Par Saydi 1 M. TOUKE (R*) -e-e INTRODUCTION ...
Par Saydi 1 M. TOUKE (R*)
-e-e
INTRODUCTION
Il n’y a pas lieu, dans la présente mise à jour,de revenir sur
les données cliniques permettant le diagnostic des Trypanosomiases
animales,
car ces données, sauf dans les détails d’une description plus
précise, ne sont pas soumises 2 des changements. Et pour l’essentiel
elles avaient été relatées (TOUKE, 1974; 1977).
Cela étant, il. nous sera loisible d’insister sur le diagnostic
expérimental,
encore qu’il n’y ait que très peu de faits expérimentaux
nouveaux par rapporh aux publications de synthèse relativement récentes,
dont celle de MOLYNELJX, 1975.
Le diagnostic expérimental est subdivise ici. en deux catégories :
- les méthodes qui permettent dt voir des Trypanosomes
- les méthodes séroimmunologiques.
S’il f a l l a i t t r a d u i r e la v a l e u r de n’es rkttlodes, c e s e r a i t avec. les
yeux de l’expérimeutateur qui saisit des certitudes et l’esprit crit.ique
d’un juge qui doutr tant l[u’i 1 n’a pas de preuves irrétutables : les
premieres, e n e f f e t , conduisent à- des certitudes lorsqu’elles sont posi-
t i v e s ; les secondes, quand elles Ir sont, ne dictent qu’uue forte
présomption. Dès lors, les nGthodes séroimmunulogiques, et celles qui
détectent des parasites figurés doivent,en beaucoup de circonstances,
être associées pour atteindre des connaissances précises.
_ _ . 1 _ _ _ _ - - 1 - - - - - - 1 - - _ - - - - - - ^ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
*) l~q’1)“rt
i
l
la consultation d’experLs sur la recherche concernant: les Trypanosomiases,
I:i\\0 , I\\uw ,
du Ier au 5 uctobre 1979.
If*) S<.rvic.e d e Parasitologic. Labor‘3toire national de 1 ‘Elevage et de Recherches vétérinaires
15. 1’ . 2057, Dakar, Sénégal.

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l- DETECTZON DIRECTE CHEZ L’ HOTE DE PARASITES FIGURES
I-l- Observation microscopique immédiate
L’observaLion imrnkfiatr e s t r é a l i s é e d i r e c t e m e n t c:ntre lame t’L
lamelle, sans autre artilice. Chez les animaux, c’est le sang qu’on
examine le plus souvent à l’état frais. Cette méthode est de choix
pour isoler sur Lt! Lerrain des souches de Trypanosomes (Tm@cmxmrna
v i Vax, !rr>yynno,~~.)rrltL
ccon~,~l.çw:;è~ ou pour contrôler en laboratoire la
parasitémie d’animaux d’rxpGrience. Mais elle ne permet pas de déceler
toutes les infect ions, surtout lorsque la parasitémie est faible. De
plus, on ne peut pas faire une reconnaissance précise des espèces de
Trypanosomes. Toutefois, avec un peu de pratique, on arrive à distin-
guer, chez les bovins, '1'. Pi ik~;c de 7'. <.i~ nkp I crlruc: et T.hu*uc.?&. L’observation
immédiate peut t?trc pratiquee par des infirmiers vétérinaires et, si
elle est fr~quemnment rGatis&r dans un même troupeau, elle peut donner
une très bonne connaissance de .l’Gtat sanitaire qui prévaut dans celui-
ci au long des saisons. Le sang doit être prélevé au niveau des capillai-
res veineux et le prwédé le plus si.mple consiste,chez les bovins,à couper
finement la pointe d’une oreille à l’aide de ciseaux courbes ; chez
d’autres animaux, on utilisera un vaccinostyle (STEPHEN, 1970 ; KILLICK-
KENDRICK, 1968).
I-2- Observation apt-bs cowentration
-
11 existe différentes techniques pour concentrer les Trypanosomes
lorsque la parasittimie est I-t-t.)p faible pwr Gtre décelée rapidement dans
l e sane :
- centrifugation classique,
- centrifugation dans des tubes è microhématocrite,
- centrifugation d’éluat recueilli. après filtration du sang à travers
une colonne dé DlG.E -. cellulose,
- centrifugation après lyse des globules rouges.
Ces techniques ne sont applicables que dans un laboratoire
imp1ant.é ou mobile. Il est rsependant important d’en tenir compte et de
les pratiquer couramment car elles permettent de déceler des infections
qui passeraient inaperçues.
La centrifugation simple du sang total, à 2000-3000 tours/minute,
n’est pas trGs pratique. Elle ne convient pas pour T.eongoknse qui a
sensiblement la même gravité spécifique que les hématies de bovins.
. . ./ . . .

