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REPUBLIQUE DU SENEGAL
4
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A5
?
ETUDE DE PLAN FOURRAGER
CAS DE 750 GENISSES GESTANTES
DE RACE HOLSTEIN ..
PROJET (OSBI)
!
Mamadou Abdou1 BA
Dakar, le 20 novembre 1992.
1

i.
II
INTRODUCTION
On se propose., dans ce document, d’élaborer un plan ,fourrager sur
la base de la structure future d’un troupeau de 750 génisses gestantes
de race Holstein.
Une telle étude s’appuie sur des considérations théoriques qui sont
le fondement d’une méthodologie conduisant à un “modèle’!. Celui-ci se
définit par rapport aux données réelles du milieu et permettra de déter-
miner le type d’assolement fourrager qui donne, autant qu’on puisse
en juger, le maximum de satisfaction technique et économique.
II a été aussi question dans ce document, des techniques d’alimen-
I
tation, ainsi que des problèmes d’hygiène et de santé des animaux.
Le bilan prévisionnel des intrants devra dès à présent amener à
réfléchir sur les problèmes de ravitaillement des aliments concentrés
et des engrais dont les quantités nécessitent l’existence de structures
de production capables de répondre à la demande du projet.

1. STRUCTURE DU TROUPEAU
La projection permet en tant que méthode d’étudier la structure dans
le temps d’un troupeau. Elle s’appuie sur des données relatives au taux de
viabilité et de vêlage.
1 .l - Taux de viabilité
Le taux de viabilité d’un troupeau dans le cas d’un élevage bien
conduit, c’est-à-dire bien alimenté et bénéficiant d’un suivi sanitaire
convenable est en général de 98 p.100 pour les animaux âgés et de
96 p. 100 pour les veaux.
1.2 - Le taux de vêlage
C’est le nombre de femelles en âge de se reproduire en p.100 qui
ont vêlé au cours de l’année. Ce taux est très variable, il dépend à la
fois de la race, de l’état de santé et du niveau nutritionnel du troupeau.
II peut être de 80 p.100 dans le cas du présent projet, compte tenu des
techniques en matière de reproduction qui y seront utilisées.
1.3 - Structure du troupeau
La structure du troupeau a été étudiée sur la base des paramètres
ci-dessus ; elle porte sur cinq (5) ans (tableau 1 ) .
. . . I . . .

- 2 -
11. ALIMENTATION
2.1 - principes qénéraux
Il s'agit :
1) d'évaluer les besoins de l'animal en fonction :
. de l'entretien,
. de la croissance,
. de la gestation, et enfin
. de la production
2) de déterminer les apports nutritifs de la ration de
base, c'est le rationnement collectif de base
3) de déduire de la complémentation nécessaire à chaque
animal en fonction de sa production.
Les critères essentiels de la ration retenue sont :
- l'existence d'un pic entre le ler et le 2ème mois de
lactation,
- une production proche de la prévision,
- une bonne reprise de poids des animaux taris.
2.1.1 - La ration de base
Elle est généralement composée de fourrage vert du
Panicum notamment, du foin ou niébé fourrager, et
complémentée par du tourteau ou complément de correction.
On pourrait également envisager la production d'ensilage de
maïs, pour compenser la faible productivité du panicum
observée en période de saison sèche froide. D'autant plus
que l'ensilage se conserve bien durant cette période.
La ration de base complémentée permet une production
laitière qui varie en fonction de la qualité des fourrages,
de l'ensilage,
de la nature et du niveau du concentré de
correction. On estime qu'une ration de base corrigée permet
une production allant de 10 à 20 litres.

- 3
2.1.2 - Le concentré de production
On distribue un concentré de production à toutes les vaches qui ont
une production laitière supérieure à celle permise par la ration de base
corrigée.
2.2 - Rationnement
2.2.1 - Vaches multipares
Les animaux bénéficie.nt d’une ration de_ production. .en plus d’une
ration de base’ corrigée.
Au début de la lactation, on procède à une distribution croissante et
progressive de concentré aux vaches.
La quantité de concentré de production à apporter est d’autant plus
importante que l’écart entre la production maximum attendue et la produc-
tion permise par la ration de base est élevé.
De 3 semaines avant le vêlage à 7 semaines après le vêlage, la quan-
tité de concentré à apporter augmente de 1 kg tous les 3 jours soit 2 kg
par semaine jusqu’à atteindre la quantité maximum (celle-ci ne doit pas
\\
dépasser 60 p.100 de la matière totale ingérée). Cet apport maximum est
maintenu 5 à 7 semaines pour les vaches de haute production.
Cependant, l’apport de concentré peut être ajusté afin de tenir
compte de la production réelle de chaque vache, à raison de + 1 kg de
concentré pour tout écart supérieur à 3 kg de lait par rapport à l’objectif.
Chez les multipares, la production laitière maximum est égale à la
production maximum de la lactation précédente multipliée par l ,33
( P . M . L . P . x 1,33).
2.2.2 - Vaches primipares
Les vaches primipares ont une capacité d’ingestion de 10 p.100 infé-
rieure à celle des multipares et ont des besoins de croissance.
l
. . . . . .

