eaux de puits (40 à 80 metres de profondeur)
L
6 pour les eaux de surface, Ce sont les eaux des mares> du Lac de Guiers et
du Fleuve Sénégal.
C,i.2. - MGthodes
Les cléments minéraux doses sont lr: sodium, le potassium, le &leium et le
magn~sium,d&ternin&s.par
spectrophotomkrie
de flamme en absorption atomique sur
l'appareil PERRIN-ELMER modele 290 et le phosphore dose par photocolorim&rie
sur l'appareil BECKMANN. ,'.
I
.
'1
Le phosphore est present dans les eaux a des taux tres faibles, de iFordre
du micrograxle par litre (Ug/l). Les autres mineraux sont exprimes en milligramme
par litre (mg/l).
_'
c.2 - Résultats
Ils Eigurent sur le tableau n"15 et ont permis une cartographie (cf. annexe
III). Des diffsrences sont relevées suivant la nature des points d'eau at leur
répartition géographique,
a) Le phosphore
~s..zx.s. ïm-- -..--Y
- Le phosphore se trouve en trk s faibles quantites dans les eaux de forages,
Bans les eaux di: puits et de surface, il est présent $ des taux un peu plus im-2
portants.
P eaux de surface > Ppuits > P forages
La zona Est du pays est la plus riche en phosphore alors que la zone centrale
Hard et Ouest du Ferlo contient peu de phosphore.
,

---

b) - Le calcium
WI-m---l-le
j-f La moyenne des teneurs en calcium des eaux de puits est ;:u~:::.feu~e
à celle des eaux de forage elle-m$me suphieure 2 celle des eaux'&
Lj'Jy,.t -1:. 1
--
CaPuit >Ca forages > C a
'
eaux de surface.
.'
,
,.
*U,,Les.eaux
,calciques se rencc$rent p~inci.palemen> ;
,,<
dans la zone Linguhe, Earguédji, Vélingara, kévane. CC(:~? KGYY
0
* sur Ici blinde ciitike s Ndande, LougapMPal.
c) - Le Eotassium et le sodium
.7-I.%- -s-."_"_-YWI_.I-I-~=--"~--
- La moyenne des teneurs en sodhmg potassium des eaux de forai:e sot
supérieure 2 celle des eaux de puits et de surface.
.
K, Na Forages >K' Na Puits > K' Na"Eaux de surface
*
- Leur répartition est grossihement Ouest-Est9 avec de fortes wnccn-
trations pour la bande Darou Mousty> Ndiagne, Tatqui.
'
'<
3
',
d) - Le ma&nésium
Y'U.;I-w mss.--e-
- La rhpartition du magnésium se fait: dans le sene Nord-L;ud;
I'ZS CW~-'
centrations élevkes se situent au Nord et les pl,us faibles au Sud, IX~.:; la
.I:
délimitation n"est pas bien nette.
‘.” : ,
@%3 Puit”s > ma; forages > K!i eaux de surface,
'i
/,
.

.

---

En definitive, les eaux de surfacs ont les meilleures concentrations en phos-
phore et les teneurs les plus faibles ~0: calciums magnésium, potassium et sodium
D- DONNEES PEDOLOGIQUES
Tout sol est issu d'une roche mernG et contient de nombreux sels mineraux qui
lui sont restitués sous forme de residus animaux ou v&gétaux, En effet, les végé-*
taux pousseni 1;2 où ils trouvent les Gl&znts'chimiqu2s
indispensables a leur
developpement,
Au Senegal,.
l es connaissances actuelles en geochimic et en $dochimie sont
assez linitkks. Toutefois, la bibliographie signale des types de sols particulie-
rement carenck
0.u riches en mineraux (cf. synthèse de PERIGAUD) (+%), at des
documents de base tels que la carte gC.ologique du R.R.G.M établic au l/fJOO.OOOe
(12) et 1~ carte pedoiogique du SenegA. ail 1/1.OOO,OOOe de l'ORST9Z (52) permet-
tent d'ebauchar une carte des carences probables au Çenégal (cf, annexe II).
D.l - La roche-merc
Trois grands types de roches ont &te identifies au Çenégal.
13.1,1
c- Les roches bruptives
Les roches Gruptives existent da:;s la presqu'île du Cap-Vert qui, au Hiocene
etaw.Quatsrnaire a i5t-Z le L;i$ge d'une :,ctl;tit.C volcanique dont les t&oins sont
représentes par des doiérites, des baaanites,
des basaltes et des tufs,
Ces roches se rencontrent egalenznt dans la region de ThiGs et ont les par-
ticularites suivantes :
p elles sont pauvres en iode et r;ElSniurn qui, par ailleurs, a une r&partition
tres variable 5. ï"intërlcur d"unr nZ.w zone de carence
- les rochi-a
kuptives basiques sont ri&os en zinc p mais 1' assimil&il-jkh du
zinc interfSr;J
avec de nombreux facttiurs : compacit6 du sol, niveau d'azote et
d"acide phosphorique,luinirk3sit69 XC,, . (d'apres DARTISUES
cite par PRE.SI.GAUD (94).

---

- les basaltes ont cgalament une bonne teneur en cuivre et cobalt, rnaLz ~5~:
recherches confirment que'iPalt&ration
subie au cours dela genèse des sols ren?
ce'cuivre' tr& peu disponible dans ie profil (96).
D,3,2 -= Les roches s&dimentaircs
Le bassin kdimontaire secondaire i:t tertiaire est largement ,AL:xGu. L1 .i'
prolonge vers ia Nord en Hauritani~; :;t vers le Sud p en Gain& portugr:.k.', c
. .
- Les sediments fins ferrugineux font partie du socle ancien du .k L .', % .: i
et ne se rencontrent qu'au Sud-Est du paya, au Séntgal-Oriental,
- Les argiles et marnes sont riches en cuivre et cobalt et co:l;c.r;;~.~:: '. .
sêlénium. Ces depôts argileux du Tertiaire se situent autour du La; iii_ ;ti i:. ::
dans la région du Cap-Vert, de Thi& at du Sine-Saloum au Nord des ;i.:~:o~t:- I...::r ::,
tres.
:
* :
- Le quartz, les s+ble,s,.gr& et conglomerateç, pauvres en oligo-:?.;A :.
et plus particulîérement en cuivre et cobalt constituent un type di- -OKLI ';. 'i
nant dans 1a zone sylvo-pastorale. ;3n les rencontre Qgalement 6. Thi.?~. ;:: -:-I-.
Saloum, en Moyenne et Basse-Casamance,
‘.
.-
- Les oédiments calcaires son% susceptibles dPrngendrer des car,:z.<-:.-c :..
cuivre et cobalt. Leur teneur en mangan&sa est variable. Ces formii:.bo.x -:.i:r, :
repr&ent&s par les calcaires lacustres du Quaternaire au Nord et ~P:x.> 42; ?-,
pays, lea csf.caires a Nummulites du TertiaIrè de Louga a Thi&.
Ces calcsires existent Egalement dans la r&gion du. Sine-Saloun 7:: ‘: .*‘:Y; 1”
:
où ils pr&sentent
souvent des niveaux phosphates cxploitEs,.
La vall~::: :ZE : I *
Sénegal compte aussi des niveaux d phosphata de chaux
.
D.1.3 - Les roches métamorphiques
Ces dernieres, particulierement rrprcsant&es au S&k~gal-Oriè2t~~Z 3.i:‘. Y. .. ‘:
:
gine Gruptïve ou sédimentaire et ont recriotallis&
& la suite d ' :lrrk:
.: ...c; ', j;. I
de température et de pression. Elles comprcinnent.
:
I

---

en g&nzral leur
compositiozl d'origine, k:.~r scRis$ës critallins sont aocaz ri-
ches en oligo-616ments
peu ferriLGrus tit puuvres en cuivrtr -:E: cobalt.
LS pays compté. cinq grands typzs au sols,
Les oy.y&s 2, fer et d' alluminc ~~istr.xt
2n quantit; importentc dans ces sols
des rkgicw
subtaopicules et intertropicz.lw,
Do%,;!
ca
Les sols hydromorphcs

---

- ils sont mal draines et le lessivage intense dont ils font l'objc~e 2 TX::':.:" .' :
la mise en solution et migration k+n profondeur des cléments nia6rc:r:
%
.
- il5 sont donc susceptibles d'induire des carences minérales.
IC'
_',.
Da2.3 - Les sols halomor hes
Ces sols particulièrement riches en sodium se rencontrent surtout drs~ci ::
delta du Sénégal et la partie Nord du Sine-Saloum.
Les alluvions fluvionnairee axgileus~s qui les composent, sXgnzl,:-.~:-.6 +:, .
riches en sodium et en sulfate ct peuvent présenter des teneurs c,xces;'-~~~ :.: ..:.:
molybdene.
Par conséquent,~&k&nt
Gtre 2 l?origine de carences .scconk.k:~
:, SI
cuivre.
,.
D”L.?,4 ,- Les sols isohumiques
:
Ils existent dans les régions 2 climat sahelien, diffkent- d~:o astt:r .Y -,u.::.-:
par leur teneur organique faible, imputable A une min6Srallsation iriten~, _. 2:
comprennent 0
>
- les sols bruns riches en oligo-SlQments (34) disponibles dans 1~: pro;:dl. '-..G.G
sols bruns sur 'marnes, chimiquement plus riches et plus ferti.l.%,
c.:j~*~i ;: i yj,;-:.\\.i:
une bande au Mord-Est du pays
-'les sols bruns rouges (bande Sud de :ïa &gion du Fleu$~e et Nord 2.: ix :::a.
sylvo-pastorale) ont une évo&io:1 pGdologique plus poussee
g ils ,jLc :;c ,L;: ?..j r;-
mes sur du mat&A.el plus sableux? ce qui laisse entrevoir leur cio.i~!ci~~~
_ ;: I-: ).-i :.::
en oligo-elements par rapport aux types de sols prkédemment
dkri:s.
.
DO205 - Les vertisols
Ils constituent un type de ~01 de c;ouleur gris-zwir, bien rzpr.':+:zC'. 1 1. ;
les régiona du Cap-Vert et de la Casa1-?ance9
se caractkisant par l'tc:~o.,.,~. :,"
drune argile gonflanto 8 la montmorillonita,
Les vertisols sont riches in dations alcalino-terreux
&.y 'IL Mg'
et les argiles qui les conposent conc~ntrtint les oligo41&nents0

---

---

TABLEAU N” 16 : TENEURS EN MINERAUX DES SOLS : RESULTATS OBTENUS AU LABORATOIRE DES SOLS
DU CNRA DE BAMBEY ET AU SERVICE D'AGROSTOLOGIE
-.-
T--
Nombre
iatière
Somme
I'échan
Horizon
P205
orga-
Ca
Mg
N a
K
des
Régions
Stations
innée Observations
:illons
PH
(cm)
Issimi-
nique
iqlloo)
iq/loOj
iq/looj
iq/lOOg r bases
lable
. x
m iq/lOOg
é
;euil critique
5,2
10 eem
l,5
!n ppm
RichardTol:
1978 Solhydromorph
3
O-20
6,5
0.8
7,5
0,83
l,3
7,90
9,41
0,98
0,70
18,QQ
Fanaye
1978 Solhydromorph
16
o-10
6
1,23
4,75
0,45
4,02
OP40
0,67
0,72
25,81
098
10-20
6
2,45
4,90
0,49
4,82
0,65
0,72
0,70
26,89
O>f3
;AINT-LOUIS
20-30
691
1,12
4,14
0,44
O-7
4,95
0,97
0,?3
0,70
27,35
30-45
691
3,27
3,78
0,43
096
4,82
0,55
0,83
0,66
26,86
Fanaye
1981 Solhydromorph
6
4,2
0,4855
098
1,05
o,Q
0,24'
19,69
peu humifère
W-VERT
Sébikhotane
1979 Sol d'origine,
25
9,51
0,52
18
196
16,5
0,44
0,220
62,88
2,5
analyses envu
de cultures
maraîchères
I
en P
Tatkicaval:
1985 Solferrugineu
O-28
699
0,024
3,56
0,14
25,4
0,61
1,80
0,60
0,Ol
o,16
2,57
tropical sable
28-60
7,5
0,021
1,26
0,16
8
0,OQ
2,70
1,50
0,Ol
0,02
4,23
,
à sablo-argile1
60-100
7,5
Tatki (amon!
o-5
795
0,02
3,25
0,lO
32,5
0,02
0,34
0,oo
0,14
1,68
5-30
796
0,013
1,69
0,08
21,o
0,013
0,28
0,02
0,12
1,36
30-60
FERLO
7,6
0,Ol
1,26
0,28
4-5
0.01
0,ll
0,oo
0,lO
1,50
6W30
(sableux)
7,2
Vindou (aua:
O-2110
7,2
0.03
8,t
0,3t
26
t:i
1,50
0,60
0,03
0,24
2,37
2/lo-4112
7,2
0,02
6,83
0,26
26
f.2
1,65
0,60
0,08
0,lQ
2,52
4112-40145
795
0,Ol
3,46
0,27
t3
0.6
1,80
0,70
0,lO
0904
2,64
40/45-100
7.7
0.01
2,13
O,Q8
27
o,t4
1,40
Q,90
o,QS
0,03
2,41
0,Ol
1
4
0,70
0,02
28 20
Y;!
0,Ol
2
y!
f:
22
0,70
ooy!f
a3
0,02
;:g
rindou Cîmoni
O-10
7,3
0.01
:GJ
24
0:5
1,oo
0:50
0:01
0,lO
10-40
790
0,Ol
1165
0:09
18
0.3
0,90
0,60
0,02
0,03
1155
40-110
5,6
Tr.
1,34
0,tt
12
0,2
0,60
0,80
0,03
0,02
1,45
110-150
5-l
0,Ol
0,94
0,07
13
092
0,30
0,30
0,02
0,Ol
0,83
Amali
O-20
795
0,lO
18,6
0;3
a,34
0,Ol
0,08
1,46
20-45
695
0,24
5.5
os2
O,h8
0,oo
0,02
1,40
45-110
535
0,74
0,oo
0,Ol
1,45
110-180
498
L