Pour les autres espèces de Trypanosomes, il est difficile de localiser
dans le tube de centrifugation L’endroit oü se concentrent ces parasites.
C’est une méthode d’isolement des Trypanosomes à partir de sang d’animaux
d’expérience, fortement positifs ; elle est peu pratique quand il s’agit
de diagnostiquer de faibles parasitémies. Toutefois, dans ce dernier cas,
on peut la rendre sensible en prenant soin, au préalable, d’agglutiner
les globules du sang par un antisérutn spécifique et les laisser sédimen-
ter pour ensuite centrifuger le plasma.
La centrifugation de microtubes à hématocrite peut donner de
bons résultats dans le diagn1)sti.c des Trypanosomiases animales (WOO,
1971 ; KOBSON et RICKMAN, 1972 ; KOBSON & ASHKAR, 1972 ; WALKER, 1972).
Le sang est recueilli de préférence au niveau d’une veinule de l’oreil-
le, mélangé à un anticoagulant additionné de glucose,puis les tubes
capilI,;ires sont remplis à raison de 60 ~1 et centrifugés à 12.000 tours/
minute (ROBSON II RICKMAN, 1972). Un tel procédé est sensible pour la
détection de T.oi~.~z. Dans la recherche de !l’..kucei, chez des bovins
d’expérience, nous avons pratiqué le remplissage direct de tubules
héparinés à partir du sang de l’oreille. Pour Y’. congohse qui a la
même gravite spécifique que Les érhythrocytes, il est cependant recom-
mandé d’utiliser un tampou au glycérul ou au Ficoll, ce qui permettrait
de dEceler des infections même très faibles : comme 3.5 parasites par ml
(WALKER, 1972). La technique par microhématocrite conduit à la mise en
évidence Je il’. V~L)UX, Y’. ooT~~cjl.t<,lst: et !f’. bmwi, 6 à 10 jours avant que
les parasites soient apparents avec les méthodes d’observation im&dia-
te ou de coloration de gouttes épaisses (WOO, 1971). Selon WOO et ROGERS,
1974, on peut déceler 85 p-100 cas positifs quand il s’agit de Trypa-
nosomes du sous-genre j@yZyuyl();<~)(~n,
c0nt.w seulement 30 p. 100 pour
I’. congolense.
E:n tout cas, la technique de centrifugation microhématocrite est
beaucoup plus sensible que l’observation directe de préparation humide
ou de goutte épaisse. Des calculs statistiques permettraient de déter-
miner le nombre de Lubtls à tlxaminer pour avoir 95 % et 99 ;7 de résultats
positifs dans les infections Légères (de l’ordre de 500 trypanosomes ou
moins par ml de sang).
.*. /. . .

r
‘c
- 4
La séparation des Trypanosomes du sang par filtration à travers une
colonne de DEAE-cellulose est un procedé décrit par LANHAM en 1968. Le
DEAE-cellulose (diéthylaminoéthylcellulose) est un échangeur d’anions qui
retient Les cléments figurés du sang chargés négativement et laisse passer
les Trypanosomes à faible charge négative. L’éluat contenant les Trypanoso-
mes est ensuite centrifugé et le culot examiné. Les applications de cette
méthode autorisent à penser qu’il s’agit d’un moyen très sensible pour met-
tre en évidence les Trypanosomiases (LANHAM, 1971 ; LANHAM et GODFREY, 1970
GODFREY et LANHAM, 1971. Au deméurant, les applications sont actuellement
courantes dans de nombreux laboratoires. Cependant, il y a des obstacles
à la pratique courante de ce procédé de diagnostic qui nécessite des tam-
pons de préparation délicate et une centrifugeuse. Une variante de cette
méthode permettrait de déceler de très faibles parasitémies, de l’ordre de
100 Trypanotiomes pour 5 ml dc sang quand il s’agit. du sous-genre !I’Y~&ww-
ZOO~ (JACKSON, 1975). Nul doute qu’en mëdecine humaine il faudrait pouvoir
en généraliser l‘application.
La Iyse hypotonique des globules rouges, suivie de centrifugation,
conduit aussi a concentrer les
Trypanosomes pour rendre plus facile Le
diagnostic. LEEFLANG et al, 1974, récoltent, pour ce faire, du sang sur
anticoagulant (EDTA ou bien héparine), et le mélangent au double de son
volume d’eau distillee puis, au bout de 30 secondes, ils rétablissent l’iso-
tonicite en ajoutant une solution à double concentration de tampon. La cen-
trifugati.on a 1500 g pendant 20 minutes concentre les Trypanosomes. AlYEDUN
1975, obtient de bons resuitats par ce proc*éde, dans le di.agnostic de cas
humains. HOFF, 1974, propose l’action du chlorure d’ammonium ti 0,87 p.100,
pendant 10 mi nutes,
pour lyser les globules rouges, puis la centrifugation
à 700 g pendant 10 minutes. Appliquant ce procedé 2 l’isolement. de Il’. ~iuaz
& p a r t i r d e chevres infeclées, nous avons pu constater que les Trypanosomes
sont cependant affectés dans leur mouvement puis leur morphologie.
L’étape qui. suit Ia concentration des Trypanosomes par centrifuga-
tion, selon Les différentes méthodes ci-dessus, est celle de l’observation
microscopique. La microscopie, qu’il s’agisse de l’examen direct du sang ou
d’un culot de centrifugation, gagne en précision par l’observation sur fond
n o i r . Grace a c e procsedé, les Trypanosomes apparaissent i lluminés sur le
fond noir, et on les perçoit nettement. à leurs mouvements ; le manipulateur
les distingue plus facilement et en plus grand nombre que dans l’observation
d’un champ microscopique eclairé en lumière blanche. La plupart des micros-
copes actuels sont conçus pour la lecture de lames sur fond noir avec des
objectifs de faible grossisement. Cette méthode d‘observation est à recom-
mander.

