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ATELIER SUR ” LE TRAiiSFERT DES .RESUZ,‘I‘A’I’S ”
14 - 15 NOVEMBRE 1994 , DAKAR ( SENEGAL, )
” DISTRlBUTTON E:T FLUC’I’UATION DES POPULATIONS DE hIOI,I,Z!SQUES I-I6TES
IiiTERMEDIAIRES DE TREh4ATODOSES
IiUMMiiES ET ANIMALES DANS LES DIFFERENTS
SYSTE-MES EPIDEMOLOGXQ~JES
DE RICHARD -TOLL (DELTA DU ;LE-U-VE SENEGXL ) ”
ET
” LE PERIMETRE DE: DIOMANDOU OU MO6 BIS : EVOLUTION kl..4L.2COLOGIQUE
*
ET HELMINTHOLOGIQIJE ”
par
O.T.DIAW *, G. VASSILIADES *: M. SEYE* et Y.SARR*
REF. W07/PATHO.ANIM.
JUIN 1995.
*Service de Parasitologie L.N.E.R.V. 1 I.S.R.A. B.P. 2057 Dakar-Hann Sénégal

DISTRIBUTION ET FLUCTUATIONS DES POPULATIONS DE MOLLUSQUES
HÔTES INTERMEDIAIRES DE TREMATODOSES HUMAINES ET ANIMALES
DANS LES DIFFERENTS SYSTEMES EPIDEMIOLOGIQUES DE RICHNID-TOLL
( DELTA DU FLEUVE SENEGAL )
0. T. DIAW * , G. VASSILIADES * , M. SEYE * , Y. SARR *
( * ) Service de Parasitologie L. N. E. R. V. / 1. S. R. A. B. P .2057 -Dakar -Hann Sénégal

A Richard-‘roll le réseau hydrographique est trés dense . Il est constitue par le Fleuve Sénégal , le
marigot de In ‘I‘aouey . le canal de la Tnouey et les canaux d’irrigation et drains de la Compagnie Sucrière
Sénégalaise ( C.S.S. )
Des enquetes malac.ologiques réalisées en mars , juillet et décembre I!I90 : et en mai et juillet 1991
dans ces diff&xnts systemes epidémiologiques révèlent la présence des 3 prirxipales espéces
~linmphalaria p$zij~eri : L~ui~nac~2 lwtdeiwis et Brtliruis trwxatrts dans Ics proportions respectives
suivantes : 6996 , 20 96 et 10 90 . Les autres bulins ( B. j&skdii , B. gldosrcs et B. serxgdensis )sont
plus rares et en petit nombre ( 1 o/ ) .
Les canaux de la C.S.S. hébergent l’ensemble des mollusques ( 73 % ) .
Des fluctuations saisonniéres sont observees : mai et juillet 1991 sont les périodes où les mollusques
sont plus nombreux ( 24 ?J6 et 42 ?6 ) et , en décembre la population est faible ( 2 9.6 ) .
Tous ces mollusques ont été téstés et seuls les Biomphalaria pjY=$Jèri sont infestés avec des çercaires de
$5’. mansoni . Le taux d’infestation global varie de 19 à 42 ?/o selon le système épid&iologique et de
.,
22 à 47 % suivant la période .
La pullulation de ces mollusques hôtes potentiels de trématodoses dans tous ces points d’eau itnpose
une suweillance malacologique et épidèmiologique constante au niveau de Richard-Tell et de tout le
Delta du Fleuve Sénégal .
Mots cles
Mollusques -Systèmes épidèmiologiques - Fleuve - Marigot - Canaux d’irrigation -Schistosome -
Rilharziose -Transmission - Inf’estation - Richard-Toll -Delta du Fleuve Sénégal - Sénégal -
In Richard-Tell there is a high hydrographie network density which consists of Senegal River ,the
Taouey’s creck , the Taouey’s canal and C.S.S. (Senegalese Sugar company ) irrigation canais and drains.
Surveys conducted in march ? july and december 1990 ; then in may and july 1991 reveal the presence
of 3 principal species : Biomphalariapj&$êri ( 69 OA) , Lymnaea natalensis ( 20 96 > and Bdimrs
trunccrtus (10 %) . The other bulinus (B,forskdii , B.globosus and B.senegdensis ,) are more scarce
,and collected in small nomber ( 1 ?6 ) .
The canais of the C.S.S. include the global snails populations ( 73 % ) .
Seasonal fluctuations are observed , may and july 1991 are the the periods of year where the snails are
more numerous (24 % and 42 % ) and in december the population gets low (2 % )
iv1 these snails have been tested and only the Biomphalnrin pfe@?ri are infèsted by cercaria of S.
mansoni. The global infestation rate varies between 19 to 42 % according to the epidemiological system ,
and from 22 to 47 % depending to the period of year .
The presence of these snaîls potential hosts of trematodosis require a constant malacological and
epidemiological surveiUance in Richard-Toll and ail the Delta of the Senegal river .
Kev- Words
Snails-Epidemiological systems- River-Creck -Irrigation canais-Schistosoma- Bilharziosis-Infestation
Transmission- Richard-Toll- Delta of Senegal River-Senegal