- 4
On peut conserver le même schéma de rationnement que pour les
vaches adultes, à condition de majorer la production laitière réelle des
primipares de 5 kg dans le cas d’un élevage à 2 ans, 3 kg pour le vêlage
tardif (3 ans).
La quantité de concentré diminue régulièrement entre la 8ème et la
12ème semaine de lactation. La production en 12ème semaine est estimée à
90 p.100 de la production maximum observée.
Le plan de rationnement sera le même que précédemment, on apportera
une quantité de concentré ajustée aux capacités de production de la vache.
2 . 2 . 3 - G é n i s s e s
On entend par génisses, les femelles entre 4 et 6 mois d’âge. La conduite ,
alimentaire des génisses laitières a pour objectif de les faire reproduire
au moment voulu, sans compromettre leur développement corporel et leur
l
longévité,
ni limiter leur potentiel laitier. Ainsi I des génisses de gains de poids
i
vifs supérieurs à 700 - 800 g/j entre 4 - 6 mois et la période de mise à
B
la production
ont des effets néfastes sur la reproduction, la production
et la longévité.
Par conséquent, les gains de poids des génisses vêlant à 2 ans doi-
vent être au tour de 700 g/j, tandis que celui des génisses vêlant à 30
mois de 600 g/j.
Les recommandations ont été limitées à des gains de poids
compris entre 300 et 700 g/j qui couvrent les vitesses de croissance nor-
male des génisses laitières alimentées avec des fourrages conservés.
Les génisses sont soumises à la reproduction à 370 - 470 kg, à
75 p.100 - 85 p.100 du poids des vaches adultes.
2.2.4 - V e a u x
Dans le terme veaux d’élevage, on entend les veaux des troupeaux
laitiers, génisses d’élevage et les mâles conservés pour la production de
. . . / . . .

- 5
taurillons ou de boeufs jusqu’au delà de 150 kg qui correspond à un
âge compris entre 4 à 6 mois.
- -
Cette phase comprend 3 périodes :
- Période de lactation
Le veau reçoit l’indispensable colostrum pendant 4 jours, plus du
lait entier ou du lait de remplacement, préparé d’un aliment d’allaitement.
II dispose aussi à volonté d’un concentré, de fourrage et de l’eau.
Cette période dure 11 à 12 semaines.
- Période de sevrage
Elle recouvre les semaines qui précèdent la suppression totale du
lait et les 2 semaines qui la suivent ; son bon déroulement repose sur une
consommation maximale de concentré et de fourrage, indispensable au
développement de la panse.
- Période après sevrage
L’alimentation du veau devient progressivement semblable à celle de
l’animal adulte.
A partir de 150 kg (4 - 6 mois d’âge),
le veau d’élevage passe dans
la catégorie des bovins en croissance. Les gains de poids moyens pendant
l’ensemble de ces 3 périodes pour des génisses d’élevage sont de 700 -
800 g/j et de 900 - 1 000 g/j pour les veaux mâles destinés à la produc-
tion de viande.
2 . 2 . 5 - Les vaches taries et les génisses gestantes
Les vaches taries et les génisses gestantes doivent constituer un
~
lot distinct des vaches en production pour recevoir une ration apport”?
- 7 à 8 U.F.L
- 600 - 700 g M.A.D.
. . . / . . .

- 6
- 65 g de Cas et 50 g de P
- Les oligo-éléments dont le zing (50 ppm) , l’iode (0,8 ppm),
le selenium (0,l ppm) avec au moins 50 000 Ul/aliment/jour
de vitamine A. Les quantités de concentré apportées aux
génisses seront limitées de 1 à 3 kg au cours des 3 dernières
semaines avant le vêlage.
2.3 - Plan de rationnement
1 . V e a u x
Lactation
Le Colostrum doit être distribué aux veaux 6 h après leur naissance.
Le colostrum sera distribué en quantité suffisante (2 litres au moins) à rai-
son de 2 repas par jour. II protège le jeune animal des maladies, son
absorption dure 4 jours.
Le lait de remplacement
II doit être distribué chaud, avoir 20 p.100 de matières grasses et
une teneur de 25 p. 100 de matières azotées.
Le concentré
II est généralement distribué dès la 3ème semaine d’âge jusqu’à une
quantité maximale de 2 kg pour les femelles et à volonté au moins jusqu’à
3 mois pour les mâles destinés à la production de taurillons. Cet aliment
est généralement un mélange simple de céréales (75 - 80 p. 100) , de tour-
teaux (15 à 20 p. 100) et d’un complément minéral vitaminé (5 p.100).
Le fourrage
Un fourrage de bonne qualité doit être offert aux veaux dès la 3ème
s e m a i n e .
La luzerne est un excellent fourrage de sevrag’e, on pourrait
également penser au foin de niébé broyé.
.
.
i
.
1..