---

.--_-.-

..^_
..^
-
- .
*
<.
I
. ,

,
TABLEAU N" 16 (Suite)
I
/
-
1
i
!
,
sn ppm
T
!
I
/
I
--/
-1
I
/
[LOLIGA
1
Léona
il977 1
j
12
!
j 6,9
OJ?
1
0 , 0 2 1
0 , 0 2 9
!,24
-
-
f--
-+--
j-
---.-----t;:

-L7-;-
DIOUKBEL
0 , 1 7 5 0 , 0 1 7
0 , 0 5 0
0,7 3
I
1(CNRA III1 i l 9 8 0 1
!
6
i 100-120
I

j
5 * 3
O,û43
1.49
j-
t
0,03
0,25
~- i
f
,
SENEGAL-
ORIENTAL
0,45 ! 0,22
0,ll
0,88
SINE-SALOUM
'1984 Solferrugfneu
t
0,04
0,91
c
f
r
q-
0,054
1,21
8
l
/ (sol beige) 1
I
jséfa *
11981 Sol rouge de 1
t
I
CASAMANCE j
plateau
I
9,48 10 , 0 0 8
0 , 0 7 0 1 . 4 1
L
/
i
--L- .---
Q Fanaye (1981) K" _ 46 > 2. -9 carence en K
* Apport de phosphate de Matam au sol
t? Tr = traces

---

III -< DISCUSSIONS ET CONSEQUENCES
--
P'M.?XQUES
,
A -- RESULTATS DE L7ANALPSE
- -
(cf. tableau n' 17),
1
A,l,l '-- Tkgeur en calcium
-.
Mis si i~art .i.C!S 1ijIIrUXg les wncentx3t:ions en e3lrium sont relativement
faibles (fiyurcl E* 2).
_'

---

d) Etat du v&.gétal
D~c.-."..mP<I1-...- "*‘eem
Les feuilles seches de ligneux (Trss6hrC. st p&,L)~ .ont des concankr;si.i.+
-. ,Y!
. <~.
_.
calcium plus faibles que celles des feuilles vertes.
. . . 4 :,.:
. .
e) Stade de d&velopgement
L~..~~.-~~~l-s--~~
ma4"Tm_Iusi
La teneur en calcium des gramin&s
fourragères d&croTt avec lr, vî.ei!U
,dc la plante (figure n",3).
L.
/
:
:
.
f) Influence du taux de cellulose brute
--y~-~--p----~.-----s-~-~---~--"-~~~--
Y
Il appara'it sur la figure no 4 que le taux de cellulose brute est i~:v.:~*-: ..::C
proportionnel.2 la teneur en calcium chez les graminées cultiv4es,
g) Effet saison
--sC3UPmN--w.-
Les fourrages cultivês produiB en saison skhe froide (SSP) ont k.2 rl:‘~.~~.'a
0
en calcium plus ëlev&s que celles de la saison sèche chaude (SSC) 1: ,:i.l.i-z s!l.. !~ :
supérieures à celle de l'hivernage (cf, figure nu 3). 'C'est le ph&~ioiktt: A: ~-13 ~1'.
tion : en effet, pendant la saison des pluies9 la croiqmnce est mcz&-L.t~ 1.:
masse vegetala est donc plus importante et, csmme les minkux diffu;tint
a x6:'.
tous les tissus, leur concentration devient plus faible (figures n3 5 tit 5J~,
.
Dans la zone sylvo-pastorale, les meilleurs tatix en calcium sont ci>S: Cil!
pendant le post-hivernage*
h) Effet de. la com@ementation
-us.em.-..mbi----m-o
s*PILI<m-rPYI--
: :
. En moyenner aux taux: o,ù ils sont utilises, le tourteau.dgar.~cb~~~~:
.:_ i,:
Guiera senegaknsis ne semblent pas améliorer la teneur em calcium dc,z ::,:I:.<ji:~;
& base de pâturage naturel (sone sylvo-pastorale) et à,base de rafle- ti:: <:::?yi;.:.
de mafs.
.
* Le sorgho; la graine de coton et les rafles de ma& n'offrent -;X~X. i;,: .,
rët en mati&re de complémentation calcique des fanes d'arachide.

---

r
-’
.
TABLEAU N" 17 : TENEURS EN MINERAUX DES ALIMENTS‘: MOYENNES (x1 ET EXTREMES (EXT)
r Ca (g/kg MS)
P (g/kg MS)
T-
Mg (g/kg MS)
K (9/kg MS)
LIEU DE
REGION
L
RECOLTE
NATURE DE L'ALIMENT
N
X
EXT
X
EXT
N
X
EXT
N
.
..--
Delta
'aille de riz
6
2,95
,7-5,9
136
,o-2,l
3
7.92
1,5-3,3
3
'arine basse de riz
1
095
:0,1
1
8,J
1
lélasse
2
15,95
3,8-9,1
0,65
),6-0,7
2
Tleuve
2
3,75
D,6-0,7
Savoigne
brêches de tomate séchées
10,l
2>13,C
4,lS
i,l-4,2
2
2,55
2,5-2,6
896
fJ,3-8$
pain de chloris gayana
3,75
,9 -4,6
2,37
!,2-2,6
4
1,65
1,6-1,9
Farine basse de riz30à4(
296
1,1-3,l
7,35
5,5-8,2
2
4,2
' 3,9-4,5
Paille
3
!,3-3,7
2,s
de
tourteau d'arachidelOà2C
I
,7-9,3
2
2,25
0,2-2,3
Guiera senegalensis 20 ;
3-9
0,96
1
2,39
n" 27
riz
Graine de coton 20 à 30;
2,56
,,8-4,:
2,46
[
),8-6,5
1
399
Tessekré
iapis herbacé seul (P.N.)
'3
3,6
!,8-4,t
'3
OS7
1,3-1,3
'3
2,16
l,3-3,3
'3
Labgar
I,
11
1
599
1
190
1
398
1
Doli
II
,t
2 4
4,45
!,3-8,:
2 4
0,62
),2-1,8
2 4
2,06
l.T-3;e
20
795
1,2-21,4
Tessekré
P.N. + Tourteau
' 3
2.76
!,4-3,:
' 3
o,82
,760,96
'3
1>7
1,5-2,c 1
3
5,2
' 3,3-&O
Labgar
P.N. + Tourteau
2
4;43
,,2-4,t
2
1;03
,8-1,2: 7
2
?
' $7S7$'EI
2
24,6
!4,2-26
Zone
Doli
P.N. + Tourteau 8 à 15 2
7
!,l-2,:
7
0,87
7
1,49
1,3-l,E 1
7
4,4
* 4,3-5,;
jylvopaSto-
II
2,37
),7-1,l
P-N. + Guiera 20 à 26 X
8
1,1'-3,E
8
0,45
),4-0,5
8
1;53
I
692
rale
1,4-1,E
8
5,2-1q;
,l
3,5
I
P.N. + Tourteau (83)t Guiera(l5'
4
3,11
I,O-3,;
4
0,86
),8-0,9
4
1,57
1;53-1,5' 9
'3
591
4,9-5,;
Tessekré
Ligneux feuilles vertes
18
23,41
,1'53,
1 8
),5-3,8
134
1 8
4,86
; !,5'13,3
18
11,4
4,8-2i,t
feuilles sèches
7
19.98
,4'-31 ,i
7
098
),5-l ,6
7
5,24
l,7-15, 1
7
758
2,7 -16
gousses
8
8,5
,4-17,'
8
2,02
fp-4,l
8
291
1',3' 3, 1
8
12,8
9-16,4
doli
,t
feuilles vertes
8
13,45
,3-26,~
8
1,02
),7-1,2
8
4,6
1,9-g,: I
8
9,97
7,3-14,;
fe::illes sèches
2
9,15
J-11,'
2
0,65
),6-0,7
2
395
3,1-4,c)
2
9,2
7,5-1qs
inflorescences
'3
a.7
,7-12,
'3
0:93
),6-1,3
3
4,2
3,5-5,t,
'3
18,9
158-24;
M'Bidi
feuilles
1
796
1
096
1
298
1
10,3
Vidou
fleurs
1
15,4
1
3,2
1
'
3,9
1
24,8
t pulpe
1
496
1
2,7
1
391
1
41,9
Dahra
gousses
8,.3
1
2,9
1
2,3
10,o
-
-
ienégal-
Bakel
.igneux : feuilles
10,41
,2-21,l
9
2,35
),6-5,4
9
4,45
2!,6-7,;
16,14
,
lriental
-
. . ./ . . .

---

.
---
-
-
N a (ppm)
I
CO (PPd
CU (ppm)
GI (ppml
l-
Mn (ppm)
-r- ----. II-.----.--(
F e (ppmi
-
-
-!
N
X
E X T
7 E X T
E X T
N
X
EXT
:
-
-
_. 4
3
3702
3410-4224, ' 3
0,67 0,46-o;83
i
SS76
4,6-6,4
'3
44,06' 35,5-56
218-690
1115,6
183-1255
/
1 ' 318.7
0.67 I,
798
1
49,2
*
593
2
i779,l
/
12,72'
1,6-21,85
2
24.5
22-27,4
569-77,1
i85,45
,04,9-566,O /
2
a01
13,85
13,3-14,4
2' 32,6
29,2-36,0
44,1-50,2
;84,2
r84-784.4
I
4
I
j
7898
7,15
5-9,4
4
25,5? 17,s39,3
87,5"138
j15,?5
105-662
\\
1 > 118,T
991
7,7-10,7
2
43;s 40,4-47,3
549-623
I
1012,s
139-1186
?,55
6,6-8,s
2
4?,35 '43,5-51,2
591,6-729
1103,v
i98-1309,9
12,7
1
41,82
7?5,7
1
i680
8,15
5,8-10,s
2
45,2
‘43,1-4?,3
627-629
1095'
1095-1095
------A
3
1451,3
3
Y,3
5,9-8,4
3
25,2
18,7-36,4
121,4-311,7
3
802,5 i5!0-1033,5 j
1
1
194,O
1
620
1 ' 31,? 1
1
627,?
!4
167,C
!4
5,l
3,0-9,0
2 4
23,4
16,8'43,3
!3
229,s
?26,9-603
î!4
555,o
165-1126 !
3 1 m,3
105-447
' 3
3
6,1
5,1-7,9
'3
39,8
18,8-22,7
3
141,l
139,9-14z,3 ’ 3
682,6
660,5-?20,4/
2
3X,5
i68-645
2
2
193
6,9-7,64
2
48,8 /48,3-49,3
2
246,6
236,9-256,?
2
1018,l
995,1-1041,l
6 1 s92,5
128-6'73
2,52
0,5-6,5
6
533
4,6-5,V
6
27,V
15,1"39,1
6
158,3
122,5-186,4
6
i20,5
35?,5-618,?i
7
!98,8
!89406
3,27
2,Z-11-,5
8
692
5,'93-6,7
8
259,9-382,i 1
22,s
21,8-24,5
8
296,8
8
506,5
315-614,?
5
:39,6
94-539
Y,6
t,f,3-1,9
I 4
694
6,3-6,6
4
25,8
25,9-27,3
231,4-Z93,l
4
552,2
528,6-600,4
‘8
too1,7
49,3213070 16
118
11;03
o,v-20,9
18
22,09 ll,8-48,4
319-555,v
1;8
13?5,4
444-4475
!
a
19t2,7
75-1.2069
6
7
954
4,9-9,-r
7
2335
5,2243,4
69,4-1165
7
1219
827-2481 1
1
8
TOT,8
t6,4-385,2 8
033
0,08-Q,71
8
857
3,6-14,3
8' 34,5
19,4-30,2
8
56,7
15,9-184,î
8
399,1
185-640,5 /
l
I
8
104,4
?6,2-225 1 7
2,09
0,4-6,5
8
996
o,v-20,4
8
19,7
’ 7,5-42J
8
1607,"
1,?1-1854 I
8
1'033,v
548-1576 i
2
t97,3
495
O,52-8,s
2
499
4,58-5,'13
2
18,9
I 18,'83-t8;9I
2
t606,7
564,8-648,6 i
2
1105,l
442-1568,3 i
3
î2Zd
191
0,78-1,62
3
6,9
.3,02-11,6
3
29,4 116,4-37,8
3
1541,9
195,2-669,t, > 3
?88,4
445,1-1285
"_
1
6,O
1 30,2
1
227,4
1
405
i- -i -
i
l
/
.-
-1
-
_.
l
Y
/
T
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11,8
43
r 1
886
1
1
70
1 !
496
28,9
1
1
345
l
I
_- ~--
-
---!
t
45
14
9
11.6
j,7-18,s
34,?1 20,2-42,3
15,5-789
9
1062,4
66,4-1964 !
t i
t
i
i
I-
---i