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I-3- Observation de lames colorées
C’est. le moyen le plus sur pour faire une diagnose spécifique des
Trypanosomes.
Le prélèvement à etaler et colorer provient :
- du sang des veinul.es de l’oreille
- d’un culot de centrifugation
- d’une ponction de ganglion ou d’oedème
- etc .
Le prélèvement est etale en couche mince (frottis) ou en goutte
epaisse.
La coloration la plus usitée et qui donne les meilleurs résultats
est toujours ‘la méthode panoptique de Pappenheim qui utilise successivement
les solutions de May-GrÜnwald et de Giemsa.
Le diagnostic expérimental sur lames colorées reste le meilleur pro-
cédé dans les Trypanosomiases animales, parce que facile à réaliser et
très peu coûteux, dès lors qu’on dispose d’un microscope. Il présente en
outre l’avantage de permettre la reconnaissance des espèces de Trypanosomes
car celles-ci sont tres diverses chez les animaux. Lorsque la parasitémie
est faible, on peut cependant ne pas déceler une infection, en particulier
a la lecture de frottis seulement. Il est possible d’améliorer considéra-
blement les rësultats en pratiquant toujours des gouttes épaisses. L’incon-
vénient de la goutte ëpaisse est que, souvent, elle ne permet pas une
diagnose précise des espèces par l’étude de leur morphologie et de leur
biométrie. Divers procedés sont préconisés pour pallier cet inconvénient,
entre autres celui de Mac LENNAN, 1957. Nous préférons quant à nous deshé-
moglobiniser les lames et fixer en même temps les Trypanosomes en utilisant
la solution de RÜge picriquée (*). Quant aux ponctions biopsiques, notamment
de ganglions superficiel.s,
elles donnent plus de renseignements que le sang,
quand il s”agit de ?‘.v~‘vux (KILLICK-KENDRICK, 1968 ; ROBSON et ASHKAR,
1972). La ponction de liquide céphalorachidien par la voie épidurale est
rëalisable chez les animaux domestiques mais elle a peu de valeur car le
neurotropisme n’est pas couranL, sauf dans les cas d’infection par le sous-
genre Tryptznozoon.
La ponction de liquide peritonéal peut révéler des Try-
panosomes mais cette méthode ne saurait être de routine sur le terrain.
:io 1. ut i on de RÜge , modifiée = Boin alcoolique : I ml ; a c i d e acëtique : 0,5 ml ; f o r m o l à
‘17 p. 100 : 2 ml ; eau distillée = 100 ml.