1 ) IPU’KODLNX7.O~
En relation avec les trématodoses humaines et animales ,des enquêtes malncologiques ont permis
d’étudier l’abondance,la répartition et le rôle épidémiologique des mollusques au niveau du Delta du
Fleuve Sénégal et du Lac de Guicrs ( 5 )
En 1989 et 1990 ,3 ans après la mise en service du bairage anti -sel de Diama $1 a été constaté la
prolifëration de mollusques d’eau douce surtout de Rior?r~~halaria pfè.$ëri au niveau de c.ette Zone(7 ).
En mars 1990 ,suite ;i 1’ endemie de billiarziose intestinale à Schistfxonk~ n~t.7ixsoni qui sévit à Richarrf-
‘1’011 depuis 1989 ( 21 , II
‘33 ) ,une premiere prospection malacologique precisait les sites de transmission j
l’abondance relative des mollusques et leur infestation ( 8 ).Cette étude était essentiellement consacrée à
1Tliomphlm-iL>
pfeifferi vecteur de la bilharziose intestinale .
Par la suite , il y’a eu d’autres enquêtes ? et il nous a semble plus interessant d’étendre ces investigations
3 tous les mollusques Pulmonés hôtes potentiels de trémntodoses humaines et animales ( Btrlirms sp ,
Hmq~halmiti pfi$êri et L~vntnae~~ nc?talensis ] ( 6 >
L ‘Ob*jet de ce présent travail est d’étudier la distribution et les fluctuations des populations de ces
Pulmonés dans les differents systemes épidémiologiques aquatiques dans la zone de Richard-Tell.
Cette étude a été réalisée en colloborntion avec I’O.‘R.S.T.O.!V~. dans le cadre de son programme de
recherche ” L’eau et la santé dans le contexte du développement ” qui bénéficie d’un financement du
X3inistère français de la recherche et de la technologie.
II ) MATERIEL ET METHODE
.4 > Présentation de la zone d’étude ( cf. carte )
A Richard-Toll le réseau hydrographique est trés dense Il est constitue par :
- le fleuve Sénégal qui longe toute la ville ,
- le marigot de la Taouey ,
- le canal de la Taouey ,reliant le fleuve Sénégal au Lac de Guiers :
- les canaux d’irrigation et drains de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (C.S. S. )
l- Le fleuve a un cours régulier et un débit faible .Il longe la ville sur toute sa longeur au nord .
La végétation riveraine est presque nulle sauf à certains endroits où l’on rencontre des herbes sauvages ,
des Pistia et quelques nénuphars (niveau du quartier Escale ).Le pH est de 7 .
2- Le marigot de la Taouey a un lit sinueux avec de nombreux méandres .Le débit est trés faible , A
certains endroits l’eau stagne .La végétation est dense sur les bords (Pistin , nénuphars , Typha ,C~vperus ,
etc ) Le pH varie de 6 à 7 .Ce marigot reliait le fleuve au Lac de Guiers ,mais il a été remplacé par un
canal rectiligne .Cependant les anciens méandres n’ont pas éte supprimés et restent toujours en eau .
3- Le canal de la Taouey , relie le fleuve au Lac de Guiers . La végétation riveraine est moins
importante que celle du marigot de la Taouey (Pistia ,nénuphards et Typha à quelques rares endroits ) .
LepHestde7à7,5.
4- Les canaux d’irrigation et drains de la C. S. S.
Ce système irrigué est constitué par les canaux principaux Est et Ouest et par les canaux secondaires et
tertiaires au niveau des quartiers de Khouma,Gallo Malick,Carnpement et à l’intérieur du casier .

- 2
IYaccès facile 3 certains endroits, le canal Est longe toute la ville dans sa partie Est ?il est assez profond
et la végitation est trés riche sur ses bords (@aminés, PisfiL , nénuphars : C3~per7r.s et iTiyha ? etc .)
Toutes ces zones aquatiques sont perennes . Les fluctuations du régime des eaux sont trés faibles . de
même que les variations de niveau de 1’ eau .
B ) Clhok des sites de prospection .
‘Toutes ces collections d’eau sont vitales pour les populations de Richard-Tell et connaissent de très
fortes fréquentations humaines et animales .Elles contituent des ” systCmes épidèmiologiques aquatiques !’
oh les prospections malacologiyues ont été effectuées .
:!u total 31 sites ont été choisis en fonction des fréquentations et sont réparlis dans les differents
quartiers suivant la nature et l’importance du point d’ eau .( cf. carte et tableau no 1 ).
C ) Récolte de mollusques et ckaluation de la densité .
I.<es récoltes sont faites par deux personnes,au niveau des sites choisis :i l’aide d’une épuisette et de
pinces . Les mollusques sont recherchés dans la végétation aquatique , sur les dif%rents supports et au
fond de l’eau pendant 15 minutes par site .
La densité au niveau d’un site est exprimée par le nombre de mollusques récoltés par une personne
pendant 1 heure.
La présence de toutes les espèces de mollusques a été notée ,mais seuls les Bulins : les Biomphalaria et
les Lymnées sont récoltés faisant l’abject de notre étude ( répartition , densité et fluctuations j en raison
de leur implication dans la transmission des trématodoses humaines et animales .
Xu total il y’a eu cinq prospections : en mars, juillet et décembre 1990 ; et en mai et-juillet 1991 .
D ) Identification des mollusques et taux d’infestation .
Tous les mollusques récoltés sont ramenés au laboratoire ? ils sont identifiés ( 1: 15 ) ? groupés par
espèce et par système épidémiologique et dénombrés.
Aprés , ces mollusques sont mis dans des pilluliers avec un peu d’eau distillée et exposés
individuellement à la lumière ( du jour ou celle d’une lampe ) pendant 30 minutes pour détetiner la
nature et le taux de leur infestation .
La systématique des cercaires émises est faite suivant la clef de Frendsen et Christensen ( 13 ) .
Les Biomphalaria ont été mesurés afin d’étudier les corrélations entre la taille et l’infestation .
III ) RESULTATS
A ) Espèces de mollusques rencontrés .
Les différentes prospections dans les diKérents sites ont permis d’identitier 10 espèces de Gastéropodes
appartenant à :
- la sous -classe des Pulmonés : Biomphalaria pfe@èri ( Krauss 1848 ) J Bdinus truncatus ( Baudouin ,
1827 ) ; Bulinus forskalii ( Morelet , 1866 ) ; Bulinus globosus (Morelet , 1866 ) ; Bulinus senegalensis
Muller , 1781 ; Lymnaea natalensis Krauss , 1848 ; GSvraulus costulatus ( Krauss, 1848 ) ,
- la sous -classe des Prosobranches : Melanoides tuberczdata ( Müller ? 1774 ) ; Bellamya unicolor (
Olivier, 1804 ) ,
- la sous-classe des Bivalves : Corbicda africana ( Krauss ) .