---

_^
1
TABLEAU N" 17 (suite)
-T
_-.-.---- -----_-
_---
LIEU DE
Ca (g/kg MS)
P (g/kg MS)
Mg (g/kg MS)
----l---- K (g,kg-MG-- [
REGION
RECOLTE
NATURE DE L'ALIMENT
.--.- -_
-_-----.
--.-
---4
N
X
N
EXT
N
x
x
EXT
-1
I
SSF
7
4,0-6.0
7
4
i,O-4’J
2
5
!5,7
,o-29,3
5,O
2,6
Eiraehiara mutica.
scç
'3
2,8-4,Q
4
i
(
3,2
3,s
),0-4,0
3
2;03
!5,1
p-29,4
n
21
2,0-4,2
19
3,l
!,O-4',3
t7
119,6
,,2-25J
2.9
292
T o t a l
' 31
2,0-5,0
30
!,O-4,3
2 5
;!1,5
l,o-29,4
'.3,4
394
.
2,3
ïangalkam
E'anicum var 187 8
SSF
5
4,9-6.9
4
4,g
3,5-7,6
4
19,5
,P'G?
5,4
5,4
I.
ssc
4
4,4 5 3,0-5,0
' .3
3,7
!,9-3.6
3
13,4
l,9-14,:
496
H
4
3,9 > 3,5-4',3
4
3,5
>,6-4;3
4
17,3
l,O-25,b
4.5
Total
1
'13
4,6 ' 3,o-6,0
t2
!,6-7,6
l-1
.;5-7.2
17,o
Ip-25,L
4,2
438
Panicum var 5601
SSF
1 2
3,0-6,7
12
493
!,0-6,2
ssc
y$ .
2
3,8-4,9
2
5,5
5
H
'13
3,s ' 3,1-4J
'13
)
3,9
2,7-5,2
Cap-Vert
Total
27
4J ' 3,0-6.7
2 7
4,2
2,0&,2
F'anicum C
1
1
16,O
1
ssç
4,O
2,g
E'ennisetum purpureum SSF
8
a
3,7
' 3,3-4,7
8
438
2,5-7,2
ssc
4
2,4
l.,7-3',3
4
496
3,8-5,O
H
11
2,5
2,1:3,7
11
4,3
2,8-5,6
Total
'23
299
2,7-4,7
'23
495
2,5-7,2
Ensilages -Panicum
1
12,8
1 Panicum + braahia.
1
23,9
Ensilages
sorgho
4
6,25
2,9'13,9
4
4,2
3,4-4,8
1,5-7.1
19,9
,t&3Q'
3,3
?
I
mil
'3
.3,6 '
>
3,5-L3,9
3
2,5-3.9
16,3
1 SP-19,f
2,7
1.5-5,?
3,4
[ lMïS
4
'3,8 ' 3,3-4,6
4
299
2,4-z3,4
2,4-4.0
16
1 v-17,
2,g
Niébé
SSF
1
12.3
1
290
6,2
894
.-
ligneux
feuilles H
1
10,6
2,1
1
138
437
1
gousses
SSF
1
3,7
1
196
1',3
12,7
[
joli
f.ane d'arachide
2
6,9-7,s
l
15,7
7,2
1;w
!,06-1,:
5,6
E
II
If
lambey
' 3
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8,5-9,2
2
4,2-5,8
11,2
J3-'13,6
1,g
~5-2~4
5.0
P
II
11
Iioro
5
I,76
8,l-l0,7
5
4,9-6,4
12,3
S-16,2
l,4
1,2-l,5
598
1ndéterninée
14
10,6
',2-17,7
5
6,12
4,4-7.3
8,8
q-10,1
l,7
Ijoli-Bambey-
F!ioro
P'aille de mil sauna
' 3
l,d-3,3
2
4,1-4',3
24,05
!3,2-24,
2,4
195
4,2
2
Bassin
blioro
P'aille de mil sorgho
2
s'3,0
3,g-3,c
934
2
.3,05
2,4'=3,7
7
38-14
lrachidier
II
R.afles et spathes maïs
1
191
075
1
os9
094
,
1indéterminée
Sorgho 25 %
1
7,2
1,7
F'ane d'arachide+ rainedecoton20
1
8,Q
9,g
hliori
pathes demaïs
1
6,02
1,14
1
3',36
8,7
1
P ailles de mil souna + tourteau
(15 %)
' 3,6
1
23,2
1
292
P aille de sorgho + tourteau
(10 à'13 z)
2
' 3,6
' 3,3-?,'b:
1,'
2
;65-2$!2
4,2
R afles demaïs+ Tourteau 10 A
1
6,39
1
1,21
0,15
8,5-8,
2
7,15
7,l-7.2
1,15
2
8.6
F
i,.
Q 1
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I
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Cu (ppm)
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6,4-14,2
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3
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98
2 75-319
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2
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1,
3
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1 98,6-561
j
9
1,
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Il
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1
1
03,s
2 55-698
1
15
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i7
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7
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1 1
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1 7
1
7 6
1 98,6-698
1
3
81.7.6' 772-855
4
0,s
(),Sl-0,58
4
298
6,5-25,4
4
IS,,
2:4',3-38,7
3
2:59,7
2
74,3
'531,0-648,O /
3
856,3 585ld!i3
3
0,3
(1,28-0,46
3
697
6,2-7,7
3
!1,6
1 8,6123,4
3
1 63,5
38,3 '3569.0~So3,û j
4
4
092
(),14-0,X
4
7,8
6,4-9,8
,
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4
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'213,?-29,:
I' 4
1 60,5
1 05,s199,0 4
60,5
2 6290~589,O j
1 0
1090,l 585-1655
1’
!' Il
0,37
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Il
9,3
6,2-25,4
1
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10
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1' 91,12
1
11
,9,5-268,0 10
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1
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I
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1
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1
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1
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186-1-1330
0,3
'f,,;4-0;53
4
10,2
7,s14'2
4
54,2
4
46,4
24,2-74,4
4
I17,2
,l?,O-624
j
3311.
?273-4t45
0,3
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3
5,7
5,3-6,,
3
37,e
3
84,5
77,4-98,5
3
!90,6
205,0-447,O I
I
i694,3
z853-10850
02
(),22-0,45
3
6,7
4,8-8,8
3
Il,0
3
67,6
41,1-105,t
3
194
1 i52,0-735
!
i
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0,5
I
1
797
1
33,0
1
56,8
1
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i
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1
4-7
T
24,9
1
59,2
1
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1
620
1
18,8
1
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l
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t
i
'13,5
t 1
52,9
1 i260,0
1
i48.0
/
,
2
675,5
421,0-93qc
2
/
I
094
j( ),3?-0,44
2
4,05 1,8-4,3
2
16,6
,4,7-!8,5
2
/
ao,
119,2-112,7
2
%3,3
52,,7-645,0 j
5
244,6 I ?14,0-39qt
5
1 0,3
i(),26-0.42
5
1,6-7,9
5
536
19,0
,4,,-26,5 / 5
170,8
137,0-191,<
5
jO7,l
356,0-692 :
2
:62,5
143-182
2
os5
1
/(),40-0,60
2
6,85 k,8-8,9
2
26,3
23,,2-29,6
2
124,9
109,4-140,!
2
100,4
241,9-1,59,0/
2
2 1 7
100-334
2
035
/c),24-0,76
2
4
2,2-5,8
2
,4,7
3,1-2d,3 1 2
231,l
160,4-301,'
2
1130,
323,s1937,ol
I
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1
0,76
1
17,9
1
76,5
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I 1
50,3
1
2525
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i
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I
I
1
1
CI,35
1
739
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24,5
,27,7
1
9
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2
494,5
4'5-i'536,,
2
093
‘C),27-0,4
2
434
$,26-4,54
2
/
643,'
1
1
19,4
,48,3
140,6-156,
2
558,
443,8-674,l !
91
1
488,O
1
0,76
1
17,9
1
,a,8
32,o
1
306, 2
2
380
428-382,o
2
094
c),4-0,41
2
'23,2
22,9'23,5
2
SO,1
192,l
161,6-222,
2
'939
865,0-1013,o I
I
l
1
17-I
1
- n .L
-
1
'77
7
- 1
118,7-20.245,6-54,6
55 5
-
184,V
1
1134, 6;
I

---

dations
Figure no 2 : Teneurs en calcium des fourrages étudiés
(croft)
:1ait : vaches importées)
Paille sorgho B.A.
Paille souna B.A
Feuilles d'acacia sp. B.A.
Fanes d'arachide B.A.
Ensilage unaIs
1
Ensilage mil
1
Ensllage sorgho
Pennfsetum purpureum
Panicum max. var. 5601
I
Panicum max. var.K181B
1
Brachiarla mutica
J
Ligneux : feuilles Bakel
Ligneux: inflorescences - Dali
Ligneux : f.8. - Dali
Ligneux : f.v. - Dali
,
Ligneux : gousses TSK
Ligneux : f.s. TSK
Ligneux : f.v. TSK
.
P.-N. - Doli-
1
Pâturage naturel - Libgar
1
Foin de Chloris gayana
,
Drêches de tomate s&h&s
Mélasse de canne à sucre
Pal.lIe de riz - Fleuv
r
-.L
7
8
10
12
14
lb
18
20
22
24

---

Ca
Figure no 3 : Teneurs en Ca des graminées en fonction
(g/l % MS)
de l'âge et de la saison
I
Saison s&che froide ______--
Krachiaria mutica
Saison sèche chaude
++++t++
Hivernage
. 6
*
'5
4
3
2
1
- 0
b
C a A
20-30
30-40
40-50
50-60
+ 60
(j>
,
wkg F5)
Panicum maximum v-ar.5601
-- --h.
6
-xx-‘~“--‘c’--
-
.A
x
--.
x
‘a-.
x
YXYXxx
>
20-30
30-40
40-50
50-60
I 60
ci)

---

Figure no 3, (.+Llitc)
SaiHpI: :;Gche f r o i d e
-. - _ - -_ __ - __
Pennisetum purpureum
6
5
4
3
2
1
' 0
L
7
J--
. ..--..--=a
-----+F
20-30
30-40
40-50
50-60
a 60
(j)
Ca
A
;,
Panlcum maximum var,K187R
l .
-
4
-~---_---
-.__....

^----
c
_._--
----
--l_l
20-30
'm-40
40-50
5n-hli
+ 6.I)
fi)

---

F i g u r e no 4 : Lnfluence du taux de cellulose brute (C.B.) sur les
teneurs (‘11 cal c i (I)n 1-t phosphore des gramin&cs CII 1 t iv&es.
1)
(g/kg ils,! ’
-
C a l c i u m
--e--w -Phosphore
\\ \\ \\ \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\
\\
\\ \\ \\
1,
25-.32 %
32-36 %
36-40 %
+ 40 x
‘Taux d e C.E.
en T MS

---

Snisc)n sèche froide, 1980 - - -- - - - - - - -- - -
MS !t/lla’
11
x
x
k
I
/
X
/
Y
/
X
J’
x
/’
Y
/
Y
/
x
/
/
x
/

---

I

---

‘:
1.2
-
Teneur en phosphom-
A>. 0
Lra feurr~~gc.23 sont tres pauvres e*i cet Zenent (figure nc 7),
a) Diffbrence entre \\ 1~~ r&-kw&4&
--------....IDl-r-
,--.... -,Y~.clli
La temur en phosphore dès feuilles du ligneux est en moyenne plus ir.aportante
que celle du tapis herbacg.
b) Diffsrence entrr gemci, es$ce et v.r,riet~S
-----D-I~~.-_.LI-._~ ,..-..l-.-ii-L-T-.--=- --l‘~-L.lslll.-I~~*-.Fz...~
Le Penmstitus a une concentration en phosphore plus grande que celle des
autres grm&Ges cultivées,
Pennisetun purp. >PP.anicurn max.v:~r.
5603. >P .Pan,rrtax,K187B
>P Arachiaria
rmticn >'Pan,tiax,var. Cl..
c) Partie de la ~lentc
D*.---yI-I-D--*a
LwF-T.I-L:,
La tene-ur en phosphore des gousses est supkîeure à celle du reste de la
plante(i Tess&rS)~
d) Etat du vé@aI.
*IIL--N.bL.--..D- -mu,_
Les feuilles vertes de ligileux sont plus riches en phosphore quo les feuillz
.
seches.
e) Stade de d&vcloEpernent
C.PIFC.IC,-~-I-s-TD~,~~--~.- II.IC*YI-.E.
La tendur en phosphore des grar;.inCes fourragëres decrolt avec l"3gc du v&getcl
(figure no 8).
fj Taux de celïulose brute
.,.-.-_.I-I-.~I_.-_L,-=.~.~.-~.~,:~,-=~
La teneur en phosphore du v6gGt.4.
di-iinue lorsque le taux de cellulose brute
svel@ve (figure n' 4),