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I-4- Discussion s u r t e s procédès cités
Dans les Trypanosomii*ses africaines les procedès de mise en evidence
directe des Trypanosomes donnent des résultats satisfaisants en présence
d’une infection notoire. Il faut quelques réserves dans le diagnostic de
l a Dourine. Pour la mi.se en évidence de T.equiperdum par microscopie direc-
te ou aprës coloration il importe de tenir compte de certaines particula-
rités (BARROWMAN, 1976) :
- le sang n’est riche en Trypanosomes qu’en certaines périodes, au début
de la maladie notamment ; l’examen peut être négatif chez des chevaux
réellement infectés ;
- les prélèvements sur la muqueuse vaginale ou urétrale ne sont positifs
que si les lésions sont très récentes ;
- la sérosité des oedèmes ne renferme des Trypanosomes qu’au début de la
phase inflammatoire, avant L’activité macrophagique ;
- les plaques cutanées transitoires n’hébergent pas habituellement de
Trypanosomes ;
- le liquide cérebrospinal n’est envahi que dans la forme nerveuse ;
si celle-ci est avérée il y a toute chance d’y trouver des Trypanosomes.
Les parasites trouvés dans le sang ou le liquide cérébrospinal
peuvent faire l’objet de concentration par centrifugation. L’isolement à
partir du sang peut aussi se faire sur colonne de DEAE-cellulose en uti-
lisant la technique de LANHAM. La ponction lumbo-sacrée est recommandée en
cas de suspicion de Dourine avec atteinte nerveuse.
La çentrifugation mi(.rohérnatocr%te et l’examen sur fond noir est une
méthode précieuse, applicable sur le terrain. C’est ce procédé que nous
utilisons couramment dans les enquêtes épizootiologiques, en même temps
que la Lecture de frottis et gouttes épaisses. M. MURRAY, 1977, en indique
aussi les avantages.
On peut se demander cependant si le temps consacré au diagnostic et
à l’identification biométrique des espèces de Trypanosomes n’est pas deve-
nu trop réduit, au point de conduire à des résultats superficiels. Bien que
tertaines espèces ou sous-espèces soient toujours valides sur le plan de la
systématique,
elles ne sont pratiquement plus mentionnées. Il en est ainsi
de !7’. uniforme, T. vi~ur e%Z.îpsiprynmi, T. suis. S’il est vrai que des diffé-
rences morphologiques mineures ne suffisent pas pour séparer les sous-espèces s
encore faudrait-il analyser ces différences et poursuivre L’identification
par des procédés biochimiques.
On consultera 5 ce propos GODFRW, 1977.

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II - DETECTION INDIRECTE DE PARASITES PIGURES
II-l- Inoculation a des animaux d’expérience
L’inoculation a des animaux de laboratoire de prélèvements suspects
permet, dans de nombreux cas, de visualiser longtemps après des Trypanoso-
mes, rares au moment du prélèvement. C’est un procédé de diagnostic très
utile chez 1’Homme
; mais on ne saurait l’admettre comme méthode courante
quand il s’agit des animaux. C’est qu’en effet, il faut pouvoir disposer
d’animaux d’expérience (souris, rats, chèvres etc), et d’un matériel sinon
encombrant,
du moins nombreux (cages a rats, crayons marqueurs, pipettes
Pasteur, etc . ..>. De plus, après l’inoculation des animaux, il faut être
en mesure de faire des examens quotidiens pendant plusieurs jours, voire
plusieurs semaines. Partant, on ne saurait recourir à l’inoculation d’ani-
maux d’expérience qu’à des fins expérimentales et à une échelle relativement
limitee. Des précisions sur cette pratique sont apportées par KILLICK-
KENDRICK, 1968 ; HELSCH, KILLICK-KENDRICK et a1
-’ 1968 ; HEICH, KILLICK-
KENDRICK et &, 1970 ; MOLYNEUX, 1975. Pour la recherche de IT. viuax, on
utilisera la Chèvre et pour T.hm& ou T.conyoLense, le Rat ou la Souris.
Dans certains cas, on pourra stimuler la parasitëmie par des immunosuppres-
seurs.
Les tentatives de mise en évidence de T.equiperdum par inoculation
du sang suspect à des Rongeurs de laboratoire échouent généralement. Cepen-
dant rats et souris sont facilement infectés avec T.evansi et T.brucei,
ce qui permet une distinction utile. Classiquement on recommande l’inocula-
tion à un chien de 100 à 200 ml de sang, en sous-cutané ou dans le péritoine:
il en résulterait, en quelques jours l’apparition d’oedème, de plaques et
de paralysie ; toutefois les épreuves de cette nature sont si peu courantes
qu’on peut émettre des reserves sur leur valeur pratique. Il est aussi
recommandé de pratiquer sur un lapin la technique de Soldini : inoculation
de 1 ml de sang ou 0,5 ml de sérosité dans le testicule, ce qui entraîne
l’apparition locale d’oedème, au bout de 4 à 5 jours : le liquide d’oedème
contient généralement de nombreux Trypanosomes.
On peut rapporter ici les tests d’infectivité du sang (RICKMAN et
ROBSON, 1970) pour faire la distinction entre T.brucei brucei et T.bruoei
r/zo&siense. Le procédé est le suivant : le sang du rat (ou de .la souris)
infecté avec la souche à tester est recueilli et traité dans les conditions
suivantes en utilisant de flacons de Bijou :
. . l. ..*