- 3
F! ) Distribution et abondance relative .
Biomphalaria pfi~f~eri . /!rilimts tiuncntrrs et Lymmwil natalerîsis sont les trois pI*incipaies espéces
qxe l’on rencontre en grande yuantitk di7n.s presque teks les sites .Les autres Pulmonés J.. gIobosus,
I1. fi.w.sX-ti!ii et 0. .s~n~~alc~zsis sont très r-ares et moins abondants ( densiti de 0 j 2 > ,
Pour l’ensemble des 5 prospections il a étk récolté 13841 mollusques dont 9597 Nionlpltnl~rin
(soit 69 ?G ) : 2782 Lw~r~cwx nntaIensis( soit 20 ?h) et 1462 bulins (soit 11 ‘?h), Palmis les bulins ,
,
12. trw7catu.s est l’espèce dominante avec 1345 individus ( soit 92 941 ) et les autres: R. .fOrsMii ,
D. y/0h0~ws et U. setw~&rz.ris son1 en petit nombre ( 117 individus > ,
Riomphulnrin pfe$ëri et R. trtrncatus sont sympathriques et se rencontrent au niveau de tous les
systèmes +idémiologiques avec souvent de fortes densités . Les rases 0. glohzrs et B. seneglensis sont
récoltés dans les canaux de la C.S.S. et dans le fleuve , alors que B. forskaiii un peu plus fréquent que
ces derniers se localise surtout dans le marigot de la Taouey et dans les canaux d’ irrigation et drains .
Concetnant l’abondance des mollusques au niveau des systèmes épidètniologiques : c’est le système
irrigué ( canaux et drains de la C.S. S. ) qui héberge la majorité de cette faune malacologique (10153
individus soit 73 9.6 ) . Les autres systèmes ? 1~ marigot de la Taouey , le canal de la Taouey et le fleuve
ne renferment que de faibles populations représentant respectivement 16 ?S 5 8 % et 3 % de l’ensemble
des mollusques récoltés . (cf. tableau no 2 et fig. 1 X , 2A : 3A ,4A )
C ) Infestation des tnollusques .
Tous les mollusques récoltés ont été testés et seuls les Biomphnlaria ont révèlé une infestation avec
des çercaires d’int&t médical et i ou vétèrinaire .
En effet les Biomphnlnria sont fortement infestés avec des furcocercaires de Schisfosowa mnlwoni .
Dans un système donné l’infestation des Biorq~hdaria varie , de 0 à 100 % d’un site à un autre et de 0 à
75 % d’une période i l’autre . De même le taux d’inkstation global * varie d’un système à l’autre ( 19 à 42
00 ) et d’une période à l’autre ( 22 j 46 % )
La transmission se fait au niveau de tous les types de biotopes et à toutes les périodes de l’année à
l’exception du mois de décembre où elle se fait uniquement dans les canaux de la C.S.S. qui concentrent
l’ensemble des Biomphalarin (94 % ) avec un taux d’infestation de 32 %. Cependant les taux d’infestation
les plus élevés enregistrés durant toute l’étude sont rencontrés au niveau du fleuve en mai 1991 avec ?5?h
et clans le marigot de la Taouey en mars 1990 avec 58 % ( cf. tableau no 2 et fig. 1B ,2B ,3B , 4B )
D ) Variations saisonnières .
C’est en mai 1991 et en juillet 1990 et 1991 que les mollusques ont été les plus abondants représentant
respectivement 2596 , 18 % et 42 % de la récolte globale des 5 périodes . Decembre 1990 est fa période
où ils sont le moins nombreux avec un total de 609 mollusques soit 4 % .
Biomphalaria pj&$‘èri est l’espèce dominante à toutes les périodes (, représentant 57 à 83 % des
mollusques ) et au niveau de tous les systèmes épidèmiologiques ( soit 51 à 75 % ) ; sauf en décembre et
dans le fleuve où les Lymnées sont plus abondantes avec respectivement 63 % et 46 % .
On observe une certaine fluctuation dans l’infestation des Biumphalaria par 5’. mansoni d’une période à
l’autre . C’est en mars 1990 que le taux d’tiestation est le plus élevé ( 46,5 % > correspondant au début
de l’épidèmie . Par la suite on assiste à une dimunition progressive de ce taux d’tiestation ( 22 et 25 % en
mai et juillet 1991 ) . Une enquête en juillet 1992 donne un taux global d’infestation de 14 % ( 11 ) .
*lnfestation de tous les Biomphalaria récoltés durant les 5 prospections dans un système épidémiologiquedonw?
( système )
+Infestation de tous les Biomphaltia récoltés dans les 4 systèmes Bpidémiologiques pendant une pkiode donnée ( pkiode >

- 4
E ) Distribution des Biomphnlarin en fonction de leur taillt: et relations mec I’inkstntion
Quatre mille six ( 4006 > Biomphdf.zric~ récoltés au cours de cette étude ont éte testes puis mesurés
( diamétre de la coquille ) aprés avoir été séparés en positifs ( infestés par S. matxrcjni ) ct négatifs .
Les mollusques ont été groupCs en fonction de leur taille qui varie de 3 mm i 14 mm .
Ce sont les Biomphdnriic de taille moyenne ( 6 i 8 mm ) et de grande taille ( plus de 8 mm ) qui sont
les plus nombreux ( 44 % et 51 % ) .
(Y ‘est dans ces groupes que l’on enregistre le plus grand nombre de Bi»r~fj)hal‘7ril.r infestés (36 “6 et
61 % ) par rapport au nombre global des Biomphnlwin infestés ) . ( cf. tableau nc 3 et 4 ) .
IV ) DISCUSSION
La prolifération des mollusques Pulmonés constatée au niveau du Delta aprés la construction du
barrage de Diama ( 7 ) se confirme à Richard-Toll dans les differents systémes épidèmiologiclues
aquatiques tels que le Fleuve Sénègal 2 le Marigot de la Taouey , le Canal de la Taouey et les Canaux et
Drains de la C.S.S.
Les résultats des enyuetes en 1992 ( 11 ) : les observations personnelles en 1993 et 1994 et les
derniéres récoltes de Biomphdariu sur les rives mauritaniennes montrent une colonisation
progressive des cours d’eau par les mollusques . Biomphalaria pfel$ki et Bdinzts globoszw sont signalis
pour la première fois au niveau du fleuve Sénégal .
Ces récentes récoltes dans le fleuve Sénégal constituent avec celles de Salami (18 ) dans le Fleuve
A/lono au Togo , des observations inédites dtiérentes de celles de Sellin ( 19 > et de Odei ( 1.6 ) dont les
résultats montrent la rareté voire l’absence de B.globosus et de Biomphularia pfel~fb-i dans les grands
Fleuves d’ Urique .
Cette nouvelle colonisation et pullulation de mollusques a été aussi signalée dans les autres cours d’eau
naturels du Delta ( le Lampsar et le Gorom ) ( 9 ) .
Certains facteurs tels que les variations de température ( 17 > et / ou la crue périodique au niveau du
fleuve sont probablement à l’origine de l’évolution des populations de mollusques ( distribution et
abondance > .
Biomphdariapfe@ri jamais signalé dans la zon’e de Richard-Tell jusqu’en 1988 (14 , 5 ) constitue de
par sa distribution et son abondance actuelles un “phénomène épidémiologique” au niveau du Delta et du
Lac de Guiers . En effet il colonise presque tous les points d’eau où génèralement il est l’espèce
dominante . Des études malacologiques plus globales menées dans ces sites en 1989-1991 confu-ment
cette situation de Biomphalaria . ( 9 , 10 ) .
Cette étude malacologique corrobore par ses résultats (abondance et forte infestation des Biomphalaria )
les données recueillies sur les prévalences de la bilharziose intestinale à Richard-Tell : taux global :
71,50 % en 1989 ( 21 ) , 43 % en 1990 ( 4 ) et 58,5 % en 1992 ( 23 ) . D’un quartier à l”autre les
prévalences varient de 22 à 72 % .
L’étude de la taille des Biomphalariu a montré que 94 % des mollusques mesurent plus de 5 mm et que
97 % des spècimens infestés appartiennent à ce groupe. Les taux d’infestation les plus élevés (46 à 64 % )
sont enregistrés chez les mollusques de grande taille ( > 8 mm ) .
Ces mêmes observations ont été faites au Mali par Coulibaly et Coll. en 1990 ( 3 ) à propos de
Biomphalaria pfe$wi et par Sturrock en 1973 pour Biomphalaria glabratu à St. Lucie ( 20 ) .