- 7
Après le sevrage, l’alimentation du veau peut être diversifiée (foin,
herbe, ensilage, mai’s, etc.. .).
La quantité de concentré distribuée en complément d’un fourrage est
d’autant plus élevée que le fourrage est de qualité médiocre.
Le tableau (2) illustre les besoins en lait de remplacement, de concen-
tré, et de fourrage du veau de la naissance à 4 mois d’âge.
2. Génisses
Les génisses généralement reçoivent une ration de fourrage offert
à volonté et le rationnement consiste à estimer les quantités de fourrages
consommés et ensuite à déterminer les quantités éventuelles de concentré
I
à distribuer.
I
La quantité de concentré à apporter aux génisses. bénéficiant d’un
fourrage ne doit dépasser 2 kg, sinon durant la période de vêlage.
3. Les taurillons
Les taurillons peuvent être soumis à de très fortes vitesses de crois-
sance,
et peuvent atteindre sans aucun risque 1 000 voire 1 200 g de
gain de poids par jour. Leur consommation en concentré atteint 3 kg/jour.
On se gardera de distribuer des quantités supérieures d’aliment concentré
l’animal ne les aura pas pleinement valorisées.
4. Vache laitière
Les vaches laitières bénéficient de fourrage vert (Panicum) et de
foin de niébé qui constituent une ration fourragère de base. La consomma-
tion du fourage de Panucim est de 40 kg pour les vaches primipares de
poids moyen estimé
à 550 kg et de 4 kg de foin de niébé.
. . . / . .

- 8
Les valeurs nutritives du Panicum (35 j) et du foin de niébé sont
Panicum (MS = 200 g , U.F.L = 0,78, PDIN = 83) ; niébé (MS = 900 g,
U.F.L = 0,57, PDIN = 40).
La ration distribuée aux vaches primipares est portée au. tableau
.
La ration de base composée de fourrages permet une production de 8,5
litres de lait en moyenne.
L’apport d’une ration de correction ou concentré de correction de
1 ,5 kg (1 ,2 kg de graines broyées et 0,3 kg de tourteau d’arachide
décortiqué deshuilé) porte la production à 12 litres de lait par jour.
Un concentré de production composé de maïs grain, de tourteau d’arachide,
de mélasse et de son de riz) permettant une production d’environ 2,5 kg
de lait par kg ,
apporté à un niveau de 7 kg élèvera la production à envi-
ron 30 kg de lait par jour. Mais, considérant que la vache primipare Conti-
nue à croître, on admet que 2 kg de lait sont utilisés par les vaches ayant
mis-bas à 2 ans et i kg de lait par les vaches ayant vêlé à 3 ans. Par
conséquent,
une production de 30 litres de lait est difficile à atteindre en
première et en deuxième lactation (voir tableau 3 : ration alimentaire).
. . . / . . .

- 9
Ill. EXPLOITATION FOURRAGERE
3.1 - Les cultures fourragères
L’exploitation d’une ferme laitière nécessite la connaissance des rende-
ments de la valeur nutritive des fourrages ainsi que leur ingestibilité.
Celle-ci est aussi liée à l’état physiologique de l’animal et de son niveau
de production.
On dispose actuellement au Sénégal d’une très grande expérience en
matière de production fourragère, grâce aux nombreux travaux qui ont été
conduits dans ce pays par l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
(ISRA) avec la collaboration de I’IEMVT de France et autres organismes.
Actuellement, les recherches se poursuivent dans ce domaine à I’ISRA
de Saint-Louis, à Bambey et aussi au Laboratoire national de Recherches
Vétérinaires de Hann.
Les essais ont porté sur différents types de sols à savoir le Fondé,
le Hoilaldé et les Niayes.
Les sols ont très certainement des capacités de
production différentes pour des raisons liées à leur pédologie propre.
Cependant, la recherche fait surtout état de différences de production
liées aux effets du climat.
Selon des travaux effectués à Sangalkam, des différences très marqu&
de production existent ‘d’octobre à février et de mars à septembre. Ces pério-
des correspondent à la saison sèche froide et à la saison sèche chaude et
humide. Elles totalisent respectivement 40 et 60 p.100 de la production
annuelle.
3.1-l - Le Panicum maximum
1. B o u t u r a g e
II s’agit d’une plantation par éclat de souches. Des touffes vieilles
de 3 à 4 mois sont partagés en éclats de souches comprenant 2 à 3 talles
de 20 à 25 cm de hauteur.
. . . I . . .