- 8
- Flacon I : Sang infecte
.*...............*.......*.. 0,25 ml
Sang humain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 ml recueilli sur
solution ainsi composée :
- oxalate de potassium . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 g
- glucose . . . . . . . . . . ..*............*.... 2,4 g
- eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 ml
(soit 0,25 ml d’anticoagulant ramené à 2 ml de sang)
- Flacon 2 : Sang infecté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0,25 ml
Tampon phosphate, pH 7,4 . . . . . . . . . . . . . . .
2 ml,
Après agitation, les flacons sont mis à incuber, 5 heures à 37'C,
et leur contenu est ensuite inoculé à des rats, par voie intrapéritonéale.
La mobilite des Trypanosomes incubés n’a pas de rapport avec l’infectivité
(ROBSON e t RmmAN, 1977). Si tous les rats s’infectent, la souche appar-
tient à T. rhodesiense . Si les Trypanosomes n’apparaissent que chez les rats
inoculés avec le flacon 2, elle appartient à y.hrucei. La méthode a été
reprise par plusieurs auteurs, avec de bons résultats, et son application
se répand ; témoin celle de GEIGY et al., 1975.
-
II-2-Culture in vitro
C’est, plus un procédé de recherches sur les Trypanosomes des animaux
qu’un procédé pratique de diagnostic. Tout au plus, peut-on citer, pour
une application éventuelle dans l’étude des zoonoses, une méthode de cul-
t u r e (LEHMANN, 1964) permettant de différencier T.hrucei rhodesiense et
T. brucei hrucsi . Une grande exception est à mentionner, c’est le diagnos-
tic de T. &iIt3ri pour lequel la methode de loin la meilleure est l’hémo-
culture (TOLJRE, 1968) .
II-3-Xénodiagnostic
Cette rubrique est citée pour mémoire : voir HARLEY et al., 1965 ;
FREZIL, 1971. Aucune application pratique en ce qui concerne les animaux.
III - METHODES SEKOIMMUNOLOGIOUES
III-l- Méthodes non spécifiques : formol-leucogel et test au chlorure
mercurique.
Ce sont les toutes premières épreuves dans les Trypanosomiases, notam-
ment celles du Cheval et du Dromadaire. Actuellement elles ne sont prati-
quées que dans des circonstances particulières. Les réactions cellulaires
e t t i s s u l a i r e s , dans certaines formes de Trypanosomiases (Tr.evansi,
T.brucei, T.equiperdum), conduisent à la formation massive d’anticorps

8
.
- 9
non spécifiques qui floculent en présence de certains composés chimiques.
III-I-l- Formol-leucogel ou réaction de Gaté et Papacostas.
_ - - - - - a - - - - -
- _ - - _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
w-----e
La technique en est simple : mélanger deux gouttes de formol commer-
cial er 20 gouttes de sérum à analyser. Le mélange se gélifie en moins de
20 minutes si des anticorps sont présents. La réaction, pour être inter-
prétée valablement , porterd sur du sérum fraîchement récolté et la lecture
doit se faire en moins de 20 miuutes.
Actuellement ce test semble n’avoir
d’intérêt que chez les dromadaires; il ne donne pas de bons résultats avec
les autres espèces animales.
111-l-2- Test au chlorure mercurique et variantes
-------_--------~------- ------_-----_--
11 ne semble pas, non plus avoir de valeur chez des espèces autres
que le Dromadaire.
Le test au chlorure mercurique comporte une variante, appelée réaction
de Takata-Ara : dans cette épreuve on laisse tomber goutte à goutte, à la
surface du sérum suspect, une solution fraîchement préparée d’uréastiba-
mine à 4 p.100 ou de néostibosan à 5 p.100 ; la réaction positive est mar-
quée par un précipité floconneux. Un nécessaire commercial, dit de Haury,
utilise la méthode de Takata. Les épreuves de diagnostic du Surra des
Dromadaires font volontiers appel à ce test (RAY ; RAY et BHAS KARAN ; PE-
GRAM et SCOTT, plus récemment, 1976). Mais il doit être complémentaire
d’autres méthodes.
TII-i-3- Evaluation des IgM
--------1------- -
Elle a surtout été pratiquée dans le diagnostic de la Maladie du
sommeil. Beaucoup d’auteurs utilisent cette recherche sérologique dans les
Trypanosomiases animales, mais c’est surtout pour faire des comparaisons
avec des méthodes plus spécifiques.
III- 2 - Méthodes spécifipes
---
III-2-l-Fixation du complément ou test d’hémolyse
___-I--_-w---.s-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -a
Bien qu’habituellement citee comme méthode de diagnostic des Trypano-
somiases animales, la rëaction de fixation du complément n’est que rarement
pratiquée. Elle n’a eré utilisée avec succès que dans le diagnostic de la
Dourine, due à T. equipsrdwn (DOMANSKI, 1948) .
. . ./ . . .