- 5
En ce qui concerne les bulins : ils sont tous négatifs , bien qu’ils soient Ilotes potentiels de certaines
trématodoses au niveau de la zone ( R.gloh24s est hôte intermediaire de S. ~7nenzatobi24r~2 et S. b0vi.y ; 8.
kw~u~~~s transmet Parcrnlphisior~lrtwl nlicrohofhriw~ et S. haemcxtnbizm ; B. forskdii est vecteur
de S. hovis ). ( 6 ) . Cependant on enregistre des cas de schistosomoscs et de paramphistornoses
animales au niveau de Richard- ‘l’oh et environs . (10 ) Dans cette zone du Delta, B. trttnc~trt.s semble
jouer un rôle négligeable dans la transmission de S. hlremntobirtm ( 14 , 2 , 6 ) .
C’est B. globosus qui est le vecteur effectif de la bilhartiose urinaire et son rôle épidèmiologiyue se
conkme avec le foyer de Mbodiene ( village ,2 70 km de Richard-Tell ) oti il est infesté à 29 ?/o ( 12 ) .
iklais du fait de l’extension géographique trés restreinte et de la faible importance quantitative des
colonies de B. globoszw à Richard-Tell ,cette espéce semble actuellement peu apte à développer des sites
de transmission de S. hmwmtobi~rm dans ces diffèrents systèmes épidèmiologiques .
Les Lymnées récoltées ne sont pas infestées , cependant la distomatose à F’usciolu giganticn s&3
dans le Delta et le Lac de Guiers et Lymntien ndulen~is est l’unique hôte intermédiaire ( 9 , 10 ) . La
fréquentation animale n’est pas trés forte au niveau de ces systémes épidèmiologiques aquatiques de
Richard-Tell surtout les canaux de la C. S.S. et le fleuve .
Les systèmes épidémiologiques évoluent de la même façon du fait que l’eau y soit perenne toute l’année
Une étude réalisée au niveau du” systéme des mares temporaires” de la zone de Ric;hard-‘l’oll montre
une nette différence quant a la nature , la densité et les fluctuations des populations de mollusques , En
effet la faune malacologique est constituée uniquement de bulins (B.trunctrtus , 8. senegalensis ) en trés
faible quantité et l’évolution de ce système est gouverné par un certain nombre de facteurs tels que la
pluviométrie , la nature du sol , la température de l’eau et l’évaporation ..etc ( 9 ) .
Dans une autre zone aménagée : pour la culture du riz ? au niveau du barrage de 1’Anambé ( région de
Solda au sud est du pays ) , le” système irrigué “( canaux et drains ) évolue diff&-emment de celui de
Richard-Tell . LJn calendrier cultural et une gestion économique de l’eau imposent souvent des arrêts
dkigation ce qui entraine la mise à sec des canaux . Ainsi une telle pratique limite sensiblement les
populations malacologiclues ( rareté et parfois absence de mollusques dans les canaux ) . ( 9 >
Bien que trop fragmentaire pour réaliser une étude longitudinale de la dynamique des populations , ces
cinq prospections malacologiques dans les cliffèrents systèmes épidèmiologiques aquatiques de Richard-
Tell apportent des données importantes concernant la distribution et l’évolution des mollusques vecteurs
de trématodoses humaines et animales .
Il est cependant certain qu’une étude plus régulière sur une période plus longue donnera des informations
plus précises sur l’écologie et les fluctuations des populations de ces espeçes .Une telle étude est en cours
dans le cadre du projet ESPOIR ” Programme intégré de lutte contre les bilharzioses dans le bassin du
Fleuve Sénégal ”
V ) CONCLUSION
Aprés la mise en service du barrage de Diama et la multiplication des amènagements hydro-agticoles ,
une surveillance malacologique et épidèmiologique accrue s’avère nécessaire au niveau de Richard-Tell ,
du Delta et de tout le bassin du fleuve Sénègal . En effet on observe :
-une présence en grand nombre de mollusques pulmonés hôtes potentiels et ! ou effectifs de
trématodoses humaines et animales , dans toutes les collections d’eau de la région ,
-que les possibilités d’extension de l’aire de répartition des mollusques vecteurs ( colonisation progressive
du fleuve , des marigots et des autres collections d’eau douce . . etc ) laissent prévoir l’implantation et le

- 6
dt%eloppement des bilharzioses ,d’autant plus que Richard-Toll , véritable carrefour pour les populations
humaines , est actuellement un important foyer de bilharziose intestinale .
Ces risyucs sont actuellement j prévoir Qalement pour les trématodoses animales 5 savoir I;I
distomatose , la schistosomose et les paramphistomoses .
Les auteurs remercient le Dr. 13. SELLIN ( CEmES -Niamey -Niger . ) pour les remarques et
suggestions qu’il a bien voulu apporter à leur manuscrit .