---

5 !
4
3
2
1
20-30
30-40
40-50
50-60
+ 60
Temps- (j)
h
(g,k; M!)
Panicum maximum var.5601
7
6
--
.-
y-----.-- -X”)

---

P
Figure no 8 (suite)
(y, lky !Y:;)
Pennisetum purpure~im
>
20-30
30-4c1
40-50
50-60
+ 60
0)
.
(g,ki MS) , Panicum maximum
/*
var. K187B
, 4 '\\
I
\\
7
\\
1'
\\ \\
1'
\\
/
\\
/
\\
6
I
\\
/
\\
/
\\\\
/
\\ \\
f-
\\ \\
5
\\ \\
4
3
2
__...-
-.._
..-. -.-.- -_ _-.----

---

'g) Influence de la 5aiscn
.----_ _Ip-------c,-___c.-_J_.-
Le taux de phosphore du @turage naturel de la zone sylvo-pastorale w&e,
pendant le post-hivernage &c&&iil-~.~~&
+ -&&,
:
Les remarques concernant 12 calciua1
sont toujours valables pour les fourrages
cultiv&.
- La farine basse do riz est une bonne source de phosphore.
- Lc tourteau d'arachide,
aux taux ou il est utilis& Sl&ve passablement lc
phosphore des rations à base de pailles de cér&aler (riz; Gl, souna sorgho%
rafles de
SI j-p] grairre da coton accroTt 1:: teneur en phosphore des rations couposees
de paille do riz, 3ais cela ne senblc par, ;Vident pour la fane d'arachide,
- Le Guizra senègalensis, p3uvrk.k. en phosphore, n'offre tiucun intcirZt en ,'
matiGre de compl.&wntation min&rslc on phosphore,
:
: ,,
A,1,3
e' Teneur en magn~siu.
La strate herbaccie a des teneurs JEI sagnkium beaucoup plus faibles que
:
celles de 13 'strate'ligneus'ei
La teneur on magn&3i& du Pkcum maximum variétk Kl.6'7B est supM.oure à
celle de Brachiaria mutica.
c) Partie de la pl&te
_1‘,3u-- -.._ IUm.l..-.ra ....I/.-, z.-,.
Le taux de :~agnesium des feuillti?, dz ligneux est plus Important quo celui
des gousses cit inflorescences.

---

d) Etat du végetal
L--PwuL-e-... s.-c..-
La différence n’est pas nette entre 1’6tnt vert et l’état sec du w,~;‘:?~:I..
La décroissance de la teneur en magnesium avec l’âge du v&g&tal z?‘izsi. !. . . .
:
éui.ja~te*‘: .P. ’
:
.’
f) Effet saison
-..-.mI.“m.~.w.x,....m
Les fourrages cultivfs’ 60~s frriga.tion produits en saison sëcbe fi;jF:>.;.! ~1.
0
des teneurs en magnésium superieurcs 2 cej,lcs de la saison seche chcnuJ~ c:: L~r.
l’hivernage.
-
Les besoins de l’animal sont entierement couverts par le tnpi.8 2~i--:i?~.-t~ j.
la zone sylvo-pastorsle pendant les mois d”aoUtp septembre et octobr.:,
g) Influence de la com.@&mentation
-“I”--“--^~.“““;““‘““~,.- C*“..CI-wll‘..“.--m
Aucun des couplements utilis& (tourttiau d’arachide, Guiera sp, ~YR~.IJC 2..
coton, sorgho9. spathes et rafles de mals) n’élève. la teneur en magnCaiuz
&?S -.:
tions à base de pailles de ct.Wales, fanes ou pâturage ‘naturel,
Seule la farine de riz semble 2ïsvd-r cette teneur pour les nations t: ùo~.:
de paille de riz,
A,1.4 - Teneur en sodium
Les fourrages étudies sont pour la plupart pauvres* .e,n sodium (fig~rz P ’ <.
a) Différence entre familles
--~ru---i-n-rlsr.a---~,...-=~---
, ,Les. feuilles de ligneux ont de 6 teneurs nettement plus élcvfes quz .<::.k.I ‘.; e t:
- .
tapis herbac&.
i
b) I?i.ff&ence e n t r e genre eq&ce et variéte
.m--u-Pw--w,-me-w-~“, -c.-..4L,, -I--u-P-m--..%--
Le Panicum maximum varlét4 K187.B est aoins riche en sodium que l:.:s ‘..y..: i’
graminées cultivées.
.,“,
*Oo / 30”

---

Figure no 9 : Teneurs en sodium des fourrages étudiés
Recommandation
ILignerm: feuilles d'acacia spB.4
Fanes d'arachide B.A.
Ensilage mais
1
Ensilage mil
1
Ensilage sorgho
1
:
Panicum max. var. 5601
1
Brachiaria mutica
Lig. inf.b
R
Lig.f.s. - Dali
Lig.f.v.- Dali
I
Ligneux : feuilles sèches TSK
Ligneux : feuilles vertes TSK
Drêches de tomate séchées
Mélasse de canne à sucre
I
Farine basse de riz
Paille de riz
.---.__l ,
100
200
400
600
800
1000
3000
4000 5000 6000 7000 8000 9000
=n PPm

---

Lers taneuas dc?s ~oussc.s
et înflox,sc.~ncas sont inf&ric:ures A cklli;s dus
fruilles de ligneux.
en Jwidence.
sodîun des 'i-arioas 2 base
da pailles de cGr&&s (bassin u~xh5d.i~~~) ct du paturngé nntur.zl d; 12. zone sylvo-
pastorûlè 8.236 cependant satisfaire JAC: w~crins de l'animal.

---

b) Différence entre wnre es@ces variété
-em- ,,,,,,,,,,,,,,o,,,,:~.~-~
"---ewc---m‘3-
Le cuivre se rencontre en plus grande quantite che z Srachiarîn que c'h~~:r,
Panicum K1B7b*
13) Partie de 13 @3nte
,'
Y-e--e-- -<-s-I* *m-.--"-D
Les concentrations en cuivre ?tes sousses à Tesssikri! Lt inflorescences k
Doli sont plut faibles que celles des feuilles.
11) Etat du vé~;&tal
-......P--wI-e -me"*-
Les feuilles vertes de ligneux ont 1 es meilleures teneurs en c.uivrc,
e) Strate de d&eSopgement
-.Y~m.---L--..m-mQmP-
-PU-‘*
L"influence nIest pas nette, On note une baisse proqressive jusqu'?. :: -. '.-,
jours chez les gramin&s (cf. figure no 11).
f) Influence de la saison
m--~""--O----"s"-~~~~---.~
Elle n"est pas très nette en raison du nombre d"&chantillons iiisilfiieE:i,:.
g) Influence de la com~lémentaéion
-_c----c~PI--uI-_-I.~~-
~~‘-.>D-P~o-c~~~
Le Guiera ~5lève In teneur en cuîvre des rations compos&es de pailla 2: ,,Lz
A,1.6 - Teneur en zinc
<
Les valeurs se sftuent pour la plupart en dessous du seuT de ,txxtn~i:
(figure no 12).
:
a) Différence entre familles
-_----_-_,YI-,,*_.D"-~-~=-,:.-~..-~~
Les teneurs en zinc de la strate herbacti?e sont sup4%eures a
:
ligneux.

---

Figure 11'10 : Teneurs en cuivre des fourrages étudiés
<ecommandations
I1
Pallie de mil Souna (B.A.)
: feuilles d'acacia sp. - Nioro
I
Fanes d'arachide - Bassin arachidier (B.A.)
i
1
#
l
Ensilage mais
I
1
I
l
I
Ensilage mil
J
I
I
Ensilage sorgho
I
I
Panicum max. var.K187B
I
I
I
Brachiaria mutica
1
!
b Ligneux : feuilles Bakel
Ligneux : inflorescences - Dali
1
I
Ligneux : feuilles sèches - Doli
i
Ligneux : feuilles vertes - Doli
I
1
1
Ligneux : gousses - TSK
I
I
l
Ligneux : feuilles sèches - TSK
1
I
Ligneux : feuilles vertes - TSK
1
/
I
P.N. - Doli
I
1
I
I
P.N. - Labgar
1 i
Pâturage naturel (P.N.) - Tessékré (TSK)
I
Foin de Chloris gayana
9
Drêches de tomates séchées
I
t
I
Mélasse de canne à sucre
Farine basse de riz
i
I
Paille de riz - Fleuve
1
t
I
.-.--.._
-.-
1
--~-
2
4
6
8
1 2
1 4
1 6
1R
20
en

---

1 PJ.t;ll t C’ 1
-Il
:
ieneur en cuivre et zinc des graminées (rn fonction
de l'âge et de la saison.
Yrachiaria mutica
Saison sèche froide ------ --
Saison seche chaude+ -t- t--+-C++
13 /
9
7
5
3
1
J.
.,
*
>
20-30
Xl-40
40-50
50-60
+ 60
tenip Y (J
Zll
(mg/kg MS9 Brachiaria mutica
%
xt
-A
rc
75.
s
1
*\\
9.
\\
%
\\ \\
%
%
\\
I
\\
65'
1
\\ \\ \\
\\
\\ \\
55.
\\%
45.
3 5
2 5

---

Figure no 11 (snite)
C U
Panicum maximum var. K187B
Saison sèche froide - ----
hdk mi
1 5
Saison s$che chaude + + + c \\-
Hivernage --.-..---
13
x
11
9
7
5
3
.
.
1
. .
Y
-20-30
30-40
40-50
50-60
+ Ill)
temps Cj ;
(,,k$;
Panicum maximum var. K187B
75
65
55
45
35
c
25

---

Figure no12 : Teneurs en zinc des fourrages étudiés
1
Seuil de I
Recom,,andations
carence
I
P.Sagbc
I
I
Paille mil Souna
1
;
I
I
1
Feuilles d'acacia sp. B.A.
1
- - - - - - - . - - - - - - -
Fanes d'arachide B.A.
Ensilage ma%
Ensilage mil
Ensilage sorgho
Panicum max. ~ar.K187~
Brachiaria mutica
1
Ligneux : feuilles Bakel
i
I
1
l
I
Ligneux : inflorescences - Dali
I
l
I
I
Ligneux: f.s Doli
:
:
#
Ligneux: f.v Doli
0
I
I
1
Ligneux : gousses - TSK
I
I
I
i
L@eux:faillessè&sTSK
Izignmx:feuillesvertes
:
/
I
P.N. - Doli
8
1
t
6
P.N. - Labgar
I
1
,
P.N. - Tessékré
1
I
t
I
Foin de Chloris gayana
l
1
I
I
Drêches de tomate séchées
I
l
I
Mélasse de canne à sucre
Farine basse de riz
Paille de riz
.t
15
20
24
28
32
36
48
44 45
48
50
52
55
60
64
r,1 [,[,,U

---

c> Partie de la ~l.enFé~.
-U...P-"I---Y.~Is.-.~
i,edr >*.a‘.:<
LES ';OUSÇCS
et inflorîscences oorii pîuo riches km zinc que EL:3 feuilles de
ligneux.
d) Etat du v5p&tah
,....",,,,,,‘.A.: ,.,.. ci.-
L *
gi~flusnce n'est pas nette,
.
Pour le Panicu~, les teneurs de Pa neieun sb?ch~ frcidc sont sup~xieures 2.
!I
celles des autres saisons (figure nL' II),
En zone syl-m-pastorale,
les mei2ïeures concentrations sont obéixxufs pen-
dant l'hivernage,
Lt- tourteau d'arachide: Clève la taneux en zinc des rztions 5 base de pZtu-
rap,e naturel dti la zane sylvo-*pastor:& i?t de pailtc.. du! riz SkEi, Ci;ci n"2st
4
pas ,Zvid;;nt pour Pes autres paillec dc? c.kklcs du Bassin arachidirr,

---

- Le soufre en particulier intcrf&re avec la digestibilitg de tour; Pti::; :.:IIlT-.
raux. Il y a lieu d’estimer la pr&sence ou l?absence d’interfhrence kour .J~‘-I’
de la composition minérale doun fourrage et de sa signification.
.. .,
- Le molybdziT& est
h”1 *,-;
6tudj.Q comme %I&&l: interf&ran*: avec 1-i:
i
cuiwe que comme nin&ral susceptible d’induire des carences. Il ast sepcndant
prudent dti le dontir car au del& de 3 mg/%:;; ltiSp il éleve les besoins .:a rzsivrii
(105) 0 En rw~nche~ des teneurs inf&rioures à 0,l mg/kg KS’ aggrawnir la ~oxi<:<.c 1
du cuivre chez les ovins (61), surtout en l”absence d!azote (79),
- Pour l’iode, le manque de concordance des méthodes de dosazc t:eL 2 ï .?x
gine de divergences sur les limites’de carence (99),
-A Le dosage du sél&nium est plus d&licat et onisreux. Cet élement Est tn:
toxique grave à 5 ppm (61),
L’enquête revèle néanmoins que :
- le cobalt et le fer existent en quantitc suffisante dans les alim&ts !i~d.?. :Ci-
Pour le fer9, les valeurs dépassent la teneur “normale*’ de UNDERM3D (1. $7 ‘? i
. .qui varie de 100 à 250 mg/kg NS ;
- les remzrques pr&edentes sont vsla
olr J.e manganèse car les deux i~?ij?ï::~
cb#%-&w~ J
valeurs sont o3tenues sur des fourragesxjouant
un r’iile mineur dans 1’1l:i.l’l,j~1=i’...
tion des animaux, et sont statistiquement insuffisantes ;
c- la carence en potassium et magn&sium est sans doute rare car tr& pd1.x t?’ :T!.l~,.tint~
en sont insuffisamment’pourvüe.
Hais 1 ‘utilisation de la fumurz potas.: :..‘;.ile
peut augmenter les risques d’apparition de carence en magn&sium-;
7. l e phosphorag calcium, sodium, cuivre et zinc sont pr&sents en qunntit,: Or ‘ri
insuffisante dans les fourrages., Il existe donc des risques potan,ti.ils d.:
‘carence en ces &l&ments.
:
La variabilitt de la compos3.tion mîn&ale entre les différents ?:;p~u.~ d’~-Lji-’
* ’
/
ments est wtte, De telles variations s ‘observent avec dif f srents f~crwrtr i? -:,.: :
organe du v6&al, etc.., ). Il- serait interessant de les &tudier pour arr :;:XX-.
- .
’
I
, :
aliment, selon l’origine gbographique,
le type de sols mais PERIGKJC et 3oLl? ;Y;)
<
dbnontrent que pour le s teneurs en oligo-Pigments des fourrages3 lsinflu~~.nc~. :i;:
l’espèce v&$tale tend a être supérieure h l*influence du site.