- 10
Afin de les protéger contre les attaques de termites, ii est bon de
tremper les éclats dans un insecticide exple bain de dieldrine (1 kg/100
litres d’eau).
Les éclats sont ensuite plantés à 40 cm (62 500 piedslha) . La .repousse
peut être observée dans la semaine. En général, on prévoit 1 are de planta-
tion pour repiquer un .hectare de Panicum.
2. Semis
Si l’on dispose de graines viables, le travail d’implantation est simpli-
fiée. Après avoir vérifié la faculté germinative, on sème à la densité de
2 à 4 kg de graines germant à 100 p. 100 par hectare.
En général, les graines que l’on peut trouver en Afrique germent à
40 p. 100 - 60 p. 100, on met donc 10 kg de graines par hectare. Les rangs
sont espacés de 40 cm.
3. Binage ,et entretien
Généralement, un seul binage est nécessaire après la mise en’ place.
La. prairie de Panicum, une fois installée, ne laisse pas les mauvaises
herbes l’envahir.
4. -Fumure
Le Panicum est très exigent en fumure.
Fumure d’implantation
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
II faut corriger les carences du sol, très généralement c’est la carenct
phosphorique qui est la plus fréquente en milieu tropical. Un apport de
300 kg P,05
avec des phosphores naturels peut s’avérer utile.
Avant ou après l’implantation, il faut apporter une fumure complète,
N, P,Os , K,, d’équilibre N = 50, P = 100, K = 100.
. . . I . . .

:
Y
- 11
Fumure d’entretien
_ _ _ _ _ _ _ _ - - - - - - - - - -
- -
La fumure d’entretien dépend de l’intensification recherchée, l’azote
en particulier joue un rôle du principal facteur de croissance. Les doses
de fumure d’entretien varient en fonction des saisons, du sol et aussi des
niveaux de production recherché. Le renforcement des fumures azotées
en période de froid permet de limiter les chutes de production (voir fiche
technique du Panicum maximum sur sol Niayes (page 20). on prévoit par
ha et par an : N = 600 unités, P = 350 unités et K = 500 unités.
Rythme de coupe . temps de repousse
_ _____-_ - - - - - --L - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- Saison sèche froide (novembre à mars)
Le stade optimal se situe au niveau du 45è jour après la coupe.
1
- Saison sèche chaude (août à juin)
Les teneurs en énergie et en azote du fourrage marquent une chute
à partir du 30è jour. Le Panicum de saison sèche chaude est exploité tous
les 30 jours de repousse.
- Saison sèche humide (juillet à octobre)
La saison où le Panicum produit le plus de matière sèche à l’hectare,
avec une baisse rapide de la valeur alimentaire dès le 30è jour de repousse.
Le rythme de coupe du Panicum en cette saison est de 30 jours. Au total,
par hectare, on effectue 10 coupes au cours de l’année :
- 4 coupes en saison sèche humide
- 6 coupes en saison sèche chaude.
5. Productivité
La productivité du Panicum maximum varie en fonction de la variété
considérée : exemple de variétés cultivées au Sénégal B 187 K, T 58 et C 1.
La B 187 K et la C 1 sont les variétés les plus productivies. On préfère
. . . I . . .

- 12
cependant la Cl du fait de son niveau d’ingestibilité plus élevé et de ses
multiples utilisations (affouragement, foin, ensilage). La productivité varie
considérablement suivant les saisons ; elle est forte en saison sèche chaude
et humide, et faible en saison froide (voir fiche technique du Panicum au
calendrier prévisionnel de production, page 20) .
6. Valeur fourragère
Au stade d’exploitation usuelle (30 - 45 j), les valeurs alimentaires
du Panicum maximum se trouvent mentionnées aux tableaux ( 4 ) et ( 5 ).
elles varient d’une saison à une autre.
3.1.2 - Niébé fourrager
1. Semis
Les quantités de semences nécessaires à l’implantation d’un hectare
de niébé est de l’ordre de 45 à 70 kg, avec un écartement de 20 cm x 20 cm
Un hectare de niébé fourrager produit 0,5 à 1.5 T de semences.
2. Fumure
La fumure à l’implantation porte sur du chlorure de potasse (80 kg
de Kza /ha) et du phosphate (80 kg de PIOS) apportés au labour, et 40 kg
d’azote/ha de sulfate d’ammoniac au semis.
3. Entretien
Grâce à leur encombrement qui envahit assez vite les mauvaises
herbes, les variétés fourragères de niébé se développent très bien avec
2 interventions :
- p r e m i e r s a r c l a g e : 12 jours après le semis
- deuxième sarclage : 20 jours après le semis.
. . . /
. . .