- 7
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- 8
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12- DIAW ( O.T. ) , STURROCK ( R.F. ) -Données malacologiques à Mbodjene ( Juillet 1992 ) .
Projet E.S.P.O.I.R.- Lutte contre les bilharzioses dans la région du Fleuve .
Rapport , N” 3li Path. Anim. , Juil , 1992,5 p. L.N.E.R.V. , Dakar.
13-FRANDSEN ( F. ) , CHRIS’IENSEN ( N.O. )- An introductory guide to identification of cercariae
from Afïica water snaiIs with reference to cercariae of Trematode species of medical and veternary
importance . Acta tropica , 1984 , 41 : 181-202 .
14- LE MASSON ( J. h4. ) , DIAW ( 0. T. ) -Données épidèmiologiques de la bilharziose urinaire dans
le Delta du Fleuve SénegaI
Rapport : SAED , Projet Debit Lampsar 18 E . Etudes sanitaires ,1977 , 36 p + 1 carte ,
15 - MANDAL BARTH ( G. ) -A field guide of Afi-ican fi-esh water snails . 1- West Afiica species
( Senegal-Nigeria )
W.H.O. Snails Identification Centre Danish Bilharziosis Laboratory , 1973 ,29 p .
16 - ODE1 ( M.A. ) - .4 review of the distribution and snails hosts of bilharziosis in West Afi-ica . Part.
II - French Guinea , Ivory Coast , Senegal , Togo and Dahomey ; Niger, Haute Volta and Sudan .
3. trop. Med. Hyg. , 1961 ,,64 : 64- 68 .
17- SKIFF ( C. J. ) -The influence of temperature on the intrinsic rate of natural increase of fiesh
water snail Biomphalaria pfe&ri . Arch. Hydrobiol. ,1967 , 62 : 429-438 .
1% SALAMI CADOUX ( M.I. ) , KULO ( S.D. ) > GUNN ( T. ) ,TOURTE-SCHAEFER ( C. )-
Distribution et fluctuations des populations de mollusques hôtes intermèdiaires de schistosomiases
humaines dans 3 types de gites de la zone de retenue du futur barrage de Nangbeto ( Togo ) et leur rôle
+idémiologique . J. Afi-. 2001. , 1990 , 104 : 49-60 .
19- SELLIN ( B. ) , SIMONKOVICH ( E. ) , ROUX ( J. ) - Etude de la répartition des mollusques
hôtes intermèdiaires des schistosomes en Afrique de l’ Ouest. Premiers résultats .
Med. trop. ,198O ,40 : 31-39 .
20- STURROCK ( R.F. ) -Field studies on the transmission of Schistosoma mansoni and the
bionomics of intermediate host Biomphalaria glabrata on Saint-Lu& , West indies .
International Journal for Parasitology , 1973 ,3 : 175-194 .
21- TALLA ( 1. ) -L’évolution de la bilharziose intestinale à Richard-Toll .
Rapport polycopié, Région médicale de St-Louis . 1989 . No 102 / 89 / VK / VK ; 7 p. + 1 carte .
22-TALLA(I.),BELOT(S.),KONGS(A.),VERLE(P.),SARR(S.),COLL(A.M.)-
Outbreak of intestinal schistosomiasis in the S-enegal river basin .
Ann. Soc. belge Med . trop. , 1990 ,70 : 173- 180 .

- 9
23- TALLA ( 1. ) , DAFF ( B. ) : SOW ( S. ) , DIOP ( B. ) , MBRYE ( A. ) - Rapport préliminaire de
l’enquête yarasitologique sur la schistosomiase intestinale à Richard-Tell ( Juillet- Sept. 1992 )
.Programme de lutte contre les bilharzioses dans la région de St-Louis ,
Rapport , Juillet- Sept. 1992 , District Sanitaire de Richard-Tell , Région Médicale de St-Louis ,
Sénègal : 10 p .

- 10
TABLEAU No 1: LES SYSTEMES EPIDEMIOLOGIQUES AQUATIQUES ET
LOCALISATION DES SITES DE PROSPECTION MALACOLOGIQUE
_-
--
SYSTEMES
LES SITES DE PROSPECTION
EPIDEMIOLOGIQUES
Localisation et Nombre
- -
( Z,ONg AQUATlQUES ) ) Localisation
Nb. de Sites
Numéro
Nb. Total de
.-,_-:~~~~---
‘a
:’ dei7
1;
15-16-1’7-18
6
r FLEUVE SENEGAL
Escale
Ndiangue
.---
-
-
-
_-.-
- - -
r-
TOTAL DES
SITES
-.-
- - - - -

- 11
TABLEAU No 2 : NOMBRE DE MOLLUSQUES RECOLTES ET TAUX D’INFESTATION
PAR SYSTEME EPIDEMIOLOGIQUE ET PAR PERIODE
--
-~
SYSTEME
MOLLUSQUE MARS-90 JULL90
DEC-90 MAI-91
--
-_---
ABONDANCE RELATIVE DES DIFFERENTS MOLLvUSQUES
- - -
Lvmnées
1 131
1 2 7 8
1 3 2 4
/
3 6 7
549 1 1649 (16%)
Bkns
2 9 2
7 9
6 0
2 3 0
1 8 2
SYSTEME
Biomphalarla.
6 3 8
1855
135
1.536
3 4 9 7
IRRIGUE
TOTAL
1061
2 2 1 2
5 1 9
2 1 3 3
4 2 2 8
i-_--
(CANAUX
INFESTATION DES BIOMPHALARIA - --~
C.S.S.)
Nb.Testés
621
1052
122
1474
T 2839
Nb. Infestks
289
3 1 7
3 9
252
7 8 2
L
TX. Infestatfon 46.5%
30,1%
3 2 %
17%
i 27.5%
ABONDANCE RELATIVE DES DIFFERENTS MOLLUSQUES
Lymnées
49
2 7
4 8
2 9 4
3 1 7
735 ( 34% )
Butins
8 8
1 1
1 8
9 5
111
323(15%)
SYSTEME
Blomphalaria
151
2 1 1
6
3 9 8
3 3 2
1098 ( 51% j
MARIGOT
TOTAL
288
249
7 2
7 8 7
7 6 0
2156(16%)
*
TAOUEY
INFESTATION DES BIOMPHALARJA
-
- -.-~-
~.- .--_ -
Nb.TestCs
1 2 5
161
6
3 8 9
3 3 0
1011
Nb.Infestb
7 3
28
0
120
103
3 2 4
TX. Infestatlon 58,x0/0
17,3%
0 %
30,8%
31,2%
32,0 O/ct
ABONDANCE RELATIVE DES DIFFERENTS MOLLUSQUES
Lymnées
1 6
2 0
0
73 81 190 (18
%)
Bulins
3 8
0
1
45 30 114 (10%)
SYSTEME
Biomphalarta
79
3 7
0
166 490 772 (72 % )
CANAL
TOTAL
1 3 3
5 7
1
24 001
1076(8
%)
*
TAOUEY
INFESTATION DES BIOMPHALARIA
Nb.Testés
7 1
3 7
0
lfg---y---~--
Nb.Infestki
1 8
1 5
0
TX. Infestation
25,3 %
40,5 %
0%
35.6 % 10.2 % 18,6%
r
A B O N D A N C E R E L A T I V E D E S D I F F E R E N T S M O L L U S Q U E S ’
Lymnées
4
absence de
1 4
1 6
174
2 0 8 (46 %)
BuUns
3 0
prospection
0
1 2 6
1 8 2 (40 %)
SYSTEME
Biomphalaria
2
3
3 2
2 9
6 6 (14 %)
FLEUVE
TOTÂL
)
3 6
1 1 7
1 174
/
2 2 9
1 456(3 Oh) *
SENEGAL
INFESTATION DES BIOMPHALARIA
Nb.Testés
2
absence de
3
3 2
2 9
6 6
1
Nb.Infestés
1
prospection
0
2 4
3
2 8
iTX. Infestation
,
50 %
0%
7 5 %
10,3 %
42,4 %
ABONDANCE RELATIVE DES DIFFERENTS MOLLUSQUES
Lymnées
2 0 0
3 2 5
3 8 6
7 5 0
1121
2782 (20%)
Bulins
4 4 8
9 0
7 9
4 9 6
3 4 9
1462 (11% )
TOTAL
Blomphalarla
870
2 1 0 3
1 44
2 1 3 2
4348
9597(6!W’o )
GENERAL
TOTAL
1 5 1 8
2 5 1 8
6 0 9
3 3 7 8
5 8 1 8
1 3 8 4 1
DES 4
INFESTATION DES BIOMPHALARLA
S Y S T E M E S
Nb.Testés
8 1 9
1250
131
2 0 5 5
3 6 7 4
7929
Nb.Infestés
3 8 1
3 6 0
3 9
4 5 3
9 3 7
2170
TX. Infestatlon 46,5%
28.84/0
29,Ï%
22,0%
25,5%
27,3O/e
) * = pourcentage de Mollusques par rapport au nombre total des récoltes pendant les 5 prospections