---

-7 3
4
A---.
-.-.---...
z-
Z

i-
l
c-4
cn

n

-.-.

-
N
a
-..


h

--__-_.--.-
..-..
c-4
c-4
.


.?-
c-4
4
..-_
c-4
-
c
.

-.-..

---

LI-s ligneux sont tres riches en calcium et pauvres en phosphoraDistribués
seuls, iis provoqueraient un d&Gquilibrc phosphocalcique accuse,
D'ailleurs, pour la plupart des fourrages etudi&s, Los valeurs du rapport
phosphocalcique (Ca/p) son; souvent 2lcv&es et sup&rieures à 6. Selon KOLB (54)9
c
un rapport Ca/P optimal+varièr de 1,2 : 1 21 1,5. Au delà dc ces proportions, des
troubles du m&tabolisme surgissent a.v~ perturbation de l'ossification chez les
animaux en çroissanee~ Des auteurs (50 - 98) remarquent cependant qu'un rapport
Ca/P Glev6 est toujours atténuij avant 1;intestin par l'apport du phosphore sali-
vaire,
Les teneurs en. fer des .lignaux sont &le&esII 4.les dapansent 1 g/kg M2, et un
apport supsrieur à cette valsur (77):. accentue la carence en cuivre,
Les paîlles sont en génfral tres pauvres en minéraux, Toutes 10s valeurs
sont tellement infgxieures aux limitas de carences que l'absence dc 'compldnenta-
tion dcclencherait des carences graves,
Une corrGlation peut Etre htnblie i-ntrc les signes cliniquw, traduisant
souvent un& polycarence minéraleb obocrvëe B la ferme experimentalc de Sangalkan,
dans ses environs (SI) et dans d'autres 1ocalitZs du pays dont La vallee du Fleuve
SQ&gal (103) et les rkdtats de l.'analyse.
En dGfini.tive, l'analyse des fourrages permet de
'if& les carences pri-
P
maires chez I"animal mais prdsent& dzs inconvénients majeurs f
- la difffcult2 dc conatitwr depJ &halrt%llons repr&&nttitifs du r4gime et l'uti-
lisation d'un animal porteur d'uni: fîstule oesophagienne serait l'idSa1 mais il
y'aurait alors des rïsques ait? contamination par 1~ salive' riche Gn phosphore
- la difficult6,dgestimer les quantîtls d'aliments ing6rGes par l'animal
- les risques de contamination des 2chantilPons de foyrrages par
Lb& cJxmqp-~~4Jw,k*ycT\\Ra~-
- lPapport minéral mcrne suffisant ns est pas toujours disponible pour satisfaire
les besoins physiologiques de E'animal.

---

.
A.2 - La biochimie
L'analyse plasmatiyus est une voie d' approche 3u m6tabolisme ;din.‘.:~-,:.I
. z ,‘
A,2,1 - Phosphoxémie
Les taux moyens de phosphore serique obtenus dans les cinq zone:; S",.'LRT. -.J
sont supexieurs aux normes de KOLE (30 21 48 mg/l) (54),
Des variations importantes de 11 phosphoremie
sont eignnlécs ssï~n .I ' y- .k:
le sexe, la saison, l'espke (36), le stress et des fluctuations iiîvzrs~::~
sont fgalement notées (96),
Une élevation du phosphore inorganique skique est apparemment :%k I, :::~.a
decroissance de la demande en phosphore au niveau tissulaire ou/un::: :';.;.=rri.3!-~1~.:~~
:.& :..
de la disponibflith du phosphore d,zns les fourxages,
Ainsi, on sexait tent& de relier la plus basse phosphorémie .p*p.? ,:? j_ 6 i.
. '~7 s
dans %a zone sylvou-pastorale & l'extr$me pauvreté en phosphore des frw-zx%. .: '
cette zone,
Cependant, ilc nombreux auteurs (22, 73) rapportent que les ronr,kt:tx~-.:i.-.;~,
sériques en phosphore inorganique n'aL sont pris bien corxélies <avec Ics ~ZIP‘I.I~~ :TK:S
des teneurs en phosphore du pâturage,
En definitive, les rksultats obtenus sont tout au plus comparés sux :X:>L.~:;
obtenues sux des races européennesp
donc dbtexmin& dans d'autres êor.t~)ft:+.;:
mais le seuil de caxence en phosphçre dena 1.~3 sang n'a pas été ctabli:.
De plus, il n'est pas encore possible d'apprécier les réserves n,z1~.rr1t.::
osseuses qui empëchent les fortes diminutios de conccntrntions pa.-:s~~i=tI.."~~,~:: !: :) <
* .
Selon GUEGUEN (39), il existe une hikarchie certaine ct une chzor-:!, <:' >.TJ
- .
dans lvapparftiOn des symptômes.

---

Au totai, lus fourrages sén&gal~.s ;IC Pes points dveau <tudiA sont pauvre-s
en phosphore, des symptômes de .Z~X~IXUX
~S;I cet 6lhunt ont ,&tS' dkrits (Cl)$ .mais
, la phosphoremi>? ne permet ytis d;j confirmer Pr diagnostic.
Les ca7c&mies sont gk&ralement comprises dans l'ictcrvallc des valeurs de
RQLB et sont plus &&cs pendant la snison des pluies. %Ion les auteurs (36),
des taux de c.aJ.ciun seriques vois+; de 1:~ norme europBenne da XKES (II nc;/l)
feraient du certaines zones des stations frrvorablcs, en l'occurrences i:
- la zone dc Sang.alkam (chez les animaux d ' zmbouchc.)
-' la station du 322 de Dahra et le bassin ar:;chidic:r pendant l'hivcrnagc,
LUT remarques pr&Cdentes conci.zrn?nt 1~; phosphore sont pratiquement valables
pour le calcium, Cependant pour cc dernier2 ii existe un système
dc controle
hormonal qui dklenche sa liberation des &Serves
osseuses quand l'absorption
intestinale est insuffisante.
Les valeurs les pius faiblt:s corr~pondezt A celles du troupeau laitier de
la ferme expkimentalc de Sangnlkarn,
L< seni. de carence cn sodium est inconnu
mais les natr6mies rele&es
son< i~,f<Cyj~ur~~
a* la norme dé ROLE.
Les fourrkgcz cultiv& sont d&ficitsircs cn sodium, aft ci- d2fi.ci.t s'accentuz
avec leur teneur tlever en potassium, Cos .?d.ïxluX rêçoivdnt on outra un compl&~-~ent
de base qu'i.J. faut certainement revoir pour corriger l'apport sadique car la pro-
duction l&iti&re ontra%w d'importantes pertes en sodium.
H.2.4 - Cuprémie
Les taux sont snuvent inféricuro au seuil de cart3rice. La moyenne g&Gralr,
du pays Qst 5 1: limite dil seuil criti~w adapte par CLAESSENS tit Coll, 'lit& par
LMAXD (57).

---

La Casamance enregistre la cuprémie la plus faible, malheureusement 1.:~
fourrages de cett 3 rêgion n'ont pas &é analysésD
Au FerloS 'les fourrages sont pauvres on cuivre et les concentrations s.::P
guines sont inférieures. au seuil de carence.
La cuprémie varie avec les facteurs externes (saison) et les facteur 1i.Z~
à l'individu (&tat physiologique : ;iige., gestation et état.:pathologiqu. ; ini' ,::-
tion, parasitose) (9).
L'exploration enzymatique (céruloplasmine dans le sang et cytochrer;c- ~:~.~.:~,?-:.1-.~..
,dans le foie et les muscles) permet egalement de faire un diagnostic d,, c;'r :;.i;t.
i:cn cuivre,
i
i
/
- Les valeurs habituelles de Pa &ruloplasmina
(130 pour 100 du cu~ir‘:. c.i:.,r:~.
.
lant) vont de 80 à 120 Mg/100 ml, Le seuil de carence est de 70 ~g/l@:: m4. il.,>.
- Selon NXLLS et Coll, cites par LAMANi% (62), la detgrmination te P--!:I;-!I
.:
de la cytochrome oxydase permet de mieux approcher les conséquences 3athol.:.iUi,l-:.r:
de la carence an cuivre, Elle est de :
* dans le foie s 0 16 f 2,3 unit& (nolo de cytochrome C oxydé/mn/mg Li; -T>E~ :
/
_ .
,‘
chez les animaux caren& (cuprbmie de 40 - 60 ug/lCU :9:j
D 50 p 4 unit& chez les bovins témoins (cupr&ie di.
120 J.lg/lOO ml)
* dans le muscle:. 0,200 i 0,009 unité chez les veaux sains
a 0,141 t 0,017 unît& chez les veaux czlrencés.
.,
" Le poil, tGmoin de toute une p&riode nutritionnelle de l'animal yeut c;: CF.;,
.
utilis& dans le diagnostic de carence en cuivre. Lc seuil de carence est & 1 I.5
I
- *
rJg/g selon ANKE cité par BELLANGER (5) qui estime en outre que le dosage dli
cuivre piiaire est un i-Suent de diagnostic restrictif qui xzst int&ress'LnYS. s‘ij
- .
est associa au cuivre hépatique.

---

La r,uprhie seule ne suffSf'~pas pour poser un diagnostic dc CBXI-nci-!. En 6f-.*
fat, le fois rst l'orgauz de stockag? du cuivre ct les réservr;s hépatiques sont
pendant longtemps mobilisks pour &&cher une forte dilainution dbs' concontrationo
sanguines. Lo dosage des réserves cuivriqusn
du foie après biopsie pcxnei- donc
de mieux confirmer une suspicion et WLL/~FJCEfl (5) rapport2 que lc: si=uil critique
St? situe cllt*e 3c et 30 pg/g MS et que 1~. carence tist: certaine 2 10 ,k~g/,g r(iS,
L'iiitorpri:tation de les réstiiti!ts Arite UTle fZWZtYhW .s&X9?3~:> C,Sr SdOn
LAMAMI (60), Les valeurs limites antr%z le zinc d"un plaamn normal et celui obtrnn
dans certains Stats patholo:_riqws (par ;xwmple baixs,: d;z zinc&nie lors cI’UB pro
cessus inflammatoirc)(68) sont impr&A3es.
De plus, ~i?&:mo~yse,
1~s defaillancss tochniqucs (excnplup apport de zinc
par les bouchons des tub,s dz pr~lè~cmantsj constituent d'importantcs sources
d'erreurset toujours selon cet autdur "des valeurs fniblrs en zinc plasmatique
peuvent tiimarier a une prksomptiou de ~.rence
ZllOrS qü ’ BUCUTiC
conclusion ne peut
&xti tirée de valeurs &.~v&Bs~~.
La phosphatasealcaline est peu utiZisi?bZt pour le diagnostic de la carence
en zi.nc.f.*i :: I ( :- '*j ,r (69) montr,:nt y& ccttc enzyme 'diminue &tzs avec La carence
mais aussi avec plusiaurs facte-33x3 (ration très riche 2n +n,?ri;$ûi vaccination
antibrnctzllique, etc.,.), Une ration tres riche th zinc no xo~ifi.; pas La phospha-
tase alcaline plasmatique.
.x:

---

Il est impossible de relier les valeurs des concentrations de &&*:%.lt .; " T,,,?' : -
.::
natiques 2 relies des fourrages car trop souvent ces d&terminations IL%+ ~CI;: ;?:::.
'effectu&ti ,dans Zes mêmes zones 9 mais surtou& celzi ne tiendrait pas w:~;:t~~ :.k.:
variations annuelles de la'qualit& des fourrages. En 'effet; &s an.zl)s-s pi Y.::P::;
tiques et dosagesdes minéraux des fourrages 'n'ont pas ét& r&~ïisbs .Z CI, 'Y,
. ! ,. I:, _'
Période.
'
s, b
En conclusion, l'analyse plasuatique présente des inconwkients o
- elle est trop coûteuse et doit Stre r&ervi?e a la dntection des car::nw:: ::zr
sondage dans un troupeau
- elle ne refl&,te bien souvent qu"un aspect tr&s fugace du m&zabolis.:~~
~^:F.r:k~:..! ,
Il n'est pas encore aisé de dêterminer les domaines respectifs des :r:Clw:i-:.;
physiologiques
et pathologiques dco minkaux plasmatiques,
A.3 - Apport minéral hydrique
En Qlevage extensif sahélien, 1~s bovins consomment environ 15 à 33,lif:rt.~ .t
d'eau par jour, 11. convient de noter alors l'importance des minéraux.appor;>s
par les eaux,
En l'absence de données précis& sur les normes de potabilite des :%Y.
d'abrcuvement des animaux9 celles de bifferentes sources ont Êté retenwr; " 3r:.;i,
C.E.E., France (91) (tableau no 19),
A,301 - Le phosphore
Les résultats deanalysep
surtout ceux obtenus sur les forages du 7i-r!c. aon~
extrêmement faibles, de l'ordre du microgramme par litre alors que I;l -.o-i~~Vi:~~tr..
tion minérale admise.est de 0,l mg/1 (O.M.S,) et 0,3 mg/1 (C.E.E., Fra~~i-:>..
Le phosphore apport& par ces points d'eau est donc pratiquement rrl.:.:-~,...::,.i.
pour la satisfaction des besoins de l'animal, Ceci, coFe l'a déjà SO$L
-::. .-
(34),joueraït un r91e indéniable dans l'&tiologie de l'aphosphc.ros;M
!If'..?.
En effets pendant la saison s&che, les animaux s'abreuvent aux forat;uo ;:o;'.:+.J::.
C'est seulement en saison des pluies qu'ils consomment les eaux de surf;~,: :..i: +.
puits peu profonds,
..,f,,..

---

:
‘,
,:
- La concentration en calcium des 2aux de surface est inf.kic?ure
aux normes
des differentes sources.
- Celles des eaux de fora2ai:z:
dc puits sont comprises dans les limites dc
la C,E.E. et irrf&rieurks 2 ct~ll~c; c-j.c) 1 'c,iii, S,
LL3.4 ‘2 Le sodium
- Les ezux de surface sont pauvres en sodium,
- Les concentrations dtis eaux de puitd SC situcrnt dans les normes dr, la C,E.,F;,
et celles 'des eaux de forages depaswnt izs limites admises. Les eaux richest SI
sodium peuvent occasionner des troublec kntestinaun chez ié. 18outon avec perte
d'appetit ($0) nais las fourra,-es diaponibIr.s étmr pauvres en cet: If-lement,
l'abreuvement pcurra intervenir dn;rc; lé1 corrcctio~~ du dbficit sadique,
Les concentr;ltions sont comprises dans 1~ norwe dd la C,%.E,, et infkieurw
aux limites dsü autres sources, Ceci a uw importance minime car les fourrages
si226gaM.s sort pour la plupart bi.Lz~ jgurvus enTmagnésium,
A-3,6 s.- Le potassium
Les ixmx de surface ont uni faible eoneentrntion en potassium, mais l"effcr
de cette carence 3st att&su& par l'apport dü aux fourrages.

---

de calcium, magn&ium9 sodium* fer8 cuivre, etc.., dans des proportion- F,;::I::-,L u
..
suivant les terrains qu'elle traverse et les conduit&.,qui la transpor?"?+: .::'
.
-
c PEIWWD tt Coll, (96) estiment, que leeL) oligo.-cléments mkalliques (cul~r~.
cobalt, etc DO ,) passent assez peu dans 1'eau car sont knergiquenent ,x'+t :ilUS ;cx
-
les colloldes du sol.
&4L--pansfort $01~ plante
.
i
Les plantes tirent leurs mi&raux de la solution du sol et utiPPst.nt 'j :
fraction dite '"assimilable" et l'assimilabilit$ des mineraux est d%~r~~t:.:~~ 1: ..'-
à la pédogénèse et au stade dvévolutîon du profil. qu'à la rocher+ f,;r:i):
En effaé, au cours de la formation du sol, les éléments minZr,n;x :LII.:.~~K:
dans les structures cristallines de -Ln roche sont progressivement Iibc;:n:i,;L; ~TGT
se lier à d'autres constituants n&oformSs : les argiles; les hydroxy<:*s :iz fzr .-Il
d'aluminium 7 t'es complexes organiques, Si l'ensemble est sous une fsrme .~*~lubI~.
ou pseudosoI.ublti,
Fl mi& en profondeur ôt le sol sg~appauvrit:?%cn"i~~
5% T)e~l
aussi sqogir.de~.compPexes insolubles comme souvent avec les hydroxydtis 3~ 2,.r *
le sol est alors bien pourvu en élbments totaux mais pauvres en &c~~~~,~~g ifsp<);i.:
bles pour la végGtation,
Les facteurs les plus important,c de vlriation des teneurs en Y~~~$PUJX 21:
sol sont 0
A.491 .- Les%réserves au sol- :)
Elles conditionnent la concentration an minkaux du sol,
- Les plantes poussant sur sols tropicaux sont extr2mement peut-~.e; '2 ?::Os~
phare. ,En effet, ces sols sont très carenc6.r en P205 assimilable en Y??,:
G..Z
quantités G.v&es de fer9 calcium et aluminium qui actientuent la C2~3i~:C. :--7 -’ iy
mant des eomplexss phosphates insolubles inassimilables par la pl~.ntc-
'.
~
:
. ../.*.
. ,
1
:
;

',

---

- Les olizo-,elements n'ont F:IS fait L'objet d- dosage dans 1~s sols2 cepen-
dant la littkature (94) signale que les sediments %lc2ires9
Grès et sables sont
pauvres en cuivre et cobalt, La W~XNX <~tr cuivïl- est v&riFi& SUT 1~5 fourrûi,e~:
ce n'est pas le cas pour le cobalt, ce,s darnie~s <;tant rici~es en cet ;Il&~t.
'-il Ler: marms sont ric'hrs en mol.ybdGnrs, Les sols pauvreL:X 3pparkienncnE au
type ferrslitique et de façon $%k,le JllX soîs riches en oxydes de fer, Les
sols pauvres 2n ,s< lenium sont noraa1~zw-1t ~~~ori~;ine eruptive et d&jè carences en
cuivre et cobalt, 1
Halheureuseme2t,
ces :5&ients 13 q cat pas encore fait l'objet d'annlysc dans
les fourragEs,
A”402 - Le pH
De nombreux GGnents mlrkraux comme le phosphore et certains 01ig0~=4&ients
deviennent non mobiles à pH bas,

---

les possibilitGs de carence, De nonbreuscs 6tudsc (98) ont montre que 1~:; c-.k
sableux du S&&a1 notamment ferru&.wzux tropicaux ont tendanw a s‘z+.s:idi.:.?~.:r
'tiurtoüt au cours'des annees de culkurc, L@S SOlS de rîZiêrGS .3CtUilld~W~~ . . .
-.... ..S .zïl
valeur dans lco dclta du Fleuve S&&~a1 tomme s-n Casamance sont dans 1' C;l ,<? ,;>' A2 1. J
des sols ex&mement acides (pH : 3,s k. 435 > 595) qui s;nt dDnilleurc $-;l~:;!:.‘:~
acides en raison de leur origine: fïuviom~ri;~e,,
Ceci pourrait peut--$:::: :. .~r;~,i~::~~~i~“i
l'extrême pauvrett, en mineraux des pailles de riz,
Lgacidité esi donc surtout responsable des carences du sol. Il 2x2: : 'A:..
exception pour le molybdène beaucoup plus solublt: avec lP<levatfon c':T: * :, 5;'. :
rapport awc la teneur en molybdène total, De plus, les 0x1
g fioJ'b-y',;:
:i:,
. ;;;" ': ;j-*:* i
. . .
assimilables ct plus fatlilement r&îuct~.bl~s que les oxydes non hy&:.*~~. .; .i. *L; ,:Y! ::
se.rtains auteurs (38) BfnQ nF est pas assimilable et Mn0 est tr& ~~:~~:i~:~~:.~:
:1:~-::
,2
;3
Un pH Qlevé favorise i$galement la carence en zinc et s'obtient: & l..i 2.m. i:.: -
de chau;iagesexcessifs,
Le pH à ne pas dépasser est dvenviro,n 6,4 s.!j-i>y~.
i.!i;"'T*lij;<:"
cit& par PEWXJD (94) z Les spls pauvres en zinc ne sont pas uniqus;-,::.::.t Ci::s..;;:.'.:::
à des types
géopedochimiques définis,
'Les sols s&lénif&res sont alcaling selon JmERWOOD (112). Les forlr,,.:z+ :li::~!:;s
nibles pour les v&&tsux sont les &lbnîtes et sélenates.
k,4;3 -' L"excès d'eau
'.
Il caractkise les sols hydromorphas, En effet, 1 Y excès d Y eau sclub"!.&+.., I ::;
minéraux et les rend alors assimil~~bles par la plante au moment cu ces r,rT, :G:+,GJ.~
dftions du milîeu sont incompatibles au bon développement du vGg&ta10 Lc,~.T~~A...
1"eau se retire, les minkraux restent de nouveau J"bloquGsgg dans lcb fiTi.Zi-jit'I.7
ferriques.
. .
8,464 - La matiGre organique
i ,,
Elle joue un rôle très import:~nt
car la teneur des,,plantes in pho?p;:.:,:..-
dépend de la pre scnce simultanée d'acide phosphorique et d'azote (I*LS).:
Les sols sénegalais sont pour la plupart pauvres en matière orga::%~:iiii-. -Iv i
teneurs admises varient de Z,S 8 2 aa+sl- .~WJ (24),

---

.
L4.5 c~ LT6quilibre entre les ions-
Les ions i;-l-
‘,. 24.
et AL
sont c?nstitutifcB
,
u :;es ar;:i:!.t?s eL colloides 31 sol. et
,jouent un rôle essentiel CianS lF%idité rkt' sois puisqu"i.1~ sont en Equilibre avar:
ceux iile la solution ch3 soi. Par exemple, g pH bas, il y a antagonisme fer, alumî-
nium et phospRort2.
Lsi consa~ucncc wt qu’un a,,,,t SC trouvnnt pourtant en quan"-
tit2 suffisante peut Etre bloqus sous ~CC E~nc i.n~~~~sible aux plantes.
II) ne pc3Xet ;%Si de poser un disgnostiç prizis, A cette Echelle, on ne peut par-
12-r que
.:!e risque (le wrenc2 O En effet, 1.2 connaissnncc ~3.2 la td*-.
fbLi.lï totale 2 'un SOS a-i un min&ral do~3n~ ne pernc ?%c yxiijug~r
.,
C?C sa disponibi1l.C
pour les plantes car A2 nombreux. f3ctc3urs i;ztervicnwnt -!ont, entre autrss2 les
saisons, I'CY~RC~ et la luminosité.
203.2 PïéCiSC
ct ~1'aFIïeurs cette t.zunahu;.s:crn!ce pi-ut ètïc un excclldtt moyen pour
prGvznir let; carences minérales Au bEtd.1,

---

B- PROPHYLAXIE DES CARENCES
__’
-
B.? - L'approche de la questian
- -
;">
f
Cette 45tude fait le point sùr la probl&metique des carences nin~k7l.~.s ai.
.,
SénGgal, ?Xc aura surtout permis Jcr confirmer des carences dgapport ou '3(1cc;LL!s
i primaires en phosphore, calcium, sodium, cuivre et zinc.
.<
I
Il est' à pr&voXr que ces carences prkaires soient potcntiellcmrn~~ a;,!:rz+t:s
par diverses interférences : faible digestibflité des fourrages en r:.$zoI- %;:.: l~i;r
forte lir,nification p contaminations avec da la terre souvent GposCs .~>2r L~:K i. -:i::::j
de sable, interactions entre minéraux prkents danstla ration.
L'interêt d"'un apport en min&raux niest plus ,à démontrer et il II'X~ srcv
dsaillcurs méconnu par les eleveurs qui font faire pgriodiquement un: ~?ï::: :.. :A-
aux animaux, Cependant, le problème?
Est tls,sez complexe car il faut conn'i'T!:ïrr: T :z$
besoins de nos races et savoir & quel mcmi-nt, comment et qu'est-ce-~~u'P1 f,lu'r
I apporter dans le complement, En dfautres termes, il svagit du problame ::1..~:~2!;.:2
tion bromatologique de la production 1& compl&ment minkal face aux .:i:Ff ri::lt:~s
situations locales (exemple, 2endant l'hivernage, une &urcl7 cl'a~pr?: c::; .?x:1.;.;z., .i -.,imuin
est superflue dans la zone sylvo-pastorslc
pour un animal consommant du i.2;:j.o
herbacE)).
Certes$ 3es enquêtes analytiques de ce genre se poursuivent (2R), ‘id23 r~::C%r-
ches de longue haléine sont entreprises pour connaTtre les besoins (<C?G r’x::c. <YO-
picales mais les animaux ne peuvent pas attendre, Pour 'd&ossir 12 :-
:f"'(;~d~p~.-l,..
_^
il para%t'indispeneable
d'exploiter l-QS connaissances ddja acquises z*jei:. 2< i Tif) y.-G--
rer une 2rophylaxfe systematique et adequatc.
La prkrntion des carences gar amendement du sol c9est*&dire par 1'$~2.:.: ,-
de sels minéraux au sol ne nous paraît pas envisageable dans le contexte anhX.~en
,
.:
extensif, elle pourrait se concevoir dans l:+ cadre de la production intznaiv+l
5,
.'
.
Culture fourragere,
L!apport de 5521s minéraux sous forme Lie blocs ou pierres a l&A'cr~ ‘,;p.<l:.l,z]war:, . t
ment au r&quilibrage énergstique et azot& de la ration eot indispensebl~: C~E:
améliorer les productions animaleo.