- 10
Cette réaction consiste, dans un premier temps à mettre en contact
l’antigène, l’anticorps et le complément ; il se forme un immun-complexe
qui fixe le complément. Dans un deuxième temps on introduit, dans le mélan-
ge précédent , des hématies sensibilisées par l’anti-sérum de l’espèce ani-
male dont elles proviennent ; ces hématies ne sont pas lysées, puisque
le complément n’est plus disponible. La lyse des hématies signifie que la
première réaction Ag + Ac ne s’est pas faite et que le complément libre
a permis la réaction dans le second temps.
Dans les cas de Dourine (T.syuiperdum),la réaction positive est pré-
coce (une semaine a 15 jours par rapport à des témoins). Les titres reci-
proques des tests positifs augmentent graduellement, mais fortement au bout
de 2 mois, sans cependant se stabiliser : il y a variation chez un même
animal d’une semaine à une autre. Certains auteurs sont d’avis que la réac-
tion de fixation du complément devient négative un mois aprës traitement ;
d’autres soutiennent que les anticorps persistent très longtemps. Des re-
cherches sont nécessaires en ce domaine, d’autant que la réaction est fluc-
tuante pour un même sujet et que la visualisation du parasite est difficile
dans l’infection cryptique (BAKROWMAN, 1976; BELLANI et al., 1976).
-
III-2-2-HëmaglSlutil1a~j.o~ indirecte ou passive
_ _ _ _ -___-------------------- ---__-
Le test d’hemagglutination passive, malgré la sensibilité qui lui
est reconnue, n’est pas un procédé courant de diagnostic des Trypanoso-
miases animales. Cette méthode, comme la précédente, suppose un bon
entraînement dans la pratique des épreuves de laboratoire et une standar-
disation correcte des antigenes utilisés. Son emploi est, partant, rare.
Citons cependant les travaux relativement récents de CLARKSON et al.,
-
._
1971 , concernant 1’. ~iuaz chez le Mouton.
Il est bien entendu que la fixation d’antigènes trypanosomiens à la
surface de globules rouges (par le chlorure de chrome ou le glutaraldéhyde)
suppose des préparations délicates pour éviter l’hémolyse pouvant résulter
de l’antigène ou, ultërieurment, des sërums à tester.
Une variante, l’hémagglutination indirecte en capillaire, est propo-
sée par BONE et. CHARLIEK,
1975, pour l’étude épidémiologique de la Maladie
du sommeil.
D’autres techniques d’agglutination conditionnée, utilisant par
exemple le latex, ne semblent pas avoir dépassé le stade expérimental.
. . . / . . .

,
*
-11
Cependant, s’il fallait mettre à la disposition des agents travail-
lant sur le terrain un outil cosmwde pour le diagnostic sérologique des
Trypanosomiases,
c’est cert.ainement un procédé d’agglutination condition-
née, permettant une lecture rapide à l’oeil nu, qui serait le plus pratique.
Cela justifie des recherches plus poussées.
III-2-3- Epreuve d’agglutination directe
_ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Elle consiste à isoler des Trypanosomes à partir d’animaux de labora-
toire fortement infectés et à réaliser leur agglutination avec les anticorps
d’un sérum suspect. Il faut. que
les antigenes et les anticorps soient ho-
mologues pour obtenir des réactions nettes. Cette épreuve conviendrait pour
le dépistage des infections à II’.Drucei hrucei mais, dans la pratique, elle
est peu employée.
III-2-4- Immunoélectro~horèse et immunodiffusion
_______------ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Il y a très peu de tests pratiqués par ces methodes pour diagnosti-
quer les Trypanosomiases animales. Ces deux techniques ont été utilisées
surtout chez L’Homme pour mettre en évidence l’élevation des immunoglobu-
lines, consécutive ou non 5 une Trypanosomiase. Concernant les animaux, on
peut citer les premières ét.udes : de BIDEAU et al., 1966, menees sur les
-
bovins er celles de LAVEKGNB et dl., 1969, relatives au Cheval.
-
De nombreuses app 1 i cati 011s sont faites dans les recherches sur les
Trypanosomiases animales, notamment dans le but de comparer différentes
techniques de mise en évidence d’anticorps spécifiques, IgGl, LgG2.
Toutes
ces études n’ont pas encore dépassé le stade de recherche technologique.
III-2-5-Immunofluorescence
---^--------------
Un rappel des techniques ne s’impose pas ici car sa pratique est
d’actualité. Les conclusions, tirées il y a quelque cinq ans, sur la
valeur de la méthode nous semblent toujours valables. Les voici :
- la méthode est sensible mais elle ne permet pas de dépister les infec-
tions précoces, de moins de 15 jours;
- elle conduit à déceler plus d’animaux trypanosomés qu’il n’y en a en
r é a l i t é , surtout si les animaux sont soumis à des traitements par trypa-
nocides ;
- sa spécificité genérique est marquée : on distingue les Trypanosomiases
des autres affections parasitaires du sang ; mais on n’arrive pas tou-
jours à reconnaître l’espèce de Trypanosome en cause dans Tes réactions
. . ./ . . .