.- 13
4. Productivité
Les variétés de niébé fourrager les plus productivies selon les résul-
tats actuels de la recherche sont la 58-74 et la 66-35.
La 58-74 est particulièrement indiquée pour une culture de courte
durée destinée à la production de foin. En station de recherche, elle a
atteint une production de 5,688 T.MS à l’hectare, tandis que la 66-35
permet une production de 5,020 T. MS/ ha.
Le rendement moyen de la 58-74
par exemple pourrait être estimé à 3 T.MS.
Ce rendement est celui que nous avons adopté dans nos calculs de
plan fourrager.
5. Valeur fourragère
C’est une plante riche en matière azotée. La récolte du fourrage se
fait au moment de la floraison, environ à 60 jours après le semis.
L a v a l e u r alimentair-e d u ni.ébé d e s t i n é e à l a f a b r i c a -
tion de foin est la suivante : (0,89 : U. F. L.,
33 PDIN, et 49 PDIE) selon
livre rouge de I’INRA version anglaise.
3.2 - Le plan fourrager
3.2.1 - Consommation/animal
Pour élaborer un plan fourrager, il est indiqué de choisir des bases
de calcul.
L’unité employée est une vache primipare produisant 4 00 litres
de lait par lactation.
La transcription du modèle se fera sur les bases suivantes :
. . . I . . .

- 14
Consommation
Unité type
- Vache produisant
4 500 I (multipare) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . 1.1
Panicum maximum (vert)
45 kg
niebé (foin)
4,4 kg
- Vache produisant
4 000 I (primipare) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 ,o
Panicum maximum
40 kg
niébé (foin)
4 kg
- Génisses et taurillons (2 ans) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . .0,60
Panicum maximum (vert)
24 kg
niébé (foin)
2,5 kg
- Génisses et taurillons (7 an). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,50
Panicum maximum (vert)
20 kg
niébé (foin)
2 kg
- Génisses et taurillons (1 an) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ;. , . . . . . . .0,25
Panicum maximum
20 kg
niébé (foin
1 kg
3.2.2 - Consommation journalière du troupeau
Les besoins de consommation en Panicum et niébé du troupeau par
jour sont portés ci--dessus. Ils serviront de base de données pour
-
l’étude du plan fourrager.
3.2.3 - Plan fourrager
La connaissance des besoins journaliers de consommation (tableau ( 6 )
pour l’ensemble du troupeau rapportés au rendement par coupe obtenu
durant la période creuse ou saison sèche froide permet de déterminer
les surfaces de culture des fourrages.
Les surfaces occupées par les différents types de cultures (Panicum,
niébé, ensilage de maÏs et mai’s grains) sont portées au tableau ( 7 ).
La surface réservée au Panicum passe de 180 ha en année (0) à
270 ha en année (5).
. . . / . . .

- 15
Sa progression est moins rapide que celle de I’ensilage de maiS.
Cela tient au fait que c’est une production qui coûte relativement chère.
i
A l’avenir, on devra envisager de remplacer la culture de Panicum
par celle de I’ensilage, au cas ou le climat permettrait la production de
I’ensilage en période de saison sèche chaude voire humide. .
1
i
:
(

La production de I’ensilage est ici envisagée à la fin de la saison des
pluies, au début de la saison sèche froide, en vue de compenser la faible
productivité du Panicum au cours de cette saison où les conditions clima-
tiques seraient plus favorables à sa conservation.
La production du niébé foin enrichit en azote la ration à base de
fourrage,
et permet des économies par rapport à l’achat de tourteau.
Les surfaces affectées à ce fourrage reposent sur l’hypothèse de
4 cycles de production d’une durée de 2 mois chacun, par hectare.
La culture de niébé entre en rotation avec celle du mais ensilage
et du mai’s-grain.
k explications relatives à la méthodologie suivie pour l’élaboration
du plan fourrager figurent en annexe du document.
. . . l . . .

i i
- 16
. .
IV. BILAN PREVISIONNEL
II existe sur les quantités annuelles d’aliments concentrés, d’engrais
et de production.
4.1 - Les aliments concentrés
- Base de calcul
-_-------_____
La ration de base composée de fourrages (Panicum et niébé) permet
une production de base de 8 litres de lait environ : soit 2 400 I de lait/
lactation
.
La vache primipare ou de première lactation produit 4 000 I de lait.
. La vache multipare produit 4 500 I de lait.
. 1 kg de concentré apporte 2 I de lait.
!
Besoin en concentré par lactation par type de vache.
.
. Vache primipare
(4 000 - 2 400) /2 = 800 kg
‘km
. Vache multipare
(4 500 - 2 400)/2 = 1 050 kg
.
La génisse de la naissance consommé par jour 1 ,4 kg de concentré
(âge au ler vêlage = 30 mois), soit en 12 mois : 504 kg

La taurillon de la naissance à la vente consomme par jour 2,5 kg de
concentré (âge à l’abattage 18 mois soit à 680 - 700 kg).
Les quantités de concentré sont : année (0) : 189 t, année (1) =
986 t, année (2) = 1 536 t, année (3) = 1 885 t, année (4) = 2 206 t et
année (5) = 3 104 t. (voir tableau 8).
4.2 - Les engrais
- Base de calcul
---------_----
1. Panicum
Pour un hectare de Panicum maximum, on prévoit dans le cadre
d’une production intensive :
1.. I . . .