---

B,% - ComGlGmentation minérsILe
-
-
3,2,1 -2 _ 3;ources de mina?w~~

---

4 - Le coq3o5b minêral doit Ztre constitue A: sels miner-aux dBexcel,lent~ :;-~?l tt,
et biologiquement disponibles, 11 doit renfermer',.un
mi-nimum d' i.!..~+ï~z.?s toxïq:i2~
'.
(Eviter les phosphates trop riches en fluor),
.
5 -1 La formulation doit $t,re suffisamment a2pétable pour permettra u-:e ,~',~.j,J(?y>i-~p.
tion adequate p»uvant satisfaire lea besoins.
6- La taille des particules doit permettre un mêlange homog6ne.
7 -- La fabrication du compl&ment do$t Z$tre s,onflSe A une fabriqw de rcr:)~:-'~ :
avec des garantie s de controle de qualit& prGcis&s sur l"ktiqukGttzU
R.3 -- Exemples de formules adapteco aux Gsultats analytiques e ii j- $j t ,?c&T.C
--. _,*._--
B.3.1 - Calcul pour. un bovin d& TessekrG consommant 6 kg ZC :.:;1--j.I L'à:
-w-
------- -..... -. <.
seche (KS,) + 8 2 dz tourteau d'arachide
--Y-
a) Estimation du &ficit en mi&raux ma;jeurs
Yu--rla--ilaula-.~"~~.~~~-~-~, /,,..,.~.-__---__._--_--_I- I.--w
.
Besoins' .t
.Eqpo?xs
0
de la ration ;
(en g/kg NS) a
-
-
e-"
-
-
-
" ,-..-_
0
0
1
1
Un apport journaliar de 72 g d.2 Thooghate bicalcique (29 % CC!~ 2% 2 il,
. .
.25 g de chlorure: da sodium (39,3 % Na) et (3 g ,de magnésic: Mg0 (6C %,Y+) ;X~::L~+
couvrir les besoins,
. .
'.

---

.
TABLEAU N" 20 : PHOSPHATES MINEEAUX UTILISES DANS L'ALIMENTATION ANIMALE
-s-u-
-(D'après GUEGtfEN,1970-72)
-
-
-
PRODUITS MINERAUX
Ca
P.
CUD moyencadultd
Autres
x
x
- - - -
. %
osphate bicalcique hydraté
24-25
17,s
60-65
Phosphate bicalcique anhydre
29
22
60
Phosphate monobîcalcique
24
20
60-70
Phosphate monocalcique
17
23
60-70
Tripolyphosphate sodique
25
60-70
Na : 31
Phosphate disodique anhydre,
22
70-75
Na :' 32
Phosphate disodique hydraté
.
9
70-80
Na :'13
Phosphate monosodique anhydre
25
70
Na : 19
Phosphate monosodique hydraté
20
70-80
Na : 16
Acide phosphorique
’
80
Phosphate monopotassique
‘23
31,6
70-80
K : 28
Phosphate dipotassique
17,6
70-80
K : 44
Phasphate mono-ammonique
27
70-80
N : 12
Phosphate diasmzonîque
‘23
70-80
N : 21
Phosphate d'urée
Tripolyphosphate ammonîque
12-19
27
60-70
N :
N
17 à 28
: 20
Pyrophosphate ammonique
,
25
60-70
N : 22
Pyrophosphate sodique
‘23
60-70
N : 34
Phosphate ,trîple sodium-calcium-magnésium
9
17
60-70
Na : 12, Mg: I!
B+
Phosphate tricalcique pur
38
20
SO-60
Phosphate tricalcique d'os
27-33
‘13,75
SO-55
Farine de uiande osseuse
12-t6
6-8
SO-55
Phosphate tricalcîque naturel
20-24
10-17
20-50
Silicophosphate de calcium et sodium
32
18
40-60
Na : 5
Phosphate de calcium
31
24
20
Métaphssphate de calcium
‘13
20
20
Phosphate alumino-ferro'calcîque
6
15
20-40
Al : 19, Fe : 6
* CUD Phosphore : 1) A :-> .60 -%
et
2) B < 60 %

---

.
TABLEAU N" 20 (suite)
SOURCES SPECIFIQUES DE CALCIUM
REMARQUES
SOURCES SPECIFIQUES DE SODIUM
SOURCES SPECIFIQUES DE MAGNESIUM
PRODUITS MINERAUX
AUTRES MINERAUX
'
REMARQUES
4:
-
Oxyde de magnésikm (Mgo)
6 0
c
_---
Bien absorbés, n'entravent pas l'utilisation des
autres minéraux.
4 0
Carbonate de magnésium
(M&O3
29
CO3 : 71
r0 pour 100 des matières minérales de l'os,
>
UV
disponibilité du Mg < Mg0
12
Cl i 3 5
amer, laxatif
l Sulfate de magnésium (MgS04) I
20
Sulfate de magnésium hydraté
L (MgS04, 6 H20)
- - - - -

---

Ln formuïe Côt donc la suivan(-.e ;I
!
Cuivre
i, :I -'
?
14;i'
E
3616
?
47,4
!
!
i Zinc
39,o
!
75"
0
0
I
I
î
23898
"
%Il,2
I
!
. . - -
.-e...---- P-w"
-.------

---

B.3,2 - Calcul pour un bovin de Doli nourri au pâturage i:yi T::~U-w
-
--_.--..- .
de 6 kg MS/jour
.<
:
I
a) Estimation du d&fieit en minhaux ma;leurs
1~---.~--~~,--...~-.~-~Il...-"1..~-r"~~~.I-CI.-.~a-...LC-YI--IY
u--m
I--
-,--..-_*._ .-._ _
Q
1
Q Teneur (en g/kg E
Besoins
Q
f
'Déficit jw~riiil~~
f MS) de la rationI
(en g,'kg IS) ;
Apports
ii couvacir
-
-
-
---_
Q
*--- -.-,-,1 . .
I
!
P
Q
QCa :4145
Q
5,5*
J
2627
'Q'
c:: ÿ :i
i
1
p :0,62
Q
!
3,5*
03
3972
;
! Na
: C$l672 Q
2
Q
190032 Q
Un apport journalier de 75 g de phosphate monocalcique (17 W V8,. Z:.i Z 2)
et 28 8 de chlorure de sodium ( 39,3 Na) pourra
*
snt1s.faLre les bG-Ejoirl3 .& 3. ; -...;y.: - 1,
b). Estimation du dsficit en oligo-él&ments
I---N_--U_-*~Y_,.~II-~~~-~IW.I<YI---
.v.-cyyLII.----
_-.-_ .-.- ^--_.-.-.
Q
%
Teneur de la 'I
Besoins de
-T--
!
I
D
Q Dgficnt jOUy0.R~-. I9
Q ration (en ppm) Il'animaf (en ppm) 1
Apports
Q lier Zt cowzin
i
---_
-
.---_ __.--_--
1.
!
Q
P
Y
! Cuivre
Q
14*
Q
3096
Q
5 3 : 4
I
Q
Q Zinc
!
Q
Q
75*
%
14094
;
309:
6, j.
!
!
s
Q
p
- - -
I-
-.w
_____ ..___ - -
'. 1
------
---..--..- 1.
Q-----
Q
1
! Forme de
o Proportion I Facteur de
c
Q
sel
,de l'èlhent I multiplica-
! QuantitF à apporter *Inna E
!
;dans Le sel
Q 1 kg de comp.Gment :LnGrz 2. r
.
P
tion
-"_ -_- -. ._.--__ ..,."
i .
!
Q
--j---O-
Qqp9 5H2Q Q
1/4
f
4
X13,6 mg Q
Q
L 2 136 mg ou L$l?,i c;
!SU 23, 7H20 I
1/4
!
4
Q
1 .X38,4 mg 112 384
. _
9ag ou 12:,.3X? ;-
?
0 4
!
Q
?
-a-
!
b
----.. . -_ . -_._.

---

B z 4 =- Liwites de la.complémentation
----.
- - - - _.r
-- Les recommandations rnin6rales pour las races tropicales sont encore trop
approximatives.
.= Le libre-service e3 mine-0L~ux se traduit par dw consommations tres irrG,;u-
lieres,
tion d'apport et de digestibilité il;- I'S:t&wnt consider$ Sand; przndrr en compte
les diEf&rcntea interfgrences suscepti~~e~~ $2 modifier les besoiizs,
11 n'est pas tenu compte de la t~G7:l digestlbiI.fte des min&aux dïz + la
richesse en fibres des fourrages et 5 la contamination par de la terr,o déposée
par les venti; d..: sable.

---

-- La législation francaise (41) intardit d'incorporer du Selénlu-. &-z.; : >
complbment minéral, par conséquent les anlrnaux carences en S&ktSniUm i:i:33i:i' .:T-:i!.
tés individuellement. On peut prévoir; des formes injectables E 3 rnz~ pl::; ..FG::I
une fois vers 15 jaurs et 0,6 mg par agneau une fois vers 15 jours r: r~:i:î:z:~ti:.:z'
2,5 mois.
- D'autre part* l'administration du zfnc par os est 5 revoir dans 'b,: ?:'. ."
ment de la carence en zinc, En effet, L@@.fJ~ e! Coll, (67) ont reiwzqn:"l :;.;ï j..
ovins caren&ss que la supplémentntfon du r@gime û. Lp'J ou 100 mg d:: :7;ini: ,z;. L_t L: ;
de MS n'a pas supprim& la carence. % revanche, l'injection de zinc a P:~‘x..'::
la zincemie en 10 jours,
B*5 - Contrôle des matières premières et des melanges minéraux
BO501 T- Textes législatifs
,
- Le décret 74-1003 du 30 octobre '1974 relatif Q la nomenclature ..? .;t: t:,
merce ,des aliments pour animaux d&finit les' produits d'ori$ine mfnka.?., ':F::‘:' 3
ftant les divers sels min$raux et leurs compo&s
destinds A l"alim~~~~..?t-.o~~ -3
animaux d%levage,
- L"article 2 du dScret M-507 du 7 mai 1968 prkise
que 1 5 ,zL;tb:,.5: I_ ::.! :: 1- ;
de vente n\\r peut 'a'tre délivrée que par le Fiinistre du Commerce i?t X~+: JZ."~:
"autorisation ne peut $tre donnee qu'apres depot au service de la .$prdG::,=.- J .< :
fraudes et analyse de 4 echantillons tAmoins comportant l'indicatkon 2,~ ?.: : .i!
sition du produit, de son prix do ~tivient, du nom et de l'adresse au $r?%r,-: :' '*
- L'article 5 de la loi 66-48 du 27 mai 1966 priZvoi.t pour l'a?~to:-. Y!::.: +. j‘..:
vente des produits importés, une prockkre
simpiifi& 9 s” ilç s0r.t ::T. ‘.T,: “”
<. 4
:‘:
leur pays d"origine et contrelés dans les conditions'de droit et de ZAY ,j:,;.: .:
satisfaisantes .par les autorités s&&alsisrs.

---

--&~Ccation-des
entrnnb dans leur composition
2
produits
* les t,aux garantis de nati+s protSiqucsî mrrtieres gcz.s~e8~ cellulose,
vit:Imines et mi.n&r;:ux, aiw3i qur Ic mode d'emploi.
d'utilisatiou dcr aliments fluorA : '3sotz* fonnidSr& comme improDr;:s
5. .la consor! ‘
mation des animaux'".
pèws ovine et bovine.
B.S,2 .- Insuffisances
Elles sont noi-,Prcuses 0
_
- Absence de 33+m~~' piéches d"ut'i.lis>~t~' Ion des &ibstanci:z mi&r.2les t-t’ As labore-.
,:
toires comme 1;: niitrë p&vant contribuer 2 l'Gtzblissti&fit et 2. lu fourniture
de ces norfltc dont 19absence aniM2.c .ti>us les eFIor~.s de controle, aux services
de la r~$~ssj.o,n des fraudes,
,'
. . !
- Les normes d"Stiquetage ïlC! sont ptls respectLes,
'Rares sont Lens phosphtes impor=+
:
tés sur Secquein ffgure le C,U,pJ, pour%~~t exig" en France,
'.