- 12
positives : il y a des reactions croisées entre les différentes espêces
de Trypanosomes des animaux ;
- un des avantages de la méthode est qu’on peut faire un grand nombre de
réactions,
en économisant les lames et les réactifs;
- enfin, la méthode est bonne pour des enquêtes d’épizootiologie, afin
de comparer le degré de fréquence des Trypansomiases suivant les régions;
- il est probable qu’une amélioration des procédés permette
un diagnostic
monospécif ique des T’rypanosomes au cours d’une infection.
Déjà, LATIF et ADAM, 1973, pensent pouvoir distinguer des différences
selon que l’infection est due a !l’.h~wce~~,
2 T.rhodesiense ou à T.gamLGense:
ils ont trouvé que le titre d’un antisérum donné était au moins quatre fois
plus éleve en présence de l’antigène homologue qu’avec un ilntigene hétéro-
logue
dans les mêmes c,onditions. . D’autres publications plus récentes
abondent dans le même sens (voir ci-dessous).
Les applications de ta méthode indirecte d’immunofluorescence au
diagnostic des Trypanosomiases animales sont relativement nombreuses :
WAIN et al., 1966 ; CUNNINGHAM et al., 1966 ; MWAMBU et OMASET, 1967 ;
-
-
WILSON, 1966 à 1969 ; WIESENHUTTER, 1969 et 1973 ; SCHINDLER, 1972 ;
ASHKAR, 1972 ; VAN MEIKVENNE et al., 1972 ; ZWART et al., 1973 ; MEHLITZ
-
-
et al., 1973 ; SEYDI, 1974 ; TOUKE et al., 1975 ; LUCKINS, 1977 ; LUCKINS
-
-
et al., 1978 ; LUCKINS & MEHLITZ, 1978, etc.
-
Cependant ce procédé de diagnostic n’est pas encore sorti des labo-
ratoires. De fait, il présente des difficultés dans l’équipement. nécessaire
et l’interprétation des résultats. DUVALLET et SALIOU, 1978, ont cependant
tenté l’application sur le terrain dans le dépistage de la Maladie du som-
. .
meil.
Il est vraisemblable qu’en Afrique, avec l’augmentation des Labora-
toires, l’immunofluorescence conduise à une meilleure connaissance de
l’épizootiologie des Trypanosomiases animales.
La possibilité de préparer des antisérums standard,valabl.es pour
les différentes espèces animales, ouvre une perspective intéressante dans
l’épizootiologie. PERIE et al.,
-
1975, pratiquant le test d’immunofluo-
rescence par fixation du complément, ont réalisé, avec Les mêmes réactifs
sérologiqurs,
des analyses sur sérums de moutons, chèvres, ânes, bovins
et chiens, sans que la sensibilite des réactions fût en défaut.
.
.
/
.
11.

- 13
11X-2-6- ImmunoEeroxydase
_----- w-w- - - - -
L’épreuve indirecte à I’immunoperoxydase permet de voir, dans lescas
positifs, les Trypanosomes colorés en rose, en microscopie ordinaire. Selon
CAILLIEZ et a1
- ’ 1977, il y il une concordance des résultats, statistique-
ment établie, entre l’immunofluorescence et l’épreuve à l’immunoperoxydase.
A suivre.
III-2-7- Méthode immunoenzymatigue ou microELISA
-m---.-----------m.
s-v- ---------------_
La méthode dite de microELISA (Enzyme Linked Immunosorbent Assay) est
appliquée depuis quelques années dans Le diagnostic des Trypanosomiases.
Nous traduirons “Epreuve d’immunoadsorption par couplage enzymatique”.
“La technique fait appel à des plaques à microhémagglutination en
polystyrène rigide sur lesquelles s’adsorbe l’antigène. On ajoute ensuite
une dilution de sérum à tester. Si celle-ci contient des anticorps spécifi-
ques, ils vont se combiner avec la surface sensibilisée. Le matériel qui
n’a pas réagi est éliminé par lavages. On ajoute alors un conjugué consti-
tué par des anti-immunoglobulines marquées 3 la peroxydase
(ou à la phos-
phatase). Après incubation et élimination par lavage de l’excès de conjugué,
l’activité peroxydasique (ou phosphatasique) résiduelle est proportionnelle
à la quantité d’antiglobuline marquée fixée sur les anticorps qui ont four-
ni un immun-complexe avec l’antigène adsorbé”. (ROFFI & &., 1979, Institut
Pasteur de Dakar, communication personnelle). L’activité est mesurée ensuite
par lecture spectrophotométrique. Beaucoup de types d’appareils de “mesure
microELI:SA” sont actuellement vendus.
LUCKINS, 1977, a rGalisé quelques tests sur le bétail avec de bons
résultats,
tout comme en avaient obtenus VOLLER et al., 1975, dans le
-
diagnostic de la Maladie du sommeil due 2 T.rhodesiense.
IV - DISCUSSION
Les procédés de diagnostic expérimental sont d’application indispensa-
ble dans les Trypanosomiases animales où les signes cliniques peuvent prêter
à confusion et ne sont pas pathognomoniques. Les épreuves séroimmunologiques
devront, eu matière de diagnostic, être complétées par la recherche des
parasites.
. . ./ . . .