- 17
- 1 300 kg d’engrais azotés (46 % d’urée)
-
,350 kg de phosp-hate bicalcique
500 kg de, potasse.
2. Niébé (ha)
- 80 kg de phosphate (implantation)
- 80 kg de P. (implantation)
- 45 unités d’azote (implantation)
3. Maïs grains (ha)
- 50 unités de potasse
- 50 unités de phosphore
- 60 unités d’azote.
4. Macs ensilage (ha)
- 50 unités de potasse
- 50 unités de phosphore
- 100 unités d’azote.
Les quantités d’engrais sont portées au tableau ( 9 ).
4.3 - La production fourragère
- Base de calcul
-------_--e--w
1) Panicum maximum (rendementlha = 25 T. MS)
2) Niébé fourrager (rendement/ha = 3 T. MS)
3) Ensilage de mai’s (rendement/ ha = 10 T. MS)
4) Maïs grains (rendementlha = 5 T)
Les productions par an et par culture sont portées au tableau (10).

- 18
V. ASPECTS DIVERS
5.1 - Système de production
il semble indispensable de penser à la gestion de l’espace dans le
cadre de ce projet qui compte 8 000 ha, pour mieux rentabiliser les inves-
tissements. II s’agit notamment de l’organisation d’une production de rente
et de penser à I’associa.tion Panicum - arbres fruitiers
pour amoindrir les
coûts élevés de production de ce fourrage. En Côte d’lvoire, par exemple,
l’association Panicum - Palmiers à huile a donné de bons résultats.
Le Panicum supporte bien l’ombrage.
5.2 - Aménagement des parcours
L’aménagement des parcours avec l’élimination des gravillons et
sablage régulier des allées, réduit les cas de boiteries.
5 . 3 - Déparasitage des animaux
La production des fourragères favorise la multiplication des tiques ;
il faudrait envisager un déparasitage externe 2 fois par semaine à l’aide
d’un système Spray à travers les couloirs de passage.
5.4 - Désinfection et parage des ongles
Passage des animaux dans un pédulive contenant du sulfate de
C u i v r e o u T H , (N?D) ; ce dernier désinfecte et raffermit les cornes.
Parage des ongles 2 fois par an.
5.5 - Prophylaxie
- Hygiène du tarissement
- Hygiène de la traite
- Contrôle de l’aspect des premiers jets de lait avant chaque traite
. . . I . . .

- 19
- Contrôle périodique (tous les 15 jours) au “California mastic test”
- Contrôle de la quantité de lait produit.
5.6 - Vaccination usuelle
- Péripneumonie contagieuse
- Charbon bactérien
- Charbon symptomatique
- Pasteurellose
- Brucellose.
5 . 7 - A r r i v é e d e s animauk
L’arrivée des animaux doit coïncider avec le début de la saison sèche
froide, afin qu’ils s’habituent progressivement à l’humidité et aux hautes
températures des saisons sèches chaudes et humides.
5.8 - Désinfection du milieu
La peinture insectivide permet de désinfecter l’environnement immé-
diat des animaux, par l’élimination des mouches, moustiques et insectes
divers.
Une telle peinture est un insecticide de contact.
5.9 - Analyse. ~ de l’eau
L’excès du sel dans l’eau peut occasionner des troubles physiolo-
giques plus ou moins graves chez les animaux.
5.10 - II est aussi important d’étudier les circuits commerciaux d’approvi-
sionnement en aliments concentrés et engrais pour éviter toutes
éventualités de rupture en ces produits.

* FICHE TECHNIQUE
: Le Panicum maximum IICll'
A - N i v e a u d e f e r t i l i s a t i o n : N o r m e s a c t u e l l e s
E n t r e t i e n à c h a q u e e x p l o i t a t i o n
Saison chaude 75 N, 35 P, 50 K
S a i s o n f r o i d e 5 0 N , 5 0 P , 5 0 K
B - P r o d u c t i v i t é :
. .5.
a) Saison chaude : 4 - 5 T. MS/ t- ialcoupe
- R y t h m e d e c o u p e : t o u s l e s 3 0 j o u r s
(à 18 - 20 % de MS) avec 3 coupes en saison chaude,
e t 4 c o u p e s e n h i v e r n a g e
b) S a i s o n f r o i d e : 2 TIMSlhalcoupe
- R y t h m e d e c o u p e t o u s l e s 4 5 j o u r s
22 % de MS) avec 3 - 4 coupes
soit au total 10 coupeslan avec un rendement de 32 T.MS/ha/an
- R é p a r t i t o n a n n u e l l e t h é o r i q u e
- Saison chaude
6 fois 3,125 T
=
18,75
T . M S
- Saison f r o i d e
4 fois 1 ,45
T
=
6,25 T.MS
2 5 T.MS
- F e r t i l i s a t i o n a z o t é e
- S a i s o n f r o i d e
4 fois 7 5 = 300
- S a i s o n c h a u d e
6 fois 5 0 = 300
L a b a s e d e 1 0 e x p l o i t a t i o n s o u coupes/an, l a f e r t i l i s a t i o n a n n u e l l e
e s t d e : N = 600 unités, P = 350 unités et K = 500 unités.
C - T a b l e a u
: C a l e n d r i e r p r é v i s i o n n e l
1
Mois
A S 0
N
D J
F
M
A M J
J
-
-
-
-
-
-
-
Y
-
-
Saisons
S a i s o n c h a u d e
S a i s o n f r o i d e
Saison c h a u d e
Temps de
30
3 0
3 0
4 5
4 5
3 0
3 0
3 0
repousse
No d e c o u p e s
5
6
7
8
1
2
3
4
F e r t i l i s a t i o n
5 0
3 0
7 5
75
50
5 0
5 0
5 0
( u n i t é s )
P r o d u c t i o n
3,2
3.2
3,2
1,45
3,2
3,2
3,2
T.MS/ha