---

Tableau n" 21 o R&mltata d'analyse
---l_ .,. -L-- .-
!
i
î
8
0
,!
0
1
1
j Solubflitc"i ; SnluE%..1::.i. /
f
î
Sources
!Phosphore j Calcjlum
! Fluor
! dans 1 9 eau ; 'ILSU I -. 3.' :
! en %
en w
en %
I
î
î
!
;3* x'.
p, ;;y!$:. 1
I
î
1
0
f
0
1
,
- -- -- ^._I-.. .._.
!
c.
1
; 13075
; 32,09
; 3'- 3,5
f
;
IPhosphate de
!Talba
! 13,91*
! 30,39*. ;
!
0, 1.6 2 iJ,, j-5: !
!
!
I
!
1- -.-- -._ ..___..
î
!
1
?
I
î
!Phosphate de
!
7324
;
31,13
;
2,s
;
.
:
lMatam
!
7,16*
! 31,246 !
!
O,oQ*
I
.5.5; ,.:.$.'"
s
I
!
9
0
! --.. j_<
'1
t
I
!
-z . ..- _..
!
!
1'
1028
6921
!Phosphate de
!
2
0*7
;
!
f
lThiès
î 12,62* P
5,43* a
1
0,05*
:
':
c ,; j .1 x
y
1
L
1
I
s
D -_. _.~__ .-. I.
!
i
!
0
* 1098
!
;
16,56
p
IPoudre d'os SERAS!
9,75%
l 20,14*
!
0,11* ; $:2:‘..: ';
s
-
!
--... "_. . __ . .
I
!CMV de Sanders def
3275
!
0
;
17982
;
,composition incon-'
2,73*
r
16,47*
o
-
1
1
1
0,54*
f
;.4 ,s.. :
'nue
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1
î
! _ -.-- ".---,-_" .
Selon le ligislation doncy les phosphates naturels du SénSgal ni- -I<t.ii.i.,!?.
.,:
%tre utilisés en alimentation animale, or dans la conjoncture actueWlcl k:: -- : 1‘.
sons économiques doivent guider notre choix et des expklences r@ccntes
1:
Y
cours prkonisent une possibilitk de distribution discontinue qui perrc:: 1'. i i::'-
nation du fluor (pas de problême d'insnlubri&
publique).
,' , '
'<
,,D9autre part, le polyphos de la !%FI (Soci&tQ.d'Etudes et d'AppliCz.;:k:~ '.? 5
Minerais de Thi;t,s) est extrait du ,gi
5 sement de Thiès qui contient trk ?':.r 2.:
phosphore disponible. Les modalitês d'enrichissement en phosphore sonz~ . . ;:r.-ai
.
et. surtout il appartient su service de la rGpression des fraudes %a ~:y-'\\ .I 2:
Iféchantillonna,+ et aux analyses qui sqimposent afin de démontrer 1.: tiz ":'
:. c , _
'U
i .
trfCionnelle de ce produit inport"G en quantité importante par 13 SSEPCI (,ir,ui-~:~
sén&alaised'Engrais
et de Produits chimiques) comme source de phoophorl. utl,i. .G
ble en alimentation animale,

---

:
:
‘1:.
..,
.’
.,
B"5.3 - Critères,d'appr&cietior
i d7un complément min&ra1
sa-'
-
T,es &thodes "ij* vPvo""utilisent c0mm.c support lYar&al et SOX on&euscs;
.' Les ti&hodes"%n vitro"' (41) sont prntiq~cs tif adapths à la. ro&ine. Elles
ont pour but de'reproduire au'~aboratoir:~,.'de"rilinidre
'fiable, 1~s r&&.tats obte-
.
nus sur animaux.
!'
. , ,
,.
_.
-
.

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:
: a)
j
Solubilité dans l'eau
.a-l-&rau&.m-... smm.-o^.Asrrr.--
.'J.'
,' * : ,
Les phosphkes so&.&les~dans l'eau Gorit 3% "bonnes sources de phosp'hore pour
les animaux, Cependant;"citte quantitk n"est 'pas ',
une condition neccssa&~ .h li
bonne utiiisetion
dVun s*ll minerai, En effets dans certaines parties de 1,'estomnc
du monogastrique,
le pH est tres acide (2 a 3) ct:d:es phosphates insolubles y sont
:/
;, i ,"
:
s
facilement mis en solution et absorbes,
..'<
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:
.,:
j ': :
b), Extraction gap @.citrate d'aïnmonfum (41) :
,
--ps--s..,-+..-
m-l-~ ,- In"r~..."r.i-.ru-s--.-----
Cette nbthode d'&valuation, surtout utilisée pour les engrais phosphat&s,
fait l'objet de uonbreuses controverses.
Dans le contexte de l'alimentation an&nale~, aXors @+wL'extraction,du
ghow
.
phore atteint 100 pour 100 pour le phosphate bicalcique? elle ne ?I@passeguerc
10 pour 100 pour les phosphatestricalcfques
et l'hydroxyapatite 5~ La poudre d'os
et est presque nulle pour certaines fiuorapstites d&fiuoris&s pourtant bien assi-
milés par les animauxrsPar contra, la valwr 13'extrkction avec les citrares neu-
tres pour le rktaphosphate t?:: calcium (faYalémLnt utilise par l'organisme) est
aussi &Levee qua celle obtenue pour l'or-thophosphate de sodium. De plus9 las ci-,
trates alcalins a&aient'70 à 80 pour 150 --Lu phosphore A.I phosphate aluminocal-
cique pratiquawnt non asskïai3.C par les animaux,
;
Cette githod..; Pr-sente donc l'lnconv6nient ,2ajcAr‘ de ne 'pas reproctüjre
fid6lement les r&ultats obtenus sur animaux.
.
?
,
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:
I
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.

---

c) Solubilité’dans l’acide chlorhydrique dilu&
l--O--C----~-P--U-~--~--~---~-- -11 “Y-----m
,
< .
De nombre? suteurs ont ten$e’ de”classer~ les ‘phosphatés en fonct+;
solubilitb dans I*acide chlorhydrique 2 0,4 pour 100 ou à 0,25 pour iW1,
.‘<’
: ‘.:< :,
-.,,
<.
.’
Les phosphates insolubles dans l’ncidc chlorhydrique àilu sont en ,giï;ûr::l
de mauvaises sources de phosphore pour les animaux, El .y a cependant r?u XI~.:
une exception puisque le pprophosphate de calcium, totalement inassi~~L~~A. i_ 1::::~
.’
lganimai est extrait "à 97, pour 100 par Hcl h qp4 pour 100, ,,,
:
,,

:
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'1..
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d) Extraction par l%cide citrique à’ 2 gour 100
‘,’ ’ ’
I-.------au-” -UaM--uw.-w.meuL--
-m-c-“” .œllp..e”e
I ., .‘a.;
,
La “solubilité” citrique à 2 pour 100 est actuellement l’une des R~iLl~~!~Y.z>i
méthodes d’évaluation des sources de phosphore. Les résultats sont pour 1,~ p.iy?~ ,:Y:
en accord avec les coeff:icients d’utilisation digestive Gelle (C.U.ürj .&~~c:xx
sur animaux.
-.
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_.’
:
i .’
:
y:. :
,.
Comparaison des “solubilit~“icirrique,s 6 2 pour i1OCI dk divers phosphatez
minéraux à celles des C.U,.D.r, sur animaux,(GUEGUEN),(41)
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1I Phosphate monocalcique
-‘i: Phosphate triple Na, Ca;,.Mg
I Phosphates bicalciquas
f Silicophosphates de Ca et Na
- .
1 Phosphate tricalcique pur
I Farine d’os
I Phosphates tricalciques naturels
I défluor& (apatites)
f Métaphosphate de Ca
, pyrophosphate de Ca
t Phosphate aluminocalclque
!
!
i
--e-e-

-
. -
..D / .no

---

Si l'estimation de la valeur nutrTËionnelle des matikes premières est
facile, les compo &s minknux qui résultent du m&lan+ de ces matières premi$ras
sont benucoup plus difficiles à juger o d7une part leur formule brute est en
général trop jlmprecise
p d'autre part, les, méthodep3 de contr6lc valables pour
chaque matf&ra première ne le sont plu6 pour le mélange.
En l'absence J'aucune indication, un critèrti ausai grossier que la colora--
,.
tion ocre rouge permet de dkelcr 10 pr6-fpf;nce de fortes +kantittc:s d'oxyde ferri-
que et surtout dC5;phOSpllilte eluminofcrrocskique
(riche en fer),
Au laboratoire, la proportion SO~U~L~ Zano lyuau dzs divers él&mc&s
*2st
facile 5 ?kzrminer et constitur! ut-k indication intérca53znte. c 7 est &lE.s la frx-.
tion insoluble q ue tic trouve la majoriL& du calciup et.du phosphore at le problèmc.P
devient d&licat. En effet,.la &tho?e d'cxtractfon:5. l'acide c.itrique & 2 pour
100 d&crits dans les cas des phosphates seuis n'est las valable dans lc cas d ' un
mélange ..!e phosphste calciqur: et Ce carbonate &e'c~lcium. Ce dernier est totale:
ment soluble dans l'acide citrique a 2 %. 19 y ,a donc sous -estimation dc la Dgsolu~=,
bilité'* citrique du phosphore dans les composes minéraux pauvres GI phosphore et
riches en calcium.
1
..,’

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yi.::‘,
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_,
:
I!,.“”

---

CONCLUSICN GENERALE
.
:
:1
.
:
Les carenccsmfnéra~les
existent au Sénégal et leur importance <e0n.~:~~:t,:. :. ..
.
considérabls .,. En off et 9 une nutrition mingrale inbd&quate limite s&~è~t::~~ .;i+.
productions animales en réduisant 1” efficacité des rations, ~consomm&es :. c;,ue’l:,’ ::
l’impact réel sur les performances zootechniques et 19économie du trou;:!.:,..6
: c _”. ::
difficile B niesuirer i
:
i
La dkectlon çlinique de t.;fles affections est difficile et une ci:::?.: :‘~r
. .
des carences est un excellent cummémoratif pour leur diagnostic,
Les sols sén&galais sont généralement pauvres, en minbraux et 1 IîTi~i~Y!~t~l~~ : :
quantité de fer et dYalumine qui les caract4rise. accentue le déficit r:&?..‘zaI :,.
formant des complexes insolubles inassimilables par la plante,
I ;
Aucune correction du dkficit (surtout en phosphore) ne peut ëtre .JW% --!
. ‘_
avec les eaux dYabreuvement,
Le diagnostic’ biochimique cônfirme 32 carence en cuiirre au Sén5gnS_ ~5 ii
connaît des limites et ne doit Ztre envisng2 qu’a l’échelle d’un trotip,zw
:
Cl3 ‘3 -2 :.: : . .
Dans les fourrages QtudiBs, le phosphore, le calcium et le sodfuii::. :>ckT: :.J*.‘:.
sents en quantité insuffisante. Les accidents induits par une carcnca 2” ,:rj;~,.~:::
en magnésium et en potassium sont sans doute rares car très peu de f’or~rr:~~;w <:
sont insuffisamment pourvus. Les ligneux constituent une importante :fou..:‘:2 ,lc
nourriture et sont broutés pendant toute l”année, surtout pendant Ic s::1.s:~: ~8. %Ii:: e
en raison de leur richesse en calcium, ils jouent un rôle palliatif (3;:w ?w’ir,.::,>:T-,
fisance en cet élément. La carence en cuivre etYz i n c e s t génkalc et prcr.:-2..
(surtout dans la zone sylvo-pastorale), Mais c’est particulièrement VQLP 2.: ”
-:
i
la saison sèche (chute de la teneur en min&aux de hon nombre de fourr.;.;.. , -1’ I..:.
I .
y a des risques de manifestations s6v&res de carence.
.
* ,
.

---

La qunlit& minkalç: des fourrages varie suivant leur teneur9 leur ingestibi-
lit6 i?t icur digestibilité qui conditionne
celle des mi.n&rauxp Iùclisp dnns tous
les cas, la connaiçsanw de la tûneur (cn minkraux des fourrages de la rG@.on
reste encore la meilleur moyen d'appr&rintion des risques ds carence mi&rale
et, surtout, oriente la prophylaxie,
&iklheureusemant, une r&lemcnt.stion inadnptk anihile tous 21-s efforts de
vulgnrisstlon,
de distribution du compl&ent min6ral approprit5 pour satisfaire
les besoins -i2a animaux i3t prkwnir les risques d‘inouffisancé ainërale et selor!
GUEGUEA (41) "'12 l@islation doit i:tre plus cxigearztti c?-Gstr-&dîrc: non pBs lim.izt--
tivs mais 21~s kscriptive pnrce qw deotînée, non pas à entraver le fabricant
mais 2 éclairer l'achisteur et â. faciliter son choix'PO

---

. .
:
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;
:
,
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.
^I
‘
_,
.
:
’

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