- 14
L’application de Jifferrntes methodes peut conduire à des résultats
discordants, mais on contradictoires, car simplement certaines techniques
sont supérieures à d’autres,dans des analyses individuelles ou de groupes.
KOBAYASHI e t a l . , 1976, font des comparaisons intéressantes de diverses
-
techniques de diagnostic expérimental.
Dans la détection de !l’.w:v(~, T. congolense et T. brucei, par centrifu-
gation microhématocrite et examen sur fond noir, nous avons souvent trouvé
des Trypanosomes sur frottis et gouttes épaisses examinés totalement quand
l’interphase résultant de centrifugation ne révélait rien.
C’est dire que les lames colorées gardent leur intérêt et restent
indispensables.
Dans une enquête récente,menée au sud de l’Ethiopie, PEGRAM et SCOTT,
1976, ont évalué différentes méthodes de diagnostic sur 104 dromadaires ma-
lades : l3,5 % sont positifs à l’examen du sang frais ; 19,5 % le sont par
la méthode des frottis et gouttes épaisses et 36,5 % par inoculation à des
souris qui sont devenues parasitémiques en 7 à 14 jours. Sur 38 dromadaires
reconnus réellement infectés 35 donnent des réactions positives aussi bien
par les tests de Takata que par la formol gélification, 25 par le test au
chlorure mercurique et 20 par le test de turbidité au thymol. Toutes les
réactions biochimiques tendent à donner de faux positifs. Il apparaît que
le pourcentage le plus élevé de cas diagnostiqués est fourni par l’inocula-
tion à des souris. JATKAR et al., 1977, travaillant en Inde, ont récemment
-
expérimente le diagnostic par agglutination en tube capillaire utilisant
comme antigène T. amzsi tuée. Les 32 dromadaires sains qui ont servi de
témoins réagissent a des titres de ‘i/4 à 1/8 tandis que les 31 infectés
de T.svansi réagissent pour la plupart à des dilutions de sérum de l/ 16 à
1/128. L’infection expérimentale révèle en outre que La réaction est préco-
ce : Les anticorps spécifiques augmentent dès le Sè jour, et au 15è jour des
dilutions de I/l28 donnent des réactions positives. VERMA et GAUTAM, 1977,
ont, eux, infecté expérimentalement 10 veaux de buffle et 5 de bovin avec
T. evansi. Ils constatent que le test d’hémagglutination passive est positif
dès le 4è jour qui suit l’infection. Du 14e au 27è jour les titres positifs
vont de 1/40 à 1/10.240. Mais après 60 à 160 jours les réactions ne sont
plus positives qu’entre 1/80 et 1/320. Dans cette même expérience le test
d’immunofluorescence indirecte est positif chez un des veaux dès le 8è
jour et chez les 14 autres entre le 12è et le 16è jour. Nous voyons donc
que plusieurs méthodes sérologiques très fiables peuvent être utilisées
dans le diagnostic expérimental, en plus de l’examen de lames colorées et de
l’inoculation de souris.

L
- 15
LUCKINS et al., 1978 ; LUCKINS et MEHLITZ, 1978, font la comparaison
-
entre l’immunofluorescence, la réaction microELISA et la recherche des
IgM chez les animaux. il y a genéralement concordance entre les résultats
de fluorescence (positivité a titres supérieurs à 1/80) et ceux de micro-
ELISA où les sérums, dilués à 1/500, donnent des densités optiques élevées.
Par contre il n’y a pas toujours augmentation des IgM chez les animaux
trypanosomés.
Parmï tant de techniques citées, il n’est pas indiqué de recommander
certaines plutôt que d’autres. Les applications dépendront des circonstances
et des moyens disponibles. Mais, certainement, il convient de recommander
plus de recherches sur certaines d’entre elles qui ne sont pas encore cou-
rantes dans les Trypanosomiases animal es : agglutination conditionnée en
tube tapi llaire selon un procede standardisé, réaction à l’immunoperoxydase
indirecte,
épreuve de microISLISA et même fixation du complément, à la lu-
mière des connaissances actuelles.

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