- 12
TABLEAU No 3 : DISTRIBUTION DES BIOMPIIALARIA EN FONCTION DE LEUR TAILLE
---- ~--
-~-
-~
BIOMPHALARIA
BIOMPHALARIA
TESTES
INFESTES
~-_-
-
-
TalUe mm
Nombre
Pourcentage
Nombre
Pourcentage
Taux Infestatlon
3 3
0,om
1
0 . 0 5 %
33.33%
4 37
0 . 0 9 %
1 2
0,68%
32,43%
r
5 146
3,64%
4 5
2,X%
30,82%
6 247
6 . 1 6 %
7 2
4,09?h
29,14%
? 637
15,91%
2 3 0
13,09%
36.10%
8 39s
22.4 1%
3 2 7
18,68%
36,4 1%
9
597
22,3%“
4 4 8
25,49%
49,94%
10
SSÏ
17,14%
3 6 1
2 0 . 5 4 %
52,54%
11 298
7,43%
1 9 2
10,92%
64,42%
12
97
2 . 4 2 %
4 5
2,56%
46,39%
13 44
1 . 0 9 %
1 9
1,08??
43,318%
14 15
0,37%
5
O,uph
33,33%
__._ --_-.- .--.--- ~.--
TOTAL
4006
1757
TABLEAU No 4 : REPARTITION DES BIOMPHALARIA EN 3 GROUPES EN FONCTION
DE LEUR TAILLE ( diamétre < 5mm ; 8mm-z dimhe S 5mm ; diamétre z- 8mm )
-
Tallle (mm)
Nb.Biomph.
Proportion
Blomph. Infest
ProportIon
Taux Infestatlon
1PSmm
186
4,64%
5 8
3,30%
31,18%
6à8mm
1782
44,48%
6 2 9
35,79%
35,29??
r88m
2 0 3 6
50.3%
1 0 7 0
60,89%
52.50%
TOTAL
4006
1757

- 13
SYSTEME CANAUX G.S.S
NOMBRE DE MOLLUSQUES
- ~ _ -_p-.----
- -
_--__-.
l -
4000
3600
3000
2 6 0 0
2000
1600
1000
500
0
MAR 90
JUL SO
DEC 80
MAI 91
JUL
91
.
PERIODE
IZILYMNEES m BULINS E%-~BIOMPHALA~~IA
FislA ABONDANCE DES MOLLUSQUES
SYSTEME CANAUX C.S.S.
NOMBRE DE BIOMPHALARIA
TAUX DINFESTATION
3000
60%
2500 i
40%
2 0 0 0
30%
1600
20%
1000
10%
600
0
0%
MAR 90
J U L WI
DEC 90
MAI 01
JUL
91
.
PERIODE
IZIBI~MPHALARIA TESTES ~Z~BI~M.INFESTES
-ci& T A U X INFESTATION
Fig.lB INFESTATION DES BIOMPHALARIA

- 14
SYSTEME MARIGOT TAOUEY
N O M B R E D E M O L L U S Q U E 3
/
/ ‘l-
1
600 -./’
400
300
200
100
0
MAR 9 0
J U L 90
DEC 90
MAI 91
JUL
81
.
PERIODE
Fig. 2A ABONDANCE DES MOLLUSQUES
SYSTEME MARIGOT TAOUEY
NOMBRE OE BIOMPHALARIA
TAUX D’INFESTATION
600
PERIODE
Fig. 28 INFESTATION DES BIOMPHALARIA

- 15
SYSTEME CANAL TAOUEY
NOMBRE DE MOLLUSQUES
500
400
300
200
1 0 0
/’
0
MAR BO
DEC 90
MAI 91
JUL el
*
PERIODE
Fig.3A ABONDANCE DES MOLLUSQUES
SYSTEME CANAL TAOUEY
NOMBRE DE BIOMPHALARIA
TAUX D’INFESTATION
500
50%
400
-..- 40%
300
30%
200
..-- 20%
100
10%
0
0%
M A R 90
JUL 90
DEC 90
M A I 91
JUL
Ql
.
PERIODE
Fig.3B INFESTATION DES BIOMPHALARIA

- 16
SYSTEME FLEUVE SENEGAL
NOMBRE DE MOLLUSOUES
,
PAS DE PROSPECTION
p
L
:::. :
MAR 8 0
JUL 80
DEC 80
M A I 8 1
itLT/
,
&-L
.‘.I’.‘.‘,’
‘.‘.‘Y’..
/
;. :
;::; ‘.
..<
0

JUL 81 ,
PERIODE
LWLYMNEES ~IBULINS !ZIBI~MPHALARIA
Fig.4A ABONDANCE DES MOLLUSQUES
SYSTEME FLEUVE SENEGAL
NOMBRE DE BIOMPHALARIA
TAUX D’INFESTATION
36 I
80%
30
60%
26
20
40%
1 6
1 0
20%
6
0
-.-
0 %
MAR 80
JUL 90
DEC 90
MAI QI
JUL
91
,
PERIDE
) m BIOMPHALARIA TESTES
BIOKINFESTES
-* TAUX INFESTATION 1
I
I
Fig. 48 INFESTATION DES BIOMPHALARIA

CARTE 1 :
COMMIJNE DB
RICfIARD-1‘(7t.I,
1Canal principal
Ouest (CSS)

LE PERIMETRE DE DIOMANDOU OU MO6 BIS : EVOLUTION MALACOLOGIQUE
ET HELMINTHOLOGIQUE
0. T. DIAW *, Ci. VASSILIADES *, M. SEYE” et Y. SARR *
( * ) Service de Parasitologie , L.N.E.R.V. / I.S.R.A.- B.P. 2057 Dakar ,Sénégal