Tableau 1 : Structure du troupeau (750 génisses au départ)
Années
Année (0) Année (1
Année (2) Année (3)
Année (4)
Année (5) I
Génisses gestantes
750
Vaches primipares
735
267
260
Vaches multipares
720
706
692
940
Veaux 0 - 1 an
565
553
542
737
922
Elève 1 an
277
271
266
3,62
Taurillon 1 an
277
271
266
362
Elève 2 ans
272
266
261
Taurillon 2 ans
1- 266 261 l
I
I
I

Tableau 2
: Alimentation du veau (0 - 4 mois)
I
I
1
Gain de
Aliment d’allaitement
Aliment solide
poids
Age 4 mois
Total
Durée
Maxi
Aliment
(kg)
semaine
dj
Wj
600 g
25
8
500
1
90
80
800 g
45
8
900
1,5
110
85
1 000 g
70
10
1 300
3
180
40
._-.
MI

I.

,--\\
,
,
.
.
.
. . _

-
.
, ,

- 23
Tableau 3
: Ration alimentaire de vaches primipares
Vache laitière 550 kg
M S
UFL
PDIN
C a
P
.E ntretien
4,7
375
Panicum 40 kg
.(8 kg MS)
8 kg
6,24
664
Niébé
4 kg de foin
3,6 kg
2,05
144
Total ration de base
11,6 k g
8,29
808
Production permise
(Rb)
8,35
8,66
Concentré de correc-
tion 1.5 kg

1,3 kg
1,608
169
Total ration de base
corrigée

12,9 k g
9,90
977
Production permise
12,09
12,04
Concentré de produc-
tion : 6 kg
6
696
( 1 kg/2,331
Production permise
26
26

-
24

.- E aJ s 2 a- L aJ u
a”
s .- z
E
E m
.- E 5
-
25
w

T a b l e a u 6 : Consommation journalière (kg) des animaux
(Panicum et niébé)
Niébé (foin)
3 000 kg
1
7 745 kg
3 872,5 k g
2
9 802 kg
4 901 kg
3
1 2 217 kg
6 163 kg
4
14 519 kg
7 285 kg
5
1 8 755 kg
9 450 kg
-- . .._._. --.. .___ ._
,-_
-_-.
3
,,
,,

Tableau 7
: Plan fourrager ou assolement (ha)
Panicum
Niébé
Mais
fourrager
ensilage
la:,

/ Total
180
9 2
0
1.3
285
180
.118
36
6 6
400
I
180
150
.73
103
506
225
.187
90
126
628
225
222
131
148
726
270
,288
182
207
946

N
m
zr
m
z .- E r
cc m
4-J
ul M w
+
M
0 a-
c>
-
28

T a b l e a u 9 : Prévisionnel des engrais (T)
Panicum
Ensilage maiS
Niébé
Maïs grains
0
235
63
63
0
0
0
16,8
29,6
29,6
1,73
0,65
0,65
1
235
63
63
8
1,a
i,a
21,2
38
38
8,6
3,3
3,3
2
235
63
63
16
3,7
3,7
27,2
48
48
13,4
5,2
5,2
3
295
79
79
19,6
4,5
4,5
34
60
60
16,6
6,35
6,35
4
295
79
79
28,6
6,6
6,6
40
72
72
19,3
7,4
7,4
5
353
95
95
39,4
9
9
52
92
92
a 7
10,4
10,4

Tableau 10 : Production'fourragère
(tonne)
Niébé
Maïs
M a ï s
Culture
Panicum
foin
grains
ensilage
Total
-me----
Année
0
4 500 T.MS
1 104 T
6 5 T
-
5 669
1
4 500 T.MS
1 416 T
330 T
360 T
6 606
2
4 500 T.MS
1 800 T
515 T
730 T
7 545
3
5 625 T.MS
2 244 T
630 T
900 T
9 399
4
5 625 T.MS
2 664 T
740 T
1 310 T
10 339
5
6 750 T.MS
3 456 T
1 035 T
1 810 T
13 051