- 18
IX E’ERlMETRE DE DIOmDOU OU MO6 BIS : EVOLUTION MALACOLOGIQUE
E T HELMINTHOLOGIQUE
INTRODUCTION
Diomandou ou MO6 Bis est le dernier périmètre aménagé dans le département de Podot , Avec les
anciennes cuvettes de Guédé et de Nianga ,ils constituent les principaux périmétres de la Moyenne Vallée
Dès la premiére année de mise en eau une étude malacologique et helminthologique a été entreprise
af’in de suivre l’évolution des mollusques et des parasitoses induites . En effet les périmétres irrigués de la
Moyenne Vallée sont actuellement colonisés par des mollusques hôtes intermédiaires et on y enregistre de
nombreux cas de trématodoses humaines et animales .Cette étude s’inscrit clans l’évaluation globale de
l’impact des actions de développement ( aménagements hydro-agricoles ) barrages , mise en valeur , etc )
sur l’état sanitaire des populations hum.aines et animales ,en relation avec l’utilisation de l’eau .
Ces études mnlacologiques et helminthologiques ont été entreprises entre 1989 et 1991 .
~&TERIEL ET METHODE
1) L,e milieu et les aménagements
Le périmètre de Diomadou se situe à 66 km de Podor ( Département de Podor , arrondissement de
IJdioum ) . Le climat est de type sahélien avec une très légère influence des alyzés maritimes . La
température moyenne annuelle est de 28,6” C . Les pluies sont concentrées sur les mois de juillet à
septembre avec le maximum en août ( 1/3 des pluies annuelles ).
La cuvette dépendant des resources en eau du bief “fluvial” du Doué n’est pour le moment cultivable
qu’en hivernage .Cependant la mise en service ultérieur de Manantali permettra d’autres activites agricoles
Le perimètre est irrigué a partir du Doue par une station de pompage ( aménagements tertiaires ) . Les
canaux d’irrigation sont constitués par le canal principal ( le seul cimenté ) et les canaux secondaires et
tertiaires et les drains ( tous en terre ) . Tous les canaux sont à ciel ouvert . Le périmètre est divisé en 28
LJAI ( unité autonome d’irrigation ) et ces derniéres en plusieurs parcelles .Plus des 2/3 des UAI sont
destinés à la riziculture et le reste à la polyculture ,
C’est en 1989 que toute la cuvette a été mise en culture ,mais les terres des UAI no 22 et 24 ont connu
la culture irriguée depuis 1979 et 1981 par les populations des villages de Diomandou et Thialaga .
L’ouvrage est mis en service depuis mai 1989 .
2) Etudes malacologiques et parasitologiques
Des prospections malacologiques ont été effectuées au niveau des parcelles,des canaux d’irrigation et
des drains où des sites sont choisis . Les mollusques sont recherchés sur la végetation aquatique riveraine
,dans la boue et au niveau des différents supports possibles . Les mollusques récoltés sont groupés par
site puis sont ramenés au laboratoire pour etre identifiés et étudier leur infestation .
Parallement , des études helminthologiques ont été effectuées chez le bétail particuliérement chez les
bovins de la zone de Diomandou . Pour se faire , des prélèvements de fèces sont faits chez les bovins au
niveau de certains sites puis sont analysés ( méthode coprologique ) afin de déterminer la nature et la
charge parasitaire .

- 19
RESULTATS
1 ) Données malacologiques dans le Département de Podor : resultats antérieurs .
Des enquêtes malacologiques au niveau des çuvcttes aménagées de Nianga et Guédé chantier
( périmetres aminagés depuis 40 ans ) ont révélé la présence de mollusques tels que : 3zdim.s fo&çGlIii ,
B. senegdensis et B. trmcatus . Ce sont des hôtes potentiels de trématodoses humaines et animales et
ils ont été trouvés au niveau des parcelles et et des canaux d’irrigation ( canaux secondaires ) . De même
des B. jxskaiii ont été trouvés dans la zone aménagée de Gamadji . ( 3 )
Au niveau de Podor même , des mollusques ont été récoltés dans les mares temporaires de Thiewlé !
Ndierba et Ndiandane ( 13. ~forskalii et B. trzrncutus ) , ( 3 )
Concernant les affections parasitaires , certaines données bibliogr-aphiques signalent l’existense de la
bilharziose dans le departement de Podor :
-Watson en 1969 ,sigrtale un taux de 15 a 2OQ,0 ( Sçhist0somc4 12i.rem~rtu/~i~~m > à Podor ( d’aprés les
registres des hopitaux et centres de santé ). ( 11 )
- Un rapport de 1’O.M.S. signale un taux d’infestntion de -,3 4% en 1977 au niveau du Diéri dans la
région de Podor .( S. hnemntobizmz ) ( 9 )
- Vercruysse , en 1985, enregistre un taux de 33,1?,;0 n Guédé chantier et 3,300 a Ndioum pour la
bilharziose urinaire 21 S. haematobizm . ( 10 )
2 ) Données malacologiyues et parasitologiques au niveau du yérimétre de Diomandou ou MO6 Bis
a ) Volet malacologique
En 1989 et 1990 aucun mollusque d’intérêt médical ou véttkinaire n’a ete récolté .Seuls des bivalves du
genre ” Corbicula” colonisent certaines parcelles et des canaux d’irrigation . Les dernières prospections en
1990 ont montré une forte densité de ces “Corbiczh” surtout clans le canal principal et quelques canaux
Sec;ondaires .
C’est en début 1991 que le premier pulmoné ( Bz~linus senegalemis ) a été récolté au niveau d’un
c,anal secondaire . Les prospections suivantes ont revélé la présence de L?..senegalen.sis dans d’autres
c.anaux d’irrigation ,mais avec une densité trés faible ( 3 à 5 specimen / homme / heure ) .
Au niveau des mares temporaires se trouvant dans le périmetre , aucun mollusque n’a été récolté ,
La situation est la même au niveau des autres mares temporaires situées dans la zone du périmétre : à
Diomandou village et Thialaga .
Diomandou en est a sa troisième année de mise en eau et pour le moment la population malacologique
est trés pauvre .
b ) Volet parasitologique
L’étude helminthologique ( analyses coprologiques ) réalisée chez les bovins qui fréquentent le
périrnétre et les points d’eau et paturages des zones environnantes n’ a révélé que la présence de strongles
digestifs . En août 1990, sur 15 bovins , on a obtenu 60% de strongyloses et 0% de trématodoses .
En avril 1991 ,sur 35 bovins on a obtenu 31% de strongyloses et 0% de trématodoses.
Aucun cas de trématodoses ( distomatose , schistosomose ou paramphistomose ) n’a été rencontré ou
signalé par les services vétérinaires de la zone . Ceci est en relation avec la situation malacologique ( les
pulmonés hôtes intermédiaires sont presque absents de cette zone ) .

- 20
La situation malacologique au niveau du périmétre de Diomandou ou Ml0 6 Bis en 1991 : aprés trois
ans de fonctionnement est satisfaisante comparativement aux autres périmétres de la vallée ( Guédé et
ilianga ) . Les calendriers cultural et d’irrigation semblent être des facteurs défavorables à l’installation et
ri la prolif&ation des mollusques ( asséchement du canal principal a certaines périodes , controle et
économie de l’eau et étalement des culhwes , etc ..)
Quant XJ reste de la vallée ,les derniéres prospections , en 1991 ct 1992 ont montré une certaine
evoiution de la faune malacologique en relation avec la mise en service des barrages ,la multiplication des
aménagcmcnts hydro-agricoles et la pluviométrie tendant à la normak . Des B. senegalmsis et B.
trmcotz~,s
ont été récoltés à Niandanne , Guia et Nianga et des cas de bilharzioses ont été signalés dans
ces zones . ( 7, 8 )
En ce qui concetne la situation parasitologique , aucun cas de bilharziose humaine ni de trématodoses
nnitnnles n’est enregistré au niveau du périmétre et dans les zones environnantes (1, 2 , 6 ). Cependant a
la metne période au niveau du delta ( lioss-Béthio ) on observe chez les bovins 40?6 de strongyloses )
@Y?/0 de paramphistomoses et 15% de distomatose et au Lac de Guiers Les petits ruminants sont fortement
infestés avec des prévalences de 70% pour les strongyloses , 50?/0 pour la distomatose et 3096 pour les
paramphistomoses . ( 4 , 5 , 8 j
Ces données malacologiques et parasitologiques montrent une nette différence entre Diomandou et les
perimétres du delta et du Lac de Guiers où la situation épidémiologîque en ce qui concerne les
trématodoses est alarmante ( prolifération de mollusques et multiplication où 1 et extension des foyers de
bilharzioses humaines et trématodoses animales ) .
A Diomandou , pour le moment les risques sont minimes ,presque nuls et cette situation peut étre
sauvegardée en améliorant la gestion technique du périmétre avec un entretien régulier des canaux
(désherbage , faucardage , évacuation des déchets , etc . . . .) . En plus de toutes ces actions il faudra
instaurer des enquêtes périodiques ( parasitologiques et malacologiques ) pour dépister les malades et
suiwe l’évolution des mollusques ( éventuelle colonisation et / où prolifération ) . Les populations seront
informées par une éducation sanitaire soutenue sur les dangers de la pollution des canaux .
Tout projet de mise en valeur des terres , d’aménagements hydro-agricoles ? dkigation ,etc , doit
comporter un volet ” étude de l’impact sur la santé humaine et animale ” surtout quand il entraine des
transformations écologiques pouvant agir sur le développement de vecteurs de maladies .
IJne étude comme celle réalisée au niveau du périmétre de Diomandou où MO6 Bis ( études
complétes visant à mesurer l’impact de l’aménagement du périmétre et de son fonctionnement sur l’état
sanitaire des populations en relation avec l’utilisation de l’eau ) est recommandée . LJn suivi régulier au
niveau du périmétre et toute la zone permettra de valoriser toutes ces données et fera de Diomandou un
exemple type pour les études ” d’impacts de l’environnement sur la santé ”
CONCLUSION
Les observations faites au niveau du périmètre de Diomandou montrent pour le moment une situation
assez satisfaisante en ce qui concerne les trématodoses humaines et animales . Cependant des mesures
susceptibles d’éviter une colonisation par les mollusques et une infestation de ces derniers par les
populations apparait comme une necessité impérieuse. Une surveillance épidémiologique (parasitologique
et malacologique ) est de plus en plus nécessaire à Diomandou et dans tout le bassin du fleuve Sénégal
en pleine évolution , où les facteurs épidémiologiques sont trés actifs .

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ETUDES h%ALA1\\COLOGIQUES
DLJ PERIMETRE MO6 BIS OLJ DIOïW.A.NDOU
RECOMMANDATIONS
‘Aprés les derniéres enqu$tes parasitologiques et malacologiques en 1992 13 situation épidémiologique S
DIOMANDOU en ce qui concerne les trématodoses en général et les bilharzioses en particulier était
satisfaisante.
Afm de préserver cet acquis et d’tkiter une situation d’épidémie de bilharzioses, l’application de
certainres mesures susceptibles d’éviter une colonisation par les mollusques et une inf’estation par c.es
derniers par les populations s’impose . Ceci apparait comme une nécessité impérieuse .
-1 ) Une éducation sanitaire : informer les populations sur les dangers de la pollution des canaux ;
informations sur le cycle évolutif des bilharzioses et le role fondamental joué par les canaux qui hebergent
d’une part les mollusques et sont d’autre part le siege d’infestation des mollusques par les excréments et
urines des malades et en même temps le milieu de la transmission ( infestation des populations ).
-2 ) Mesures d’assainissement : eviter de polluer les eaux de tout type d’excréments ou de détrituts
.liecommander de ne pas polluer les canaux avec les matiéres fécales et les urines ,
- 3 ) Surveillance épidémiologique et malacologique périodique et réguliire afm de dépister les malades et
de suivre l’évolution des mollusques ( colonisation et/ ou développement des mollusques ) . Instaurer une
analyse systématique surtout en période de campagne de toutes les personnes venant des autres zones de
la vallée , afin de dépister les malades et de les traiter surtout concernant les bilharzioses .
-4 ) Améliorer la gestion technique du périmétre avec un entretien périodique et régulier des canaux .
Quelques actions pratiques dont l‘effet devrait étre de limiter ou de réduire les populations de mollusques
sont fortement recommandées :
- maintien d’un courant rapide dans les canaux
- faucardage des plantes aquatiques
- désherbage rigoureux et régulier ( tous les canaux et rebords )
- évacuation des déchets Ft obstacles A l’écoulement de l’eau , ainsi que le
produit du curage des canaux ( herbes , végétation et autres débrits etc )
-5 ) En fonction du calendrier cultural , recommander l’asséchement périodique et régulier du canal
principal et des autes canaux secondaires .
Si I’asséchement doit durer une certaine période , il faut curer les canaux ( primaires et secondaires ) et
retourner assez réguliérement la terre au niveau des canaux secondaires .
-6 ) Il faut créer un comité de gestion et de surveillance du périmétre . Un groupe dont les objectifs
principaux sont orientés sur le volet sanitaire et entretien des canaux ( informations des populations ,
surveillance , recommandations etc )
PS : Prévoir dans les fiches une planche du cycle général de bilharziose montrant l’infestation des
mollusques par les excréments et urines et la-transmission au niveau de l’eau (canaux )
La situation épidémiologique actuelle de Diomandou est satisfaisante, mais ces recommandations
sont à la base de tout programme de surveillance et restent valables quelque soit l’évolution .

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BIBLIOGRAPHE
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