A N N E X E
PLAN FOURRAGER
Année (0)
1) Panicum
. Consommation par jour des animaux : 6 000 kg de M.S
. rendement d’l ha de Panicum en saison sèche froide : 1 450 kg
. Surface de Panicum = 6 OOO/ 1 450 (4 ha x 45) = 180 h
2) Maïs-ensilage
On ne produit pas d’ensilage en année (0).
3 ) Mahgrains
On distribue 189. tonnes de concentré dont 30 p.100 de maÏs. un ha
de mais produit 5 tonnes de mais grains.
Surface maïs grains = 135/3 x 5 = 13 ha.
4) Niébé
La consommation journalière de niébé = 3 000 kg (soit en an :
3 000 kg x 3 6 5 = 1 0 9 5 0 0 0 kg = 1 0 9 5 tonnes).
Surface de niébé : 1 095 /3 x 4 = 91,25 ha (on effectue 4 cycles
de production de niébélhalan).
Année (1)
1) Panicum
La surface de Panicum est de 180 ha.
2) Maïs - ensilage
. Production de Panicum : 4 ha x 1 450 kg = 5 800 kg/j
. Consommation journalière des animaux = 7 745 kg/j
. . . / . . .

Surface de maïs-ensilage : (7 745 - 5 800) x
180
.
= 35,Ol
10 000
(le déficit de production de Panicum dure 180 jours :
saison sèche froide, le rendement de mai’s-ensilage : 10 t/ha)
3) Niébé
. La consommation journalière
de niébé = 3 872 x 365 = 1 413 280 kg
i
. Surface de niébé : 141,3280/12 = 117,77 ha
4) Maïs-grains
La quantité de concentré distribuée aux animaux = 986 T
Surface de maïs grains = 65,73 ha
Année (2)
t
1) Panicum
La surface de Panicum est de 180 ha
2) Maïs-ensilage
. Production de Panicum 4 ha x 1 450
= 5 800 kg
. Consommation journalière des animaux = 9 802 kg
. déficit de production (6 mois) : (9 802 - 5 800) x 180 = 720-360 kg
. Surface de mais-ensilage : 720,360/10 = 72,03 h a
3) Niébé
. Consommation journlaière : 4 901 kg, soitlan = 1 788 865 kg
. Surface de niébé : 1 788 865/12 000 = 149,07 ha
. . . I . . .

4) Maïs-grains
0 La quantité de concentré à distribuer aux animaux est de
1 536 t (dont 30 % maïs).
.
Surface de maïs grains = 1 536/3 x 5 = 102,4 ha.
Année (3)
1) Panicum
La surface réservée -à la production de Panicum est de 225 ha.
2 ) Maîs-ensilage
. Production de Panicum(5 ha x 1 450) = 7 250 kg/j
.
Consommation journalière des animaux : 12 217 kg/j
.
Déficit de production (6 mois) : (12 217 kg - 7 250 kg) x 180 =
894 060 kg.
.
Surface de mai’s-ensilage
: 894,060 ha/10 = 89,406 ha.
3) Niébé
. Consommation de niébé : 6 163 x 365 = 2 249,485 t
. Surface de niébé : 2 249,495/3 x 4 = 187,45 h a .
4) Maîs-grains
. Quantité de concentré distribuée : 1 900 T (30 p. 100 maïs grains)
. Surface de mai’s grains
: 1 900/3 x 5 = 126,66 ha.
Année (4)
1) Panicum
Surface de Panicum = 225 ha
. . . I
. . .

2) Maïs-ensilage
. Production de Panicum : 5 x 1 450 = 7 250 kg
Consommation journalière des animaux = 14 519
.
kg/j
. Déficit de consommation (durant les 6 mois de froid)
(14 519 - 7 250) x 180 = 1 308 420 kg
.
Surface de maïs-ensilage = 1 3’08,420/10 = 130,84 ha-
3) Niébé
. Consommationlan
: 2 659 025 kg
. Surface de niébé : 2 659,025/3 x 4 = 221,58 ha
4) Mals-grains
.
Quantité de concentré distribuée
: 2 206 t
. Surface de m a ï s - g r a i n
: s
2 206/3 x 5 = 147,06 ha
Année (5)
1) Panicum
La surface de Panicum est de : 270 ha.
2 ) MaÏs-ensilage
. Production de Panicumlj (6 450)
x 1 = 8 700 kg
. Consommation journalière des animaux = 18 755 kg
. Déficit de production (durant les 6 mois de froid)
(18 755 - 8 700) x 180 = 1 809 900 kg
. Surface de mai’s-ensilage
= 1 809,900/10 = 180,99 ha
. . . / . . .

3) Niébé
. Consommationlan
d u niébé : 9 450 kg x 365 j = 3 449 250 kg
. Surface de niébé : 3 449,250/3 x 4 = 287,43 ha.
4) Maïs-grains
. Quantité de concentré distribuélan : 3 104 T
. Surface maïs-grains : 3 10413 x 5 = 206,93 ha.